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Moot

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Tout ce qui a été posté par Moot

  1. Bon, ça y est, je l'ai reçu, c'est manifestement un dichroscope si j'en juge par ce que l'on voit au travers. Il y a quatre "oculaires", chacun disposant de son double polariseur et contenant au moins une lentille. Je ne sais pas encore quelles différences il y a entre les quatre, qui sont marqués respectivement 3°, 4°, 5° et 6°. À l'autre extrémité du tube principal se place un porte-échantillons : ça se dévisse en deux parties et à l'intérieur, on trouve deux lames (sans doute de simples verres) et un tube intercalaire en verre. Quand on regarde à-travers l'ensemble, on voit deux disques bien séparés, avec des polarisations perpendiculaires (j'ai vérifié avec un polariseur pour la photo ; il faut regarder avec la lumière qui sort par le côté extérieur, car cela produit une polarisation rectiligne. De l'autre côté, la polarisation serait circulaire : le filtre est conçu pour ça). Le tout n'est pas en aussi bon état que l'aspect extérieur le laisserait croire : le baume entre les prismes de calcite est altéré sur presque tous les "oculaires" (l'un moins que les autres, et un autre bien plus au point que l'on ne voit plus grand chose au travers), et pour remettre tout cela en état, je ne vois que le décollage général (en immergeant le tout dans un solvant car la calcite craint énormément les contraintes mécaniques) et un recollage. Je vous ferai des photos dès que j'aurai le temps.
  2. J'ai évoqué ce sujet plus haut. Un fait, en tout cas, c'est que de ce côté de l'Atlantique, il est plus difficile et plus coûteux (d'un facteur 2 environ) de s'équiper en intensificateurs à la pointe de la technologie.
  3. Le dichroïsme (on parle aussi de pléochroïsme) , c'est le fait qu'un cristal transparent coloré (comme une pierre précieuse) ait deux couleurs différentes quand on change la polarisation de la lumière. Le principe du dichroscope ancien montré juste au-dessus est bien simple : on regarde la pierre à-travers un "spath d'Islande", c'est à dire un bout du cristal que je montrais en photo plus haut. On voit alors (par transparence) deux images de la pierre, collée à la tige grâce à la boule de cire que l'on voit du côté opposé à l'oculaire. Il y a sans doute une lentille quelque part (côté œil probablement) pour voir de près. Mon dichroscope à moi est encore plus simple : c'est un loupe d'horloger avec juste derrière une fenêtre constituée de deux demi-ronds de polaroïd (filtre polarisant) coupés de façon à faire passer deux polarisation perpendiculaires. Une pierre regardée à-travers ça, si elle a un dichroïsme, aura une moitié dans une couleur et l'autre moitié dans l'autre couleur. Et je m'étonne bien que l'on vende ça entre 50 et 86 € : celui que j'ai faisait partie, avec une loupe et un peu de "patafix" des outils de travail donnés quand on s'inscrivait aux cours de gemmologie de l'ING (certes, l'inscription annuelle coûtait 7000 F, en 1992). Le réfractomètre, autre outil indispensable, ne faisait pas partie du lot. M'enfin, 50 € pour une loupe simple (une lentille dans un œilleton en plastique) et deux demi-ronds de polaroïd (quelques euros pour une feuille de format A4), zyva, trop de ouf, c'est abusé, grave ! L'objet assemblé : L'objet démonté : Pléochroïsme de la tanzanite. Il y a trois couleurs : bleu, rose et jaune.
  4. Moi, depuis que la Poste britannique a fait faire à mon colis commandé outre-Manche un aller-retour nord-sud-nord sur toute la longueur de l'océan Atlantique (un peu plus de 25.000 km en tout, à vol d'oiseau), je ne m'étonne plus de rien. À vous de trouver quelle erreur fatale ils avaient dû commettre au départ...
  5. Ah bon ? Moi, ça me rappelle plutôt le paraplégique qui va à Lourdes pour retrouver ses jambes en état de marche. Il demande à être baigné dans la piscine remplie d'eau miraculeuse, mais on n'arrive pas à le dégager de son fauteuil roulant, alors on le fait aller à l'eau avec le fauteuil. Et là... Miracle ! Des pneus neufs !
  6. Dans un cristal, si on taille une lame à faces planes et parallèles, un rayon lumineux est dédoublé. Un rayon ne change pas de direction (comme avec une lame en verre), c'est le rayon ordinaire, l'autre est décalé et tourne quand on tourne la lame, c'est le rayon extraordinaire. Les deux ont des polarisations perpendiculaires. Exemple (vieille photo, à-travers un cristal de spath, c'est à dire de calcite pure et transparente) :
  7. Un dichroscope ? J'y avais pensé, j'en ai un d'ailleurs, mais il est fait avec du polaroïd, pas avec des Nicols. Je vais pouvoir te renseigner : comme c'était relativement bon marché, je viens de l'acheter. Dans le genre, j'ai déjà des Nicols, dont un jeu (ça va par deux en microscopie, un pour le condenseur sous l'objectif, un par dessus l'oculaire) en état quasi-neuf.
  8. Moot

