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Grossissement : soyons raisonnables et honnêtes


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J'ai essayé l'uhc sur jupi et on perçoit un poil mieux quelques fines bandes dans les zones polaires, les bandes équatoriales gagnent un peu en contraste aussi. Je n'ai pas eu l'occasion de tester lors du passage de la tâche rouge.

Il ma semblé que la turbu se faisait un poil moins sentir aussi mais c'est trop subjectif et en quelques minutes ça peut varier pas mal.

Bien sûr, il faut aimer la couleur verdâtre et j'avoue qu'au final ça ne m'a pas transcendé.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Peut-être aussi un effet du au fait qu'avec moins de lumière la pupille s'ouvre plus et que l'oeil travaille mieux ainsi ?

 

Comme Diabolo, on minimise les défauts de l’œil en réduisant la pupille.

 

Pour le OIII ou UHC sur Jupiter, ça peut mettre en valeur les formations brunes comme le dit teddelyon. Par contre sur Mars l'effet du OIII doit être contre-productif, à mon avis : ça assombrirait les déserts rouge sur lesquels les mers bleu foncé ressortiraient moins qu'au "naturel". Quelqu'un a tenté ?

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot
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Pour ma part, je leur fais une confiance ... aveugle :)

 

Une petite biographie des auteurs du graphique :

 

"Pierre Buser était chercheur en neurobiologie, membre de l'Académie des Sciences et de l'Observatoire National de la Lecture.

Pierre Buser était professeur émérite à l’Université Pierre-et-Marie-Curie. Il a dirigé l’institut des neurosciences1 du CNRS à Jussieu.

 

Michel Imbert, docteur ès sciences, a créé à Toulouse en 1993 le Centre de recherche cerveau et cognition.

Il est actuellement attaché au département d'études cognitives de l'ENS, et s'intéresse tout particulièrement à l'histoire des théories scientifiques et philosophiques de la perception visuelle en tant que fondation des sciences cognitives contemporaines". etc etc... j'ai raccourci.

 

Fred.

Il y a effectivement une distance entre cette science expérimentale et cette science "philosophique".

Les data issus du site donné sont des résultats de tests effectués en labo sur une population de personnes aux us. C'est une autre approche.

A titre perso, je me suis livré à ce style de tests labo, dans ma compagnie, qui possède les outils nécessaires pour évaluer une capacité perso. Il se trouve que les résultats suivent les tendances données sur le site et il y a bien cet optimum de perception.

L'amoncellement de titres et diplômes me rend dubitatif pour nos humbles applications toutes simples.

Les grands diamètres régressent en résultat dans une situation de turbulence, le site donné vous l'expliquera en quantifiant. Tout comme l'imagerie conduisant dans certaines conditions de turbulence à des détails sans existence. De Suiter l'exprime aussi. Les références que vous citez n'expriment rien sur ces domaines de dégradation d'image en y quantifiant les effets.

Jean

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Normalement, question perception des détails, l'oeil "à pleine ouverture" est plutôt moins bon car ses défauts sont plus présents.
Comme Diabolo, on minimise les défauts de l’œil en réduisant la pupille.
Les défauts de l'oeil n'ont pas forcément de rapport avec la turbulence perçue, et cette diminution perçue peut peut-être venir d'une profondeur de champ différente en fonction de la pupille, par exemple, ou bien d'une tout autre cause... Modifié par den
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Sans parler de la formidable faculté d'autosuggestion de notre cerveau, qui fait que l'on voit ce que l'on veut voir ou fait réapparaître inconsciemment le fantôme d'une image vue longtemps avant et conservée dans les tréfonds de la mémoire... surtout quand on a passé 20 minutes à scruter immobile, au fond d'un petit trou, une boule floue dans le froid à 2h du matin et que l'on atteint un état proche de la trance... Il faut toujours se méfier de ce que l'on croit voir. L'exemple de la fameuse robe est excellent...

