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Bonjour à tous, Voici mes dernières photos de la comète Lemmon prise au 100mm à l'Observatoire de haute Provence (20/10) et sur le plateau de Valensole (23/10). Les détails: Observatoire de Haute Provence 3200 ISO Canon 600D 100mm F/3.2 30”x40 Plateau de Valensole 800 ISO Canon 600D 100mm F/3.2 60”x50 Bon ciel7 points
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Ce soir un classique, qu'on a beaucoup vu ces derniers temps ici ensemble, avec les lunettes faible focale devenant tres populaire. Donc le coeur et l'ame, a 260mm sur Asi2600MC, avec 2h de RGB et 6h de HO. Photographiés sur Septembre Octobre. J'ai fait plein de variations differentes, mais on commence par La somme total, donc RGB + HO : C'est tres détaillé, contrasté, avec quelques détails qui ne sont pas sur les autres photos, car ils disparaissent avec les filtres. Place a la version "palette de Hubble" (sans SII) Avec ce crop tres fort sur le coeur du coeur, a faible focale, et pourtant une certaine impression de détails et relief: Et la version "palette de Hubble" complete avec les étoiles RGB :3 points
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Dans ce sujet, j’aimerais explorer le monde fascinant des réfracteurs à lentille unique du XVIIe siècle et de leurs répliques modernes, ainsi que partager des observations réalisées à travers ces instruments. Ces premiers réfracteurs ont été utilisés du début du XVIIe siècle jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, et étaient célèbres pour leurs focales extrêmement longues, conçues pour minimiser l’aberration chromatique. Au cours des dix dernières années, j’ai construit une grande variété de télescopes à lentille unique, avec des focales atteignant jusqu’à 12 mètres, en versions sans tube et à tube fermé. Mon objectif principal est de recréer des objectifs du XVIIe siècle en utilisant des méthodes historiques authentiques, soigneusement combinées avec des techniques modernes. Cette année, j’ai commencé mon plus grand projet de reconstruction optique à ce jour — devenant, à ma connaissance, le premier à polir des lentilles sur papier en utilisant de la poudre sèche de CeO₂, exactement comme décrit dans les sources du XVIIe siècle. J’ai travaillé sur ces lentilles avec une intensité et une minutie extrêmes afin d’obtenir une bonne qualité optique à la fin. La reconstruction de ces instruments est extrêmement difficile. Au XVIIe siècle, les opticiens gardaient jalousement leurs secrets de fabrication, laissant très peu de documents techniques détaillés. Mes recherches ont commencé par la quête de sources historiques rares. Grâce à mes collègues du forum ATS, nous avons trouvé des références datant de 1640 à 1650 décrivant le polissage des lentilles sur papier — la méthode principale après 1640, utilisée par des maîtres tels que Giuseppe Campani, Eustachio Divini, Christiaan Huygens et Giovanni Borelli. Mon premier ensemble de lentilles reconstruites avait un diamètre de 47 mm, avec des focales allant de 1320 mm à 3113 mm, et une ouverture utile de 40 mm, donnant un indice chromatique de 1,9 à 2, presque identique aux lentilles originales de Campani. Ces lentilles étaient très similaires à celles que Cassini avait utilisées à l’Observatoire de Paris. Au début du XVIIe siècle, les lentilles étaient polies sur du feutre et cette méthode, comme nous le savons, ne permet pas d'obtenir une bonne qualité optique ; c'est plutôt un polissage grossier. Ce furent les premières lentilles dont Galilée disposait pour faire ses découvertes. Sur un nombre de 50 à 60 lentilles, seulement deux ou trois étaient de bonne qualité. Ci-dessous, polissage au feutre comme au début du XVIIe siècle, avec du tripoli humide. Après 1640, le papier a été introduit dans le polissage, ce qui a entraîné un changement radical (entre 1600 et 1640, il y eut une période creuse en découvertes astronomiques), permettant de faire de nouvelles découvertes telles que les bandes nuageuses de Jupiter, la division de Cassini, la Grande Tache Rouge, etc. J'ai expérimenté le papier, il est bien meilleur et peut être moulé très précisément sur l'outil, assurant ainsi un bon contact entre la lentille et le papier. Le papier et le poix, puisqu'ils fournissent des surfaces de polissage rigides, tendent avec le temps à effacer ces zones et donc à produire des surfaces sphériques. Le feutre ne provoque pas ces zones (d'après mon expérience). Mais il efface peu ces imperfections car le feutre offre une surface de rodage souple. Il suit toutes les erreurs de surface, qui ne disparaissent donc pas avec le temps. Ci-dessous, polissage au papier utilisé au milieu du XVIIe siècle avec du tripoli sec. Et voici les télescopes que j'ai construits au fil du temps2 points
