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22Ney44

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Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. Bonjour @entreplume, Est-il possible d'avoir le lien du PdF ? D'avance merci. Ney
  2. Tout dépend du niveau de performance astrophoto que vous recherchez. Si c'est le très haut niveau, alors la réponse est oui. Une question me vient : Avez-vous pris soin, en coulant les différentes parties en béton, de bien séparer mécaniquement la colonne du sol de votre abri ? Cette séparation permet entre autre de ne pas transmettre à la colonne les vibrations engendrées par le déplacement de l'observateur sur le sol de l'abri. Ney
  3. Bonjour @Enzooo540, Bienvenue sur WebAstro. Tout d'abord félicitations pour vous être placé dans une dynamique proactive. L'expression : "On verra", signe d'être à la remorque des événements et devenue si courante dans les jeunes générations, ne semble pas être dans votre vocabulaire. Que dire et répondre à votre projet : Ceci veut dire que vous ne serez pas astronome. Un astronome, ou plutôt un astrophysicien est une personne aujourd'hui très sédentaire. Rares sont celles et ceux qui mettent encore un pied dans un observatoire. Que des images astro viennent de Hubble, JWST, La Silla, ou tout autre moyen d'observation, elles circulent par le net jusqu'au bureau des chercheurs. L'image d'Épinal qui montre un astronome l’œil rivé à l'oculaire de sa lunette est maintenant d'un autre temps, révolu celui-là. L'observation directe au service de l'astronomie professionnelle se fait d'ailleurs par des astronomes amateurs dans le cadre de divers programmes comme "Astronome citoyen" chez Unistellar. Réfléchir, construire, argumenter un projet comme le vôtre est une excellente démarche. Peu importe si plus tard vous serez astronome ou travaillant dans ce secteur ou tout autre chose complètement différente. L'essentiel aura été ce projet qui va vous servir à la fois de boussole et de carte de visite. Vous vous crédibilisez face à des personnes qui auront à décider de votre devenir, puisque vous y avez réfléchi et que vous montrez clairement quels moyens vous vous donnez pour atteindre votre objectif. Par expérience, je puis vous certifier que les adultes responsables que vous rencontrerez aux diverses étapes de votre vie étudiante, vous tendront la main. Alors quelles études faire ? A cette question j'ai coutume de répondre : faites le plus loin possible des études généralistes. Cette démarche vous sera plus tard très utile, car elle vous permettra selon l'évolution des conjonctures de changer beaucoup plus facilement de métier, de filière ou d'environnement professionnel. Par opposition prenons l'exemple d'un médecin ou d'un pharmacien dont les études sont très longues mais très spécialisées. Ces deux professions sont "enfermantes" dans une sphère professionnelle spécifique. Dans votre situation ce seront bien entendu des études à caractère scientifique et/ou technique. En France il existe deux grandes voies : les écoles d'ingénieurs, les facultés. Elles présentent des différences. La première grande différence vient de ce que dans la voie École d'ingénieurs la sélection a lieu au début du cursus : c'est le fameux concours d'entrée. Il est vrai qu'une fois admis dans l'École vous allez au bout du processus à condition de travailler suffisamment tout de même. En faculté vous êtes beaucoup plus livré à vous même, les heures de cours sont bien moins nombreuses, c'est à vous de fournir un travail personnel important. C'est ce travail personnel qui va vous permettre, par les résultats acquis aux partiels de poursuivre ou pas dans la filière que vous avez choisie. Avec le Bac à peu près tout le monde peut rentrer à la Faculté, le système fait son écrémage tout au long du cursus. Ce n'est pas top quand vous êtes éliminé au bout de 3 ou 4 ans d'études. La deuxième grande différence se trouve au niveau de l'encadrement des études. Autant en faculté vous êtes livré à vous-même, autant en École d'ingénieur le corps enseignant veille en permanence sur