 

Oui, quand je 'vois' la GTR dans mon 150, je vérifie toujours par après sur internet si c'était bien elle. Dans 9 cas sur 10 c'était le cas mais j'ai eu une soirée où j'étais sûr d'avoir vu une GTR qui pourtant était de l'autre côté du globe... :rolleyes:

 

 

Il ne faut pas oublier non plus l'expérience. En ce moment on a un astram débutant très déçu qui trouve que Jupiter c'est minuscule, comparable à Sirius... :confused:

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Invité Hume

Viens vivre en Bourgogne : il n'y a quasiment jamais aucun doute quand à la présence ou non de la GTR sous nos cieux :)

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J'ai essayé l'uhc sur jupi et on perçoit un poil mieux quelques fines bandes dans les zones polaires, les bandes équatoriales gagnent un peu en contraste aussi. Je n'ai pas eu l'occasion de tester lors du passage de la tâche rouge.

Il ma semblé que la turbu se faisait un poil moins sentir aussi mais c'est trop subjectif et en quelques minutes ça peut varier pas mal.

Bien sûr, il faut aimer la couleur verdâtre et j'avoue qu'au final ça ne m'a pas transcendé.

Ah oui, faut aimer le vert !:D

 

Je me demande aussi si dans le cas de Jupiter qui est très lumineuse, un filtre ayant tendance à atténuer la luminosité ne va pas du coup révéler quelques détails.

 

Un filtre planétaire n'est peut-être pas aussi inutile que cela, après tout, surtout avec nos miroirs industriels qui diffusent.

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Ah oui, faut aimer le vert !:D

 

Je me demande aussi si dans le cas de Jupiter qui est très lumineuse, un filtre ayant tendance à atténuer la luminosité ne va pas du coup révéler quelques détails.

 

Un filtre planétaire n'est peut-être pas aussi inutile que cela, après tout, surtout avec nos miroirs industriels qui diffusent.

 

essaye le 82A (bleu très clair) je trouve ça assez efficace sans dénaturer les couleurs.

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Quelques remarques…

 

Ah le bouquin de Clarke. C'est grâce à lui que j'ai osé, oh sacrilège à l'époque, grossir en ciel profond. C'était pas mon 200 qui était nase il y a 20 ans, c'était juste que j'utilisais les grossissements académiques "politiquement corrects" selon les standards des grandes sociétés astro de l'époque… Donc au final pas assez. L'autosuggestion dont parle Pierre Desvaux , j'aime bien la prendre à 'envers plutôt, et considérer qu'elle freine parfois. Je suis d'accord avec lui pour dire qu'il y a des mirages. Mais dans l'autre sens!

 

C'est à dire ne pas oser voir ce qui pourtant est évident parce que ce n'est pas admis. Un certain conservatisme psychologique qui nous guette tous.

 

Lorsque j'ai osé aller plus loin sur M51 par exemple. Et là j'ai bien vu qu'il y avait un truc qui clochait dans les textes sacrés. En grossissant, enfin j'ai vu du détail et des choses subtiles dans la structure spirale. Sans parler des étoiles en surimposition qui apparaissaient enfin. Et j'ai lu Clarke… Bingo. Révélation.

 

Le grossissement sur les nébuleuses planétaires… Vaste sujet. On voyait bien qu'on pouvait envoyer avec nos dobsons. Qu'on sortait des trucs de ouf. Ca faisait sourire souvent, parce que "tu comprends, le grossissement résolvant selon St Machin c'est comme ça et pas autrement".

 

Sauf si ta théorie foire parce que tu considères que l'acuité de ton œil baisse en vision scotopique! Et là une fois de plus, les observateurs on gagné sur les astram de salon.

 

C'est vrai avec mon 400, à condition bien sur d'avoir un entrainement équatorial. Et ça c'est très très important le suivi pour ce genre de challenge. Quoique quand on voit les dessins de Nicolas Biver avec un dobson équivalent, ou de Jean Marc Lecleire, on peut se dire qu'après tout, là aussi soyons fous!

 

L'expérience la plus surprenante que j'ai eu dans ce domaine de l'observation, c'est d'avoir clairement sorti la structure filamenteuse que l'on remarque dans la zone centrale des nébuleuses planétaires genre Saturne ou Œil de Chat avec les 600 et 1000 Gea/Vernet. Des trucs jamais dessinés et pourtant visibles sur les photos des grands télescopes pros. C'est très fin, réticulé, comme de la coquille d'œuf brisée…

 

Et récemment, à l'automne, la structure fine du halo du même Œil de Chat au T1000. Celui que l'on voit par exemple sur le photo http://www.goldastro.com/astroimages/NGC6543_LRGB_HOS.php

Une vraie dentelle.

