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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/25/25 dans toutes les zones
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Bonjour la compagnie ! J'ai repris ma M51 postée précédemment pour finaliser ce que je voulais faire ! Me voici donc, après tri avec une version de : 10h de Luminance à 2.3" fwhm finale 2h de Ha 1h10 de chaque R/G/B Mon projet étant d'en faire une impression grand format par mes amis de chez OOBLIK, j'ai donc repris l'ensemble et voici donc ma version 2025 finale! (champ complet)5 points
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Salut à tous, Me revoilà après une longue pose. Un problème de connexion à mon compte m'a empêché de l'utiliser et donc de poster. Je suivais les posts en mode camouflage 😄. J'avais presque laissé tombé l'idée de récupérer mon compte mais j'ai pu relancer un modérateur via un nouveau profil et il a pu débloquer la situation. (il ne fait pas bon avoir une adresse mail outlook 😉). Pas mal d'images en retard à vous montrer! Je vais commencer par un retour concernant le voyage que j'ai effectué en Norvège fin janvier dernier pour chasser les aurores boréales. Il s'agit de mon 2ème voyage après celui en Suède l'année précédente. (quand on y a goûté🤩) Je pars avec 3 collègues du club astro (le GAAC) . Pour maximiser le ‘‘temps d’aurores’’ potentiel, nous partons un peu plus tôt dans l’année, un peu plus au Nord, et un peu plus longtemps qu'en Suède (10j). Départ le 24 janvier au matin. Après une première partie de voyage un peu stressante entre Lille et Paris Charles-de-Gaulle (mon tgv à Lille ayant été annulé!), nous décollons pour Tromso avec une arrivée prévue dans le milieu de l'après midi. Nous n'avons pas prévu de rester sur Tromso car c'est une ville avec une forte pollution lumineuse. Le voyage se divisera en 2 parties: un premier séjour vers Koppangen et le second à Skibotn: Le 1er gite réservé est situé à 2h30 de voiture de Tromso. La route est longue… Un dernier effort sur une chaussée glacée qui serpente au bord du fjord et nous arrivons, près du port de Koppangen. À peine sortis de la voiture et les phares éteints, une arche aurorale nous saute aux yeux ! Les valises sont déchargées à la hâte et quelques minutes plus tard, nous sommes prêts! Après quelques photos rapides qui servent à nous remettre dans le bain, nous constatons bien vite que sommes gênés par les lampadaires environnants, y compris ceux de notre location que nous avons du mal à éteindre. D’une manière générale, les norvégiens sont peu enclins à conserver la noirceur du ciel, tout est très éclairé, les routes, les bâtiments, les maisons, jusqu’à la moindre cabane... Peut-être est ce pour conjurer l’obscurité quasi permanente de cette période de l’année ? Nous n’aurons pas la qualité de ciel nocturne d’Abisko et il faudra s’en contenter. Sans avoir pu faire de repérage en plein jour, nous partons chercher l’obscurité… À proximité de notre chalet, un chemin mène vers le bord de mer en contrebas où nous avons repéré une plage sur les cartes satellites. L’arche aurorale semble émerger d’un haut sommet montagneux, comme un volcan en pleine éruption: Soudain, la partie inférieure de l’arche s’agite et ondule. Quel début de séjour ! L'activité se calme. Nous en profitons pour rentrer et nous installer. Un repas est vite avalé alors que le ciel s'embrase de nouveau: L'activité se calme peu à peu. Il est temps de rentrer et de se coucher. Cela fait plus de 20h que nous sommes debout! Le temps en Norvège s'est dégradé. Après une seconde nuit à espérer une trouée et deux tentatives de sorties infructueuses, nous espérerons que le ciel va enfin se dégager pour cette 3ème nuit . Je décide de m'installer à côté d'une rivière que nous avons repéré en journée à coté du logement. Les nuages se disloquent enfin. L'activité aurorale n'est pas forte mais on retrouve de belles ondulations et de délicats piliers qui font penser à des rideaux de pluie: Durant la soirée, des voiles arrivent et coïncident avec la baisse de l'activité. Nous rentrons, heureux d'avoir pu voir à nouveau ce spectacle. 4ème jour : Le temps est dégagé. Il est à peine 15h30 mais Jupiter et vénus sont déjà visibles . Le ciel parait encore clair mais le groupe souhaite quand même sortir rapidement. Nous prenons la voiture car nous avons repéré un spot photo juste à côté de la distillerie « Bivrost » qui est la plus septentrionale au monde. Il n’y a qu’un petit quart d’heure de route mais l’excitation monte d’autant que l’aurore est déjà bien visible malgré la clarté du ciel. Arrivés sur site, il n’y a plus aucun doute, c’est le feu ! Le phénomène, au crépuscule, est vraiment magique ! Il est à peine 17h30 mais l'heure bleue a laissé place à la nuit noire. Nous décidons de remonter en voiture et de laisser la distillerie pour un chemin en forêt. L’ensemble du ciel est baigné d’une lueur verdâtre. C’est sûrement le résidu de l’intense activité que nous avons vu plus tôt en bord de mer. Le ciel tend à se voiler, l’aurore se calme également. Avant de rentrer, nous faisons une dernière halte au port de Koppangen. Là bas, la pollution lumineuse est forte et les lampadaires nous contraignent à un seul point de vue : un bateau amarré au milieu de la baie. Dernière nuit sur le lieu du 1er gîte avant de partir pour Skibotn. Pour l’instant, le ciel est couvert sur toute la Scandinavie. Des éclaircies sont annoncées un peu plus tard. Les caméras en Alaska montrent un activité aurorale forte. Dans la soirée, les touées apparaissent et coïncident avec une diminution de l'activité. Nous aurons quand même droit à un chouette spectacle. Nous arrivons sur Skibotn en début d'après-midi sous un ciel clair. Les prévisions météo pour la fin du séjour ne sont pas bonnes donc il faut profiter de la dernière soirée. Nous sortons en fin d'après midi mais les aurores se font attendre. Un peu dépitée, l’équipe se résigne à rentrer. A peine installé au chalet, je décide de jeter un œil dehors et c'est le feu ! Nous courrons vers le fond du camping en espérant trouver un endroit sans trop de lumières. Nous n’avions pas eu le temps de repérer le coin et, fort heureusement, le lieu est assez isolé pour profiter pleinement du spectacle ! Images réalisées au canon 6d astrodon/ tt artisan 11 mm/ irix 15mm/ sigma art 20mm. Bon ciel à tous3 points