ses élèves. Ce côté humain aide notablement à franchir des périodes de découragement ou plus difficiles à vivre. La troisième différence vient des ressources financières. Une École d'ingénieur laisse très peu de temps libre, donc de temps pour un petit boulot. La Faculté au contraire ayant bien moins d'heures de cours offre plus facilement l'opportunité de travailler. Mais ce temps de travail est forcément au détriment du temps d'étude, et ce n'est pas bon du tout si on vise d'être au top du classement, seule possibilité pour faire un jour de la recherche par exemple. Ici je peux vous suggérer une piste. Le gros morceau du budget étudiant est le logement. De plus en plus nombreuses sont des associations qui proposent le rapprochement intergénérationnel. Des personnes seules et/ou âgées proposent via ces associations, une chambre chez l'habitant en général pour le coût des charges, chauffage, électricité, etc et en échange de temps consacré à la personne : repas, courses jardinage, petit entretien de l'habitat. Je connais des expériences magnifiques dues à ce rapprochement. Il y a encore d'autres différences, par exemple le jumelage d'Écoles avec l'étranger qui vous offre ensuite la possibilité du double diplôme. En École d'ingénieur, vous aurez en fin de cursus la possibilité comme en faculté de faire une thèse CIFRE et si vous vous faites remarqué, pourquoi pas là aussi une redirection vers la recherche. Vous l'aurez remarqué, j'ai une préférence pour le parcours École d'ingénieur, c'est le mien. En faculté je n'aurai jamais tenu ni percé. Si c'était également votre choix je vous inciterai à trois choses : 1) Ayez la moyenne générale la plus élevée possible maintenant au lycée. Cela montrera vos aptitudes généralistes et votre capacité à la fois de compréhension et de travail. Compte tenu de l'effondrement du niveau Lycée depuis une génération, 16 de moyenne générale et le top du classement de la classe est un minimum pour pouvoir intégrer une bonne école préparatoire. A ce titre, si vous êtes admis dans un prépa, attendez-vous à deux découvertes : 14 à 16 heures de travail 7j/7 est la taxe de base, et pourtant la moyenne de la classe ne dépassera peut-être pas 4 ou 5 sur 20 le premier trimestre. Vous découvrirez aussi les joyeusetés des "colles" au tableau, c'est un exercice redoutable. 2) Continuez de peaufiner votre projet, il vous sera d'un grand secours dans deux ans au moment des concours aux Grandes Écoles. L'entretien de motivation va fouiller en profondeur ce projet. Une prestation moyenne peut vous valoir une note éliminatoire à cet exercice. 3) Travaillez d'arrache pied votre anglais, cela vous a été dit et redit ici, ce n'est pas en vain. Vous saurez que vous avez atteint le niveau minimum lorsque vous vous surprendrez à penser en anglais, c'est un bon marqueur. Pour cela il existe de nombreux moyens gratuits, mais il existe aussi pour 150€ annuel, des cours quotidiens en ligne d'une heure adaptés à votre niveau et à votre progression. Ce peut être un cadeau d'anniversaire par exemple, et ce serait un beau cadeau. Voilà j'arrête là, mais ce sujet est inépuisable. Juste une dernière suggestion. une École qui n'arrive pas spontanément dans l'esprit des lycéens est Supoptique (Est-ce que cette école existe encore sous le format que j'ai connu ?) à Orsay maintenant dans le giron de l'Université Paris-Saclay. Ce nouveau foyer au Sud de Paris est très fécond et vous permettrait d'être à la fois au contact de la recherche fondamentale et de l'industrie. Quoi de mieux ? Belle vie féconde et passionnante à vous. Ney PS : Heu pas tout à fait. Celles et ceux qui sont sortis Major de l'X intègrent comme les 14 suivants, intègrent le Corps de Mines automatiquement. La suite est en général bien plus prestigieuse que Trader, bien que ce dernier métier ne soit pas à bannir ! Enfin si, c'est bien le commerce de l'argent pour l'argent qui nous conduit aujourd'hui à ne plus pouvoir faire machine arrière, envisager la décroissance par exemple, et rétablir un fonctionnement mondial un peu plus acceptable pour les populations.