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Le Fantôme des Cieux – Sh2-136 C’est au cœur d’une nuit d’automne, dans le silence profond de la Drôme, que j’ai croisé un fantôme. Non pas un spectre errant entre les arbres, mais une présence plus ancienne, tapie dans les replis de la constellation de Céphée : la nébuleuse Sh2-136, surnommée The Ghost Nebula. Dans ces volutes sombres où la lumière hésite à pénétrer, le Fantôme de Céphée étend ses bras translucides. On dit qu’il abrite des étoiles en gestation où des âmes nouvelles sont prêtes à s’allumer au cœur des ténèbres. Sh2-136, le fantôme des cieux, s’est invité sur mon capteur à l’approche d’Halloween. Et si les légendes terriennes parlent d’esprits qui hantent la nuit, le ciel, lui aussi, a ses revenants. : Filtre Antlia Ultra RVB : 151x300s : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : Siril - PixInsight - Photoshop : Montagne de Bergiès (Barret de Lioure) (26) : Bortle 2.8 : 17/10/2025 La version full https://app.astrobin.com/i/iqqynt2 points
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Bonsoir les amis ami(e)s J'espère que vous allez bien . Les diatomées se font plus rares en cette fin d'octobre ,on voit de nombreux cadavres dans les différents pots qu'il soit à l'extérieur sur la terrasse ou abrités . La température ne peut être seul la cause ,on pourrait penser que la nourriture soit moins disponible pour avoir une tel uniformité . Les cyanobactéries par contre se maintiennent . Voici une vidéo relaxante avec deux diatomées et une cyanobactérie qui se déplacent doucement . L'objectif du microscope est de 40X A bientôt amicalement Charles2 points
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Cette méthode de meulage sur des moules plus grands que la lentille a été inventée et utilisée à la fin du XVIIe siècle par Hartsoker. On sait que Hartsoker meulait les lentilles à la main et considérait les machines à meuler comme imprécises. Ainsi, lui et sa femme meulaient de grandes lentilles, dont la focale pouvait atteindre plusieurs dizaines de mètres et le diamètre pouvait atteindre 20 cm, sur du papier sec avec du tripoli. Bien sûr, sa femme a fourni un travail infernal d'aide de seconde main lorsque Hartsoker n'en pouvait plus. C'est ainsi que ses lentilles étaient d'une qualité supérieure. Bien sûr, si le meulage n'est pas bien fait et que les mouvements sur le moule ne sont pas contrôlés, la lentille ne sortira pas bien, quels que soient les efforts déployés pour le meuler et le corriger. Le travail de meulage est difficile, mais il faut tenir compte du fait que le meulage sur de grands moules entraîne une progression rapide. Je peux donc meuler trois lentilles et terminer en deux jours, voire en un seul si je suis ambitieux. Je suis sûr que mes doigts ne pourront pas en faire autant (ils gonflent) et me piqueront. De cette façon, je prolonge le meulage sur plusieurs jours pour un résultat optimal. Pour les miroirs de télescope, le temps de meulage est beaucoup plus long. Je peux meuler des lentilles jusqu'à 52 mm de diamètre maximum sur des moules de 96 mm de diamètre brut. Si la lentille est plus grande, la gestion et le contrôle deviennent extrêmement difficiles et les lentilles ne pourront pas être meulées uniformément sur toute la surface. La règle est également claire pour les moules en métal et en verre de 2x ou 1,86x le diamètre.2 points
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Voilà ma version de cette fameuse comète, bien jolie et bien compliquée à traiter... J'ai bidouillé dans Siril, dans PixInsight, dans Photoshop... 🗓️: 16/10/2025 🔭: Askar FRA400 📷: Player One Poseidon C-Pro ❄️-10° ⚙️: StarAdventurer GTI 🚥: Player One UV IR-CUT 🎯: ZWO ASI120mini + lunette 30 f/4 💻: NINA + GSS + PHD2 ⏱️: 90 x 60s 🎚️: Gain 126 🖥️: Siril + PixInsight + Photoshop 🌍: Haute-Vienne 🌔: 19% 🌌: Bortle 41 point
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Bonjour tout le monde ! Avant de m'absenter pour 4 semaines, je vous poste cette image qui est la dernière faite avec la 26M avant le drame panne-SAV. Évidemment, je vais passer de temps en temps voir vos belles images de début d'hiver, je suis sur qu'il va faire beau !!! C'était donc aux 23 et 24/06 derniers. Il me manque du signal car la caméra m'a justement pas enregistré un certain nombre d'images Il ne me reste donc à la fin que 4h de L et 30' par R/G/B. Je pense que la zone doit valoir le coup en LRGB en insistant en temps d'intégration. Traitement classique LRGB avec pix, après pré-traitement Siril/sirilic J'ai un peu tiré sur l'histo du coup, la propreté n'est pas exemplaire, mais on voit bien qu'on pourrait en faire mieux avec du temps avec cet aspect dramatique au milieu des nuages ! Finalisation PL8 + PS1 point