 

Tous des cas où on voit vraiment autre chose que ces "taches floues grossies" parfois évoquées, même par des astram chevronnés…mais bridés!

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Invité Hume

Sans parler de ces moments de détente complets, limite transe, qu'il m’arrive parfois d'éprouver (dans lesquels on a des moments d'immersion cosmiques entre rêves et réalité), une chose que je teste continuellement c'est qu'en plus de la mise au point, je dois fournir un effort d’accommodation supplémentaire à fort grossissement, j'ai parfois un peu plus de mal à placer l'oeil à la bonne distance, mais la distance trouvée, mon cristallin optimisant la mise au point, au bout de quelques minutes la tache floue gagne en netteté quand les optiques l'autorisent. Pas impossible que cette véritable gymnastique oculaire (grandement facilitée par ma myopie quotidienne) plus ou moins inconsciente nous aide à pousser plus loin alors que la map devient infernale passé un certain grossissement. Pas impossible que notre pupille doive aussi s'adapter pour obtenir la meilleure résolution. (Ca en fait des peut-être...)

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Il y a effectivement une distance entre cette science expérimentale et cette science "philosophique".

Les data issus du site donné sont des résultats de tests effectués en labo sur une population de personnes aux us. C'est une autre approche.

 

Stanislas, tu as mal lu, j'ai bien écrit que ce graphique était empirique, donc issu de l'expérimentation sur des sujets réels.

Maintenant, si ta source à toi vient des US, c'est forcément mieux :)

En France on a des chercheurs en sciences qui ne savent pas mettre sur pied un protocole expérimental un peu sérieux. On n'est vraiment pas aidé...

 

Avant de remettre en cause quoi que ce soit, tu as vérifié les valeurs d'éclairement rétinien ? Les protocoles expérimentaux sont-ils les mêmes ?

 

 

C'est à dire ne pas oser voir ce qui pourtant est évident parce que ce n'est pas admis. Un certain conservatisme psychologique qui nous guette tous.

 

 

Entièrement d'accord.

 

 

Sauf si ta théorie foire parce que tu considères que l'acuité de ton œil baisse en vision scotopique!

 

 

Oui, c'est pour ça que ça fait du bien de ne pas se cantonner à son 'milieu' et de revenir à des connaissances physiologiques élémentaires, comme celle-ci. C'est bien parce que l'acuité baisse en vision nocturne qu'il faut grossir plus.

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot
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Une discussion décidément fort intéressante et instructive. :)

 

Je me sentais un peu seul à ressentir le besoin de grossissement important lors des observations des NP et des planètes, bien sûr rien de systématique ni d'outrancier, le ciel décide aussi, et à chacun sa façon d'observer. :cool:

 

À présent je me rends compte qu'il n'y avait rien de ridicule dans cette démarche, même si l'image est moins flatteuse à fort grossissement, moins précise à première vue, on se donne au moins une chance de faire apparaître des détails qui par « timidité » resteraient inaperçus.

 

De toute manière, dès le début j'étais un peu frustré à la vue d'objets restant à la taille d'un quart de grain de riz :be:, surtout avec mon 150/750, et avec le 12" ce qui m'avait frappé, outre bien sûr la luminosité et la résolution, c'était aussi la taille des objets, et le confort que cette taille apportait.

 

Déjà, rien que pour les amas globulaires hors M3/M5/M13, il faut grossir pas mal pour les résoudre, assez vite je disais à des collègues de grossir davantage pour résoudre ces amas qui quelques fois restaient non résolus à des grossissements trop faibles, la timidité ne paye pas à mon avis.

 

Je me souviens, enfant, des lectures sur ces astronomes pionniers qui s'esquintaient les yeux dans le froid pour arracher des détails à leurs objets, à mon avis ils ne devaient pas non plus s'en tenir strictement au grossissement résolvant, mais aussi guetter entre deux turbus les détails à un grossissement audacieux ! ;)

 

Parfait que cette discussion permette de faire franchir certaines barrières aussi bien théoriques que psychologiques, du moins c'est ce que je ressens et ce que je crois avoir compris. :)

 

EDIT : J'ai commandé un filtre Lumicon 82A. :) Merci olivdeso.

