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Bonjour tout le monde, La météo du Sud de l'Espagne n'arrête pas de nous gâter ! On continue de traiter les données qui proviennent de notre setup commun avec @schizophrene pour cette fois vous proposer une nébuleuse en émission dans la constellation du petit Renard. Chacun a le plaisir de pouvoir partager son traitement sur cette nouvelle cible (vous trouverez le traitement de Lucas en fin de post). SH2-86 en version SHO-RGB 📷 Description NGC 6820 (également connue sous le nom de Sh2-86) est une nébuleuse en émission associée à l'amas ouvert NGC 6823 et visible dans la constellation du Petit Renard. NGC 6820 a été découverte par l'astronome allemand Albert Marth en 1864. Les gaz du nuage reçoivent la lumière des jeunes étoiles de cet amas, qui fait partie de l'association Vulpecula OB1, s'ionisant et devenant ainsi lumineux. NGC 6820 s'étend sur environ 60 minutes d'arc dans la direction du plan galactique et sur environ 25 minutes d'arc perpendiculairement à celui-ci et montre du côté sud-est des structures colonnaires qui s'étendent vers l'amas. À l'intérieur du nuage, 49 agglomérations gazeuses denses ont été découvertes, identifiables par des observations submillimétriques, comme l'infrarouge. Ces amas ont des masses comprises entre 14 et 70 M⊙, ce qui pourrait également générer des étoiles de grande masse. 📊 Données techniques Nombre d’images : - 96 x 300s en SII - 96 x 300s en Ha - 96 x 300s en OIII - 40 x 180s en R/G/B Temps d’intégration total : 30h Température capteur : -5°C DOF : - Darks : 101 - Bias : 201 - Flats : 15 / nuits / filtres 🌍 Conditions de prise de vue Lieu du remote : Observatoire Roboscopes (région de Sevilla, Espagne) Date : 15 juin 2025 au 17 juillet 2025 (sur 14 nuits) 🔧 Setup utilisé Lunette : TS APO CF 102 avec Correcteur / Réducteur 0.8x (F/5.6) Monture : Skywatcher EQ8-R Pro Caméra : Touptek ATR2600M Autoguidage : Diviseur Optique + Touptek GP CMOS 02000 KPB Filtre(s) : Antlia SII - Ha - OIII (3nm) + Pegasus Astro RGB Logiciel acquisition : N.I.N.A Traitement : PixInsight Lien astrobin : Lien Astrobin (pour la full avec toutes les petites tachouilles) Image full : Image starless : Et vous trouverez ci-après le lien vers le post de Lucas 😃 Merci pour vos retours !!3 points
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Bonjour à tous, Avant de partir en vacances ce jour même, je prends le temps de poster cette nouvelle photo issue de notre setup en Espagne. J'ai découvert ces cibles il y a peu de temps, et me suis extasié devant tout ce rouge (qui d'ailleurs est accessible en RGB simple, pour ceux qui voudrait l'imager) : ni une ni deux, la cible était configurée dans Target Scheduler. Valentin n'a pour le moment pas eu le temps de la traiter, mais comme d'habitude nous retrouverons son traitement en fin de ce post, quand il l'aura publié NGC 6914 et ses compagnes : nébuleuses enchâssées dans le Grand Rift Le complexe NGC 6914 est un véritable joyau niché dans le Grand Rift de la Voie lactée, une bande sombre de poussière qui scinde notre galaxie en deux dans le ciel d'été. Il fait partie d'une région HII bien plus vaste, la nébuleuse Gamma Cygni (IC 1318), illuminée par la supergéante Sadr (Gamma Cygni), bien que cette dernière soit en réalité plus proche de nous que la nébuleuse elle-même. Un foyer de formation stellaire au sein du nuage moléculaire du Cygne Située à une distance estimée entre 3 700 et 6 000 années-lumière, la région de NGC 6914 est un site actif de formation d'étoiles. Le nuage moléculaire massif du Cygne, l'un des plus proches et des plus étudiés, sert de réservoir de matière pour la naissance de ces nouvelles étoiles. Cette image, traitée en LHα-RHαGB, révèle de manière spectaculaire la richesse de cette zone : l'hydrogène alpha (Hα) en rouge intense trahit les zones de gaz ionisé, tandis que les nuages de poussière bleus (vdB 131 et vdB 132) diffusent la lumière des étoiles environnantes, créant ce contraste saisissant. Acquisition 🔭 Lunette TS-Optics CF-APO 102, avec réducteur 0.8x (F/5.6) ⚙️ Monture équatoriale Sky-Watcher EQ8-R Pro 📷 Prise de vue via ToupTek ATR2600M 🎯 Guidage via ToupTek GP CMOS 02000 KPB sur OAG 💻 Pilotage via N.I.N.A. ⌨️ Prétraitement et traitement avec PixInsight et Affinity Photo 📅 Du 9 au 26 juillet 2025 🌍 Setup en remote, chez Roboscopes en Espagne Brutes : - Hα : 60 x 300" - L : 72 x 300" - RGB : 3 x 60 x 180" Intégration : 20 heures DOF : - Darks : 101 - Flats : 15 - Bias : 201 Lien vers la full : https://app.astrobin.com/i/5h8aqm Version starless : Petit crop sur les structures centrales de l'image (je n'ai pas voulu cropper plus, si nécessaire c'est faisable sur AstroBin ) : Ce joli tableau est à peindre dans ce coin du ciel : Le traitement de Valentin aka @valdetahiti, sera disponible plus tard, avec un lien pointant vers son futur post ici-même : stay tuned.3 points
