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Moot

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Tout ce qui a été posté par Moot

  1. Les taches sont dues à des poussières sur la vitre du capteur de la caméra, elles sont bien visibles à cause du rapport f/D élevé (on a la même chose en photo "classique" : plus on "ferme", plus les taches sont visibles). Si elles étaient sur l'objectif de la lunette, ça ne se verrait pas sur les images. L'araignée dans "L'étoile mystérieuse", c'est un phénomène impossible, ou alors elle aurait été dans le diaphragme de champ de l'oculaire !
  2. Il a déjà été constaté que de nuit, on n'avait pas tout à fait la même netteté visuelle que de jour et que les étoiles pouvaient paraître floues et ne devenir réellement nettes que si on portait des verres négatifs (pour corriger la myopie, donc) de faible "puissance", alors qu'en plein jour, on avait une vision impeccable. Mais l'article de S&T où j'ai lu cela (en 2005 ; je viens d'en trouver une copie autorisée sur le houaibe) disait que le seul moyen de connaître la "puissance" des verres était de faire des essais, avec de faibles valeurs (inférieures à 1,5 dioptries en valeur absolue). spectacles.pdf
  3. En principe, la monture T2, c'était un standard conçu aux temps héroïques par Tamron, un fabricant d'objectifs qui ne construisait pas de boîtiers, et qui a été utilisé par d'autres. La bague du même nom servait donc à adapter cette monture à la baïonnette (ou au pas de vis pour les M42) de l'appareil. La seule différence entre les bagues T et T2, c'est que la première est d'un seul bloc, alors que la seconde est en deux morceaux, ce qui permet un ajustement en rotation pour qu'une fois montée avec l'objectif, les bagues et leurs repères aient la bonne orientation. C'est censé être un pas de vis de 42 mm de diamètre au pas de 0,75 mm (le M42 des objectifs a un pas de 1mm), et avec 55 mm de distance entre la surface d'appui du filetage et le plan focal (ce que l'on appelle le tirage optique ; avec le M42, il est de 45,5 mm). Le tirage optique n'a pas grande importance en astronomie, tant que l'on n'utilise pas un correcteur de champ, aussi les bagues T2 ne sont-elles pas toutes conçues pour respecter les 55 mm, d'autant plus que les objectifs T2 n'ont pas eu un grand succès et sont plutôt des curiosités de collectionneur aujourd'hui : la monture ne permettait pas de transmettre des commandes entre l'objectif et l'appareil. En conclusion : n'importe lequel est censé aller (je suppose qu'en fait, les fabricants appellent indifféremment leurs produits T ou T2, sans se soucier du vieux standard), mais attention à l'emplacement du plan focal du télescope, car s'il ne sort pas suffisamment, il sera impossible de faire la mise au point. Dans un tube prévu pour la photo, il y a une bague-allonge pour monter les oculaires, et qu'il faut retirer quand on fait de la photo pour la remplacer par la bague T2.
  4. Moot

    Fin des APN reflex nikon

    Il n'y a pas de quoi pleurer. La visée reflex était justifiée tant que la visée "électronique" était insuffisante, à cause de la faible résolution et de la faible cadence d'affichage des micro-écrans présents dans les viseurs. Tout cela a fait des progrès tels que l'œil ne distingue plus les pixels (trop petits et serrés). Elle imposait des contraintes aux concepteurs d'objectifs, pour laisser au miroir suffisamment d'espace afin de pouvoir se relever au déclenchement, le miroir et son mécanisme étaient une source de pannes et de vibrations, il fallait un réglage très précis pour que le champ du viseur soit exactement celui du capteur (seuls les appareils haut de gamme faisaient du "100%", les autres étant plus approximatifs) et un réglage encore plus précis pour que la focalisation soit la même pour le capteur et le viseur (au point que, là encore, des ajustements supplémentaires figurent au menu des appareils les plus perfectionnés). On y gagne sur quelques points supplémentaires : il est possible de voir dans le viseur une portion de l'image "au pixel près" et on peut visualiser les parties sur ou sous-exposées, enfin, on peut avoir un aperçu de ce que sera la photo, y-compris quand l'ambiance est très peu lumineuse et que "en vrai", on voit (presque) tout noir.
  5. Très probablement pour entraîner la pièce en rotation, afin de la serrer et régler le jeu. Et bien sûr, il faut une clé adaptée, mais ça se fabrique.
  6. Moot

    les annonces de ouf

    Je dois reconnaître que là, ça envoie du lourd, du très lourd.
  7. Avec un appareil qui photographie en couleurs, les pixels sensibles au rouge ne reçoivent pas de lumière du tout (le filtre bloque totalement la lumière rouge), et les deux autres types de pixels reçoivent des quantités proportionnelles. Bref : c'est du noir et blanc, et ça demande un autre traitement : éliminer le canal rouge, où tout ce que l'on voit, c'est le bruit, amplifié par le traitement. et le remplacer par la couche H-alpha, qui est uniquement rouge. Quand on veut faire de la bande étroite avec un capteur couleur, aujourd'hui, le mieux est d'avoir tout ça d'un coup grâce à un filtre bi (ou tri) bandes.
  8. Comme ça, la poussière n'est pas attirée par les fesses de Bébé qui restent donc propres.
  9. Moot