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Bonjour à tous, Depuis des années je rencontres des difficultés de stabilité avec la collimation de mon newton mais j'ai enfin trouvé le souci .... tout à fait con d'ailleurs mais je vais pas me répéter si ça vous intéresse c'est expliqué là: Donc maintenant je profite bien ce ce super joujou qui est en fait super stable d'une nuit à l'autre si on n'y touche pas !! pure plaisir ! Je me suis orienté vers M33 une grande classique que je n'ai jamais fait a grand temps de poses car jamais eu trop les conditions. J'ai donc sorti la caméra couleur pour faciliter les prises de vues sur une nuit (plus simple je trouve quand on shoot que sur une nuit que de faire du LRVB) avec la caméra Poséidon-C (APSC couleur) 9h de temps de pose sans rien d'autre que un filtre UV/IR traitement PIX classique pas grand chose à dire finalement dessus que de vous montrer l'image La Full ici: https://www.astrobin.com/yvob9m/ Bon Ciel à tous1 point
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Bonjour, tout d'abord très belle image, je regarde souvent cette nébuleuse sur différents sites Français et Anglais, mais c'est la deuxième fois que je réalise que l'image est est tournéeàl'envers de gauche à droite, c'est à dire le Pacific est `a gauche ou à l'ouest. Ce n'est qu'un détail qui ne changera pas la qualité. Je ne suis pas un expert en géographie mais ça me fait tourner la tête! ;- )1 point
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Bon champ, bon signal, bonne couleurs RGB. Tu arrive a faire ressortir ici des nebulosité tres faible, bien joué. Comment tu as équilibré les couleurs ? A la main, ou avec la calibration spectro de Siril ?1 point
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Salut Ney, salut tous, Une petite mise au point semble (encore) nécessaire. N'en prend pas ombrage. Peux-tu, cher lecteur, prendre le temps de lire attentivement ce qui suit, avant éventuellement de répondre avec fougue ? 1) question de base : as-tu déjà assisté à une totale, Ney ? ne serait-ce que celle de 1999, qui fut accessible à tous (géographiquement parlant - et non du point de vue météorologique, s'entend). Qu'en as-tu retiré, en dehors de ce qui semble être une sorte de terreur panique ancestrale de l'aveuglement terminal, que tu sembles visiblement (jeu de mot hahaha !) désireux de communiquer aux autres ? Je ne parviens pas à comprendre pourquoi tu t'obstines ainsi à vouloir jouer au ministre de la santé castrateur (dont c'est le rôle), et à conseiller aux observateurs de conserver leur filtre, quand la logique même pousse à l'enlever. 2) sauf à se faire le plaisir un peu abscons de transporter quasi inutilement un instrument en Espagne, ou au bout du monde ... Pour quelle raison raisonnantes non raisonnée l'astram de base conserverait-il un filtre 1/100000 devant l'optique du dit instrument, de telle manière qu'il ne puisse strictement rien y voir durant la totalité, en dehors d'une observation à l'oeil nu ? Si on transporte un instrument ... c'est pour "voir" dedans. Alors on vire le filtre pendant la totalité. Le reste de ta logique m'échappe. Et sans doute ne suis-je pas le seul. 3) quand on fait des milliers de km pour voir une éclipse sur une plage, une montagne, un bout de place de village, au bout du monde, au milieu de tout un tas de gens qu'on ne connait pas, de pauvres gens, la plupart du temps, ou des "locaux" enthousiastes, simples curieux qui ne possèdent aucun instrument que leurs yeux, on partage. C'est la règle. C'est un peu une sorte de "nuit des étoiles", si la comparaison peut te parler. C'est au delà du plaisir solitaire. C'est une philosophie du voyage à nulle autre pareille. On crie, on rie, on s'extasie avec la foule. On est autant là pour les autres que pour soi-même. Ou alors on s'installe en pleine campagne, tout seul ; et là, le problème est réglé, question responsabilités devant l'éternel. Et donc, on partage toujours, sous l'ombre lunaire. C'est comme ça que les rencontres se font et que les amitiés se nouent. Et si on peut, en plus, on amène aussi des lunettes éclipses en quantité, de façon à partager encore davantage. Il m'est arrivé d'en amener un millier dans mes bagages. Tout le monde se tutoie, et tu partages ton ou tes instruments le plus possible, avec le plus de