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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/26/25 dans Messages
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Bonjour la compagnie ! J'ai repris ma M51 postée précédemment pour finaliser ce que je voulais faire ! Me voici donc, après tri avec une version de : 10h de Luminance à 2.3" fwhm finale 2h de Ha 1h10 de chaque R/G/B Mon projet étant d'en faire une impression grand format par mes amis de chez OOBLIK, j'ai donc repris l'ensemble et voici donc ma version 2025 finale! (champ complet)8 points
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Hello, Après mes escapades exotiques, retour en terrain plus commun, avec cette belle galaxie dans la Grande Ourse. NGC 3718 est une vaste galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Grande Ourse. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1789. (une vraie révolution à l'époque .... ) Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 324 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:4 points
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Bonjour à tous, Quel beau temps en ce moment, difficile de dormir 🙂 En manque de nébuleuse, j'ai cherché un objet à cibler en ce moment et j'ai trouvé sh2-73, classé par erreur dans le catalogue Sharpless en tant que nébuleuse en émission, et finalement une IFN. Comme ce n'est pas un objet très courant, je vous copie ce que Wiki en dit: "Sh2-73 est une nébuleuse par réflexion visible dans la constellation d'Hercule. À l'origine confondue avec une région H II, on a découvert plus tard qu'elle est éclairée par la Voie lactée dans son ensemble, et fait donc partie de ce que l'on appelle « IFN » (Integrated Flux Nebulae (it)). On l'observe dans la partie sud-ouest de la constellation, bordant la tête de serpent et la couronne boréale. Elle apparaît comme un filament très faible à peine perceptible sur les photos astronomiques sensibles et complètement invisible à la simple observation amateur. La période la plus appropriée pour son observation dans le ciel du soir est de mars à septembre et est visible des deux hémisphères, bien qu'elle soit située au nord de l'équateur céleste. Sh2-73 est l'un des nuages les plus proches du système solaire, à seulement environ 200 pc (∼652 al). Il est situé à une latitude galactique très élevée et ne semble associé à aucune étoile brillante, ni à aucun phénomène actif de formation d'étoiles[1]. Le nuage peut être associé à MBM 40, un faible brin de gaz non éclairé de 20 à 40 M☉ et à environ 120 pc (∼391 al) du Soleil[2]." L'objet est très faible et malgré les 8h d'intégration à F/D 3, j'ai du tirer sur les curseurs de GHS. La région est assez riche en galaxies en arrière plan je vous mets donc l'annotée. Bon ciel Pascal 239 x 120s soit 8h Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur x0.75 starizona Pas de filtre (Ircut caméra) Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP3 points
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Bon alors j'ai fait hier une première tentative de combiner les 8 images qui ont été déposé (avant la luminance que @180Vision vient d'ajouter). Je vous fait un topo de comment j'ai procédé avec Pixinsight: 1) Ouverture et résolution astrométrique des 8 images: A noter que suivant les réglages de Pix, certaines image peuvent apparaitre inversée et qu'il faut mieux alors les remettre à l'endroit avec une inversion miroir (c'est paradoxale mais avec mes réglages seule mon image était inversée car je l'avais convertit en fit avec Siril) (Je n'ai eu aucun problème à résoudre ces 8 images, toutes les infos nécessaires étaient bien présentes dans l'entête des fichiers fit) 2) Choix du cadrage: J'ai utilisé la fonctionnalité de synchronisation astrometrique des vues pour afficher tous les cadrages sur l'image de Pascal (qui est celle avec le plus grand champ) J'ai choisit ici de n'exclure aucune image mais on comprend bien que si on veut prendre une zone commune à toutes les images, le champ va être sensiblement réduit. Ici j'utilise l'outil DynamicCrop pour cropper l'image de Pascal en choisissant la zone commune optimale. Cette image cropée sera la référence pour aligner les 7 autres. 3) Alignement des images J'ai utilisé le process StarAlignment en choisissant donc comme référence l'image de Pascal cropé à l'étape précédente et avec un "registration model" réglé sur "Two-Dimensional Surface Splines". Cela active la prise en compte de la distorsion lors de l'alignement ce qui est important quand on travail avec des images prises avec des système optique différent. 4) Normalisation des images: J'ai décidé de normaliser les images avec l'outil LocalNormalisation de Pix. Cela permet de normaliser les histogrammes des 8 images et, comme l'opération est faite localement (l'image est découpé en section sur lesquelles on applique la normalisation), cela permet aussi potentiellement de diminuer les gradients locaux. J'ai choisi mon image comme référence car il me semble que c'est elle qui a le moins de gradient (avec aussi celle de @Shibon à la 26C). 5)Sauvegarde des 8 images au format xisf 6) Utilisation du script WeightOptimizer Je vous met les résultats du script tel quel. Le script a fait 8 itérations et a finit par attribuer des poids aux images qu'il considère comme optimaux. Le graph du haut représente l'amélioration des résultats au fur et à mesure des itérations et le graph du bas les poids relatifs des 8 images (avec leur numéros et leurs noms à gauche) J'avoue que je suis un peu surpris par certains poids. Par exemple l'image n°4 (celle de Seb au newton) est visuellement en dessous des autres et ça se reflète bien dans le poids qui lui est attribué (avec un coeff de seulement 0.1) mais je ne comprend pas bien pourquoi l'image n°6 (celle de Shibon avec la caméra 26C) a un coeff aussi bas alors que l'image n°7 (toujours celle de Shibon avec la caméra 294C) à le coeff de référence de 1 alors que je trouve qu'elle souffre de gradients qui se retrouve du coup dans le résultat final. Une fois le script finit, il faut cliquer sur WRITE et les poids sont écrits dans les fichier associés au mot clé OPTWGHT 7) Il ne reste plus qu'à intégrer les 8 images entre elle. J'ai fait ça avec le process ImageIntegration avec les réglages suivants: Dans Weights il faut choisir "FITS keyword" et définir le mot OPTWGHT Il faut également désactiver le rejection (j'ai essayé quelques algorithmes de rejection pour voir si il était possible de rejeter les aigrettes mais, avec seulement 8 images les aigrettes sont rejetés en partie mais cela crée plein d'artefacts). Je vous poste le résultat de l'empilement ici si vous voulez l'analyser ou le traiter. integration.fit Et un traitement rapide que j'ai fait avec ce fichier: Le résultat n'est pas (encore?) spectaculaire mais c'est quand même prometteur je trouve. Il y a surement moyen d'améliorer les choses et ça serait vraiment bien d'avoir d'autres images pour poursuivre les tests (notamment en luminance du coup pour compléter celle de @180Vision) Je compte aussi refaire des test en regroupant les images par échantillonage et par fov pour éviter des trop grande disparité à ce niveau. Nico3 points