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Bonjour a tous, Je viens de publier un Article dans Noctua, sur notre site, Mais comme peu de personne y passe, je le signal ici: Dans cet article j'ai relevé le nombre d'heures effective de nuits dégagé par an et par saison pour 3 sites. Ca donne une bonne idée du temps que l'on a en pratique pour l'astro. J'ai jamais trouvé de tel stat sur internet, j'ai donc fait les stat moi meme pendant un an !! Article ici (Noctua)1 point
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Salut à tous, je viens ici vous décrire mon projet d'observatoire à la maison. Jusqu'à l'an passé, j'imageais depuis mon balcon terrasse en centre ville et l'an passé, nous sommes passés en maison (toujours en centre ville avec un jardin). Le télescope a pris direct sa place dans le jardin. Cependant, le jardin n'est pas très grand (donc je gène 😉) et j'ai eu qq mésaventures avec la pluie où le C8 a fini plein d'eau (j'avais fait un post sur ce sujet). Au fond de mon jardin, j'ai un atelier et l'idée de me trottait dans la tête de peut être aménager qqchose mais genre, on verra plus tard. Mais à l'automne, la toiture de l'atelier a montré des signes de fuites et il me fallait tout refaire à neuf. Alors là j'ai eu le déclic : si je dois refaire la toiture, pourquoi ne pas en profiter ! Au niveau du concept, c'est un peu complexe car pour ne pas être au niveau de la porte d'entrée et pour avoir une vue dégagée, il me fallait ouvrir le toit à une hauteur de 3m donc le télescope va être carrément en hauteur ! De plus, l'idée est de rendre le truc le plus automatique possible donc je dois faire une porte motorisée, la piloter (avec NINA), récupérer la météo, etc. Donc en attendant que le beau temps arrive pour faire les travaux, je commence par me renseigner (beaucoup de lecture) et à préparer les montages électroniques qui m'aideront à tout faire. Comme j'adore l'électronique, le bricolage, l'impression 3D et tou, c'est décidé je me lance ! Madame est d'accord, elle préfère le trou dans le toit au télescope dans le jardin... 🙂 Je vais tenter de faire une biblio des choses les plus importantes au fur et à mesure. Donc pour résumer, j'ai à faire : - reprise de la toiture et création de l'ouverture - créer la "porte" mobile qui devra être robotisée - faire le montage pour piloter la porte - monter un pilier de environ 2.5m de haut - créer une platine avec un disque - préparer le controle à distance plus poussé que ce que je fais déjà avec notamment parkage télescope à l'horizontale - faire une station météo pour fermer si le mauvais temps arrive Pour le pilotage de la porte de garage, c'est super simple grace aux amis canadiens (Denis Bergeron): - montage arduino basique - code fonctionnel de suite - driver ASCOM dispo et fonctionnel Le montage fonctionne de suite en test et notamment sous NINA 🙂 Pour la station météo, là je trouve le projet de @astrolivier : Le concept est super mais avec mon modèle de ESP32 (ou du fait des mises à jour diverses), ça n'a pas fonctionné et j'ai dû recoder pas mal de choses mais le plus gros était OK. J'ai donc préparé ça et intégré dan sune petite boite faite maison J'ai ainsi accès à une page locale qu'un driver ASCOM récupère dans NINA pour lier à un safety moniteur. Plus tard, voyant que la mesure de température est perturbée dans la boite, j'ai modifié tout ça en m'inspirant des systèmes des stations météo et j'ai ainsi conçu cette partie pour intégrer les différents capteurs (cachés dessous mais aérés). L'ESP32 restera dans la boite. J'ai aussi préparé le disque de frein récupéré gratos chez le garagiste du coin (frameto intégral + peinture métal+perçage) La première partie électronique étant OK, fin mars une période de 15 jours de beau temps est annoncée alors je me lance ! Mise à nue du toit et réfection à l'identique sauf la zone de l'ouverture et perçage de la trappe Installation des rails et création du toit mobile Préparation du sol, sellement de tige acier et du premier plot puis remplissage progressif Arrivé vers 1m60, préparation de l'installation des 4 tiges filetées de 16mm et poursuite du montage jusqu'à 2 .4m Installation du télescope et test puis installation tableau électrique dédié + montage de multiprises connectées permttant de couper chaque appareil indépendamment Montage d'une caméra IP (avec commande OFF des leds infrarouge) pour surveiller Et montage du moteur de la porte avec la station météo sur la boite du moteur (je dois encore peindre en noir goudronné les 2 renforts en bois) Et voilà, paré à démarrer la première session, le ciel est globalement accessible sauf vers le sud-ouest et ouest où j'ai qq obstacles sous 30-40° avec l'arbre mort du voisin plein ouest. (va bien finir par le couper 😉) Et voilà le début de SH2-136 avec 3h de poses hier soir et que je vais continuer dès que possible. Ma séquence NINA se débrouille seule en ouvrant le toit assez tôt pour mise en température, surveillance des conditions météo "safe" collectées depuis ma station météo, si les nuages arrivent, parkage et fermeture du toit et reprise de la séquence si ça se dégage à temps. Fin de session, parkage et fermeture. Ce matin, je me réveille, messages télégram qui disent tout s'est bien passé, la caméra me montre que tout est rangé et fermé, et confirmation en ouvrant le volet ! Quel plaisir 🙂 Le reste à faire : Globalement les modes dégradés, je me pose la question de me connecter à l'API meteo france avec la pluie dans l'heure pour avoir un plan B (pour le moment je galère à comprendre comment on récupère cette info), je suis en train de préparer une boite de gestion des bandes chauffantes. Comme ma station me donne le point de rosée, je peux décider de ne mettre le chauffage que si la température s'approche du point de rosée (j'ai une carte ESP32 avec 8 relais pour piloter plein de trucs 😁, faut que je l'utilise). Je me demande aussi ce qui se passe en cas de pertes de réseau, internet, etc. Comme j'ai fait un réseau local avec un routeur wifi dans l'atelier, je pense que tout fonctionne même s'il n'y a plus internet, c'est juste que je ne peux plus rien vérifier. Je n'ai pas d'onduleur en cas de panne de courant : j'aimerais en mettre un avec un signal de coupure que je pourrais envoyer pour faire l'état safe ou pas, etc. Voilà, du boulot plutôt dans la fiabilisation du système car je ne sais pas trop ce que ça donne. Je vais tester ce week end sans que je ne sois là mais mon fils ne sera pas loin si besoin ! Une belle aventure de bricolage, j'espère comme ça profiter au mieux des opportunités et madame est contente 😎 Au plaisir Sam1 point
