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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/16/25 dans Messages
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Bonjour à tous. Une semaine ensoleillée s'impose et ça tombe bien puisqu'une belle tache très active fait son apparition. Une nouvelle occasion de l'observer après le bide de la tache AR 4079. Ce que je n'ai pas manqué de faire ce mercredi midi 14 mai, pendant la pause dèj'... Bien m'en a pris ! J'avais raté l'éruption X2.7 partie le matin même aux alentours de 8h50. J'ai eu droit à une éruption M7 que l'on va qualifier d'éruption de rattrapage. Avec quelques "semi hautes résolutions" toujours compliqué de par mon setup... Et un peu d'UV bande large où, par moment, ça passe mieux. Pari risqué que de ne miser que sur l'UV mais cette fois, ça passe pas trop mal. C'est toujours l'intérêt de cumuler les acquisitions. On augmente ses chances de tirer au moins une bonne carte. Du coup, j'en ai profité pour sortir une petite anim'... en 2 cadences différentes selon les goûts.6 points
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Hello, Je continue de faire ma balade dans cette constellation de la Cheveure de Bérénice. Il y en a des choses à découvrir. M88 (NGC 4501) est une galaxie spirale située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. Elle a été découverte par l'astronome français Charles Messier en 1781. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 280 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:4 points
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Cette soirée du 14 mai s'annonçait sous les meilleures auspices pour une dernière visite à notre géante gazeuse fétiche. Elle aura failli tourner court. Le seeing annoncé par SkippySky recoupé avec les infos de vent de haute altitude par Ventusky semblait être au top. Et le ciel dénué de tout nuage. Je n'aurai le temps que d'une seule acquisition couleur sur Jupiter immédiatement après mon installation, vers 21h30 passé, alors qu'on ne la voyait pas encore à l'oeil nu. D'un seul coup, un gros nuage s'est formé au-dessus de moi et j'ai perdu une demi-heure à attendre sa dislocation. N'ayant pas de vent, leur état stationnaire était pénible et la convection aléatoire ne permettait pas de voir venir à l'avance. 22:15. Le nuage s'évacue enfin et je fais passer mon filtre CH4 en catastrophe alors que la géante menace de plonger dans le sous-bois à côté de chez moi. Evidemment la turbulence est catastrophique. Mais je ne pourrai pas en faire plus de toute façon. Je passe donc à Mars. Au moment de lancer une première acquisition avec le Wratten 47, la batterie nomade sur laquelle j'alimente tout mon setup lâche. Je ne l'ai pas depuis longtemps suite à la fin de vie d'une précédente batterie mais elle m'agace depuis le début. Censée avoir une capacité de charge au moins 2 fois plus importante que la précédente, elle ne prévient aucunement avant de tomber en rade. De plus, annoncée plus fiable que mon ancienne lithium-ion, cette nouvelle lithium fer-phosphate tient en réalité beaucoup moins bien la charge. Je tenais 5 ou 6h les nuits d'hiver ( entre 0 et 5° ) avec l'ancienne. C'est tout juste 1h30 à 2h avec celle-ci. Dégoûté !!! Je passe donc à l'alimentation secteur. Heureusement, je possède une rallonge de 30 m. Dans la cour d'un château, ça peut ne pas être de trop... Avec le filtre violet, les conditions sont moyennes. Mais elles se dégradent rapidement au fur et à mesure de mon acquisition couleur de 10 minutes. Je m'en tiendrai donc à une unique capture. Conclusions, pas sûr qu'il y'ait encore d'autres Jupi après ça malgré la semaine qui s'annonce encore coopérative. Pour Mars, je ne lâche rien jusqu'au mois de juin au moins...4 points
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Dans l’esprit de collaboration qui nous anime chez SADR (remote associatif au Chili) voici le résultat de 53h mises en commun sur la Nébuleuse du Poulet qui court, IC2948 dans la constellation du Centaure. Pas mal de détails pour un crop d’une image prise avec une petite lunette de 71mm. 🙂 J’ai taché d’aller chercher des couleurs au-delà du bleu et du orange dans le mixage SHO . Merci aux collaborateurs: Jean-Paul Quéau, Gaëtan Leroy, Alexandre Delarue et Patrick Delay! La full: https://www.astrobin.com/5csge4/2 points
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Bonjour à tous, Je rédige aujourd’hui mon tout premier CROA, pour une soirée inattendue ! Je suis tout débutant en astronomie, après avoir commencé à observer aux jumelles il y a quelques mois, je me suis acheté mon premier télescope en mars. Je l’ai sorti presque tous les soirs le mois dernier, mais entre la Lune, et les nuages revenus dans ma région (sud Seine-et-Marne), cela faisait pas loin de trois semaines que je n’avais pas posé mes yeux sur autre chose que Mars et Jupiter. Hier soir, sans attente particulière quant à la météo, j’ai eu la mauvaise idée de lever les yeux aux ciel juste avant de me coucher, vers minuit : j’ai compris que j’allais devoir retarder de quelques heures mon sommeil ! J’ai rapidement sorti mon dob 300/1500, pas le temps cette fois-ci de l’emmener dans les champs à 5min de chez moi, je l’ai donc installé dans ma cour, certes très au calme et loin de toute lumière urbaine, mais entourée de pas mal d’arbre. Je n’avais hier que la portion sud / sud-est en ligne de mire, l’horizon étant tout de même largement masqué par notre haie. J’ai devant moi bien visible le Bouvier, la grande ourse au zénith, les chiens de chasse, la couronne boréale qui sort, et un peu plus vers l’Ouest la chevelure de Bérénice et le Lion (mais j’ai déjà passé beaucoup de temps sur ces deux dernières il y a quelques semaines). J’ai donc commencé cette observation impromptue par le Bouvier, Arcturus étant en plein milieu du ciel. C’est une constellation que je n’avais pas encore eu l’occasion d’étudier. Je viens d’acheter à Laurent Ferrero ses 4 tomes des « Splendeurs du Ciel Profond », je me dis que le moment se prête bien à les mettre en pratique ! J’essaie de prendre les choses dans l’ordre, commençons par le début : je pointe Izar (ε), qui est une double. La séparation est très faible, je grossis à 187x, mais au lieu de distinguer deux points, je vois plutôt comme une forme de patate avec une protubérance sur la gauche. Je vérifie rapidement ma collimation sur une étoile, tout semble bien concentrique mais évidemment bien trop turbulent, mon télescope est dehors depuis 5 minutes ! Tant pis pour les étoiles doubles, je vais passer aux objets plus diffus en attendant. Je saute d’étoile en étoile pour arriver sur NGC 5248, une discrète galaxie en limite avec la Vierge. L’objet est peu défini dans mes