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GeoffreyJoe

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Tout ce qui a été posté par GeoffreyJoe

  1. Bien joué ! On reconnaît bien Syrtis Major et la plaine d'Hellas 👍
  2. Hier 28 décembre, la météo semblait ENFIN un tant soit peu clémente. Tandis que la journée touchait à sa fin, il n’y avait toujours aucun nuage à l’horizon l’ai semblait calme. On avait eu un peu le même cas de figure les jours précédents, et je ne compte plus les fois où j’ai sorti le télescope sur la terrasse en fin de journée pour le laisser se mettre à température tranquillement, pour au final le ranger car les nuages étaient arrivés… Du coup cette fois, je ne me ferai pas avoir ! Je sors le télescope et j’observe sans attendre ! Il fait beau, une petite dizaine de degrés, soit à peine quatre de moins que la pièce dans laquelle le scope est stocké. 17h30, je m’installe donc tandis qu’il fait encore bien clair, effectue une mise en station « à vue de nez » qui s’avèrera largement suffisante, et vais immédiatement pointer la Lune que je n’ai pas observée depuis longtemps. L’objectif principal de ce début de soirée était de tester le nouvel oculaire livré par papa Noël, à savoir un Explore Scientific 6,7mm 82°. Merci papa noël 😇 Donc en avant, je pointe la Lune au niveau du terminateur, tout d’abord avec mon fidèle Hyperion 13mm. Ah quel régal que cette vue ! La turbulence est assez faible et l’image à 140x est superbe. Je me balade le long du terminateur et repère une formation intéressante : on dirait un visage stylisé composé de trois cratères assez marqués. Après vérification sur l’appli LunarMap HD, il s’agit des cratères Hercules et Atlas formant les yeux, et Keldysh formant la bouche. Le cratère Atlas attire particulièrement mon attention. Mesurant 87km de diamètre pour 2000m de profondeur, c’est évidemment un cratère d’impact météoritique. Je passe rapidement le nouvel oculaire et le spectacle est grandiose. La turbulence fait un peu onduler l’image mais de manière régulière et assez « propre » ; ne gênant absolument pas l’observation à ce grossissement de 270x (1.8D). Le piqué et le contraste de cet oculaire ES sont superbes et tout à fait comparables au Hyperion qui se contente de 140x de grossissement, surtout le piqué. Pour ceux que ça intéresse, j’ai posté un petit test comparatif ICI La netteté de l’image est splendide et je me plais à scruter ce cratère avec sa formation centrale qui m’évoque immanquablement 2001 : l’Odyssée de l’espace. Je propose à ma femme de jeter un œil à l’oculaire avant de changer de cible. Elle n’est au départ pas trop emballée car « la Lune c’est bon on connaît » … Si vous aviez vu sa tête lorsqu’elle s’est assise derrière l’oculaire 😲 « Woooh purée c’est magnifique ». Elle écoute mes rapides explications sur le cratère Atlas puis s’amuse à naviguer un peu dans la région avec les molettes de déclinaison et d’ascension droite. C’est quand même un immense plaisir que de pouvoir partager cette passion – même un petit peu – avec nos proches ! Photo au smartphone derrière l'oculaire : extrêmement difficile ! Ma femme retourne vaquer à ses occupations, il n’est pas tout à fait 18h et le ciel commence à s’obscurcir assez rapidement. Je repasse un moment au 13mm pour réaliser que la partie sombre de la Lune est parfaitement discernable sur le fond plus sombre du ciel. Je n’avais jamais réalisé ça auparavant ! Impressionnant ! Bon maintenant, direction Jupiter. Je la pointe au chercheur pour me rendre compte assez rapidement qu’il est un peu dans les choux. Je ratisse un peu à l’oculaire pour la trouver et la mettre au centre du champ, puis je retourne fissa au chercheur pour le régler : il était effectivement un peu à la ramasse. J’avais déjà commencé à remarquer ça depuis quelques soirs, mais je n’avais pas touché à son réglage depuis… le déballage du télescope en juillet ! Au final ça aura bien tenu. Bref, c’est un problème réglé en moins de