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"LBN 550, murmure d’étoiles" Il est des cibles qui ne se livrent qu’aux plus patients, aux rêveurs obstinés qui savent que le ciel ne révèle pas tout au premier regard. LBN 550 fait partie de celles-là. Le catalogue LBN n'étant pas répertorié dans l'atlas de l’ASIair, pas de point d’entrée direct, pas même une étoile brillante pour la désigner. Elle se devine, elle s’invente presque. Alors on compose à l’aveugle, entre deux logiciels, deux mondes — N.I.N.A. pour cadrer, l’ASIair pour guider — et un soupçon de foi pour relier les deux. Le cadrage relève du miracle. Le moindre décalage et c'est le rendu global qui est remis en question. Je lance mes poses de 5 minutes et, pas la moindre trace sur la tablette, rien d’autre qu’un soupçon de grain et de nuit. Alors je persévère en croisant les doigts en lançant 72 poses de 300 secondes. Une pluie d’heures pour une goutte de lumière. J'empile, je prétraite, et toujours ce vide… ou presque. Car quelque chose frémit. Une texture, une nuance, un voile qui semble avoir été peint dans l’ombre elle-même. Ce n’est qu’en effaçant les étoiles, en ôtant les éclats trop bavards, que LBN 550 commence à se révéler. Une starless pour faire taire l’évidence, et laisser parler le subtil. Là, enfin, la nébuleuse émerge, comme une empreinte laissée par un souffle ancien, un murmure oublié dans l’immensité. Photographier LBN 550, ce n’est pas faire une image. C’est écouter le silence du ciel, et comprendre qu’il nous parle. : Filtre Antlia Ultra RVB : 54x300s, : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : PixInsight - Photoshop : Nolhac (43) : Bortle 2.9 : 23/05/2025 La version full pour les détails https://flic.kr/p/2r6wvnd1 point
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Salut à tous, Je continue mes tests en filtration arrière avec deux étalons Lunt40 (derrière ma FSQ85 @ F/63) Ce coup-ci j'ai espacé les deux étalons de 50mm et j'ai appliqué aucun tilt sur les étalons. Ca s'améliore un peu à chaque itération... Voici un cliché souvenir du samedi 24 mai 2025 vers 15h13 Un peu de couleur pour ceux qui préfèrent comme ça Bon ciel1 point
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Je peux essayer: quel logiciel utilises tu?1 point
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Je pense que ce n'est pas aussi clair que ça et que tout dépend de l'objectif recherché. Tu as raison sur le fait qu'il faut que les setups soient suffisamment proches, notamment en termes d’échantillonnages mais la question (qui n'est pas résolue à mon avis) est jusqu'à qu'elle point une image peut-elle être différente des autres pour continuer à contribuer au résultat final. Une des choses qui m'a donné envie d'essayer est qu'il existe désormais des outils permettant d'optimiser la combinaison de ce genre d'image. Il y a notamment dans Pix un script appelé WeightOptimizer et qui réalise précisément cela. On lui donne les images en entrée et il va les combiner plusieurs fois en faisant varier le poids de chacune et en analysant le critère recherché sur l'empilement à chaque fois. En gros il réalise des intégrations successives et il trouve (en théorie) la combinaison qui donne le meilleur résultat. Par exemple dans le seul cas que j'ai fait jusqu'à maintenant ou j'ai combiné l' image de Pascal et la mienne le script a trouvé un poids de 1 pour l'image de Pascal et un poids de 0.7 pour la mienne ( il est vrai qu'il s'agissait d'une combinaison plutôt facile étant donné que nos 2 setups sont très similaires). En tous cas comme le dit Seb çà occupe et on apprend des trucs. Le principe de base, valable sur tous les logiciels est de choisir une image de référence et d'aligner toutes les autres dessus. L'alignement, va mettre par définition toutes les images aux mêmes dimensions et au même cadrage (et donc au même échantillonage). La question importante à se poser c'est quelle image choisir comme référence. Cela va conditionner le résultat final. Par exemple une image échantillonnée à 3arcsec/px et qui est resamplé lors de l'alignement à 1 arcsec/px ne peux pas avoir la même finesse ni les même détails qu'une image avec un échantillonage natif de 1 arcsec/px (tripler les dimensions de l'image ne va pas inventer des détails par miracle!). Si on l'empile, cette image peut éventuellement contribuer à augmenter le SNR pour des structures peu définies mais elle va inévitablement dégrader la finesse de l'image empilée. C'est alors une histoire de compromis et c'est pour ça que l'exercice est délicat. Par contre, on peut considérer que les images sur-echantilloné (par exemple à 0,3 arcsec/px), comme elles échantillonnent plus finement que les détails accessibles réellement peuvent être resamplé à un echantillonage de 1arcsec/px par exemple en perdant en fait très peu d'information (ou même pas du tout).1 point
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Bonsoir les amis ami(e)s Malgré les reflets je trouve ces deux dernière photos Impressionnantes ,on est vraiment face à face avec elle Franck ! En plus elles on voit de multiples détails bravo . Je poste une vidéo également faite chez mon fils avec l'objectif 10X , on y voit un genre de paramécie et de multiples petites sphères qui se déplacent. J'ai tenté de passer en 400X pour mieux voir les sphères , et il n'y en avait plus .......il faudra refaire une vidéo à 400X En attendant bonne soirée à bientôt Charles1 point
