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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/19/25 dans Messages
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Une nova a explosé il y a quelques jours dans la constellation du Loup, donc difficile de pouvoir l'observer depuis l'Europe, mais ntore équipe 2SPOT au Chili a pu l'observer avec un spectrographe eShel (R=11000) sur un RC12' 5 poses de 1200s cahcune Voici le spectre brut tel que l'on a pu le découvrir après la première pose et le graphe de tout les ordres bout à bout Détail sur la raie H Alpha, le graphe est gradué en vitesse par rapport à la raie H Alpha au repos (spectre corrigé de la vitesse heliocentrique) Détail sur les raies H et K La cible est trés facile à faire avec une magnitude de l'ordre de 7.5 au moment ou le spectre a été produit (ici le champ du capteur d'autoguidage)4 points
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Salut à tous, Comme une grande majorité des derniers post du fofo je me suis attelé à NGC 6888 et ses alentours. J'ai reçu un filtre antlia triband qui me semble prometteur pour ma pollution lumineuse 🔧 Setup : 🔭 Télescope : ONTC 200/800 (Miroirs Mirrospheres) 🔧 Correcteur : Baader MPCC Mark III 📷 Caméra : ASI 294 MC (–10°C, Gain 120, offset 30) + Focusser Génimi 🗺️ Monture : EQ6-R Pro 🎯 Autoguidage : lunette guide 50/180 + ASI 120MM mini sous PHD2 🌈 Filtre : Antlia triband rgb ultra ii 2" 💻 Capture : N.I.N.A : 85% de 256 poses de 180 secondes conservées Ratio sigma entre 5.44 et 6.22 sur les 3 nuits Echantillonnage : 1.192 Illumination Lune : 86% et 45% Angle de rotation 143° FWHM médiane : 3 sur le stack final D'abord la version Starless : Puis la version sans réduction d'étoiles : Et enfin avec réduction d'étoiles : V1 V2 ou V3 ? ou aucune des 3 Bon ciel à tous, A bientôt sur le fofo A+ Nico4 points
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Bon, j'avoue que la nuit fut courte... En plus, un seeing pas terrible typique de l'actuel flux d'est. Mais il faisait grand beau temps et je savais que je n'allais pas pouvoir retoucher à mon matos avant au moins la semaine prochaine. Donc, on profite... Encore des bonzaïs martiens de la veille au soir ! Puis lever aux aurores pour aller souhaiter la bienvenue à Saturne puis Vénus.2 points
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Bonjour à tous, j'étais pas mal occupé ces derniers temps entre le boulot, les spectacles de fin d'année des enfants, les 24h du Mans, les feux du Canada, etc. Heureusement, l'observatoire étant opérationnel, je peux lancer mes séquences et aller me coucher. Réveil le matin, NINA m'a envoyé des messages telegram pou rme dire que tout est bon et un coup d'oeil dehors et le toit est refermé. Je descends et je vois l'écran NINA avec une belle courbe d'images me disant que tout s'est bien passé. Je voulais refaire WR134 et y passer du temps car j'aime bcp cette zone. Le temps étant au beau fixe, c'est le moment d'insister même avec des nuits ultra courtes Mais en préparant mon cadrage, je me dis que le croissant n'est pas si loin tout comme la tulipe. Un test et avec 4 panneaux ça rentre ! Alors feu ! J'ai cumulé en gros 3.5h par panneau par poses de 120s avec la 76EDPH et l'Altair 26C, filtres dual bande HO 4nm sur AZEQ6 et en ville. Prétraitement Siril et montage mosaique dans Pix avec GradientMergeMosaic. Ce soir c'est voilé mais à partir de demain je rajoute une nuit par panneau puis il me faudra encore 2 nuits pour les étoiles RGB. En été ça va donc faire 10 nuits pour cette image. Je pense que je rajouterai encore 2 nuits sur le panneau 4 pour WR134 Voilà l'image en cours avec des étoiles blanches pour le moment et qq crops. La bulle est déjà un peu visible 🙂 Taille 10730x6970px Ca donne une idée de ce que j'imagine à la fin.(Traitement et couleur non définitif) A+ Sam Le croissant et un peu la bulle tout en bas WR134 Et SH2 1011 point
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Salut à toutes et à tous, Je souhaitais faire un petit compte-rendu d’une récente observation avec mes toutes nouvelles jumelles Swarovski SLC 10X56. J’ai recommencé l’astro en 2010 avec une paire de Perl 10X50 bas de gamme, histoire de se remettre en selle et de voir si cela me plaisait toujours. Après cette reprise heureuse et prometteuse, sous les fréquents ciels clairs de l’époque, je suis passé à des instruments plus puissants, lunettes et T300. Séduit par l’observation aux jumelles et sa simplicité, j’ai ensuite recherché une paire plus polyvalente orientée nature, un peu plus qualitative mais sans me ruiner. J’ai porté mon dévolu sur les Nikon Monarch 5 en 8X42, qui non seulement font le taf, mais surpassent sur divers points mes vieilles 10X50 (que j’ai fini par donner) : agrément d’image, magnitude limite stellaire malgré le moindre diamètre (tests en parallèle), encombrement et poids. Mais comme en astronomie on en veut souvent plus, depuis quelques années je me disais que des grosses jumelles de 50 ou 56 mm de qualité devaient offrir de sacrées vues, en extrapolant ce que j’avais déjà dans les 8X42. L’an dernier, ce vague projet a pris plus de consistence et voilà que pendant des mois j’ai écumé les forums, les tests, les avis, à la recherche de la plus intéressante paire de jumelles à bras levés pour moi. En gros le cahier des charges était : - meilleure qualité optique possible - plus gros diamètre possible tout en gardant une pupille < 6 mm - meilleure transmission possible pour gagner un peu encore en ciel profond - poids contenu - très faible inertie de mise en œuvre, donc sans trépied, …Directement utilisable 15 min entre les nuages ou en fin de soirée, avant d’aller au lit, après un repas en famille par exemple - pour fréquemment emporter sous des ciels très purs - prix finalement pas très important en raison de diverses astreintes l’an dernier ayant permis de renflouer le porte-monnaie (et peu dépensier par ailleurs !) Rapidement, j’ai donc sélectionné 3 ou 4 modèles : - Kite Ibis, mais seulement 50 mm - Kowa Prominar 10X56, retours assez bons sans plus, je les ai eues en main en journée en magasin et elles ne m’ont pas enthousiasmé plus que cela, mais légères - Zeiss HT 10X54, chères et bord de champ moyen en astro d’après certains tests, mais légères - Swarovski SLC 10X56, plus lourdes. Après moult réflexions ce sont ces dernières que j’ai choisi, porté par le test dythirambique de ScopevViews notamment, et divers autres compte-rendus très positifs. Mon but ici n’est pas un descriptif complet du matériel ou un test optique, je laisse cela aux spécialistes, mais plutôt de présenter quelques observations objectives sur divers objets. Avant mon achat, je n’ai guère trouvé de compte-rendus précis sur des objets astronomiques. Bien sûr, le produit est excellent, bien fini, ça sent la qualité des matériaux et la solidité. L’optique est au top, les vues superbes, et je craignais beaucoup le poids de 1200 g mais l’ergonomie est stupéfiante : à