temps qu’il n’en faut pour vous le raconter, et je m’installe donc à l’oculaire et admire à 140x l’alignement Callisto, Ganymède, Jupiter, Io et Europe. L’image est bien nette et ça turbule assez peu (Meteoblue m’annonçait un seeing autour de 2’’, j’ai bien fait de ne pas l’écouter). Je vois que Io est très proche du bord de la planète mais ne projette aucune ombre, j’en déduis donc qu’elle s’apprête à passer derrière. Je passe l’oculaire ES pour presque doubler le grossissement et je constate avec un grand plaisir que la dégradation de l’image est tout à fait correcte, bien plus qu’avec mon Artesky 8mm qui est plus terne (Cf le test posté plus haut). La turbulence reste assez tranquille et la transparence du ciel assez bonne, malgré quelques passages laiteux de temps à autre. Ce n’est pas le meilleur ciel que j’ai eu depuis ma terrasse, mais on s’en rapproche. En ces temps de disette astronomique, ça fait du bien 🥰. Je vois le petit morceau d’obscurité diminuer assez rapidement entre Jupiter et Io, jusqu’à ce que cette dernière vienne toucher le bord du disque jovien puis y disparaître. Pour une observation astronomique, tout cela semble vraiment très rapide et j’en suis toujours stupéfait. La danse des satellites galiléens est décidément une surprise sens cesse renouvelée. Je m’attarde un peu sur ces lunes justement, et j’ai l’impression – c’est peut-être une vue de l’esprit – que Ganymède n’est pas seulement un point mais montre un semblant de début de disque avec des nuances propres. Très intéressant mais malheureusement rien de décelable. Un rapide tour sur Stellarium m’apprend que Jupiter ne me montrera rien de nouveau avant plusieurs heures : toujours pas de GTR pour moi 😬 Il est autour de 19h30 et je décide d’arrêter là ma première partie de soirée. Je vais aller préparer le repas et manger. Ma femme m’apprend qu’elle est crevée et qu’elle ira dormir direct après le repas : « t’en fais pas chérie, je laisse le scope sur la terrasse s’il fait toujours aussi beau après souper, je saurai m’occuper 😇 ». 20h30, après un repas bien roboratif (une délicieuse truffade maison 😋 ) et un bisou à ma femme, j’enfile ma tenue de cosmonaute ski et retourne dehors : à nous deux, Mars ! Elle est bien haute dans le ciel (à peu près 56° de hauteur) et quasiment au méridien. Je la pointe au chercheur, puis vérifie au 13mm : elle n’est pas loin mais il faudra que je règle mon chercheur plus précisément à l’occasion, de jour sur une cible fixe ça sera plus simple ! Comme je le craignais un peu, l’air turbule beaucoup plus que tout à l’heure. Mars danse pas mal dans l’oculaire. Je réalise aussi que je suis assez souvent obligé de corriger en déclinaison, signe que ma mise en station n’est pas top. Je desserre la monture, met l’œil dans le trou du viseur polaire (que je n’ai pas) et constate que la Polaire n’est effectivement pas centrée… mais elle est quand même dans le cercle ! pas mal pour une mis en station de jour sans instrument 😎 . Je corrige donc légèrement sur les deux axes, retourne à l’oculaire, me rend compte que j’ai oublié de resserrer la monture, donc recorrige les deux axes, RESSERRE LA MONTURE, et retourne enfin à l’observation. Je passe un moment à alterner entre le Artesky et le Explore Scientific, afin de déterminer les forces et faiblesses de chacun. Au final rien de spécial à ajouter à mon comparo posté plus haut, mais je remarque tout de même que la différence de contraste et de netteté, si elle est toujours à l’avantage de l’ES, est moins significative. Instinctivement, je mets ça sur le dos du ciel qui s’est un peu dégradé. Au bout d’un petit moment, je décide que l’ES restera en place pour le reste de la soirée, il est temps de prolonger le temps à l’oculaire sans en changer toutes les 5 minutes ! Mais avant ça, quelle musique choisir pour voyager sur Mars ? J’hésite deux minutes avant de me décider pour une excellentissime live de Air : https://youtu.be/3GALJl6Y16w Allez c’est parti. Mars m’offre donc au départ assez peu de détails puis au fil de la soirée, les flashs de netteté se font de plus fréquents et longs. Le relief à sa surface me rappelle furieusement une précédente observation de la planète rouge. Je reconnais assez rapidement Syrtis Major et la plaine d’Hellas. Cette dernière semble être proche d’une région particulièrement brillante, pourtant les nuages polaires sont me semble-t-il de l’autre côté ? 