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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/02/25 dans toutes les zones
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Bonjour tout le monde ! Bon, je dépile, doucement... Voici donc une image de la toute fin Juillet de cette année ! Il s'agit de HH198 (la zone "rougatre") dans Céphée, avec ses alentours. Prise avec la CFAPO-130 (730mm à 0.8x) et la QHY minicam8, en 8h de luminance (UVIrcut) et 45' par couche RGB. Un pré-traitement Siril/Sirilic (avec script édité) Traitement pix LRGB classique sans extravagances Ajustement PL8 (equilibrage) + PS (denois+Spikes+export) A vous !11 points
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Hello ! Voici mon dernier projet de cette période de nouvelle lune - plutôt clémente en termes de temps ! Le OIII et le HA ont plutôt bien joué leur rôle et son bien délimités sur cet objet, permettant de donner une palette bien vibrante à mon gout Intégration Rouge (R) : 30 poses de 60 secondes, total 30 minutes Vert (G) : 30 poses de 60 secondes, total 30 minutes Bleu (B) : 30 poses de 60 secondes, total 30 minutes Hα : 224 poses de 300 secondes, total 18h40 SII : 60 poses de 300 secondes, total 5h OIII : 60 poses de 300 secondes, total 5h Total : 30h10 Équipement Télescope : Sky-Watcher Explorer 130PDS Caméra : ZWO ASI533MM Pro Monture : Sky-Watcher EQ6 Pro Filtres : Antlia 3nm Narrowband H-alpha 1.25" Antlia 3nm Narrowband OIII 1.25" Antlia 3nm Narrowband SII 1.25" Antlia V-Pro R, G, B 1.25" Accessoire : ZWO ASIAIR Pro9 points
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Salut, inspiré par @sebseacteamj'ai tenté Abell 6 (ou PK146+4.1) accopagné de HFG1: Julien @180Vision nous avait également sorti une superbe version. Une fois n'ai pas coutume, j'ai posé 9H30 sur 2 nuit anvec l'Antlia 3nM dual band les 6H en RGB ne donnant rien. J'ai battu mon record de poses là. Galère de WBPP malgré mon CoreI9 et mes 128Gb de RAM pour 140 brutes aux taquets. Il faut que je m'achète une maxiCam32 plutôt que la 6200 OSC...👺 pour passer le temps (mettre l'ampli sur 12😃😞 Ca y est on a l'image! pour les pressés le crop de PK146+4.1 (Mag 16 quand même😮😞 et pour les amoureux du full frame: avec sa copine.😃 a vos commentaires a+ Serge7 points
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Bonjour à tous voici NGC225 en LRVB NGC 225, également connu sous le nom de l'amas du Voilier, est un amas ouvert situé à environ 2 000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Cassiopée. Il a été découvert par Caroline Herschel en 1783. 818 poses de 180s avec un filtre Antlia ultra RVB caméra asi 533 mc pro Newton TS UNC 150/750 monture ZWO AM5 Asiair plus Siril, Pixinsight, Photoshop Bortle 6 [https://app.astrobin.com/u/laup1234?i=w1ux25#gallery ](https://app.astrobin.com/u/laup1234?i=w1ux25...6 points
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M31 – La galaxie d’Andromède Voici ma dernière réalisation : la grande galaxie d’Andromède, notre voisine située à 2,5 millions d’années-lumière. J’y ai consacré près de 23 heures de pose cumulées sur plusieurs nuits, afin de révéler un maximum de détails dans son disque, ses bras spiraux et ses nuages de poussières. 70 poses de 300s (HOO) pour la profondeur et le signal dans les nébulosités. 120 poses de 60s (HOO) pour préserver les détails du bulbe sans saturation. 180 poses de 180s (RGB) pour la galaxie et les étoiles. 194 poses de 120s (RGB) pour renforcer la finesse des couleurs et réduire le bruit. Ce projet m’a permis de produire une image détaillée et artistique de M31, en équilibrant la profondeur du signal et la fidélité des couleurs. Même sous un ciel pollué (Bortle 6), la patience et le cumul de poses permettent de révéler la richesse incroyable de notre voisine galactique. : Filtre Antlia ALP-T Ha/OIII Antlia Ultra RVB : 70x300s, 120x60s / 173x180s, 194x120s : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : Siril - PixInsight - Photoshop : Env Lyon : Bortle 5.9 : 10/2024 - 28, 29, 30/09/2025 La version full https://app.astrobin.com/i/20k8gy6 points