  4. Bonsoir @Algenib, Pourriez-vous ajouter le décodeur s'il vous plait ? Là je ne suis (du verbe suivre) plus. Ney
  5. Bonsoir @Fred_76, Oui vous avez pleinement raison. Ney
  6. Pourquoi ? Bonsoir, Pour peut-être éviter les fréquences de battement, très basses fréquences donc, entre des tiges trop semblables. Ney
  7. Bonjour @maxdgdg, Vous pouvez tout à fait, si vous en avez le temps maintenant, faire le test de jour sur un objet au lointain. C'est même préférable de commencer à manipuler son instrument de jour. On voit et comprend mieux ce que l'on fait. Ney
  8. Bonjour @Tchema57, Bienvenue sur WebAstro. Si vous n'avez plus que deux points de réglage sur les trois qui fonctionnent correctement, bien évidemment la collimation ne sera pas possible. Vous dites avoir trop dévissé une des vis. Si vous avez trop dévissé la vis de blocage, ce n'est pas grave. C'est une vis poussante qui retrouve facilement sa place. Si vous avez trop dévissé la vis de réglage qui est une vis tirante, le ressort qui lui est concentrique est peut-être sorti de son logement et n'est donc plus là pour pousser le miroir. Vous ne pouvez plus faire de réglage. Par contre le risque est que si ce ressort est maintenant libre, il vienne se "promener" sur la surface de votre miroir primaire. Donc la mesure de prudence est de toujours maintenir votre tube vertical, entrée du tube en haut pour que la gravité maintienne le ressort peut-être libre sous le miroir. Ce qui suit n'est donc plus que propositions et/ou supputations : Pour comprendre ce qui est arrivé je pense qu'il va être nécessaire de démonter l'ensemble barillet miroir du tube. Vous aurez alors un visuel direct sur la situation. Pour cela je vous engage à regarder les tutoriels de nettoyage du miroir primaire qui commencent tous par le démontage et les précautions à prendre pour cela. A vous lire, d'autres avis viendront. Ney
  9. Bien et dont acte. Faites ce que vous voulez ! Pour ma part je m'en retourne à mes petites occupations. Notez que votre oncle vous indique qu'il est possible de dépasser un peu le poids limite. C'est déjà un choix scabreux. Vous, vous le doublez ! Mesurez-vous réellement la situation ? Un léger dépassement sur votre monture signifie une charge totale de 3,8 à 3,9 kgp (+ 10%) donc oubliez les plus de 7 kgp que vous envisagez ! Ney PS : J'ai eu 10 ans consécutifs un certain Hubert REEVES comme collègue de travail au CEA. Je puis vous affirmer que déjà il y a 40 ans, la dernière fois qu'il avait approché un télescope professionnel était si loin dans sa mémoire qu'il ne s'en souvenait pas. Aussi l'argument du gentil tonton astrophysicien me laisse très dubitatif et son conseil est pour le moins douteux.
  10. Bonsoir @maxdgdg, Félicitations pour ce joli package de démarrage. Il y a un début à tout, vous aller y arriver, il n'y a aucun doute. Vous parlez de collimation. Réellement pour l'instant oubliez jusqu'à son existence. Une collimation a été faite en usine, et à moins que l'instrument ait été particulièrement maltraité pendant le transport, cette collimation suffit pour l'instant. Surtout n'y touchez pas, vous risqueriez de tout dérégler. La qualité de la collimation n'a pas d'influence sur la mise au point, seulement sur la qualité finale de l'image. Nous verrons bien plus tard comment affiner ce réglage. Essayez de jour en visant un objet très lointain 1 km ou plus de faire la mise au point sur cet objet en suivant les conseils prodigués ci dessus et en ayant la notice sur une table à côté de vous. Mettez l'oculaire de 25 mm livré avec l'instrument et suivez pas à pas votre manuel utilisateur. Lorsque vous aurez réussi la mise au point, nous passerons au point suivant, toujours de jour, qui consistera à aligner le viseur sur l'axe optique de l'instrument. ATTENTION ! En utilisant de jour votre instrument, VEILLEZ IMPÉRATIVEMENT à avoir le soleil de dos ou mieux à votre droite, JAMAIS à votre gauche, quand vous avez l’œil à l'oculaire. En effet si, même une fraction de lumière solaire entrait dans votre instrument, votre œil serait instantanément et irrémédiablement brûlé et détruit. C'est le seul réel danger en astronomie instrumentale. N'hésitez pas à poser des questions. Ney