monde possible, y compris et surtout pendant la phase de totalité. Même pour 50 secondes de totalité. Il y a toujours moyen de quitter ton oculaire, et de passer la vision, pour 20 secondes, au gars avec lequel tu discutes depuis un quart d'heure, avec joie. Ou au gosse en délire qui applaudit derrière toi, puis à sa maman. Comment faire autrement ? Autrefois c'était un peu difficile, car imager, ça se faisait en argentique ; fallait conserver l'oeil derrière le boitier et passer son temps à déclencher, avancer le film, déclencher etc. Le partage était difficile. Alors on emmenait un deuxième instrument, une petite lunette d'appoint sur pied foto, une paire de jumelles, qui passait de mains en mains. Tu n'avais pas le temps d'expliquer ni montrer. Maintenant, c'est nettement plus facile : tu enclenches la séquence imagerie sur un PC, qui se déroule à la seconde près, 500 images en 10 minutes, par exemple, et tu ne touches plus à rien, ce qui te laisse tout le temps de montrer, d'expliquer "Look at this, this is the diamond", "Look at the corona !", "be careful, don't look right now, it's dangerous". Tu projetes sur un écran de fortune (morceau de carton, feuille de papier) pendant les phases partielles. Ta paire de jumelles, munies de filtres (ôtés pendant la totalité), se balade à droite à gauche. Tu montres les centaines de croissants qui se produisent au sol au travers d'un sténopé de type passoire, ou au travers du feuillage, au pied des buissons environnants. Tu montres l'arrivée de l'ombre sur l'atmosphère, à l'horizon, dans ton dos. Ce genre de détails que le béotien ne peut pas discerner seul. Dont il n'a aucune connaissance. Je ne cause pas anglais, comme la plupart des Coréens ou des Saoudiens, des Argentins qui sont à proximité, je ne l'ai jamais appris au lycée, mais on se démerde. Et donc, non, tu ne connais pas la réponse, Ney. Non, tu te trompes. L'entraide est générale, le plaisir communicatif. Le partage est la règle : le savoir, les conseils, comme les optiques. Et c'est ce qui me laisse à penser que tu n'as pas beaucoup parcouru le monde à la poursuite de l'ombre lunaire, et que ton n'expérience en la matière n'est que livresque et théorique. Mais je peux me tromper, bien sûr. Ok, il y a toujours THE astrophotographe, ou le type un peu beaucoup "ours" qui est là pour dessiner, je te l'accorde, celui qui a fait 3000 bornes dans son énorme chevroley pickup, avec sa caravane Airstream, sa grosse monture AP1000 et son apo à 15000$, et qui ne tolère personne autour de lui. Mais ce genre d'individus est plutôt rare. Le seul type légendaire que je peux nommer ainsi, pour l'avoir vu faire, est (était) Fred Espenak - oui, le Fred de la NASA. Un type charmant quand tu discutais avec lui au bar, ou au restaurant de tapas, la veille de l'éclipse, mais un type résolument imbuvable et détestable quand il opérait pendant l'éclipse, son instrument entouré d'un cercle de rubalise rouge de 10m de diamètre, sur de gros piquets rouges, avec service d'ordre (des copains ?) pour dissuader le quidam. No trespassing. No sharing. Qui d'autre que lui pour s'arroger un droit de cuissage sur 100 m carrés de plage quand la foule s'entasse partout autour de lui ? Je suis au regret de réitérer également : sur un forum aussi sérieux et réputé que notre cher WA, on ne raconte pas ce genre d'inexactitudes inutiles. Des astrams pourraient les prendre au premier degré, les appliquer au pied de la lettre et ainsi rater une occasion rarissime de se faire plaisir avec leur instrument de prédilection. Nous ne sommes pas ici face au grand public, nous sommes entre gens sérieux, connaisseurs et compétents. C'est pas cnews, c'est un forum pour astronomes amateurs. On ne peut donc pas y écrire n'importe quoi. Il faut de la rigueur, autant que possible, et de la vérité utile, de la pédagogie. Dans un sens comme dans un autre. Quand qu'on a posé les avertissements de base une fois (la modo, par exmple), sur ce fil, par exemple, pas besoin d'en rajouter, ni d'y revenir. Ni de placer des contre vérités flagrantes. Le grand public s'abreuve de connaissances sur youtube, tf1 ou cnews, et ne fréquente pas WA. Or donc, pendant la phase totale de l'éclipse, on enlève le filtre, et on observe l'oeil à l'oculaire - ce pourquoi on a apporté son instrument. Et on partage la vision avec ses voisinnes, ses voisins, on soulève les enfants trop petits pour regarder dedans le grand telescope du monsieur. Et on replace le filtre une fois la phase de totalité achevée. Et si on a besoin de se rassurer, on met en place un chrono avec alarme qui sonnera 10 secondes avant la fin de la