l’usage à bras levés je ne peine guère plus qu’avec mes Nikon de moins de 700 g ! Juste un petit bémol : je n’avais jamais eu de jumelles à la pupille de 5.6 ni au relief d’œil aussi généreux, et, porteur de lunettes, j’ai eu du mal à trouver mes marques quand à l’écart, la distance, garder ou pas les lunettes …Et notamment la présence d’une sorte de reflet du bord de champ m’a un peu gêné en diurne, selon l’angle de l’œil, l’éclairage. Cela semble se transformer en nocturne en bord de champ un peu plus pâle, mais peut-être que la pupille généreuse et le ciel nocturne pas optimal de mon site à domicile y contribuent. Sur d’autres sites moins pollués cela gêne moins. Déjà, en fin d’hiver, les mésanges et chardonnerets à la mangeoire étaient ahurissants de netteté, de finesse, avec des couleurs naturelles et éclatantes. Le bord de champ est encore très propre, comparé aux Nikon 8X42 dans lesquelles il est rapidement flou. Bon, passons à présent à ce test en ciel profond. Ayant reçu les jumelles en fin d’hiver, j’avais tout de même pu les tester quelque peu, sans et avec la lune, voire sur la lune, principalement à domicile dans les Monts du Lyonnais. Je rappelle pour celles et ceux qui ne me connaissent pas que j’observe depuis un petit hameau sans lumière parasite, un peu entre St Etienne et Lyon, donc bonnes conditions mais ciel globalement un peu blanchi par la lointaine (et atténuée) pollution lumineuse de ces villes. Au cours de ces tests astro rapides, l’impression était bonne mais pas non plus fracassante, car après consultation de mes notes anciennes aux 10X50, tout ce que je voyais aux 10X56 était déjà mentionné aux 10X50. Mais n’ayant plus ces dernières, je n’ai pas pu comparer de façon objective. Et je n’ai pas beaucoup comparé avec les Nikon 8X42, il me semble que cela n’a guère de sens. Fin mai, nouvelle lune, lors de retrouvailles familiales sur mon site du sud des Hautes-Alpes, le météo n’annonce qu’un voire deux soirs clairs sur quatre que je vais passer sur place. Ne voulant donc pas me charger avec la lunette, et privilégiant là-bas la famille, je décide de n’emporter que les SLC 10X56. C’est un peu comme cela que je conçois les jumelles. Donc, le vendredi 23 mai, après une journée de grand beau temps, un ciel d’un bleu profond balayé par un léger vent de nord, je m’installe face au sud, protégé du vent léger par un hangar. La transparence est sublime, le ciel indécent pour reprendre le terme d’un astram croisé cet été à ChâteauRenard. Sur une simple chaise de jardin, avec nuque appuyée sur le dossier (obligatoire, par contre !) je ne ressentirai à aucun moment pendant 1h30 à 2 h une quelconque fatigue liée au poids des jumelles (en alternant toutefois observation, recherche sur PSA et prise de notes). J’utilise grosso modo l’échelle d’appréciation de difficulté d’un objet présentée par Ciel Extrême : VD : visible dès la vision directe (graduation de 1 à 3, vers la difficulté) VI1 : visible 100 % du temps en vision indirecte VI2 : visible 75 % du temps en vision indirecte VI3 : visible 50 % du temps en vision indirecte VI4 : visible moins de 50 % du temps en vision indirecte VI5 : visible moins de 10 % du temps en vision indirecte (contient des sous-échelons pour quantifier encore la difficulté) Je commence en fin de crépuscule par la petite nébuleuse planétaire du Corbeau, NGC 4361 (mv 10.3). Avec le recul je déplore ce choix curieux d’objet si faible, en début d’observation ! Sous un doublet, je perçois un astre qui me semble trop brillant pour cela, puis, la nuit avançant, une faible présence floue semble apparaître à env 5’ plus au sud. Peu probant … Le globulaire M68 (mv 8.3), par contre, après une petite erreur de positionnement liée à la nuit incomplète, m’apparaît facilement, le centre en VD, la périphérie enfle en VI1. Il est nettement non stellaire, flou, avec un diamètre apparent notable. Le contraste avec les étoiles proches bien piquées est saisissant. Une étoile brillante à O est un peu gênante. Mais c’est sur M83 (mv 7,5) que j’essuie ma première claque. Quoi ? c’est cette grande galaxie facile, qui n’était dans mes souvenirs à la lunette qu’un vague halo empâté et à peine visible ? Certes la latitude sudiste du lieu et le ciel pur jusqu’à l’horizon sont ici très favorables. C’est une belle plage floue NE/SO, vue VI1, alors bien développée. Deux étoiles faibles proches agrémentent la vue. Elle est unie mais avec un centre plus marqué. Seconde claque sur le réputé difficile amas globulaire du Bouvier, NGC 5466 (mv 9,1). Il est ici très facile, VI1, comme un assez gros disque gris pâle uniforme, mais avec des bords assez marqués. Même si avec le recul sur mes notes je n’ai guère trouvé de difficulté très notable, sur le moment je suis assez impressionné. Mv 9.1 quand même, pour un globulaire de classe XI, donc peu condensé. Dans le Bouvier la galaxie NGC 5248 me semble visible, mais au debrief je ne retrouve pas son positionnement entre 2 étoiles, que j’ai noté. Donc non confirmé. Le petit globulaire NGC 4147 par contre (mv 10.3) me frappe de facilité tout de suite, VI1, dans une zone stellaire pauvre. Le centre est marqué, la périphérie floue. Il est un peu plus petit et faible que M68. Je me concentre à présent sur les galaxies de printemps, bien en face plein sud, dans la Chevelure ou la Vierge. J’avais déjà exploré celles du Lion à domicile et en Haute-Loire, précédemment. M85 (mv 9.1) est facile, VD3, entre 2 étoiles brillantes écartées. Centre brillant, assez étendue autour, un peu N/S. Je note une seule fois (un glimpse, comme on dit), une étoile très faible juste au SE, de mv 10,5. NGC 4559 (mv 10,0) est bien vue, VI1, nettement ovalisée E/O avec un centre légèrement plus marqué. Il me semble noter une étoile très faible à E mais non confirmée sur photo. NGC 4494 (mv 9.8), proche, n’est par contre qu’un petit halo faible au SSE d’une étoile brillante. Elle n’est vue au mieux que VI3. Toujours dans les environs, la fameuse galaxie de l’Aiguille NGC 4565 (mv 9,6) déçoit, même sous ce ciel, tout comme un soir précédent sous moins bon ciel. Elle est remarquablement faible, tout de même notée NO/SE entre deux étoiles de mag 9 orientées de la même façon. Le centre est un peu plus restreint et contrasté, mais le départ des extensions n’est vu que VI3-VI4, il donne toutefois à l’ensemble une forme assez nettement allongée. La grande NGC 4725 (mv 9,4) est facile par contre, presque vue en vision directe, juste à O d’un triangle assez compact. Elle est nettement ovalisée NE/SO, relativement contrastée, avec des bords francs. Elle présente un joli contraste avec les étoiles proches bien piquées. Dans la Chevelure, place maintenant au trio M98, M99 et M100. M98 (mv 10,1) est nettement la plus faible des trois, et n’est qu’un simple halo VI4 proche d’une étoile brillante mais dans une zone pauvre en étoiles. M99 (mv 9,9) est située dans un petit triangle, un peu éclipsée donc, assez petite et faible, VI2, peut-être légèrement