Modifié par paradise
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EDIT : J'ai commandé un filtre Lumicon 82A. :) Merci olivdeso.

 

Tu nous diras ce que tu en penses, ça m'intéresse aussi ;) l'uhc est un peu trop "trash" sur jupi pour bien apprécier pleinement ce qu'on observe, même si les détails aperçus avec l'uhc sont amha plus visibles une fois celui-ci retiré.

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Tu nous diras ce que tu en penses, ça m'intéresse aussi ;) l'uhc est un peu trop "trash" sur jupi pour bien apprécier pleinement ce qu'on observe, même si les détails aperçus avec l'uhc sont amha plus visibles une fois celui-ci retiré.

Pas de souci, je te tiens au courant, j'en parlerai d'ailleurs probablement dans mon prochain CROA. :)

 

Ce filtre est donné pour améliorer les détails sur Jupiter dans les nuances, accentuant un peu le contraste de l'ensemble, tandis que le 80A au bleu plus prononcé est donné pour accentuer les festons et la GTR.

 

Le 82A peut aussi accentuer des détails sur les galaxies brillantes, paraît-il, j'irai vérifier également.

 

cf un tableau non exhaustif : http://lastrofieffe.free.fr/filtres.htm

 

Bon, arrêtons le hors-sujet... ;)

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C'est à dire ne pas oser voir ce qui pourtant est évident parce que ce n'est pas admis. Un certain conservatisme psychologique qui nous guette tous.

C'est une bonne remarque parce que j'ai deux exemples en tête qui vont dans ce sens :

 

- Lors de ma première observation de M51 au 300 mm, celle où pour la première fois de ma vie j'ai vu la structure spirale d'une galaxie, j'ai écrit dans mes notes d'observations, faites sur place, que j'ai vu le pont de matière. Plus tard, j'ai réobservé M51 et je ne voyais plus le pont de matière. Je me suis dit : sans doute de l'auto-suggestion... C'est seulement trois ans plus tard que j'ai compris : la première fois, j'ai observé M51 à tous les grossissements, mais c'est le grossissement moyen que je préférais (on voyait moins bien l'ensemble de la structure spirale qu'à faible grossissement, mais on voyait mieux les petits détails, par exemple la forme des bras, les étoiles devant la galaxie et même une ou deux régions HII), du coup je l'observais désormais systématiquement à moyen grossissement (comme elle est facile à pointer, je vais dessus directement à x133). C'est seulement trois ans plus tard que j'ai découvert qu'en grossissant faiblement, on devinait effectivement le pont de matière.

 

- À plusieurs reprises lorsque j'ai observé M57 au 300 mm (et peut-être au 495 mm, mais même au 300 mm j'en suis sûr), j'ai eu une impression de stries dans le sens de la longueur à l'intérieur (juste une impression, mais plusieurs fois). Comme je croyais que ça n'existait pas, je n'en ai jamais tenu compte, par exemple je ne les ai jamais dessinées (mais ça doit être mentionné dans une note ou deux). Assez récemment je me suis rendu compte qu'on voit parfois ces stries sur les photos. Donc je n'ai pas rêvé. Le problème, c'est que je n'ai jamais entendu parler d'observation visuelle de ces stries...

 

Sauf si ta théorie foire parce que tu considères que l'acuité de ton œil baisse en vision scotopique! Et là une fois de plus, les observateurs on gagné sur les astram de salon.

En fait la théorie n'a pas foiré, c'est juste que certaines personnes ne comprennent pas ce qu'est le grossissement résolvant, mais bon... Quoiqu'il en soit, je crois que l'erreur commise est une mauvaise utilisation de la théorie. Pour moi la théorie ne sert pas à me dire comment observer, elle sert à m'expliquer ce que j'ai observé.

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Stanislas, tu as mal lu, j'ai bien écrit que ce graphique était empirique, donc issu de l'expérimentation sur des sujets réels.

Maintenant, si ta source à toi vient des US, c'est forcément mieux :)

En France on a des chercheurs en sciences qui ne savent pas mettre sur pied un protocole expérimental un peu sérieux. On n'est vraiment pas aidé...