yeux, je discerne bien une forme ovale avec son noyau, mais sans plus. Je continue dans l’ordre, NGC 5466 (amas globulaire dont j’arrive à peine à résoudre quelques astres), puis deux autres galaxies, NGC 5523 et NGC 5529. Je trouve sans peine les objets (finalement une des choses qui m’amuse le plus est justement de les chercher en passant d’une étoile à l’autre). Mais j’avoue qu’une fois l’objet trouvé, je n’en prends pas plein les yeux. Même en vision décalée, ils sont à la limite de la visibilité. Je rejette un oeil dans les « Splendeurs du CP », effectivement cela correspond aux dessins, je reconnais bien les formes très allongées des deux dernières galaxies. Je n’avais sans doute pas beaucoup plus à attendre de ces 4 objets, je suis déjà content de les avoir inclus dans ma liste d’observation ! Et puis je comprends mon erreur : je n’ai pas imprimé le livre, j’ai la version PDF sur ma tablette. Et même à la luminosité minimale, je me détruis ma vision nocturne à chaque consultation. Je vais mettre les « Splendeurs du CP » de côté pour ce soir, je me préparerai des listes imprimées à l’avance pour les futures nuits. Je vais donc m’orienter désormais avec la petite liste imprimée, concoctée par mes soins, qui regroupe les objets Messier, Caldwell et les « Finest NGC Objects de la Royal Astronomical Society of Canada ». Je retourne voir M3, qui est le premier amas globulaire que j’ai observé quelques semaines auparavant, qui est toujours un régal pour les yeux. J’ai déjà de la buée sur la vitre de mon Telrad, la soirée ne va pas être si simple… La Grande Ourse est au zénith, je vise Alkaïd, puis me dirige vers M101 et M51. A x150 le splendide duo de M51 rempli presque mon champ de vision, je distingue assez nettement les bras en spirale de la galaxie du tourbillon, et sa petite soeur qui se fait progressivement absorber à sa gauche… mais étrangement le tout devient rapidement plus sombre et flou… mince, la buée arrive sur mon oculaire maintenant ! Je l’essuie, observe 20 secondes… et l’essuie de nouveau. La soirée ne va pas s’éterniser. Je range donc mon oculaire zoom embué, pour sortir le Pentax 5mm XW que je viens d’acheter d’occasion. L’occasion de le mettre à l’oeuvre sur autre chose que du planétaire. Je me concentre donc sur les petits objets du coin. Je vois que la tête du Serpent est bien sortie ! Dans la tête, je n’ai accès qu’à M5, très bel amas globulaire sur lequel je m’attarde un peu. Un Messier de plus pour moi ! Un peu plus à l’Est, Hercule est apparu de derrière les arbres. Je n’avais jamais eu l’occasion de l’observer haut dans le ciel. Je me précipite sur M13. La première fois que je l’observe. Et oui, il y a une première fois à tout, et celle-ci me marquera. L’amas globulaire prend presque tout le champ de mon oculaire. Il surpasse tous les autres par sa richesse, je distingue les astres par centaines… milliers ? J’ai l’impression que des filaments tissent l’ensemble, mais c’est sans doute une impression dû à l’immensité du nombre d’étoiles. Je reste subjugué sur M13 une bonne dizaine de minutes, puis passe à son voisin M92. Il est beau aussi, mais difficile de rivaliser avec le précédent. Ma liste m’indique aussi une nébuleuse planétaire, NGC 6210, « la Tortue ». Elle se dessine bien à x300, comme un petit disque légèrement ovale. Je monte mon filtre UHC, je gagne en contraste, mais je n’ai pas encore beaucoup de détails. J’y reviendrai un autre soir. Tant que mon filtre est monté, je retourne sur la NP de l’Oeil de Chat, NGC 6543, dans le Dragon, déjà aperçue une fois il y a un mois. Elle est plus grande que la précédente, belle forme ovale, je commence à distinguer des petits détails… mais je dois rapidement m’interrompre, buée sur l’oculaire. J’essuie… quelques dizaines de secondes plus tard, buée de nouveau. Mince, il me faudrait plus de concentration que ça pour une NP ! Je vois qu’Ophiuchus est sorti, je me dis que je fais retourner vers un amas globulaire plus simple, M107… mais presque rien ! Je ne vois qu’une tache floue, et des étoiles très diminuées. J’essuie bien l’oculaire, toujours presque rien… Et là, je me rends à l’évidence : buée sur le secondaire ! Il est déjà 2h30, mais pris dans ma frénésie, je vois que Véga dépasse des arbres, et la constellation de Lyre toute entière. J’avais hâte de voir la Nébuleuse de l’Anneau. Impatient, je prends un tissu qui traînait dans ma poche et frotte bien mon miroir secondaire… Non. Ça c’était pour voir si vous suiviez toujours. Pas de solution raisonnable : c’est fini pour le télescope ce soir. Non, en vrai, je sors mes jumelles 20x80 qui étaient restées dans le salon. Je vois bien la petite nébuleuse de l’Anneau, mais à ce grossissement, elle est à peine plus qu’un point. Une petite étoile légèrement étalée. Je devrai y retourner au télescope une prochaine fois. En revanche, les jumelles m’offrent un spectacle sur la Lyre que je n’aurais pas eu au télescope, je vois une densité incroyable d’étoiles, et avec les deux yeux, c’est un régal. Je m’attarde sur la constellation, en me baladant tranquillement d’un coin à l’autre. Ça me rappelle que les jumelles restent un outil formidable d’exploration, et qu’il ne faut pas que je les laisse de côté depuis que j’ai ce Dobson… Avant d’aller me coucher, une dernière question me taraude : et si je me déplace dans le jardin, je n’aurais pas accès à un bout du Cygne par hasard ? Je tente, et je trouve un endroit où Deneb dépasse au-dessus de la haie ! Je n’ai qu’une petite zone de la constellation, mais je me dis que ce serait une bonne fin de soirée que de finir par une nébuleuse. Je pointe un peu sous Deneb avec mes jumelles, je ne vois que des étoiles. Je tente alors quelque chose que je n’avais jamais essayé, mettre mon filtre UHC devant l’oeilleton. Tant bien que mal, en le tenant d’une main, en ne regardant que d’un oeil, je tiens le filtre, à moitié sur la pointe des pieds pour voir au-dessus de la haie, le cou un peu tordu… tiens, une grande zone un peu lumineuse quelques degrés sous Deneb… Avec comme une grande tache sombre qui s’avance dedans par la droite… serait-ce une illusion ? Je ne tiens comme ça que quelques secondes. Je n’avais jamais observé cette nébuleuse, et n’avais aucun souvenir de ce à quoi elle ressemblait, donc aucun a priori qui aurait pu faire que mon imagination m’ait joué des tours. C’était donc bien ça, je vérifie sur Stellarium, c’est exactement la forme que je viens de voir ! Je termine donc ma soirée vers 3h, avec la joie d’ajouter la nébuleuse d’Amérique du Nord à mon tableau de chasse. Il me tarde de l’observer dans de meilleures conditions !1 point
