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22Ney44

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Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. Merci @entreplume, Votre post est une véritable découverte. Je vais creuser tout cela dès que ce sera possible et dès que j'aurai du temps. Ney
  2. Votre jeu politicien m’indiffère. Il me semble que vous employez beaucoup de temps pour vous en rendre compte. Ney
  3. Hé bien je vous laisse chercher. Vous finirez bien par trouver, j'en suis certain. Ney
  4. La réponse de la glaciologue est d'ailleurs assez bizarre: "ça n'arrivera pas parce qu'on ne serait plus là pour en parler ou pour le mesurer" je ne comprends pas bien cette réponse: je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas arriver sous prétexte que nous ne serons plus là. Bonjour @polorider, Attention aux coupes dans les citations. Vous m'avez prêté une affirmation : "cela ne devrait pas arriver", alors que l'expression complète est : "cela ne devrait pas arriver ... enfin pas trop !" qui ne signifie pas vraiment la même chose, voire même l'opposé. En effet en ne prenant que l'expression "cela ne devrait pas arriver", l'affirmation est simple et claire :"Cela n'arrivera pas". Or en écrivant :" cela ne devrait pas arriver ... enfin pas trop" l'affirmation tout aussi claire dit bien que quelque chose arrivera nécessairement. Le "enfin pas trop" est là pour montrer qu'à cause de notre capacité de survie limitée, nous ne connaîtrons pas le paroxysme du processus. En effet pour que toute la glace fonde, la température moyenne de la planète doit croitre de 6 à 7 °C. Ce scenario n'est pas forcément à proscrire, il a une probabilité non négligeable d'exister. Comme l'a souligné à juste titre @Pyrene un peu plus haut , avec + 6 à 7 °C et plus, nous serons déjà entrés dans la zone létale d'une atmosphère basse humide à 35-40°C de température. Nos corps ne pouvant plus évacuer la chaleur interne, notre température corporelle interne monte au delà des 42°C fatidiques au delà de laquelle la vie s'en va sans faire de bruit en seulement quelques heures, processus bien plus "efficace" qu'un virus comme Ebola qui demande quand même 48H. Cette situation se présentera sur plusieurs points de la planète dès + 4,5 à +5 °C d'accroissement de la température moyenne. Voilà pourquoi la glaciologue indique en affirmant :" cela n'arrivera pas", que nous ne connaitrons pas cela de notre vivant et donc pas du tout. Le parti pris de ce clip est, dans sa deuxième partie, de tenter de gommer toute cause anxiogène. Et pourtant comme le rappelle @Hoth, + 6 à 7°C est aujourd'hui une hypothèse haute vraisemblable à l'horizon 2100. Il suffit de prolonger les courbes connues aujourd'hui, même sans en modifier le taux d'accroissement de la pente, pour s'en convaincre. Ne perdons pas de vue que les projections d'évolution sont régies par des lois relevant de la thermodynamique. L'une d'elle est assez effrayante, il s'agit de la loi de Stefan-Boltzmann qui met un lien direct entre l'émissivité d'un corps noir en relation direct avec la puissance 4 de la température absolue. Ceci veut dire que plus un corps chauffe, plus il émet de l'énergie par rayonnement, donc plus il chauffe son environnement, non pas linéairement mais selon la puissance 4 de la cause (pour illustrer le modèle, si vous multipliez la cause par deux, vous multipliez les effets par 16). Avec de tels moteurs hyper-exponentiels les variables évoluent terriblement vite. S'il n'y avait pas les océans comme régulateur, nous serions déjà en situation critique. Or comme dit plus haut, les océans ont amorcé un comportement asymptotique, leur influence régulatrice perdant de ce fait en efficience. Une fois encore, ce n'est pas du catastrophisme, c'est juste une projection si nous demeurons sans décisions profondément réformatrices de nos comportements. Ce ne sont pas des décisions d'ordre politique qui changeront quoi que ce soit. Les gouvernants, sauf à mettre en place des procédures dures et très coercitives qui produiront des rejets massifs de la part des populations, ne peuvent qu'inciter. C'est à chacun de nous de revoir en profondeur ses comportements. Moi le premier j'y trouve déjà de grosses difficultés, et pourtant il nous faudrait nous y mettre sérieusement. Le risque majeur est l'entrée en décroissance structurelle. Or cette occurrence est un danger absolu pour le système monétaire mondial (je m'en suis déjà expliqué à deux reprises plusieurs pages en amont). S'il s'effondre, les États s'effondrent. Sans État stable, quel