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Une question qui me titille depuis longtemps: comment traite-t-on des images de taille et d'échantillonnage différents ? Explications détaillées et pas du genre "Pix le fait", ou avec "Siril c'est simple". SVP.1 point
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Hello, Je vous emmène ce soir vers un autre objet exotique, après le trou noir TON 618, voici l'Objet de Hoag, une galaxie atypique. L’objet de Hoag est une galaxie atypique qui prend la forme d'une galaxie à anneau. Elle fut découverte en 1950 par l'astronome Arthur Hoag qui l'identifia comme une nébuleuse planétaire ou une galaxie particulière. Il prend la forme d'un anneau presque parfait d'étoiles bleues entourant un noyau plus ancien d'étoiles jaunes. La galaxie est située dans la constellation du Serpent, à environ 600 millions d'années-lumière. Le diamètre apparent du noyau est de 6″, correspondant à 17 ± 0,7 kal, tandis que le diamètre interne de l'anneau est de 28″, soit 75 ± 3 kal, et son diamètre externe de 45″, soit 121 ± 4 kal, légèrement plus grand que la Voie lactée. L'environnement séparant les deux populations stellaires pourrait contenir des amas stellaires trop peu lumineux pour être observés. La plupart des détails de la galaxie restent mystérieux, à commencer par sa formation. Les galaxies à anneau « classiques » sont généralement le produit d'une collision d'une petite galaxie avec une galaxie en forme de disque plus grande. Cette collision produit une onde de densité dans le disque qui produit une apparence d'anneau. Dans le cas de l'objet de Hoag, aucune autre galaxie n'a pu être détectée et le noyau possède une vitesse relative à l'anneau trop faible pour que ce scénario de formation soit probable. Quelques galaxies partagent certaines caractéristiques avec l'objet de Hoag, comme un anneau d'étoiles brillant et détaché, mais leur centre est allongé ou barré, et elles peuvent afficher une certaine structure spiralée. Bien qu'aucune n'atteigne le degré de symétrie de l'objet de Hoag, ces galaxies sont désignées comme galaxies de type Hoag. Au moment de sa découverte en 1950 par Art Hoag, celui-ci émit l'hypothèse que l'anneau était le produit d'une lentille gravitationnelle. Cette idée fut abandonnée par la suite car le noyau et l'anneau possèdent le même décalage vers le rouge et parce que des télescopes plus puissants ont mis en évidence la structure noueuse de l'anneau, structure qui ne serait pas visible dans le cas d'une lentille gravitationnelle. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 495 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s: En piratant pépère Hubble j'ai eu ça:1 point
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On essaie, ça nous occupe.1 point
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Combiner des images provenant de plusieurs setup très différent n'a pas d’intérêt, il y a un paquet d'année que cela aurait été fait sinon. Si vous vous penchez seulement sur les calculs de RSB, vous comprendrez. L'idéal pour "aller plus vite" ou augmenter le RSB, c'est d'avoir plusieurs setup identique pour chaque couche. C'est ce que j'essaie de réaliser en combinant deux miroirs + deux réducteurs + deux caméras couvrant le même champs. La couleur et le SHO arrivent en même temps à la fin de chaque soirée.1 point
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Merci Pascal! un voyage à faire au moins une fois dans sa vie! De mon coté, reste à voir une éclipse totale de soleil (ce sera pour l'année prochaine) @Ant-1 et @margarita merci pour vos message! Merci VNA. Alors paradoxalement, nous n'avons pas eu froid durant ce voyage. Il a fait -13° lors de notre première nuit mais le reste du séjour a été doux (entre -5° et 5°). Le fait d'être en bord de mer doit sûrement jouer. En tout cas, rien à voir avec la Suède où nous avions eu jusque -33°! C'est vraiment un coin très beau avec de beaux 1ers plans pour les photos d'aurores. Il ne faut pas rester à Tromso par contre. Le pb principal en Norvège, c'est la pollution lumineuse et il est difficile de trouver des endroits bien noirs. Nous avons préféré Abisko en Suède pour la qualité du ciel. Tromso est bcp plus au nord donc c'est plus facile de voir un activité aurorale: les arches aurorales que tu vois à l'horizon en Suède, tu les vois au zénith à Tromso: çà fait vraiment la différence. quelques images de jour: @thierry78, @180Vision et @iserois merci ! @180Vision j'avais loupé ton post 😉1 point
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Ho tu sais y a pas de compétition ici, chacun à un niveau différent. Sache qu'on a tous commencé en bas, modestement. Puis ça progresse au fil des années. Mainenant avec les échanges sur le forum, les tutos YT, les outils déments à notre disposition, on y arrive plus facilement et plus rapidement je trouve. L'important c'est d'échanger1 point
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Bonjour, bonsoir, Après avoir remarqué qu'un filtre 1.25" (31.75mm) tenait presque parfaitement dans les bonnettes de mes jumelles Nikon Action EX 10x50 : j'ai conçu une pièce à imprimer en 3D pour tenir le filtre et qui viendrait tenir sur les bonnettes des jumelles : Le filtre se caler simplement dans le trou central et tient sans avoir besoin de le visser. Puis la pièce vient se loger par dessus la bonnette (qu'il faut lever d'un cran). Le tout tient bien même en penchant la pièce vers le bas. Si jamais cela ne tient pas, on peut ajouter un peu d'épaisseur de scotch. Cela tient bien et cela fonctionne bien, la vue est bonne, pas de soucis de mise au point ni de placement de l’œil. Je vous laisse le .stl . Vous pouvez le modifiez autant que vous voulez. Support filtre 1.25 jumelles Nikon Action EX.stlSupport filtre 1.25 jumelles Nikon Action EX.stl Pour l'impression j'ai fait en PETG, remplissage 100%, épaisseur de fil de 0.2mm En espérant que ce soit utile Paul1 point
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Bonjour, Voici le nébuleuse NGC2174 la nébuleuse de la tête singe en SHO. Une première version en SHO. Poste fixe dans le 82, Instrument Askar PHQ 130, 1000 de focale, EQ8R-Pro Asiair, OAG-L,guidage ZWO 220mm, Caméra ZWO 2600MC, Filtre ALP-T double bande Antlia, SII. 46 poses de 900s OIII 11,5 h 44 poses 900s en SII 14 h 94 poses de 900s HA 23h Traitement Pixinsight1 point