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Bonjour à tous Voici LBN437 Gecko Nébula LBN437 est un nuage moléculaire qui se trouve dans une nébuleuse en émission (Sh2-126) dans la constellation du Lézard. située à environ 1200 années de lumière de la Terre, elle nous offre une combinaison d'objets en réflexion et en émission. en cherchant bien on peut deviner plusieurs galaxies. 340 poses de 180s sur 3 nuits avec un Newton Takahashi Epsilon 130, un filtre Player one anti halo UV/IR cut. ZWO asi 2600 air Ioptron GEM45 siril,pixinsight,photoshop Bortle 6 https://app.astrobin.com/u/laup1234?i=g2nkxa#gallery3 points
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Bonjour ! Bon, j'arrive après quelques exemplaires dont celle de @krotdebouk et je sais que @Colmic va nous en sortir une version sous peu, alors j'ai fini par sortir la mienne non traitée ! Acquisition entre le 8 et 11 Juillet dernier, faite avec ma TS130 mais à 730mm et la QHY minicam8 ! En effet, en raison d'une panne de ma 26M et son envoi chez Altaïr...j'ai été contraint début Juillet d'adapter mon setup en mettant le réducteur 0.8x et conserver le même échantillonnage (pixels à 2.9u) à peu près...mais le champ est réduit (mais à f/D 5.6 du coup) Qu'importe, ça me permet d'imager quoiqu'il en soit ! J'ai à la fin 10h de Ha et 10h de O3 donc pour cette image. FHWM du stack final de 2.3", ce qui est pas si mal compte tenu de l'inégalité des nuits. Pré-traitement Siril/Sirilic Traitement pix classique Staralign/GradientCorr/Dyncrop/BlurX Starx -> Starless + Stars Sur les Stars : SetiAstro NBStarsToRGB Starless : PixelMath pour max(Ha,O3) -> Luminance EZStretch des Ha, O3 et Lum NoiseX sur les 3 (0.7 sur la L) Foraxx Ha/O3 et RGBCombine + NBCalibration (2 versions) Mixage des deux ATrouWaveLets puisLRGBCombine Export LRGB_Starless et Stars Ajustements PL8 Assemblage PS (Superposition, balance, Denoise, pikes) La voici donc, il fallait faire des choix pour conserver au maximum "l'oeil" O3 qui est vite "bouffé" par le Ha. J'aimerais ajouter du O3, il faudrait quasiment 2 nuits de plus possiblement. Critiques bienvenues évidemment.2 points
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Je rebondis sur ton propos Franck. Disons qu'il ne faut tout de même pas trop grossir, on arrive quand même vite à une limite en termes de résolution et cela se voit. Les images prises au reflex avec un bon objectif macro ou de microscope, comme celles que tu fais, sont loin devant en terme de rendu. Mais bon, le smartphone reste un bon compromis simple à utiliser et qui permet déjà de bien s'amuser. 😉2 points
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Bonjour, Première image SHO (avec étoiles RGB) du setup en remote, après d'autres en LRGB, RHαGB, HOO, etc. Étonnamment, ce n'est pas l'image que j'ai trouvé la plus simple à traiter, à cause de niveaux de signal vraiment différents entre les couches en bande étroite, et notamment la couche [OIII]. Il aurait certainement fallu poser moitié moins en Hα, et doubler le temps en [OIII]. Comme d'habitude, le traitement de Valentin (aka @valdetahiti) se trouve en fin de post Sh2-86, nébuleuse en émission dans Vulpecula Sh2-86, également connue sous le nom de NGC 6820, est une nébuleuse en émission située à environ 6 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Petit Renard. Découverte par l'astronome Albert Marth en 1864, cette vaste région HII est un nuage de gaz, principalement de l'hydrogène, qui est ionisé par le rayonnement intense des jeunes étoiles chaudes nichées en son sein. Comme beaucoup de nébuleuses en émission, elle est un véritable laboratoire cosmique, nous offrant un aperçu des processus de formation d'étoiles. Sa lueur rougeâtre caractéristique, bien visible en astrophotographie, provient de l'émission de l'hydrogène alpha (Hα) lorsque les électrons se recombinent avec les protons. Au cœur d'une maternité d'étoiles Au centre de Sh2-86 se trouve l'amas ouvert NGC 6823, un groupe de jeunes étoiles âgées d'à peine deux millions d'années qui sont nées du gaz de la nébuleuse. Ce sont ces étoiles, particulièrement les plus massives et les plus chaudes de type O et B, qui sculptent et illuminent le nuage environnant. La région est particulièrement riche en phénomènes liés à la naissance stellaire. On y trouve des objets de Herbig-Haro, de petits jets de gaz éjectés par des étoiles en formation qui entrent en collision avec le milieu interstellaire. De plus, Sh2-86 abrite de nombreuses agglomérations gazeuses denses et des piliers de poussière, semblables aux célèbres "Piliers de la Création", qui sont des cocons où de nouvelles