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Hello, Voici une galaxie que je n'avais jamais faite encore, une elliptique, avec son fameux trou noir et son jet de plasma caractéristique. Messier 87 (aussi dénommée M87, NGC 4486, ou radiogalaxie Virgo A) est une galaxie elliptique supergéante. Elle a été découverte en 1779 par l'astronome allemand Johann Gottfried Koehler. Située à 15,4 ± 0,6 Mpc (∼50,2 millions d'al) de la Terre, c'est la plus grande et la plus lumineuse des galaxies de l'amas de la Vierge. Contrairement aux galaxies spirales en forme de disque, M87 n'a pas de bande de poussière (en) et a une forme elliptique. En son cœur, elle possède un trou noir supermassif qui constitue l'élément principal d'un noyau galactique actif, une forte source de rayonnement dans toutes les longueurs d'onde particulièrement de micro-ondes. Un jet de plasma énergétique émerge du cœur et s'étend sur au moins 5 000 années-lumière. Les étoiles dans cette galaxie constituent environ un sixième de la masse totale de M87. Leur distribution est presque sphérique, tandis que leur densité décroît au fur et à mesure que l'on s'éloigne de son cœur. L'enveloppe galactique s'étend sur un rayon d'environ 490 000 années-lumière. Entre ces étoiles, on trouve un milieu interstellaire diffus de gaz enrichi en éléments chimiques produits à la suite de l'évolution stellaire. Toute poussière produite au sein de la galaxie est détruite dans les 46 millions d'années par l’émission de rayons X du cœur, bien que des observations optiques aient révélé des filaments de poussière. Orbitant au sein de la galaxie, on trouve une population anormale d'environ 12 000 amas globulaires, à comparer avec les 150-200 amas globulaires de la Voie lactée. Étant la plus grande galaxie elliptique la plus proche de la Terre et l'une des plus brillantes radiosources du ciel, Messier 87 est une cible favorite d'observation pour les astronomes amateurs et d'étude pour les astronomes professionnels. Au cœur de cette galaxie se trouve un trou noir supermassif (TNSM), nommé M87*, dont la masse est estimée à 6,5 ± 0,7 milliards de masses solaires. C'est l'une des masses les plus importantes pour ce type d'objet. Son diamètre est de 38 milliards de km, soit 254 ua, ou 1,5 jour-lumière, ou encore environ 3 fois le diamètre de l'orbite moyenne de Pluton. Autour de ce trou noir on trouve un disque d'accrétion de gaz ionisé, qui est orienté perpendiculairement au jet. Ce gaz orbite autour du trou noir à des vitesses allant jusqu'à 1 000 km s−1. Le gaz tombe par accrétion dans le trou noir à un taux estimé à une masse solaire par dizaine d'années. Le jet de matière qui émerge du cœur de Messier 87 s'étend sur au moins 5 000 al et est composé de matière éjectée de la galaxie par le trou noir supermassif. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 359 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:1 point
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Je continue dans l'ordre de numérotation les objets Messier que j'ai déjà capturé, comme vous pouvez le voir, j'ai encore du pain sur la planche avant d'arriver au bout, au tour de M41 Objet: M41 amas ouvert Constellation: Le Grand Chien Mosaïque: Non Multinuits: Non Date: 17 Février 2025 Heure: 21h30 Lieu: Pessac Images: 182*10s Temps: 30mn20s Filtre: Dual-Band Humidité: 69% Température: 13° Lune: Pleine 76% M 41 est à environ 693 pc (∼2 260 al) du système solaire[4] et il s'éloigne de nous à une vitesse de 23,3 km/s[8]. Les dernières estimations donnent un âge de 243 millions d'années. La taille apparente de l'amas est de 39 minutes d'arc, ce qui, compte tenu de la distance, donne une taille réelle maximale d'environ 25,6 années-lumière. L'amas renferme un peu moins de 100 étoiles dont plusieurs géantes rouges. L'étoile la plus brillante est une géante de type spectral K3, avec une magnitude apparente de +6,9[9]. M41 renferme également des naines blanches[10],[11]. Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme entre 50 et 100 étoiles (lettre m) dont la concentration est moyenne (II) et dont les magnitudes se répartissent sur un grand intervalle (le chiffre 3). M41 (amas ouvert) Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 4.0. Source : Article M41 (amas ouvert) de Wikipédia en français (auteurs)1 point
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Je ne vais pas créer un nouveau sujet à chaque soirée : voici mon deuxième CROA, à la suite du premier. Après avoir passé deux semaines à contempler la Lune, qui, égoïste et narcissique, nous interdit d’observer quiconque d’autre en sa présence, je me dis qu’il est enfin temps pour moi de reprendre mon exploration des astres lointains. J’ai deux heures devant moi, entre la fin de lueurs du crépuscule et le lever de la belle éblouissante. Cette fois-ci je ne vais pas me laisser limiter par les arbres, j’emmène mon télescope dans le champ à quelques centaines de mètres de la maison. En déballant, deux mauvaises surprises : le vent est bien plus fort que je l’avais ressenti dans mon jardin, et surtout une belle couche de nuages me nargue et s’étale à l’instant même où j’ai enfilé le tube de 20kg sur sa base. J’aurais été à la maison, je serais rentré, mais l’idée de devoir tout remballer pour rentrer bredouille ne m’enchante guère. Je fais donc preuve d’optimisme, et me dis que les choses devraient s’arranger. En attendant, je parcoure rapidement les quelques cibles qui apparaissent entre les cumulus. L’amas de la ruche me salue… Mars, pas très loin, se fait de plus en plus petit, et est déjà bien bas, je n’en distingue rien de plus qu’un petit disque orangé. Jupiter n’est plus que l’ombre de lui-même, à quelques degrés au-dessus de l’horizon il n’a plus rien à m’offrir, même ses quatre compagnons se sont presque éteints. Je réalise avec un petit pincement au coeur qu’il va me falloir lui dire désormais adieu, jusqu’à l’automne prochain, lui qui avait été ma cible privilégiée pendant quelques semaines. Les nuages se sont déplacés, voilà l’horizon Est qui commence à révéler certaines constellations ! Je retourne rapidement sur les objets les plus évidents. L’amas d’Hercule que j’avais découvert dans mon précédent CROA, pointé en quelques secondes, ne m’offre pas tout à fait le même spectacle que la précédente fois, il s’assombrit régulièrement, masqué par un voile nuageux intermittent. La nébuleuse planétaire de l’anneau dans la Lyre en revanche m’offre un beau moment, c’est la deuxième fois que je l’ai dans l’oculaire, et elle mérite bien sa réputation. Je distingue l’aspect légèrement fibreux de son anneau. Un peu en-dessous, l’amas globulaire M56, voilà un nouveau Messier à mon tableau de chasse ! Le temps passe vite dans la Lyre, l’œil rivé sur l’oculaire. Et quand je relève la tête, voilà les nuages disparus ! En revanche le vent, lui, a