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  1. Dernière heure
  2. Hello Bruno. 👏 merci d'avoir pris le temps d'expliquer la raison des écarts. En fait il conviendrait de se faire soi même sa base de données visuelle de référence pour avoir une idée du rendu. Par exemple je sais que tel objet indiqué par wiki x' donnera un rendu pour.moi de tous les objets indiqués même taille. Et encore ça dépend de mon ciel. Ok merci ton explication est top. Reste les simulations de simbad en visuel sur leur site qui ne sont pas.cohérentes comme je l'ai montré dans mes images écrans. Mais bon c'est comme ça. Ne cherchons peut être pas trop la.petite bête 🧐c'est ce que je fais quand les ciels sont mauvais et que je ne sors pas 😂 bonne journée Bruno
  3. Lancement prévu aujourd'hui à 14h50... 5000 tonnes à mettre sur orbite
  4. Merci oui, j’aime bien le côté immersif du champ, l’effet « perdu au milieu de tout » est sympa
  5. Malgré un ciel pas facile par ici (pollution lumineuse) et un petit diamètre ancien : de 55 mm, j'ai pu prendre l'amas ouvert Melotte 20 de Persée, la photo est bien sur très en deçà de ce que l'ont peut obtenir avec une ouverture supérieure et un ciel plus favorable, mais c'est une performance pour un petit réfracteur anglais de 1880.
  6. Bonjour à toutes et bonjour à tous , Ça y est : nous sommes aujourd’hui le jeudi 6 juin 2024, le jour du quatre-vingtième anniversaire du débarquement de Normandie. Je voudrais à cette occasion rendre hommage à tous les jeunes soldats des armées alliées qui sont tombés sur le sol des cinq plages du débarquement et qui n’ont jamais revu leur pays natal. Tout d’abord une petite anecdote très personnelle : j’avais bien sûr (et surtout depuis que j’avais vu le film “Le jour le plus long”, sorti dans les salles de cinéma en France le mercredi 10 octobre 1962) été très impressionné par les combats terrifiants sur la plage de “Omaha Beach” dite “Omaha la sanglante” [ voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Omaha_Beach ] sur le territoire de cinq communes du Calvados, dont Saint-Laurent-sur-Mer et Colleville-sur-Mer. Je m’étais juré lorsque j’aurai ma voiture d’y aller un jour, ce fut vers la mi-juin1976 avec ma mère (j’étais alors célibataire). Celle-ci, très peu intéressée par les lieux de combats a très émue en voyant toutes ces croix blanches, sur un sol superbement gazonné, par une matinée très ensoleillée, en me disant : « On croirait entrer au paradis !… » Quant à moi, ce sont surtout les courtes inscriptions sur chaque croix qui m’ont beaucoup impressionnées, notamment celles-ci : « Known but to god » soit en français « Connu de Dieu seul » ; quand on lit cela, concernant un jeune soldat américain de 18 à 22 ans venu mourir en Normandie un matin où nous n’y étions pas et qui n’a pas pu être identifié on se dit vraiment « QUELLE CONNERIE LA GUERRE !!!… ». Voici la chanson que j’ai choisie pour honorer tous les soldats, de diverses nationalités, tombés en Normandie « Where have All the Flowers Gone ? » D’abord, la version du trio américain Peter, Paul and Mary : https://youtu.be/ZgXNVA9ngx8 . Ensuite, la version en français de Marlène Dietrich : https://youtu.be/74FUKxarr4A . Roger le Cantalien.
  7. Aujourd’hui
  8. fdudu

    Nouveau membre ici

    Soit le bienvenue Laurent
  9. TRès beau champ bien immersif et photo très réussie je trouve. Bravo 👍
  10. Algenib

    ZWO seestar

    Ici on n'a pas une capture sans trainée de sat. voir 5 ou 6 parfois avec 6-10min de pose seulement.
  11. bonjour a tous voici une photo de M63 prise la nuit dernière. pratiquement 100 poses de 120sec avec filtre L3. j'avais jamais passé autant de tant sur une galaxie avec mon set-up. les 480 de focal donne un champ plutôt large. bon ciel a tous !
  12. Effectivement je viens de tenté sans hub et ça fonctionne nickel, je n'y avais pas pensé Merci beaucoup 😉
  13. Hello Dan, Une image fascinante avec cette queue de marée incroyable! Tu vas finir par épuiser le catalogue Arp!
  14. Hello @Alpha Tango Une bien belle image de cette région du ciel incroyable. Je pense par contre qu'il y a quelque chose à revoir dans le traitement. Il y a une étape (sans doute dans Photoshop) qui a largement dégradé les étoiles et introduit des artefacts. Certains outils de sharpenning peuvent paraitre flatteur à première vue mais les étoiles sont des juges de paix impitoyables en astro et il faut parfois savoir renoncer (ou au moins baisser les curseurs) pour conserver un aspect plus naturel.
  15. polorider