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Bonsoir ! Nous venons de publier une version bêta sur le Play Store comprenant : L'ajout du catalogue Barnard (nébuleuse sombre) L'ajout de 2 nouvelles vues : AD/Dec et Delta AD/Dec L'ajout d'informations de l'objet sélectionné L'ajout du passage en mode nuit depuis le catalogue2 points
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Une série de dessins de Mars effectué avec des tubes différents de l'etx90, le cc114, la lunette acr102 et le c5. Toutes ces ouvertures peuvent faire plus avec un seeing meilleur, la lunette primant néanmoins par le contraste image obtenu et la stabilité des images le plus souvent. Si les formations martiennes principales émergent encore bien, encore le 18mai dernier avec 5,9" de disque, ce sont les voiles nuageux qui sont recherchés. La calotte NPC au final est encore accessible (moins d'une seconde d'arc de dimension) avec la zone polaire sud qui montre une brume blanche variable dans le temps. Nous approchons d'une possibilité de tempête de poussières martienne (statistiquement notée selon la longitude solaire de Mars, 85° dernièrement). Donc à suivre encore, dernièrement la couleur de certains nuages au limbe et au terminateur montrait une teinte brillante avec le filtre jaune, mais ne représente qu'un mist pour le moment). Bons ciels. Les documents: A l'opposition ce qui a été obtenu: Cette opposition n'est pas terminée.1 point
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Attention, sa résolution native n'est que de 1280×800 px. Même s'il supporte le WUXGA, il ne projettera qu'un disque de 800 px de diamètre. C'est la résolution native qui est importante, le reste ce sont des arguments marketings…1 point
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Hello, Un conseil: vérifiez quand même les différences de l'empilement global avec l'empilement de chaque ensemble de brutes pris séparément. J'ai déjà participé plusieurs fois à des projets de mise en commun de ce genre, et à chaque fois au final on se confrontait à un obstacle: quand les ensembles de brutes sont trop différents (car prises avec du matos différent, des échantillonages distincts, des temps de poses qui n'ont rien à voir, etc..) les algos d'empilement et rejection en prennent un en référence, et du coup rejettent tous les autres. Au final la BDR obtenue n'est quasiment pas différent de l'empilement de ce seul ensemble... On obtenait généralement plus de résultats en empilant séparément, puis en assemblant les images en conservant le meilleurs de chaque: par exemple le fond de ciel de l'un, les couleurs de l'autre, etc... Soit à l'aide de pixel math (mais compliqué de trouver de bonnes formules!) soit bêtement avec des masques et fusions sous Photoshop. Sur les projets de collab consistant à viser ensemble un objet, ils s'organisent pour avoir des instruments et échantillonages les plus proches possibles. Là oui ça peut donner des résultats à l'empilement.1 point
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Salut à tous, je viens ici vous décrire mon projet d'observatoire à la maison. Jusqu'à l'an passé, j'imageais depuis mon balcon terrasse en centre ville et l'an passé, nous sommes passés en maison (toujours en centre ville avec un jardin). Le télescope a pris direct sa place dans le jardin. Cependant, le jardin n'est pas très grand (donc je gène 😉) et j'ai eu qq mésaventures avec la pluie où le C8 a fini plein d'eau (j'avais fait un post sur ce sujet). Au fond de mon jardin, j'ai un atelier et l'idée de me trottait dans la tête de peut être aménager qqchose mais genre, on verra plus tard. Mais à l'automne, la toiture de l'atelier a montré des signes de fuites et il me fallait tout refaire à neuf. Alors là j'ai eu le déclic : si je dois refaire la toiture, pourquoi ne pas en profiter ! Au niveau du concept, c'est un peu complexe car pour ne pas être au niveau de la porte d'entrée et pour avoir une vue dégagée, il me fallait ouvrir le toit à une hauteur de 3m donc le télescope va être carrément en hauteur ! De plus, l'idée est de rendre le truc le plus automatique possible donc je dois faire une porte motorisée, la piloter (avec NINA), récupérer la météo, etc. Donc en attendant que le beau temps arrive pour faire les travaux, je commence par me renseigner (beaucoup de lecture) et à préparer les montages électroniques qui m'aideront à tout faire. Comme j'adore l'électronique, le bricolage, l'impression 3D et tou, c'est décidé je me lance ! Madame est d'accord, elle préfère le trou dans le toit au télescope dans le jardin... 🙂 Je vais tenter de faire une biblio des choses les plus importantes au fur et à mesure. Donc pour résumer, j'ai à faire : - reprise de la toiture et création de l'ouverture - créer la "porte" mobile qui devra être robotisée - faire le montage pour piloter la porte - monter un pilier de environ 2.5m de haut - créer une platine avec un disque - préparer le controle à distance plus poussé que ce que je fais déjà avec notamment parkage télescope à l'horizontale - faire une station météo pour fermer si le mauvais temps arrive Pour le pilotage de la porte de garage, c'est super simple grace aux amis canadiens (Denis Bergeron): - montage arduino basique - code fonctionnel de suite - driver ASCOM dispo et fonctionnel Le montage fonctionne de suite en test et notamment sous NINA 🙂 Pour la station météo, là je trouve le projet de @astrolivier : Le concept est super mais avec mon modèle de ESP32 (ou du fait des mises à jour diverses), ça n'a pas fonctionné et j'ai dû recoder pas mal de choses mais le plus gros était OK. J'ai donc préparé ça et intégré dan sune petite boite faite maison J'ai ainsi accès à une page locale qu'un driver ASCOM récupère dans NINA pour lier à un safety moniteur. Plus tard, voyant que la mesure de température est perturbée dans la boite, j'ai modifié tout ça en m'inspirant des systèmes des stations météo et j'ai ainsi conçu cette partie pour intégrer les différents capteurs (cachés dessous mais aérés). L'ESP32 restera dans la boite. J'ai aussi préparé le disque de frein récupéré gratos chez le garagiste du coin (frameto intégral + peinture métal+perçage) La première partie électronique étant OK, fin mars une période de 15 jours de beau temps est annoncée alors je me lance ! Mise à nue du toit et réfection à l'identique sauf la zone de l'ouverture et perçage de la trappe Installation des rails et création du toit mobile Préparation du sol, sellement de tige acier et du premier plot puis remplissage progressif Arrivé vers 1m60, préparation de l'installation des 4 tiges filetées de 16mm et poursuite du montage jusqu'à 2 .4m Installation du télescope et test puis installation tableau électrique dédié + montage de multiprises connectées permttant de couper chaque appareil indépendamment Montage