plutôt tendance à se confirmer. La soirée ne va pas être de tout repos, je vais constamment devoir garder le pied sur l’embase Dobson pour que le télescope ne dévie pas soudainement de 40°… Je peux donc commencer mon exploration de la constellation que j’avais en tête, et qui m’est pour l’instant presque inconnue : le Cygne. Il est encore assez bas sur l’horizon, et surtout dans l’axe d’une des seules villes de la région. Ce sera un premier avant-goût, je sais d’avance que les conditions ne seront pas idéales. Mais c’est bien ainsi, mieux vaut commencer bas pour laisser une place à l’émerveillement par la suite ! J’ai préparé une liste de 18 objets à observer. Je commence par la nébuleuse d’Amérique du Nord, déjà observée brièvement aux jumelles il y a un mois. Cette fois-ci, c’est au 300mm. Sans filtre, je ne discerne rien. Avec le filtre UHC, je distingue très vaguement la zone plus sombre qui correspondrait aux Grands Lacs, mais le reste se confond avec le fond du ciel. Finalement j’avais eu un meilleur aperçu aux jumelles, ici le grossissement n’apporte rien. En tout cas dans ces conditions. Maintenant que le filtre est monté, je poursuis ma quête de nébuleuses. Je cherche la Nébuleuse du Croissant, NGC 6888, un peu à l’est de Sadr. La recherche est loin d’être aisée ! Le vent ne cesse de faire tourner mon tube dès que je lâche par maladresse la pression de mon pied sur l’embase. Et la zone est tellement dense en étoiles qu’il n’est pas si facile de s’y frayer un chemin. Je finis par la trouver. Elle se dessine bien, je vois nettement la forme du croissant autour de l’étoile brillante qui en est à l’origine. Il paraît qu’il ne lui reste plus que quelques dizaines de milliers d’années à vivre, je me recueille quelques instants au chevet de cette vieille dame qui n’a plus que 5000 fois mon espérance de vie, une fraction de seconde pour elle… Je fais un bref détour vers M29, amas ouvert. Il était juste à côté, et j’ai bien l’intention de cocher toutes les cases Messier dans l’année ! Le Cygne est légèrement plus haut, je me dis qu’il est temps pour moi d’aller explorer les Dentelles, qui sont tout en bas. Je monte mon filtre OIII, malheureusement je ne l’ai pas encore en 2”, je vais donc me contenter d’un oculaire qui m’offrira un champ de vision plus restreint. Je commence par le Balai de Sorcière autour de l’étoile 52. Sa forme est bien visible, mais ne se détache pas si nettement du fond. Il me faudra attendre quelques semaines pour que le Cygne soit plus haut. Et surtout, je ne peux pas l’observer en entier, je dois la parcourir de haut en bas. Je fais de même pour l’autre partie, NGC 6992. J’en distingue mieux les contours, mais encore une fois elle est loin de rentrer dans le champ de vision, je dois la suivre, commence par le bas, prendre le virage vers la gauche (oui je parle en newtonien, tout est à remettre à l’endroit). Mais cette partie se détache mieux du fond. Cependant, je ne discerne pas autant de détails dans la structure que j’aurais pu l’espérer. J’essaie désormais avec mon oculaire plus large, mais cette fois-ci au filtre UHC. Je la perçois, mais le fond du ciel est encore plus lumineux, et les contrastes moindres qu’avec le filtre OIII. Et elle ne tient toujours pas dans le champ de vision, voilà encore un des objets qui me fait penser qu’un jour il faudrait que je me procure un télescope plus court. Il me reste beaucoup de progrès à faire sur cet ensemble, que je découvre pour la première fois. Au moins j’aurai eu un aperçu des Dentelles du Cygne, c’est un grand pas de franchi dans ma petite vie d’astram ! Je pars désormais à l’exploration d’autres petites nébuleuses moins réputées… Je commence par l’étoile à hydrogène de Campbell (PK 64+5.1). Je la trouve, sans aucun doute, mais je dois me contenter d’un grossissement 150x (si je me lève pour aller chercher mon autre oculaire, le vent va tout faire tourner et je vais devoir tout recommencer !). Je ne discerne rien d’autre qu’une faible étoile. J’y reviendrai un soir plus confortable. C’est alors que je vois traversant le ciel en une minute, un astre brillant comme deux fois Jupiter, qui part de Dragon, passe par le Cygne, le Lyre, puis disparaît tout à coup quelque part entre l’Aigle et Hercule. Je n’ai pas de connexion internet, je ne m’attarde pas dessus, mais je vérifie bien en rentrant à la maison qu’il s’agissait de l’ISS. En temps normal je n’aime pas les astres artificiels, mais celui-ci est tout de même remarquable. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de la voir apparaître ! Je reprends ma chasse à la nébuleuse, avec NGC 6826, la « nébuleuse clignotante ». Je ne la trouve pas si clignotante que ça, en revanche, de tous les objets que j’ai pu observer jusqu’ici, c’est celui qui me semble le plus coloré. Un beau disque bleu-vert. Entre Alderamin de Céphée et Deneb, je pointe NGC 7008. La Nébuleuse du Foetus. En effet sa forme est saisissante, on a vraiment l’impression d’observer un embryon de l’espace, avec sa forme de haricot, son crâne plus lumineux, et en guise de cordon ombilical deux petites étoiles. Je reste un moment dessus tant son apparence est troublante et sujette à toutes sortes de méditations métaphysiques. Je poursuis ma quête de nébuleuses planétaires. Je trouve la nébuleuse du Cheeseburger, dont le nom est largement moins poétique que la précédente. En effet je perçois deux très petits lobes, mais qui m’évoquent plus la forme du signe ∞ qu’un hamburger. D’ailleurs la nommer « nébuleuse de l’infini » aurait été hautement plus poétique ! Je vais voir NGC 7027 (le « Scutelleridae »), que j’ai le temps d’apercevoir sa forme ovale quelques secondes… en voulant changer d’oculaire, je lâche le pied de mon embase et une rafale emmène le télescope 30° vers le sud… C’est à ce moment que je vois la Lune qui sort de derrière les arbres. Ma chasse à la nébuleuse va prendre fin ici. J’en profite pour admirer le spectacle de la belle rougeoyante, je l’observe s’extraire lentement de la cime des chênes à quelques centaines de mètres d’ici. Je l'admire monter quelques minutes, devenir de moins en moins rouge… et le ciel de moins en moins noir. Tout près de la Lune, Antares, un bout du Scorpion qui dépasse… je pointe rapidement M4 et M80, je les perçois, mais ils sont tellement estropiés par la Lune juste à côté que je ne veux même pas me dire que je les ai vus ! Il est temps pour moi de ranger. Et sans lampe de poche, tant la Lune inonde vite le champ de sa lumière. Je n’ai pas beaucoup avancé dans mes observations, finalement je n’ai pu voir que huit nouveaux objets, mais vu les conditions nuageuses et venteuses, je n’en suis pas si mécontent ! Je suis pour l’instant un peu déçu par l’Amérique du Nord, et les Dentelles ne m’ont pas vraiment révélé ce que j’espérais… il va falloir que j’attende des conditions plus favorables, un Cygne plus haut, une nuit plus calme, et en effet réfléchir à une focale plus courte… Finalement la nébuleuse qui m’aura le plus marqué ce soir est bien la Nébuleuse du Foetus !1 point