totalité, de manière à soustraire son oeil du danger, avant qu'il ne soit trop tard. A chacun de voir, à chacun de jauger le moyen qui lui sera le plus approprié. Il existe quantités de possibilités, la technique aidant. De toute façon, quand le second diamant apparait, c'est un signe : et ça n'apparait pas d'un coup - jour - nuit / nuit - jour. Il y a d'amples avertissements. Il est temps de se retirer en vitesse. Pas d'UV à redouter pendant la phase de totalité, non plus, on est sur du rouge profond, d'une intensité équivalente, au plus, à l'observation des braises dans un barbecue à la tombée de la nuit. Quand à l'ambiance générale, chaucun le sait, on a une luminosité de crépuscule, à tel point que l'éclairage public s'allume automatiquement, s'il n'a pas été neutralisé. Voilà en toute simplicité ma réflexion sur le sujet. La modération a fait son travail et a rappelé la règle du jeu, a sifflé la fin de la partie une fois pour toute. Pourquoi en rajouter encore ? Le plaisir est court, dans la vie, et les éclipses plus rares encore, et infinitésimales. Il faut en profiter. Relire Saramago : L'aveuglement. Au plaisir. c1 point
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Bonjour Polo et excuses-moi pour cette erreur grossiere de ma part ,j'ai fait une mauvaise manip !😪 Bon ciel à toi Polo , et merci !1 point
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Belle image et cool de voir les étoiles en ce moment !1 point
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En CP on est loin, loin de la résolution max de l'optique !! En planetaire tu ajoute un barlow x3 ou x5, la tu as besoin d'optique de bonne facture. La resolution des image qu'on partage ici tous les jour est souvent autour de 4", au max on arrive a 2" avec une lunette APO grande focale qui tue sous un ciel tres bon. La résolution d'un 200 c'est 0.67" !!! ca serajamais atteint, sauf a Hawai, ou au Chili au sommet d'une montagne. Mais la limite du CP c'est le seeing. Or l'optique moyenne des truc chinois est quand meme meilleur que ce que le ciel permet. En plus on a pas l'echantillionage pour avoir ces résolution. Si tu met une 533 ou 2600 sur un 200/800 (ce que je fait) tu arrive au max a 2" de resolution, 3x la resolution optique. Or meme les 2" j'y suis jamais car la turbulence limite entre 2.5 et 3". Par contre j'ai des image des fois dégradé par le tilt du PO, la flexion de l'araigné, du tube, etc.1 point
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Je trouve cette discussion très intéressante, parce qu'elle montre bien la complexité de l'astrophoto, et on peut suivre étape par étape la résolution des problèmes. Et puis la photo de la Tête de Cheval est superbe : ouf, ça finit bien !0 point
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Hello, grande nouvelle pour moi, j'ai enfin investi dans un filtre Ha Ca fait des années que je me dis qu'il faut que j'en trouve un, mais avec un budget serré c'est pas évident. Surtout que tant qu'à faire j'en voulais un avec une bande passante la plus étroite possible. C'est chose faite avec l'acquisition de ce magnifique petit Antlia Ha 3.5nm débusqué dans les petites annonces. Je me suis lancé avec plusieurs doutes, notamment en ce qui concerne la non parafocalisation avec mes filtre LRGB ZWO premier prix. Est-ce que j'allais pouvoir assurer le guidage via mon OAG ? Forcément après réception il a fallu attendre que le ciel se dégage. Attendre des jours en fait. Finalement ce soir au coucher du soleil, une petite trouée se dessine entre les nuages, allez zou ! Bon, après mise en place du setup et lancement d'une première pose, le constat est sans appel : on y voit goutte ! La mise au point était faite sur le filtre L et en Ha, sans refaire la mise au point c'est flou et je ne distingue que Polaris. Je tente un premier autofocus avec mes poses de 6s habituelle et c'est un échec, la courbe ne ressemble à rien. Après une petite recherche, il faut en fait franchement allonger le temps de pose. En passant de 6 à 30s ça fonctionne enfin ! La courbe est bien parabolique. Deuxième point crucial : l'autoguidage. J'ai laissé le réglage de focus de la cam de suivi (une bonne vielle QHY 5L-II) et tout à fonctionné du premier coup, malgré l'écart de focalisation entre LRGB et Ha. En fait l'image est même plus nette avec le filtre Ha, je dois refaire la mise au point manuellement de temps car le point doit se décaler. Là il se trouve que c'est un poil flou en LRGB et bien net en Ha, tant que ça fonctionne je ne vais toucher à rien. C'est parti pour quelques poses sur la première cible qui me vient à l'esprit : la nébuleuse