d'une caméra IP (avec commande OFF des leds infrarouge) pour surveiller Et montage du moteur de la porte avec la station météo sur la boite du moteur (je dois encore peindre en noir goudronné les 2 renforts en bois) Et voilà, paré à démarrer la première session, le ciel est globalement accessible sauf vers le sud-ouest et ouest où j'ai qq obstacles sous 30-40° avec l'arbre mort du voisin plein ouest. (va bien finir par le couper 😉) Et voilà le début de SH2-136 avec 3h de poses hier soir et que je vais continuer dès que possible. Ma séquence NINA se débrouille seule en ouvrant le toit assez tôt pour mise en température, surveillance des conditions météo "safe" collectées depuis ma station météo, si les nuages arrivent, parkage et fermeture du toit et reprise de la séquence si ça se dégage à temps. Fin de session, parkage et fermeture. Ce matin, je me réveille, messages télégram qui disent tout s'est bien passé, la caméra me montre que tout est rangé et fermé, et confirmation en ouvrant le volet ! Quel plaisir 🙂 Le reste à faire : Globalement les modes dégradés, je me pose la question de me connecter à l'API meteo france avec la pluie dans l'heure pour avoir un plan B (pour le moment je galère à comprendre comment on récupère cette info), je suis en train de préparer une boite de gestion des bandes chauffantes. Comme ma station me donne le point de rosée, je peux décider de ne mettre le chauffage que si la température s'approche du point de rosée (j'ai une carte ESP32 avec 8 relais pour piloter plein de trucs 😁, faut que je l'utilise). Je me demande aussi ce qui se passe en cas de pertes de réseau, internet, etc. Comme j'ai fait un réseau local avec un routeur wifi dans l'atelier, je pense que tout fonctionne même s'il n'y a plus internet, c'est juste que je ne peux plus rien vérifier. Je n'ai pas d'onduleur en cas de panne de courant : j'aimerais en mettre un avec un signal de coupure que je pourrais envoyer pour faire l'état safe ou pas, etc. Voilà, du boulot plutôt dans la fiabilisation du système car je ne sais pas trop ce que ça donne. Je vais tester ce week end sans que je ne sois là mais mon fils ne sera pas loin si besoin ! Une belle aventure de bricolage, j'espère comme ça profiter au mieux des opportunités et madame est contente 😎 Au plaisir Sam1 point
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"LBN 550, murmure d’étoiles" Il est des cibles qui ne se livrent qu’aux plus patients, aux rêveurs obstinés qui savent que le ciel ne révèle pas tout au premier regard. LBN 550 fait partie de celles-là. Le catalogue LBN n'étant pas répertorié dans l'atlas de l’ASIair, pas de point d’entrée direct, pas même une étoile brillante pour la désigner. Elle se devine, elle s’invente presque. Alors on compose à l’aveugle, entre deux logiciels, deux mondes — N.I.N.A. pour cadrer, l’ASIair pour guider — et un soupçon de foi pour relier les deux. Le cadrage relève du miracle. Le moindre décalage et c'est le rendu global qui est remis en question. Je lance mes poses de 5 minutes et, pas la moindre trace sur la tablette, rien d’autre qu’un soupçon de grain et de nuit. Alors je persévère en croisant les doigts en lançant 72 poses de 300 secondes. Une pluie d’heures pour une goutte de lumière. J'empile, je prétraite, et toujours ce vide… ou presque. Car quelque chose frémit. Une texture, une nuance, un voile qui semble avoir été peint dans l’ombre elle-même. Ce n’est qu’en effaçant les étoiles, en ôtant les éclats trop bavards, que LBN 550 commence à se révéler. Une starless pour faire taire l’évidence, et laisser parler le subtil. Là, enfin, la nébuleuse émerge, comme une empreinte laissée par un souffle ancien, un murmure oublié dans l’immensité. Photographier LBN 550, ce n’est pas faire une image. C’est écouter le silence du ciel, et comprendre qu’il nous parle. : Filtre Antlia Ultra RVB : 54x300s, : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : PixInsight - Photoshop : Nolhac (43) : Bortle 2.9 : 23/05/2025 La version full pour les détails https://flic.kr/p/2r6wvnd1 point
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Bonjour à tous, cela faisait un moment que je n'avais pas écrit. Après une pause de près d'un an dans l'astro pour raisons personnelles, je reprends du service avec notamment la reprise de mon newton planet killer (J'attends le miroir de Franck Grière qui ne devrait plus tarder pour le finaliser). En attendant celui-ci, j'ai voulu rationaliser un peu mes oculaires et offrir à ce tube en attente une gamme d'oculaire d'exception. J'ai vendu (ici même) presque toute ma série d'ES en 82° de champs au profit de 3 oculaires de la série 100° que j'ai pu toucher à un tarif très intéressant. Je n'ai pas encore eu l'occasion de les tester dans toutes les conditions et pour dire vrai, je ne les ai testé que dans des conditions très moyennes mais je vous livre mes toutes premières impressions. Je viendrai amender mon post après d'autres essais. Condition du test: Dobson ES 300mm F/5 Lune sur ciel légèrement voilé Acturus ES 25mm 100° : l'oculaire est très imposant et lourd (1,4kg), mais il tient dans mon porte oculaire. Si je pointe au dessous de 15°, je dois positionner mon contrepoids à son extrémité, mais ça tient et c'est stable. Sur la Lune: l'image est très lumineuse avec une teinte un peu jaune. A F/5, le champs me parait assez plat et la mise au point ne me semble que très peu différente en bord de champs qu'au centre, rien qui ne puisse perturber l'observation d'un vaste objet du CP par exemple. Je me doute toutefois qu'on terrestre cela serait plus gênant. Je ne distingue aucun chromatisme au centre. Aucun liseré sur la lune. L'image est très nette et assez belle sur l'ensemble de la Lune qui à cette focale rentrerait au moins 4 fois dans l'oculaire. A 20% du bord, je constate un jeu de lumière en fausses couleurs qui rappelle un arc en ciel. C'est assez gênant. Mais je me demande si ce n'est aussi du à de la diffusion lié à la brillance de la Lune et au voile qui l'entoure. Je pointe ensuite Arcturus. L'étoile est très piquée est parfaitement ponctuelle que ce soit au centre ou au bord. On lit ici ou là que de la coma est perceptible, mais j'ai beau chercher, à F/5 je ne trouve pas. Je n'ai plus le problème des fausses couleurs. Même si je place Acturus sur un bord, sa couleur reste la même. Quant au confort: je ne suis pas habitué à autant de champs et il faut le dire, c'est assez déroutant, à A F/5 j'ai tout de même 2,1° de champs, je rappelle que c'est énorme! Je n'ai d'ailleurs même pas eu besoin d'utiliser le viseur de mon télescope pour pointer la lune, mon Dobson est lui-même devenu un chercheur 60x300! On a presque l'impression d'avoir à bouger la tête pour voir tout ce qu'il y a à voir dans l'oculaire. C'est un véritable hublot. Bien que je porte des lunettes, je ne les utilise pas en astronomie. J'ai souhaité faire une exception et voir ce que cela donnait. Le champs parait nettement moins grand, mais le relief d’œil semble suffisant pour pouvoir utiliser