cmltb612

UN POINT IMPORTANT, VALABLE POUR TOUS LES OBSERVATEURS : En début de nuit, b Per est à 20deg d'altitude, donc pas mal éteinte par l'atmosphère. En milieu de nuit, elle culmine quasi au zénith. Dans ces conditions, la brillance va augmenter au fil des heures de pas loin d'un facteur 2. Il est crucial de laisser une grande marge pour gérer cette grosse augmentation d'éclat dans le temps, au risque de saturer les images et de réduire les prises de vues à néant. Deux solutions : Je fais des essais de recherche de temps de pose optimal le soir. Je vois que je sature le capteur de l'APN ou de la caméra à 13000 ADU en 200 secondes, avec des images stellaires ayant 50 pixels de diamètre (par exemple). Je peux donc soit : 1 descendre mon temps de pose unitaire pour toute la nuit aux environs de 80 secondes (200 secondes /2, plus une marge de manoeuvre) en conservant la même taille d'images stellaires, 2 augmenter la taille de mes images stellaires jusque 75 ou 80 pixels de diamètre et conserver le même temps de pose. En effet, l'intensité lumineuse par pixel sera réduite de plus de 50 % en augmentant la taille de l'image stellaire de cette façon. Bons cieux, C

Ah, oui, mais déjà 30 sec, c'est pas mal. Tu verras, comme tu défocalises vraiment beaucoup beaucoup, les étoiles deviennent de très gros ronds ; il ne serait pas étonnant que tu puisses poser plus longtemps que ça. AstroImageJ peut très bien analyser des images dont les étoiles sont de gros patatoides allongés, ce n'est pas un problème. En revanche, le logiciel interne du seestar peut avoir du mal à extraire les données dans de telles conditions. Il faudrait que tu puisses récupérer les images raw prétraitées (ou pas), afin de faire l'analyser par toi-même. Avec des points toutes les 30 sec, tu envoies ces données directement à l'AAVSO, et si nécessaire, Don Collins fera le binning temporel à sa convenance. 10 ou 20 sec, ça fait un peu short.

Bien joué Rigel ! Quelle chance ! Effectivement, il y a eu des alertes ces derniers jours, mais la météo n'est plus ce qu'elle était 😉 https://spaceweathergallery2.com/indiv_upload.php?upload_id=227072 https://spaceweathergallery2.com/indiv_upload.php?upload_id=227028 C

Yes, tu peux t'en sortir très bien avec Iris ; ça marche bien. Je l'ai utilisé des années durant. Cependant, le soft date de 1999-2000, et il n'a jamais été mis à jour. Il ne prend pas en considération les processeurs actuels, les multicores, tout ça. Pour te donner une idée ... 8 heures de captures sur une nuit, à raison d'une image toutes les 120 secondes, cela donne 240 unitaires. Pour une telle quantité d'images, Iris a besoin de la journée pour faire les calculs de transformation des .cr2 en fits, appliquer les darks, biaises, flats etc, avec une série d'ordres qu'il faut taper à la file en surveillant tout ça comme du lait sur le feu. En lançant le truc le matin, avec un script, tu peux espérer tracer une courbe le soir. Avec les softs que je t'ai indiqués, les calculs sont achevés en 5-6 minutes au plus ; l'extraction prend 2 minutes. Le tracé de la courbe 1 minutes, sauvegarde du résultat incluse. Et tu n'as que 240 images à traiter. Il m'arrive de travailler avec 10000 images unitaires en bloc. C'est fait en moins de 30 minutes parfois - bon, enfin ça dépend bien sur du nombre de cibles visée dans l'image (avec 12000 images, 100 cibles = compter 2 heures de calculs ; avec 240 images 5000 cibles = 40 minutes, peut-être ; tout cela dépendant aussi et avant tout des formats d'images utilisés, et de la taille des images). Avec Iris, ce serait tout bonnement impossible. N'hésite pas à demander de l'aide ! c

