Classement
Contenu populaire
Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/08/24 dans toutes les zones
-
Salut à tous ! Voici le 3eme objet de notre team Northern France Remote (NFR) : SH2-224 en version HOO-RVB Il s'agit d'un rémanent de supernova dans la constellation du Cocher, un objet similaire aux dentelles du Cygne mais bien bien plus diffus. La réalisation de cet objet aura été difficile a plus d'un titre : le signal est extrêmement diffus a la fois en H et en O et il aura fallu 80h cumulées pour atteindre ce niveau de signal. De plus, la météo en janvier aura été capricieuse, même en Espagne, ralentissant la progression de l'image ! C'est clairement un objet exotique qui aurait été impossible à faire dans le nord, surtout avec l'hiver que l'on a eu! Le screen d'une brute de 5 min en H autostrech: Idem en O: L'image: Côté exifs : Askar 107PHQ / Monture Eq6R, Asi2600MM, filtre Antlia HORVB 42h de H / 38h de O /3h de RVB Lieu: Pixelskies (Espagne) L'image en version plus grande ici: https://www.astrobin.com/k7ylip/ Bon ciel à tous, Julien et Mickael8 points
-
Bonjour Une éclaircie de 48H entre deux perturbations il ne faut pas la louper... Jeudi 07/03/2024 : observations faites depuis le site de Chantemerle sur la commune de Marthod, dans le parc naturel régional des Bauges. Altitude 900 m. Un site à peu près protégé de la pollution lumineuse directe des communes de fond de vallée. Malgré une fin journée limpide et prometteuse pour la nuit, un voile d'humidité a un peu gâché la fête avec un ciel laiteux à partir de 20h30. La comète 12P/Pons-Brooks (bien visible aux jumelles 15x50...) avant qu'elle ne disparaisse derrière la crête qui domine le site: NGC 891 une galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation d'Andromède. Distance d'environ15,1 millions d'al. NGC 891 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784: Quasar PSS J1347+4956 @Goofy avait bien titillé ma curiosité avec sa capture du quasar PSS J1347+4956 (voir ici : https://www.webastro.net/forums/topic/243101-evscope-2/?do=findComment&comment=3133399 ) Il est situé dans la constellation de la Grande Ourse, près (visuellement...) de l'étoile Alkaïd: Crop: NGC 4565 une galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. Distance d'environ 75,7 millions d’al. NGC 4565 a été découverte par l'astronome William Herschel en 1785. Elle est connue aussi sous le nom de « galaxie de l'Aiguille » : Merci pour votre visite par ici , bon ciel à vous4 points
-
Bonjour à tous, BBW56 est un nuage moléculaire situé au centre de la nébuleuse de Gum (Gum12). Cette dernière est une énorme nébuleuse en émission qui s’étend sur 36° dans les constellations australes de la Poupe et des Voiles. Elle est située à environ 1470 années-lumière de nous et l’on pense qu’elle est le rémanent d’une supernova (voire de plusieurs) qui s’est produite il y a 1 million d’années. Elle contient aussi le rémanent de la supernova des Voiles, vieux de 11000 ans seulement. Image prise en remote du Chili, en H-alpha LRVB sur la lunette 71mm de l’observatoire SADR, environ 15h d’intégration.4 points
-
Je profite de vacances pour enfin commencer mon abri Mercredi 28/02 : Journée grise avec de la bruine légère à partir de 17h00 Etape 1 : on rapatrie la scie à onglet électrique et ses rallonges dans le garage (oui j'ai aussi un abri de jardin mais plein...) et surtout des chevrons de 4m à manipuler Etape 2 : on réfléchit une 10ème fois et on refait quelques plans sur papier Etape 3 : c'est parti, bon désolé mais je ne mets pas tous les détails comme lancer une liste musicale pour se donner du courage - Pose des lisses au sol : forêt de 8 pour le bois puis perforateur avec mèche de 8 pour la dalle béton : première erreur, j'oublie la bande d'arase sous la 1ere lisse Heureusement que les chevilles à frapper peuvent être dévissées ... - Les poteaux 90*90mm (purée, j'ai vu gros !) sont fixées aux lisses par des équerres 90*90*2.5 à renfort, toutes les vis sont Inox et le bois en classe 4 La porte fera 50cm de large (c'est suffisant pout passer le tube ou la monture au cas où) Samedi 2/03 : Un temps de m*** le matin, ça m'a permis d'aller voir ce que je pouvais mettre comme couverture avec de l'isolation Suite à la réception des glissières (pas forcément prévues quand j'ai passé commande du bois et de la quincaillerie) pour le toit coulissant, je suis obligé de faire des modifications sur la structure J'en dirai davantage plus tard En tout cas, c'est de la glissières balèze ! 7.5kg chaque (Merci à @Jacques0563 pour le lien Etape 4 : finalisation de la structure. Franchement, je ne pensais pas y passer autant de temps mais il faut obligatoirement avoir les côtés supportant les futures glissières bien parallèles (j'ai 1 mm d'écart sur 146cm) Après moults vérifications et ajustements, je suis assez content du résultat : tout est de niveau et les poteaux bien verticaux (pas évident avec des équerres) Merci la scie à onglet électrique et son banc extensible pour y traiter les chevrons de 4m J'ai même dû sortir le parasol tellement le soleil tapait Lundi 4/03 : Etape 5.1 : oui, je n'ai pas pu finir le bardage vu le beau temps sec de ce lundi J'ai modifié l'ordre des étapes, je fixerai les glissières sur le bardage (enfin à travers la structure) Mardi 5/03 : Etape bardage terminée Bon, oui, je me suis planté dans l'alignement d'une des faces Mon parasol-pluie s'est renversé avec le vent de ce matin 😡 Mise à niveau, enfin plutôt finition au rabot électrique des côtés supportant les glissières Pose des glissières non sans mal cause planches de rives pas assez hautes (on ne les voit pas ici car pas encore installées), j'ai donc du remonter les glissières en les vissant dans la lisse supérieure plutôt que dans les poteaux 90*90 Bon, les niveaux sont bons, et ça glisssssse Reste plus qu'à fixer les planches de rives sur la partie mobile des glissières. Pas de BUD ce soir, je tourne au Bourbon Mercredi 6/03 : Etape 6 : - Fabriquer la porte et surtout la monter ! Pas évident avec le système de m**** pris chez Brico machin , mais bon, c'est fait - Fixation des planches de la charpente sur les glissières Là aussi, j'ai du cogiter car les planches de rive ne font que 145mm donc avec les chevrons de 45mm comme structure de charpente, je n'ai pas assez de pente Mais solution le lendemain ... Jeudi 7/03 : Enfin une journée sèche ! Finitions sur la porte et sur le haut de l'abri pour avoir tout de niveau :whistle: J'ai de nouveau cogité pas mal pour le toit Pas mécontent du résultat J'ai fait pour le moment uniquement la base de la charpente Je vais rajouter un chevron de 90*45mm d'un côté afin d'avoir une pente de 5% Toiture bacacier prévue mais il faut que je trouve le bon fournisseur... A Suivre ...3 points
-
Amoureux du ciel bonjour ! Cette première semaine de Mars nous a gâtés, deux jours de ciel clair d’affilée ! Une occasion à ne pas manquer pour sortir les jumelles, et dénicher les derniers amas ouverts du ciel d’Hiver avant l’arrivée imminente des constellations du Printemps (le ciel change si vite quand on sort à peine une fois par mois…). J’avais donc prévu un beau programme pour ces Mercredi et Jeudi soir. D’abord Mercredi : avec une bonne transparence et un seeing très correct, sans un poil de vent et pas de Lune, c’était un soir parfait pour observer, mais il ne fallait pas trainer, des nuages étaient prévus à partir de 23h : je choisis donc le jardin comme lieu d’observation pour ne pas perdre une minute. Le trépied vite installé en direction de l’Ouest, vers 21h, je démarre par la traque de la comète 12P/Pons-Brooks (je n’en avais pas observé depuis Neowise…). Facile à pointer depuis Alpheratz d’Andromède, elle se présente avec un noyau visible même en VD et forme un triangle avec deux étoiles de magnitudes similaires (6-7). Le fond de ciel est encore trop clair à cette heure à cause de l’éclairage public pour distinguer la queue, j’attends donc 21h30 pour l’extinction et profite de ces quelques minutes pour allez jeter un œil à Jupiter non loin de là. Elle se présente ce jour là avec ses 4 satellites visibles, deux de chaque côté à 10h et à 4h. Une fois les lumières éteintes je repointe la comète pour une observation plus approfondie : son noyau me rappelle un aspect de petit amas globulaire avec un cœur plus brillant et un halo diffus. Malgré la PL classique à l’Ouest de chez moi et une noirceur de ciel pas top (à cause d’un voile de nuages peut-être ?) je parviens tout de même à saisir un début de queue dans la direction opposée à Alpheratz : génial ! 