🙅‍♂️ étrange… Par moment, l’air se calme tout à fait m’offrant, pour quelques secondes, une image parfaitement nette et ciselée de la surface martienne, c’est saisissant mais malheureusement fugace. Mon cerveau s’accroche à ces vues et plus le temps passe, plus l’image est nette. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu Mars comme ça ! Quel plaisir que de pouvoir contempler ce monde si fascinant de nouveau ! Tiens, la musique s’arrête, le live est fini… ça fait une heure que je suis à l’oculaire donc, mais le ciel est vraiment devenu très propre au fil du temps, un peu comme en début de soirée : turbule très peu mais léger manque de contraste par rapport à ce que j’ai déjà vu de ma terrasse. Je n’arrive pas à quitter la planète rouge, j’y suis et me remémore mes lectures passées, notamment la superbe trilogie de Kim Stanley Robinson, et voit de mes yeux les lieux dans lesquels l’auteur à imaginé son histoire… Quelle émotion. Allez, il est 22h30, je commence à fatiguer il est l’heure de faire le bilan et de tout remballer. Au final j’ai passé une excellente soirée avec mon maksutov 150 et plus ça va, plus je suis content d’avoir fait ce choix comme premier télescope ! L’observation planétaire est vraiment prenante et je dois l’avouer bien pratique de pouvoir pratiquer en pantoufles depuis ma terrasse, profitant au dernier moment d’une soirée claire. J’ai hâte cela dit de retrouver une météo plus stable afin de pouvoir prévoir des sorties au-dessus de 1000m comme cet été 😊 Bon à ce moment-là, il me faudra un bon oculaire pour le ciel profond… Aïe aïe aïe dans quoi ai-je mis les pieds ? 😄
  3. et oui c'est la première chose que j'ai appris également : aucune soirée astro ne ressemble à une autre 😄 Pour la turbulence, connaître la valeur de "seeing" peut aider, pour ma part je me sers de Meteoblue : https://www.meteoblue.com/fr/meteo/outdoorsports/seeing/viviers_france_2967820 Après il y a des conditions très locales (quartier, terrasse, etc) qui peuvent influer grandement la qualité de l'observation. Sinon, pour la recherche d'objet, commencer d'entrée avec le plus faible grossissement c'est moins galère. Oui, la luminosité surfacique, pour les objets du CP, c'est une donnée majeure !
  4. @'Brunoà tout dit ! A 65x de grossissement, tu dois nettement voir les satellites de Jupiter. A 150x elle commencera à te révéler sa surface
  5. Bienvenue sur le forum ! Tu trouvera ici certainement les réponses aux questions que tu ne manquera pas de te poser, et également de nouvelles questions à te poser 😄Enfin tu trouvera surtout beaucoup de bienveillance de la part d'astronomes amateurs très compétents. Au plaisir
  6. Je me suis bien abstenu d'apporter une réponse à cette question 😄 Déjà je n'ai pas assez d'expérience, notamment sur d'autres télescopes, pour les évaluer pleinement. Ensuite, tout dépend de ce qu'on veut et de ce qu'on a j'imagine. Je ne peux que répondre pour moi : Vu l'investissement de départ de plus de mille euros pour le scope + la monture, l'investissement en temps depuis cet été et mon intérêt grandissant pour le visuel, notamment planétaire : oui le ES vaut le coup malgré la différence de prix, et ce même si avec mon tout petit salaire ces dépenses sont conséquentes. Mais j'imagine que sur cette question chacun aura une réponse un peu différentes, selon ses attentes
  7. GeoffreyJoe

    Présentation

    Bienvenue! C'est bien de rappeler qu'il n'y a pas que le visuel et l'astrophoto. Les frequences radio peuvent aussi nous apprendre beaucoup ! Au plaisir de te lire.