du Cœur, ou IC 1805. Le cadrage est fait à la truelle, pas le temps, les nuages vont vraiment revenir bientôt. Dès l'affichage de la première pose de 120s je vois tout de suite que c'est bon et que ça va me changer la vie ! Le signal est vraiment colossal par rapport au filtre L. Les étoiles sont complètement effacée et le Ha rempli tout le champ. Je n'ai pas songé au préalable à faire mes flats (je les fais sur le ciel avec un tissu blanc) et pourtant je n'ai pas franchement de vignettage ou de poussière, c'est assez surprenant. Finalement j'ai eu le temps de faire une petite série de poses, avec un ciel trèèèès variable entrecoupé de nombreux passages nuageux et le résultat est vraiment au delà de mes espérance ! Je suis vraiment content. Il y a encore plein de petits détails à régler dans NINA au niveau des séries de poses, et je pense que je vais devoir faire une mesure d'écart d'offset entre mes filtres. Pour ça il faut du ciel libre car entre temps j'ai tout ramassé quand les nuages se sont définitivement installés, et là il pleut. Concernant l'image, ce n'est donc qu'un simple essai, je n'ai pas vraiment fait de traitement, mais il y a quand même un coup de BXT et NXT. J'ai un bruit parasite sous forme de traits horizontaux mais je vois comment m'en défaire à l'avenir. A noter qu'il n'y a pas de halos du tout et c'est un très bon point. A vérifier sur des étoiles plus brillantes mais en attendant c'est du très bon. Une photo de la bête, bien couteuse pour la taille qu'elle fait : IC 1805, 33x120s soit 1h06 au total, Altair 183M non refroidie + SW 72ED sur HEQ5 :0 point
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C'est un champ difficile manifestement, car en fait, 4h ca donne quand meme pas mal de signal. Ca aurait été le coeur, ou l'amérique du nord, ou Orion, ca peterait de signal et de couleurs partout. Mais la cible est manifestement tres faible, ce qui oblige a pousser le stretche et ca fait ressortir le moindre défaut de gradient, des zones de coloration de fond de ciel, un effet brumeux, tout ca nous dit qu'on est au bout de ce qu'on peut tirer de l'image. Cible tres difficile donc. j'en ai 2 ou trois des trucs comme ca sur disque dur, ou je publie pas parce que je me dit c'est pas propre, et a moins de faire 20h, ca changera pas beaucoup. Et avec la météo, 20h ...0 point
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Lors de la sortie improvisée du vendredi 17 octobre 2025 au Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats, Gironde, France, deux comètes ont retenu mon attention : Lemmon et Swan. Comme Lemmon était plus basse sur l'horizon, j'ai commencé par faire quelques photos rapides. J'ai ensuite dédié mon setup avec suivi à Swan qui passait tout près des nébuleuses Omega et de l'Aigle. Cependant, j'ai perdu presque une heure à tenter de faire une mise au point que je n'ai jamais trouvé. Du coup, j'ai lancé assez tard mes poses. Le résultat n'est pas mirobolant mais est suffisamment joli pour que je le partage. La comète SWAN est une surprise puisqu’elle a été découverte seulement le 10 septembre 2025. Sa période orbital est à 619 ans. Elle est passée au plus près du Soleil le 12 septembre 2025, à 75 millions de km. Et ensuite au plus près de la Terre le 20 octobre 2025, à une distance de 39 millions de km. 76 poses de 30s avec un Canon 40D (défiltré partiel) + objectif Sigma 70-300, focale à 168 mm, ouvert à 5.0, ISO 1600, sur monture StarAdventurer. Canon RAW, Siril, GraXpert, VirtualDub, Movie Maker. Pose de 30s Image de 23 poses 30s Image de 46 poses 30s La vidéo0 point
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Waw merci tout le monde pour vos messages, je m'attendais pas à ça, trop content que ça vous plaise ! Je suis d'accord avec vous, je préfère aussi la première 😉 On est arrivé bien plus tôt pour observer la comète, elle était bien haute et visible à l'oeil nu durant la première demi-heure c'était ouf ! Quant à la soucoupe volante, elle a dû forcément partir avec l'empilement c'est sûr ...0 point
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L'alerte précise que l'éclipse a lieu : "JD: 2460981.01 ± 0.10 (calendar date: 2025 November 1; 14:24 UT) and will last for about 3 days." Généralement, on donne le milieu du phénomène, mais ici ce n'est pas précisé. Ce peut aussi bien être le début. Si l'instant indiqué est le début de l'éclipse, effectivement, ça peut durer jusque mardi soir. En revanche, si c'est le milieu, il faut etre sur le pont dans la nuit de jeudi à vendredi, et ce sera terminé lundi. De toute manière, vu le peu de nuit claires et le fait qu'il faille assurer le calibrage des données avant/après, en ce qui me concerne, j'observe à chaque fois que c'est clair, jusqu'à qu'il soit prouvé que l'éclipse est achevée. Je vais poser la question du timing à Don Collins. On aura la réponse d'ici à 24 heures au plus tard. Bons cieux. C0 point