Salut Jupiterien, Juste un point de détail, avec le seestar, tu peux défocaliser sans que ça plante le système ? Car à la mag 4.6 c'est extremement brillant, et ça grille quasi instantanément si l'on ne prend pas cette précaution. L'autre solution, mais qui n'en n'est pas une, de fait, c'est de ne faire que des poses de très courte durée, genre une toute petite poignée de secondes - et encore. Mais alors, on se retrouve avec des sommes véritablement astronomiques d'images unitaires à traiter (entre 10000 et 30000 images pour une nuit) ce qui est ingérable, déjà. Qui plus est on gère très mal les très fines variations de luminosité, dans de tels cas, qui sont noyées dans le bruit et la scintillation. Bon, il faut dire que je ne connais pas bien le seestar et moins encore la manière dont il prend tout cela en charge. C

Salut Eric, Déjà, faut savoir que tu peux faire ça pour t'amuser, histoire de voir ce que ça donne, si tu ne veux pas rentrer illico dans la science dure. Aucune obligation. C'est juste une bonne opportunité pour commencer. Même quelques heures, si tu tombes au bon moment, en pleine éclipse, ça le fait bien. 0.5 mag de baisse, ça se voit dejà bien à l'oeil nu : tu prends l'habitude de comparer la cible à ses voisines, et puis ce soir là, cette nuit là, tu vois qu'elle a nettement baissé, ou carrément disparu. Plutôt sympa ! Le ciel n'est donc pas immuable 😉 Evidemment, pour faire des mesures à quasi 0.01-0.02 mag de précision, il faut un peu de méthode et maîtriser qq logiciels, mais rien d'insurmontable. Beaucoup plus simple et nettement moins exigent que pour la photo astro du CP. Pour ce qui est de la prise de vue, un enfant de 8 ans peut y parvenir : on vise l'étoile, on défocalise, et on laisse tourner aussi longtemps que nécessaire, toute la soirée, toute la nuit, si possible, avec une bonne batterie et un sequenseur à 10 euros venu de Chine. Un plus : une résistance sur l'optique pour s'éviter la buée. Sinon, faut donner un coup de seche cheveux de temps en temps. Pour les annexes : éviter que les images soient saturées (sinon les images vont à la poubelle), faire des images de bias, des darks et des flats, du classique, quoi. Le traitement nécessitera de maitriser à minima deux logiciels : Astap pour les prétraitements et le plate solving, et AstroimageJ pour l'extraction des données par elles-mêmes. Quand on est bien rodé (c'est à dire : si on maîtrise les logiciels), il faut compter 15 minutes de traitement sur ordi, au total, pour sortir la courbe à partir des images d'une nuit complète. C'est donc très rapide et pas bien compliqué. Enfin, il faudra penser à récupérer un membership auprès de l'AAVSO afin d'envoyer les données sur leur serveur (c'est gratuit ; il faut juste faire une demande, comme pour s'inscrire à un forum modéré - cela peut prendre qq jours). Au pire, si tu ne veux pas t'occuper de la partie logicielle dans un premier temps, je peux prendre en charge à ta place (mais je ne peux pas envoyer les données à ta place 😉 ) Dans tous les cas, si tu as besoin d'un coup de pouce pour maîtriser toute la chaine, je t'aide (mais je pense qu'il y aura d'autres astrams pour répondre à tes questions ; AIJ n'est pas simple à utiliser au début, mais pas mal de gars l'utilisent un peu partout @GeoffreyJoe, par exemple, qui est un pro 😉 ) 😉 Voici les pages Astap pour le prétraitement/plate solving : https://www.hnsky.org/astap.htm https://www.hnsky.org/astap.htm#index Et AIJ : https://www.astro.louisville.edu/software/astroimagej/ Et voici un tuto pour toutes les questions de bases en photométrie : https://millimagjournal.wordpress.com/astroimagej_tutoriel0/ (cette page ci utilise IRIs et un tableur : c'est totalement obsolete, mais tu peux néanmoins glaner qq conseils de base https://millimagjournal.wordpress.com/photometrie-iris/ Si tu es suffisamment accro (ou si d'autres astrams se manifestent), on peut même s'organiser pour effectuer un cycle de formations par visio conférence : j'ai formé plus d'un astram de cette façon, et ça le fait bien ;-). Voire en réel, un soir, ou un ouikaine. yaka demander ! Au plaisir, Christophe