  8. Il faut croire que j'ai été très sage cette année car papa noël m'a apporté un nouvel oculaire Explore Scientific 6,7mm 82°. 😇 Le tout est de savoir s'il vient en complément ou en remplacement de mon Artesky 8mm 60° Super ED du coup ce soir, le ciel est clair : petit test rapide ! Niveau poids/encombrement, les deux sont relativement similaires. Le ES est légèrement plus long mais plus étroit. Par contre, la qualité perçue n'est pas la même. Sans aller jusqu'à dire que le Artesky fasse "jouet", on dirait que ce n'est pas le même monde que le ES, qui est "full metal" et dont l'usinage et le traitement des surfaces et très flatteur. J'ai fait ces observations ce soir avec mon Maksutov 150 sur monture EQ5 manuelle. Le ciel est bien clair, pas un nuage, et ça turbule un peu mais pas trop (clairement le meilleur ciel que j'ai eu ici depuis cet été 😄) Sur la Lune tout d'abord, qui nous offre un beau croissant tandis que le soleil se couche à peine Premier point, le placement de l’œil est plus difficile sur le ES, là où sur le Artesky je déploie l'oeilleton au maximum et pose mon oeil contre. Avec le ES, la distance n'est pas si évidente à trouver et il m'a fallu plusieurs minutes voire dizaines de minutes pour être à peu près à l'aise. Question d'habitude ? Peut-être. Si la différence de grossissement ne saute pas aux yeux (225x pour le Artesky, 270x pour le ES), le champ apparent si 😄Les 82° de l'ES sont beaucoup plus immersifs que les 60° de l'Artesky, la vision à l'oculaire est de-suite plus agréable. Niveau contraste la différence, sans être monstrueuse, est quand même flagrante. L'ES donne une image plus profonde est moins terne (malgré le grossissement légèrement supérieur). Je remarque du coup que la mise au point est plus facile à trouver avec l'Explore Scientific. Sur Jupiter qui est maintenant à son zénith: Là, la différence est plus flagrante. Le contraste est vraiment meilleur sur l'ES que sur le Artesky. Les bandes de Jupiter apparaissent plus distinctement et les couleurs sont plus franches. Le piqué de l'image est aussi bien meilleur : les lunes joviennes sont bien ponctuelles et définies là où avec l'Artesky elles sont plus "pâteuses". Le piqué de l'image est vraiment excellent avec l'ES, il est plus comparable au Hyperion 13mm qui grossit 2x moins qu'au Artesky. Au niveau du champ apparent, les 82° sont effectivement appréciables avec mon setup sans suivi (à vue de nez je gagne 10 secondes d'observation par rapport aux 60°, ça doit se calculer plus précisément pour ceux que ça tente 😇). Par contre, il y a un peu de diffraction quand Jupiter est en bord de champ, je dirais sur une distance à peu près égale au diamètre apparent de Jupiter, ce qui n'est pas négligeable. J'ai comparé avec mon Baader Hyperion 13mm, qui a le même problème : c'est beaucoup moins présent sur le ES, mais visible quand même. Le champ de l'Artesky est peut-être plus petit, mais l'image reste parfaite de bord à bord. En conclusion : Je ferai évidemment d'autres tests, et j'essayerai d'attendre d'avoir eu de très bons ciels avant de me prononcer définitivement mais clairement, l'Explore Scientific donne une meilleure image. La différence de grossissement entre les deux est assez faible et ne justifie pas je pense de garder les deux, à voir dans le temps. L'Artesky est quand-même deux fois moins cher que l'ES, c'est un point à prendre en compte Je suis curieux d'avoir vos avis sur ces oculaires si vous les connaissez. En espérant que ce petit test comparatif puisse éclairer certains débutants.
