Moot

Ben oui, on peut vérifier la collimation de son SC au laser, pour sûr. Mais ça ne sert à rien.

Donc le PC et le matériel astro ne sont pas sur la même prise ? Il n'y a pas de vraie distinction entre la phase et le neutre sur les prises françaises, c'est souvent au petit bonheur de l'installation (je ne saurais dire si les normes ont évolué en ce sens, mais de l'autre côté du Channel, en tout cas, le côté de la prise où se trouvent l'un ou l'autre est bien défini). Se pourrait-il que les phases soient inversées entre le PVC et le matériel ? Simple idée "en l'air"... Cela dit, les alimentations à découpage sont censées être isolées du secteur, via un transformateur pour la partie "puissance" et un optocoupleur pour la régulation. Mais nos amis chinois ne sont pas toujours à ce genre de "détail" près.

Je ne veux pas être rabat-joie, mais la collimation d'un Schmidt-Cassegrain ne se fait pas au laser. La seule chose qu'il faudrait éventuellement vérifier avec, c'est que le centre du secondaire est dans l'axe du porte-oculaire. Après, on fait ça sur une étoile, et l'inclinaison du secondaire permet de compenser l'éventuel décentrage du primaire. Quant à la lame de fermeture, elle n'a pas besoin d'un réglage particulièrement précis. Et le support d'origine du secondaire est certainement le mieux adapté pour tout cela, inutile d'en bricoler un nouveau : le télescope tel qu'il était à l'origine pouvait fonctionner, il n'y a aucune raison pour que cela ne soit plus possible maintenant.

Aucune idée, si ce n'est qu'il y a un adaptateur pour fibre optique (enlevé ici). Ah, et puis malgré la consommation, le faisceau est assez peu puissant (c'est marqué 400 mW au maximum), ce qui est parfaitement normal. Le rendement est en effet ridicule. Autre particularité : il n'est pas du tout monochromatique, ça émet sur 5 ou 6 longueurs d'ondes à la fois.

En effet, ça fait de la lumière, mais le "variateur" est entre le secteur et la "lampe", et le tout a une consommation délirante (1 kW environ). Le truc chaud, c'est le gros ventilo qui empêche tout ça de chauffer à blanc (eh non, ce n'est pas un presse-agrumes 😉 !). Le même vu dans le domaine visible (et sa production un peu plus loin) : Il va falloir que je trouve de quoi remplacer la gaine tressée entourant le gros câble : elle s'effrite, et pourtant, elle n'a pas été exposée aux UV...

Hourrah, quand je l'avais allumé la dernière fois, il en était sorti de la fumée, après l'avoir ouvert, il apparaissait qu'un condensateur au tantale avait fait un malaise et s'était volatilisé, j'ai changé le condensateur et ça fonctionne à nouveau. C'était donc le seul fautif. Mais quel est cet engin mystérieux ?

Je ne sais pas si c'est cette race, mais il est de ces chiens à nez écrasé qui ont une trachée tordue et de ce fait, des difficultés à respirer. Bref, ils sont tellement difformes qu'ils étouffent pendant toute leur existence.

Si c'est comme la CGE (qui lui a succédé en ajoutant le GoTo, mais dont la mécanique est quasiment identique), il n'y a rien d'autre que la "vis" qui fait l'ajustement sur un quart de tour. Il faut donc la manier délicatement. Autrement, il faut soit ajouter une démultiplication maison du mouvement, soit revoir de fond en comble le système comme ici : http://www.tpiastro.com/CGE_azimuth_adjuster.htm

Sinon, il y a une méthode pas chère : mettre un logo Seben™ sur le matos. Le plus gros et voyant possible. Méthode inspirée de celle pratiquée par la marque automobile Lada.

Rappel : on ramasse moins de météorites sur terre que de diamants.

C'est amusant d'en faire à ventouses. On croirait un porte-savonnette...

Enchanté, Bloque, moi, c'est Moot .

Il y a eu un article das S&T à propos de cette installation et plus tard, à plusieurs reprises, des annonces pour sa vente, avec des prix décroissants (ça avait dû commencer à $ 850.000).

Ils ont eu du mal à avaler qu'un euro n'était pas tout à fait équivalent à une peseta ?