que soit le régime, autoritaire ou démocratique, les fonctions régaliennes n'existent plus. C'est alors l'ultra-violence de groupes mafieux qui dictent leurs lois : rackets, meurtres, et autres joyeusetés. Pour vous en convaincre, regardez attentivement ce qui se passe au Salvador ou en Haïti, l'État est faible ou inexistant, les bandes criminelles sont devenues les dominants, l'État peine à tenir un semblant d'ordre, en Haïti la police recule faute de nombre et d'équipements. Ce processus est connu, que ne le laissons nous se mettre en place ? Des signaux encore faibles devraient nous mettre en garde, chez nous. Le nombre d'adolescents et de jeunes adultes qui sortent armés d'un couteau létal ou d'une arme par destination explose. La perte d'autorité de l'État liée à des conséquences climatiques majeures : perte des communications, perte de la distribution d'énergie, perte des moyens logistiques, arrivée massive de migrants climatiques du Sud et de l'Est, feront que le contrôle des territoires et des populations risque fort de nous échapper. Les bouleversements climatiques c'est malheureusement aussi cela, trop peu de personnes visibles par la masse en ont conscience ou osent en parler. Une fois de plus ce n'est pas une vision catastrophiste, c'est juste l'évocation d'une possibilité si nous continuons le statu-quo et la non décision d'évolution radicale. Ney
  5. Aller ! Un petit clip pour se détendre puisque cela ne devrait pas arriver... enfin pas trop ! Ney
  6. Bonjour les gens, En réalité cela ne va pas changer grand chose par rapport aux prévisions déjà établies. + 1,5°C par rapport à la référence de la fin du XIXième siècle ou + 1,7°C par rapport à la référence du milieu du XVIIIième siècle nous conduit aux mêmes dérives si entre ce deux références la température n'a évoluée que de 0,2°C. C'est juste un changement de repère orthonormé où Ox est le temps et Oy est la variation de température moyenne de la planète. Le problème reste cependant entier. La Californie nous montre une tendance à la bipolarisation de son climat pourtant maritime et déjà évoquée plus haut dans le sujet : des étés chauds et secs avec comme conséquences des incendies géants, des hivers froids et humides avec comme autres conséquences des inondations. El Niño a sûrement une contribution dans la situation cette année. Il n'en demeure pas moins que la tendance bipolaire commence à être lisible dans la durée. Ce qui est inquiétant, est de constater que l'océan perd de plus en plus son rôle d'intégrateur pour réguler les amplitudes météorologiques. Est-ce alors à penser que les facteurs jouant ce rôle sont maintenant saturés. A l'image d'un condensateur qui "aplatit" des courbes de variations, qui une fois chargé sans décharge à suivre ne joue plus son rôle, nos océans sont bloqués dans un état chargé, les calories stockées sont un facteur, le pH en réduction à l'acide carbonique en est un autre. Outre les conséquences météorologiques consécutives aux évolutions climatiques, la biodiversité marine est en mutation. L'acidification et l'accroissement de température des eaux de surface ont des conséquences déjà sensibles analysées par satellites, (attendons les premières valeurs mesurées in situ,) sur les populations de crils ou de plancton, bases alimentaire de toute la chaine du vivant maritime dont l'organisation va être bouleversée. Seuls les plus adaptatifs survivront. Il est vraiment désolant de lire encore ce qui était sans doute vrai il y a 50 ans : https://www.un.org/fr/climatechange/science/climate-issues/ocean qui nous dit que tout va bien, et que d'autres messages comme : https://www.greenpeace.fr/oceans-recifs-coralliens-victimes-rechauffement-climatique/ qui nous disent que tout va mal, D'autres organismes impliqués* par les conséquences tentent d'analyser un peu plus froidement, mais aussi de se verdir, et maintenant bleuir l'image : https://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2022/02/08/what-you-need-to-know-about-oceans-and-climate-change Pas facile de se faire une idée précise, sauf qu'à lire et relire les rapports du GIEC, il n'y a plus de doute que la fête sera pour plus tard, bien plus tard. Il y est question, sans plus de remise en cause, que désormais nous ne retrouverons un équilibre climatique que dans 800 à 1 000 ans. Qui parmi les citoyens a déjà intégré cette notion ? Bien peu je crois. Ney * : Une image pour mesurer la différence entre être impliqué et être concerné est celle de l’œuf au bacon du petit déjeuner. La poule est concernée, le cochon est impliqué !