 

Avant de remettre en cause quoi que ce soit, tu as vérifié les valeurs d'éclairement rétinien ? Les protocoles expérimentaux sont-ils les mêmes ?

 

 

 

Entièrement d'accord.

 

 

 

Oui, c'est pour ça que ça fait du bien de ne pas se cantonner à son 'milieu' et de revenir à des connaissances physiologiques élémentaires, comme celle-ci. C'est bien parce que l'acuité baisse en vision nocturne qu'il faut grossir plus.

 

Fred.

Je ne sais pas si les us men sont mieux que les frenchies, ce que j'y voit c'est que l'on a tout sur le site de W.Sacek pour évaluer, quantifier, définir un diamètre efficace, pas celui du tube, en tenant compte de son strehl et de la turbu du moment. C'est un autre monde, autre que des généralités.

Quant à mes tests optiques en labo, pas de soucis sur l'étalonnage et la calibration des moyens en usage au labo, mires, clarté surfacique, longueur d'onde, déja pour les principaux, .... On ne met pas des plongeurs de grande profondeur dans un rover sans évaluation et tests sérieux. Les gus évalués et admis ont des acuités visuelle bien affûtées.

 

Il y a un grossissement optimum.

L'histoire du grossissement résolvant ici, me fait sourire, lol.

Toutes ces notions ont bien été évaluées dans ces années 50 et mieux 60. L'astronome professionnel planétaire us Dale P Cruikshank avait bien développé tous ces outils et en était le chef de file. J'ai ses études ici dans mon home.

Reste à matcher pour un objet donné les conditions oculaires optimales pour tirer tout ce qu'un diamètre peut donner, sur le moment aussi.

Comment? pas de réponses en parcourant les posts ici.

Jean

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Je vais m'empresser de ne pas aller regarder tous ces chiffres et tenter encore plein de trucs absurdes mais qui épicent les observations et me font plaisir à moi.

 

Dans mon métier j'ai plein d'exemples de trucs qui marchent bien au labo mais sur le terrain c'est autre chose... On fait aussi avec le matos qu'on possède...

 

:beer:

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Je vais m'empresser de ne pas aller regarder tous ces chiffres et tenter encore plein de trucs absurdes mais qui épicent les observations et me font plaisir à moi.

 

Dans mon métier j'ai plein d'exemples de trucs qui marchent bien au labo mais sur le terrain c'est autre chose... On fait aussi avec le matos qu'on possède...

 

:beer:

 

Oui mais quand les data correspondent à ceux du labo et ceux du terrain, c'est que l'on a bien bossé. Autrement faut reprendre les tests et les ré-aborder correctement.

Toujours double vérifier pour assurer une convergence de résultats.

Le site de W.Sacek, ça marche et ça roule droit.

Jean

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Invité Hume

Mes impressions joviennes ce soir, à ortho + astrophysics 7/2 (soit 285x) avec la tal 100 (+ filtre contrast booster baader). J'ai une légère esquisse d'explication sur le phénomène confort de la barlow : on peut plus facilement s’éloigner et tenter d'optimiser la distance qui fait coïncider diamètre de la pupille et cône de lumière pour optimiser l'acquisition de lumière.

Mais pour le grossissement, j'ai vécu quelque chose d'absolument extraordinaire ce soir qui n'aurait sans doute jamais eu lieu à grossissement trop faible.

Chronologie des évènements

J'ai joué tout au long de la soirée à me remettre en vison diurne ce qui m'a permis de capter des détails jusqu'ici inconnus sur le centre de la planète, ce qui manifeste l'importance de l'acquisition des couleurs pour Jupiter tout en diminuant l'éblouissement de la planète.