🙂 Bon ça reste une observation difficile et peu gratifiante mais c’est toujours bon à prendre. Il est 21h40 : je débute réellement mon programme après cet apéritif, installation en direction du Sud et la première constellation de ce soir, le Grand Chien. Son étoile principale, la plus brillante du ciel, Sirius, ne trône pas très haut mais est immanquable. C’est tout naturellement que je la vise pour repérer M41, à peine un champ plus bas. C’est un large AO de forme irrégulière avec 5-6 étoiles visibles en VD, et des dizaines en VI, assez espacées. Je remarque une étoile assez brillante toute collée à l’amas. Il est plutôt agréable à regarder et sa position basse fait scintiller légèrement ses étoiles. Cet aspect très esthétique en fait une mise en bouche plaisante, bien plus facile que les cibles qui m’attendent. À commencer par la suivante, à l’Est de Sirius dans le même champ que Gamma Canis Majoris (Muliphein) : NGC 2360. Juste à côté d’une étoile de magnitude environ 6 et collé à une autre bien plus discrète (mag 9) juste à l’Est, l’amas se présente comme une faible tache diffuse, presque ronde, de petite taille (entre 5’ et 10’). Il m’apparait uniforme sans aucune étoile résolue. On pourrait facilement passer à côté et le moindre tremblement le fait s’évanouir. Pour autant, c’est une belle prise 😉. 22h : direction la constellation de la Poupe, où se trouve un trio particulièrement sympa à voir. Partant de l’amas NGC 2360 je décale un champ à l’Est où je tombe sur deux amas : l’un diffus sur la gauche (M46) et l’autre plus brillant et résolu sur la droite (M47), les deux occupant environ la moitié du champ visuel. Visibles à l’œil nu sous une étoile de mag 4 (Alpha Monocerotis), M47 est le plus évident, presque visible en VD ; quant à M46, c’est surtout l’étoile de mag 5 toute proche (140 Puppis) qui permet de le repérer. Aux jumelles, je commence par l’inspection de ce dernier : M46 est d’aspect large ; rond et diffus au premier abord, il dévoile en VI une surface plus granuleuse avec 2-3 étoiles visibles de mag 9. C’est l’aspect des AO que je préfère, quand ça commence à pétiller du coin de l’œil ☺️ ! Au Nord de l’amas j’aperçois une zone vaste, allongée et riche en étoiles plutôt brillantes et éparses (des dizaines en VI), que je prends au départ comme un grand amas mais non présent sur le PSA, et qui se révèle n’être qu’un groupe quelconque, ce qui n’enlève rien à la beauté de cet endroit qui relève d’autant la vision de M46, et de son voisin. M47 est bien différent, avec 7-8 étoiles visibles en VD, de forme allongée sur un axe N-S. Trois étoiles y forment un beau triangle isocèle. Son aspect ne change guère en VI où il se noie finalement dans le champ autour. Au Nord de l’amas, une petite surprise, comme reliée par une file de 4 étoiles de mag 9 : le discret amas NGC 2423. Et c’est peu dire : faible et entièrement diffus, d’un diamètre d’environ 5’, il s’agit là plus de repérage que d’observation . Mais il vient compléter l’ensemble du tableau qui tient tout entier dans les 6,9° de champ. Ce petit amas est finalement très semblable à NGC 2360. La suite du voyage se passe bien au-dessus, dans la constellation du Cancer, où je me devais de finir proprement une observation démarrée la fois précédente. M44 est encore très haut à cette heure et la position est loin d’être confortable. Néanmoins je prends quelques minutes à me perdre dans cet amas qui occupe tout le centre du champ. Il porte bien son nom car dans cette ruche c’est un essaim d’étoiles qui se laisse voir. Déjà bien visible à l’œil nu il devient franchement magnifique à l’oculaire. Je prends le temps d’y déceler les étoiles les plus faibles, formant des regroupements de 2 ou 3, des petits triangles… Tout ceci est d’une grande finesse et je suis heureux d’avoir des optiques de qualité pour en profiter. Il y a de quoi faire, en balayant du centre vers les bords de l’amas, c’est à chaque fois une nouvelle couche de beauté qui s’ajoute. Un peu plus bas, pour le plus grand bonheur des cervicales, je trouve aisément M67 dans un champ pourtant clairsemé, collé à une étoile de mag 8. C’est une tache grise d’environ 10’, de forme allongée NE-SO. À peine visible en VD il est bien lumineux en VI avec un grouillement d’étoiles perceptible. Il est bien agréable à observer, mais j’aimerais poursuivre mon programme encore trop chargé (les nuits exploitables sont rares alors j’ai tendance à vouloir trop en mettre…) donc je ne m’attarde pas et accepte facilement un échec sur l’observation des deux étoiles carbonées T et X Cancri que je n’ai pu localiser avec certitude ; je m’attendais à une couleur plus prononcée et une magnitude plus abordable, tant pis ce sera une mission plus adaptée pour le futur strock-250. Ainsi, à 22h40 il est temps de terminer la soirée dans la discrète constellation de la Licorne. Non loin du museau du Grand Chien (Theta Canis Majoris) (dont la tête a demandé quelques efforts pour être repérée à l’œil nu) je trouve M50, un champ au Nord. C’est un petit AO perdu dans un champ d’étoiles faibles. Composé d’1-2 étoiles en VD, il se trouve être plus fourni en VI où fourmillent une petite dizaine d’étoiles faibles sur un fond laiteux. Je trouve sa forme difficile à appréhender, avec un aspect singulier qui finalement ne m’enchante pas autant que les précédents. Toujours dans la Licorne, je repars sur la zone de M46-M47 pour pointer Alpha et trouver ainsi M48 sans trop de difficulté. L’amas est très gros, je dirais une trentaine de minutes (soit le diamètre de la pleine Lune quand même !). Pourtant je peine à distinguer ses étoiles en VD, toutes de mag 9 au moins. En VI, c’est facilement une vingtaine qui se dévoilent, mais elles restent difficiles à dénombrer car à la limite de la visibilité. D’une forme ovale à irrégulière difficile à saisir je le trouve très intéressant. Il me semble apercevoir en son centre un alignement N-S de quelques étoiles resserrées et un peu plus brillantes. Tous ces AO sont décidément bien différents, avec chacun leur personnalité et j’aime me faire surprendre à chaque nouvel amas observé 🥰. Allez, je tente une descente vers son voisin NGC 2506 un champ au Sud. C’est une petite tache ronde de taille entre 5’ et 10’ qui ressort à peine du fond de ciel que je trouve là, entourée d’étoiles très faibles. Hyper discret, je n’y perçois aucun détail particulier même en VI. C’est finalement un vrai challenge que d’observer cet amas et je dois m’y reprendre à plusieurs fois pour confirmer sa position ; d’ailleurs il m’apparait de moins en moins visible… 🤨 Non loin de là je tente d’attraper un autre spécimen du même genre : NGC 2539. Je crois l’apercevoir furtivement puis plus rien près de l’étoile de mag 5 où il est censé se trouver. Il est 23h15 et décollant les yeux des jumelles je constate que le ciel a littéralement disparu derrière les nuages ! Ceci explique sûrement cela… Bon, il fera beau demain, il est temps de rentrer, tandis que seule Sirius perce encore le rideau qui se tire sur cette soirée… ---- Jeudi : suite et fin Pour cette seconde nuit claire, j’avais d’abord prévu d’aller m’installer dans les hauteurs dégagées du village, mais le vent annoncé me décide à rester dans le jardin. En effet, bien que le ciel soit parfaitement dégagé un vent avec des rafales glaciales s’abat par ici, et les 6°C de ce soir paraissent bien moins que les 3°C de la veille. Le seeing est moyen à bon selon la hauteur et la noirceur toujours pas aux petits oignons. La vue n’étant pas aussi dégagée que dans les champs en haut du village, je tente quand même deux cibles basses que j’avais notées sur ma liste : M79 et M93. Ce sera un échec, les arbres du voisins les masquant de peu. Ca ne commence pas très bien, mais je reste motivé et retente tout de suite les deux derniers amas de la veille. C’est bizarrement avec plus de difficulté que je retrouve NGC 2506 : toujours très pâle et difficile à détacher du fond de ciel. Je me dis alors que j’atteins une limite pour mon ciel et qu’il me faudrait plutôt tenter ce genre de cibles en montagne. Je vise près de là 19 Puppis et après quelques secondes à la regarder en VI ca y est ! Une nuée pâle accolée à l’étoile fait son émersion de l’obscurité. NGC 2539 est plus grand que l’amas précédent, visible uniquement en VI avec un fourmillement perceptible sur l’ensemble de sa surface. D’une forme globalement ronde il est une invitation à travailler/tester sa vision décalée. L’étoile accolée, malgré sa faible magnitude et qui est un excellent repère pour trouver l’amas, se trouve être également une gêne à l’observation de NGC 2539, incroyablement discret mais plaisant. Je savoure cette réussite avant de passer à la suite, tandis que le vent devient