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Hello, quasiment aucune photo de la comète du moment ici. Vous êtes endormis ? Après avoir vu quelques belles images de ce joli spécimen je me suis motivé à tenter de l'imager. Après repérage sur Stellarium j'ai estimé que vers 5h30 du matin ç'était jouable au-dessus des chênes du voisin. Bon, malgré le réveil matinal et avoir longtemps espéré elle n'est finalement passé par dessus que bien trop tard. J'en ai quand même profité pour bien planifier la nuit suivante qui s’annonçait dégagée. J'ai déménagé le setup côté court, c'est moins pratique pour plein de raisons mais au moins j'ai un horizon nord-est un peu plus dégagé et ce coup-ci c'est bon. Levé à 4h00 cette fois et début des prises de vue environ une demi heure plus tard. J'ai fait un premier traitement avec 3 poses par couche RGB et la totalité des poses L (40) de 2mn chacune. 80mn c'est beaucoup trop long pour figer les détails de la queue mais ça permet de bien la faire ressortir. Je vais tenter en faisant des paquets plus restreints pour voir. J'ai aussi préparé (non sans mal) une petite animation pour mettre en valeur les ondulations dans la queue de comète. J'avais déjà fait ça il y a quelques mois avec d'anciennes images (ici pour les curieux) Je suis d'ailleurs surpris qu'on n'en voit pas plus souvent, je trouve ça assez spectaculaire, même avec mon matos très modeste. Avec un instrument rapide, dans les f/3 ou moins et une caméra sensible il y a moyen de faire du beau spectacle. Attention l'anim est plutôt lourde pour un gif. On peut aussi admirer l'encombrement du ciel... Altair 183M mono non refroidie + Skywatcher 72ED sur HEQ5, NINA, PHD2, Pixinsight L : 40x2mn soit 80mn R : 3x2mn soit 6mn G : 3x2mn soit 6mn B : 3x2mn soit 6mn Total : 1h38mn Le lien Astrobin : https://app.astrobin.com/i/7ps98v5 points
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Salut à tous, Voici une image de deux nébuleuses planétaires MWP1 et ALV1 en version HOO-RVB situées dans la constellation du cygne. Il s'agit de notre 2ème image avec le nouveau setup et la nouvelle équipe NFR. MWP1 est également appelée la nébuleuse Mathusalem en raison de sa durée de vie anormalement élevée pour un objet de ce type. En effet, âgée de 15 000 ans, cette cible est véritablement unique, les nébuleuses planétaires se dissipent généralement jusqu'à devenir indétectables après environ 10 000 à 20 000 ans. Le choix de cette cible a été dicté par la présence du halo d’oxygène qui entoure MWP1, pas si souvent photographié dans son entièreté. Le plein format de notre caméra nous permettait de l'englober sans devoir réaliser de mosaïque. Ce halo d'O3 environnant est probablement une enveloppe externe qui s'est rapidement éloignée de la nébuleuse et a interagi avec le milieu interstellaire environnant. Cette enveloppe regorge de structures intéressantes, avec des ondes de choc et des ondulations clairement visibles ici. Un crop sur les 2 belles: Intégration: R, G, B: (30×60″)*3 Hα: 316×300″ = 26h 20′ OIII: 390×300″ = 32h 30′ Totaux = 60h 20′ Setup: Takahashi FSQ-106EDX4/ Player One Zeus-M Pro/ Sky-Watcher EQ6-R Pro/ Filtres antlia 3 nm Traitement: Photoshop/ PixInsight + de détails par ici: https://app.astrobin.com/u/JulienCadena?i=a18jyq#gallery Bon ciel à tous, L'équipe Northern France Remote (Gael Cessateur, Mickael Coulon, Ludovic Ternissien et Julien Cadena)4 points
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4 points