cet oculaire, même avec des lunettes. Donc c'est un bon oculaire, je pense qu'il faudra que je teste sur un champs étoilé car sa teinte jaunâtre et ses fausses couleurs sur les bords m'ont un peu perturbé sur la Lune. A suivre donc. Presque certain que sur M31, M45, les dentelles ou le double amas de Persée ça doit être vraiment une claque! Quoi qu'il en soit je me demande ce que l'observation de la Lune donnerait avec sur un télescope à F/10, ce serait un grossissement moyen/faible et sur le papier cela devrait être magnifique, mais les couleurs sur les bords seraient elles toujours présentes? Il faudra que je teste sur le C9 du copain à l'occasion! ES 20mm 100°: 900g. Gros coup de cœur pour celui ci. L'image est beaucoup moins jaune (mais le reste un peu) et je n'ai les problèmes de fausses couleurs que sur les 5% près du bord. Pas de coma, pas de chromatisme. Le champs est encore plus plat qu'avec le 25mm et la mise au point n'est que très peu différente entre le centre et le bord. L'Image très piquée me semble beaucoup agréable. Peut être simplement aussi parce que je commence à distinguer de plus fins détails sur la Lune qui naturellement devient aussi plus intéressante à regarder. Sur Arcturus c'est très piqué et je j'ai hâte de pouvoir tester cet oculaires sur le double amas de Persée. Clairement, je trouve aussi l'oculaire plus agréable à utiliser. Le positionnement est plus facile et le champs apparent me parait plus grand que tout à l'heure avec les lunettes. ES 9mm 100°: 630g. Seconde claque! La Lune rentre en entier et je suis tout de même à 142x de grossissement. Je vais être franc, c'est tout de même difficile pour le cerveau de tout regarder en même temps. C'est un peu perturbant, il va falloir que je m'y habitue! Je vois la Lune en HD et en entier! Tout les problèmes précédents ont disparu: pas de fausse couleur, mise au point précise au centre comme au bord, toujours aucun chromatisme. L’intérêt sur un Dobson me semble évident: l'objet pointé reste dans le champs vraiment longtemps. Seul défaut: le relief d’œil me semble moins adapté aux porteurs de lunette. Sur Arcturus c'est toujours aussi beau et piqué. A suivre sur un amas tel que M13 lorsqu'il ne sera pas derrière les nuages! 1ere conclusion après ce premier test: A F/5 le 25mm n'est pas très agréable sur la Lune. Il présente un certain nombre de défauts qui doivent expliquer pourquoi Televue ou APM ne se soient pas lancés dans ces focales. Je pense que c'est un chercheur redoutable et que sur le CP il doit être assez magique. Sur mon Dobson, il me produit une pupille de sortie de 5mm ce qui me semble idéal pour le plus faible grossissement utile du télescope tout en offrant le plus grand champs possible pour un oculaire 2". Je l'ai acheté à moitié prix, mais je n'irai pas dépenser 900€ pour un tel caillou, trop spécifique. A voir sur un télescope à F/D plus long. Quant aux 20mm et 9mm ce sont d'excellents oculaires que je recommande. Le 20mm offre une vue de la Lune dans son ensemble. Les Pléiades doivent rentrer en entier. Pour le 9mm c'est incroyable de pouvoir observer la Lune en entier à 142x sans vrais défauts apparents. A suivre pour un test plus poussé sur le CP. A voir aussi si j'arrive à mettre la main sur le 14mm et le 5.5mm... Faites moi signe si vous vendez les vôtres! Bertrand Edit: 07/06/2024 - Suite du test sur CP et ciel correct: J'ai enfin pu sortir le Dobson ES 300 dans de bonnes conditions (pas de Lune, pas de brume, bonne transparence et bortle 4) J'ai effectué mon test sur 3 objets différents: M13: Au 25 min, le champs est gigantesque et l'amas est bien là. Il est petit mais résolu, au centre comme au bord. Le chromatisme que j'avais constaté est à peine perceptible lorsque je place l'amas en bord de champs, la teinte jaune perceptible sur la Lune n'est pas présente. Au 20mm, l'amas est mieux résolu et l'observation parait beaucoup plus confortable, je n'ai pas cette sensation de devoir tourner les yeux pour chercher les bords de l'oculaire. Le champs est immédiatement présent en entier. Au 9mm, je (et les amis présents avec moi aussi) prends un vraie claque. Le confort du champs est incroyable. L'amas est parfaitement résolu et détaillé, il occupe une bonne partie de l'oculaire, mais comme le champs est large, on garde une vue d'ensemble très appréciable. Très piqué et lumineux. Nous avons tous une impression de relief dans l'amas. Complètement dingue. L'objet se déplace en bord de champs naturellement, mais je ne constate qu'une très légère coma à environ 10/15% du bord. Je constate toutefois qu'il faut ajuster très légèrement la MAP lorsque l'on est dans ces 10/15% M57: le 25mm est trop lourd pour mon dobson, cette cible est encore trop basse. (prévoir un contrepoids supplémentaire). Au 20mm je trouve l'objet immédiatement, malgré mon viseur mal réglé. M57 apparaît comme une petite tâche TRÈS lumineuse dans un champs d'étoiles, on ne peut pas la louper. C'est très joli, mais presque trop lumineux et trop petit. Passage au 9mm. Nouvelle claque. De la couleur semble être présente (je ne suis pas le seul à la voir). L'anneau est parfaitement résolu et toujours lumineux. L'étoile centrale est là, minuscule comme une tête d'épingle. Je regrette de ne pas avoir déplacé l'objet sur les bords pour m'assurer qu'elle restait visible. Mais je pense que oui. Je suis certain qu'au 5.5mm ce serait encore mieux! M51: Idem, je trouve la petite galaxie sans viseur en moins de 20 secondes avec le 25mm. Elle est évidente et on distingue les bras lumineux. Au 20mm c'est là que l'image est la plus belle. Les bras sont évidents et les deux noyaux aussi. On commence à déceler la structure de la partie principale. Au 9mm c'est un poil trop fort, l'objet remplit une bonne partie du champs et est nettement plus sombre, mais le champs apporte un confort non négligeable. Le bon contraste de l'oculaire révèle toutefois un peu mieux les structures de la partie principale de la galaxie. C'est là que je me rends compte que le 14mm serait certainement parfait... Bilan de cette partie CP: Le 25mm regagne un peu d’intérêt par son champs énorme qui facilite grandement la recherche. On est moins gêné par les fausses couleurs. Mais le 20mm me parait plus confortable pour un champs que très légèrement inférieur. Sur l'ensemble des trois oculaires les 10% en bord de champs nécessitent un ajustement léger de la MAP, mais la coma est infime (on est à F5, j'imagine qu'à F4 ou F3, ce serait bien différent). Je pense qu'il faut partir sur l'idée que ces 10% ne sont présents que pour le confort d'observation, notamment avec un dobson, mais c'est sur les 90% du centre que l'image est la plus belle: les étoiles paraissent être des pointes d'aiguilles. Très précises. M13 et l'étoile centrale de M57 m'ont vraiment impressionné. Les 25mm est vraiment lourd, pas de soucis avec les deux autres Il reste à refaire un test sur la lune dans de meilleures conditions. Edit du 22/07/2024: J'ai réussi à mettre la main sur le 14mm et le 5.5mm. J'ai