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Attention, je sais pas si c'est clair. C'est longueur A/R sur les tableaux. Donc longueur câble < 1.75m pour 2.5mm2. 16 AWG -> 1.07m... J'ai vu beaucoup de câbles vendus pour être du 16AWG qui étaient en fait du 18AWG, donc 0.75mm2. Donc 53cm... Le problème est bien plus souvent les connecteurs. Je viens de récupérer ma box, et bonne nouvelle: c'est des connecteurs femelle avec plusieurs lames ressort... Du bon matos donc. De toute façon je fais confiance aux fabricants pour bien calibrer 😉1 point
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j'ai remonté l'alim et c'est bon check sur nina : - camera ok - camera guidage ok - moteur MAP ok - rotateur : ok - monture : à part (directement au miniPC) - résistance chauffante : ok moins de câble qui traine, c'est top. ils ont prévu 2 câbles DC 20 cm il y a des visses qui permette de le fixer à la poignée svbony : pratique j'ai utilisé un cable usb-C / usb-C pour la camera de guidage, attention, il n'y a que 4 ports USB data, 3 USB-A et 1 USB-C1 point
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Perdue dans les profondeurs de la constellation d’Ophiuchus, LDN 43 est une nébuleuse obscure vraiment fascinante, une poche dense de poussières interstellaires qui absorbe impitoyablement la lumière des étoiles situées en arrière-plan. Invisible à l’œil nu. Mon setup, une lunette de 420 mm de focale, ne me permet pas d’explorer cette cible dans tout le détail et la finesse qu’elle mérite. C’est pourquoi j’ai choisi de me tourner vers les données du site "TélescopeLive" pour la découvrir autrement, en mettant l’accent sur les subtilités des structures sombres qui contrastent avec les reflets lumineux de la nébuleuse bleutée voisine, parfois identifiée comme Rho Ophiuchi Streamer. LDN 43 est aussi un lieu de naissance stellaire : en son sein se cachent des étoiles en formation, dont certaines ne sont visibles qu’en infrarouge. L'un des objets notables est la protoétoile RNO 91, tapie dans l’ombre du nuage et entourée d’un petit disque protoplanétaire. Le traitement d’image permet ici de révéler les volutes de poussière, les transitions ténues entre lumière et obscurité, et cette ambiance mystérieuse propre aux nébuleuses sombres. Données brutes de la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live". Planewave CDK24 avec 3262mm de foclale, situé dans la vallée du Rio Hurtado (Chili) 9h de pose en LRVB (Mars 2025) Traitement Siril, Pixinsight, Photoshop1 point
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coucou tout le monde. Nouvelle mise à jour de l'appli. on prépare l'été et les beaux jours. Enfin, on croise les doigts ! https://www.memstar.fr/mise-a-jour-1-11/ vous en vouliez des PN ? le catalogue PK est maintenant dispo On pète les 25000 objets1 point
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Salut aux astro-bricoleurs. Ce samedi avec le club AsStrosaone , nous avons fait une petite nuit des étoiles avec des personnes a mobilité réduite. J’ai été énormément frustré d’être contraint de ne leur faire voir le ciel qu’avec leur yeux et un laser vert, un telescope adapté m'as manqué et me suis promis de remedier au probleme. De retour a la maison je me suis penché sur le problème. Alors effectivement il existe des Handiscope, parfaitement bien conçus, et possédant toute la technologie nécessaire. Cependant, j’ai failli tomber de ma chaise en constatant le prix.(sasn compter ceux qui sotn alergique aux GOTO et consors...) C’est loin d’être a la portée de toutes les bourses, en tout cas a mille lieu de ce que notre club pourrait financer… Je me suis donc mis a réfléchir, et après avoir sortis pleins de solution bancale, des canards boiteux, des systèmes usines a gaz, j’ai fini par mettre un peu d’ordre dans mes idées : Quel est mon cahier des charges ?(merci Pierre) 1) un système peu onéreux a la portée du plus grand nombre 2) un télescope avec du diamètre et pas trop de focale pour permettre d’être adapté au ciel profond et pas cantonné au planétaire 2 bis) un tube long au maximum d'1m (pour pouvori poitner le zenith assis) 2 tri) un diametre d'au moins 150,( je ne veut pas cantonner l'observateur uniquement aux messier les plus brillants) 3) un oculaire qui ai le moins de déplacement possible entre une cible au zénith et a l’horizon 4) une monture réglable en hauteur, pour être ajustable a la taille de l’observateur en fauteuil. 5) une monture qui ne gene pas un fauteuil roulant Initialement envisagés pour leur taille avantageuse et le fait que l’oculaire en bougerais pas trop entre le zenith et l’horizon, j’ai abandonné l’idée des schmidts cassegrain et consort. En effet la focale des appareil a bas couts, les rendaient inapproprié a des débutants sur du ciel profond, et les modèles plus lumineux sortaient de mon budget prévisionnel. Et enfin les pieces du puzzle se sont imbriquées… Le tube newton que j’avais initialement écarté a cause de la variabilité trop importante de la hauteur de son oculaire était en fait la vraie bonne solution a condition de résoudre la problématique de cette fameuse hauteur… Il est d’un cout tout a fait honorable (un peu moins de 300 euros neuf pour un 200/1000) j’espère en trouver un d’occasion pas cher pour la bonne cause…(s’il yas des généreux possesseur parmi vous ?) La formule newton 200/1000 répond à mes critères de luminosité grâce a son rapport de focale f5. Me restait juste à trouver la solution pour garder constante la hauteur de l’oculaire ou que soit la cible pointée. et ce fut le cas quand j’ai percuté qu’il suffisait tout simplement d’oublier toutes les montures existante pour ce type de télescope car aucune ne résolvait ma problématique : Pour que l’oculaire ne bouge pas en fonction de la cible, il faut tout simplement, que celui-ci soit positionné au centre de gravité du télescope… Autrement dit ce n’est pas l’oculaire qui doit monter ou descendre pour aller chercher une cible, Mais c’est le télescope qui doit pivoter autour de l’axe de l’oculaire…. Eh eh eh… Du coup la monture s’impose d’elle-même … ça sera une monture d’inspiration DOBSON avec un CG au lieu d’être le plus bas possible qui sera à hauteur d’œil de l’observateur.