  7. Une idée me vient, je ne sais pas du tout sa valeur technique, des spécialistes pourront répondre. L'idée est de faire, à l'instar des Dark, Offset et Flat, un jeu de prises de vue réalisées en balayant sur une amplitude à déterminer la zone de l'objet visé dans les mêmes conditions de prise de vue que l'objet visé. On obtient alors des clichés statistiques du fond de ciel. Il serait intéressant de regarder ce que cela donne lorsqu'on fait la soustraction numérique de ce fond de ciel incluant halo et diverses pollutions, aux brutes. Je ne sais pas non plus dans quelles mesures il faut modifier le logiciel de traitement. Ney
  8. Après quelques recherches, je n'ai rien trouvé sur la normalisation spectrale de l'éclairage public. le seul passage intéressant concerne un effort choisi de la Ville de Paris dans le document AFE Fiches pratiques 2019-2020 -V2 : ( www.afe-eclairage.com.fr/docs/2019/11/27/11-27-19-10-43-AFE%20-%20FICHES%20PRATIQUES%202019-2020-V2%20-%20BD.pdf ) Ney
  9. Oups, je crois que le "ce" a besoin d'une petite maintenance aussi ! Ney
  10. Bonsoir @Algenib, oui bien sûr ! Comment aurait-il échappé aux normes et règlementation ? Vous trouverez joint un document publié par le CEREMA ( https://www.cerema.fr/fr ) qui explique de manière assez détaillée l'encadrement réglementaire de l'éclairage public. C'est bien tout le problème de l'éclairage LED. Si le flux lumineux de chaque point est maintenant mieux contrôlé et dirigé vers le sol, nous sommes aussi soumis à l'intégralité du spectre en continu même si la distribution des couleurs est différentes de la lumière naturelle. Les filtres à bandes que nous utilisions avant ne sont de ce fait quasiment plus d'aucune utilité. Concernant les UV ou les IR je ne sais pas ce que produisent les LED de l'éclairage public. Notre salut est dans la recherche de spot les plus noirs possible. Ils devraient être un peu plus nombreux du fait d'une part de la dispersion du flux lumineux de l'éclairage public mieux guidé vers le sol, (encore que par réflexion il repart vers le haut) et surtout par le fait que les petites agglomérations sont de plus en plus nombreuses à couper ou réduire très notablement l'éclairage public passée une certaine heure. L'encadrement plus serré sur les enseignes lumineuses y contribue aussi, les boutiques pharmaceutiques semblant les plus résistantes à l'extinction. Ney
  11. Bonjour Monsieur, Ce n'est pas la moto qui a tué, elle n'est pas en capacité de prendre la moindre initiative. Il n'y a donc pas lieu ni d'incriminer ni d'interdire la moto. Ce type de raisonnement est biaisé et correspond davantage à de l'agitation populiste qu'à un raisonnement éclairé. Votre écrit est par ailleurs d'autant plus surprenant que vous n'avez pas renoncé à la pratique de la moto après ce très malheureux événement. C'est le motard qu'il faut éventuellement mettre en cause, pour qui il appartient à la Justice d'arrêter le degré de responsabilité des personnes concernées et de prononcer une décision au nom du Peuple français. En revanche, je vous accorde volontiers qu'en matière d'accident de la route, les mis en cause dont la responsabilité est établie font l'objet de condamnations faibles au regard d'autres procédures plus "punitives" et je compatis à la douleur des familles qui ont perdu un proche et qui n'acceptent que très difficilement les verdicts qui s'en suivent. Ney
  12. 22Ney44

    Je débute

    Bonsoir Deux oculaires Artesky par exemple, j'en entends dire beaucoup de bien. Leur prix tout doux permet de limiter la dépense en débutant. Ney