plus fort et bruyant. Direction le Taureau, et un objet que j’attends depuis longtemps, même si c’est pourtant le premier de la liste Messier. En visant le bout de la corne la moins brillante (Tianguan/Zeta Tauri) je m’attendais à un repérage facile. En réalité la nébuleuse M1 tant convoitée qui se cache près de là est bien plus faible et petite que ce à quoi je m’attendais, et il me faudra plusieurs minutes avant de déceler la fameuse tache en VI ,après avoir soigneusement repéré sa position par rapport aux étoiles faibles alentour. Quel labeur ! Finalement, je reconnais bien sa forme allongée avec un centre il me semble un poil plus lumineux, mais il faut insister longuement pour que le signal persiste car la nébuleuse fuit très vite le regard. À la fin rien de très spectaculaire mais c’est compensé par le plaisir de l’avoir enfin détectée (un peu comme avec M57 finalement) 🙂. Ce sera la seule exception à la liste d’amas ouverts et j’y retourne assez vite avec les deux cibles suivantes : NGC 1746 et NGC 1647. Le premier est facile à repérer : en suivant une suite d’étoiles brillantes vers l’Ouest je tombe assez vite sur un regroupement peu dense et ovale d’une dizaine d’étoiles assez brillantes et bien séparées, réparties en deux lobes plus 2-3 étoiles plus serrées en bas au milieu. De grande taille, il présente un aspect identique en VI. Un peu trop dispersé à mon goût, je le trouve moins intéressant que les amas de la veille. Son voisin NGC 1647 sera plus facile à repérer en partant d’Aldébaran. De plus grande taille il est également composé d’étoiles plus faibles, 6-7 en VD et bien davantage en VI. Comme le précédent j’ai un peu de mal à saisir les limites réelles de l’amas qui se fond avec les étoiles proches. Si j’en reste à la partie la moins brillante, il semble de forme plutôt ronde. C’est le plus intéressant des deux à mon avis. Le vent toujours agressif et le ballet incessant des voitures et leurs phares m’invitent à me réfugier sur la terrasse pour la dernière cible de la soirée (déjà, oui, et puis la fatigue se fait ressentir, avec des conditions qui grapillent petit à petit la précieuse énergie). Partant de M1 je descend vers un large groupe d’étoiles qui remplit tout le champ des jumelles et juste à l’Ouest j’arrive vite, non pas sur un, mais sur deux amas ouverts : NGC 1807 et NGC 1817. On dirait presque deux jumeaux, chacun assez dispersé, composés de 5-6 étoiles en VD, plutôt arrondis et bien espacés l’un de l’autre. Quelques étoiles s’y ajoutent en VI. Peu intéressants séparément, l’ensemble reste sympa car les doubles amas sont assez rares. Même si j'avais bien prévu encore 4 amas dans la Licorne, c'est cette vision qui clôturera la tournée hivernale aux jumelles, tandis que le Printemps approche à grands pas, annoncé par les constellations du Lion, de la Vierge et de la Chevelure de Bérénice, avec leurs multitudes de galaxies que j’ai hâte de découvrir 🤤 En attendant, retour du ciel couvert, et donc du bricolage ! Alexis3 points
-
3 points
-
Salut, la nuit dernière ne fut pas exceptionnelle en IdF avec une faible transparence et le brouillard qui est venu interrompre la session vers 4h du mat. J'ai pu sauver 260*60sec de luminance et 30*60sec de chrominance. NGC3610 est une galaxie elliptique, possédant néanmoins un disque bien marqué, à environ 89 millions d'a.l. alors que NGC3642 est une galaxie spirale à faible brillance de surface à environ 30 millions d'a.l. avec l'un des bras, très ténu sur l'image, forme presque un anneau autour du noyau. De meilleures conditions auraient permis de mieux le faire ressortir. L'image complète (clic droit pour la full) Version recadrée : Et enfin la luminance annotée : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 260*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 33*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence correcte (FWHM médiane 2,0" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, mauvaise transparence2 points
-
Hello 🙂 Nuit du 08 mars 2024, avant que la perturbation arrive en fin de nuit, le ciel était dégagé et sans lune. L'eVscope était de sortie pour pointer la galaxie NGC 4395. Découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1786, NGC 4395 est une galaxie spirale rapprochée de type magellanique (SBm). Elle est située dans la constellation des Chiens de chasse. NGC 4395 est une galaxie spirale à faible brillance de surface avec un halo galactique d’environ 8′ de diamètre. Elle renferme plusieurs régions H2 très brillantes qui ont leur propre désignations au New General Catalogue (NGC 4399, NGC 4400 et NGC 4401). Caractéristiques: - Distance: 13,9 millions d'années lumière - Dimensions apparentes: 13,2′ × 11,0′ - Dimensions réelle: 64 700 années lumière - Brillance de surface: 15,60 mag/am22 points
-
Bonjour à tous, Je vous fais part de mon expérience avec un double stack Quarck/PST. Je ne m'attendais pas à ce résultat, que je trouve plutôt acceptable malgré une perte de netteté sur le double stack, mais le gain de contraste est assez intéressant. Pour ce test j'ai essayé d'être le plus proche possible du traitement sur les deux images. Pour IMPGG il n'y a que les réglages Amount qui a du être ajuster et sous photoshop un léger ajustement sur une courbe. L'acquisition : single stack 5ms gain 60 et double stack 9ms gain 120 Setup : 72/420SW ERF 1.25'' quark Chromos + PST Apollo M simple stack sortie IMPGG Double Stack sortie IMPGG Simple stack apres photoshop double stack apres photoshop on peut observer une amélioration de la surface de la chromosphère (les granules ont disparu avec le double stack) mais au détriment de la finesse des taches solaires qui est surement du a l'allongement du temps de pose.1 point
-
Salut, Sortant de plusieurs séances d’observations récentes de ciel profond au T300, je voulais faire un petit retour sur quelques nébuleuses qui m’ont intrigué ou intéressé. Cette fois-ci, c’était au tour de Orion et du Cocher, constellations majeures d’hiver hébergeant beaucoup d’amas mais aussi de nébuleuses. Alors, non, désolé, celles que je vais présenter ne sont pas du M42, ni du M57, elles demeurent un peu (bien !) plus faibles. J’ai appris avec le temps à apprécier les nébuleuses Van den Bergh (VDB). Ce sont des nuages de gaz illuminés par une étoile, brillant souvent par réflexion, et donc sur lesquelles l’usage d’un filtre n’aide quasiment pas. Visuellement, c’est souvent faible et ténu à ce diamètre mais l’on peut avoir de belles surprises. Elles se présentent comme un voile léger entourant une étoile d’éclat intermédiaire, souvent dans les mv 10 environ. Le problème est de confondre ce halo avec celui créé par des optiques présentant un peu de buée, ou un ciel un peu humide et diffusant. Si optiques et ciel sont propres, le truc est de comparer le halo autour de l’étoile en question, avec le halo d’une autre étoile de même éclat dans le champ ou pas trop éloignée. S’il est plus marqué, on a de fortes chances d’avoir détecté la nébuleuse. Voici un site assez intéressant pour comparer ce que l’on voit avec la réalité photo, agrémentée de quelques commentaires astrophysiques : http://www.emilivanov.com/CCD Images/Catalog_VdB.htm Je peux ainsi citer VDB 35, VDB 40 ou VDB 48 entre autres dans Orion, VDB 65, assez facile, dans le Cocher, quasi vue en vision directe, autour d’un joli petit triangle, VDB 27 dans le Taureau, assez facile aussi, ovalisée voire d’aspect cométaire si votre ciel est bon …ou le diamètre instrumental suffisant ! Je conseille aussi, via le prétexte VDB 92 et VDB 95, une incursion dans l’immense nébuleuse IC 2177, de saison, à la limite du Grand Chien et de la Licorne. Complexe, elle contient aussi des amas d’étoiles. Une observation un peu extrême, toujours dans Orion : les objets Herbig_Haro 1 et 2, à environ 5’ S de NGC 1999. Cette dernière n’est déjà pas réputée parmi les classique, mais avec HH1 et HH2 on entre dans une toute autre dimension de difficulté ! Il s’agit de filaments nébuleux témoins de la naissance d’étoiles. J’ai confirmé à 225 X au moins l’un des deux, à la position correcte sans la connaître précisément lors de l’observation. C’est un très faible patch nébuleux uni d’environ 30’’ max vu au mieux 25 % du temps en vision oblique. J'espère ne pas m'être trompé car je n'ai pas trouvé la mv de ces objets, pour vérifier la cohérence de l'observation. A ce régime la proche NGC 1999 fait office de phare gênant, aussi je n’ai guère observé son « trou de serrure ». Le second objet HH proche m’est apparu de façon très incertaine, difficile à localiser, d’ailleurs j’ai noté son emplacement un peu à côté de la réalité. Ces