Cette lunette faisait 150 mm de diamètre et les mesures étaient faites directement, l'œil à l'oculaire : la photo n'existait pas en astronomie à l'époque (ni tout court puisque les premiers daguerréotypes datent précisément de 1838).

Il est parfaitement possible de mesurer un déplacement de 0,2" (et même moins) pour un "blob" de 1". On n'a jamais fait autrement pour ce type de mesure. Il n'est donc pas indispensable d'avoir un instrument de très gros diamètre, son seul intérêt étant de collecter suffisamment de lumière afin qu'il soit possible d'agrandir très fortement les images. Et même, la sensibilité ne se réduit pas à la taille des pixels sur le capteur, on peut déterminer la position du centroïde d'une tache à 0,1 pixel près. Par exemple, Hipparcos a fait des mesures à 0,001" près alors que le diamètre du télescope était de 290 mm (la méthode était un peu plus sioux que le simple relevé de position d'une tache). Gaia fait encore mieux...

Ah que oui, pour sûr, c'est du lourd !

Des citations (pas des copies de pages entières) avec mention de leur source n'ont pas besoin d'autorisation. Quant à la copie de quelques pages intéressantes à usage privé (pour choisir ses citations), elle est elle aussi autorisée : les établissements scolaires paient même une redevance pour que les professeurs puissent y recourir.

Vous avez vu ses autres annonces ? Rien que du merveilleux, du fantastique, du superbe, du "top" (quand j'entends "top", je sors mon bazooka ), du formidable, du sensationnel, de l'exceptionnel, etc., le tout "à ne pas manquer". Dépêchez vous, bon sang !

Comme on en parle ailleurs, des nouvelles : depuis, j'ai réglé le problème du chercheur et j'ai complété les vis manquantes. Bizarrement, il y a des pas américains et des pas plus orthodoxes. Mais le "shifting" est resté, bien que la translation du primaire soit guidée par trois plots à 120° les uns des autres. Les vis d'ajustement du jeu sont soit trop lâches et alors il y a du jeu, soit trop serrées et ça ne coulisse plus, et la limite entre les deux comportements est étroite. Peut-être qu'avec un peu de graisse... Pour le moment, je ne l'utilise pas, les anneaux ayant été réquisitionnés pour ma lunette solaire (H-Alpha 80 mm, en attendant de revenir à 150 mm avec une monture plus costaude). Inutile de faire des offres, c'est le genre de matériel qu'on garde très précieusement quand on a eu la chance de pouvoir l'acquérir.

J'ai eu la chance d'acquérir un tube seul, issu d'une expérience (?) militaire israélienne (on trouve de tout sur la Baie), pour une somme raisonnable. Le genre d'objet dont on ne se sépare pas. Au fait, le miroir en Zerodur® n'est pas compris dans le modèle "de base" tel que celui de l'annonce ci-dessus. C'est une option, dont bénéficie mon tube (commande militaire oblige).

J'ai un temps lorgné sur cette monture, pour simplifier mes observations sur balcon, notamment pour avoir un bon suivi après une mise en station sans visibilité facile de la Polaire*. Et à vrai dire, je serais ravi d'avoir des retours sur son utilisation : facilité d'emploi, précision du suivi, etc. * : je la vois si je me penche un peu, mais là où je peux placer la monture, c'est impossible, ça passe tout juste si le viseur polaire est au bout d'un bras déporté, parce qu'il y a un autre balcon au-dessus du mien.

Parce que le "BK7" chinois n'est pas du BK7 (qui n'est d'ailleurs pas en principe un verre à miroirs mais à lentilles), et que leur verre ainsi dénommé pour des raisons purement mercantiles n'a pas toujours la stabilité nécessaire pour qu'un resurfaçage précis soit possible : en gros, il peut se dilater bizarrement parce qu'il n'est pas parfaitement homogène, et donc l'artisan aura bien du mal à contrôler l'effet de ses retouches.

Je ne l'ai pas sous la main pour vérifier, mais sur le mien, c'est probablement pareil. Il est vrai que je ne l'ai pas monté sur la CGE depuis longtemps. Je ferais plutôt ça au Kärcher® ...

Laridon, larida, laridette !