  13. Qu'appelles-tu le ddt? Bonjour les gens, nous avons le choix : 1) C'est du DichloroDiphénylTrichloroéthane . C'est un molécule de synthèse qui date de la troisième République dont on a découvert à la fin du premier tiers du XXième siècle que c'était un puissant insecticide. On a découvert plus tard que les effets secondaires étaient pires que les effets premiers d'où son interdiction dans le dernier quart du XXième siècle. 2) C'est aussi la Direction Départementale des Territoires, organe déconcentré de l'État créé en 2010. 3) C'est aussi le bloc de traitement numérique de l'image dans un Evscope visant à réduire la pollution lumineuse due à l'éclairage public. Plus le temps passe, moins ce bloc est efficace, non pas que l'informatique se dégrade, mais l'adoption massive de LED plein spectre même si centré sur le bleu et le jaune de l'éclairage public fait qu'il n'y a plus de traitement possible aujourd'hui contrairement aux situations antérieures où il suffisait de traiter les bandes d'émission plutôt étroites de la vapeur de mercure ou de la vapeur de sodium en haute ou basse pression. Voili voilou. Ney
  14. 22Ney44

    Je débute

    Dans cet ensemble, tube de Newton/monture équatoriale, c'est la monture qui "consomme" du budget au détriment de l'optique. Or cette monture n'apporte que très peu de contribution, ne s'agissant que de faire du visuel pur. Pour le même budget, préférez très largement porter la dépense sur l'optique, son diamètre et sa qualité. C'est alors vers un tube de Newton sur une monture Dobson avec ou sans GoTo, que je vous invite à tourner le regard. Ce produit n'est pas disponible et n'accepte pas de précommande. Information sur le site Bresser. Son prix est très agressif par rapport aux Dobson avec même optique, c'est surprenant. C'est une monture équatoriale qui va apporter de la complexité, de l'instabilité en visuel et peu de service par ailleurs. A cet égard je suis bien d'accord avec @olivufu. Posez plutôt ce produit comme base de réflexion : https://skywatcher.com/product/bk-dob-8-synscan/ ou en occasion dans votre budget un beau setup pour démarrer : https://www.leboncoin.fr/sport_plein_air/2468696710.htm ou moins cher mais moins d'options : https://www.leboncoin.fr/sport_plein_air/2045790934.htm En astronomie l'acaht de matériel d'occasion est presque la règle. Ney
  15. 22Ney44

    Je débute

    Bonjour @maxdgdg, Bienvenue sur WebAstro. Lisez et relisez bien attentivement tout ce qui vous a été dit sur ce fil. Vous comprendrez alors que le choix sur lequel vous vous arrêtez en ce moment ne remplit pas vraiment votre cahier des charges. Avec un rapport F/D de presque 14 pour un diamètre de 90 mm, oubliez le ciel profond, je n'arrive même pas à imaginer ce que vous pourriez voir à l'oculaire même sous un ciel exceptionnel. Le seul objet qui aurait du sens avec cet instrument est la Lune et encore avec toujours ce diamètre faible, les détails si importants de la Lune ne seront que difficilement à votre portée. En fait vous cherchez un instrument "qui fait tout" à part peut-être le ménage. Mais cela n'existe pas. Vous dites vouloir y aller à pas comptés, c'est une noble démarche, sans avoir trop de complications au début, c'est très cohérent. mais vous dites aussi vouloir démarrer l'astrophoto ! C'est là qu'il y a perte complète de cohérence dans le raisonnement. L'astrophoto est un monde très complexe, qui réclame un temps considérable, plus encore au début, aussi je vous invite à oublier cet aspect au début pour mettre toutes les chances de votre côté. Deux voies possibles s'offrent à vous : 1) Un Dobson de 200 ou 254 mm de diamètre et un F/D entre 4,5 et 6, ce critère a de l'importance. Cet instrument va vraiment vous ouvrir à la fois le planétaire, (à part la Lune et Vénus qui "restent là, ce sera maintenant pour l'année prochaine quand les planètes reviendront) et le ciel profond. Selon votre budget vous pouvez vous offrir soit un équipent GoTo qui à la fois assure le pointage et le suivi des objets ou plus simplement un Push-To qui sera une aide (efficace) au pointage, le suivi sera manuel. Oubliez cependant son usage terrestre. 2) Comme cela vous a été suggéré par @Legeeloo, un instrument totalement automatisé, qui pourra même faire du terrestre. L'instrument de chez ZWO fera l'affaire pour débuter en ciel profond, en planétaire il est hors jeu sur les planètes, je ne connais pas son comportement sur la Lune. Il vous a été conseillé de passer par la moulinette Newton, vous ne l'avez pas encore fait ou du moins vous ne nous en avez pas fait état. Allez-y et revenez ensuite. Comme vous voulez filmer, il y a de fortes chances (en réalité malchances) qu'arrive le conseil d'une monture équatoriale. Nous vous expliquerons alors quels sont les tenants et les aboutissants d'une telle monture. Bonne réflexion. Ney