à présent toute la gamme hormis le 30mm un peu spécifique tout de même puisqu'avec un barillet 3". Ayant reçu également mon fabuleux miroir j'ai pu tester ces deux oculaires avec mon 254/1200 Arcturus est parfaitement ponctuelle et éclatante au 14mm. Il semble que sur le bord du champ à 25% du bord environ, je vois les aigrettes se dédoubler, laissant penser que ce n'est pas parfaitement plan. En revanche, une fois cette correction de mise au point faite, je ne constate pas de coma évidente. Le constat est similaire avec le 9mm et 5.5mm Je passe à M13 qui est toujours resplendissant au 14mm, je tente le 5.5. Les étoiles sont plus sombres, mais c'est toujours parfaitement résolu, et l'amas rempli alors presque le champs de l'oculaire (pour rappel, avec le 5.5, je suis tout de même à 220x) Passage à M57: avec le 14mm la nébuleuse est lumineuse sa forme en anneau est évidente. Au 5.5mm, c'est nettement plus sombre, mais je crois percevoir une légère teinte. C'est finalement au 9mm que la cible est la plus agréable Enfin passage sur la lune qui est pleine et bien basse sur l'horizon. Au 14mm la Lune rempli 60% du champs environ, la vision est très confortable et je ne distingue que quelques fausses couleurs sur l'extrême bord de l'oculaire ( 2 à 3 % du bord). Au 5.5mm, je me retrouve plongé dans la Lune et les détails sur les bords sont saisissants. J'ai l'impression de voir la lune "flotter" dans sa turbulence. Pas de fausse couleur, mais une chose que je n'avais pas noté sur le CP vient me perturber. Il y a un effet haricot évident, probablement lié à un faible relief d’œil qui nécessite de se positionner bien en face de l'oculaire pour pouvoir bénéficier de tout le champs disponible en une unique fois. En gros le 14mm est ultra confortable avec un excellent relief d’œil. Je pense qu'il va rapidement devenir avec le 9mm et le 20mm l'un de mes favori. Le 5.5mm est plutôt réservé à mon avis à de l'observation planétaire, ou lunaire, même si le relief d’œil un peu juste et l'effet haricot viennent un peu gâcher le plaisir en lunaire. En résumé, voici dans l'ordre mes oculaires préférés de la gamme, dans l'ordre. En rouge les éventuels défauts (parfois subtiles en orange) 1) 20mm -> confort, précision, peu de fausses couleurs, peu de coma, bon relief d’œil 2) 14mm -> confort, précision, très peu de fausses couleurs, peu de coma, champs très légèrement courbe, bon relief d’œil 3) 9.mm -> précision, très peu de fausses couleurs, peu de coma, relief d’œil moyen 4) 5.5mm -> précision, très peu de fausses couleurs, peu de coma, relief d’œil un peu juste 5) 25mm -> précision, teint légèrement jaunâtre, fausses couleurs à 20% du bord, champs très légèrement courbe, bon relief d’œil, très (trop) lourd. Honnêtement, ce sont d'excellents oculaires à un prix nettement plus intéressant que les TV. Tous se sont révélés très précis et présentent des images particulièrement piquées, la coma ne m'a gêné que sur 5 à 10% des bords de chacun des oculaires. Les courtes focales sont marqués par un relief d'oeil que ne les prédestinent pas aux porteurs de lunette mais présente aussi de moins en moins de fausses couleurs sur les bords. Ces fausses couleurs restent contenues jusqu'au 20mm. Ma seule déception vient du 25mm que je ne recommande pas au regard du peu d'écart de focale avec l'excellent 20mm. Même si cela reste un bon oculaire, son prix exorbitant (900€) devrait naturellement vous faire passer votre chemin.1 point
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Super, merci pour ce partage 🙂 Dis ton filtre tu l'as montré au niveau d'un objectif ou d'un oculaire ? En tout cas aucun doute que le OIII fait une grosse différence sur certaines cibles, j'en ai un depuis peu et je savoure 😉. Par contre le trépied est en effet vraiment indispensable dès qu'il faut pousser un peu l'observation, et ça fait une très grosse différence...1 point
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Alors tout dépend de ta question. Pour le trou en lui même j'ai un cadre en classe4 et sous les chevrons c'est collé au mastic goudron pour le shingle. Côté extérieur, j'ai des bandes d'étanchéité qui remontent (en bleu) et j'ai aussi coulé bcp de peinture goudronnée. L'idée c'est que l'eau doit faire le tour (le rouge) Le toit recouvre le cadre complètement sauf côté ouverture bien sûr (le vert) Puis j'ai couvert de shingle qui couvre tout Côté ouverture le shingle est rasant et je déborde du cadre aussi. Je pense ajouter des bavettes en caoutchouc si je vois que c'est pas assez1 point
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Bonjour tout le monde, Voilà déjà environ 15 ans que je pratique l'astronomie en visuel uniquement avec un dobson 450mm mais voilà que l'astrophotographie a commencé à me titiller en début d'année. Le temps de rassembler tout le matériel nécessaire et surtout d'acquérir les connaissances de base pour débuter, j'ai commencé à photographier mes 2 premières cibles début avril et début mai. M51 - après l'avoir observé en visuel un nombre incalculable de fois, je ne pouvais pas imaginer débuter l'astrophoto sans commencer par cet galaxie. Ca tombe bien étant donnée que début avril, elle est déjà bien haute dans le ciel. Matériel utilisé: SW 80ED, Canon 600D partiellement défiltré (de chez EOS Astro) & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée en Suisse à 1000m non loin d'une ville (Chaux-de-Fonds) pendant environ 1h30 avec 20 DOF et traitement Siril + Pixelmator Pour une première je suis plutôt content car on voit bien la galaxie et sa compagne. Le filé d'étoiles est bien présent mais pas exagéré (ma crainte était de louper complètement la mise en station qui paraît assez technique quand il s'agit de la première fois). En revanche, l'abérration sur les bords est évidente étant donnée que je n'ai pas de correcteur de coma. Bref, pour une première je suis plutôt satisfait mais je me dis qu'il est peut-être possible de faire mieux et surtout de faire une pose totale plus importante. Ma prochaine sortie sera donc de nouveau consacrée à cette galaxie même si je balance avec l'envie de shooter autre chose mais je persévère. M51 le retour - plusieurs semaines ont passé et fin avril, une fenêtre météo se profile, c'est reparti pour M51 avec un correcteur de coma/réducteur 0.85 acquis entre-temps. Matériel utilisé: SW 80ED + réducteur/correcteur 0.85, Canon 600D partiellement défiltré & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée toujours à la même place à 1000m pendant environ 2h30 avec ~20 DOF et traitement Pixinsight (merci BlurX & NoiseX) Pixinsight me permet de pousser le traitement plus loin grâce aux process de RC Astro (et notamment de réduire la présence de nuages à gauche de la galaxie grâce aux masques), les étoiles sont plus ponctuelles (la mise en station est aussi à peine plus maîtrisée) et le correcteur de coma fait clairement le travail. M101 - la saison des galaxies battant son plein, je me décide de me lancer sur M101 qui est bien haute dans le ciel au