  9. Bienvenue ! Tu sembles déjà bien équipé et rodé. C'est vrai qu'en ce moment c'est un peu galère pour observer, même le soleil 😄 Au plaisir
  10. Oui pour l'observation tu peux vite te retrouver dans des positions scabreuses sinon
  11. GeoffreyJoe

    Salut à tous!

    Bienvenue ami helvète ! Pour ma part je suis guitariste, mais j'ai eu fait de la basse dans un ancien groupe "pour dépanner", et je m'étais bien pris au jeu et je dois admettre que ça me manque un peu 😄
  12. Une superbe soirée, et un beau CROA, j'y étais ! Merci du partage.
  13. C'est vrai qu'au final, avec tout le choix que l'on a aujourd'hui de matériel accessible pour débuter, c'est un peu un problème "d'enfants gâtés" en fait. 😄 Au final le choix est tellement personnel selon la situation et les attentes, que j'ai l'impression qu'il est indispensable de connaître assez bien les caractéristiques de chaque type de matériel avant même d'acheter le premier tube, pour choisir en connaissance de cause. Ou alors, prendre n'importe quel tube de 100 ou 150 et s'en contenter car de toute façon on pourra faire/voir beaucoup plus de choses (Charles Messier utilisait une lunette de 50 il me semble 😉)
  14. Celle là est bien pratique : https://avex-asso.org/dossiers/pl/europe-2016/
  15. L'approche des fêtes, le serveur surchargé ? 😊 On leur souhaite en tout cas.
  16. Il parlait d'une monture équatoriale, du coup même pour les planètes quand elles sortent du champ, on sait par où elles sont parties : un coup de molette en ascension droite et elle réapparaît Franchement, 300x ça défile vite, et 50° ça sera court je pense. Sur mon mak 150, je suis souvent à 225x pour 60° et franchement je trouve que c'est la limite quand même, si c'était à refaire je prendrais un champ plus grand. J'ai compté grosso modo 40 secondes pour qu'un objet passe d'un bord à l'autre du champ de l'oculaire à 225x, à la louche (j'ai compté mais ça doit pouvoir se calculer hein 😄)
  17. Je suis bien volontiers la troisième quiche 😄 Bienvenue en tout cas ! C'est une chouette démarche, et une question que je me suis déjà posé. Du coup, si ce genre de ressource existe, je serais curieux de voir aussi !!
  18. J'ai pu voir ce monstre lors de mon passage à l'OBP, dans le hangar. Il est vraiment énorme et des télescopes déjà conséquents semblaient ridicules à côté. J'espère avoir un jour l'opportunité de monter jeter un œil à l'oculaire.