  16. Bonjour @Algenib, Oui Celestron est parti sur le créneau des appareils automatisés bien après tout le monde et en particulier après les Français et maintenant les Chinois. C'est pourquoi cette marque n'a pas encore introduit le filtrage numérique à la captation et nécessite encore un filtrage optique. Celestron rattrapera vraisemblablement son retard dans l'avenir. Ney
  17. Bonsoir @Moot, Bien d'accord avec vous, la diffraction est obtenue par la fente créée entre deux fils contigus du voilage, ou s'ils sont suffisamment fins (de l'ordre du micron) par les fils eux-mêmes. Pour réaliser le calcul de la longueur d'onde, il nous faut la largeur entre ces deux fils ou le diamètre des fils, ce que nous n'avons pas avec très peu de possibilités de le savoir. Il existe peut-être une autre voie de calcul sans la connaissance de ces deux valeurs, que je ne connais pas. De plus pour obtenir une figure de diffraction bien étalée, la dimension du trou ou de la fente qui permet la diffraction doit être au plus du même ordre de grandeur que la longueur d'onde que nous cherchons à calculer. Plus le trou de diffraction sera petit, plus la dimension de la tache centrale sera grande, et par conséquence plus l'erreur absolue de mesure sera faible, donc plus le calcul de la longueur d'onde sera précis, précision nécessaire pour exploiter ensuite l'interféromètre de Bath. La difficulté vient alors de faire ce trou d'environ 500 nm et de connaitre la valeur du diamètre avec exactitude. C'est pourquoi je préfère le principe des deux fentes de Young qui créent des franges d'interférence à partir de la même source divisée en deux, les interférences naissent de cette dualité. L'appareil photo remplace sans problème la caméra dont j'ai parlé, à condition d'avoir un Live View pour faire la mise au point. La faire à travers un œilleton n'est pas top du tout quand la source est un laser. Ney
  18. Pour l'interféromètre de Bath je ne sais, pour l'expérience des fentes de Young, il sera nécessaire de reculer la source laser pour que le faisceau s'élargisse suffisamment pour couvrir les deux trous à la fois. C'est pour cela que la distance entre les deux trous est faible. C'est vrai qu'avec un réseau gravé le problème est résolu du fait de la finesse dudit gravage. J'espère que nous aurons un compte rendu de la manip, ça me rappellera mes premières années d'études. Ney
  19. Bonjour @Moot, Oui là vous avez tout à fait raison. Je proposais juste un montage fait avec les moyens ordinaires du bord. Cependant sachant que quand on fait le calcul de l'erreur absolue commise sur la mesure, l'erreur de diamètre des trous ou de l'écartement des trous restera toujours nettement inférieur à la mesure entre deux tâches d'interférence faite au réglet. cette dernière mesure est en effet liée à une capacité physiologique, toujours imprécise car il n'existe pas dans la figure d'interférence de discontinuité lumineuse qui bornerait avec précision la mesure. Or cette mesure demeure, même avec un réseau gravé industriellement. Si on souhaite réduire voire éliminer l'erreur de mesure entre les pics ou les creux dans les franges d'interférence, il faut en passer par une caméra et non plus le double décimètre. Pour profiter pleinement du réseau gravé, il faudra cette caméra. On pourrait essayer avec une ASI XXX, ça devrait le faire même avec une ASI224. Ney
  20. 22Ney44

    Démographie stellaire