  11. Bonjour @Celyan, Oh ! Que si c'est grave ! Vous allez vite découvrir que de dépasser le poids est réellement très délétère pour l'astrophotographie. Ceci est d'autant plus vrai pour vous que vous n'êtes plus du tout dans la marge de léger dépassement, mais très au delà de ce qu'il est commun d'admettre, et voici pourquoi. Le constructeur de votre monture donne une charge maximale de 5,0 kgp. Ceci veut dire que le constructeur ne garantit plus ni les performances, ni l'intégrité de la monture au delà de cette charge. Les axes pourraient sans doute résister à la surcharge, mais vous pouvez admettre que les engrenages, en particulier la vis sans fin va s'en prendre plein les dents, si vous m'autorisez l'expression. De plus cette charge maximale de 5,0 kgp ne concerne que le visuel pur. En astrophoto et plus particulièrement en astrophoto du ciel profond, il convient d'appliquer un facteur correcteur de 0,7 pour connaitre la charge maximum. Ceci veut dire que votre monture en situation astrophoto du ciel profond admet une charge maximum de 5,0 X 0,7 = 3,5 kgp. Faisons l'inventaire en poids de votre setup : 1) Le tube : 5,3 kgp 2) l'appareil photo : 0,700 kgp 3) le(s) contre-poids additionnel(s) : 0,500 kgp 4) Un des moteurs : 0,180 kgp 5) Asiair Mini : 0,200 kgp 6) Filerie diverse : 0,150 kgp Vous obtenez à tout le moins 7,03 kgp soit le double de ce qui est préconisé. Outre de mettre en péril l'intégrité de votre monture, attendez vous alors à des résultats forcément médiocres par très large sous-dimensionnement de votre monture. Le suivi en particulier va être très compliqué même avec une chaine d'autoguidage, votre raquette acceptant la processus ST4. Mais cela suppose d'ajouter une lunette et une caméra de guidage qui vont encore empirer la situation sur le plan du poids. Vous pouvez éventuellement avec votre setup actuel vous intéresser à l'astrophoto planétaire. Rappelez-vous cependant qu'un APN, surtout avec un grand capteur ne vous donnera aucun résultat acceptable. Il vous faudra acquérir à la place de votre APN, une petite caméra planétaire. Écris comme cela, ça va vous paraitre un peu difficile à admettre, mais réellement la situation est ainsi. L'astrophoto du ciel profond est une activité difficile, où la notion de compromis, d'à peu près, de non respect des expériences acquises est à proscrire formellement. Il y aurait en ne respectant pas certaines règles, certes rigides et difficiles à entendre, risque de découragement définitif devant des résultats trop décevant, c'est ce qu'il faut à tout prix éviter. Aussi pour mettre toutes les chances de belle réussite de votre côté, procédez comme l'ont fait ici tous vos prédécesseurs, par palier. La stricte première étape est de définir vos cibles. On ne va pas à la chasse aux grands champs stellaires avec la même artillerie que la pêche aux objets faibles de petites dimensions. Ce sont vos cibles privilégiées ET vos moyens financiers qui vont définir l'imageur. C'est le premier élément à déterminer. Votre imageur va par construction vous donner un échantillonnage. C'est cet échantillonnage qui va à son tour vous permettre de trouver le tube le plus adapté, c'est la deuxième étape. Une fois que vous aurez défini cela, à quoi vous ajouterez le poids de tous vos vos accessoires plus un marge de sécurité, vous serez en mesure de connaitre votre poids de setup. C'est ce poids et vos moyens financiers qui vont déterminer la monture minimum qu'il vous faudra mettre en œuvre, c'est la troisième étape. C'est en outre le choix de la monture qui fixera le niveau de qualité accessible par l'ensemble. Comprenez par là que le choix de la monture est déterminant en astrophoto. Voilà l'ordre dans lequel conduire votre réflexion pour construire un setup avec la plus grande probabilité de réussite. Alors que faire actuellement avec ce que vous possédez déjà ? Outre un intervallomètre qui coûte très peu dans un budget astrophoto, je vous propose d'acquérir un téléobjectif autour de F/D = 2 et un focale de 135 mm. C'est ce setup que vous installerez sur votre monture actuelle. Samyan a la préférence des astrophotographes, et de vous faire la main avec la chasse aux grands champs stellaires. Parallèlement, vous vous fabriquez une monture Dobson avec 5 planches et quelques vis sur laquelle vous poserez votre tube actuel. Là vous avez un équipement cohérent qui vous permettra de débuter en astrophoto avec de grandes chances de succès. Pendant que votre setup astrophoto réalise ses séquences pilotées par l'intervallomètre, vous vous initierez aux joies du ciel en visuel pur avec votre tube actuel sur sa monture Dobson. Vous apprendrez alors à naviguer dans les constellations, à trouver les objets. Vous n'aurez alors plus la nécessité d'un kit GoTo. Ainsi vous emploierez bien votre matériel déjà acquis et vous obtiendrez des bons résultats astrophotographiques. D'autres avis viendront. Ney