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ah merci j'en profite pour signaler celui-ci en replay sur Arte, je ne sais pas si ça va encore être diffusé : https://www.arte.tv/fr/videos/121339-000-A/comment-une-eclipse-solaire-a-prouve-qu-einstein-avait-raison/ Je vous recommande surtout la première partie sur l'expédition en Australie. Le matériel, les conditions, l'époque, c'est hallucinant. A regarder en pensant à nos galères dans les champs, petits joueurs que nous sommes. (la suite est intéressante aussi, hein) G.1 point
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Bonjour @VNA, Oui vous avez raison, l'homme est très adaptable, peut-être même un des plus adaptatifs du vivant. Mais comme pour toute chose il y a des limites. Pour notre organisme cela va être le "Wet Bulb". Ce concept semble être ignoré par le plus grand nombre. Vous avez ICI un lien vers un podcast qui vulgarise plutôt bien la chose. Lorsque la valeur du "Wet Bulb" atteint les 35°C, sachez que, quoi que vous fassiez si vous êtes dehors, il vous reste environ 6 heures à vivre. Au delà de ce délai, le corps humain cesse de fonctionner car en surchauffe et meurt. Or ce seuil est maintenant dans l'actualité. Certes quelques minutes ou quelques heures les jours de grandes chaleurs, mais il se trouve que le phénomène est de plus en plus fréquent et de plus en plus long. En France, au sud de la ligne Bordeaux/Lyon la valeur moyenne du Wet Bulb est de 27°C et ne cesse de monter (Certains chercheurs ont même montré que le seuil ne serait pas à 35°C mais à 31°C). Un jour pas si lointain, ce territoire deviendra inhabitable car mortel plusieurs semaines à plusieurs mois par an. (Idem pour la Californie ou le Middle West américain d'où la nécessité d'annexer des terres au Nord comme le Canada. Le président américain le sait parfaitement et agit en conséquence, sur ce point il ne se Trump trompe pas). Revenons en France, je vous laisse imaginer la crise sociale et sociétale. On en voit déjà les prémices avec l'arrivée de quelques dizaines de milliers d'immigrants. Qu'en sera-t-il lorsque ces migrants seront des nationaux et se compteront en dizaines de millions en route vers le Nord où personne ne les attendra ni ne les accueillera. Que mangeront-ils ? Où habiteront-ils ? Comment gagneront-ils leur vie ? Ce sont autant d'inconnues dont le bestiaire politique fait son maximum pour que le sujet demeure dans le noir. Et pourtant c'est LE sujet qui devrait tous nous préoccuper au premier chef. Les vies, nos vies à chacun, sont mises en jeu en seulement 6 heures faut-il le rappeler ! En 6 heures aucun État, aucune structure nationale ne peut réagir. Rappelez-vous le drame de l'été 2003. L'État a mis des semaines à changer de posture. Bilan 15 000 morts en quelques jours. Pensons-y fortement. Ney1 point
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Bonjour @Kristophe, Peut-être avez-vous, involontairement sans doute, omis d'introduire la notion de durée dans votre assertion. En effet je suis parfaitement d'accord avec vous et affirme comme vous que le climat est changeant MAIS sur des périodes longues qui se comptent en millénaires. II y a 25 000 ans notre latitude connaissait des étés où la température régulière en milieu d'après midi voisinait les 15°C. De puis cette période notre climat local a changé c'est indiscutable. Un changement lent (delta T /T infime) permet à toute la biodiversité de s'adapter soit en faisant évoluer les métabolismes, soit en migrant vers des biomes proches du précédent. Ce que nous vivons depuis 175 ans en terme de progression des températures est en valeur absolue inférieur à ce qui a existé précédemment MAIS cette variation est sur un temps très court au regard des temps climatiques. La variation des températures par rapport au temps n'a plus rien à voir avec une courbe lente mais ressemble à un front brutal. La biodiversité n'a plus ni le temps, ni la capacité à s'adapter, elle va donc se réduire de manière accélérée créant des vides dans la chaine alimentaire, NOTRE chaine alimentaire je vous le rappelle. C'est aussi en ce sens que nous devons parler de dérèglement climatique. La machine vitale pour tout être vivant ne fonctionne plus comme elle le devrait dans notre nouveau contexte. La pente de la courbe de variations (la dérivée première) des paramètres climatiques est bien trop importante pour que les organismes dont le nôtre, pourtant parmi les plus adaptatifs du vivant, puissent évoluer suffisamment et dans un temps court pour survivre. Je vous renvoie à nouveau, car la tenue de vos écrits montre que vous n'avez pas encore assimilé le concept, aux mesures du "Wet Bulb". Notre territoire au Sud de la ligne Bordeaux/Lyon vient d'atteindre la valeur de 27°C. Cette valeur indique une situation de létalité possible pour causes climatiques. Au delà de 29°C ce sera une létalité probable, à partir de 35°C la létalité sera certaine. La pente de différents modèles nous prédit ce seuil non plus à la fin du siècle mais dans moins de 30 ans. Où trouverez-vous à manger dans ces territoires et comment ferez-vous pour y rester en vie ? J'aimerais beaucoup vous lire sur ce sujet. Ney1 point