    Bonjour @Mignelus, A ce jour, il me semble, seules les étoiles de la Voie lactée, notre Galaxie ont été en partie dénombrées grâce au satellite GAIA. C'est ICI Par contre dénombrer de manière discrète, ou même statistique, les étoiles des autres galaxies, même si elles (les galaxies) sont observables, n'est pas vraiment possible, que ce soit sur M31 notre "proche" voisine ou sur la soixantaine de galaxies du groupe local. Nous savons que M31 pèse moins que notre Galaxie, mais que la densité d'étoiles y est supérieure. Nous savons aussi qu'il y nait et meure moins d'étoiles que "chez nous" bien que cette galaxie soit très jeune autour de 3 Mds d'années soit plus jeune que la Terre. Nous ne pouvons, à ce stade, qu'estimer une fourchette assez large du nombre d'étoiles dans les galaxies sans être totalement certains de cette fourchette. Même dans notre Galaxie, le nombre réel n'est pas arrêté. Comment pourrions nous dénombrer les étoiles du noyau, tant la densité d'étoiles y est forte, les unes masquant les autres par entre autre, aveuglement de moyens de comptage. Regardez l'image ci dessous : C'est une image prise par le JWST en 2022. Ce sont autant de galaxies qu'il faut dénombrer ce qui est déjà un exploit. Peut-être l'IA "saura" faire ce genre de travail car il y a du pain sur la planche. Toutes les galaxies que vous voyez là nous étaient inconnues jusqu'en novembre 2022. Elles sont maintenant connues, mais combien d'autres sont encore à révéler ? Peut-être un astram aura des nouvelles plus fraiches sur ce sujet. Ney
  21. Bonsoir @baptiste_sq Pour faire suite à la proposition de @Moot, vous avez un montage assez simple à réaliser pour connaitre avec précision la longueur d'onde du laser que vous choisirez. Vous mettez en œuvre l'expérience des deux fentes de Young. La petite difficulté vient de créer les fentes avec précision. Un moyen assez facile est d'employer du papier millimétré dont vous noircissez quelques cm² au dos. Sous la loupe vous percez avec une aiguille à coudre dont vous connaissez le diamètre exactement, deux trous de même diamètre espacés de 1 millimètre le plus exactement possible. Collez cette feuille sur un carton rigide en y ayant fait au préalable un trou de 1 ou 2 cm dans lequel vous centrez vos deux trous précédemment percés dans la feuille millimétrée. Voilà votre dispositif expérimental des fentes de Young est prêt. Il vous reste à faire dans une pièce sombre l'expérience comme décrite ici : https://www.lelivrescolaire.fr/page/15185499 et après mesure de la figure générée par les franges d'interférence vous calculerez facilement la longueur d'onde de votre laser avec précision. Dans notre cas d = 1 mm et a= le diamètre de l'aiguille. Tenez nous au courant. Ney Post Scriptum : Le laser de collimation fera très bien l'affaire, et de plus si le vôtre est de marque, peut-être que le fabricant vous communiquera sa longueur d'onde exacte.
  22. Bonsoir @Moot, La proposition n'est pas bijective. Ney
  23. Bonjour @Algenib, Quelle activité recherchez-vous qui réclame un filtre ? Si c'est pour rester dans la philosophie instrument automatisé pour du "visuel" assisté vous allez en fait perdre deux fonctionnalités majeures de votre instrument : 1) les temps d'acquisition vont être drastiquement supérieurs que la situation sans filtre, l'instrument perd alors tous son sens et son intérêt. 2) Le processus de mise en station, recherche de l'orientation de l'instrument sur le ciel est également perdu faute d'un signal suffisant sur les étoiles plus faibles qui n'étant plus repérées mettent le logiciel de l'instrument dans le gaz. Si c'est pour faire de la photo du ciel profond, la mise en œuvre des filtres est vraiment longue et fastidieuse, doit être faite de nuit après mise en station, remise au point à faire, etc pour au final n'obtenir qu'un résultat très moyen car avec une caméra non refroidie et un petit diamètre, le bruit va prendre des proportions importantes. Regardez bien la vidéo, préférez de loin visser par l'avant de l'instrument sans ne rien démonter, surtout pas le bloc miroir primaire, vous perdriez en plus toute la collimation. Sachant que vous devez faire la mise en station AVANT de monter le filtre, puis de remonter le filtre de nuit à l'aveugle, le risque que ce filtre atterrisse sur le miroir primaire est très grand. Le bilan de la chose ne présente vraiment que très peu d'intérêt et de plus vous mettez en péril votre instrument. Au moindre faux pas vous risquez d'endommager votre instrument, le fabricant refusera bien évidemment de prendre la réparation en garantie. Maintenant cet instrument vous appartient, la décision aussi. Ce sera à vous de choisir maintenant que vous connaissez l'intérêt (très faible) et les risques (très importants). Ney