    ZWO seestar

    Jolies captures Quand je regarde les captures que tu as postées dernièrement, c'est fou la quantité de traces de satellites . Bientôt ça ne sera même plus choquant, on s'y habituera, elles feront partie du décor, un peu comme les lignes électriques dans nos belles campagne
  16. Ça c'est cool 😎 Cette année, on a dû manger 3 fois dehors, 3 barbecue : a l'anniv de ma femme, le mien et un déjeuner avec des amis. Le problème de ma terrasse ce sont les guêpes. Je pense installer un filet tout autour
  17. Non ça fait déjà un moment... Et c'est bien dommage
  18. Pas pu encore manger dehors dans le jardin, soit il pleut, soit y a du soleil, mais pas de nanas, juste des moustokos affamés, même en plein après midi en plein soleil, c'est pour dire.... Merci à NINA au passage Je n'attends même plus qu'il fasse noir dehors. A 22H30 hop je lance le bazar et ça accroche quand il fait assez sombre pour le platesolving puis l'autofocus. J'ai mis de refaire le platesolving toutes les 10min en cas d'échec.
  19. Algenib

    ZWO seestar

    Pour information, une photo de 13P effectuée le 4 juin par un observateur US équippé d'un C14 hyperstar avec ciel excellent. De H2logg (Dan Bartlett) sur CN. Il doit gagner 6-8° d'élévation par rapport à ici. Bons ciel
  20. Le spray est vachement efficace pour l'avoir testé, aucun n'ose s'approcher de moi. Focus, polar align, tout vérifier : ça me prend on va dire 20 minutes ensuite je rentre. Je suis tranquille
  21. A propos de géoingénierie, 58 minutes très intéressantes et documentées: https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/geoingenierie-y-a-de-l-orage-dans-l-air-9920464
  22. Idem l'autre soir il y a 15j déjà...la guerre du moustique...j'ai peur pour cet été... Belle réussite, bien colorée et propre Seb, bravo !
  23. Algenib