 

Ayant constaté plus d'une fois que je n'arrivais à me concentrer que sur une bande à la fois, je me suis placé de façon à voir les bandes non plus horizontales mais verticales pour tenter d'acquérir un point de vue global. J'ai jonglé avec des tas de grossissements, j'ai testé des tas de distances, et il y a une demi heure j'ai vécu ce moment de grâce intense, et sans ambiguïté: du fait du grossissement assez important conjugué avec mes autres expériences, jupiter a cessé d'être un disque à mes yeux pour devenir une authentique sphère, et dès que la perception de la forme se fut imposé, tous les détails ont été réinterprétés par mon cerveau pour prendre sens : un côté était très distinctement éclairé par le soleil, les zones de lumières liées à la forme permettait de mieux comprendre les différents détails sur les bandes : bref, d'un seuil coup non plus une vison 2D mais authentiquement 3D permettant de saisir des nuances incroyables, d'être dans l'espace, et ceci n'a pas été furtif, mais s'est imposé comme la façon naturelle de voir jupiter : bref, seul le grossissement important permet de pouvoir capter la forme sphérique, et une fois celle-ci appréhendée, les détails prenant sens permettent de ne plus deviner mais de vraiment percevoir.

Modifié par Hume
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Je vais m'empresser de ne pas aller regarder tous ces chiffres et tenter encore plein de trucs absurdes mais qui épicent les observations et me font plaisir à moi.

 

Dans mon métier j'ai plein d'exemples de trucs qui marchent bien au labo mais sur le terrain c'est autre chose... On fait aussi avec le matos qu'on possède...

 

:beer:

 

+1 !

 

:beer:

Modifié par paradise
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bref, d'un seuil coup non plus une vison 2D mais authentiquement 3D permettant de saisir des nuances incroyables, d'être dans l'espace, et ceci n'a pas été furtif, mais s'est imposé comme la façon naturelle de voir jupiter : bref, seul le grossissement important permet de pouvoir capter la forme sphérique, et une fois celle-ci appréhendée, les détails prenant sens permettent de ne plus deviner mais de vraiment percevoir.

Mon cher Monsieur, si ça n'a pas été expérimenté dans un labo, ce que vous décrivez n'existe pas ! :mad:

 

:D

 

Pareil que toi il y a 16 mois avec Mars : pendant quelques secondes je l'ai vue comme en photo, ciel très clair, quelques instants sans turbu et 450x de Grossissement.

 

Et Saturne aux dernières Estivales, après un orage, exceptionnelle. :wub:

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Curieux, personne ne mentionne la vision binoculaire .

 

Tu as raison.

D'après mes lectures de travaux de chercheurs (Zanlonghi, encore un rigolot :)), 20% de gain en résolution.

 

C'est facile à vérifier qualitativement : on lit mieux un panneau avec les deux yeux ouverts qu'avec un seul.

 

Fred.

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Hume, est-ce parce que tu as grossi (phénomène optique) que soudain tu as vu la sphère, ou bien, parce que dans ta "machine à interpréter", il y a eu un déclic, qu'une "fenêtre" s'est ouverte, et que l'"idée" de la sphère s'est imposée (ou simplement parce qu'on en a parlé l'autre jour et ton inconscient a ressorti le truc hier) ?

 

Pendant longtemps je ne voyais pas les couleurs, même dans un 400. Et puis, un jour, j'ai observé dans un 600, et la, j'ai vu les couleurs. Certes, le 600 apportait plus de lumière, et sans doute, une plus grande facilité à les voir, ces couleurs, mais quand je suis retourné sur le 400, j'ai vu les mêmes couleurs que je ne voyais pas avant. Donc, il y a bien eu quelque chose, un déclic dans le cerveau, qui a fait que maintenant, je vois les couleurs, même dans un petit diamètre.

 

Cela doit être la même chose avec la sphère.

 

C'est un peu comme ces photos de cratères de la lune, que l'on voit comme des bulles ou des dômes, et il suffit de tourner la feuille, et cela redevient des creux, parce que l'éclairage correspond alors à ce que l'on a été habitué à regarder sur les cartes terrestres en relief, avec l'ombre toujours du même coté.

 

 

Le monde est une illusion, qu'il disait, le Berkeley... En tout cas, c'est complexe, et pas nécessairement si simple que les visions mécanicistes qui ont envahi la médecine, la physiologie, etc... pourraient le laisser croire...

 

Sans parler de ces propensions à expliquer l'homme comme un ordinateur, avec capteurs, logiciels, cablage, limites, optima, etc... C'est à mon sens pas tout à fait comme cela que cela se passe.