(et variable entre 1,10m et 1,295m soit envirosn 20 cm de batement) ET donc contrairement à ce qu’on essaie de faire avec nos dobson traditionnels, il faut : 1) Que je positionne l’axe de rotation (l’oculaire) a environ 1,10 m (norme aprox pour une personne en fauteuil) 2) Que je positionne des contre poids en haut de l’axe pour positionner le centre de gravité pile poil sur l’oculaire. Voici un petit croquis pour expliquer ce que j’imagine: En partant d’un pédalier de vélo,(sans les pedales) - je vais fixer sur celui-ci, d’un coté le tube optique en prenant soin d’avoir le porte oculaire pile dans l’axe du pédalier. - De l’autre une tige avec des contre poids réglable en hauteur pour équilibrer le tout.(identique aux barre des monture equato allemande) - Au centre, sur l’axe, juste a coté du pignon denté, centré sur l’axe entre les deux bras de pédales, je vais solidariser un cercle en bois d’une vingtaine de cm qui me serviras de torillon (comme sur les dobson mais qui seras seul contrairement au dobson) C’est autour de ce disque et donc de l’axe …et donc de l’oculaire …que tout le syteme devras pivoter. Pour que le télescope soit stable, ce disque en bois, reposeras sur une planche avec un V avec deux patin en téflon qui permettront un mouvement fluide du système et la dimension du torillon devrait permettre d’être suffisamment précis.(empiriquement je me dis qu'un disque de 20 cm de diametre est deja plus grand que les torillosn des dobson chinois du commerce, donc ça devrait suffire ?) Cette planche avec le V (en fait le rocker du système) serais prise en sandwich par deux autre planche qui empêcherons le cercle et l’axe de basculer coté tube ou coté contre poids. Cette planche roker(celle du centre qui porte le torillon), sera guidée de chaque coté par deux roulement (ou taquet) de sorte a pouvoir monter et descendre la hauteur de l’oculaire. Pour cela j’aurais en haut des planche latérale deux entailles qui laisseront passer l’axe du pédalier de part et d’autre quel que soit la hauteur de l’oculaire.. Pour le moment j’imagine pour faire fonctionner ce système de poser la planche sur une sangle entre deux axes (un peu a la manière de certains miroir sanglé), la sangle passerait sous la planche et par 4 axe/poulies et reviendrait une un axe pourvue d’une manivelle qui permettrait d’enrouler/dérouler celle-ci tout en faisant monter ou descendre la planche. Les deux planches de chaque coté, seront pourvu d’un renfort perpendiculaire pour rigidifier la structure… Et le tout poserait sur un double disque classique comme sous les dobson, qui servirait de base tournante au système. C’est long a expliquer mais avec le shema, ça parait plus simple… En fait : un tube 200/1000 , un pédalier, des contre poids, un axe avec manivelle,une sangle et du contreplaqué ça semble a ma portée au niveau bricolage … pour al partie optique, restera la question de savoir si dasn certains cas l'utilisateur ne peut pas s'approcher assez de la structure, il faudra alors sortir plus l'oculaire. dasn ce cas, il faudra remonter le miroir primaire, changer le secodnaire, et utiliser un tube allonge... avec un newton, c'est facilement réalisable... je me dis que si personne ne l'as encore fait c'est qu'il doti y avoir une cou... dans le potage mais je trouve pas... C’est maintenant que j’ai besoin de vos conseils avisé avant de partir dans la construction…. Pensez vous que ça peut fonctionner ? y ‘as t’il des points que j’ai oublié, ou qui vont poser problème ? Des astuces pour simplifier le système ? Merci d’avance de votre aide et avis… edith 1: desolé pour le pavé... edith 2: a la reflexion, je ne l'appelerais pas un handiscope, car ça pourrait etre utile a toute personne souhaitant observer confortablement assise sans changer de hauteur a chaque cible... j'aime bien l'idée que ça ne serait donc pas un telescope de "valide" qu'on adapte a une personne a mobilité réduite, mais plutot un telescope utilisant les qualités de personnes a mobilité réduite adaptée pour les "valides"...1 point
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Bonjour cher(e)s astrams, Les clubs Caroline H et Galilée ont le grand plaisir de vous convier à leurs 5èmes Rencontres Astronomiques en Berry-sud) qui auront lieu cette année du 24 au 27 septembre 2025 (Indre). Soit 4 jours et 4 nuits. Le principe est toujours le même : la moitié du temps (le wk) est partagé avec le grand public. Comme toujours, des conférences de très haute qualité seront au programme avec notamment celles de Dominique Proust, Nicolas Laporte, Pierre Jacquet et d'autres... Les expositions et animations seront toujours d'actualité. Sans oublier les observations solaires. Vous retrouverez toutes les informations utiles et nécessaires pour préparer votre venue (plan du site, inscriptions, réservations des repas etc...) et des photos sur notre propre site internet : http://rabs-astronomie.fr Il est possible d'arriver dès le mardi 23 septembre si cela peut vous arranger. Merci de bien vouloir diffuser cet évènement autour de vous. 🙂 En espérant vous retrouver ou faire votre connaissance durant ces RABS 2025. Astronomiquement vôtre, Arnaud et Jean-Pierre0 point
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Merci d’avoir pris la peine de lire jusqu’au bout. Quand on aime…0 point
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Bonsoir à tous, suite à mon séjour en Creuse dont vous trouverez le détail ici : j'ai repris mon image de la galaxie NGC3718 dans la Grande Ourse, en y ajoutant cette fois la couleur. Pour réussir à avoir des étoiles à peu près correctes j'ai fait une popote dans SiriL et Pix (pour rappel j'avais de grosses aigrettes disgracieuses sur ma L dues apparemment au correcteur trop serré). Le tri des images a été également plus draconien, notamment sur la L, en conservant les images avec une FWHM entre 1.6" et 2". Il reste donc 4 heures de L en subs de 180s, et 1 heure par couche RVB en subs de 120s. Lunette TOA150 + correcteur FL67 sur EM400, ASI2600MM + EFW + filtres ZWO, OAG-L + ASI174 pour le guidage. Étant daltonien, je vous demande un peu d'indulgence pour les couleurs. Mon poto @David_LEGRANGER m'a filé un coup de main pour la finition des couleurs, merci à lui Un crop à 100% : Cliquez dans l'image pour obtenir la full, ça grouille de petites galaxies dans le fond de ciel : Et la couche L annotée dans Pix où j'ai ajouté les quasars visibles (nom + MagB + Redshift) : on flirte avec la magnitude 23 pour les plus faibles0 point
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Merci à toi Je l'avais faite également l'an dernier avec mon APM130 (au même endroit) et j'avais sensiblement le même résultat que toi : Avec la TOA et moins de temps de pose, je vais largement plus loin en magnitude limite surtout, c'est très curieux. On en parle justement ici : http://www.astrosurf.com/topic/176334-la-galaxie-ngc3718-avec-la-toa150-en-lrvb-pour-alaing/?do=findComment&comment=2518684 Et regarde la suite de la discussion, c'est très intéressant à lire.0 point