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bonjour je viens de voir mais trop tard je me suis fais avoir par SOssO je suis degouté 😡0 point
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Le filtre avec... C'est mieux de pouvoir changer d'IR-cut vers dual band, pour avoir les étoiles en RGB. Par contre ton setup caméras... Ta cam de guidage a des pixels de 3.8, et d'imagerie 2.9. Carrément à l'envers 🙃 Mettre une Barlow pourquoi pas. 5x non... Ton rapport d'échantillonnage est de 6.11 si je ne me suis pas trompé. Une 2x ou 3x devrait suffire. Si il y a quelque chose à améliorer? L'essentiel: la monture... On ne le dira jamais assez...0 point
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Bonjour. Merci pour l'explication ! c'est super que les insectes ne souffrent pas !0 point
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Pourtant c'est une maladie maintenant bien connue en astronomie amateur et qui semble prendre de l'ampleur depuis disons après le Covid. En même temps, ça fait au moins 15 ans que Christian Buil en parle maintenant, lui a qui a tout le temps été en avance et à la pointe des avancées dans notre domaine. De toutes les façons, même avec 50mm de diamètre on peut faire de l'astronomie et aussi de la science participative pour ceux qui le souhaitent. 🙂0 point
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2 magnifiques images ! La première est vraiment belle !! La composition est top !0 point
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ouais je pense aussi, je pense que je n'ai aussi pas assez l'habitude de traiter des galaxies 😛0 point
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Bonjour ! Tu va avoir une resolution assez bonne mais un champ limité, avec ce combo caméra lunette, ca devrait bien marché, avec guidage essentiel. - besoin d'un filtre pour le ciel profond, tres profond ? En Ciel profond, si tu est en dehors de la ville, type petite ville village ou campagne pas de filtre pour le RGB. Si en ville ou banlieu, oui. Pour les nébuleuses un filtre dual bande. il y en a plein a tous les prix. Et d'occaze aussi. - besoin d'autre equipements : par bué, bandes chauffantes. - un site d'observation ( chercher le saladou) zone noir ; Si tu as un bon site noir c'est bien.0 point
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Respectons son choix. Si un groupe de public s'approche de trop prêt, il peut vite étrangler une bonne dizaine de personnes tout en continuant à imager. D'ailleurs, il faudrait prendre des plus longs pour les 2 caméras, ils sont pas raccord avec les autres, çà fait tâche.0 point
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Il y aurait pas une lunette sous les cables et les bandes diverses ??? Bien pour le filtre, on attent les images.0 point
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travailler plus...pour observer moins. un sacré slogan pour les futures présidentielles...🙃0 point
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Ah oui, tu as raison, après tout c'est probablement un télescope motorisé.0 point
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Un C11 doit pouvoir être utilisé à tous les grossissements possibles. D'ailleurs c'est le cas en ciel profond. Et en planétaire, on voudra voir la Lune en entier. Donc la question ne me paraît pas super pertinente. Thom3k : as-tu déjà choisi les focales, ou bien faut-il aussi te proposer des focales ?0 point
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Bonjour, J'ai constaté sur ma photo d'hier soir que la position de C/2025 R2 (SWAN) était décalée de près de 40' avec celle prédite par Carte du Ciel. Un rechargement du fichier du MPC a réglé le problème. Faut se méfier des objets récemment découverts...0 point