soirées ont été placées aussi sous le signe de nombreuses nébuleuses Sharpless, souvent redoutablement faibles et peu contrastées, étendues, et plus dédiées à la photo. Contrairement aux VDB, l’emploi d’un filtre y est souvent efficace et même nécessaire. J’y ai essuyé plusieurs échecs, Sh 2-257 dans Orion m’est apparue à 96 X OIII comme un vague halo assez bien visible en VI, avec des limites assez étendues mais plus faibles, probablement visuellement assez complexe. Sh 2-241 dans le Cocher s’affiche aux côtés de VDB 65, déjà évoquée plus haut. Elle n’est pas trop difficile malgré un aspect diaphane, comme chez beaucoup de Sharpless. Toujours dans le Cocher, il faut être persévérant pour apercevoir la fantômatique, l’ectoplasmique silhouette de la grande Sh 2-230, quasi dans le même champ que le prestigieux M38 et son collègue NGC 1907. Elle semble réagir au Hbeta, mais franchement 300 mm semble être le diamètre minimal nécessaire, à moins d’observer sous un ciel d’exception. Je l’ai trouvée moins extrême à 96 X Hbeta qu’à 56 X Hbeta. C’est une sorte de halo en bandeau autour d’un trio stellaire, mieux détecté en bougeant le tube, comme souvent dans le cas de plages étendues à contraste très faible. Elle se prolonge assez bien au N du trio d’étoiles, je l’ai notée finalement assez intéressante, pour un objet aussi extrême ! En entracte de ces pâleurs fantômatiques, je me suis offert quelque repos oculaire sous la forme d’amas ouverts, mais toujours dans les catalogues exotiques. Après quelques Teutsch plus ou moins sympathiques dans le Cocher, je dégotte une belle surprise avec Topler 2, que je trouve superbe et spectaculaire (même si, je sais, ce n’est pas M38 …) L’un des fleurons de ces soiréess, le seul objet qui restait inobservé sur mes listes du Cocher, et pour cause, est Abell 8. Les Splendeurs de Laurent Ferrero attribuent à cette faible nébuleuse planétaire la mag de 15.7 ! Pire encore, le site de Bertrand Laville, observateur des plus pointus et cadors s’il en est, lui donne 16.6 ! Tant pis, en fin d’observation du 31/01 dernier, je n’y crois guère mais elle reste non tentée sur mes listes. Le Cocher est au zénith, c’est bien transparent, c’est le moment de tenter. Avec uniquement la précision de l’IDSA, à 96 X OIII je remarque rapidement une présence floue vers l’emplacement prévu. A 170 X OIII, je confirme, l’objet est seulement faible sans plus, visible 50 % du temps environ. C’est une assez grosse masse floue à 2’ O d’une étoile de mag 11, mal définie, probablement ronde sans détails, aux limites mal définies. Mais je note rapidement une nodosité ou un point plus brillant vers le bord SE. Il s’avère qu’il s’agit probablement d’une étoile, dont le filtre OIII perturbe un peu le ressenti de l’éclat, que j’estime à mv 14 environ. Selon certaines sources, je vérifierai par la suite que cette étoile en bord de nébuleuse est donnée à mv 13,5. Cette étoile qui se retrouve tout-à-fait sur les photos valide absolument l’observation, s’il était besoin, car la présence floue ne faisait déjà aucun doute ! Au final, belle surprise, j’estime le rendu visuel de cette NP bien moins difficile que les mag annoncées plus haut, je pense peut-être à mv 13.5 – 14. Il faut dire que ses dimensions de 1’ environ la rendent optimalement détectable à ma configuration instrumentale, par expérience (assez grosse mais point trop, pour garder un certain contraste et éviter la dilution dans le ciel environnant). A noter aussi que, connaissant les mag 15.7 annoncées, je m’étais blindé et préparé à affronter un objet extrême, au seuil de mes possibilités. On ne trouve pas énormément de CR de cette observation, il faut aller chercher chez les cielextrémistes Yann Pothier, Bertrand Laville, Uhwe Glahn, ce site (http://www.deepsky-visuell.de/Projekte/AbellPN_E.htm) ou Fabrice Morat. Ce n’est pas la première fois que je bénéfice de bonnes surprises sur des Abell annoncées très faibles. Du coup, je m’étais interdit celles à partir de mag 15.5 – 16 env, mais elles vont réintégrer mon champ des possibles ! J’avoue avec le temps de plus en plus d’intérêt et d’ »affection » pour ces NP Abell, à fort caractère, même si leur faiblesse ne leur permet pas hélas d’afficher beaucoup de détails à mon diamètre. Enfin, je finirai par une découverte intéressante, et assez facile, une belle surprise, Kohoutek 2-1 dans le Cocher. Observée le 05/02, je la décèle déjà relativement facilement à 96 X OIII alors que le ciel se voile sérieusement avant le repas. Assez faible et pâle, elle est toutefois assez bien visible, VI2 (75 % du temps en vision décalée), quasi collée à une étoile mag 11-12. Elle est étendue avec des limites peu marquées. A 170 X OIII je note une étoile très faible sur le bord O, la nébuleuse est très diffuse, peut-être orientée N/S. A 56 X OIII, elle regagne un peu de contraste, vue son étendue apparente. Après le repas, miracle absolu : les voiles nuageux ont totalement disparu et le ciel est d’une grande transparence ! Je reviens sur cet objet avec donc un peu de gain visuel. A 96 X OIII c’est la meilleure vision, elle est remarquablement déployée au SSO de l’étoile mag 11, et semble légèrement irrégulière, peut-être y a-t-il des zones sombres ? Je note 2 ou 3 étoiles très faibles sur les bords. Voilà, la difficulté avec ces objets un peu en-dehors des boulevards c’est que je n’ai pas beaucoup d’infos avant l’observation, ce qui accroît encore leur difficulté, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. Souvent, il n’y pas grand-chose à voir, ça restera juste une recherche de passage, mais parfois on a droit à quelques surprises, non pas que l’objet soit spectaculaire, mais un de ses aspects nous interpelle. Surprise, comme l’astronomie sait en réserver …1 point
-
quelques dessins de la nouvelle Lune de fin janvier , toujours au c8 (200mm) dans le jardin entre les lampadaires http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/smile.png NGC 2903 dans la tête du Lion : le couple NGC 3190/3193 dans le cou de la bête : M105, NGC 3384 (et 3389 devinée) : Et dans le Lynx, NGC 2683 avec un peu de structure : Bonne observation à ceux qui ont un beau ciel, et bonne nuit aux autres 🙂1 point
-
Bonjour à tous, Ce soir, j'ai pu sortir le 200/1200 pour la 2em fois alors je ne rate pas l'occasion de venir raconter mes (mes)aventures sur le forum Réveillé à 1h du mat, je constate que les nuages ont décidé de dévoiler la voute celeste, le ciel n'est pas top car je ne vois pas la voie lactée mais c'est pas trop mal non plus et de nombreuses étoiles sont bien visible. Je compte bien observer NGC-4565 ce soir et lassé du "trottoir d'en face", je décide de charger le telescope sur mon scooter pour visiter un point d'observation plus propice, à quelques kilometres et près d'un petit étang au bord duquel j'aime me relaxer. . Le "chargement" me pose toujours un problème, le tube passe nickel avec ses protections à l'arriere du scooter mais il faut démonter le socle (et ça c'est vraiment chronophage) pour pouvoir le caller sur le "plancher" avant du scooter. le tout prendra donc environ 1 heure mais me voila enfin en route pour faire 5 malheureux kilometres 🙄 Arrivé sur place, il me reste à remonter le socle et la c'est le drame, une vis m'échappe et décide de jouer à cache-cache avec la complicité de ma lampe de poche qui décide de son coté que le moment est parfaitement choisi pour tomber en rade de batteries 🤬 Chercher une vis récalcitrante dans la terre et les cailloux, c'est un peu comme chercher une tête de cheval dans un 200mm mais il est hors de question de laisser la moindre vis derriere, quitte à y passer la nuit. C'est finalement grace au phare du scooter, de la loupiote de mon telephone et à l'aide d'un aimant que je vais retrouver la vis pleine de vices mais c'en est trop et je décide de plier bagages...La soirée semble foutue à ce moment. 😭 😭😭 Avis au modérateur: Merci d'inserer une petite musique de violon ci-dessus, un truc un peu dramatique! 😅 Me voila donc de retour au village et au moment de tout plier, je me dis que finalement, le trottoir d'en face c'est pas si mal, même sans ma petite lampe rouge. 3h du mat, tout est enfin prêt mais mon choix se porte cette fois sur M81 qui me semble plus simple à trouver même si la pointer semble un peu fastidieux. Mon viseur n'étant pas du tout aligné, je commence à chercher "à tâtons" au 25mm et là c'est le coup de bol, d'un seule coup je me retrouve avec 2 galaxies dans l'oculaire et j'ai carrément le souffle coupé! 🤩🤩🤩 Une musique Hollywoodienne ici SVP! 