  12. Merci @roger15 pour le compliment. Votre réponse est bien plus complète et surtout très bien replacée dans le contexte et dans l'Histoire. Ney
  13. Bonsoir @Celyan, Parmi les caractéristiques de Asiair Mini : Type d'appareil : contrôleur WiFi pour appareils photos et montures Autoguidage : fonction d'autoguidage autonome Ports USB : 4x USB 2.0, 1x USB-C Sorties d'alimentation 12 V : 4 connecteurs d'alimentation coaxiaux 5,5/2,1 mm Contrôle WiFi : 2 bandes - 5 GHz et 2,4 GHz Portée Wi-Fi : env. 20 m (à 2,4 GHz) Plate solving : plate solving hors liaison internet - en quelques secondes Port de déclenchement pour reflex numérique : Oui Alimentation : 12 V (jusqu'à 15 V) et 2 A à 6 A sont nécessaires Montures prises en charge : toutes les montures GoTo équatoriales courantes Application adaptée pour : iOS ou Android iOS : 10.0.2 et plus récent, séries iPhone 5s, 6, 7, 8..., iPad, iPad mini, iPad Pro Android : 5.0 et plus récent, tous les smartphones Android avec au moins 4 Go de RAM, les tablettes avec Android OS et au moins 4 Go de RAM Windows : uniquement via un émulateur Android, par exemple Bluestack Plage de température de fonctionnement : 0 °C à +40 °C Dimensions : 100 mm x 70 mm x 26,5 mm Poids : moins de 220 g Cependant si nous regardons le tableau suivant des compatibilités APN/ Asiair Mini, de D90 de Nikon ne semble pas être pris pleinement en charge, en particulier sur le mode Bulb. Attendons d'autres avis. Ney
  14. Bonjour Roger, Alors allons-y. Une année tropique est composée d'un nombre décimal de jours, 365,2422 jours, ce que n'accepte pas un calendrier où le nombre de jours d'une année est forcément un nombre entier. En l'état le calendrier prendrai de l'avance au rythme d'un peu moins d'un jour tous les quatre ans sur la position réelle de la terre sur son orbite. Nécessité est donc de corriger cela. Pour ce faire, la partie décimale "D" de l'année tropique a été approximée avec la formule suivante : D = 1/4 - 1/100 + 1/400 = 0,2425 valeur proche à 1,3 0/00 (pour mille) près donc acceptable à l'échelle humaine. Cette expression fractionnaire se traduit alors dans les faits par le fait que une année peut être bissextile à condition que : 1) elle soit divisible par 4 (contribution du terme + 1/4) 2) qu'elle ne soit pas divisible par 100 (contribution du terme - 1/100) trois occurrences pour l'instant dans notre calendrier : 1700, 1800, 1900. 3) à moins qu'elle ne soit divisible par 400 (contribution du terme + 1/400) deux occurrences pour l'instant dans notre calendrier : 1600 et 2000. Aussi si une année est divisible par 4 et par 100, mais pas par 400, elle ne sera pas bissextile. Il se passera alors 8 ans entre deux 29 février successifs. Les natifs de cette date seront alors privés d'un anniversaire pourtant bien plus rare que pour le commun des mortels. Ce furent les cas en 1700, 1800 et 1900. La prochaine fois sera en 2100. Ney Édit : Remarque : Ces trois divisions s'entendent avec dividende entier et reste nul.
  15. De mémoire votre appareil photo D90 est équipé d'un connecteur DC2 (c'est à vérifier précisément dans le manuel utilisateur) qui est nommé "Prise accessoires" dont le GPS GP_1. L'autre standard Nikon est la prise 10 Pin. Voyez si le modèle proposé dans les petites annonces du forum correspond bien. Ney
  16. Bonjour Roger, Comme votre aïeul, mon grand-père aussi était né un 29 février, an bissextil. Aussi il ne fêtait son anniversaire (encore que dans la Bretagne rurale du siècle naissant cet événement passait inaperçu) qu'une fois tous les quatre ans. Sur ses papiers militaires, il était réputé être né le 1er Mars 1902 1904 et non le 29 Février. Ney
  17. @Celyan, Votre appareil 90D est muni d'un viseur optique pentaprisme (qui couvre environ 96% du champ couvert par le capteur APS-C). Ceci veut dire que pour cadrer votre prise de vue, l'image formée par votre objectif (objectif photo ou télescope) est renvoyée vers le viseur par un "détournement" opéré, entre autre, par un miroir placé devant le capteur. Dès l'instant que vous appuyez sur le déclencheur, voici la séquence : 1) le miroir placé devant le capteur est soulevé: 2) Immédiatement un rideau ou une combinaison de rideaux dévoile le capteur, avec un temps de pose soit calculé, soit défini manuellement. 