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Bonjour tout le monde, Voilà déjà environ 15 ans que je pratique l'astronomie en visuel uniquement avec un dobson 450mm mais voilà que l'astrophotographie a commencé à me titiller en début d'année. Le temps de rassembler tout le matériel nécessaire et surtout d'acquérir les connaissances de base pour débuter, j'ai commencé à photographier mes 2 premières cibles début avril et début mai. M51 - après l'avoir observé en visuel un nombre incalculable de fois, je ne pouvais pas imaginer débuter l'astrophoto sans commencer par cet galaxie. Ca tombe bien étant donnée que début avril, elle est déjà bien haute dans le ciel. Matériel utilisé: SW 80ED, Canon 600D partiellement défiltré (de chez EOS Astro) & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée en Suisse à 1000m non loin d'une ville (Chaux-de-Fonds) pendant environ 1h30 avec 20 DOF et traitement Siril + Pixelmator Pour une première je suis plutôt content car on voit bien la galaxie et sa compagne. Le filé d'étoiles est bien présent mais pas exagéré (ma crainte était de louper complètement la mise en station qui paraît assez technique quand il s'agit de la première fois). En revanche, l'abérration sur les bords est évidente étant donnée que je n'ai pas de correcteur de coma. Bref, pour une première je suis plutôt satisfait mais je me dis qu'il est peut-être possible de faire mieux et surtout de faire une pose totale plus importante. Ma prochaine sortie sera donc de nouveau consacrée à cette galaxie même si je balance avec l'envie de shooter autre chose mais je persévère. M51 le retour - plusieurs semaines ont passé et fin avril, une fenêtre météo se profile, c'est reparti pour M51 avec un correcteur de coma/réducteur 0.85 acquis entre-temps. Matériel utilisé: SW 80ED + réducteur/correcteur 0.85, Canon 600D partiellement défiltré & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée toujours à la même place à 1000m pendant environ 2h30 avec ~20 DOF et traitement Pixinsight (merci BlurX & NoiseX) Pixinsight me permet de pousser le traitement plus loin grâce aux process de RC Astro (et notamment de réduire la présence de nuages à gauche de la galaxie grâce aux masques), les étoiles sont plus ponctuelles (la mise en station est aussi à peine plus maîtrisée) et le correcteur de coma fait clairement le travail. M101 - la saison des galaxies battant son plein, je me décide de me lancer sur M101 qui est bien haute dans le ciel au mois de mai. Je commence à shooter vers les 10h et le temps de faire 2h45 de pose et les DOF, il est déjà presque 2h et retour au lit à 3h. Réveil à 6h, ça pique un peu 😅 Matériel utilisé: SW 80ED + réducteur/correcteur 0.85, Canon 600D partiellement défiltré & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée toujours à la même place pendant environ 2h45 avec ~40 DOF et traitement Pixinsight Je suis un peu moins fan du traitement, peut-être que le contraste est trop poussé et j'ai du mal à travailler les tons bleus clairs qu'on voit très souvent sur cette galaxie mais après avoir passé plusieurs heures dessus, je m'arrête et voilà le résultat. Voilà donc mes 2 premières cibles, toutes les critiques sont les bienvenues. En tout cas, je crois que j'ai attrapé le virus de l'astrophotographie: j'adore préparer et installer le matériel, passer le temps de pose dehors à regarder le ciel à l'oeil nu, traiter les photos et obtenir un résultat final où je peux zoomer et voir toutes les petites galaxies à peine visibles comme des tâches floues. Merci et à très bientôt. Alexis0 point
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Bonjour à tous, Dans le forum d'en face j'ai réagi l'autre jour à une discussion qui proposait de partager des données déjà acquises pour les combiner et voir ce qu'on pouvait en tirer. La discussion n'a finalement rien donné mais ça m'a fait réfléchir et j'aimerais relancer l'idée ici et voir si certains d'entre vous seraient prêts à partager leurs images et à participer à ce genre d'exercice? L'idée est la suivante: on choisit une cible ensemble et on partage nos images (empilées) qui traine sur nos disques durs. Les images sont partagées directement sur ce sujet et sont donc à la disposition de tous pour essayer de les combiner de la meilleure façon possible (ce qui n'est pas un exercice simple à mon avis) et de faire le traitement. L'objectif final étant de voir dans quelle mesure ce genre de combinaison d'images hétéroclites peut permettre d'améliorer les choses par rapport aux résultats obtenus chacun de notre coté. Bien sûr, le fait de combiner des images a posteriori, sans aucune coordination préalables sur les acquisitions va entrainer des contraintes importantes (et surement un impact sur le résultat final) mais ça a l'avantage énorme d'être facile et immédiat à mettre en œuvre. Voilà quelques réflexions sur le choix de la cible et les quelques contraintes à respecter: Choix de la cible: Il faut que la cible soit suffisamment populaire pour avoir été shooté par un nombre conséquent d'astronomes Il faut que la cible soit suffisamment petite pour qu'on puisse obtenir une image finale qui contienne cette cible avec des images cadrées complétement différemment les unes des autres.. Il faut à mon avis éviter d'avoir des étoiles trop brillantes dans le champ pour limiter les problématiques liés aux aigrettes. Il faut une cible sur laquelle un temps de pose cumulé conséquent présente un intérêt particulier avec si possible quelque chose de diffus à essayer de révéler. Pour ces raisons, je pense qu'une galaxie est le meilleur choix possible. J'avais pensé par exemple à M63 qui est un galaxie superbe et populaire et qui possède des structures diffuses qu'il serait intéressant d'essayer de révéler (voir ici par exemple: https://apod.nasa.gov/apod/image/2012/Neyerm63_l2.jpg ) mais c'est juste une idée. Contraintes à respecter pour les images partagées: Pour des questions de cadrage, la cible devra forcément être au centre de l'image Tous les instruments sont possibles (même si les aigrettes des Newton risque de poser quelques problèmes...) Pour des raisons de cohérence et de cadrage, il faut se mettre d'accord sur un échantillonnage maximum et un champ minimum. Je pense par exemple à 1,5 "/pix maximum (ça correspond à une focale de 500mm avec un capteur avec des pixels de de 3.75um) et à un champ de 0.5°x0.5° minimum (même si la cible tient largement dans ce champ, un champ trop petit risque de créer des problèmes de cadrage insoluble) Les images devront être partagées au format fit (32bits) pour que chacun puisse les exploiter Les images couleurs ainsi que les images mono sont possibles Les images partagées doivent être directement issues de l'empilement, aucun traitement ne doit être fait. Une fois les images postées sur ce sujet, chacun sera bien sûr libre de tenter ses propres méthodes pour les combiner mais en gros l'idée est la suivante: 1) Choisir le cadrage optimum en fonction des différentes images partagées 2) Aligner toutes les images sur le cadre choisi 3) Empiler les images entre elles tout en les pondérant au mieux pour optimiser le résultat final 4) Faire le traitement et partager le résultat Qu'en dites vous? N’hésitez pas à me donner vos idées sur la cible et sur la méthode et surtout si l'idée elle même vous semble envisageable. Je pense que ça ne peut être intéressant que si il y a au moins une demi douzaine d'images à combiner. Nico0 point