😁 L'une des 2 est clairement de forme allongée tandis que l'autre est de forme plus ovale, je ne vais quand même pas les comparer à Laurel et Hardy, ça se fait pas mais j'avoue que c'est la 1ere idée qui me vient à l'esprit pour les décrire. 🤣 Comme je ne suis pas familier avec M81, j'ignorai qu'elle avait une voisine et je me demande donc sur le moment si j'ai bien pointé le bon objet mais ce serait vraiment un coup de bol extraordinaire et de toutes façons, il est hors de question de quitter ces 2 merveilles des yeux pour aller vérifier sur stellarium. Elles sont plutôt petites dans le champ et je décide donc cette fois de prendre le risque de zoomer un peu plus, je passe au 10mm et observe la plus allongée. J'ai clairement perdu de la lumière mais elle est malgré tout beaucoup plus visible même si je ne vois pas beaucoup de détails, elle est magnifique et je passe un temps fou à l'admirer, d'autant que j'ai un peu peur de bouger le télescope pour passer à sa voisine mais je me décide enfin. Finalement, la transition se fait sans problèmes (c'est vraiment bien ces Dobson) et je peux enfin distinguer (avec forte difficulté et vision décalée quand même) la forme de cette galaxie, je suis comme un dingue! 😍😍 4h du mat, Il n'est pas 5h et c'est pas Paris qui s'éveille mais le village commence à prendre vie, quelques voitures commencent à défiler et quelques lampes de poche font leur apparition, il est temps de plier pour de bon cette fois et je peux enfin me précipiter sur mon pc pour vérifier ce que je viens de voir... Il s'agissait bien de M81 et M82. Stellarium me dévoile que NGC-3077 et NGC-2976 étaient là aussi, désireuses elles aussi d'attirer mon attention mais j'avoue que je ne me suis jamais douté de leur presence, j'espere n'avoir blessé aucuns astres par manque de vigilance. Bon ciel à vous tous!1 point
-
Hier soir il y avait une conjonction incroyablement rare : un ciel correct et du temps libre 😄J'ai décidé de ne pas la laisser passer même si je suis présentement bien malade : une petite soirée sur la terrasse s'impose ! En tout début de soirée, vers 19h, tandis qu'il fait encore bien jour mais que le soleil a disparu derrière la colline voisine, j'installe le maksutov sur la terrasse : monture grossièrement au nord, à peu près de niveau, ça suffira. Je tente de repérer Vénus avec mes jumelles, elle n'est pas encore visible à l’œil nu (le fond de ciel est encore trop clair) ... Après quelques minutes et en m'aidant bien de Stellarium mobile, j'y parviens, puis après encore quelques minutes de tâtonnement je la fais enfin apparaître dans le chercheur. L'exercice n'est tout de même pas facile sans aucun repère. Dès 140x de grossissement, la planète apparaît bien gibbeuse et sa phase nettement visible. Je passe rapidement à 270x et l'image danse un peu : normal, la planète est assez basse et la chaleur de l'après-midi ne s'est probablement pas encore totalement dissipée. Néanmoins, l'image est belle et je m'attendais à bien pire. Après quelques minutes à l'observer telle quelle, je passe un filtre violet n°47, comme conseillé dans le livre "Astronomie Planétaire". La perte de luminosité est considérable, mais vu la magnitude de Vénus ce n'est pas gênant. Par contre, l'image se stabilise bien (un peu comme l'utilisation du filtre orange sur Mars) et l'observation n'en est que plus agréable. Je reste un bon moment à l’oculaire et perçois des différences de contraste : la couleur de la planète n’est pas uniforme et je vois assez distinctement une bande plus sombre, quasi perpendiculaire au terminateur dans le tiers ou quart inférieur de la planète, chose qui semble totalement invisible sans le filtre violet. Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à quelque chose de riquiqui en pensant à l'observation de cette planète mais en fait c'est d'une taille à l'oculaire tout à fait appréciable. L’Autorité Suprême m’appelle par la fenêtre, il est temps de passer à table. Je laisse tout le bazar installé et prévois un petit tour dans le Cocher pour le dessert… Le dessert donc 😁. Je range les oculaires planétaires et sort directement le gros caillou, à savoir le 38mm/70°. Je pointe rapidement M44, l’amas de la Ruche dans le Cancer et ma foi je le trouve moins impressionnant qu’aux jumelles (Cf. ce CROA). Les 1,5° de champ de mon mak sont là un peu courts et avoir le double ne serait pas du luxe. Je l’abandonne donc rapidement et file vers le Cocher avant que celui-ci ne soit trop bas. Je trouve rapidement une nébulosité dans le chercheur et vérification faite à l’oculaire il s’agit de M36. L’amas ouvert est sympathique à observer mais je n’y décèle rien de particulièrement remarquable. Au bout de quelques minutes je cherche et trouve rapidement son voisin M37, et là le spectacle est tout autre ! Des milliers d’étoiles me sautent aux yeux, dont certaines très peu brillantes qui semblent former une trame autour et entre les étoiles de plus faible magnitude. C’est assez spectaculaire et me rappelle presque plus un amas globulaire qu’un amas ouvert. Je reste de longues minutes à le détailler, tantôt à 47x de grossissement, tantôt à 70x et c’est dans les deux cas un très chouette spectacle. Avant de ranger et d’aller retrouver mon lit, j’aimerais répondre à une question que je me pose depuis un certain temps : peut-on voir le Triplet du Lion avec petit télescope de 150 de diamètre ? Le Lion est alors bien levé mais les conditions sont loin d’être optimales : l’éclairage public ne s’éteindra que dans une bonne heure et demie, mes voisins ont toutes les pièces (donnant sur ma terrasse) allumées et un léger voile commence à faire son apparition. Tant pis, je tente quand même. Un rapide tour sur Stallarium pour me rappeler où se situe le Triplet (je savais que c’était au niveau d’une patte, mais je ne savais plus laquelle 😇), je pointe le chercheur et tombe pile dessus. Je distingue directement M65 et M66, qui m’apparaissent comme deux tâches floues oblongues typiques d’une galaxie dans un petit télescope. Par contre, ne trouve pas leur voisine, NGC3628. Je vérifie encore une fois sur l’appli à quel endroit elle est censée se trouver, repère ledit endroit à l’oculaire mais ne parviens pas à la voir. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que j’arrive à la percevoir en vision décalée, fine tranche se détachant à peine du fond du ciel. Avec sa magnitude surfacique de 12,79 je ne dois pas être loin de la limite de ce qu'il est possible de voir avec un diamètre 150 de toute façon. Malgré tout, vu les conditions d’observation assez médiocres, je suis satisfait et c’est (très) encourageant pour les sorties sous bon ciel qui ne vont pas tarder à commencer !!1 point
-
1 point
-
quelques cibles galactiques du printemps à 200mm avec l'aiguille notamment , m51 (😍 🥰 ) : https://www.webastro.net/forums/topic/191317-quelques-galaxies-du-printemps/#comment-2878488 https://www.webastro.net/forums/topic/201193-galaxies-dans-le-lion-et-le-lynx/#comment-2957451 si ca peut donner des idées1 point
-
ça, c'est primordial. Un chercheur déréglé peut gâcher complètement une soirée d'observation. A contrario, s'il est bien aligné et qu'on a un peu l'habitude, trouver les objets devient bieeeeeen plus aisé, et la soirée moins "prise de tête". C'est un peu "normal". Les deux Messiers dans ce Triplet du Lion sont assez facilement repérables, le NGC l'est beaucoup moins. Personnellement, en ciel périurbain (Bortle 5 d'après Clearoutside) avec mon 150 je l'ai deviné en vision décalée sachant où elle était. Voir : Pour les galaxies, pas de secrets : du diamètre et/ou du ciel pur !! En tout cas ton enthousiasme fait plaisir à lire. Merci de partager ça avec nous.1 point
-