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Hello, Après avoir fait la nébuleuse de la grotte en grand champ avec la 80ED, j'y suis retourné avec le C8 pour un plan bien plus rapproché. La nébuleuse de la Grotte (Sh2-155 ou Caldwell 9) est une nébuleuse en émission de la constellation de Céphée. Elle est située à quatre degrés sud-sud-est de l'étoile ι Cephei, non loin de la frontière avec la constellation de Cassiopée et de M52, proche du complexe de Céphée. Elle apparaît comme un objet très faible, visible avec des outils puissants ou sur des photos à longue exposition. La nébuleuse apparaît comme un ensemble inhomogène de parties brillantes et de nébuleuses obscures. La partie nord est la moins sombre et présente les couleurs rougeâtres caractéristiques des régions HII. La partie sud est affectée par des régions sombres locales. C'est la nébuleuse obscure la plus remarquable du complexe, et est située dans le coin ouest. À une courte distance de celle-ci se trouve une petite nébuleuse par réflexion, connue sous le nom de LBN 524, qui entoure un groupe d'étoiles de neuvième magnitude. La distance du complexe nébuleuse est estimée à ∼ 2 400 a.l. (∼ 736 pc) du système solaire. SCT Celestron C8 (203/2000) + réducteur Antares 0.63x + réducteur TS CCD47 0.67x focale @ 881mm f/d 4.3 Caméra QHYminicam8 mono Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA Ha = 53 x 240s OIII = 50 x 240s Mode Full Resolution Gain 82 offset 50 T° -5°C Traitement Sirilc,Siril, Pixinsight. Une brute de 240s filtre Ha: Une brute de 240s avec filtre OIII: image en grand champ faite en juin avec 80ED + Artemis-c 294:3 points
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Bonjour à tous, une seule nuit claire avant hier, j'ai donc shooté la nébuleuse de la trompe, avec la SQA 55 qui permet de l'avoir en entier. Début de nuit avec un peu de lune pas gênante en dual band, mais ensuite grosse humidité qui a dégradé les images. J'ai tout de même intégré 5h21. C'est une version en couleurs libres, base H-HOO ou plutôt H-HVO avec V =0.5*H+0.5*O. Renfort modéré des couleurs avec colormasks. Merci pour vos commentaires 😊 Pascal SQA55 focale 264 sur EQ6 R pro Filtre DB IDAS NBZ Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – RC Astro suite – GIMP Et la version annotée:2 points
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Et pour savoir comment est réellement tournée ta caméra, tu peux à partir du framing assistant pointer la cible, l'astrométrie se fera toute seule. Une fois positionné dessus tu appuies sur le bouton "déterminer la rotation à partir de la caméra". Sur l'image du framing assistant tu verras alors le rectangle blanc qui symbolise le capteur de la caméra se tourner selon ce que voit réellement le capteur. Ça permet de savoir si on est bien orienté. Très pratique si tu veux reprendre une session déjà réalisée avec le setup démonté. Dans le framing assistant tu charges une brute d'une session précédente, Nina va aller au bonne endroit avec le bouton "déplacer et centrer". De là tu contrôles avec l'autre bouton (rotation) si tu as bien remis le capteur dans la bonne rotation. Enfin tu appuies sur le dernier bouton pour aller au séquenceur (simple ou détaillé) pour construire la séquence. Hyper bien foutu Nina 🤘2 points
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On utilise des échelles pour quantifier cette turbulence, notamment l’échelle de pickering. cette turbulence peut venir : - de la haute atmosphère ( souvent du jet-stream) , rapide, - de la basse atmosphère, plus lente et mouvements plus amples - de l’instrument : la chaleur de la masse de l’optique qui fait un courant chaud au dessus de l’optique - dans ton cas de la chaleur de la pièce dans laquelle tu étais ( on proscrit ça en astronomie. Il faut observer de dehors ou bien d’une coupole non chauffée- dans les observatoires professionnels on refroidit la coupole même) - de la chaleur de l’observateur à côté de son instrument la turbulence c’est le mouvement de l’air qui devient les rayons