N/S. Enfin, M100 (mv 9,4) est assez facile, VI1, ronde, floue, unie, à E d’une chaîne stellaire brillante. M64 (mv 8,5) bien haute dans le ciel, est évidente, remarquablement facile, vue en VD, nettement ovalisée NO/SE, et luit d’une lueur assez douce. Les bords sont assez flous. Une étoile de mag 10 environ est visible au SE. L’amas globulaire M53 (mv 7,7) est évident lui aussi, VD, petit et contrasté, dans un champ riche de quelques étoiles brillantes. La forme pourrait être irrégulière. Son pâle voisin NGC 5053 (mv 9,8) reste très difficile, il est à peine soupçonné seulement comme une vague zone du ciel un peu plus claire, sans formes ni limites. C’est juste comme une présence quasi sûre extrêmement mal définie. Passons à présent à M104 (mv 8,0), déjà un peu basse mais très facile, VD, entre de petits groupes stellaires assez brillants. Elle est bien contrastée avec de vagues extensions en VI évoquant sa forme caractéristique. M61 (mv 9,6) réputée faible, ce qui était aussi le cas dans mes souvenirs aux 10X50 bas de gamme, m’apparaît ici presque facile, comme une petite tâche ronde unie juste à E d’une étoile mag 8.5-9. Etonnant ! Le fameux duo M84 – M86 (mv 9,1 et 8,9) en rapport ne m’apparaît presque pas si évident que cela, certes assez facile, m ais un peu perdu dans un champ pauvre. M84 est assez condensée, M86 est légèrement plus grande et brillante. M87 (mv 8,6) dans le même champ est légèrement plus facile, typique d’une elliptique, avec une étoile mv 9 à 5’ N environ. Je ne l’ai pas noté mais avec le recul, il me semble que l’image d’une ou deux autres galaxies plus faibles proches m’est restée en mémoire. Peut-être « les Yeux », NGC 4435 et NGC 4438, nettement plus faibles ? Explorons à présent M49 (mv 8,4), intéressante par sa facilité (VD3), légèrement N/S avec un centre plus marqué. Encore un aspect typique d’une galaxie elliptique. Mais ce sont surtout les environs qui sont gratifiants, puisque l’on peut voir deux autres galaxies : NGC 4535 (mv 10,0), faible, peu contrastée, au N d’un losange stellaire. Elle est de faible brillance surfacique. NGC 4526 (mv 9,7) est bien plus facile, VI2, entre les étoiles du centre du losange. Elle diffère bien de la précédente car apparaît petite et contrastée. Peut-être ovalisée, elle reste sans détails. Cet ensemble présente un joli champ intéressant. A cette heure, la Vierge a déjà bien dérivé vers l’ouest et pile en face se trouve sa partie Est. Le joli fuseau NGC 5746 (mv 10,3) n’est guère probant, je devine peut-être la partie centrale la plus renflée, faiblement, mais je suis gêné par l’étoile brillante proche. Par contre, le duo NGC 5846 (mv 10,0) et NGC 5850 (mv 10,8) se révèle, belle surprise, en VI1-VI2. C’est un ensemble pâle dans un champ riche. Avec attention, les deux galaxies proches se dédoublent même, mais c’est difficile ! Elles présentent le même aspect et le même éclat, et restent peu contrastées. Je note une étoile faible au NO (mv 10,5). Par contre le faible amas globulaire NGC 5634 (mv 11,0) n’est pas vu. Il me semble discerner une tâchouille mais pas au bon endroit …. Le Scorpion s’est levé dans un ciel très pur même près de l’horizon, dans ces conditions M4 est une formalité mais aussi une splendeur ! Bien contrasté, il me semble même irrégulier et granuleux mais je ne m’y attarde guère. Rien à voir en tous cas avec le pâté faiblard et flou qu’il montre sous des ciels plus brumeux ! Il se fait déjà tard, et avant de rentrer je jette un œil dans les champs riches de la Voie lactée du Cygne, qui est à peine levé à l’est. La claque !! Rarement j’ai vu des champs aussi riches d’étoiles, cela fourmille littéralement et c’est impressionnant. Je pense qu’il y a un double effet qui se conjugue, le diamètre déjà intéressant couplé avec une forte transmission, cela ajouté à l’effet grand champ qui permet d’englober un effectif stellaire fourni. J’ai alors l’idée de pointer la Grande Dentelle encore bien basse. Je m’en souviens bien, elle restait fort discrète dans mes vieilles 10X50, c’était l’apanage des bons ciels et d’un positionnement haut de l’objet. Ici immédiatement je perçois un faible arc diffus, mais assez bien visible, et d’une taille supérieure à mes souvenirs avec ce type d’instrument. Etonnant ! A retenter, car sur moult objets le gain de ces jumelles par rapport à mes 10X50 ne semblait pas révolutionnaire, sur les Dentelles par contre cela me semble flagrant. C’est donc sur ces magnifiques images et cette belle surprise prometteuse que je clos cette soirée riche en tests, en plaisir, en retrouvailles d’objets déjà connus dans divers diamètres. Le bilan bien entendu est fort positif, mais même avec un diamètre de 56 mm, à bras levé, cela reste des jumelles, avec l’usage bien spécifique qui va avec. Cet usage peut être complémentaire de la puissance d’un télescope ou d’une lunette. On pourrait adjoindre un peu plus de stabilité et donc de résolution avec un support (trépied, monopode), mais je privilégie un usage minimaliste. Même si j’ai été agréablement surpris par la facilité de certaines petites galaxies, ces jumelles sont plutôt destinées aux grands champs, aux objets larges …Le bon comportement printannier m’ouvre donc de belles perspectives cet été sur les amas ouverts, les grandes nébuleuses d’été, les riches champs de la Voie Lactée, notamment les régions tourmentées Scorpion / Sagittaire, et aussi les Barnard, objets fort peu prisés pour le moment à ma lunette et mon télescope. Ce serait l’occasion de s’y mettre davantage. Elles pourraient exceller là-dessus, mais déjà je suis comblé par le compromis performances et agrément d’utilisation par rapport à la très faible intendance d’utilisation (transport et mise en place immédiats, poids contenu, etc …). Par contre, en raison de la pupille de 5.6 mm, je conseillerais ce type de modèle à des observateurs assez jeunes ayant accès à des sites bien noirs, sans trop de pollution blanchissant le fond de ciel. A défaut, il vaut peut-être mieux rester sur de classiques 10X50, pour garder plus de contraste et un fond de ciel bien noir. Bon ciel !1 point