étoiles continuent de se former. Ces structures denses sont souvent détectables en tant que sources infrarouges brillantes, trahissant l'activité de protoétoiles encore enfouies dans leur gangue de gaz et de poussière. Acquisition 🔭 Lunette TS-Optics CF-APO 102, avec réducteur 0.8x (F/5.6) ⚙️ Monture équatoriale Sky-Watcher EQ8-R Pro 📷 Prise de vue via ToupTek ATR2600M 🎯 Guidage via ToupTek GP CMOS 02000 KPB sur OAG 💻 Pilotage via N.I.N.A. ⌨️ Prétraitement et traitement avec PixInsight et Affinity Photo 📅 Du 17 juin au 17 juillet 2025 🌍 Setup en remote, chez Roboscopes en Espagne Brutes : Hα : 96 x 300" [OIII] : 96 x 300" [SII] : 96 x 300" RGB : 3 x 40 x 180" Intégration : 30 heures DOF : Darks : 101 Flats : 15 Bias : 201 Lien vers la full : https://app.astrobin.com/i/khgobf Version starless : Crop sur la zone central et NGC 6823 : Version annotée : Tout ce monde ce situe ici : Le traitement de Valentin se trouve ici :2 points
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Echecs et satisfactions. J'ai pu profiter pour la troisième fois d'affilée d'une météo clémente et d'un emploi du temps compatible avec l'observation. Je n'ai pas souvenir que ce soit déjà arrivé ! Toujours est-il qu'hier samedi 2 août, j'ai voulu continuer ma chasse aux étoiles doubles du jeudi soir, mais avant ça je voulais retenter l'observation de T Lyrae, étoile carbonnée dans la Lyre donc et que je n'ai pas pu identifier à la 80 APO. J'ai donc passé la première heure de ma soirée à me contorsionner sous le chercheur pour tenter de pointer au zénith cette étoile : en vain ! 🤯 Je suis pourtant à peu près persuadé d'avoir pointé au bon endroit mais je n'ai décelé aucune étoile d'une couleur remarquable... Passablement frustré, je suis retourné aux étoiles doubles et j'ai pointé Psi1 Draconis, une belle double très facile avec deux étoiles de 4,58 et 5,78 mag, séparées de 30,2 arcsec. La suivante sur ma liste était Gamma Delphini, très facile à repérer puisque c'est l'étoile de la pointe du losange de la constellation du Dauphin. Très belle surprise ! 😃 Ses deux composantes, une naine jaune-blanche et une sous-géante orangée, séparées de 9,8 arcsec, en font une sorte de petite Albireo. Direction ensuite Eta Cassiopea, une belle double facile à repérer également et à séparer, avec ses deux composantes de magnitudes 3,44 et 7,44 mais distantes de 11,6 arcsec. Ensuite, je voulais tenter Zeta Aquarii, le Verseau étant bien levé à cette heure avancée. Je la repère facilement sur mon atlas des constellations et à l'oculaire mais impossible de résoudre les deux composantes. Pourtant, même si elle est très serrée, ses 1,8 arcsec de séparation devraient m'être accessible... En fait, j'ai réalisé le lendemain que j'ai confondu les lettres grecques Zeta et Xi... 🤪Je pointais donc Bunda (Xi Aquarii) et pas du tout celle que je pensais...!! (vous avez le droit de vous moquer). En ayant fini avec mes étoiles doubles de ce soir, je suis retourné voir Mu Cephei, l'étoile grenat. Facile à pointer car visible à l’œil nu avec sa magnitude de 4, cette supergéante rouge brille à l'oculaire d'un bel orangé cuivré. Sa contemplation m'incite à tenter de nouveau quelques étoiles carbonées, me voilà donc à pointer - et trouver facilement cette fois - V Aql dans la constellation de l'aigle. Apparaît à l'oculaire une magnifique bille d'un rouge profond (indice de couleur à 4,19 !!) très saturé absolument superbe.🤩 Grisé par cette belle découverte, je retente RS Cygni, autre étoile carbonée qui, comme T Lyrae, m'avait échappé. Et bien, c'est de nouveau un échec ! Ici, le champ est beaucoup plus difficile à identifier avec cette profusion d'étoiles dans le Cygne... Il m'a semblé le reconnaître, mais impossible d'identifier la moindre étoile rouge là-dedans. Pour clôturer la soirée, je rends visite à quelques amas : M2 qui est très bas et ne présente rien de remarquable, M71 dans la Flèche qui est sympa, assez haut dans le ciel mais au final assez pauvre... mais surtout M11 dans l'Ecu de Sobieski qui est tout bonnement splendide, traversé de bandes obscures et avec des étoiles très piquées et résolues en nombre. Je ne l'avais pas observé depuis longtemps, j'avais oublié la magnificence de ce spectacle. Au moment de remballer à plus d'une heure du matin, j'aperçois juste au-dessus du toit du voisin à l'Est un astre particulièrement brillant... Mais oui ! C'est Saturne ! 🥰La belle aux anneaux est encore très basse (19° de hauteur) mais je ne peux m'empêcher d'y pointer pour la première fois la "grande" lunette. Bon, l'image turbule évidemment, mais elle est quand même très sympathique avec l'ombre des anneaux directement visible, très très fin liseré noir sur le disque de la planète. Je tente de pousser à 183x mais elle est vraiment trop basse, et je suis épuisé. Une excellente soirée donc malgré ces deux échecs et je serais curieux de vous lire : T Lyr et RS Cyg, vous les avez eues, vous ? Avec quel matériel ? 🤔 A très vite2 points