3) Une fois la prise de vue effectuée, le rideau reprend sa position d'attente devant le capteur en même temps que le miroir s'abaisse pour réaliser une nouvelle visée. Le miroir n'a pas une masse nulle, aussi son déplacement très rapide engendre dans le boitier des impulsions qui, si elles ne sont pas ou très peu sensibles à l'opérateur, provoquent des micro-vibrations dont l'amplitude est supérieure à la dimension d'un photosite. Si ce phénomène n'a que peu ou pas de conséquences lorsque la quantité de lumière est importante (photo de jour), cela devient très problématique en faible ou très faible lumière, ce qui est le cas de l'astrophoto du ciel profond. Voilà pourquoi je vous suggère d'activer la levée du miroir 2 secondes avant la prise de vue, c'est à dire le mouvement des rideaux qui provoquent l'exposition du capteur. C'est un réglage de paramètre que vous trouverez dans le manuel utilisateur. Ney Ney
  18. Bonjour @Celyan, Une fois que vous avez mis votre APN en mode Bulb, c'est l'intervallomètre qui va gérer l'ouverture et la fermeture du rideau de votre appareil jusqu'à des temps de 9999 secondes en répétant l'opération jusqu'à 9999 fois d'affilée espacées jusqu'à 9999 s, ce qui vous ferait une seule série de prises de vue qui se mesurerait en années. Il n'y aura plus de gestion du temps d'exposition par l'électronique de l'appareil qui se voit en réalité totalement déchargé de ce processus par l'activation du mode B. Je vous conseillerais bien de programmer votre prise de vue en réglant votre APN pour qu'avant d'ouvrir le rideau, il soulève le miroir 2 secondes plus tôt. Vous éviterez ainsi les vibrations liées aux mouvements mécaniques du déplacement du miroir. Enfin n'oubliez pas, en activité Ciel profond, de choisir le mode RAW pour enregistrer vos prises de vue. En planétaire ce seront des films tout simplement, mais à 24 images par seconde, vous êtes proche de la limite basse sur les planètes, sachant bien entendu qu'un APN n'est pas la bonne solution pour cette activité. En choisissant votre intervallomètre, assurez-vous simplement qu'il dispose de la bonne connexion pour votre APN. J'ai fait le mien, pour un instrument de 300 mm en imprimant et en collant le gabarit sur un calendrier offert par ma banque. cela fonctionne très bien, à condition d'être soigneux dans la découpe au cuter. Non bien sûr vous n'avez aucune obligation. Commencez votre expérience avec votre télescope en l'état. Plus tard, en analysant vos clichés, si vous jugez qu'il y aura une amélioration en augmentant la précision de la mise au point, vous saurez que cette solution existe. J'avais trouvé ma molette Lacerta sur LeBonCoin, le vendeur s'était trompé de produit et le site américain n'envisageait aucune reprise ni remboursement. Un joli coup de chance pour moi. N'hésitez pas à poser d'autres questions. Ney
  19. Bonjour @Celyan, Maintenant que vous pouvez faire se confondre les deux plans focaux, celui du télescope et celui de l'appareil photo, vous allez devoir le faire avec une trèèèès grande précision pour l'astrophoto. Pour cela je vous invite à vous intéresser à deux accessoires : 1) Un masque de bathinov. ICI vous en aurez toute l'explication. LA vous aurez tout le dossier pour une impression 3D adaptée à votre télescope, Enfin ici vous aurez de quoi le réaliser en carton ou en feuille plastique rigide. 2) Changer la molette simple de mise au point par un Kit Lacerta avec démultiplication de 1/10. Vous ne reconnaitrez pas votre porte-oculaire, le mécanisme sera beaucoup plus précis et plus doux. https://www.telescopes-et-accessoires.fr/demultiplication-110-lacerta-pour-crayford-sky-watcher-c2x30317533. J'ai trouvé le mien en occasion. Pour votre intervallometre, vous en avez un en vente par @zeubeu dans les petites annonces du forum en ce moment avec le connecteur Nikon (la correspondance est à vérifier malgré tout) : https://www.webastro.net/petites_annonces/intervallometre-pour-apn_81943.htm Ney
  20. 22Ney44

    Reports de bugs