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Merci pour vos chaleureux retours, Comme dit Gehelem, ce qu'on y gagne n'a pas de prix. C'est sûr que l'on y passe du temps. J'ai mis 9 mois pour réfléchir à ce projet, lire tout ce qui était dispo sur internet (traduire l'ukrainien avec DeepL ), prendre des notes, voir des capteurs pétés, grattés ou des headers soudés dans le mauvais sens , imaginer chaque pièce. Tout ça n'aurait pas été possible sans la communauté. J'ai du me mettre à EasyEDA quand j'ai voulu faire une Cam10 et qu'une piste manquait dans le gerber. Comme je ne trouvais pas de pcb corrigé j'ai été obligé de m'y coller, sur le coup c'était pénible, refaire le schéma et recopier le PCB à vue. Après ça il fallait un boitier alors j'ai du apprendre FreeCAD. En fait ça s'arrête jamais, mais ça rend beaucoup de services pour la suite. C'est trop dur d'abandonner quand on a investi du temps sur un projet, je comprend ceux qui ont laissé tomber. Je suis sur qu'il y en a pas mal d'entre vous qui peuvent pas s'empêcher d'y retourner ! En y réfléchissant, c'est grâce à tout ça je me suis senti capable de faire un PCB pour le rDUINOSCope, puis celui de la Cam87 en 4 couches, pareil pour les pièces à imprimer en 3D, le codage et tout. Ce qui me rebutait le plus c'était le doigt froid, car ne n'ai absolument rien pour usiner quoi que ce soit (j'en ai vu faire fondre du cuivre au chalumeau, je crois bien même que c'était ici !!! ). Pour le doigt froid, quand j'ai vu que jlcpcb faisait du CNC machining, c'est là que c'est devenu possible. Le plus rude je trouve c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de couac après coup, on passe tellement de temps à réfléchir à tous les petits détails quand on fait un projet comme ça. Pour compenser le le temps passé à ces réalisations, je pense qu'il faut le partager au maximum comme vous l'avez fait à travers ce topic, les github et le site de Gilles, afin de créer de la documentation. Le travail fourni est rendu quand d'autres apportent des améliorations. Je fais des tutos pour que tout le monde puisse reprendre le travail facilement, avec toutes les billes en main. Mais aussi pour ne pas oublier ce que j'ai fait ! Passé quelques mois c'est bien de revenir dedans pour retrouver comment on a fait un truc. Concernant les retours, j'espère avoir par exemple des retours avec des améliorations du rDUINOSCope sur la partie software, avec de nouvelles possibilités, une Cam avec un nouveau capteur (j'ai tendu une perche à Grim avec un Full Frame à 40 balles. ). Plus les projets vivent, plus ils murissent et prennent de l'importance. Perso, j'aime bien faire du DIY en astro j'ai tout bidouillé sur mon télescope et ça marche plutôt bien. Je passe presque plus de temps à ça que le nez dans le tuyau ! A un moment faudra se poser et shooter le ciel ! Sinon pour la Cam87, j'ai hâte de la tester sur des nébuleuses, mais c'est pas l'idéal en ce moment, il fait trop jour la nuit ! On verra à l'automne.1 point
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Salut Seb, Il va te falloir une section dédiée avec toute tes prises 🤣🤣🤣 En tout cas encore un gros bravo, avec le temps que tu passes sur chaque cibles le résultat est vraiment sympa. A+ Bon ciel. Nico1 point
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Salut à tous ! Je commence à avoir du retard, je m’étais dit que je ferai l’effort d’un CROA à chaque belle nuit d’observation, mais en voilà déjà trois de passées ! Je ne vous aurai donc pas raconté ma nuit du 29 mai « spécial nouveaux Messier » (15 d’un coup !), entre le Serpent, la Flèche, le Petit Renard, l’Ecu et le Sagittaire. Je n’aurai gardé aucune trace écrite de mon émerveillement dans la découverte de l’épatante Haltère M27, la mystérieuse M16 et ses fameux piliers (que je ne prétendrais pas avoir vu si clairement). Je n’aurai rien noté de mon émotion devant l’intrigant canard spatial de M17, le trèfle à 4 feuilles M20, l’écrasante M8 qui rivalise avec celle d’Orion. Non, tout cela restera dans l’oubli. Pas de traces non plus de cette soirée il y a 3 jours, où j’ai repris méthodiquement les listes des Splendeurs du ciel profond, et où j’ai minutieusement et exhaustivement parcouru le haut de la Balance et toute la tête du Serpent. Et où j’aurais pu faire un sans faute si je n’avais pas lamentablement échoué malgré mon insistance sur l’AG Palomar 5, et l’objet de Hoag… Je ne laisserai donc pas disparaître dans l’oubli la nuit d’hier à aujourd’hui ! Qui fut à la fois longue et forte par ses découvertes, mais exceptionnellement courte par la durée de mon sommeil… Nous sommes le 17 juin, 23h. La météo annonce des nuages qui vont apparaître progressivement, je ne vais donc pas dans les champs mais me contente de mon jardin pour cette nuit. Toujours entouré d’arbres, adieu le Sagittaire et le Scorpion, je vais viser plus haut. Avant que la nuit tombe complètement, je m’exerce à parcourir quelques étoiles doubles du Bouvier. Pour l’occasion je sors pour la première fois mon Interstellarum Deep Sky Atlas (appelons-le le IDSA), j’en parcours une petite dizaine, tantôt faciles, tantôt si proches qu’elles se noient dans la turbulence et présente une simple forme de patate. J’en trouve une mignonne, de mémoire STF 1879… mais je ne note pas en détail. Je n’en suis pas encore là. La nuit est désormais tombée, il est 23h30. Hercule est très haut, je tourne quelques pages de mon IDSA. Je pars d’un repère facile, M13. Il est extrêmement bien défini, comme à ma première observation en avril, le ciel n’est pourtant pas très noir en cette saison, mais visiblement très transparent ! Je reste sur ma page de l’IDSA et décide de cheminer au hasard de mon trajet, sans liste établie. Je découvre le plaisir de naviguer sans écran, on a certes moins de détails mais quelle liberté ! Je me contente des objets de difficulté moyenne, je sais que le ciel n’est pas assez sombre en ce moment pour aller chercher dans l’extrême. Je trouve la galaxie NGC 6207 juste à côté de M13, dont le noyau est bien clair en vision directe, mais l'ovale seulement en décalé. Je passe vite sur M92 que j’avais déjà vu, puis vais rendre visite à NGC 6229, un autre AG à peine plus résolu qu’une flaque ronde. Mais bien visible tout de même. Je continue ma promenade, NGC 6155 sur le passage, galaxie qui présente une simple tache ovale, puis je vais rendre visite au duo IC 1152-1153. Là les choses se compliquent, je suis vraiment au zénith, et je dois tourner dans tous les sens pour trouver mon chemin. Je cède et passe sur Stellarium, qui est quand même plus commode dans la situation. Je finir par trouver les deux galaxies, mais ce sont vraiment des présences légères plus que des zones définies. En retournant vers φ je croise le chemin de STF 2015, encore un petit couple collé l’un à l’autre ! L’IDSA me mène vers UGC 10200. Si j’arrive à la voir, ce serait une première pour moi dans ce catalogue ! J’insiste un moment, croyant ne pas y arriver, jusqu’à réaliser que ce que je croyais être une faible étoile est un peu trop étalé et flou pour en être une. Une minuscule galaxie de mag 13,5 ! Le ciel n’est donc pas si mauvais si j’arrive à la voir. Juste en-dessous, la quasi ponctuelle NP NGC 6058. Je teste la méthode du « blinking », en alternant vite à la main le filtre UHC devant l’oculaire (je rêverais d’une barrette ou d’une roue, mais je crois bien que c’est impossible sur mon newton…). Ça me permet tout de même de la mettre en évidence. Sans ça, il m’aurait été difficile de jurer que ce n’était pas une étoile ! Le ciel a déjà bien tourné, et voilà Céphée en entier qui dépasse au-dessus des arbres. J’avais son exploration en projet depuis des semaines, il est temps de m’y atteler ! Je dois tout de même déplacer un peu mon gros compagnon pour ça, je regrette bien de n’avoir pas encore bricolé des roulettes