    ZWO seestar

    Quelques photo d'hier avec un ciel voilé par endroits 13P avec 8° d'élévation C2023 A3, qui ne change pas en 1ère approximation T Crb qui se fait attendre M4 dans le scorpion pour le fun Juste une sortie de 30min, le ciel était un peu trop lumineux avec ces voiles cyrrus. Bons ciels.
  24. Oui, la couche rgb avant combinaison lrgb ! J'utilise Atrouwavelet même, en laissant les deux derniers niveaux souvent. En effet et je finis par mon anniversaire à St malo avec nos potes 🤣
  25. Lomonosov est généralement crédité pour avoir découvert l'atmosphère de Vénus à l'occasion du transit de Vénus de 1761. Néanmoins, il existe au moins une autre observation totalement indépendante de ladite, nettement moins connue, pour ne pas dire totalement inconnue, effectuée par l'amateur anglais Samuel Dunn, que j'aie extirpée du néant au cours de mes recherches sur le sujet, au début des années 2000. Cette observation est d'ailleurs beaucoup mieux établie et circonstanciée que celle de Lomonosov - on en jugera en comparant le papier ci-dessus, indiqué par Ygogo, au récit que je vous joins plus bas. Bonne lecture. C *** LES OMBRES DE CHELSEA Juin 1761 A Londres le transit avait débuté environ une heure et quarante minutes avant le lever du Soleil et devait se prolonger pendant encore quatre heures et demie. La sortie de Vénus devait avoir lieu tandis que le Soleil serait à près de quarante degrés au dessus de l'horizon. http://www.heardfamilyhistory.org.uk/Samuel Dunn.html Ne rien laisser au hasard avait été le maître mot de Samuel Dunn, gentilhomme et astronome amateur de Chelsea, petit faubourg de l’ouest de Londres, situé dans un méandre de la Tamise. Désormais englobé dans la grande ville, et situé à quelques stations de métro de la City, Chelsea était à l’époque un havre de paix où Dunn était professeur de mathématiques. La passion dévorante qui avait réuni ce jour là, en une communion parfaite, des hommes aussi éloignés que Maskelyne, Bevis, Hornsby, Hirst, Birch, Pigot, Bliss, Mason, Dixon, Bradley, Short, Winthrop et tant d'autres observateurs anglais de par le monde, guidait Samuel Dunn, comme une luciole dans l'obscurité ramène le voyageur égaré. Dunn, correspondant régulier et compétent de la Royal Society, aurait certainement accepté le voyage de Vénus à l'autre bout de la Terre, mais l'occasion ne lui fut sans doute pas offerte. Théoricien et géographe émérite, Dunn avait publié plusieurs ouvrages d’un excellent niveau abordant l’astronomie, la cosmologie, l’art de la navigation et les mathématiques, ainsi que plusieurs cartes et atlas, dont un certain nombre consacrés au nouveau monde. Astronome éclairé, très au fait des techniques et observations de son temps, sensiblement mieux équipé que bon nombre de ses collègues amateurs de l'époque, Dunn prit le parti fort honorable de tenter - connaissant ses limites -, de tirer le meilleur de ses instruments et de son savoir-faire. Son rapport d'observation, meilleur et plus détaillé certainement que bon nombre de travaux professionnels, fut d'un exceptionnel niveau scientifique et eut l’honneur d’être lu en séance auprès des membres de la Royal Society le 5 novembre 1761 (1). "Dès que je fus au courant que plusieurs mathématiciens partaient au loin, à l'étranger, pour observer le transit de Vénus devant le disque du Soleil, je me proposais d'observer le même à Chelsea, et de comparer mes observations aux plus précises d'entre-elles qui, je l'espérais, seraient faites à l'Observatoire Royal à Greenwich. En supposant que mon observation de Chelsea fut faite avec le même soin, et avec d'aussi bons instruments de mesures du temps que ceux qui seraient utilisés par les observateurs lointains, il pouvait être utile de comparer mes observations à celles faites au loin, là où les observateurs ont moins de facilités dans la détermination du temps qu'à l'Observatoire Royal." Samuel Dunn se proposait donc de réaliser à l'identique les expérimentations que Maskelyne, Mason et Dixon allaient tenter à Sainte Hélène et à Sumatra. Noble but, idée lumineuse. Un nouveau télescope de Newton à miroir de bronze de six pieds de focale et six pouces de diamètre fabriqué par M. Dollond (2), avec lequel "le révérend Maskelyne (qui est maintenant à Sainte Hélène) et moi-même avons plusieurs fois observé combien de temps les satellites de Jupiter demeurent sur le limbe en entrant devant le corps [de la planète]", un télescope de Gregory (3) de deux pieds, une pendule de précision et un quadrant Hadley constituaient l'essentiel de l'instrumentation du très "professionnel" M. Dunn. "Les tables quotidiennes de déclinaison du Soleil, d'équation du temps, etc., que j'utilise, sont celles de l'éphéméride de l'Abbé de la Caille ; et la latitude de mon site est 51° 29' 5" N et 41" de temps à l'ouest de l'Observatoire de Greenwich, entre le Physic-garden et le Chelsea Hospital". Aucun