Salut les astrams, Une observation scientifique utile et facile, de l'ordre de celles, gratifiantes, qui permettent de débuter sans difficultés ni pièges à contourner, avec un résultat qui arrive vite, à tenter avec un matériel de débutant (ou plus, si affinités) : un APN (n'importe lequel, de type reflexe), avec un simple téléobjectif, ou une petite lunette, même de basse qualité optique. Une monture EQ de base – ou pas : certains observateurs arrivent à un résultat plutôt convainquant avec un petit trépied photo, faute de mieux. L'étoile cible est très brillante (4.6), ce qui permet d'obtenir des mesures très fines. C'est à la fois facile et passionnant. La baisse en magnitude est généralement égale à 0.5 mag, et le phénomène dure 3 jours. Un petit diamètre, genre 40 à 60 mm (focale 200 à 800mm), sera parfait (ou davantage : on peut diaphragmer). Il faut défocaliser beaucoup beaucoup (80 à 120 pixels en diamètre), avec des poses de 60 à 180 secondes, par exemple, pour minimiser la scintillation. On étudie cette étoile depuis 2013 (pour ma part, depuis 2015), date à laquelle il a été découvert qu'il s'agissait d'une étoile triple, à éclipses, donc rare. On cherche à caractériser la taille des trois composantes, A,B,C, leur type, et les orbites associées, ce qui est malgré tout assez difficile, car les éclipses n'ont lieu que tous les 704 jours. Le chercheur qui coordonne les observations est Donald Collins. L'alerte passe via l'AAVSO. La voici : https://forums.aavso.org/t/observing-campaign-908-time-series-photometry-requested-for-primary-eclipse-in-triple-star-system-b-persei/3415 On ne sait pas vraiment à quel moment l'éclipse va débuter (il y a parfois des décalages de plusieurs heures avec la prédiction : il faut être prêt à tout, et attaquer en amont), et la forme de la courbe est toujours assez variée, avec des haut/bas qui se succèdent pendant 3 jours, parfois de façon imprévue. C'est l'aventure de la découverte. On est plus ou moins une dizaine d'observateurs dans le monde à la suivre régulièrement, à la merci des conditions météo. L'éclipse est prévue à partir du 01/11, mais il faut observer plusieurs nuits avant et après le phénomène, notamment afin de pouvoir caler toutes les observations les unes par rapport aux autres (c'est très important), et de pouvoir capter d'éventuels phénomènes non prévus. (On peut donc commencer dès maintenant les premières observations, si on un du ciel clair) Attention : très important ... il s'agit de l'étoile b Per et NON de l'étoile Beta Per (Algol). Je peux aider et répondre aux questions si besoin. A vos optiques 😉 c

Je ne savais même pas qu'on pouvait encore en trouver. Il me semblait qu'Ilford avait disparu. Bon à savoir ! Merci. 600 mm de diamètre ? ou de focale ? Au plaisir de te lire 😉 c

Salut Geoffrey, Salut les gens ;-), La time box à 190 euros, c'est kdo, franchement. C'est le prix d'un oculaire moyenne gamme seulement, pas la mort du cheval. Il y a peu, c'est plutôt de l'ordre de 600 euros. Pour faire de la science, c'est raisonnable. Après chacun voit midi à sa porte. Pour commencer, on peut s'essayer avec une appli qui s'appelle "occult flash tag". Il en existe peut-être d'autres... C'est gratuit et c'est donné pour une précision de 5 millisecondes, une fois connecté avec le gps du smartphone. Je l'ai sur ma machine depuis qq années, mais jamais testée en réel. J'avais prévu d'observer la très récente occutation de Ganymède, mais on était dans la crasse, j'ai même pas essayé. Au plaisir, christophe