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Bonjour à tous, N'ayant pas beaucoup de cibles printanières adaptées à mon matériel (eos 6D non défiltré et Canon EF 300mm f/4 L IS), je me suis concentré sur M81 et M82 durant plusieurs nuits de mars à mai en espérant faire ressortir un maximum les IFN de cette région. Finalement, entre les voiles nuageux, la lune et galères habituelles de map, j'ai conservé 35 heures de poses à raison de poses unitaires de 90'' à 1600 iso et f4. La monture utilisée est une Vixen photo guider gp2 (pas d'autoguidage). C'était mon premier traitement sérieux avec Pixinsight et la cible n'était peut-être pas très adaptée pour un début. En effet, le traitement fut bien laborieux. En particulier l'étirement différencié est difficile du fait des différences de luminosité entre les objets. J'en suis arrivé à faire un étirement pour les IFN, un pour M82 et un pour M81 et autres galaxies et nébuleuses. Les différents calques ont ensuite étaient empilés dans Gimp en jouant avec des masques. En plus de Pixinsight, j'ai utilisé : - Siril (empilement, calibration des couleurs et génération de la starless avec starnet), - Gimp (empilement des calques, petites corrections et assemblage starless - masque d'étoiles), - Darktable (saturation, contraste, réduction finale du bruit) Je pense qu'il devrait être possible de tirer un peu plus de cette image, notamment sur M81 qui est un peu "plate" ... Vos conseils et critiques sont donc les bienvenus. L'image et la starless0 point
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Bonjour à tous, Voici en avant-première, le vieux télescope récupéré auprès de mes parents Voilà donc le matos, on remarquera le trépied et ces pattes folles qui tiennent grâce à des tuyaux de 25. Oui, il a eu beaucoup moins de chance, il est resté stocké à l'extérieur alors le temps à fait son œuvre et les jambes sont entièrement bouffé par la rouille. Comme le dit le titre, je suppose qu'il s'agisse d'un C8 classic ou d'un powerstar (merci le catalogue celestron de 1988...) D'ailleurs, petite question, à quoi servent les poids visibles sur la dernière photo ? Et maintenant, voilà mon champ de vision, vers le sud. Mon village coupe l'éclairage public vers 21h alors, j'ai quand même un champ clair, mais quand même un angle mort de 30° Prochaine étape, la remise en route du moteur pas à pas pour contrer la rotation terrestre et oui, j'ai compté les 359 dents de la roue dentée0 point
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Il n'y a pas que les poussières à craindre, c'est surtout les champignons. Dans un premier temps, une bonne exposition au soleil pourra lui faire du bien, les champis n'aiment pas les UV.0 point
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Bonjour, magnifique, mais si tu le démontes pour nettoyer l'intérieur, sois très prudent, les pièces et en particulier la lame doivent être dans le bon sens. Fais beaucoup de repères, tu pourras trouver des vidéos pour t'aider et comprendre.0 point
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Et ça nous amuse, est ce problématique ? 🤔0 point
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Oui: dans l'idéal il faudrait sans doute repartir des brutes mais ça me semble beaucoup trop compliqué en terme de données à échanger (les brutes plus les fichiers de calibration) et de complexité et je pense qu'avec les bonnes méthodes il est possible d'obtenir quelque chose de très similaire avec les images déjà empilées. L'idée est vraiment de faire quelque chose de simple et sans trop de prise de tête. En tous cas ton image a l'air superbe!0 point
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Bah en fait, c'est comme ca qu'ont été faite toutes les plus importantes images astro amateur de ces derniere années, comme celle de l'arche OIII sur M31 par example ... plus de 1000 h avec une dixaine de telescopes differents ... un example: https://app.astrobin.com/equipment/explorer/telescope/932/askar-fra600?i=ymtvkr0 point
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Voici mon stack de ma session de cette nuit 135 images de 90" 178mc + ts60/360, sur EQM35 2025-05-24_M63_135im_stacked.fit0 point
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Non, il n'y a pas de détrompeur particulier sur les connecteurs ronds DC. Suggestion: si tu ne cherche pas à avoir des ports pilotés via ASCOM, achète une powerbox SVBony 241. 60€... En dehors d'acheter du matos douteux chez Ali, tu ne feras pas moins cher, léger et petit en faisant toi même. C'est plus petit que la pomme de ma main. Et surprise: le 12V est sur les connecteurs DC5521, et le 5V sur les ports USB. Une bonne stratégie que tu peux reproduire si tu fais du maison, pour éviter les bêtises 😉0 point
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Petit supplément avec un CROA ultra express fait juste avant mon départ. J'ai imprimé en 3D des pièces pour faire tenir un filtre en 1.25 dans les bonnettes de mes jumelles (j'ai partagé ici sur le forum) Et hier soir, avant d'aller me coucher, vers minuit, j'ai vu que le ciel était parfaitement clair ! J'ai donc saisi mes jumelles, un filtre Oiii et un de mes supports que je venais d'imprimer. Il fait 3°C et bien humide, je tremble de froid directement ! (Bon j'avais juste une petite veste..). Je vois le lion qui commence déjà à se coucher. Je guette vers le Triplet du Lion et guette le couple M65/66. J'arrive à un peu voir les deux mais je tremble trop, difficile de bien voir. Je vise très rapidement alors vers la Grande Ours au zénith et vois bien M51. Je tombe ensuite rapidement sur M94. Puis je galère un peu à chercher M3. Je tremble toujours plus et un fois vu, hop j'arrête. Je reprends mon souffle, me calme, la