Merci @adamckiewicz ça donne envie d'en refaire et je me dis toujours que ça sera encore mieux la prochaine fois 👍 La passion c'est quand j'étais môme que je l'ai choppé, je ne fais que combler les manques de cet époque ou je n'avais pas les moyens de me faire plaisir... je ne les ai toujours pas d'ailleur mais bon, j'espere juste être un peu plus débrouillard. 😅 J'ai eu la chance de profiter d'une accalmie ces 2 derniers jours mais Les annonces de la météo me font craindre le pire, on dirais que la récré est finie et j'ai bien peur de devoir me priver de sorties pour quelques temps. 🙄 Par contre oui, j'ajoute m3 à ma liste en espérant pouvoir lui rendre visite bientôt 👍 je compte me prendre un 6mm prochainement, par-contre, comme je suis plutôt déçu du 40mm bon marché que j'ai acheté recement, je compte mettre un peu plus de moyens dans mes prochains achats...Il faut juste que je donne un peu de temps à ma banquière pour se remettre des émotions de mes dernières dépenses. Salut salut, heureux de voir que tu t'es offert une sortie astro cette nuit, j'espere que tu en as bien profité malgré les lampadaires Je commence à mieux comprendre ce qui se passe, cette sortie m'avait laissé un gout amère car j'avais l'impression d'avoir été médiocre en ne réussissant pas à voir le trio au complet... je m'en voulais un peu même s'il est vrai que je n'ai vraiment pas eu le temps de faire de mon mieux à cause des nuages. En plus, les conditions n'étaient vraiment pas bonnes: -j'ai bien trop trainé devant l'ordi avant de me décider à sortir dans le froid, ma vision en a surement pris un coup et ma motivation n'était pas des plus fortes. -Je n'ai pas pu m'installer à mon endroit préféré (le trottoir d'en face qui est spacieux et à peu près plat ) et j'ai du me mettre en plein milieu de la rue qui est super pentue. position inconfortable, peur de renverser le télescope en cas de fausse manoeuvre et bien sur peur qu'une voiture ne déboule en pleine nuit. - et bien sur les nuages Maintenant si je comprend bien ta réponse, je crois que je ne m'en suis pas si mal sorti malgré ces conditions et que je n'aurai probablement pas pu en voir plus même si tout c'était mieux passé... ça ça me rassure pas mal 🙂 🤣😂🤣 J'ai un énorme lampadaire publique fixé à la façade de ma maison, heureusement qu'il ne m'a pas encore fait ce genre de blagues 🤣 C'est vrai et puis bon, si on essaye pas à chaque fois de faire mieux, on ne progresse jamais 👍 Attention! je dis pas non plus que je vais essayer de faire mieux que 5km en scooter dans le froid, l'obscurité et au milieu de nulles-part avec un énorme tube derrière moi. 😅1 point
-
J'ai fait le triplet du Dragon également 🙂 De haut en bas nous avons les galaxies NGC 5981, NGC 5982 et NGC 5985. Elles présentent un bel alignement esthétique. Elles ont été découvertes par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788. Morphologie: NGC 5985: galaxie spirale de type Sb vue presque de face, NGC 5982: galaxie lenticulaire de type SO, NGC 5981: galaxie spirale barrée de type SBb vue par la tranche. Distances: NGC 5981: 181.3 millions d'années lumière NGC 5982: 140.6 millions d'années lumière NGC 5985: 199.3 millions d'années lumière Dimensions: NGC 5981: 00°02'37.98" x 00°00'22.14" NGC 5982: 00°02'02.22" x 00°01'25.56" NGC 5985: 00°04'30.00" x 00°02'17.70"1 point
-
1 point
-
C'est fait 🙂 Le 06 février 2024, ciel nocturne dégagé et bien contrasté, lune ayant passé le dernier quartier (âgée de 25 jours) pas encore levée, donc non gênante. Aujourd'hui l'eVscope va capturer un objet esthétiquement peu intéressant, mais très intéressant par ce qu'il constitue: un quasar très lointain. Une capture du quasar (ou QSO) PSS J1347+4956 obtenue avec l'eVscope2 et un temps d'intégration de 1 heure. Ce quasar montre un décalage spectral Redshift Z = +4,565 (en éloignement). La lumière que nous recevons actuellement est partie de de quasar il y a 12,4 milliards d'années (environ 1,4 milliard d'années après le Big Bang estimé il y a 13,8 milliard d'années). L’Univers avait alors environ le dixième de son âge actuel et le système solaire n’était pas encore formé (âgé de 4.5 milliards d'années). Compte tenu de l'expansion de l’univers cet objet serait aujourd’hui à une distance d'environ 25 milliards d'années lumière. Malgré sa très grande distance, le quasar PSS J1347+4956 a une magnitude apparente de +17.95 (mesuré avec le filtre rouge du Sloan Sky Digital Survey). Un quasar (source de rayonnement quasi-stellaire) est un trou noir supermassif au centre d'une région extrêmement lumineuse (noyau actif de galaxie). ----------- Il est situé en direction de la Grande Ourse, visuellement près de l'étoile Alkaïd, à 38' de celle-ci. Ses coordonnées équatoriales (J2000): R.A. 13h47m43.30s / Dec.: +49°56'21.40" Les données d'Aladin / SIMBAD: https://simbad.cds.unistra.fr/simbad/sim-id?Ident=[VV2006]+J134743.3%2B495622&1 point
-
J’ai redécouvert ce fil que j’avais un peu oublié, maintenant que j’ai un OVNI-M depuis pas loin d’un an. Ca m’a donné le temps de me familiariser avec lui, même si je ne l’utilise pas très fréquemment (la météo sur la moitié nord n’aide pas, et puis quelle drôle d’idée d’habiter en banlieue parisienne ! 🤭) Ayant lu un maximum de choses avant l’achat (y compris la section NVD de Cloudy Nights), j’avais une idée générale de ce qui m’attendait. Mais même en le sachant, voir la boucle de Barnard, California ou North America et Pelican à main levée avec un Halpha devant l’objectif, ça fait un choc 😲 Hormis l’utilisation à main levée avec des objectifs de 25, 50 et 75mm (grossissements 1x 2x et 3x), je le monte sur un antique Canon 300/2.8 modifié pour recevoir un renvoi coudé 2", sur une FSQ-106 et depuis peu sur un Dobson Explore Scientific 400mm. En conjonction avec un oculaire Televue 55/67mm en montage afocal (oculaire+objectif+OVNI). Aucune de ces configs n’en remplace une autre, elles sont toutes complémentaires en termes de champ et de grossissement (et de transportabilité !). A main levée on distingue bien la nébulosité brillante autour de la tête de cheval, à la lunette la forme équine est déjà bien reconnaissable et la vision au 400 est juste hypnotique. Je me suis fait une belle nuit en Beauce dimanche dernier avec le 400 : le canasson, M42 à divers grossissements (une tuerie avec un UHC), puis au Halpha 2,5nm la Rosette et ses nodosités sombres, le cône, les filaments de IC443, les spermatozoïdes de IC410… Puis avec filtre Ha+OIII : les filaments du Crabe, le casque de Thor, l’esquimau et sa collerette, les yeux du hibou…Un petit passage avec Barlow par Jupiter en méthane avec la tache rouge toute claire, et puis plusieurs satellites autour d’Uranus. Ensuite passage aux galaxies et spécialement les bras de M51, les nodosités dans M82, les bandes sombres du sombrero, M64... Et puis la foultitude de galaxies dans le Lion et la Vierge (pas vu le jet de M87 mais la nuit était hyper turbulente). Une prochaine fois j'essayerai des quasars (le double dans la grande ourse, la croix d'Einstein...). L’été dernier à St Véran on avait eu l’occasion d’utiliser, entre deux séances d’imagerie, un RC 500 sur les dentelles et pas mal de choses côté Sagittaire (M8-M20, M16, M17…) qui ont bien plu. Rien que balayer la Voie lactée d’été à main levée a suscité des exclamations de surprise de la part des astronomes présents pendant la mission. Et Saturne en méthane : les anneaux (presque) sans le globe ça fait surnaturel ! 😵 D’ailleurs je suis maintenant persuadé qu’un intensificateur n’est pas un objet à conseiller aux néophytes et débutants en astro. Non pas que ce soit compliqué à mettre en œuvre mais pour savoir apprécier son apport il vaut mieux un peu de vécu. Je l’ai bien vu récemment en faisant observer quelqu’un qui débute juste et qui ne connaît pas du tout le ciel : voir la tête de cheval en direct ne lui a rien inspiré de particulier, lui qui devait avoir en tête les célèbres photos de Hubble et JWST. J’ai même pu observer le Soleil avec un filtre Lunt CaK sur la FSQ. Le contraste n’est pas très élevé mais c’est quand même amusant de voir le Soleil en UV. Dans le budget il faut prévoir un bon filtre Halpha (et si possible un Ha+OIII type L-Ultimate), c’est absolument indispensable et mégoter là-dessus serait une grosse erreur. J’ai tendance à monter le réglage de gain assez fort, le bruit ne me dérange pas vraiment et j’arrive à en faire abstraction pour me concentrer sur l’objet. Une partie du bruit venant de la nature corpusculaire de la lumière, c’est même quelque chose d’intéressant au niveau physique (même si moins de bruit c’est toujours mieux). De même que les rayons cosmiques qui font des petits flashes. Un effet de rémanence lors des mouvements de l’instrument a été évoqué dans ce fil, je ne l’ai pas du tout constaté. En montage foyer ou avec Barlow ça n’est pas plus encombrant qu’un oculaire et le basculement oculaire/ovni se fait sans difficulté (je le fais souvent pour comparer les deux visions). Il est vrai qu’en afocal avec le Televue ça fait un montage bien long, mais ça ne me pose pas spécialement de problème (sur la lunette ça met l’oculaire plus haut, ce qui est plutôt un avantage, et sur le Dobson dont le PO est toujours à l’horizontale ça ne change pas la hauteur de l’œil). Ce qui m'intéresse, c'est de voir en temps réel des choses qu'on ne peut pas voir normalement (à commencer par le Halpha). Je connaissais aussi les limitations de ces intensificateurs : champ de 40° (c’est clair qu’on est pas dans le domaine des oculaires grand champ mais je ne parlerais pas de « trou de serrure »), un peu moins de piqué sur les étoiles qu’un bon oculaire, image monochrome (mais blanche), bruit à haut gain, halos circulaires autour des étoiles brillantes (cela dit au télescope il y a peu de chances d’en avoir une dans le champ, donc ça ne gêne pas du tout pour les objets de ciel profond). A chacun de décider de s’y adapter et de se focaliser sur les bons côtés…ou pas 😃 Je me suis procuré une table équatoriale pour le 400, en afocal avec le Televue on s'en passe facilement mais avec Barlow 2x à 3x ce sera plus confortable. Voilà, c’était un peu long mais j’avais plein de choses à raconter ! 🙂1 point