à cet effet. Commençons par l’énorme IC 1396. J’utilise pour cela le nouvel oculaire 38mm Artesky (sur les conseils de @GeoffreyJoe, j’ai l’impression que c’est exactement le même que l’Omegon). Il ne m’offre pas la même propreté d’image que le Pentax 23mm, mais il a le mérite d’être sacrément plus large. Même là, la nébuleuse ne rentre pas à moitié. Je n’en discerne que des bribes, même l’UHC monté. Une grosse zone un peu plus claire, une traînée vaguement plus sombre au centre… mais il m’est impossible de l’apprécier dans sa forme globale. Elle est vraiment, vraiment très, très grosse. Revenons à des objets de taille plus raisonnable. NGC 40, très jolie petite NP avec son étoile centrale très nette. Elle me charme par sa forme bien dessinée, il faut dire que son nom « noeud papillon » attire déjà la sympathie ! En revanche, NGC 7139 est plus que décevante. J’y passe de nombreuses minutes, à vérifier et re-vérifier son emplacement… Je finis par la déceler avec l’OIII, mais c’est un disque à peine perceptible en vision décalée. C’est je crois la NP que j’ai eu le plus de mal à discerner ! J’aime bien les NP avec des formes claires et originales, là je ne suis pas gâté… NGC 7023, la nébuleuse de l’Iris, me console bien. Eclairée par son étoile, elle me révèle quelques détails dans sa texture. J’enchaîne sur une autre nébuleuse par réflexion, NGC 7129, une belle lueur qui accompagne la forme d’un petit amas ouvert. Un autre amas ouvert sur le passage, NGC 7160. NGC 7235 un peu plus bas, un amas ouvert qui tire un peu plus sur le globulaire peu lumineux. Si je peux me permettre… Ensuite une très belle surprise sur NGC 7380 ! Magnifique nébuleuse au milieu d’un amas, mise en valeur par l’UHC, qui révèle beaucoup de détails dans sa texture. C’est avec la petite NP du Noeud papillon ma favorite de cette constellation ! Pas très loin, la NP NGC 7354, qui avec l’OIII révèle une belle forme de petit disque très net. En me dirigeant vers NGC 7510 j’observe dans le viseur un astérisme assez remarquable, un V presque parfait, constitué d’une dizaine d’étoile, alignée en deux segments presque rectilignes. L’univers a ses mystères… Je tombe sur l’AO 7510, qui ressemble un peu à cet astérisme, mais en beaucoup plus dense et plus petit ! Très joli amas. Je vais vers la nébuleuse NGC 7538. Avec l’UHC, on en discerne assez bien la forme en vision directe, même si les contours sont flous. Ce qui est troublant, c’est ces deux petites étoiles de même magnitude pile au centre, qui donnent l’impression de deux yeux brillants se détachant d’un corps sombre tapi dans l’obscurité… Je fais une pause et lève un peu les yeux au ciel ! Tiens, le Cygne est très haut, c’est la première fois que je le vois dans mon jardin ! Je vais enfin pouvoir tester ma dernière acquisition faite grâce au paiement en 4x (et encore poussée par les conseils de GeoffreyJoe, il va me mener à la ruine). Je vais voir les dentelles dans mon 38mm, équipé de mon tout nouveau OIII en 2”, une première ! Quelle merveille ! Les deux grandes parties des dentelles, chacune tenant en entier dans mon champ de vision ! J’alterne avec le 23mm, en effet je capte légèrement plus de détails avec ce dernier, mais c’est un plaisir de voir l’objet en entier au 38mm. Et le filtre OIII m’emmène encore plus loin dans les volutes tortueuses de la Grande Dentelle… Un petit tour au 38mm avec l’UHC sur l’Amérique du Nord, j’en ai une vision plus large, quoique toujours partielle, j’en distingue mieux la forme générale. Cet oculaire n’est pas exceptionnel en soi, mais il m’apporte quand même pas mal de confort sur les objets géants. Retour sur Céphée, il me reste 3 objets à observer sur ma liste. NGC 6951, un galaxie tout ce qu’il y a de plus galactique (càd, un ovale flou), l’amas ouvert assez large NGC 6939, et juste à côté, une grande galaxie NGC 6946. Elle est parfaitement de face, mais pas assez lumineuse pour qu’on en distingue les bras spiralés, ce qui ne joue pas en sa faveur. Elle restera donc à mes yeux, en tout cas pour cette nuit, une grosse tache floue et ronde. Je finis donc sur cette galaxie mon observation de tous les objets cité par Laurent Ferrero dans son ouvrage ! (je crois finir, en rédigeant j'ai vu que j'avais laissé passer un amas ouvert !) Il est encore tôt, à peine 3h, alors que j’avais prévu ma nuit entière. Pour changer les plaisirs, je sors rapidement mon petit Star Adventurer trouvé d’occasion sur leboncoin il y a quelques semaines. Loin de moi j’idée de me lancer vraiment dans l’astrophoto, mais ça me fait des souvenirs de soirée. Je cale « vite fait » le pied et aligne la polaire du mieux que je peux en 5 minutes. Comme je n’ai pas de viseur, je tâtonne avec un très mauvais objectif 35mm pour centrer l’objet en question avec quelques poses rapides. Pas évident, mais j’y arrive… Je voulais garder en souvenir ma nébuleuse préférée de la soirée, NGC 7380. Je monte un vieil objectif catadioptrique Tamron 500mm, encore plus âgé que moi je crois bien. Ici, pas de Siril, pas de flats, de darks. Juste une grosse pause de 2 minutes avec un ISO monstrueux qui me génère autant de grain que d’étoiles. Un jour j’essaierai d’aller un peu plus loin en photo, là je veux surtout observer. Je prends aussi le petit amas 7510 qui n’était pas loin. J’en sors deux photos absolument catastrophiques au vu de ce qu’arrivent à faire certains ici, mais je suis content d’avoir une petite trace de ma nuit ! Au moins mon astrophoto ne ment pas, je n'en vois pas plus en photo que dans l'oculaire. Si ce n'est moins ! (la toute petite nébuleuse IC1470 apparaît un peu au-dessus, je ne l'avais pas prévue celle-là !) Là soirée aurait dû se terminer, mais… après avoir rangé, noté mes observations en sirotant ma tisane… je constate qu’il fait déjà jour dehors, et que la Lune est déjà bien sortie. Il est 5h. Quelle longue nuit. Mais, si la Lune est là… qu’en est-il de Saturne ? Après avoir vu tous ces objets, il se trouve que je n’ai jusqu’ici jamais observé les anneaux de Saturne de ma vie ! Serait-ce la grande première ? Je vais dans le jardin avec mes jumelles. Et oui, elle est là. Je ne peux pas rater ça, c’est donc vers 5h15 que je ressors mon gros télescope, vise ce petit point déjà invisible à l’oeil nu, mais qui se distingue dans le ciel de l’aube à travers le viseur… mon coeur bat la chamade, c’est un événement énorme pour un astram débutant, découvrir les anneaux de Saturne ! Je me jette sur l’oculaire. Et oui. Elle est là, les anneaux sont là, parfaitement de profil, les bandes nuageuses sur sa surface sont là, malgré la lueur du ciel et sa faible hauteur sur l’horizon. Je reste quelques minutes. (Une petit film/photo bâclé avec mon pauvre téléphone devant l’oculaire. En bricolant rapidement avec Lynkeos je devrais pouvoir retrouver ce que j’ai vu. Sans l’émotion.) Quelle nuit ! Allez, je vais pouvoir dormir 3h bien méritées !1 point