respiration aide beaucoup à maîtriser le tremblement dû au froid, et j'installe le filtre. Le Cygne est bien levé, la Voie Lactée est très légère, encore basse. Je pointe avec le filtre sur un œil. C'est très sombre ! On ne vois plus que les étoiles les plus brillantes. Et là ! L'Amérique du Nord, une jolie forme d'Amérique du Nord, bien visible, juste en dessous de Deneb. Le filtre marche bien ! Je ferme un œil et ouvre l'autre pour comparer, et sans filtre, c'est l'explosion d'étoiles ! C'est très riche mais L'Amérique du Nord n'est pas visible, trop mélangé avec les étoiles et les nébulosités légères de la Voie Lactée. Je cherche ensuite avec le filtre les Dentelles. En passant par dessus Sadr je remarque une très légère nébulosité. Les dentelles font cache-cache avec l'arbre du voisin, difficile de voir qqch. Je me place au mieux, et je vois un vague nébulosité allongé. Mais je me dis que ce sont des étoiles. Finalement en vérifiant plus tard sur Stellarium, il semble que j'ai bien vu la grande dentelle du Cygne ! La petite était par contre invisible. Dans un dernier effort, j'ai essayé de voir M27, mais ayant du mal à la repéré, je n'arrive pas à l'identifier. Mais j'ai trop froid, et il se fait tard ! J'arrête après 5 à 10min dehors. Content d'avoir tester mon concept ! Le filtre marche bien, et est agréable à utiliser. Plus qu'à monter un deuxième filtre ! Paul0 point
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Ma nuit claire se confirme pour ce soir ! Direction M63 donc ! @nico1038, ton résultat avec juste 2 images laisse augurer du très bon.0 point
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je me suis remis sur mon traitement et fait 2 nouvelles versions, la première avec des IFN telles qu'elles sortent sans toucher à leur saturation, la seconde avec des IFN désaturées. J'en ai profité pour essayer de gagner un peu de contraste et de détails sur M81 et d'améliorer les étoiles. La première avec des IFN telles qu'elles apparaissent après l'étalonnage et l'étirement. et cette version dont les IFN sont désaturées0 point
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Alors tout dépend de ta question. Pour le trou en lui même j'ai un cadre en classe4 et sous les chevrons c'est collé au mastic goudron pour le shingle. Côté extérieur, j'ai des bandes d'étanchéité qui remontent (en bleu) et j'ai aussi coulé bcp de peinture goudronnée. L'idée c'est que l'eau doit faire le tour (le rouge) Le toit recouvre le cadre complètement sauf côté ouverture bien sûr (le vert) Puis j'ai couvert de shingle qui couvre tout Côté ouverture le shingle est rasant et je déborde du cadre aussi. Je pense ajouter des bavettes en caoutchouc si je vois que c'est pas assez0 point
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Il faut dire que les plus agés (et je ne citerai personne car je ne veux pas me facher avec mes beau-parents*) ont tous un doctorat en climatologie, expertise economique et sociale du monde contemporain couplée à une expertise médicale toute specialité et qu'ils n'hesitent pas à vous en faire profiter. * le beau pere ayant en plus une expertise en maçonnerie et tous travaux qui elle est bien utile😁0 point
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Hello, présentation de la «nébuleuse de « l'Iris » (petit nom NGC 7023). C’est une nébuleuse par réflexion (c’est à dire qu’elle ré-émet la lumière qu’elle reçoit). Elle située dans la constellation de Céphée de notre Voie lactée. Il y a ici ~5h d’exposition permettant de commencer à révéler les nuages de poussières ténus de couleur marron clair et foncé, et la très forte luminosité d’une étoile au centre dans le champ permettant de voir les gaz ionisés, principalement d’oxygène qui sont ré-émis. Ces gradients de luminosité ne sont pas évident à traiter tout en maintenant les couleurs d’origine. Elle est en fait plutôt petite en apparence (10 arc-minutes) à ~1600 années lumières d’ici. envir: - 5h de pose (150x120sec), tube 150/750 pds, caméra 071mc pro (-10 degrés), EAF, auto-guidage (phd2), monture HEQ5 pro, traitements Pix. Enjoy 😊0 point
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Bonjour à toutes et à tous Hier soir, j'ai pu profiter d'un ciel clair pour faire mes premiers essais avec le Star Analyser 100 reçu cette semaine, chose rare, en général quand on achète du matériel, le ciel fait la tête 🤬 Comme il est préconisé, je suis pari à la recherche de deux étoiles de type A. J'utilise le Mak127 qui va me servir aussi pour la spectro avec l'Alpy600 et l'Atik 414 EX que je viens de trouver d'occasion ici même et que j'ai reçu hier. Pour trouver ma cible, j'utilise N.I.N.A, je la pointe à l'aide de la lunette Svbony 165 montée en parallèle et équipée d'une QHYCDD 678C. Je sélectionne donc mon étoile avec Carte du Ciel, puis je me sers de l'assistant de cadrage de N.I.N.A. Une fois celle-ci centrée, je peux voir dans SharpCap l'étoile apparaitre dans la fenêtre de l'ASI 178MM. J'ai dû faire quelques réglages, notamment pour mettre le spectre à l'horizontal, pour cela j'utilise la bague fournie avec le Star Analyser que j'ai installé dans le nez de la l'ASI 178MM. Mon choix c'est donc porté sur Subra, ou Omicron Leonis dans le Lion, magnitude 3.520 et Algorab, ou Delta Corvi dans le Corbeau, magnitude 2.9 , toutes les deux de type A5.V J'ai eu aussi quelques hésitations au traitement, notamment pour la partie calibration que j'ai fais sur un point, connaissant la valeur de dispersion de mon matériel. Si vous voyez quelque chose qui cloche, n'hésitez pas à me le dire, je débute et je ne voudrais pas partir dans une mauvaise direction, surtout que je compte entrainer avec moi les membres de mon club.0 point
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Bonjour Passage cet après-midi au rencontre ASTRO 44. Un beau panel de matériels pour observer le soleil en h alpha, lumière blanche, par projection et électroniquement. Des exposés trés intéressants, un planerium, Et de trés bonnes expériences scientifiques.... ... d'ailleurs je vais aller vivre sur MERCURE.... ... Ma balance me remerciera !!! Bon ciel.0 point
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