mois de mai. Je commence à shooter vers les 10h et le temps de faire 2h45 de pose et les DOF, il est déjà presque 2h et retour au lit à 3h. Réveil à 6h, ça pique un peu 😅 Matériel utilisé: SW 80ED + réducteur/correcteur 0.85, Canon 600D partiellement défiltré & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée toujours à la même place pendant environ 2h45 avec ~40 DOF et traitement Pixinsight Je suis un peu moins fan du traitement, peut-être que le contraste est trop poussé et j'ai du mal à travailler les tons bleus clairs qu'on voit très souvent sur cette galaxie mais après avoir passé plusieurs heures dessus, je m'arrête et voilà le résultat. Voilà donc mes 2 premières cibles, toutes les critiques sont les bienvenues. En tout cas, je crois que j'ai attrapé le virus de l'astrophotographie: j'adore préparer et installer le matériel, passer le temps de pose dehors à regarder le ciel à l'oeil nu, traiter les photos et obtenir un résultat final où je peux zoomer et voir toutes les petites galaxies à peine visibles comme des tâches floues. Merci et à très bientôt. Alexis0 point
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Hello! Nous sommes nombreux ( ses) à devoir nous déplacer , pour les observations ciel profond dans de meilleures conditions... Surtout en Belgique...🇧🇪....si on a pas la chance d'habiter la moitié sud du pays, proche de la région ardennaise . La recherche d'un spot d'observation n' est pas si facile... @nebujul compatira... Je suis bien sûr déjà consciente d'avoir la chance en permanence de pouvoir faire de l' observation planétaire/ lunaire/ solaire ...de jardinets peri-urbains, alors que de nombreux astrams citadins doivent souvent se débrouiller avec un bout de balcon... Je profite depuis 2 ans d'un bon spot d'observation dans la région de la botte du Hainaut...MAIS .... à une bonne heure de route de Bruxelles et une centaine de km... Le voyage doit en valoir la peine, la météo doit être très fiable, je reste en moyenne toujours au moins 4h sur place afin que le trajet soit " rentabilisé"... Avant ces déplacements réguliers, j' ai tout de même fait de belles observations avec une lunette 100 ED dans la campagne périphérique bruxelloise sud... J' ai pu y voir de nombreux Messiers et NGC...dans des conditions dégradées bien sûr...mais j' y ai de beaux souvenirs, surtout les nuits où la transparence était bonne, et un ciel moyen peut réserver alors de belles surprises... J' avais trouvé un joli coin très " nature" proche de Waterloo...merci aux" anciens" astrams belges du forum ......dont @syncopatte....pour les retours sur les sites d'observation potentiels....je suppose néanmoins qu'ils avaient moins de pollution lumineuse qu'actuellement ? Ce joli coin se protège bien en étant toujours desservi par quelques kilomètres d'une petite route pavée, défoncée et cahotante à souhaits.... A l' époque, y avait que la lunette...mais maintenant avec le compère Dobson, qui alterne les sorties...ça va pas être évident pour la tenue de la collimation du télescope !... Je décide donc de faire une recherche dans cette région... en me limitant à un trajet de mon domicile d'une vingtaine de kilomètres...15mn de route, principalement autoroute... Mon but étant de pouvoir faire des séances d'observation plus courtes, avant un lever de lune par exemple... où quand la météo est incertaine... Je mise aussi d'y sortir plus souvent le Dobson 200, avec son plus grand diamètre, qui pourrait un peu compenser la pollution lumineuse... Je suis partie ce soir néanmoins avec la FC 100...afin de pouvoir mieux tester les conditions , avec les souvenirs que j' ai en mémoire avec mes observations à la 100 ED dans la région. Passé Waterloo, je continue la route qui longe la " butte du lion" sur quelques kilomètres, avant de guetter une petite bifurcation... La nuit n' est pas encore vraiment tombée...fin mai...comme les jours ont rallongés ! ...je m'engage rapidement sur ce qui ressemble à une petite route goudronnée montante affichant cependant " route impraticable"....🤔... Tant pis! Je risque... j' arrive rapidement à une esplanade avec une sorte de hangar... possibilité de garer et de s'installer...mais la nationale avec traffic et éclairage reste proche...y a du vent...des arbres...bof-bof! Je décide de continuer...la route est très carrossable mais TRÈS étroite....ne croiser personne....ne croiser personne....😉 Ouf !! 1km plus loin environ de descente, et une très heureuse surprise : la route s'arrête...carrefour de chemins de terre et un accès vers une habitation cachée par derrière les arbres ...donc une desserte locale... J' y ressent une bonne impression de sécurité...un hululement de rapace nocturne proche du bosquet voisin n' est pas pour me déplaire... j' aime bien l'ambiance nature ... Aucun problème pour garer ni installer le matériel... La lunette est vite montée ; la nuit tarde à tomber....lever de lune prévu vers 3h, mais la météo annonce aussi des nuages vers 1h... Je confirme le gain appréciable en stabilité en utilisant un trépied Berlebach Uni 14 , plutôt que le report 312... Il ne pèse pas plus lourd que le EQ5 acier ( 6kg) , s'utilise très facilement avec l'etandeur ; je dois néanmoins ajouter la colonne extension de 20 cm avec la monture AZ 5, ce qui permet une observation au zénith confortable, sans trop déplier les jambes du trépied. L' horizon est assez bien dégagé, pas d'éclairage gênant... 23h30....le Lion a déjà bien plongé sur l' horizon ouest...je teste le triplet principal : M 66 bien visible, M 65 en vision décalée... Le hamburger sera peut-être accessible au Dobson?...je constate tout de même le gain par rapport au site péri urbain... Il faut aussi tenir compte de la nuit pas encore très noire et de la constellation plutôt basse sur l' horizon... Si on peut perdre ses repères sous un très bon ciel...ce peut être similaire avec un ciel moyen.... aussi bien à l' oeil nu , pour le repère du tracé des constellations , que pour les cibles brillantes avec le chercheur optique... c'est plus " fade et grisâtre"..... Je suis sûre que les déçus du visuel ciel profond n' ont observés que sous des cieux de qualité médiocre... Je fais un petit tour sur les principaux globulaires printaniers..( M 3, M 5, M 13, M 92..) le résultat est correct... j' ai toujours de belles amorces de résolution d'étoiles périphériques. Je peine à retrouver le tracé d'Ophiuccus, qui est encore basse sur l' horizon, pour aller vers M 10 et M 12 et décide de faire un passage sur l' anneau de la Lyre, facilement observable même sous pollution lumineuse. Toujours bien joli...mais moins brillant...il faut grossir moins.... Et plus tôt que finalement prévu... l' horizon se dégrade...le vent se lève...il n' est même pas 0h30 mais je vais devoir remballer...et sans trop tarder, par crainte même de quelques gouttes de pluie... A peine 20mn de route de retour...😊.... très appréciable...je n' ai guère observé plus d'une heure , mais ça en valait la peine... Je dois évidemment revenir avec le Dobson, jauger le peu de voie lactée qu'il sera possible d'apprécier sur ce spot ( je peux espèrer l' avoir au zénith quand les conditions sont correctes...) Bon ciel à vous et merci de m'avoir lue... et bonnes recherches pour vos p'tits coins d'observations !0 point