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Hello, voilà que le ciel bleu profond aujourd'hui s'impose une fois de plus, au-dessus des collines non plus jaunes mais bientôt bistres à force d'être grillées et sans eau ... Comme de bien entendu Murphy devrait encore être en forme ce soir, les sites météo annonçant juste un passage nuageux à l'heure de sortir le 300 !! J''ai pris les devants et sorti un bon moment la FC-100 en solaire, avec l'hélioscope. C'est tout frais, brut d'oculaire, à peine retouché (pas assez) pour pouvoir poster dès maintenant, du producteur au consommateur si j'ose dire. Transparence donc au top, mais vent moyen à assez fort en rafales depuis ce matin (faut bien que ça sèche encore un peu la nature qui ne le serait pas tout-à-fait ...), pour autant turbulence assez faible dans les trous peu fréquents (images alors quasi photographiques), mais vibrations gênantes du tube soumis au vent la plupart du temps. Je me suis donc contenté du Delos 8 mm, soit 92 X, quasi tout le dessin. Le 6 mm (123 X) montrait certes plus de définitions et de formes précisées dans les tâches mais l'usage était un peu pénible en raison des vibrations accrues. N'ayant jamais trop tenté ce gros soleil de juillet (hélioscope acquis cette fin d'hiver) j'ai eu tendance à sortir le soleil du champ les moments où je couchais sur la feuille les sujets. Effectivement, il m'a semblé que la zone à l'arrière de l'hélioscope chauffait plus et plus rapidement que ce printemps ...?? Soit, voici donc la principale formation solaire de ce jour, j'ai essayé de ratisser large plutôt que grossir à fond sur une zone, vues les vibrations évoquées. Le dessin doit donc à mon sens être regardé de la sorte, dans son ensemble, et non zoomer sur tel détail qui serait incomplet ou pas totalement précis. A noter ce superbe V inversé dominant une belle tâche à deux "noyaux", elle-même "au-dessus" de la formation la plus complexe. Cette dernière présente moult détails et minuscules tâchelettes, une belle structure radiale de pénombre dans les trous de turbu, ainsi que quelques faibles extensions radiales. La zone sombre centrale est hirsute à souhait, avec quelques pics bien présents et une limite parfois complexe. Toujours dans les trous de turbu, on note un peu de granulation ainsi que de très pâles zones grises et les fameuses zones blanches tout autour, quasi impossibles à rendre ce jour. Bon ciel !1 point
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Bonjour, pour tromper un peu le coup d'épée dans l'eau de ces semaines d'affilée de ciel clair survenant juste lors des crépuscules trop longs pour le ciel profond, voici un petit dessin réalisé à la lunette FC-100 DF. Il s'agit du superbe duo de cratères Hercules et Atlas, le 01 juillet dernier lors d'une lune de 7 jours. Transparence très bonne, assez faible turbulence. Comme à mon habitude, l'esquisse générale a été rapidement réalisée à 53 X, puis complétée à 92 X pour prendre en compte les gros détails et nuances. Enfin, un travail de fignolage a été traité à 123 X. Le gain est alors conséquent par rapport aux grossissements précédents, d'autant que la nuit plus avancée augmente la luminosité apparente de notre satellite et fait ressortir d'autant les contrastes. Hélas la lunaison de 7 j est déjà un peu avancée pour bien mettre en évidence les drapés et irrégularités près des cratères, plus apparents en lumière rasante. En revanche, cela permet de bien déboucher l'intérieur des cratères, qui auraient peut-être montré plus de détails en poussant davantage. Mais l'exercice lunaire est exigeant en concentration, et plus de persévérance aurait peut-être été contre-productive ce soir-là ... Bon ciel à vous, en attendant enfin de pied ferme des soirs transparents ET des conditions propices au ciel profond !1 point
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Bonjour ! Me revoila avec une nébuleuse prise avec la SQA55 et la minicam8, mi-mai dernier ! Il s'agit de SH2-86 dans le petit renard. D'autres dont @sebseacteam l'ont capturé avant moi évidemment...surtout quand tu traites à m+3 quasi...:( Malheureusement, mes 3 nuits initialement prévues en SHO ne se sont pas passées comme je voulais et j'ai terminé avec quasi 8h de Ha, mais 2 pauvres heures de S2 et O3 !! Du coup, traitement hyper compliqué car m'en suis rendu compte bien après... Bref, je voulais sortir néanmoins l'image ! Pré-traitement Siril/Sirilic Traitement pix un peu chaotique, j'ai recommencé à zéro 2 fois pour prendre d'autres principes, le SHO pu étant inextricable sur le