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Bonjour à tous, Le Carbonstar Apertura 200 (est son petit frère le 150) font beaucoup parlé d'eux outre atlantique car visiblement superbement optimisé pour l'AP (bon focuser, bien étanche à la lumière, secondaire + grand...). Je cherche le modèle équivalent en France/Europe (sinon les frais de douanes et de livraison font mal) mais je suis un peu incertain de si un équivalent existe réellement chez nous. J'ai trouvé deux modèles qui lui ressemble cependant fortement: Au UK: https://www.firstlightoptics.com/stellalyra-telescopes/stellalyra-8-f4-m-lrn-d-carbon-fibre-imaging-newtonian-reflector-with-2-dual-speed-rp-focuser.html Chez Omegon: https://www.astroshop.de/fr/telescopes/telescope-omegon-pro-astrograph-carbon-203-800-ota/p,85247#specifications Je dit qu'ils se ressemble fortement en tout cas physiquement mais les poids et longueurs annoncés sur ces sites et sur le High Point Scientific coté US ne sont pas exactement identique (mais ça pourrait très bien être une question de différence de manière de mesuré). Savez vous si ces modèles sont bien des Carbonstar Apertura 200 rebadgé? Ou si on a quelque chose d'autre d'équivalent coté Newtonien? Merci 🙂0 point
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J'ai eu d'énormes surprises avec les nouveaux objectifs que j'ai fabriqués, avec des focales de 2,2 et 2,1 m et un diamètre utile de 47 mm. Tout d'abord, le test de la lentille polie au poix sur tout le diamètre. Comparons maintenant les lentilles polies selon différentes méthodes. 1. Objectif Tavi F. 47 mm de diamètre total et 40 mm de diamètre utile, focale de 2030 mm, polie au poix. 2 Tests d'autocollimation en double passage. 2. Lentille polie sur papier à 37 mm de diamètre et 2 200 mm de focale, 5,24 lignes/mm de ponctuation Ronchi, LED à lumière blanche, miroir plan de 83 mm de diamètre. 3. Et la grande surprise est la lentille polie feutre de 37 mm de diamètre et utilisant un quadrillage Ronchi de 5,24 lignes/mm, une LED à lumière blanche, un miroir plan de 83 mm de diamètre. Ces objectifs sont pleins de surprises ! J'ai appris que le secret réside dans la rectification de l'objectif. Le problème avec les premiers objectifs de 52 mm et de 3,5 et 3,4 mm de focale, c'est que je n'ai pas appliqué une rectification fine, ce qui donne des répliques plutôt inefficaces, mais de bonne qualité. Le problème principal réside dans la distorsion (le renflement) au centre, c'est-à-dire une rectification inadéquate. Après avoir consulté mon journal, les meilleurs objectifs sont ceux que j'ai rectifiés avec de l'oxyde d'aluminium, et qui se révèlent être les meilleurs. Il en va de même pour les objectifs de 2,2 mm : le dernier, poli sur flet, a subi une rectification plus poussée que les objectifs précédents n° 2 et 1, qui ont le même Ronchi. La prochaine fois que je fabriquerai d'autres objectifs, j'insisterai davantage sur la rectification fine, et je rectifierai sur une durée/face beaucoup plus longue. Même avec un contact correct entre le papier et la lentille, les lignes de Ronchi sont identiques sur les lentilles n° 1 et n° 2. Malgré cela, chers amis, l'image du disque aéré central avec les lentilles polies au feutre est blanche, ce qui diffère sensiblement de celle obtenue avec la lentille polie au papier. Avec la lentille polie au papier, le disque aéré est beaucoup plus jaunâtre et le premier anneau de diffraction est rouge. On observe également une aberration chromatique combinée de vert et de bleu. Ici, nous avons des lentilles de 1630 polies sur feutre: Nous avons ici un très petit réfracteur de poche de 1627: Le plus vieux télescope du monde 1617 Jusqu'en 1640, les lentilles du XVIIe siècle étaient polies sur du feutre, du tissu ou de la peau de daim. Ce matériau était appliqué provisoirement sur le moule métallique sur lequel la lentille était meulée, ce qui affectait gravement la surface globale de la lentille. Le polissage était donc effectué sur une broche rotative, un procédé très difficile à contrôler. La différence réside dans le fait que je polissais mes lentilles manuellement plutôt que mécaniquement, ce qui est plus long, mais laisse une belle surface. L'important est de meuler la lentille correctement et uniformément pour que le flet produise un bon effet. Cependant, au final, ce n'est pas comme du papier. Le papier a tendance à épouser la courbure de la lentille, tout comme la poix. L'image des étoiles est différente : avec la lentille polie, les disques aérés sont blancs et le contraste est moins bon. Le disque aéré présente un premier anneau de diffraction rouge entouré d'un halo bleu/vert. Le disque aéré est brillant. Les images globales des planètes et de la Lune sont bonnes, y compris celles des étoiles doubles. La Lune est superbe avec mon objectif Flet poli de 1,3 m et 25 mm à 80x. En revanche, l'image du disque aéré avec l'objectif Flet poli est beaucoup plus nette. Le disque aéré est jaunâtre et présente un premier anneau de diffraction rouge, entouré d'un halo bleu-vert. Tout comme avec l'objectif Flet, le contraste est meilleur et le disque aéré est plus prononcé.0 point
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