lumineux et déforme les images. Tu vois sur tes images que les étoiles qui devraient être des pont fixes s’étalent et bougent les grands observatoires utilisent maintenant ce qu’on appelle des optiques adaptatives pour pallier à ça car plus on a un gros télescope et plus on veut une image précise de petits objets du ciel, plus on souffre de la turbulence. L’optique adaptative consiste à f’déformer le miroir légèrement pour compenser la déviation des rayons lumineux à cause de la turbulence D’ailleurs @Premier contact aucun télescope amateur ne montrera de détails sur une étoile ( en dehors de note soleil bien sûr )2 points
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Bonsoir à tous mes chers compères du visuel, Je reviens à nouveau pour une CROA, un peu plus lourd que les autres, puisqu’il s’agit du résumé de cinq belles soirées que j’ai pu avoir durant cette pleine Lune de septembre avant que cette perturbation nous arrose si généreusement ! Appelons ce CROA : la Dernière Ligne Droite Estivale Première soirée, 15 septembre. Après une belle période d’arrosage automatique généralisé, voici le ciel qui se découvre enfin ! Cette soirée était inattendue, les nuages étaient encore supposés être présents, mais le traditionnel petit coup d’oeil avant d’aller me coucher me prouve le contraire. J’ai donc fait simple ce soir là et sorti ma « petite » lunette 152/760 dans le jardin. Après la mise en station la plus sommaire qui soit, je décide d’explorer le Verseau, qui me montre un petit bout entre les arbres de mon jardin. C’est une constellation que je n’ai presque pas visitée pour l’instant. Je trouve sans grande difficulté les galaxies NGC 7371, 7585, 7606, 7723, 7727… mais avec ce diamètre elles m’offrent peu de détails, je suis tout de même content de les percevoir sans trop de mal, avant que le Verseau ne disparaisse derrière les arbres. Je ne manquerai pas d’y retourner avec mon 300mm. Vient le tour de Cassiopée, qui est sans conteste la première constellation que j’ai su reconnaître dans mon enfance avec la Grande Ourse, mais que je n’avais explorée que partiellement jusqu’ici. Et c’est surtout la première fois que j’y jette un oeil dans ma lunette. Je pars de Ruchbach et suis un parcours direct, démarrant par M103, puis poursuivant sur le minuscule AO Trumpler 1, NGC 659, 663, 654, 743… pour arriver à l’ "Homme Musclé" Stock 2. J’étais déjà passé dessus au 300, mais là je le vois dans toute son entièreté, et c’est sans peine que je distingue bien ce prétentieux arborer fièrement ses biceps étoilés ! Enfin le clou du spectacle, les Nébuleuses IC1805 et IC1848 aidées par l’UHC. IC1805, la nébuleuse de la Saint Valentin, est assez peu définie mais je perçois tout de même vaguement ses filaments qui accompagnent les diverses structures étoilées qui l’habitent. Seule se démarque clairement la petite nébuleuse NGC 896 à une de ses extrémités. En revanche IC 1848, la nébuleuse de l’embryon, se dessine parfaitement, et surtout est entièrement englobée dans le champ de vision ! Quelle beau spectacle, j’y passe un certain temps, identifie la tête, les bras, le dos, la jambe… de ce qui est clairement plus un foetus qu’un embryon ! Je vais devoir m’arrêter là, mais avant de partir je jette un petit oeil sur Saturne qui est sorti des arbres. La vision est… offensante. Un pâté rond avec vaguement un petit trait au milieu. A côté du 300mm, on frôle l’insulte au planétaire. En grossissant c’est encore pire, le tout se brouille davantage avec une bonne dose de franges colorées. Voilà qui confirme bien les limites de ma lunette, elle a son domaine de prédilection, tout comme des faiblesses évidentes ! Deuxième soirée, 16 septembre. A la poursuite de Cassiopée ! Je sors cette fois-ci mon 300mm et reprends Cassiopée où je l’avais laissée, en commençant par les deux belles nébuleuses IC1805 et IC1848. Ici