fdc... Starlign + GradientCorrection + BlurX des 3 couches EZStretch soft, NoiseX puis StarX Seti NBStars pour les étoiles, mises de coté. J'ai été contraint d'additionner S2 et O3 en terme de signal... J'ai donc assemblé mes 3 couches d'un coté via Foraxx, et une autre version purement R/G/B mais pseudo HOO donc. J'ai mixé les deux avec pixelMath pour la couleur Réutilisation du Ha cloné pour la luminance, avec un poil de EnhanceDarkStructure, puis combinaison LRGB Un coup de StarReduction puis export Starless et Stars. Ajustement PL 8 (rapide) Assemblage final PS (denoise + équilibrage + pikes) Voilà donc cette version pas de toute propreté mais la prochaine fois, je vérifierai d'avoir suffisament de signal en proportion sur chaque couche !!1 point
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j'ai enfin terminé le gros œuvre de mon observatoire. Il reste un milliard de petits trucs à mettre en place, mais le plus gros et dur est fait Pour sa première lumière et vu que c'est la saison, j'ai tenté un truc inédit pour moi NGC6823, rarement imagée. si vous aimez, lâchez un like sur Astrobin (ps j'aime bien la fonctionnalité sur Astrobin qui fait apparaitre les étoiles quand on survole l'image) Jolie nébuleuse traitée en h-a uniquement (je ferais peut etre le RVB plus tard) Mais comme je trouve les images de neb en NB finalement bien plus belles qu'en couleur, je me demande si je ne vais pas en rester la 🤠 Et ce n'est pas que de la fainéantise. 😋 Ci-dessous, la version pour les vrais hommes, sans étoiles ici la version pour les petites filles, avec étoiles. Ne vous énervez pas...... c'est de la provocation 😅1 point
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Oui, il faut un réfractomètre, qui mesure des indices de réfraction normalement sur des échantillons plans et polis. Donc faut avoir accès à un réfractomètre. Ensuite, il va te donner une valeur d'indice n pour plusieurs longueurs d'onde.... Et il va falloir trouver un verre "équivalent" dans les catalogues de Schott, CDGM, Ohara, etc... Je dis équivalent car la chimie des verres a beaucoup évolué en 170 ans, certains verres d'époques sont infaisables aujourd'hui, pour des raisons écologiques modernes (verre au plomb...). Si jamais tu trouves un équivalent, il te sera proposé en slab, c'est à dire un pavé de verre brut, à peu près 10x trop volumineux que ta future lentille, qu'il faudra travailler en palet, ébaucher les 2 faces, vérifier la casquette, etc, etc... Et si tu es prêt à franchir le pas, il faudra surement retoucher aussi la lentille intacte en contrôle final. Bref, c'est faisable, mais il va falloir enchainer les prestataires, les intermédiaires, pour...une 67mm de diamètre? Si je te parle de ça en toute franchise, c'est que j'ai acquis un blank de KzFS de diamètre très très respectable pour envisager tout ce bazar. Mais pour une 67mm????1 point
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La Focale apporte vraiment niveau détails, bonne photo. Le traitement peut etre amelioré, mais bon, j'ai jamais fait de vrai SHO, et puis le traitement peut toujours etre amelioré, on s'en sort jamais.1 point
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Belle version de SH2-86 (une version sho postée par @schizophrene + @valdetahiti dernièrement et moi en "rouge") Très sympa en monochrome !1 point
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C'est vrai que le noir et blanc est plus poétique...ça nous ferait presque regretter les bonnes vieilles plaques en verre. Faudrait tester un traitement daguerréotype dessus 🧐. Chouette image.1 point
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La règle NPF n’est pas « super stricte » ! Elle donne le temps de pose pour ne pas avoir de filé. C’est juste mathématique, il n’y a pas de jugement de valeur. Sur PhotoPills, il y a 2 réglages possibles, soit « Précis » soit « Défaut ». Le réglage Défaut est égal au double du temps de pose Précis. En pratique, si on tolère des étoiles allongées en amande, on peut aller au triple du temps Précis. Au delà le filé sera vraiment visible. Avec des focales longues, il est important de bien paramétrer la déclinaison (en valeur absolue) la plus basse du champ visé, car ça permet d’allonger le temps de pose si celle ci est supérieure à zéro.1 point
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Bon seeing ce matin. Transparence nettement moins bonne avec la présence marquée de cirrus. De quoi faire quelques acquisitions intéressantes sur Saturne au vu de son élévation actuelle et entamer une nouvelle saison jovienne... C'est clair que de mon petit diamètre, aller à la chasse aux spots, ça va être compliqué. Mais on se contentera déjà de voir clairement les bandes nuageuses. Pour Jupi, pas trop de changements depuis le mois de mai ( moment où, perso, j'ai cessé les prises de vues... ). La Zone Equatoriale est toujours aussi active avec son collier de plumes brillantes et sa bande sombre médiane. malheureusement et pour l'instant, je ne vois toujours pas de changement même mineur dans la SEB. Je sens que si elle ne disparaît pas à cette prochaine opposition, je vais être triste...1 point