Salut Coxi ! Merci pour les nouvelles, et les images. Tes negatifs lunaires sont très bons. Bien joué. Il y a du détail. Pour le ciel profond, commence sur des nebs bien flashy : M42 par exemple. ça prend bien et c'est gratifiant, mais ça ne pardonne pas les erreurs de suivi. Quoiqu'avec une bonne monture actuelle, et une focale pas trop longue (jusque 400mm ?) , ça ne devrait pas se voir. C'est quoi ta pelloche ? Christophe

Salut mon Geoffrey ! Excellent, ton pdf ! Je vais le (re)lire ce soir. Tu as fait un formidable travail ; les félicitations de Françoise C. ne sont pas usurpées. Le site de téléchargement sur lequel tu as déposé le pdf me dit que ça s'autodétruira dans 6 jours - mais j'ai peut-être mal compris. Il existe une zone pour les uploads, sur WA, au cas où ; ça serait ballot que le lien ne fonctionne plus soon. Faudra bien qu'on se fasse une manip ensemble un jour, sur le Coiron ou ailleurs. Je suis à 75 km de Montélimar (1h15 d'après Michein), c'est pas si loin. J'amènerai la gnole 😉 Christophe PS : ça se passe bien, le DU ?

Salut Coxi ! Des news de ton projet, presque deux ans plus tard ? c

Il y a eu effectivement des aurores dans la nuit du 2 au 3 jusqu'assez bas en latitude, mais la météo était largement défavorable par chez nous. Possible qu'il n'y ait pas eu des masses de noctambules pour les voir, dans la moitié nord du pays. J'ai controlé quelques webcam bien placées, mais le ciel était bouché. Quoi qu'il en soit, des aurores ont été vues en Suisse et en Autriche. Voici une capture d'écran de l'appli Aurora Notifier le lendemain matin, avec les observations positives de la nuit. Seb, tu crois vraiment que la modération va censurer un message pour une simple faute dans un nom propre ? Chapeau à eux ! 😁

Yes. Sauf que le résultat était assez mauvais, parce que la formule optique est différente. Il y a une courbure de champ sur les SC qui n'existe pas sur les mak. Et donc, le reducteur 6.3 induisait une courbure de champ avec beaucoup de coma, sauf au centre, quand bien même la focale était effectivement réduite. Il vaudrait mieux essayer d'adapter un réducteur pour DK ou RC. Bon, je dis ça ... 😉 c

Excellent ! tu as l'oeil. Je me demande si l'on n'a pas assisté à qq chose comme ça, durant l'un des deux épisodes monumentaux de l'an passé.

Ah oui ! Joli ! ça se voit facilement, à l'oeil ? Merci d'avoir remis l'image. c

Salut Fred, Le lien vers l'image semble inexistant, désormais. Il y a moyen de zieuter Steve quelque part ? Merci par avance 😉 c

Elle se fait carrément attendre. Même que ça commence à bien faire 😄 Il y a eu quelques papiers récemment, mais ça n'aide pas à y croire ... https://arxiv.org/abs/2507.23323 https://arxiv.org/abs/2504.20592 Adviennne que pourra, quand ça pourra. C

Salut tous, Il existe une possibilité d'aurores boréales pour les deux prochaines nuits... Bonne chance, et bons cieux 😉 https://geomag.bgs.ac.uk/data_service/space_weather/alerts/alert_2025-09-01.html C