    les annonces de ouf

    Il l'a passé au VantaBlack ? Rien que cela, ça suffit pour justifier le prix.
  10. Si la lentille est simple, ce n'est pas achromatique et il est impossible de corriger l'aberration d'un miroir sphérique : ça se passe comme ça dans un "bouzoscope". Mais bien entendu, une formule correcte (avec un doublet) coûte plus cher et un certain nombre de réglages deviennent moins faciles (le doublet doit être placé à un endroit précis et son axe doit coïncider avec celui de l'oculaire - un miroir sphérique n'a pas d'axe).
  11. Dans les "bouzoscopes", c'est une lentille simple. Ici, la qualité optique est sans doute tout à fait correcte. Et la collimation, on ne la fait qu'une bonne fois pour toutes sur un si petit instrument.
  12. Tu as déjà tenté le nettoyage eau-liquide vaisselle (la méthode exacte doit se trouver quelque part sur ce forum) ?
  13. Moot

    les annonces de ouf

    Il n'a précisé l'objet de l'enlèvement. Si ça se trouve, au cas où tu vas le voir, c'est toi qui es enlevé et tu te retrouves embarqué direction l'Afrique. (bé oué, c'est assez loin de l'Afrique j'espère, moi, ça me fait peur tout ça)
  14. Moot

    Ciel profond sur un fond orangé

    Coucou Hibou ! Sur mes 80 poses de 50 s (temps choisi par le module "histogramme intelligent" de SharpCap), 53 ont été retenues par Siril, ce qui fait donc 2650 s ou presque 45 min de temps total. Ciel pas très transparent, lune présente, mais cette fois, j'ai fait les "flats" comme il faut et ça se voit. Avec un L-Extreme pour grandement aider, cela va de soi...
  15. Moot

    Miroir 114/900 pour 114/910

    Miroir H.S. ? Il n'aurait pas simplement besoin d'être re-aluminié ?
  16. Moot

    Ciel profond sur un fond orangé

    Le relatif beau temps et l'inactivité forcée m'ont tourné à nouveau vers la voûte polluée, peu avant d'aller dans un coin plus propice. J'ai surtout fait des tests de matériel, mais ayant vu sur Stellarium que M3 était bien en vue à cette époque de l'année, je suis allé lui rendre visite. Il est bien visible et granuleux au C9. J'en ai profité pour lui tirer le portrait : 75 minutes de pose (300 x 15 s), même matériel que les précédentes. Prétraitement Siril (super-rapide !), j'ai dû pas mal bidouiller parce que mes "flats" étaient mal fichus (pas pris en même temps que les poses), calibrage des couleurs et enlèvement du fond avec le même logiciel. Traitement PixInsight : étirement d'histogramme, assombrissement du fond sur lequel les "beignets" dus aux "flats" partiellement inappropriés (ils ont quand même corrigé le vignettage) étaient trop voyants, enfin, saturation des couleurs sur les étoiles. Au passage, les essais avec des poses d'une minute montraient des étoiles allongées, le CPC étant en suivi azimutal. Je me suis demandé ce que valait ce suivi, alors un coup de PHD2 et une demi-heure d'enregistrement plus tard, j'ai obtenu ça : Comprendre RA = azimut, DEC = hauteur. On est à 20" crête à crête, ce qui est certes modeste mais pas si mauvais. En revanche, les variations peuvent être assez rapides (mais j'ai "suivi la turbulence, aussi). Le programme ne fait l'analyse de Fourier que sur l'ascension droite (donc ici l'azimut), voilà le résultat :
  17. Sacrée boulette de la part du fabricant... En espérant qu'il est garanti et que l'échange pour un vrai SII est possible.
  18. Quelle couleur voit-on au travers du filtre (les reflets n'ont pas à être très différents, vu qu'il s'agit de la lumière réfléchie en quasi-totalité vu la bande passante étroite des filtres) ? Le OIII est bleu-vert, le SII est rouge.
  19. Eh bien, on dira que c'est au poil réussi à un poil près.
  20. Si les couches du filtre interférentiel étaient abimées, sa teinte par transparence ne serait plus uniforme sur toute sa surface, ce qui se verrait en le regardant à bout de bras sur un fond blanc. Quant à la couleur du reflet et au changement selon l'angle d'inclinaison, c'est normal pour un filtre de ce type. La variation de teinte du "beignet" entre les images lors de la mise au point (ou la collimation ?) ne me semble pas significative, c'est juste une affaire de balance des blancs à la visualisation. Je vois ce genre de chose aussi quand je photographie un coucher de soleil ! Les petits spectres dans le champ sur la dernière image pourraient être dus à la lumière d'une étoile brillante hors champ, qui est dispersée dans le prisme du diviseur optique et se réfléchit quelque part.
  21. À la question "mais m'sieur, à quoi ça sert dans la vie de tous les jours ?", je réponds : "les seules activités vraiment utiles sont manger, dormir et se reproduire*". Et c'est la version "soft", je me suis laissé aller jusqu'à répondre à une fille qu'elle préférait peut-être apprendre la cuisine et la puériculture. Ça lui a fait comprendre que la dignité de l'espèce humaine ne résidait pas dans les activités "utiles". * : ou alors "à ne pas mourir idiot", mais ça donne l'impression que l'on connaît la recette, bref, c'est du bluff...
  22. Et en regardant au travers, ça donne quoi ?
  23. Même avec des financements publics, la NASA passe un temps fou à communiquer pour justifier ses folles dépenses auprès du contribuable américain. Regardez les missions martiennes, et plus près de nous dans le temps, les annonces sur le JWST. Il est assez étonnant (en fait, on ne s'étonne plus de rien...) de lire que l'on sait ce que l'on va pouvoir découvrir, alors que la science doit ses plus remarquables avancées à l'inattendu : l'expérience qui ne donne pas les "bons" résultats, la théorie qui conduit à l'absurde, l'observation d'un phénomène inconnu jusqu'alors. Bref : les "trouveurs", ça n'existe pas.
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