 

Quant à la vision binoculaire, j'ai beau me dire qu'il y a plein d'études de faites par Zalongus, Diafoirus et alii, mais personnally, je ne vois rien avec une bino. Donc, cela dépend des gens... Je ne dois pas être bien cablé... On n'est pas tous pareils. Heureusement...

Modifié par PierreDesvaux
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Par expérience, la pertinence à grossir beaucoup dépend en fait de l'objet observé.

 

1 : étoiles doubles, saturne, uranus, neptune, lune : il y a grande pertinence à vouloir grossir énormément au-delà même de cette règle d'or du 2X le diamètre de l'instrument. Avec la taka et la vixen d'ailleurs, c'est souvent en allant jusqu'à 3 voire 4x le diamètre que j'ai pu dédoubler certaines étoiles. Et comme l'image reste très précise, la lune est un spectacle même à un tel grossissement.

 

2 : Jupiter. je mets à part cette planète car elle est bien plus sensible à observer. Honnêtement, le top du top fut pour la 100mm un grossissement de 185x (Radian 4mm) Beaucoup de détails et une image ciselée.

 

3 : Pour Mars, le top fut au-delà des 2D : j'ai obtenu les meilleurs compromis aux alentours des 220X-260x

 

4 : galaxie et objets du ciel profond : Là on retourne à des données plus raisonnables si j'ose dire. Le meilleur est obtenue à 80X. Au-delà, pour les galaxies, inutile d'en voir davantage.

Soit un peu moins de 1D.

 

5 : les amas ouverts. Pour le côté esthétique, le plus faible grossissement est le mieux. Pour voir le maximum d'étoiles, caché dans l'amas, je vais bien souvent à plus de 2x le diamètre de la lunette.

 

Voilà quelques retours d'expériences. La règle du 1x le diamètre, ou de 2x le diamètre est certainement variable en fonction de ce que l'on observe.

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"Quant à la vision binoculaire, j'ai beau me dire qu'il y a plein d'études de faites par Zalongus, Diafoirus et alii, mais personnally, je ne vois rien avec une bino."

 

C'est à dire ? tu n'arrives pas à fusionner les deux images ?

 

Pour ma part, je ne peux plus m'en passer en planétaire, le gain m'est apparu évident :-)

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Le monde est une illusion, qu'il disait, le Berkeley... En tout cas, c'est complexe, et pas nécessairement si simple que les visions mécanicistes qui ont envahi la médecine, la physiologie, etc... pourraient le laisser croire...

 

Sans parler de ces propensions à expliquer l'homme comme un ordinateur, avec capteurs, logiciels, cablage, limites, optima, etc... C'est à mon sens pas tout à fait comme cela que cela se passe.

 

C'est ce que je disais, tous des incompétents déshumanisés ces chercheurs en neurosciences ! :)

 

"C'est à mon sens pas tout à fait comme cela que cela se passe" : tu as raison, il faut aller leur expliquer que la vision ne se résume pas qu'à l'oeil, et qu'il y a aussi le cerveau derrière avec l'interprétation culturelle que cela suppose, il ne doivent pas le savoir que la vision c'est un phénomène complexe dans lequel le facteur humain est prépondérant.

 

C'est comme si tu allais dire à André Brahic : "le système solaire, ça ne se passe pas tout à fait comme vous le dites". Lui, c'est son métier de faire de la recherche sur ce sujet, alors on se dit qu'il a des compétences qu'on n'a pas et qu'il n'a pas oublié des facteurs essentiels...

 

 

Quant à la vision binoculaire, j'ai beau me dire qu'il y a plein d'études de faites par Zalongus, Diafoirus et alii, mais personnally, je ne vois rien avec une bino. Donc, cela dépend des gens... Je ne dois pas être bien cablé... On n'est pas tous pareils. Heureusement...

 

Pourtant, sauf si tu as un oeil qui débloque, tu dois mieux voir avec tes deux yeux, tu n'as jamais fait le test du panneau ? Désolé, mais tu es câblé comme tout le monde :)

 

Si la tête bino ne te convient pas, c'est pour d'autres raisons, c'est pas à cause de ta vision binoculaire à toi.

Pour ceux qui arrivent à fusionner les deux images, c'est pas surprenant qu'ils voient plus de choses avec les deux yeux qu'avec un seul.

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot
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