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Bonjour Laurent, On ne peut vraiment pas faire grand chose avec une image déjà étirée. Je ne sais pas ce que tu veux dire exactement par étirement "sans perte" mais c'est une opération qui n'est pas réversible (d'autant plus qu'on ne connait rien aux caractéristiques de l'étirement que tu as réalisé). Il y a un curieux vignetage inversée sur cette image (un problème de calibration?) qu'il faudrait essayer de corriger mais ça ne peut se faire correctement qu'avec l'image linéaire.1 point
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Poussières d'étoiles... Les Dentelles du Cygne sont ce qu'il reste de l'explosion d'une étoile massive en supernova il y a environ 10000 ans. Les Dentelles ou encore les Voiles du Cygne sont situés à environ 1500 années-lumière de nous devant les ailes du Cygne. La nébuleuse couvre plus de trois fois la taille de la pleine Lune mais elle n'est pas très brillante. En fait, on a attribué plusieurs noms à différentes parties de la nébuleuse. Le nom le plus connu est sûrement la nébuleuse du Voile, mais on connaît aussi les Dentelles du Cygne, le Balais de sorcière, le Triangle de Pickering, la nébuleuse Filamentaire, la Boucle du Cygne, la nébuleuse du Cirrus et la nébuleuse du Réseau. - La « Petite Dentelle » (NGC 6990), qui constitue la partie Ouest de l’ensemble des Dentelles, souvent désignée comme « le balai de la sorcière » de par sa forme évocatrice. - La partie centrale, désignée sous le nom de « Triangle de Pickering », d’aspect filamenteux et torturé, beaucoup moins compact que les deux autres composantes, qui s’étend sur plus de 2°. - La « Grande Dentelle » (NGC 6992), qui désigne la région nord-est. Elle est parfois surnommée « la chauve-souris », en raison de la forme de sa partie la plus large… cela n’est pas forcément évident sur la photographie présentée ici, qu’il faudrait faire pivoter à 180° pour que cela soit plus visible Les Dentelles du Cygne constituent l’un des objets « star » du ciel d’été pour un astrophotographe. Elles font sans nul doute partie des quelques objets dont on ne se lasse jamais de photographier de nouveau, année après année… : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm : Mosaïque de 2fois 60x300" : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Photoshop : Env Lyon : Bortle 5.9 : 19-20/07 et 10/08 2023 Le lien vers la full https://flic.kr/p/2phnVie1 point
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Bonjour ! La vidéo de présentation de MeMstar est (enfin) disponible . Vous en pensez quoi ?1 point
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Bonjur les astrams. Hier soir j'ai pu voir T lyrae d'un rouge vif que je n'avais pas remarqué auparavant. Certes il s'agit d'une variable et sa couleur varie également en fonction de sa luminosité. J'ai déjà observé des étoiles "carbones" dont la couleur est plutôt orange prononcé, je dirais couleur "feu". Mais là c'est plutôt un rouge "LED". Il n'y a pas d'ambiguité. Observation faite au 355. Je n'avais jamais encore vu une couleur rouge aussi marquée sur des étoiles "carbones". En tous cas une belle surprise.0 point
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Hello, Voici une de mes galaxies préférées, à savoir M106 et ses copines. Faite en 2 fois, 1e nuit en Mars et la suite au mois de Mai. Le champ est très serré, les 2 sessions n'étant pas dans la même orientation, j'ai dû cropper pas mal. M106 (NGC 4258) est une vaste galaxie spirale intermédiaire située dans la constellation des Chiens de chasse à 23,5+1,0−1,0 millions d'années-lumière. M106 a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1781. Apparemment, Charles Messier n'a ni observé ni enregistré cette galaxie dans son catalogue. C'est l'astronome américano-canadienne Helen Sawyer Hogg qui a ajouté NGC 3379, NGC 4258 et l'amas globulaire NGC 6171 au catalogue Messier sous les désignations M105, M106 et M107. M106 est doté d'un mégamaser à base de vapeur d'eau. Un maser est l'équivalent d'un laser fonctionnant dans le domaine des micro-ondes au lieu de la lumière visible. Il existe plusieurs formes de maser astronomique dans l'univers dont certains sont associés à des régions de formation d'étoiles. Les émissions de M106 à une fréquence de 22 GHz proviennent de molécules d'eau de type ortho, une évidence d'un gaz moléculaire dense et chaud. Le mégamaser de M106 a permis d'obtenir la mesure la plus précise à ce jour de sa distance, soit une valeur de (7,2 ± 0,3) Mpc ((23,5 ± 1,0) Mal). Cette distance très précise de M106 a joué un rôle important dans la calibration des distances des galaxies et dans la détermination de la valeur de la constante de Hubble. Auparavant, on ne pouvait pas utiliser les variables céphéides de plusieurs galaxies pour mesurer leur distance car elles couvraient des plages de métallicité différentes de celles de la Voie lactée. M106 contient des variables céphéides similaires à la métallicité de la Voie lactée et des céphéides similaires à celle d'autres galaxies. En mesurant la distance des céphéides avec des métallicités similaires à notre galaxie, les astronomes ont été capables de recalibrer les autres céphéides avec différentes métallicités, une étape fondamentale pour améliorer la quantification des distances aux autres galaxies de l'univers. M106 est la galaxie la plus vaste et la plus lumineuse d'un groupe de galaxies qui porte son nom. Le groupe de M106 est désigné comme NGC 4258 . Les autres membres du New General Catalogue de ce groupe sont NGC 4144, NGC 4242, NGC 4248, NGC 4449, NGC 4460, NGC 4485, NGC 4490, NGC 4618, NGC 4625 et NGC 4736. La galaxie IC 3687 ainsi que 12 galaxies du Uppsala General Catalogue (UGC) complètent le groupe. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 468 x 20s le 20/03/2025 69 x 30s le 21/05/2025 Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:0 point
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Yes je vois , merci des infos ! Bon ciel😊. Oui j'en ai entendu parler aussi , elle a l'air pas mal ! Merci aussi pour l'info et bon ciel😉.0 point
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Si si maintenant c'est bon ! On a juste une difference de rotation de 180°. 🥴😂0 point
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Bien joué !! Entre la V2 ou la V3, mon cœur balance légèrement vers la V2.0 point
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Quel sacré CROA ! jolie balade avec plein d'objets peu connus ! Pour les piliers de la création ça m'étonne au 300, on parle plutôt de 400 à 600 mm d'habitude. Les AG Palomar sont réputés très peu contrastés, quelques uns sont pourtant accessibles à 300 voire moins. Pal 5 je ne me souviens plus. L'objet de Hoag est très difficile, j'ai cru le percevoir au T300 mais pas sûr IC 1396 est typiquement un objet pour jumelles je pense ou très courtes focales, je regarderai ce que ça donne cet été. Le souci avec plus de D c'est qu'on voit des choses, mais réparties sur plusieurs champs donc on perd de la vue d'ensemble, et aussi du contraste. Pas trop de déformations en bord de champs avec le 38 mm sur le 300 ? Je me suis pris récemment un 34 pour la lulu, c'est fabuleux mais je n'ose le mettre sur le 300 😆 J'admire le courage de faire du ciel profond en ce moment, ou les capacités, perso j'ai trop besoin de sommeil je ne pourrais pas. En même temps j'enrage de voir tous ces soirs clairs qui se succèdent maintenant, alors qu'il n'y en a quasi pas eu depuis l'automne 2024 ...C'est comme ça ...mais j'espère que le quota ne sera pas épuisé dans un mois environ0 point