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Mon Ppba est sur un des 2 USB3 (bleu) sur mon Q4C, mais l'usb-c fonctionnerait aussi0 point
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J'arrive un peu tard, mais quel chouette CROA! je me retrouve totalement! Sauf que moi, l'erreur du secondaire, je l'ai faite! très délicatement avec un chiffon d'oculaire propre. Mais j'ai été bon pour un nettoyage. Au moins, j'aurai appris comment est placé et comment bien réger un secondaire! Hier j'étais dans mon jardin avec bcp de végétation. Je suis en belgique donc l'humidité je connais! Vers 0h30, bcp de buée est arrivée. J'ai donc mis mon chauffe oculaire, un cold pack dans ma besace d'occulaire et c'était reparti pour un tour! La bande chauffante marche vraiment bien avec une batterie usb. J'ai payé 15 euros et Ca tient la charge plusieurs heures. Inconvénient, c'est prévu pour un objectif photo donc un peu gros pour un oculaire et il faut un peu chipoter pour qu'il ne gene pas. Je n'ai pas trouvé de bande chauffante pour occulaire dans cette gamme de prix. IL est probable que j'investisse dans une résistance sur le secondaire quand arrivera l'humidité de l'automne! J'ai eu de la buée sur le secondaire cet hiver, mais principalement en pointant au zenith. un bout de tapis roulé aide déjà pas mal. Mais quelle frustration quand cette buée arrive! Bon we! Julien0 point
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Content pour toi ! J'espère que tu t'en serviras beaucoup et avec bonheur. Et oui, dans certaines zones (Virgo, etc ...) il y a plus de galaxies que d'étoiles jalon ! Tiens hier soir un Arp sympa au T300, Arp 111 dans les Chiens de chasse (mag 13,4). Allongement bien perçu et même dédoublement en 2 parties, l'une un peu plus apparente que l'autre. Et petite étoile mv 15,3 très proche visible 50 % du temps environ à 225 X. La suite ce soir j'espère ...0 point
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Tu as aussi cette solution surement moins cher que SudDobson ou Dobson Factory : Geoptik Dobson Teleskop N 404/1815 DOB Nadirus 16" ohne Optik0 point
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je vois pas mal de question concernant la dimension des câbles. creusons la question : programme de lycée BAC E (aujourd'hui S techno), mon gamin passe le BAC dans 1 mois, piqure de rappel 😉 : P =U*I P = puissance en Watt U = tension en Volt I = intensité en Ampére Pour résumé : Plus la puissance sera importante, plus il y aura d'intensité Plus la tension est faible, plus l'intensité sera forte S= r0 * L * I / V S : Section du câble en mm r : résistivité du cuivre = 0.021 ohms2/m L : longueur totale (aller+retour) en m I : Courant en A et V la chute de tension. Tableaux de longueur de câble maximal en fonction de sa section et de l'ampérage : Les calculs des tableaux sont basés sur la valeur de résistivité du cuivre : 2,10 10-8 ? x m (fils souple classique), une chute de tension de 5% (qui est la norme marine) et un câble à deux fils soit un aller retour électrique. en 10A on a donc : en 2.1 : cable <2.5m ok en 2.5 : cable < 3.5m ok Me voilà rassuré, et vous aussi j'espère.0 point
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Pas cher pour un f/5: https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-optiques/correcteurs-reducteurs/correcteur-de-coma-kepler-2_detail0 point
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Chercher le glissement absolu est une chose, mais cela ne va pas sans régularité dans le glissement Le plus inconfortable, c'est un dobson qui glisse par à coups J'ai utilisé des dobsons lourds, un poil "virils" qui allaient directement où je voulais, certes avec un petit effort, mais une grande précision0 point
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Sur cloudy nights j'ai trouvé des gars qui ont la meme chose, apparament c'est des pieces mal usiné, un gars a posté une vidéo ou il demonte la monture, et ponces au bon endroit, remonte et ca marche. avec mes 2 pied gauche, je vais utiliser la garantie.0 point
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J'ai retravaillé mon image mais cette fois avec Pixinsight et Solartoolbox. Voici le résultat que je trouve plus fin (les crop ci-dessus sont déjà mis à jour.0 point
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En fait je pense qu'ils passent par une boite d'export qui prend en charge le dédouanement, dans mon cas je n'ai eu le suivi qu'une fois arrivé en Allemagne dédouané et récupéré par le transporteur, donc ils payent des taxes mais effectivement je ne sais pas quel montant ils déclarent. En tout cas le prix payé c'est taxes incluses0 point
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Oui j'avoue je me gave de photons en ce moment, depuis début Avril c'est vraiment bien dégagé sur les Hauts de France. Merci J'avoue qu'au départ je n'y croyait pas non plus, vu qu'il est caché dans le coeur de la galaxie. Sur les 1e brutes il m'a semblé détecter un petit truc au coeur de la galaxie. J'ai donc laissé tourner la nuit. Bonne surprise en voyant la sortie d'empilement, le challenge était alors de la faire ressortir sur l'image finale0 point
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Pour ce qui est du réseau sur un setup à poste (fixe ou nomade) il existe un truc très simple sans cable ni rien, voire même avec une autonomie d'alimentation (que j'ai récupéré gratuitement par mon compte Orange Pro) : Airbox S3 C'est un petit boitier qui se connecte directement au réseau téléphonique et qui crée une borne wifi sur lequel tout peut se connecter comme si c'était une box. Autonomie d'environ 5 heures mais peut se charger sur une petite powerbank. 300 Go gratuit. Je m'en sers quand mon setup est au fond du pré : remote control très aisé et on peut transférer tout ce qu'on veut... Bien sûr, l'idéal c'est un câble, mais ce truc est génial pour le remote control0 point