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Je trouve que l'IA ne sort pas des bons résultats face au retrait de gradient manuel. My bad, c'est pas la régression, c'est la descente de gradient. Pour faire simple, c'est un algo itératif qui pour chaque échantillon ayant une luminosité au dessus de la moyenne des pixels, va le déplacer en chercher les pixels les moins lumineux proche de lui. Explications ici (à environ 5m37s): -------- Pour revenir au sujet de base: Fujifilm m'a envoyé par mail le contact de la personne qui pourrait me donner accès aux courbes de leurs capteurs. On croise donc les doigts. Peut être aura-t-on une courbe plus précise pour le X-Trans 5 HD, et surtout une courbe pour les précédentes générations 😉0 point
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Voila motion de rejet adoptée, la première étape pour une loi qui va continuer a détruire la vrai agriculture et contribuer a plus de dégâts environnementaux. Je maintient que ce n'est pas le RC qui fera tomber l'humanité mais l'humanité elle même qui le fera.0 point
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Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux de plus dans Siril? Statistical stretch est intégré. Cosmic clarity sharpen et denoise aussi.0 point
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Une bien belle image comme je les aime, bravo pour ce beau traitement 💪0 point
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Alors bricolo, pas outre mesure non (même si j'ai du changer un moteur sur mon AZEQ6 😄) Tu aurais en tête des exemples de ces défauts ? Ca confirme un peu mon ressenti que la sécurité et sérénité se trouveront chez 10Micron. Si je m'y prends aujourd'hui, c'est justement pour avoir une chance d'avoir le budget le moment venu. Ma crainte est plutôt d'acheter plus performant que ce dont j'aurais vraiment besoin, même si l'adage que j'ai compris à mes débuts reste d'actualité : la monture est le plus important... Et le jour de la revente éventuelle, la décote sera très probablement moins sévère avec 10µ. Pas mal de choses peuvent arriver d'ici là. Un capteur style 183, mais nouvelle Gen qui ferait l'effet d'une montée en focale déguisée, ou je ne sais quoi encore... Pas à l'abri d'une bonne occase sur la GM2000 aussi un jour ou l'autre. Bref, Je vais continuer à mûrir tout çà pendant les mois qui viennent, en espérant avoir des retours d'expérience ici pour m'aider.0 point
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Hello et merci pour ton passage @etoilesdesecrins.... J' avais espéré pourtant que tu avais pu profiter de la belle météo ...on a été plutôt gâtés dans le Nord... Le bilan des 5 premiers mois de l' année est quand même positif par rapport à l' an passé... Et on y prend vite goût.......dur dur..la différence après.... C'est une " petite expédition"...si on choisit bien son spot et que l' on se sent en sécurité... c'est que du bonheur... Le fait d'aller moins loin va me permettre de développer la pratique de l' astro dessin... Le ciel au domicile n' est pas assez bon pour tirer le portrait d'un amas ouvert... Quand je roule longtemps pour aller sur un bon ciel, je ne vais pas rester 1h sur un scribouillis de débutante...je veux profiter du plus de cibles possibles... Alors le ciel moyen à 15 mn sera parfait pour sortir la planche à dessin...0 point
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Hello, fort joli CROA, je note que tu avais un trépied, ce qui me semble indispensable pour pouvoir dessiner aux jumelles un amas aussi riche que M44 ! Bravo pour ta balade, je retrouve bien les grands traits de tes observations, en comparant avec mes anciennes 10X50 et maintenant avec mes 10X56 : M51 bien dédoublée, couple M81 / M82 majeur et probablement le plus contrasté niveau galaxies, M101 bien visible, M65 parfois invisible alors que M66 l'est ... Par contre aux 10X56 il me semble avoir essuyé un échec ce printemps sur NGC 3077, à retenter (ciel pas optimal). Mais les jumelles montrent bien le gain énorme que l'on peut avoir en se déplaçant sous des ciels très transparents, par rapport à son site habituel. Je sors d'une belle soirée aux 10X56 dans les Alpes du Sud, entre Sisteron et Gap, ciel très pur : après quelques galaxies, j'ai été époustouflé du nb d'étoiles dans le champ en pointant pour la première fois dans la Voie Lactée, le Cygne se levant à l'est. Et la Grande Dentelle perçue tout de suite sans filtre, mais pâle et peu contrastée, alors que le Cygne se levait juste et que je l'ai toujours trouvée difficile aux anciennes 10X50 ...0 point
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Pour moi c'est une dénomination déguisée avec un effet gamme (largeur de bande) non ? Ok, il est vrai que pour moi, la couche luminance n'est autre que la couche UVIRCut la plupart du temps (ou la couche Ha sinon) en mono...0 point
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C'est évident pour nous tous je pense, mais je trouve intérressant de s'y coller pour voir, à "moindre effort" et à postériori, si qqc peut parfois sortir de tout à fait honorable !0 point
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J'ai commencé les travaux semaine dernière. J'ai dû filer quelques billets aux voisins, ils étaient un peu trop curieux. J'ai juste dit que j'avais des pbs de réception de la TNT pour capter Gulli TV pour ma fille.0 point
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Moi, je propose de faire de l'interférométrie avec Seb, comme ça ça donnera la résolution d'un miroir de 700Km de diamètre.🤪 a+ Serge0 point
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sur mon montage j ai testé l'adc après mon quark et pst avec un bonne réponse sur les anneaux mais j'ai un vignettage si je pousse trop la correction des prismes (capteur IMX428) la je suis revenue en tilt de camera mais je pense remettre l'adc car je dois tilter la camera de façon démesuré.0 point
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Pour ma part c'est ce que j'ai donné, c'est sortie d'empilement donc pré traité. Les flats ne font pas toujours un job parfait avec le C8 vu le vignettage. C'est assez variable et j'ai l'impression que le pare buée a de l'influence selon le remontage (je l'enlevais à chaque fois pour housser) maintenant non😊0 point
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Merci pour ta réponse détaillée. Pour aligner les deux images dans Siril, il faut les appeler dans le premier onglet Conversion et créer une séquence que l'on peut manipuler ensuite.0 point
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En tous cas c’est passionnant à suivre.0 point