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Pas en poses courtes. J'ai début l'imagerie avec un Newton 200/1200 sur monture à fourche, sans autoguidage, il est vrai à une époque où les pixels étaient plus gros. J'étais installé dans la jardin. Tout le bazar à transporter et à installer n'a jamais été un souci. Le souci principal, c'était 1° la mise en station et 2° le guidage (pas de guidage au début). Puis j'ai dû faire de l'astro en nomade, et là le matériel n'était plus du tout adapté. Olivier.p22 dit qu'il n'a pas de contraintes de transport, mais je ne sais pas s'il a un jardin. Si oui, la taille d'un 200 mm ne devrait pas être un problème. Je suis d'accord (avec tout ce que tu dis sur cette configuration). Si je voulais refaire de l'imagerie (mais juste du ciel profond), c'est ce que je prendrais. Mais Olivier.p22 aura besoin d'un autre instrument pour le planétaire. Ça peut venir plus tard. Olivier.p22 : j'espère que ces opinions différentes ne vont pas d'embrouiller. C'est au contraire très utile d'avoir plusieurs points de vue. À toi de les évaluer en fonction de tes critères (par exemple je disais qu'un gros 200 mm est utilisable dans un jardin, à toi de vérifier si tu disposes d'un jardin).0 point
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Bonjour, Au C11 😮 !!! Incroyable ! en effet pas facile a shooter et cadrer a cette focale ! pour les flats les conseils reçus sont biens, je pense qu'il faut ajouter le fait que la zone de ciel utilisée doit etre la plus uniforme possible.0 point
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Bon, après, personne te jette le caillou...je crois qu'on n'est pas nombreux à ne jamais avoir fait une grosse boulette en lançant une session, pas branché un truc, pas fait la rotation de caméra, pas mis l'antibuée... BRef...0 point
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Salut Jacques, Perso j'aime bien , plus équilibrée que la première Bon ciel . A+ Nico0 point
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Oui, c'est certain que si tu as simplement mis "IC1396", c'est la nébuleuse englobante, pas la "trompe" à proprement parler. Mais ça veut dire qu'en effet tu n'a pas déplacé manuellement la cible dans le "framing" de NINA ? Pour la palette, oui, moi aussi j'aime bien mais sur cette zone, les zones sombres sont magenta et surtout les étoiles. Du coup, à mon avis, avec le SelectiveColor, le masquage adapaté devrait pouvoir équilibrer mieux ces deux couleurs. Par contre, je suis persuader que VDB142 bien dans le cadre, avec ce traitement, doit bien ressortir et mis en valeur par ce contour vert.0 point
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connecte la monture à PHD2 seulement une fois l'astrométrie trouvée et la monture sur la cible via le goto. Normalement ça doit passer0 point
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Salut Michel, Avec un retrait de gradient, ajustement du fond du ciel, l'image est récupérable: Les trous sombres dans l'image de départ peuvent provenir des points de calcul du retrait de gradient. Si un carré se trouve sur une étoile, la zone traitée devient sombre. Il suffit alors de déplacer le carré de mesure entre 2 étoiles et la zone devient uniforme.0 point
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J’ai utilisé ce prisme tak sur mes 100 F10 et 12 et franchement faut s’accrocher pour capturer le mieux. En revanche, les oculaires avec verre Ed font mieux globalement.0 point
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heu, les nuits font 2 h dans le nord, pas 4. enfin effectivement, on a eu le meilleur printemps depuis longtemps.0 point
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Merci pour ce retour Il reste toutefois l'intérêt de se dire qu'on à réussi cette détection (faute de pouvoir parler d'observation ?). Bizarrement on est beaucoup moins sévère lorsqu'il s'agit d'objets dont l'aspect est similaire ou qui n'offrent qu'un simple glimpse, vu au travers de plus gros instruments...0 point
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(En seulement 2 semaines Robert a perdu 2 semaines) (Il y a quelques décennies on avait Johnny Argent liquide, Bob Espoir et Steve Emplois. Maintenant nous n'avons ni argent liquide, ni espoir ni emplois. S'il vous plaît ne laisser pas mourir Kevin Jambon). (Meilleur Papa de tous les temps) (Faut la réf 😉) (Bon week-end de fête des pères) (La réf aussi 😅) (Autre ref 👀) (Là aussi pour les d'jeun's va aussi falloir commencer à avoir la réf 😁) (Y a pas de Bescherelle sur ce stand apparemment 😺) (Ne fais jamais confiance à qui que ce soit, ne retourne pas cette image 😉)0 point
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Sur du matériel qui a un peu d'heure de vol et sur des transactions qui se font via les annonces de forum plutôt que via LBC, les risque de matériel volé sont très limités. Bref, ce n'est pas très grave de ne pas avoir la facture. J'ai, .... 10 montures je crois. Et il me semble 1 ou 2 factures. Sauf la Polarie je l'ai achetée neuve. Si elle est dans le carton alors j'ai peut être celle là. J'ai eu la Sphinx SXP2 en fort déstockage dernièrement (un déstockage de déstockage). Là je pense que j'ai la facture, mais vu ce que j'ai payé, je ne sais pas si j'aurais envie de la transmettre en cas de revente. :) En action hier soir0 point
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Hello, Voici un autre duo galactique, moins connu je pense, en tous cas on ne le croise pas trop souvent: 2 galaxies lenticulaires. NGC 4754 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 669 ± 23 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 24,62 ± 1,76 Mpc (∼80,3 millions d'al). NGC 4754 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784. NGC 4762 est une galaxie lenticulaire vue par la tranche et située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 304 ± 23 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 19,2 ± 1,4 Mpc (∼62,6 millions d'al). NGC 4762 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 295 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:0 point
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Et voilà. Secondaire recollé. Le premier collage avait une légère rotation. J'aurais pu réduire l'ajustement (0.45mm c'était trop. Je conseille 0.15mm) et refaire une impression 3D, mais j'ai fait plus simple: j'ai mis la vis sur le support, et j'ai utilisé la pliure de ma chiffonnette pour m'aligner. J'aurais pu aussi faire une première pause à vide, et repérer l'alignement en faisant un très de blanco sur le support et ma pièce 3D. Le résultat : On verra si çà résoudra mon problème de tilt abusif du PO pour la collimation 😉0 point