-
Yes! frustré par plus d'un mois de temps à c***r, le toit est ouvert et le C14 montre les dents! Assurez vous de bien mettre le son à donf avant de cliquer!🤘 C'est enfin mon tour! Par contre, j'ai des gros doutes... j'aime pas avoir autant de lentilles dans le train optique entre le correcteur dans le baffle et le réducteur (autant acheter une lunette). Je laisse le réducteur ou je repasse à ma focale fétiche de 4M?... J'ai prévu de faire M51 ou M63 ce soir ou peut être même les 2 tellement je suis à cran.😬 On me tient plus le perroquet de @180Vision m'a contaminé! Bon, vous me conseillez quoi, je laisse le réducteur ou je redeviens un astronome, un vrai en repassant à 4M? a+ Serge0 point
-
Bonjour à tous, Je viens de faire l'acquisition d'une paire de Jumelles Grand Duc de chez PERL! Malheureusement le temps ne me permet pas de tester ce petit instrument visuel que je qualifie " de loupe du ciel". Les caractéristiques sont sympas, 2X40, donc grossissement X2 pour un diamètre de 40mm, objectif lentille convergente et oculaire lentille divergente, champ de 24°, avec un indice de luminosité de 400, et ça reste facile à trimballer n'importe où. Je vais pouvoir l'utiliser dans un ciel sans pollution ( désert Marocain) dans quelques jours, je vous ferai un petit "retex" sur ses capacités! Affaire à suivre0 point
-
Bonjour, Les ouvertures des prismes redresseurs sont rarement indiqués chez les annonceurs, il me semble pourtant que c'est le critère principal pour ces pièces. Je parle ici des modèles à 45°, utilisables en terrestre (observation de la faune pour moi sur Lunette ou petit Mak) J'ai mesuré les 3 de mon stock actuel: - Seben , bas de gamme majoritairement en plastique ,coulant 31.75, ouverture 18mm - Meade, bonne finition, tout métal, 31.75, ouverture 21mm (net gain de vignetage sur les oculaires, par exemple 25mm 52° maximum) - TS, et un autre identique de marque Starway, tout métal, gros, coulant 2", bonne finition, Bak4 : ouverture 31mm, pas de vignetage avec oculaire 25mm 72°, supporterait peut-être un 28mm 72°, à essayer. Chez les annonceurs, le Baader 31.75 est annoncé pour 24mm d'ouverture, et un Omégon Pro 31.75 est donné pour 29mm, ce qui semble difficile à croire d'après sa photo. Connaissez vous d'autre matériel du genre, avec son ouverture ? De gauche à droite: Seben (modifié ici), Meade, Starway.0 point
-
Bonjour, Observation de 12P/Pons-Brooks ce mercredi 6/03 vers 20h00 aux jumelles 10x42 et 10x50. Je passait donc juste pour signaler que c'est une comète évidente aux jumelles et qui va vite filer, donc si vous avez la moindre opportunité profitez-en ! Donnée actuellement pour une magnitude 5.5 environ et diamètre apparent environ 10 minutes: donc vraiment sympa comme je le disait, avec une fine queue assez longue. Très bon ciel et belles observations à toutes et tous.0 point
-
Oui je comprends bien le soucis. Quand on a du matos qui fonctionne bien, auquel on est habitué et surtout satisfait, très difficile de changer0 point
-
Hello, Ce que tu as entouré c'est le jeu en out ... je le mettrai à 350 ... Regardes Patriot Astro ..0 point
-
Y en a qu’on de la chance de pouvoir sortir le matos… moi j’ai beau faire l’hélicoptère (c’est mon boulot les turbines d’helico, donc en principe je maîtrise) je n’arrive qu’à dégager le ciel à moitié… du coup, je n’ai pas installé la monture sur sa colonne… Sinon pour revenir aux images @C14edgeHD j’ai une préférence pour la V2 de M95 et la V1 pour M51.0 point
-
Olivier, il faudrait persévérer car le double stack est l'unique solution pour obtenir une transmission "carrée" qui limite au maximum les fuites de photosphère sur les images Halpha, responsables de la baisse de contraste. Pour faire les réglages des étalons, plutôt que de chercher une zone intéressante sur le disque, il faudrait surtout chercher à faire les tests sur le limbe, et chercher à virer le "double limbe", pied de photosphère et bande chromosphérique au dessus. En double stack bien réglé, il n'y a pu de double limbe! chercher alors le montage où la luminosité est au max, avec le double limbe absent ou réduit au max.0 point
-
0 point
-
Quelle magnifique promenade hivernale aux jumelles parmi les amas ouverts!!.... Merci pour le partage ! C'était le dernier amas ouvert du catalogue Messier qui me manquait ,et j' ai pu l' observer la nuit passée, grâce à un horizon bien dégagé. Très délicat...petites étoiles fines et serrées... j' ai bien aimé... J' avais réussi à le repérer aux jumelles 10x50 tenues d' une seule main...( La kiné épaule continue .. ) , ça tremblait un peu tout de même...😉0 point
-
Tu peux 😁 À l'époque de ce CROA je n'utilisais que le chercheur 9x50 skywatcher livré avec mon télescope. Depuis, j'ai investi dans un support de chercheur double et un viseur point rouge, que je monte en parallèle du 9x50 : très efficace pour dégrossir le pointage. Encore plus efficace et expérimenté récemment : mettre un coup de pointeur laser dans le chercheur 9x50 ! Redoutable de simplicité et d'efficacité 👍 Merci pour les compliments sur la rédaction, ça fait toujours plaisir ☺️0 point
-
oui, mais j'ai pas de vent chez moi! sauf un orage en été, jamais une brise ici. Bon, la 2ème patiente est sortie, le chirurgien peut partir en WE: le bistouri SPCC s'est remis à marcher...🤪 version prise il y a 11ans que j'aimais bien, même avec ses couleurs LSD. Je pense que mon seeing était meilleure cette nuit là. C'est vrai que c'est pas possible de faire pire que la nuit dernière. Je suis sûr qu'un certain mammifère marin va venir me dire que c'est à c***r!😁 a+ Serge0 point
-
Alors comme vous m'avez bien cherché, j'ai qd même sorti le C8 car un trou possible en début de soirée. J'avais préparé à F/10 et visé M1 qui était en zone claire. Le temps que je fasse tout et que les nuages arrivent, j'ai pu sortir 1h ! Super !! Donc voilà ce que ça donne Sinon pour SPCC, qd je suis à cette focale, je change pas l'image de base, juste un blurX pour avoir des étoiles fines sinon ça déconne avec les déformations du C8. Et ça marche. Après je cropped puis gradient, etc. Pas trop le choix sinon ça plante trop souvent. Retour potentiel du beau temps dans 10 jours... Sam0 point
-
Fatigue??? Juste après que tu ai posté ça, je me suis affalé sur mon bureau et j'ai dormi 3h 🤣 J'avoue que j'ai horreur de ces bébêtes, je garde de mauvais souvenir de mes tentatives de réglages avec les 3 vis sur ma lunette quand j'étais enfant, du coup j'avais déjà adopté la technique du balayage au tube jusqu'à coup de bol 😅 En plus je pense en changer, un truc un peu plus conséquent avec renvoi coudé me paraitrait pas trop mal Je pense que c'est surtout que je ne savais pas à quoi m'attendre, je m'attendais à des objets beaucoup plus étalés et je croyais (à tort) que NGC-3628 serait la plus visible des 3. Je cherche souvent des photos d'objets "tels qu'on les voit dans l'oculaire" sans stacking et autres processing pour me faire une idée mais ces photos sont naturellement plus rares, c'est un peu dommage. Super Croa qui fait plaisir à lire. Je viens d'en finir la lecture mais j'y retourne dans 2mn car je compte bien m'y attarder un peu plus 👍 J'avoue être sorti hier avec un peu moins d'enthousiasme, le réveil à 1h du mat n'est pas toujours aussi facile que je ne le décris (au moins pas cette fois) et mes tendance de grand frileux me poussaient avec insistance à rester sous la couette 😅 C'est finalement ce forum qui m'a aidé à trainer ma pov' carcasse dehors dans le blizzard (oui bon d'accord, je dramatise peut-être un chouya) 😂 Merci pour vos réactions positives à tous, c'est justement de la que vient une grande partie de mon enthousiasme 👍 Wow! merci pour les 2 liens, je fonce étudier ça, en plus je crois voir la présence d'illustrations qui m'ont l'air d'etre carrément ce que je cherchai "Je cherche souvent des photos d'objets "tels qu'on les voit dans l'oculaire"" Elle a l'air magnifique en photo 🤩 D'après les images que j'en vois, je pense plutôt que j'étais sur le bon triplet, je pense que c'est juste moi qui me suis assez mal débrouillé pour ne pas pouvoir l'observer au mieux.0 point
-