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Salut à tous, Je continue mes tests en filtration arrière avec deux étalons Lunt40 (derrière ma FSQ85 @ F/63) Ce coup-ci j'ai espacé les deux étalons de 50mm et j'ai appliqué aucun tilt sur les étalons. Ca s'améliore un peu à chaque itération... Voici un cliché souvenir du samedi 24 mai 2025 vers 15h13 Un peu de couleur pour ceux qui préfèrent comme ça Bon ciel0 point
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Voici mon stack de ma session de cette nuit 135 images de 90" 178mc + ts60/360, sur EQM35 2025-05-24_M63_135im_stacked.fit0 point
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Hello, Je vous emmène ce soir vers un autre objet exotique, après le trou noir TON 618, voici l'Objet de Hoag, une galaxie atypique. L’objet de Hoag est une galaxie atypique qui prend la forme d'une galaxie à anneau. Elle fut découverte en 1950 par l'astronome Arthur Hoag qui l'identifia comme une nébuleuse planétaire ou une galaxie particulière. Il prend la forme d'un anneau presque parfait d'étoiles bleues entourant un noyau plus ancien d'étoiles jaunes. La galaxie est située dans la constellation du Serpent, à environ 600 millions d'années-lumière. Le diamètre apparent du noyau est de 6″, correspondant à 17 ± 0,7 kal, tandis que le diamètre interne de l'anneau est de 28″, soit 75 ± 3 kal, et son diamètre externe de 45″, soit 121 ± 4 kal, légèrement plus grand que la Voie lactée. L'environnement séparant les deux populations stellaires pourrait contenir des amas stellaires trop peu lumineux pour être observés. La plupart des détails de la galaxie restent mystérieux, à commencer par sa formation. Les galaxies à anneau « classiques » sont généralement le produit d'une collision d'une petite galaxie avec une galaxie en forme de disque plus grande. Cette collision produit une onde de densité dans le disque qui produit une apparence d'anneau. Dans le cas de l'objet de Hoag, aucune autre galaxie n'a pu être détectée et le noyau possède une vitesse relative à l'anneau trop faible pour que ce scénario de formation soit probable. Quelques galaxies partagent certaines caractéristiques avec l'objet de Hoag, comme un anneau d'étoiles brillant et détaché, mais leur centre est allongé ou barré, et elles peuvent afficher une certaine structure spiralée. Bien qu'aucune n'atteigne le degré de symétrie de l'objet de Hoag, ces galaxies sont désignées comme galaxies de type Hoag. Au moment de sa découverte en 1950 par Art Hoag, celui-ci émit l'hypothèse que l'anneau était le produit d'une lentille gravitationnelle. Cette idée fut abandonnée par la suite car le noyau et l'anneau possèdent le même décalage vers le rouge et parce que des télescopes plus puissants ont mis en évidence la structure noueuse de l'anneau, structure qui ne serait pas visible dans le cas d'une lentille gravitationnelle. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 495 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s: En piratant pépère Hubble j'ai eu ça:0 point
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Oui le sèche cheveux j'y songe, mais il me faudrait un sèche-cheveux sur allume-cigare ou sur batterie... Et oui j'ai conscience d'avoir de la chance avec la météo. On a traversé un an de grisaille, mais là quelle joie d'avoir pu sortir mon télescope régulièrement, voire tous les soirs ! Pour l'Atlas, on avait parlé de l'interstellarum deep sky atlas quelques messages au-dessus, je l'ai commandé il y a un mois, et reçu aujourd'hui ! Il a l'air excellent, mais sur le terrain j'ai des doutes, je pense que c'est plus un livre à consulter pour se préparer des listes à la maison. Il est également assez exhaustif, il m'indique beaucoup d'objets que je ne verrai jamais sous mon ciel, avec mon matériel. Donc il faut faire le tri, mais c'est un très beau livre ! En ce moment, je suis en train de me faire mon propre Atlas, j'ai acheté les Splendeurs du Ciel Profond à Laurent Ferrero le mois dernier, et j'établis des listes avec tous les objets qu'il cite (et qui me sont visibles pour une bonne majorité d'entre eux), et je créé avec Stellarium des carte imprimables les plus épurées possible, en N&B, constellation par constellation, de ces objets. En gros je continue le travail qu'avait fourni @Oeil noir sur ce site il y a quelques temps, et qui avait commencé à faire des listes des "objets visibles au 300mm". Il avait fait un super boulot sur une vingtaine de constellations , mais il me manquait le Cygne par exemple ! Ses listes étaient validées par l'observation, moi elles sont pour l'instant uniquement théoriques. Je rajoute les détails qui m'intéressent (les filtres conseillés), enlève ceux qui ne me servent à rien sur le terrain (les coordonnées), et surtout je fais une carte, ce qui manque justement au livre de Laurent Ferrero. Il n'y aura pas tout, mais j'ai bien du temps devant moi avant d'avoir vu l'intégralité des objets présentés dans les Splendeurs du Ciel profond... Un peu de taf en perspective donc, j'ai déjà fait la liste de pas mal de constellations, mais la carte de trois seulement ! Je vais y passer un certain temps... mais c'est assez intéressant, au moins j'étudie à fond une constellation avant ma soirée astro. Voilà un exemple : la prochaine en vue c'est Céphée, j'ai donc fait une liste et un plan correspondant: (le plan seul ne suffit pas, j'ai toujours mon appli Stellarium qui tourne pour le guidage précis)0 point
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Ce soir sur France 5 : https://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/24378536-de-lautre-cote-de-la-lune/ 🙂0 point
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Perdue dans les profondeurs de la constellation d’Ophiuchus, LDN 43 est une nébuleuse obscure vraiment fascinante, une poche dense de poussières interstellaires qui absorbe impitoyablement la lumière des étoiles situées en arrière-plan. Invisible à l’œil nu. Mon setup, une lunette de 420 mm de focale, ne me permet pas d’explorer cette cible dans tout le détail et la finesse qu’elle mérite. C’est pourquoi j’ai choisi de me tourner vers les données du site "TélescopeLive" pour la découvrir autrement, en mettant l’accent sur les subtilités des structures sombres qui contrastent avec les reflets lumineux de la nébuleuse bleutée voisine, parfois identifiée comme Rho Ophiuchi Streamer. LDN 43 est aussi un lieu de naissance stellaire : en son sein se cachent des étoiles en formation, dont certaines ne sont visibles qu’en infrarouge. L'un des objets notables est la protoétoile RNO 91, tapie dans l’ombre du nuage et entourée d’un petit disque protoplanétaire. Le traitement d’image permet ici de révéler les volutes de poussière, les transitions ténues entre lumière et obscurité, et cette ambiance mystérieuse propre aux nébuleuses sombres. Données brutes de la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live". Planewave CDK24 avec 3262mm de foclale, situé dans la vallée du Rio Hurtado (Chili) 9h de pose en LRVB (Mars 2025) Traitement Siril, Pixinsight, Photoshop0 point
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