clairement ma lunette montre sa supériorité. Même oculaire, même filtre, mais je peine à discerner les contours. Seule NGC 896 ressort mieux, ainsi que les AO Stock 7 et NGC 1027 un peu plus fournis. La forme du foetus n’apparaît que parce que j’ai en mémoire la vision de la veille… Je me concentre ensuite sur les autres nébuleuses de la constellation. Le filtre OIII en place, j’explore les nébuleuses planétaires. IC289 à 150x me montre une tache que je ne détaille pas davantage, IC 1747 une très petite bulle presque stellaire mais contrastée. Les deux autres, PK 114-4.1 et PK 112-10.1 sont un peu plus difficiles, je les perçois mieux en prenant un peu de recul à 65x avec le filtre UHC. La première n’est qu’une tache floue, mais la deuxième, qui borde une étoile, semble par intermittence prendre une forme de trognon de pomme qui pourrait rappeler M27… mais je ne suis pas sûr de moi, c’est une vision très fugace et je me méfie de mes premières observations. En passant par M52, j’observe la nébuleuse de la Bulle NGC 7635. C’est une nébuleuse assez petite (je grossis à x150) et exigeante, mais je finis par discerner une forme de Yin (ou de Yang) enroulée contre une étoile. IC 59-63 est extrêmement difficile, notamment en raison de l’éblouissement engendré par γ. J’essaie différents filtres, et finalement c’est sans rien, en utilisant la méthode du « gigotage », que je finis par discerner à peine une vague zone plus laiteuse que le reste. A la limite entre la perception et l’imagination… Il paraîtrait qu’un filtre Hβ pourrait aider, voilà encore un futur prétexte pour dépenser plus d’argent que nécessaire ! Le rémanent de supernova Sh 2-188 est également très difficile, mais je finis par percevoir la zone en vision décalée, avec le filtre OIII, de façon très intermittente. J’espérais un mini-dentelles du cygne, on en est très, très loin, en tout cas à mon diamètre ! Je fais un tout petit détour à côté par l’AO NGC 436 et bien sûr le magnifique amas de la Chouette NGC 457, déjà observé maintes fois ! Je termine l’exploration de nébuleuses par la splendide IC 1590, la nébuleuse de Pac-Man, qui est vraiment LA nébuleuse de la constellation à observer. Avec le filtre UHC, elle donne l’impression d’un visage renfrogné caricatural, avec un petit groupe d’étoiles en guise d’oeil. C’est peut-être une impression due à la difficulté des nébuleuses précédentes mais j’ai vraiment envie de la classer dans la famille des grandes nébuleuses à effet Wouaw, à côté des beautés du Sagittaire, d’Orion et du Cygne. Je termine la nuit par un petite observation de Jupiter au binoculaire, au grossissement x150. Elle encore basse, mais c’est la première fois que je la vois si haute avec mes deux yeux. La grande tache rouge apparaît comme le nez au milieu de la figure, pile au centre. L’analyse des couleurs est bien plus efficace avec un oeil de plus ! J’ai hâte de pouvoir l’observer quand elle sera plus haute dans le ciel, et que je pourrai mieux profiter des méandres de ses bandes… Troisième soirée, samedi 17 septembre. Cette fois-ci, je fais les choses sérieusement et m’installe dans le champ à côté de chez moi, pour explorer librement l’horizon sud. Au programme, le Capricorne, le Verseau, le Microscope et le Poisson Austral. Le Capricorne n’est pas très généreux. Hormis le bel AG M30, je passe sans difficulté mais sans émerveillement sur deux galaxies NGC 6907 et 6903, le groupe Hickson 87 est très - trop - difficile, j’ai à peine la sensation de 2/3 taches galactiques en agitant le tube… l’amas Palomar 12 montre une vague lueur sous deux étoiles (en agitant aussi) mais impossible à résoudre. Je me rabats sur l’observations des doubles Al Giedi (si grande que résolue au chercheur), de la jolie paire jaune-bleue de Dabih, et de la petite carbonée RT Capricornis. Je termine dans le Capricorne par un nouvel essai sur notre