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J’avoue que je suis toujours étonné de la capacité du piqué du système de photo de ces satanés smartphones et je ne pense pas que cela vienne de la qualité de l’optique du telephone mais je me trompe peut être, mais bon, ça sent l’IA, non ? Bon, maintenant, c’est pas l’IA qui fait la photo, c’est le photographe qui y est pour quelque chose et je dirais meme pour beaucoup, par exemple dans la composition, l’angle de prise de vue, la gestion du plan net et de l’arrière plan flou (bokeh), etc... Bravo pour tes photos cher Daniel 👍1 point
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https://sahavre.fr/wp/regle-npf-rule/ Règle + complexe que celle des 500 même revisitée, créée par @Fred_76 , et qui est plus précise. Je m'en sers dans l'excellente appli PhotoPills sur téléphone qui permet de préparer des sessions par exemple.1 point
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bonjour a tous, deuxième session avec la 228mm, il me reste encore des petits réglages pour peaufiner les images (entre autre les anneaux de newton). la turbulence etait assez forte j'ai profité d'une courte accalmie sur AR4143 setup Achromat 228MM F8 ERF tri band 120mm double stack quark + PST Apollo 428m BIN21 point
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Bonjour à tous, J'ai le regret de vous faire part du décès de Roger alias roger15 des suites d'un AVC le 12 Mars dernier à 20h45. Ce compte ne sera plus actif, merci de ne pas me contacter par téléphone pour ceux qui ont les coordonnées téléphoniques. Merci de votre compréhension. Son épouse0 point
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Une trentaine tous les 5° (de 0 à -30°) multiplié par le nombre de temps de poses utiles : chez moi, c'est 30" pour les étoiles en rgb, 180" pour LRGB, et 600" et 1200" pour SHO : les dernières, ça prend du temps.... Le plus souvent, j'en fait 21 par série, et toujours en nombre impair.0 point
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J'avais pas non plus ce dilemme quand je n'avais que la 6200MC Mais franchement quand on a goûté à la mono, c'est vraiment difficile de revenir à la cam couleur, sauf pour les mosaïques peut-être, trop compliquées à faire avec une mono. J'ai utilisé une CCD mono pendant une bonne partie de ma jeunesse(ah les joies de la Hisis 22 et QMips à l'époque... tout en lignes de code), à l'époque yavait rien d'autre. Puis avec l'arrivée des premiers APN, j'avais très vite pris le virage, et je n'ai utilisé que des APN ou cam couleur pendant presque 20 ans ! Ya 2 ans seulement que je suis revenu sur la 2600 mono, et franchement quelle différence à tous les niveaux (résolution, SNR).0 point
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Va pour le Howie Glatter franchement il est excellent ! oui je l’utilise livré tel quel pour un Sud Dobson 300. Je regrette pas mon achat.0 point
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C'est exactement ma réflexion. Surtout que mon filtre OIII ZWO est en 7nm et qu'en plus il est défectueux (il me génère des barres sur les étoiles à droite de l'image). Je vais en récupérer un Antlia chez OU fin août pour mon séjour en Drôme, j'hésite entre un 3nm et un 4.5nm bien moins cher. Avec la Lune qui va pas se coucher avant 1h du mat mini, ça va pas me rajouter bcp de OIII dans tous les cas, avec le risque de me rajouter du gradient. Sauf que quand je rentre là, j'aurais plus l'occasion de sortir la FSQ avant l'an prochain maintenant. Mon prochain séjour c'est dans la Drôme et je compte bien faire chauffer la TOA150 pour lui sortir les tripes Bon je vais finir mes 2 nuits avec du Ha, comme ça je serai moins emmerdé par la Lune et j'augmenterai un peu le SNR dans le rouge pour éviter trop de bruit. Merci à vous deux, vous êtes mes yeux là, j'y vois rien sur cet écran de merde0 point
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La "règle NPF" (Nightscape Photography Formula") - et non NFP - est effectivement disponible sur le site de la Société Astronomique du Havre à ce lien. On a le choix entre 3 réglages : Pour le Canon R7 avec 100 mm de focale ouvert à f/2.8, les temps de pose proposés sont donc de 1 s, 2 s et 3 s pour une déclinaison de 0°. - Dentelles du Cygne déclinaison = 30°. NPF = 1.2, 2.3 et 3.5 s. - M31 déclinaison = 41°. NPF = 1.3, 2.7 et 4 s Voilà pourquoi quand on utilise une focale assez longue (disons au delà de 100 mm), il est important de bien saisir la déclinaison de l'objet ciblé. Cependant, je ne recommande pas l'utilisation de la règle NPF pour des photos du ciel profond. Elle induit des temps de pose très courts, ce qui implique de très très nombreuses photos, donc une usure accélérée de la mécanique de l'appareil photo.0 point