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Pas tout à fait ma perception, avec un gros investissement à plein de niveaux pour ma part aussi (argent, temps, développements) : J'ai appris un milliard de trucs ici, ça n'a pas de prix. Même si tout ça dort dans des tiroirs, c'est le chemin qui compte (pour moi)0 point
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Évidemment, mais je pense à ceux qui ne savent pas utiliser ce genre de logiciels. C'est celle du travail, une Bambu Lab X1E... Sacré bête de course.0 point
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Hello, beaucoup connaissent mon penchant pour l'observation aux petites jumelles, et à l'occasion de la sortie de la 2ème édition du "Ciel aux jumelles" il ne paraitra pas trop étonnant que ceci ait attiré ma curiosité. J'ai donc précommandé le bouquin, que j'ai reçu hier, et je me suis dit qu'il pourrait être sympa de partager avec vous les quelques nouveautés qui s'y cachent D'abord la première de couverture : même si ce n'est pas très important, à titre personnel j'ai une préférence pour l'ancienne couverture, avec l'intégration d'une vraie photo de voie lactée. Autre point esthétique, quelques graphismes ont été revus comme par exemple les logos saisonniers, mais surtout deux changements sont les bienvenus je trouve : d'abord les illustrations sont pour la plupart affichées plus grandes et donc plus lisibles, et des contrastes ont été revus pour certaines images. Mais ce qui saute le plus aux yeux : les cartes occupent désormais toute la page de droite, sans marges, et la voie lactée est mieux représentée, définie avec plus de niveaux de contrastes. Bon tout ça c'est bien beau, mais y a t-il du nouveau à lire et à observer ? Et bien pour le contenu : dans l'ensemble on retrouve les mêmes informations que dans la première édition, et dans le même ordre. Quelques ajouts tout de même, comme un paragraphe sur les étoiles double et les astérismes, ou l'apparition des jumelles "yeux de hibou". Mais surtout, le livre comporte désormais 40 fiches, soit 5 supplémentaires. La nouvelle édition nous propose donc de découvrir l'étoile double Nu Draconis, les beaux amas ouverts NGC 6633 et IC4756 (qui étaient pour moi un oubli intolérable de la première édition), la région d'étoiles autour de Sadr du Cygne, le voisinage d'Antarès dont l'amas globulaire M4, et pour finir le duo d'amas M10 et M12. Ces nouvelles fiches sont bien évidemment les bienvenues et ont toute leur place dans ce livre destinés aux débutants, car les objets ajoutés demeurent des cibles relativement bien accessibles aux petites jumelles. Mais à titre personnel je reste un petit peu sur ma faim, et je suis convaincu qu'une dizaine de cibles supplémentaires pour monter le total à 50 aurait été possible tout en conservant l'esprit du livre (par exemple les beaux amas du côté de la Licorne, du Grand Chien et de la Poupe, pour mieux représenter le ciel d'Hiver). Mécaniquement, le tableau en fin d'ouvrage qui récapitule les objets se voit allongé de 5 nouvelles lignes. Une autre chose que j'ai trouvé sympathique : l'ajout de cartes du ciel saisonnières bien lisibles, à la place de la carte intégrale de la première édition. Enfin, c'est un peu dommage que cette nouvelle édition fasse encore l'impasse sur l'observation du Soleil, probablement pour ne prendre aucun risque avec le public visé... Pour conclure, si vous possédez déjà la première édition cela ne vaut peut-être pas le coup d'investir 25€ dans cette nouvelle mouture, en revanche ça reste un livre incontournable pour qui envisage de découvrir le ciel avec la petite paire de jumelles qui traine peut-être dans un tiroir de la maison et je ne peux qu'encourager cette démarche Alexis0 point
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Bonjour à tous, En ce moment je fais tourner le gros tube bleu, le SCT Meade 10" 254/2500. Avec le nouveau filtre Optolong L-Quad Enhance, je voulais voir ce que ça donne une cible qui donne dans le bleu. Pourquoi le bleu? la réponse peut être ici....ou pas... (ceux qui ont moins de 40-50 ans dans la salle ne doivent pas connaître je pense ... réponse en fin de post pour ceux qui cherchent...) Abell 39, à ne pas confondre avec l'autre Abell 39/ACO 39, qui est la 39e entrée du catalogue Abell qui réfère environ 4 000 amas de galaxies, est une nébuleuse planétaire de forme presque parfaitement sphérique située dans la constellation d'Hercule dans l'hémisphère nord. Elle porte le nom de Abell 39 parce qu'elle fait référence à un autre catalogue publié par George Ogden Abell, celui-ci portant sur 86 anciennes nébuleuses planétaires découvertes par Abell et Albert George Wilson lors du Palomar Observatory Sky Survey. Nébuleuse peu brillante, sa distance est estimée à environ 6 800 années-lumière de la Terre et à 4 600 années-lumière du plan galactique. Avec son rayon d'environ 2,5 années-lumière, elle est l'une des plus grandes nébuleuses planétaires connues. Malgré sa coquille sphérique presque uniforme, la limite est de la nébuleuse est 50 % plus lumineuse que la limite ouest. Cette asymétrie pourrait être reliée à la position décentrée de l'étoile. D'autres irrégularités lumineuses sont observées à la surface de la coquille. L'anneau brillant entourant la nébuleuse est d'une épaisseur moyenne d'environ 10,1 secondes d'arc (0,34 année-lumière). Un faible halo s'étend jusqu'à environ 18 secondes au-delà de l'anneau, donnant un diamètre total d'environ 190 secondes d'arc à la nébuleuse, considérant que l'émission est uniforme autour de la nébuleuse planétaire. La nébuleuse s'étend depuis environ 22 100 ± 1 700 années, supposant une vitesse d'expansion située entre 32 et 37 kilomètres par seconde et un rayon de 0,78 parsec. Des galaxies en arrière-plan sont visibles proches et à travers la nébuleuse transparente. Sa quantité d'oxygène est environ moitié moindre que celle du Soleil. Son étoile centrale est située légèrement à l'ouest du centre de la nébuleuse, à 2 secondes d'arc (0,1 année-lumière). Cette position ne semble pas due à une interaction avec le milieu interstellaire mais plutôt à une hypothétique asymétrie lors de l'éjection de la masse au moment de la mort de l'étoile, ce qui aurait accéléré et décentré l'étoile de la nébuleuse. Les infos: SCT Meade 10" (254/2500) + correcteur de coma @ 1845mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Enhance Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 188 x 60s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 60s: (Suis content on voit les 3 galaxies qui sont derrière la nébuleuse, en arrière plan) Réponse pour le film: Déjà faite en juin 2022:0 point
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