petite planète naine Pluton. Sans succès, l’objet est assurément pointé, mais rien ne parvient à ma rétine. Peut-être un minuscule flash en vision décalée, un petit photon qui viendrait heurter un bâtonnet, mais trop aléatoire et furtif pour assurer qu’un monde lointain se trouve bien ici… D’ailleurs je vous pose cette question qui me taraude depuis un moment : pourquoi les astrologues nous bassinent en ce moment avec « Pluton en Verseau » alors qu’il est clairement en Capricorne ? Les astrologues n’auraient pas accès aux cartes mises à jour ou y a-t-il des notions d’astrologie qui m’échappent ? Sous le Capricorne, le Microscope est au méridien. La galaxie NGC 6925 apparaît très vaguement, en revanche rien n’est convaincant pour NGC 6958. Il faut dire que je pointe à -37°, le sol est visible dans mon chercheur ! La galaxie est pourtant exactement au méridien, je me résous à accepter que je ne la verrai pas de chez moi. Au moins, α forme une jolie petite double, je ne serai pas bredouille sur ce Microscope ! Le Verseau est désormais plus proche du méridien. Je commence par la galaxie NGC 7184, dont je n’arrive pas bien à discerner la zone centrale pourtant spectaculaire sur les photos ! Après un passage rapide sur les deux Messier M72 et M73, je m’attarde sur la Nébuleuse de Saturne, déjà visitée plusieurs fois, qui est une vraie beauté. Son bleu-vert est éclatant sans filtre. En grossissant à 300x, avec le filtre OIII, j’arrive à distinguer une structure annulaire à l’intérieur, et surtout très légèrement ses deux petites excroissances sur le côté qui lui donnent son nom. De l’autre côté de la constellation, la nébuleuse Cederblad 211 autour de R aquarii est autrement plus ingrate. Je finis par distinguer une très vague nébulosité avec le filtre UHC, en vision indirecte, mais sans pouvoir affirmer avec certitude que ce n’est pas juste le reflet de R dans l’oculaire… J’échoue également sur l’AG NGC 7492, ce qui est très décevant pour un objet NGC ! Je suis sûr de mon pointage, mais ce que je crois voir est trop pâle pour être certain. J’enchaîne ensuite les galaxies (dans l’ordre NGC 7727, 7723, 7606, 7585, 7371, 7252, 7284, 7377). Je ne vais pas détailler, certaines furent faciles, d’autres très difficiles, certaines avec un beau noyau, certaines rondes et d’autres allongées… mais toutes ont été vues ! Je termine la constellation par l’imposante NP Helix, qui pourtant presque invisible sans filtre, est spectaculaire dès lors que le filtre OIII est monté. Une belle et grande trace de rouge à lèvres au milieu de l’espace… en tout cas c’est ce qu’elle m’évoque ! En attendant que le Poisson Austral finisse son ascension, je décide de terminer mon exploration de Cassiopée. Il me reste une belle collection d’amas ouverts à observer. Je commence par NGC 7789 récemment recommandé par @GeoffreyJoe, et qui est en effet spectaculaire par sa densité et sa taille imposante, il emplit tout mon champ de vision à x65. J’explore ensuite tous les autres AO recommandés dans les Splendeurs du CP : NGC 7790, 7788, King 12, NGC 103, 109, 225, 381, Alessi 1, Collinder 463, dans cet ordre. Quelle belle déclinaison d’amas ! Comme un exercice de style, des grands, des petits, des étoiles par milliers ou qui se comptent sur les doigts de la main, certains très définis, d’autres nébuleux… Cassiopée n’est pas très riche en galaxies, mais les Splendeurs en recommandent tout de même quelques unes. Les deux répertoriées également par Caldwell, NGC 185 et 147, sont très grandes, et assez diffuses, donc assez peu spectaculaires. Non loin, NGC 278 est finalement plus jolie, avec son noyau défini, je crois même en deviner une tendance spirale. IC 10 est une vague et grande zone sans contraste. Quant à UGCA 34… je pense voir une zone nébuleuse entre deux étoiles. En vérifiant plus tard sur les Splendeurs du CP, ça pourrait correspondre. A classer dans les « incertains probables » ! C’est ainsi que j’achève cette exploration de Cassiopée, étalée sur trois nuits. 