  19. Les nouvelles semblent donc plutôt bonnes. Merci @montmein69_2
  20. https://youtu.be/jw9mvlq_nhM Parfait pour les soirées astro 👌
  21. Bienvenue ! M'est avis que tu te fera plein d'amis dans la section "bricolage". 😄 Au plaisir.
  22. Sacrée ressource, merci !
  23. Bonjour à tous, J'ai décidé d'ouvrir un post où je mettrai mes petites observations qui ne justifient pas d'ouvrir à elles seules un sujet dédié. Vu la météo actuelle, j'essaie de profiter de chaque petit bout de soirée potable pour jeter un œil à travers le télescope 😄. Dimanche 11 décembre, le début de soirée est clair et les nuages ne sont annoncés que bien plus tard. La Lune, elle, va se lever assez rapidement et j'ai en gros une bonne heure devant moi. Je décide de commencer par installer l'appareil photo sur son trépied pour essayer (enfin) d'attraper le duo M81/M82 en photo avec mon téléobjectif. Mise en station, installation, mise au point, recherche approximative du cadrage (galère sans chercheur, faut vraiment que je m'en installe un sur le réflex), réglage du suivi (monture mécanique Omegon LX3)... Au bout d'une grosse demie heure (presque 45min) je suis opérationnel. Je lance une série de quelques clichés pour vérifier : aïe !! gros voile orangé sur les photos. Saleté de nuages !!! Ils font leur apparition plus tôt que prévu et me bouchent complètement le nord... 😬 Bon ben c'est pas la peine d'insister, on remballe l'appareil photo. Par chance, le côté sud est bien dégagé et je vais pouvoir un peu observer avec le mak. Je décide de chercher Uranus avant que la Lune ne se lève, tout d'abord en partant des Pléiades mais sans succès, puis en partant de Bharani mais toujours sans succès... Je retourne sur Stellarium et repère une formation "remarquable" : Je recommence donc ma recherche par Bharani et fini par repérer cette corme dans le chercheur ! Paf, voilà Uranus ! 😊 Elle est tellement semblable à une étoile à 140x que je vérifie par rapport à son voisinage que c'est bien elle que j'observe, mais oui, c'est bien elle ! Je passe finalement à 225x pour découvrir une petite bille verdâtre/bleutée. Bien évidemment, aucun autre détail à recenser mais arriver à observer ce monde distant de plus de 2 milliards de kilomètres (presque 3 d'après Stallarium), depuis ma terrasse, est bouleversant. Décidément l'astro c'est fantastique ! 🥰 Je reste un petit moment dessus puis décide d'aller voir le trapèze d'Orion, que j'avais mal vu la première fois et que l'on m'avait indiqué. Il est bien là . La ponctualité des étoiles est quand même saisissante et le piqué de l'image assez jouissif. Il y a d'ailleurs assez peu de turbulence ce soir et je décide de passer sur Mars. Le ciel est effectivement assez stable mais visiblement peu transparent : je n'ai quasiment aucun contraste et ne distingue rien à la surface de notre voisine. Tant pis, je n'insiste pas, je suis déjà bien content et je remballe. Je vous passe une sortie club fort peu intéressante sur plan astronomique en raison d'un ciel particulièrement dégueulasse (pas merci le Mistral 😄) et nous voilà samedi 17 décembre. Après une soirée en amoureux au théâtre d'impro, ma chère femme, crevée, va dormir tandis que le ciel est parfaitement limpide et surtout qu'il n'y a plus de vent ! "Bonne nuit chérie, je crois que je vais sortir un peu le télescope..." 😇20min plus tard le bazar est installé sur la terrasse et me voilà en tenue de cosmonaute pour lutter contre le froid glacial, direction Mars ! Le ciel est assez stable malheureusement, le contraste n'est toujours pas top... J'alterne pas mal entre le 8mm et le 13mm, ce dernier malgré la taille de la planète dans l'oculaire (grossissement 140x) me montre au final plus de contrastes que l'autre, malgré de brefs flashs de netteté : ce n'est clairement pas la netteté le problème, mais le contraste ! Je distingue tout de même, à 140x, la zone de Nirgal Vallis et (je pense) Meridiani Planum. Je me demande d'ailleurs si la faille de Valles Marineris est visible au télescope ? Et les satellites martiens ? 🤔 Au bout d'une quarantaine de minutes d'observation, les nuages (encore) font leur entrée et la qualité du ciel se dégrade très vite, et l'album que j'écoutais en fond sonore vient de se terminer : signe qu'il est temps de ranger de se glisser sous la couette... jusqu'à la prochaine 😉
  24. Quel engin ! Le blog est très intéressant, merci.
  25. GeoffreyJoe

    Programme TV

    Je viens de le regarder, il est très chouette en effet. Merci du partage !
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