chronométrage des instants du transit ne pouvant être envisagé sans un étalonnage rigoureux des instruments de mesure, l'ingénieux M. Dunn s'astreignit, comme tout digne observateur de transit, à relever les précieux temps de culmination du Soleil durant les mois et surtout les jours précédents le phénomène. "Ces dernières observations, montrant un gain de l'horloge de 3" de temps par jour, me surprirent, étant contraires à mes prévisions ; car l'horloge ayant perdu deux ou trois secondes par jour en hiver, j'en conclus qu'elle perdrait plus au printemps et en été, de par l'allongement du pendule ; mais ce fut plutôt le contraire, et je n'en pus déterminer la cause. Pour déterminer le diamètre de Vénus, et aussi la position et la distance des maculae (4) à Vénus, je fis construire un micromètre angulaire, comme celui qui a déjà été décrit à la Royal Society, mais avec cette addition originale [...] de deux fils d'argent parallèles au diamètre. [...] Ce micromètre fut placé dans l'oculaire d'un télescope grégorien de deux pieds, qui grossissait 55 fois, et dont le champ de vision était traversé par le Soleil en 118 secondes de temps. J'avais deux oculaires pour le réflecteur newtonien de six pieds, dont l'un était de six dixièmes de pouce de focale et grossissait 110 fois, et l'autre de trois dixièmes de pouce de focale, grossissant 220 fois, soit quatre fois [le grossissement] du réflecteur grégorien. Je me proposais de faire confiance au plus grand de ces deux verres, ayant souvent expérimenté sa supériorité lors d'observations d'occultations de satellites de Jupiter et de maculae solaires. L'idée que je m'étais faite du contact interne était que la planète toucherait le bord du Soleil en un instant comme deux gouttes de vif-argent se rencontrant sur une surface plane, et qu'en un instant, le contact noir apparaîtrait ; mais en cela je fus déçu, les particularités du phénomène étant comme suit, à savoir : 6 juin, matinée nuageuse, jusqu'à six heures environ, puis les nuages commencèrent à se dissiper, mais pas assez pour offrir une vision complète de Vénus sur le Soleil avant qu'il ne soit sept heures et demi passé, et que la planète ne soit venue plus près du limbe du Soleil que je ne le souhaitais pour un premier regard. [...] Avec le réflecteur newtonien de six pieds et son grossissement de 110 fois, et aussi celui de 220 fois, j'examinais attentivement le disque du Soleil, pour découvrir un satellite de Vénus, mais je n'en vis aucun ; j'avais un verre sombre très clair devant l’oeil, et le limbe du Soleil apparut le plus parfaitement défini ; mais une très étroite pénombre larmoyante apparut autour de Vénus, qui rendit son limbe imparfaitement défini (cette pénombre ne put en aucune façon disparaître, bien que j'essayais de l'enlever en altérant la mise au point du télescope un grand nombre de fois) ; et à la distance d'environ un sixième du diamètre de Vénus à partir de son bord, se trouvait la partie la plus sombre de la phase de Vénus, à partir de laquelle une lumière imparfaite s'étendait et brillait aux environs du centre (ceci ne pouvait provenir d'aucune imperfection du télescope, car les maculae solaires apparurent nettement définies, ainsi que dans un réfracteur). A 8h 16' de l'horloge, j'étais prêt à observer le contact interne ; et tandis que Vénus s'approchait du limbe du Soleil, la pénombre près du limbe de Vénus devint plus sombre, et menaça d'obscurcir le point de contact à l'instant où cela aurait lieu. [...] Un diagramme représente l'approche de Vénus du limbe du Soleil pour chaque trois secondes de temps. Dans ce diagramme, les segments sombres représentent Vénus, et les lignes droites dessinées presque en contact avec eux représentent de petites parties du limbe du Soleil, vu au travers du verre sombre ; l'espace blanc intermédiaire représente le ciel. En mots, (pour chaque seconde de temps selon l'horloge) ainsi : A 8h 16' 41" Pas de diminution de lumière entre le limbe de Vénus et celui du Soleil. 8h 16' 42" Légère pénombre, ou diminution de la lumière, là où le contact se ferait. 8h 16' 43" Pénombre d'une teinte grise, près du même endroit. 8h 16' 44" Pénombre presque brune, et le filet de lumière très étroit et presque perdu. 8h 16' 45" Pénombre brune, et le filet de lumière dans le point de contact, indistinct ou perdu. 8h 16' 46" Pénombre plus brune, et le contact le plus petit possible. 8h 16' 47" Pénombre presque noire, et le contact un peu plus large. 8h 16' 48" Un peu de noir dans le point de contact, et les bords un peu plus larges. 8h 16' 49" Noir véritable dans le point de contact, et les bords un peu plus larges. 