    Bonjour @Administration, Un petit bug vient d'apparaitre dans la gestion des appréciations au bas à droite de chaque post. Voici le déroulé 1) Dans le sujet "Quelques images étranges ou rigolotes ..." j'ai voulu mettre l'appréciation "Je me gausse" au dernier post. 2) J'ai eu un message d'erreur en pop-up du genre "Une erreur est survenue ..." 3) En cliquant sur OK voici le résultat : Nous pouvons noter 2 dysfonctionnements : A) Mon appréciation apparait deux fois, alors que je n'ai cliqué qu'une seule fois. B)L'astram @Le Gnou, bien qu'apparaissant dans la liste déroulante (celle verticale) n'apparait plus dans la liste horizontale, celle qui persiste. J'ai régénéré deux fois la page, le résultat est le même. Voilà pour le fait du jour. Comme plusieurs autres astram, il m'arrive aussi deux situations particulières : 1) Lorsque je me connecte, identifiant/mot de passe, sitôt le mot de passe validé, je perds la main sur la page. Elle est gelée. Le ventilateur de l'ordi prend alors des tours, preuve d'une sur-activité en interne, puis apparait le message Firefox, "Cette page ralentit Firefox, voulez-vous l'arrêter ?" plus la case à cocher "Arrêter la page". An bout d'une quinzaine de secondes les choses entrent dans l'ordre. 2) Il arrive aussi que les notifications soient longues, très longues à obtenir ainsi que parfois sans logique apparente, une page standard. Merci pour le travail et les services rendus, je ne perds pas de vue que tout cela est bénévole et chronophage. Bien à vous. Ney
  21. Bonjour @Pyrene, Merci d'avoir attiré l'attention sur deux articles à propos des fables d'un Moyen Age aux paysages florissants au Groenland. Pour celles et ceux qui n'ont pas eu le temps de tout lire, voici deux extraits du lien https://www.les-crises.fr/le-mythe-du-groenland-vert/ que vous nous avez proposé à la lecture : Des cinq facteurs évoqués dans l'article, nous en cochons à notre tour aujourd'hui quatre (1, 2, 3, 5) de manière assez évidente : 1) dégradation anthropique de l’environnement. Est-il encore nécessaire de chercher des arguments ou des preuves ? Nous avons fortement dégradé notre environnement et notre biome, l'effondrement de la biodiversité en est un marqueur, tant la faune sauvage et la flore sont partout en nette régression. 2) changement climatique, Il est maintenant question de créer une sixième catégorie d'ouragan, celle générant des vents supérieurs à 308 km/h. Au moins 15 phénomènes de ce type ont déjà atteint ou dépassé cette puissance. Ce n'est plus un épiphénomène météorologique, mais bien une nouvelle graduation de notre climat global. La plus forte progression de ces phénomènes a été enregistrée en Atlantique Nord, nous sommes aux premières loges. 3) voisins hostiles, L'actualité de la violence renforce chaque jour cette constatation. Ce n'est pas neutre si les États de l'Ouest ont décidé, comme en France, d'accroitre significativement l'effort d'armement. Ce qui est aussi nouveau, est que cet effort d'armement ne vise plus la stratégie dissuasive, ce qui devait être suffisant pour garantir la situation de non-agression, mais bien l'armement conventionnel, les fusils, les canons, les télécoms au sol, la logistique au sol etc . Cette réorientation marque clairement une menace locale formée. 4) défection de partenaires commerciaux amicaux (chute des cours de l’ivoire et de la fourrure d’ours), Cet argument devrait attirer notre attention. Évidemment la France n'a pas de peaux d'ours ou de dents de morses à exporter. Cependant l'examen critique de nos différentes balances commerciales (déficitaires même en produits agricoles alors que largement excédentaire il y a une génération) est un alerteur sérieux quand à la santé de notre économie. Nous n'avons plus de souveraineté, et sommes désormais en dépendance. Une de nos balance excédentaire, l'industrie du luxe, a ses clients essentiellement en Asie du Sud-est et au Moyen Orient. Ce sont autant de territoires qui vont devenir très hostiles du point de vue habitat. Que feront alors ces habitants, du moins les plus riches, ils émigreront très massivement vers des contrées moins soumises climatiquement. S'ils étaient jusque là des partenaires, ils deviennent des concurrents territoriaux (tels les Inuits face aux Vikings installés aux Groenland) et nous perdons une très grosse source de richesses en enregistrant des conquérants hostiles à la place. La cause N°3 s'en trouve renforcée. 5) réponses inadaptées aux autres facteurs. Notre comportement rétif aux changements en profondeur est vraisemblablement la première marque de notre impréparation de l'avenir. Moult fois, quelques intervenants ont attiré l'attention de la communauté sur ce constat, invariablement quelques voix ont réagi avec une violence à peine nuancée, enchainant dénis, raillerie, ironie mais jamais d'arguments construits et illustrés. pendant ce temps, les jours et les années s'écoulent, l'obstacle à franchir en plus d'être plus haut sera significativement plus abrupte. L'un des rares moyens de contournement que serait une éventuelle géo-ingénierie sera parfaitement inopérante car de plusieurs ordres de grandeur inférieure à l'échelle minimum eu égard aux énergies mises