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Le fonctionnement des CPL est parfois délicat compte-tenu du réseau électrique interne. Si tu n'est pas sur le même réseau (en aval du même départ disjoncteur tableau), le signal peut être très affaibli. Vu que chez moi, les CPL ne donnaient rien, je suis passé au wifi avec répéteurs. C'était guère mieux. Beaucoup de coupures et un débit de transfert de moins de 2Mo/s. Heureusement que je transférais mes images au fil de l'eau durant la nuit, ça me permettait d'avoir toutes les images au petit matin, car plus de 200 images à 50Mo chacune et 2Mo/s de débit, c'est interminable. Je ne pouvais pas tirer de gaine directe entre la maison et l'abri pour y loger un câble Ethernet (dalle béton, ...) et pas question non plus de passer le câble Ethernet dans la gaine d'alimentation secteur de l'abri car gaine trop faible en diamètre. De plus, il risque d'y avoir des perturbations électromagnétiques et c'est règlementairement interdit. Et puis un jour, je me suis rappelé que j'avais une grosse gaine qui alimentait mon local technique piscine qui est à proximité de l'abri astro. Finalement, j'ai tiré une fibre optique entre la maison et mon abri en passant par le local piscine en tirant une gaine de 2m de long enterrée dans une petite tranchée, ce qui à cet endroit était possible. De fait, le débit est monté direct à 98 Mo/s (en gros, transfert de 2 images par seconde). Avec un convertisseur Ethernet/fibre à chaque extrémité, c'est très facile et ça ne coûte finalement pas très cher. Dans ce genre de situation "tordue", il faut néanmoins pouvoir disposer d'une gaine existante et de bon diamètre.0 point
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Hier vers 16h j'ai pu refaire des tests. Ce n'est pas simple le traitement des images solaire, j'essaye de m'améliorer. Lunette solaire Acuter Elite Phoenix 40/400mm H-Alpha. Camera ASI678MM. Capture avec Firecapture, stacking avec autostakkert, finition dans darktable et GIMP sous Linux.0 point
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Bonjour, Service comm' de l'Observatoire de Paris (notamment le site de Meudon) ou IAP (Institut d'Astrophysique de Paris) dans le XIVe arrondissement également. Les meilleures recettes sont parfois (souvent) les plus faciles... Bon ciel.0 point
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Bonjour, jeudi soir je me suis resservi de votre boîtier (depuis plus d’un an) pour un test sur un Dobson un peut gros…J’ai été bluffé par le nombre de catalogue, la précision au rendez-vous même si quelques fois près du zénith ça cherche un peu mais en passant sur un oculaire grand champ tout est là.0 point
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1- Empilement : mais si tu le fais à la main, tu peux déjà commencer à virer le gradient pendant ce process (après la calibration et avant l'alignement, sur chaque image)... C'est aussi simple et tu as plus de contrôle de ce que tu fais, et pas besoin de créer des sous-dossiers pour tes images, tu indiques juste à Siril où elles sont, et il mettra ses images "de travail" dans ton dossier Siril (à vider à la fin, car inutile une fois que tout est terminé). C'est bien plus rapide que s'amuser à copier-coller à chaque fois des tonnes d'images (et bonjour la place nécessaire sur ton disque dur !!). 2- Recadrage, inutile de te mettre sur le rouge, tu vois très bien ton image en RVB Et pas besoin non plus de sauvegarder à chaque étape, depuis des années que j'utilise Siril, il n'a jamais planté. 3- Extraction de gradient (y compris si tu l'as déjà enlevé durant l'empilement), c'est parfait. Fais gaffe à ce qu'aucun carré ne tombe avec une étoile dedans (clic droit pour virer le carré et clic gauche pour le remettre ailleurs). Sur les nébuleuses, tu peux aussi juste cliquer un peu partout dans ton image (sauf là où il y a la nébuleuse !! 😛 ) et ça fonctionnera très bien aussi. Attention, ici pas besoin de basculer en linéaire, car sinon tu ne verras plus rien ! 4- Etalonnage des couleurs : parfait, c'est la suite logique... En automatique, comme tu l'as décrit. Maintenant, oui, tu peux basculer en linéaire (pas "auto ajustement", vu que tu vas faire la montée d'histo !)... 5- Non, pas de suppression du bruit vert ici : tu peux essayer, ça va te donner des images oranges J'ai fait ça durant quelques mois, pendant un temps, et je me demandais pourquoi mes images étaient bizarres, question couleurs. Ensuite, j'ai recommencé à faire la suppression de bruit vert une fois l'image plus avancée, et tout est revenu en ordre ! Donc, ici, c'est la montée d'histo, ton point "8"... D'ailleurs, soit tu fais ça avec le nouveau système GHS, soit tu utilises le système habituel (très conseillé quand on débute, car l'autre est bien, mais compliqué - et au final, tu peux plus facilement te foirer : au moins, avec la montée d'histo classique, tu es sûr d'avoir une bonne image - peut-être moins bien qu'avec le GHS si tu savais t'en servir, mais là, il y a un risque )... Donc : 6- Transfo de l'histogramme : perso, je ne fais pas de transfo asinh avant, car je suis sous un ciel "urbain", donc déjà lumineux, et si je fais ça, c'est fichu pour mon image, qui va perdre en contraste (trop claire !)... Mais si tu as un ciel bien sombre, oui il est usuel de faire une légère transfo asinh avant la montée d'histogramme. Quoi qu'il en soit, ne monte pas trop ton histo, pour éviter trop de bruit. Tu peux finir avec asinh, justement, mais juste pour mettre 0.5 ou 1 en éclaircissement (en haut de la fenêtre) et assombrir le ciel à ton goût avec le curseur. Et voilà, c'est tout. 7- Là, tu peux faire la suppression de bruit vert, ce qui va flinguer ton équilibre de couleur (l'image devient souvent plus rouge, du moins le fond de ciel)... Donc : 8- Re-étalonnage des couleurs, mais là en manuel : tu traces un petit carré à la souris dans une zone sans étoile, bien noire (ciel), tu cliques sur "Utiliser la sélection" et sur valider (en haut de la fenêtre). Et là, ton image redevient normale... Et, "option", à tester : là, tu peux tracer une sélection autour de ta cible (une galaxie, un bout de nébuleuse), faire "Utiliser la sélection" en bas de la fenêtre et cliquer sur Valider... Mais là, sans Siril, souvent ça devient trop blanc ou bleuté... Bref, ça foire ton image. Donc, tu reviens en arrière (fléche en haut de ton écran) et tu annules - sauf si ça te plait (parfois, ça marche)... Là, tu peux aller dans Asinh pour assombrir ton fond de ciel encore, si besoin. 9- Saturation des couleurs, comme dans ton protocole, donc nickel (sans dépasser 0.5) Je n'ai jamais eu besoin de "réitérer" quoi que ce soit dans ce processus. C'est du "pré-traitement" dans Siril. Tu finiras toujours ton image ailleurs (Gimp, par exemple, ou PS si tu as)... Là, tu peux sauvegarder en tif 16bits, pour Gimp ou PS, justement. Et si tu veux tenter une starless, c'est là que tu vas dans "Traitement des étoiles > Suppression des étoiles > Créer un masque d'étoiles"... et Siril va te faire ça automatiquement, ce qui est bien pratique. Plus qu'à sauver le résultat en tif (y compris le masque d'étoiles, à récupérer dans ton dossier Siril) pour faire la suite dans Gimp ou PS. Comme ça, tu peux bien bidouiller ta galaxie ou ta nébuleuse sans flinguer tes étoiles, que tu remets ensuite par-dessus avec "Superposition" (Gimp) ou "Densité linéraire -" (PS). Voilà, monsieur0 point
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