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Dans le doute je referai les darks également. Une trentaine c'est largement suffisant. Comme ça tu peux reprendre le traitement. Tu seras vite fixé.0 point
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Heuu...et bien moi aussi...certaine de l' avoir bien identifiée cette T lyrae, mais juste constaté une vague teinte orangée à la lunette apo 100mm...le témoignage de étoile des écrins avec sa FC 100 est plus convaincant...mais c'est un observateur plus chevronné... Et moi je ne me moque pas...je rame pas mal 🥴 avec ces lettres grecques dans mon PSA sous la loupiote rouge.... Haaa... elle doit être plus accessible avec un 300... Un diamètre qui doit faire la différence pour les galaxies...0 point
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Et bien, quel combat acharné tu mènes pour ces deux carbonées ! Je me souviens qu'on en avait déjà parlé il y a quelques semaines, et que j'en avais fait une observation assez évidente au 300mm. Visiblement le gain de diamètre entre ta 80 APO et ta nouvelle 102 n'aura pas suffi pour te dévoiler les couleurs... Il va te falloir sortir ton dobson pour en venir à bout une bonne fois pour toutes de ces deux carbonées ! Je pense que tu n'auras pas de mal en triplant le diamètre, à mon souvenir elles étaient vraiment évidentes. Super pour ta première expérience planétaire, même si un peu trop basse en effet pour en tirer le meilleur. Tu es plus raisonnable que moi en ce qui concerne les horaires, dans ce genre de situation je suis prêt à empiéter démesurément sur ma nuit, quitte à le payer cher le lendemain... Tu n'as pas croisé Neptune au passage, qui aurait pu être dans le même champ de vision ? (sinon je me permets de glisser ici le fait que j'ai pu faire une belle observation de M74 avant-hier, vers 3h du matin... j'ai même cru en distinguer un bout de bras, mais à reconfirmer, je me méfie de mon imagination)0 point
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Très belle prise Lucas, je l'ai dans ma liste aussi celle-ci ! Nickel, bravo.0 point
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ha oui, elle crache bien, 20H de pose !!! tu les as trouvé où en plein été ? en tout cas, bravo0 point
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Oui tout pareil. Mais si avec caméra couleur CMOS...pas d'intéret...c'était plus utilisé avec les "anciennes CCD mono". Tu veux l'appliquer avec quelle caméra/cible?0 point
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Le crop est époustouflant, ébouriffant. Mazette que c’est beau 😍0 point
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À mon avis non. Je ne dépassais pas 3200 ISOS sur mon R6, pourtant avec de gros pixels. 6400, c’est vraiment la limite, après il y a trop de bruit. Rien à voir en photo classique sombre où on peut monter beaucoup plus haut en ISO. En astro photo, mieux vaut accumuler les poses que monter trop dans les ISOS.0 point
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Punaise je viens d'aller voir le tarif en France de la 6200 mono... 4749 euros Sans compter le tarif de la roue à filtres et des filtres en 50... En gros la vente de mes 2 caméras couvrira même pas l'achat de l'ensemble... Et maintenant les achats directs chez ZWO ne sont plus aussi intéressants qu'avant puisqu'ils déclarent la vraie valeur de la caméra en douane. Du coup je vais me commander un chti Antlia 3nm en 36mm pour la Drôme et ça ira bien comme ça0 point
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il n'est pas tout seul ! d'où l'intérêt de disposer des deux. En revanche une D&G 150 à f/D15 relève avec bonheur le défi. Même en ciel profond (tout n'est qu'affaire de cible) ! Au passage, je précise qu'un réducteur Celestron s'adapte bien sur un mak 180 SW malgré ce qui est parfois écrit ...0 point