en cause dans les phénomènes. Je ne prendrai que deux exemples : Comment contourner un ouragan de catégorie 6, (de l'ordre du millier de km de diamètre avec des vents à plus de 300 km/h) avec une technologie à taille humaine ? Comment endiguer la montée générale des eaux pour protéger les zones côtières alors que partout le trait de côte recule, les falaises s'effondrent, les eaux pluviales ne vont plus à la mer, l'artificialisation des sols devient un argument insuffisant pour expliquer les inondations (cf le Pas de Calais). Voilà pourquoi cet exemple du Groenland es 13ième et 14ième siècle est édifiant et devrait nous servir de base de réflexion, non pas sur ce que nous devrions faire, mais plutôt sur ce que nous devrions éviter de faire pour ne pas reproduire la même situation dont nous connaissons tous l'issue, elle dans tous les livres d'histoire : Ney
  22. Bonjour @Algenib, Une interrogation me vient. Dès l'instant que vous avez ajouté un filtre, le traitement numérique de l'image doit en être informé, sinon je ne vois pas comment exploiter au mieux ce filtre. Est-ce prévu dans l'interface ? A moins que vous ne récupériez les images brutes pour effectuer un traitement conventionnel, SIRIL, PxInsight et/ou autre. Mais dans ce cas on perd sur un peu tous les tableaux. La prise de vue n'est pas idéale sur le ciel profond sans caméra refroidie. Ce qui fait l'intérêt de l'eVscope, l'automatisme poussé, n'est plus mis en œuvre. Ne serait-il pas plus pertinent alors d'acquérir un Newton 150/750 ou une lunette 80D ou 100D, une caméra refroidie et une monture équatoriale ? Je me perd en conjectures devant votre projet d'ajout de filtre, ce qui aura des conséquences fortes, et pas forcément positives, sur le comportement de votre instrument. En effet à regarder comment ont évoluées les performances de l'instrument vers la V2 sans modifications majeures du matériel, il apparait assez certain que le logiciel embarqué a lui sérieusement évolué. Ces évolutions ne peuvent pas aller sans interdépendances fortes (en informatique nous appelons cela des adhérences) entre les composants matériels et les composants logiciels. Introduire un filtre dans le chemin optique, sans connaitre ces interdépendances me parait très hasardeux, et propice à très fortement dégrader le rendement global de l'instrument, car vous n'aurez pas accès à la modification logicielle pourtant forcément nécessaire pour obtenir le meilleur de ce nouveau train optique. Lorsqu'on analyse un des points forts de l'univers de l'eVscope, à savoir contribuer à l'action "Astronome citoyen" dont un objectif est de détecter et mesurer des transits d'exoplanètes distantes jusqu'à 1 000 AL, avec somme toute un fort petit diamètre, force est d'admettre que l'ensemble tarin optique/informatique de traitement est déjà particulièrement performant. et que l'ajout d'un filtre sans action sur l'informatique risque d'être plus délétère qu'autre chose. Ney
  23. Bonjour @Patcubitus, L'administration du Forum pourrait faire un signalement aux plate-formes de lutte contre la cybercriminalité, elles sont là pour cela. Ensuite la maréchaussée connait son métier pour inviter cet olibrius à une interview surprise. Si un astram qui passe ici est policier, magistrat, de profession publique de Justice, c'est aussi son devoir de signaler. Ney
  24. Bonsoir @Hans Gruber, Ce n'est pas tant l'élévation de température dans l'absolu qui pourrait entrainer la disparition de nombreuses espèces, dont la nôtre, mais bien la brutalité de la variation. Un organisme aura toutes les difficultés à s'adapter d'autant plus qu'il est complexe, d'autant plus que le temps pour réaliser cette adaptation est court. En l'occurrrence, quelques dizaines d'années à l'échelle de l'évolution est moins qu'un battement de cils, donc parfaitement insuffisant. Si nous avions 200 ou 500 000 ans pour passer à + 7 ou +10 °C, il y aurait statistiquement peut-être 500 ou 800 000 individus qui parviendraient à s y adapter en s'appuyant sur les mécanismes connus de l'évolution et une nouvelle civilisation repartirait. Nous n'avons pas ces 500 000 ans, même pas 50 ans. Il nous reste alors à modifier profondément nos comportements pour tenter de limiter l'accroissement à +2 ou +2,5 °C, et même là nous aurons des problèmes graves à résoudre dont les migrations massives venues du Sud ou de l'Est sans connaitre le degré d'agressivité des migrants. Ney PS : Oups @ursus avait déjà répondu en ce sens.
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