  24. Bonjour @Tchema57, Finalement le sujet que je vous avais fléché ne va pas vous aider. Si votre mirroir primaire est tenu par 6 pattes ( ce qui est fort surprenant, pourriez-vous nous poster une photo prise de l'entrée de votre tube ?) vous devriez voir ces 6 pattes une fois la collimation faite. Du moins la première étape de votre collimation. Vous pouvez vérifier en suivant ce tutoriel de notre ami @CDLC, https://www.youtube.com/watch?v=l1t49tFQl2w si votre processus est bien conduit. Ce réglage est à faire de jour au moins les premières fois pour le maitriser plus facilement. Vient ensuite la deuxième étape pour peaufiner la collimation et obtenir la précision que vous recherchez. Notez cependant que pour du visuel, si la collimation au laser est faite correctement, vous serez déjà dans de très bonnes conditions pour observer. La deuxième étape consiste à terminer de nuit la collimation à fort grossissement en défocalisant sur une étoile. Choisissez l'étoile polaire car elle paraitra immobilece qui vous débarrasse du suivi pendant le réglage. Le sujet a été traité sur Webastro, c'est ici : https://www.webastro.net/forums/topic/193793-collimation-sur-une-étoilecomment-procéder/ N'hésitez pas à revenir si nécessaire. Ney
  25. Il n'est possible de répondre à cette question qu'en définissant bien quel type d'astrophotographie vous souhaitez réaliser. Vous n'ignorez pas qu'il y a en première approximation deux grandes familles : 1) L'astrophotographie du ciel profond. Comme l'a bien montré @'Bruno quatre réponses plus haut, sans suivi motorisé, et de préférence avec un dispositif équatorial, en astrophoto du ciel profond les temps de pose autorisés vont être de l'ordre de la fraction de seconde. Même si un gros diamètre récolte bien plus de photons, nous serons toujours très significativement en dessous de la limite inférieure de captation pour avoir un résultat satisfaisant. Sans suivi motorisé même moyen, oubliez réellement l'astrophoto du ciel profond. 2) L'astrophotographie planétaire. Dans ce cas, même si un suivi motorisé est toujours préférable, il vous sera toujours possible d'obtenir un résultat satisfaisant car le temps de pose sera en fraction de seconde. mais cela ne vous exemptera pas d'assurer un suivi manuel durant la minute ou les deux ou trois minutes que prendra la captation. En effet autant en ciel profond la pose unitaire exige un temps significatif qui se mesure en seconde au moins, autant en planétaire, la pose unitaire est en fraction de seconde mais répétée des centaines voire des milliers de fois. En réalité la captation, faite par Firecapture par exemple, résultera en un film de 3 à 5 mille images ou plus prises en continu sur des temps mesurés en minutes. Toute la durée de la prise de vue, le télescope doit resté braqué précisément sur la cible. Si par un moyen motorisé cela ne pose pas de soucis, le faire à la volée devient particulièrement "sportif" comme il est décrit ici par @Julooo : La confusion dans votre esprit, et ceci est tout à fait normal quand on aborde la discipline, est de considéer que l'astrophoto, comme la photo terrestre ordinaire, se fait en une seule prise ou quelques prises de vue. En astrophoto, les prises de vue doivent se faire par dizaines voire centaines en monochrome en ciel profond avec des poses longues de 30 secondes à quelques fois 300 secondes ou davantage selon la performance de la monture. Par opposition, astrophoto planétaire se fait en pose courte mesurée en 1/10 de seconde mais répétée des milliers de fois. Dans les deux cas un post traitement s'impose avec en particulier le processus d'empilement qui permet "d'additionner" les prises de vue individuelles. Nous pourrons y revenir plus tard. Ney
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