    les annonces de ouf

    On devait voir ça sur des catalogues comme la Redoute ou les Trois Suisses il y a une quarantaine d'années.
  9. Moot

    les annonces de ouf

    Je ne sais pas, mais si le vendeur s'en sert comme elle est montrée, il ne faut pas lui chercher des noises car il a le bras long.
  10. Je ne sais pas quel est au juste ton projet, mais j'ai des cartes en rab' pour la raquette et pour l'unité centrale (version mini 2.4.2 ; donc sans la possibilité de commander la focalisation). À bon entendeur (MP). Pour les composants, avec les pénuries actuelles, ça peut poser des problèmes, il y a sur le wiki un lien qui permet de commander la liste complète chez un fournisseur fiable, mais il peut y avoir des indisponibilités, notamment en ce qui concerne les pilotes de moteurs.
  11. Ce qui m'étonne, c'est ce dédoublement. Dans un Nicol, on voit un seul prisme (bien qu'il soit en deux parties). Alors peut-être est-ce un prisme de Wollaston, le mieux serait de voir comment il "traite" la lumière polarisée, en le regardant à-travers un filtre polarisant, et en faisant tourner l'un par rapport à l'autre.
  12. Ben, ça peut être flagrant quand un novice, un béotien total voit la différence. Ou quand l'image est transfigurée en passant à la catégorie "supérieure", par exemple, un objet à peine visible dans le premier instrument "saute aux yeux" dans le second. C'est une affaire de tolérances, comme on en voit en optique "classique" et comme on en a vu avec les capteurs CCD de nos caméras. La perfection théorique est très difficile à atteindre parce que ça demanderait une précision très coûteuse en temps et en moyens, et un rejet de la plupart des exemplaires fabriqués. Alors soit on vend tout en vrac, en estimant que la différence ne se verra pas (ou que le client ne la verra pas), soit on trie en différents grades. Comme souvent, le prix ne croît pas linéairement avec la qualité mais plutôt exponentiellement. Pour donner une idée, en jumelles 10x50, on va du tout-venant (avec un contrôle de qualité quasi-inexistant), fait en Chine et vendu 20 € , jusqu'aux Nikon WX-IF à plus de 6000 €, qui ne sont pas 300 fois meilleures, et si la différence sera vue par toute personne dotée d'une vision correcte (surtout sur le ciel), peu nombreux sont ceux qui apprécieront le gain obtenu grâce aux derniers 5500 € supplémentaires dans le prix.
  13. Moot

    Test des Canon 15X50 IS

    Non, je m'estime chanceux. Enlever les lames pour augmenter la transmission ? En effet, fausse bonne idée. Il y a très peu à gagner, et même si on doit en prendre soin, c'est moins flippant que si c'étaient des lentilles.
  14. Moot