tu fais bien! pour les réglages avec la 130/910 j'arrive a tourner a 7ms avec un gain de 120. mais il faut trouver le bon compromis sur le pst et surtout ce qui a changer un peut la donne c'est la V2 de l'impression qui ma permis de bien coller le pst au daystar. Si ils sont pas assez proche le gain monter en fleche. sur le premier test je devais faire 10ms a 120-150 de gain avec les piece que je t'ai fournis je descendu a 6-7 ms pour 120 de gain. sortis de AS4 sortie IMPGG0 point
-
Pas à ma connaissance niveau logiciel. Tu peux protéger le setup avec un pare-vent. Les planéteux parisiens sur leur balcon utilisent un parasol pour protéger du vent. Ceux en abris semi fermé comme Serge sont plus abrités comme ça. Dans mon jardin j'ai des haies tout autour. Mais quand ça souffle bien je le vois direct, que ce soit en CP ou en planétaire (moins gênant forcément sur des expo de 8ms contre plusieurs minutes). Amplifié avec le pare-buée devant. Mais bon je préfère avoir une nuit dégagée avec des poses pas exceptionnelles que de faire le difficile et de rester sans imager à cause du vent. Bon souvent quand il y a du vent d'ouest par chez moi c'est qu'il va flotter sérieusement, donc là pas de sortie. Si vent d'est alors anticyclone et c'est quitte ou double: soit dégagé soit nuageux. Et encore on a la chance d'avoir de petites lunettes ou autre SCT qui ne sont pas longs. Imagine avec une lunette de 1000mm de focale ou un newton 150/1200? ton suivi serait comme ça:0 point
-
Tu parles...C'est Serge à force de filmer des croix dans les cimetières ça porte la poisse...😱0 point
-
Put.... Mais c'est pleine lune ou quoi ???? 😱 Serge, @C14edgeHD Check ici : https://pixinsight.com/forum/index.php?threads/wbpp-failed-ln-reference-generation.19122/0 point
-
Si des passages nuageux font baisser en intensité l'étoile guide alors ça peut partir en vrille niveau suivi en effet et donc dégrader momentanément la qualité du suivi. A trier pour ne garder que les meilleurs passages de la nuit De mon côté j'ai Sirilic qui ne veut plus du tout se lancer. Avec la dernière version ou avec des plus anciennes. Je tourne sous windows 10. Pour Siril j'ai la dernière version également: 1.2.1 @m27trognondepomme je fais appel à toi si jamais tu as une piste....0 point
-
Alors moi...l'aventure... Hier, après un apéro prévu, 20:15 je mets tout en route (resté installé de la veille). Séquence identique dans NINA, d'abord IC410, puis SH2-157. Connexion des équipements...test acquisition...paf...erreur de caméra...Déconnexion/reconnexion...erreur USB Windows...caméra bloquée...reboot... Phénomène déjà arrivé récemment depuis que j'ai fait mon poste fixe... Après redémarrage, connexion caméra manuellement, puis le reste...et là, c'est la caméra de guidage qui ne peut être connectée...pff.... Extinction éléctrique. Restart... J'y vais doucement, un par un, la QHY, monture+gpcam via PHD2, connexion des autres équipements un à un dans NINA...magie ! AF ok, Slew ok, 3PPA ok. Lancement de la séquence. Guidage qui s'étalonne... 0.41"...sur au moins 5'... Puis...0.5"-0.6". Tout semble bien se passer. Vers 23h, quelques "sauts" (qui semblent avoir impacté d'autres ici, surement du vent....) Dodo. Ce matin...check des fichiers...IC410 s'arrête vers 0:30 (qui peut correspondre à ma limite des 20° dans la séquence)...mais RIEN, NADA pour SH2-157 !! Les logs de PHD2 indiquent un arrêt de la courbe de guidage... Les logs de NINA, une exception de la plateforme ASCOM "Service RPC non disponible, crash)...AU REVOIR...SNIF... Ca a donc arrêté net la séquence je pense...et pourtant...ma monture était parquée en position, PC éteint, ce qui correspond à mon traitement de fin de séquence... Il faut que je fouille.... Je pense que j'ai un problème de hub USB depuis que j'ai fait mon install alors qu'avant je branchais le cable EQMOD sur un port du PC, et l'autre le cable USB commun venant des équipements sur la lunette.... Je vais revoir ça... Pour le crash NINA, jamais eu le souci...qqn d'autre a essuyé ça ?0 point
-
53x240Sec de M95 et 40x240Sec M51. Guidage entre 0.7" et 0.8", nuit pas ouf du tout. HFR aux environs de 6. Quelques problème techniques solutionnables par un bon soudeur de nuit. Il faut encore que je valide ce donut sur la config tube allonge M54 mais je pense que c'est ce foutu filtre IR-Cut que je vais m'empresser de virer si il est en cause. Patient M95 sur la table d'opération WBPP. On verra dans quel état il ressort. a+ Serge0 point
-
0 point
-
Il y a toujours du positif à prendre lors d'une sortie...on apprend aussi beaucoup de ses erreurs...😉 Il ne faut pas être trop perfectionniste...rester surtout prudent avant de confirmer ce que l' on a observé et identifié... Enhardie hier soir par deux nouvelles cibles trouvées " pile poil du premier coup"...un peu coup de chance, je me suis cassée les dents sur un autre triplet du Lion ( plus délicat encore...)M105 et M 95 et M96 J' ai trouvé une galaxie assez facilement mais pas fichue de savoir laquelle...😂 le froid ne m'a pas trop encouragé à persévérer... j' ai classé " à revoir" dans de meilleures conditions... Important aussi : il est sûr que vu les opportunités de sorties astro ces derniers temps...on veut en profiter un maximum...mais il y a tout de même souvent une fatigue certaine quand on enchaîne une deuxième nuit d'observation...0 point
-
J'aurais fait 4h de chaque... Ou 8h, ou 16h Mais c'est aussi la mesure et le binaire... Tout ce que je suis 🤣0 point
-
1h30: Je viens de lire les messages et je suis sorti jeter un oeil vite fait pour vérifier que tout va bien là-haut, le ciel est clair et ses dames sont pile poil dans l'alignement de la rue, ce qui devrait permettre une observation "facile". Par contre, Il fait un froid de canards et il y'a un petit vent glacial et j'ai un mal fou à m'aventurer dehors 🥶 Du-coup, c'est café, goutte au nez et recherche de motivation pour le moment 😅 *********************************************** 3h: Pas de CROAS ce soir(matin), je me suis bien décidé à sortir et avec le bon équipement (tenue moto), le froid ne m'a pas posé de problèmes. par contre, j'ai voulu commencer avec le triplet du Lion mais je crois que je ne l'ai jamais trouvé... à moins que??? Grace à ma maitrise exceptionnelle des coups de bol pré-programmés, j'ai quand même réussi à réunir 2 petites taches toutes pales dans mon oculaire mais je n'en ai jamais trouvé de 3eme. J'ai bien testé les oculaires 40, 25 et 10mm mais pas le 4 qui me semble un peu juste pour mon tube. En plus, vu la faible luminosité constatée, il ne serait pas resté grand chose à voir. Du coup j'en conclus que soit j'étais sur la mauvaise cible (ça m'étonnerait), soit le ciel n'était peut-être pas opti pour cette observation. Je regrette de ne pas avoir eu plus de temps pour approfondir, m'étant fais chasser par de vilains nuages. J'ai alors tenté une approche précipitée de NGC-4565 mais la non plus sans succès, il faut dire que je n'avais que quelques minutes avant que les nuages finissent leur travail de sape. J'ai donc à peine eu le temps de réaliser que je me repérai à la mauvaise étoile (Beta Comae au lieu de Gamma Comae) avant de devoir plier baguages. j'espere quand même pouvoir retenter ces 2 experiences sous un ciel moins chargé, il doit bien y'avoir moyen de faire mieux. Ce que cette sortie m'a appris: - L'équipement moto (surpantalon épais + gilet chauffant) est vraiment top pour l'observation dans le froid. - Il va vraiment falloir que je m'occupe d'aligner mon viseur: étant un piètre pointeur je suis completement perdu et même quand j'arrive à pointer une étoile, je ne suis jamais sur que c'est la bonne. - Une loupiotte rouge bien rechargée est quand même plus utile que quand elle ne l'est pas 🤣 Voila voila, je ne crée pas de nouveau sujet vu qu'il n'y a rien de plus passionnant à raconter pour ce soir.0 point
-
0 point
-
Comme les autres, j'ai bien apprécié ton CROA plein d'humour ! Ah la la, la la ! Mais c'est la voisine, la vedette ! La petite allongée, contrastée : M82. Tu aurais dû dire « j'ignorais que M82 avait une voisine ». M82 est vraiment une galaxie spéciale, on peut grossir dessus, elle montre sa silhouette particulière déjà dans un 200 mm. Alors qu'au même diamètre, M81 est juste une M31 en miniature.0 point
-
@LeDob300du83 : à mon avis y a grand doublon entre 250, 300 et 400 ! Au max faut en garder deux : 250 pour les sorties plus rapides, les déplacements, etc ...et 400 pour les grosses occasions, ça suffit. Dans ce cas le 300 me paraît inutile. Sinon à n'en garder qu'un seul : uniquement 300 pour englober la moyenne0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