Salut les observateurs, Un papier paru il y a deux jours, qui fait le point sur la situation. https://arxiv.org/abs/2504.20592 Pour l'instant, tous ceux qui ont parié sur une date antérieure au 2 mai 2025 ont perdu. On peut au moins dire ça. Pour le reste, va savoir. Me concernant, je ne crois pas un seul instant aux dates dérivées de soit disant chroniques anciennes ou d'observations historiques par B. Schaefer pour les années 1787 et 1217. Trop fumeux. Wait and see. C

Ah mince alors ; ça c'est vraiment triste. Merci de nous avoir prévenus, Madame. Il va nous manquer. C'était un monument. Nous pensons tous beaucoup à vous dans ce moment douleureux. Christophe

Salut Geoffrey, Pas mal ton transit. Mais il est carrément pas à l'heure, et d'une durée mal anticipée (ou bien est-ce que c'est mal paramétré dans AIJ ?, ils disent quoi dans la publi ?). Pour ce qui est de faire des LC de variables, tu peux déjà explorer les environs de tes étoiles à transit, il y a un des paquets de variables mal connues un peu partout maintenant. Pour le champ de TOI-1811b, ça donne ça : Sinon, tu as toujours la possibilité de laisser tourner ta l80 avec l'apn dessus toute une nuit : 100 iso, poses de 5 min, légère défocalisation, et zou ! Il y a des dizaines, si pas des centaines de variables dans un champ de 4 à 6 deg carrés, si tu choisis bien ta zone. C

AAVSO :

Nouvelle publi sur l'Astronomer's Telegram. T CrB on the Verge of an Outburst: H alpha Profile Evolution and Accretion Activity ATel #17041; Gesesew R. Habtie (Debre Berhan University, Debre Berhan, Ethiopia); Ramkrishna Das (S. N. Bose National Center for Basic Sciences, Kolkata, India); Ruchi Pandey (Physical Reaserch Laboratory, Ahmedabad, India) on 15 Feb 2025; 13:55 UT Distributed as an Instant Email Notice Novae Credential Certification: Gesesew Reta Habtie (gesesew@bose.res.in) Subjects: Optical, Cataclysmic Variable, Nova, Transient Tweet We analyzed three Hα profiles of symbiotic nova T CrB, observed on JD 2460691.03 (January 15, 2025), JD 2460705.03 (January 29, 2025), and JD 2460713.57 (February 7, 2025); the first two were taken from AAVSO, and the remaining profile was from ARAS (Teyssier, 2019) databases. The resolution of the instruments where these spectral profiles were taken is 13577, 13481, and 13593, respectively. We noticed that the Hα profiles showed a significant enhancement in both intensity and width. Based on the relative flux measured on those three epochs, we calculated that the flux subtended by Hα on February 7, 2025, increased by a factor of ~2.3±0.3 and ~2.1±0.3 relative to the flux measured on January 15 and January 29, 2025, respectively. On the other hand, the flux subtended by Hα on January 29, 2025, increased only by a factor of ~1.0±0.2 relative to the flux measured on January 15, 2025. This indicates that the rate of flux increase has drastically risen in recent days, particularly in early February 2025, compared to earlier observations. This enhancement could potentially be due to an increase in the accretion rate, which in turn leads to the expansion of the accretion disk, ultimately increasing its mass around the white dwarf. A similar trend was observed in the later stages of RS Oph quiescence prior to its 2021 outburst (see Habtie & Das, 2025). In addition to the observed significant enhancement in intensity, we also detected a slight variation in the width of the Hα line profile across the three epochs. The FWZI of Hα measured on January 15, January 29, and February 7, 2025, was 668, 678, and 755±25 km/s, respectively, determined by fitting a Gaussian profile and subtracting the continuum baseline. This suggests that the width of the emission profiles also increased slightly over time, which could be a result of accretion disk expansion due to a rising accretion rate. Similarly, RS Oph exhibited a slight increase in line width prior to its 2021 outburst (see Habtie & Das, 2025). Overall, given the rapid and drastic increase in intensity and width of the Hα profile, we strongly anticipate that the T CrB outburst may occur soon. We acknowledge AAVSO and ARAS for generously providing publicly available data through online platforms.