    Test des Canon 15X50 IS

    Je les ai depuis presque vingt ans, ce sont mes jumelles "tous usages". Les bonnettes d'oculaires, je les ai toujours rabattues, quant aux objectifs, il faut savoir qu'en fait, ils ne sont pas directement exposés : il y a une lame plane-parallèle devant chacun. La qualité optique n'est pas absolument parfaite, notamment à cause de la stabilisation. C'est assez flagrant pour moi en observation astronomique. En planétaire, c'est bien pour suivre les satellites de Jupiter. Mais grâce au grossissement important, quand je les passe à quelqu'un (de jour), ça fait toujours son effet "whaou", à cause de la multitude de détails que l'on arrive à distinguer.
  15. Quedalle, la lune a toujours l'air pareille. Vous dites que c'est le puissant que vous avez ? Incitation à l'oisiveté... Automne En solde : feta de Lesbos Produits anti-âge Le chat de Pavlov Attends un peu... Il a dit que deux coups secs, ça voulait dire "donne du mou" et trois "remonte-moi", mais il n'a rien dit quant à une longue traction continue Gravez quelque chose qui fait peur, qu'ils disaient
  16. Ça me faisait rêver, étant gosse, mais c'était absolument hors de prix...
  17. Elle est expliquée, mais ce que l'on ne sait pas, c'est si la différence entre les catégories, hors le prix, est flagrante ou non.
  18. Bravo, le collage des adaptateurs était d'autant moins compréhensible que rien n'interdit d'en faire qui soient amovibles.
  19. Il n'y a pas vraiment d'axe dans cette histoire, il faut avoir autant que possible l'image de la fente à la même hauteur que la fente elle-même. Ce que j'observe sur ces images, c'est qu'il y a de la surexposition, peut-être le programme sera-t-il plus à l'aise pour repérer des teintes "égales" si rien n'est surexposé.
  20. Ça commence à ressembler à de vraies images du test de Foucault. Vu l'ouverture du miroir, il faudrait sans doute rapprocher davantage le couteau de la fente. Le réglage le plus délicat, c'est le parallélisme entre les deux. Ton miroir n'a manifestement pas une courbure régulière, en tout cas.
  21. L'important, c'est que la fente soit bien éclairée, et que sa largeur puisse être ajustée (ni trop large sinon ça ne donne pas l'effet escompté, ni trop fine parce que la diffraction commence à intervenir). Je dirais entre 0,5 et 1 cm derrière la LED si elle "crache" dans toutes les directions, pas plus. Le principe du Foucault, c'est de produire une image de cette fente et de l'intercepter avec le couteau. Si le miroir est parfaitement sphérique et que le couteau est exactement sur l'image de la fente, on interrompt tout en le déplaçant latéralement, donc le miroir s'assombrit uniformément (la fameuse "teinte plate"), sinon, on voit les parties du miroir qui renvoient la lumière sans qu'elle soit interceptée. Pour le Ronchi, on peut aussi garder la fente et mettre le réseau à la place du couteau. Ça fonctionne un peu comme une série de couteaux. Il existe aussi un test où l'on remplace le couteau par un fil. Et il est possible de faire ce genre de test sur une étoile, d'où la présentation en "oculaire de Ronchi", avec l'avantage que l'optique parfaite donne la teinte plate au Foucault (c'était utilisé aussi pour obtenir une mise au point parfaite du temps de la photo argentique) et l'inconvénient que la turbulence perturbe le résultat.
  22. Sur le 12T2, il y a une échancrure dans le coulant de 2" qui permet d'enfoncer complètement l'oculaire, en laissant de la place pour la vis de serrage. Cela dit, on n'a pas beaucoup de place pour tenir le bout de vis qui dépasse et la serrer.
  23. Un doute m'assaille : il y a bien une fente juste devant la source lumineuse ? Et pour le Ronchi, soit on prend une fente, soit la lumière passe à-travers le réseau (c'est ainsi que l'on dit en français) avant d'atteindre le miroir, donc deux fois en tout.
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