8h 16' 50" et ensuite. Ici, j'en conclus que les observateurs diffèreraient dans leur jugement à propos du moment du contact, par quelques secondes de temps, ou que certains estimeraient le contact plus tôt que les autres. De ces observations, je conclus que le filet de lumière dans le point de contact était si obscurci au point d'être indiscernable à 8h 16' 46", et que le noir véritable ne succéda pas au même point avant 3" supplémentaires, soit 8h 16' 49" ; et de ces deux propriétés, je conclus que le contact interne réel était à 8h 16' 47" selon l'horloge, c'est à dire 8h 16' 11" de temps égal, et 8h 18' 2" de temps apparent à Chelsea ; et 8h 18' 43" de temps apparent à Greenwich. Tandis que Vénus était sur le limbe du Soleil, aucune autre pénombre que celle apparue auparavant sur le disque du Soleil, n'apparut entre le limbe de Vénus et le Soleil ; en conséquence, j'en conclus qu'il doit y avoir une atmosphère autours de Vénus, laquelle recevant une faible impression de lumière entre les limbes de Vénus et du Soleil, occasionna l'incertitude dans la détermination de l'instant exact du contact interne, ainsi que décrit ci dessus ; et parce que mon réflecteur newtonien montrait plus clairement les objets qu'un réflecteur grégorien habituel, je conclus que ces précédentes propriétés étaient de celles qu'aucun réflecteur de deux pieds n'était capable d'examiner, l'atmosphère étant si étroite. (Comme le télescope de six pieds newtonien grossissait quatre fois plus que le télescope grégorien de deux pieds, et que la disparition du filet de lumière, depuis son dernier degré d'assombrissement à un vrai noir, fut d'environ 3 secondes de temps avec le télescope de six pieds, le temps pendant lequel le filet de lumière s'évanouissait depuis le dernier degré d'assombrissement à un vrai noir avec le réflecteur grégorien de deux pieds peut être supposé avoir été égal à 4 fois 3 = 12 secondes de temps ; et ainsi une erreur, ou plutôt une différence de prononciation et non de jugement, peut avoir eu lieu parmi les bons observateurs, dans le cas où certains ont estimé le contact par l'invisibilité du filet de lumière, et d'autres par une apparente noirceur dans le point de contact, ou, ce qui est la même chose, l'instant où la planète a fait la moindre indentation dans le limbe du Soleil, de même couleur que le ciel au travers d'un verre sombre. Ceci fut vérifié à l'aide d'un réflecteur grégorien de deux pieds, lors des contacts ci dessus mentionnés, et cela peut avoir occasionné de plus grandes différences dans l'estimation des contacts avec de plus petits télescopes, jusqu' à au moins une demi minute de temps.) A 8h 35' de l'horloge, le contact externe était proche et non encombré d'une telle pénombre, ou lumière partielle, ainsi que le contact interne avait été. A 8h 35' 4", la dernière dent possible, assez noire, apparut dans le limbe du Soleil. Et à 8h 35' 6", le limbe fut restauré dans sa forme parfaite, un petit tremblement de lumière eut lieu durant ces deux secondes de temps entre le bord étroit et larmoyant de Vénus et le point de contact avec le limbe du Soleil s'évanouissant. De cela, le contact externe à Chelsea eut lieu à 8h 34' 30" de temps égal, et 8h 36' 21" de temps apparent ; ce qui fait 8h 37' 2" de temps apparent à Greenwich. Des circonstances précédentes, il m'apparut que le contact externe fut plus facile à déterminer que le contact interne, ce qui était contraire à ce que j'avais escompté auparavant ; et puisque le point de contact a du apparaître, dans un télescope tel que celui avec lequel j'observais, de sa vrai couleur, sombre ou noire, plus vite que dans un instrument de plus faible grossissement à lumière égale, je conclus que, au travers de mon télescope le contact interne fut visible plus tôt que dans un réflecteur de deux pieds, dix ou douze secondes de temps. [...] Puisque ces observations furent faites avec les plus grands soins et attentions, je ne les ai déposées que devant la Société, avec la meilleure rédaction possible, puisqu'elles réconcilient une apparente contradiction dans les nombres du contact interne de M. Short ; et tandis que je suis vraiment certain en ce qui concerne les particularités du contact externe, je ne puis déterminer pourquoi elles diffèrent de celles de cet ingénieux observateur, ou d'autres." NOTES : 1 - Dunn Samuel ; Some observations of the planet Venus on the disk of the Sun, june 6th 1761 ; with a preceeding account of the method taken for verifying the time of that phenomenon ; and certain reasons for an atmosphere about Venus ; Philtrans, vol 52, 1761-62, London. 2 - Célèbre fabriquant d’instruments astronomiques de réputation internationale, le Londonien John Dollond (1706-1761), bien qu’injustement crédité de l’invention, développa et perfectionna la lunette achromatique jusqu’à un point d’excellence. 3 - Télescope de Gregory : réflecteur à deux miroirs concaves très populaire au dix-huitième siècle, conçu par l’Ecossais Gregory (1638-1675). L’image était obtenue à l’arrière de l’instrument au travers d’un trou pratiqué dans le miroir principal. 4 - Taches solaires.
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