Il s'agit de la TRES GRANDE inconnue du moment : une potentielle nova attendue depuis un moment. Qui a déjà été vue en 1866 et en 1946 à la magnitude 2 (mag 10 en temps ordinaires, avec fluctuations plus ou moins régulières). Explosera-t-elle ou pas ? On l'espère depuis deux ans. Tous les observatoires du monde la surveillent, pour l'instant, en vain. Dans tous les cas, on est gagnant : Si elle explose, ce sera la ruée vers les optiques (toutes les optiques, de la plus humble à la plus sophistiquée, et dans toutes les longueurs d'ondes possibles) et la gloire pour ceux qui l'auront découverte ; et si elle n'explose pas, il faudra savoir et expliquer pourquoi. Elle n'a pas fini de faire couler de l'encre, et les papiers sur cette étoile sont inombrables. Quelques pages qui en causent : Il y a une fenêtre pour l'outburst à venir : fin mars début avril 2025. Ces derniers jours, elle montre une activité inhabituelle en spectroscopie. Elle montre généralement de larges fluctuations entre la mag 9 et la mag 12, à la très grosse louche, sur des échelles de temps allant de quelques dizaines de secondes (amplitude pouvant aller jusqu'à une magnitude en quelques minutes) à plusieurs dizaines (centaines) de jours. II y a des fluctuations à l'échelle de la seconde ou presque, avec de mini flares (ça s'appelle le flikering). C'est peu ou mal documenté, et ce serait très utile d'étudier ça, surtout en ce moment, puisqu'elle semble sortir de sa léthargie. Exemple de flikering en 3 heures : Si ça t'interresse, le but serait de faire des times series à l'échelle de la dizaine de secondes (disons une pose toutes les 10 20 ou 30 secondes, faudrait faire des essais pour trouver le meilleur compromis) toute la nuit (elle est à une hauteur correcte disons à partir de 1H00 du mat, temps local) jusqu'à l'aube. Il y a juste qu'il faut éviter absolument la saturation. Pour cela, il faut défocaliser un brin, de sorte que la lumière soit étalée sur un gros paquet de pixels, disons genre 10 pixels de diamètre. Et qu'au début de l'observation, tu sois à pas plus de la moitié, voire le tiers du potentiel de la caméra, car, en montant, la cible va devenir de plus en plus brillante, en allant vers le zénith, surtout si tu as un très bon ciel bien transparent ... et si ça sature, c'est mort : images -> poubelle. exemple : si ta caméra sature à 14000 ADU, il faut t'arranger pour que le point max soit à .... quelque chose comme 5000 adu max en début de nuit. En sus, il faut obligatoirement utiliser un filtre. Le bleu B serait parfait, sinon, un filtre vert V. A défaut, une caméra couleur permet d'enregistrer les trois couleurs en même temps, et c'est presque mieux. Et dernier détail : s'arranger pour que sur l'image il y ait au moins une ou deux bonnes étoiles de comparaison. Après, il faudra extraire la photométrie, mais si tu sais pas faire, je ferai 😉 Et on publiera tes observations sur le site de l'aavso, à ton nom, bien sur ;-) On peut même coordonner nos observations, puisque je peux observer en même temps que toi à une autre échelle de temps et avec d'autres filtres, depuis la Drôme. Si tout ça te parle, et si tu n'as pas déjà attribué ton scope à une autre étude encore plus sympa, raconte nous ça ici, ou en mp pour davantage de précisions. 😉 Voilà, en gros le topo. Je ne peux pas le faire, le flikering, vu que j'attends que TS me livre mon 300, via Pierro ; on en avait causé peu après que tu ais reçu le tien. il doit arriver en mars. Bon cieux, Christophe