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Soirée consacrée aux étoiles doubles. Que la nuit était belle hier en vallée du Rhône J'en ai profité pour sortir la "grande" lunette me mettant en quête de quelques étoiles doubles. L'instrument était bien à température (encore chaude malheureusement, 25°C à minuit) et le seeing bon à très bon : dans le haut du panier de ce que j'ai depuis ma terrasse. J'ai commencé par la très très classique Epsilon Lyrae, la "double-double". Dès 100x (ES11/82) les deux duos perpendiculaires sont dédoublés très nettement. En passant à 183x (Radian 6) les séparation des deux doubles (2,3arcsec pour rappel) est nette et sans bavure, encore plus qu'avec feu mon Mak150. Je suis parti ensuite à la découverte de Ras Algethi (ou Alpha Herculis), toute proche d'Ophiuchus. Une magnifique double cuivrée-orangée dont la première composante est une géante de la branche asymptotique de magnitude 3,3. Elle est séparée de 4,6arcsec d'une étoile plus faible de magnitude 5,3 de classe G. C'est un observation très gratifiante dès 100x et facile à repérer et résoudre ! Ce qui n'est pas forcément le cas des deux suivantes dans les constellation du Dragon 😆 J'avais presque oublié combien pointer proche du pole céleste était pénible avec une monture équatoriale ! Après de (très) longues minutes pour arriver à pointer Epsilon Draconis (elle est en plus située du côté où mon ciel est pollué par la lumière de Montélimar), j'y parviens enfin et constate à 100x un léger allongement de l'étoile. Par intermittence, une toute petite étoile apparaît sous la première. Grossissant à 183x, les deux composantes séparées de 3,2arcsec sont résolues sans aucun doute mais beaucoup moins nettement que Epsilon Lyrae (pourtant plus proche). La raison est simple : Epsilon Draconis A est de magnitude 3,8, tandis que son compagnon est de magnitude 7 ! La seconde est donc "noyée" dans l'éclat de la première. A 234x (ES 4.7/82) la stabilité de l'image se dégrade nettement et je n'obtiens aucun gain. Je passe ensuite sur Mu Draconis, plus facile à pointer (mieux placée dans mon ciel)... et à résoudre ! Les deux composantes blanc-jaune ont une magnitude de 5,6 et sont séparées de 2 secondes d'arc, ce qui peut paraître peut mais avec un ciel stable, une bonne optique, et en grossissant suffisamment, ça ne pose au final pas de problème et à 183x le duo est résolu sans problème, illustrant l'importance de l'impact de la différence de luminosité dans l'observation des étoiles doubles. Minuit étant passé, et la semaine de travail pas encore terminée, je mets fin à ma petite soirée d'observation (pas loin de 2h quand même au final) en pointant M13 pour la première fois avec cette lunette. Et bien, il est magnifique ! Les étoiles très fines, le tout très contrasté jusqu'à 100x sans problème. Une chouette conclusion à cette belle soirée Si le ciel est toujours de la partie, je continue l'exploration d'étoiles doubles dès ce soir...0 point
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Soirée du 17 mai 2025. la météo n’était pas clémente dans les Pyrénées mais la motivation intacte, nous sommes allés avec un astropote ( @Floconoui ) plus au nord, dans une zone avex bien noire des Landes pour fuir les cirrus. Nous nous installons dans une clairière, et je découvre le nouveau Sud Dobson 460 f3,5 Mirrosphere du copain, une vraie beauté et drôlement bien foutue!! De mon côté, toujours pareil, Dobson 400 maison/miroirs mirosphere, sur table équatoriale. Le coucher de soleil est superbe, avec à l’est une magnifique ceinture de Vénus sur un ciel bleu profond sans aucun nuage mais avec des traînées d’avions très longues ne présageant pas des meilleures conditions. Nous observons Jupiter déjà très basse, malheureusement sans événement à ce moment. Puis Mars, qui ne montre que sa calotte bordée de son liseré sombre et quelques zones sombres. Pas possible d’exploiter plus que 300x, et encore…. Nous sommes bien loin des observations fulgurantes de notre coquinou national!! Le ciel ne s’arrange malheureusement pas vraiment et nous devons faire le deuil de grossissements corrects et d’analyse de détails dans les petites structures ….on restera dans les grossissements de 80 à 200x rarement 300x. Ainsi M99 et M100 ne m’en montreront pas plus ( et même moins) que dans mon jardin l’autre soir malgré un SQM très bon ! (21,5). Je dessine donc le couple 4302/4298 qui n’a de toutes façons pas de détails à montrer : Puis M104 qui ne souffre pas trop des conditions dégradées : Et enfin NGC3718 avec Hickson 56, qui ne me montrera que deux composantes allongées : UGC 6527 (mag15,79 et PGC 35620, mag14,6). Je n’ai pas réussi à observer PGC 35631 (mag16.16). ethos 13,8 et 6mm. (150 à 300x) Pour mettre les choses dans leur contexte, 3718 est à 55Mal, H56 est à 400Mal. Nous avons pu comparer M51 dans nos deux télescopes, le gain du 460 est discret mais bien présent! Puis sur M13, idem, mais le gain de la binoculaire est supérieur au gain du diamètre. Nous avons fini avec le Hibou et la Nebuleuse de l’anneau qui ne montrent pas grand chose malheureusement…. Nous avons dû abandonner à 1h en raison de l’humidité , mais la soirée était sympa malgré tout, d’autant que la dernière séance ensemble datait de mars 2024….0 point
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