40 objets, dont une bonne trentaine de nouveaux, tous visés, tous probablement vus mais avec une petite incertitude sur la dernière galaxie… beau succès ! En tout cas, de cette constellation je retiendrai la Nébuleuse PacMan IC 1590, la Nébuleuse de l’Embryon IC 1848, et les amas ouverts Stock 2 « l’Homme Musclé », NGC 457 « La Chouette » et le splendide AO NGC 7789. Il y a de quoi se ravir la rétine ! Il est tard, minuit est largement passée, mais le Poisson Austral est si proche du méridien que je ne peux me priver d’une petite exploration. Je vois sans peine la galaxie NGC 7314 qui forme un bel ovale vertical, et à ma surprise je vois également le groupe Hickson 90 ! Un grumeau constitué de NGC 7176, 7174 et 7172, et un peu plus loin le noyau de NGC 7163. Nous sommes pourtant à -31°, voilà le groupe de galaxie le plus méridional que j’ai vu jusqu’à présent ! Je finis le tour de cette constellation par l’observation des doubles β, η et γ, et poursuis un peu plus bas sur l’étoile γ de la Grue. Rien d’exceptionnel mais voir un bout de la Grue me donne comme une impression de voyage vers des contrées plus méridionales… Quatrième soirée, 18 septembre : A la conquête du Dragon. Il me restait une seule constellation pour pouvoir boucler le volume Eté des Splendeurs du CP, j’y ai donc consacré cette soirée avant qu’il ne soit trop tard. Le Dragon est une belle collection de galaxies. J’en ai listé 23 à observer sur les Splendeurs, ayant mis de côté le groupe Hickson 55 que je sais d’office hors de portée. Je ne vais pas détailler ici, même si pour une fois mon compte-rendu était plutôt précis. Les 23 galaxies prévues ont toutes été observées, dans un ordre bien anticipé, en partant de la queue du Dragon, en suivant la courbe du corps pour arriver au sommet des ailes. Certaines ont été très difficiles et donc peu impressionnantes (les plus difficiles ont été NGC 4236 et NGC 6286), mais je retiendrai tout de mêmes certaines assez contrastées et intéressantes (NGC 4125, 3147, 5879, 5982, 6654), et certaines vraiment remarquables comme bien sûr M102, mais aussi NGC 5907 qui montre une élégante ligne de profil ainsi que NGC 6503, imposante et bien lumineuse. J’ai également visité les deux nébuleuses planétaires répertoriées, NGC 6543 bien sûr, le fameux « Oeil de chat », déjà observé plusieurs fois, et aussi la discrète NGC 6742 qui se présente comme un petit disque pâle à la limite du visible. Je termine cette soirée par un petit tour des objets discrets de la Lyre, notamment les très difficiles à repérer NP PK64+15.1 et NGC 6775, la petite galaxie NGC 6703 et le très pâle AO NGC 6791. Histoire d’être bien certain qu’aucun ne m’avait échappé dans cette petite constellation. Cinquième soirée, 20 septembre : modeste incursion dans le Lézard. Voilà une constellation dans laquelle je n’avais jamais plongé l’oculaire. J’ai noté que moins les constellations sont faciles à identifier à l’oeil nu, plus tard je m’y penche. Pour le lézard, j’ai opté pour la lunette 152mm, histoire d’avoir une première introduction en vue large. Malheureusement, à cet instant elle était à la fois au zénith et au méridien, ce qui ne facilite vraiment pas la manipulation de la monture équatoriale ! Les AO NGC 7209, 7243, 7296 et IC 1434 ont été repérés sans peine (je commence à beaucoup apprécier suivre la grille équatoriale aux flexibles, sans décoller l’oeil de l’oculaire…). Mention spéciale pour le bel AO NGC 7243, assez gigantesque et fourni, et dont la forme rappelle une hélice. Je suis content de l’avoir vu à la lunette, je ne l’aurais peut-être pas englobé au 300mm. IC 1434 était en revanche très peu résolu et mériterait un diamètre plus large. Deux NP étaient proposées dans les listes des Splendeurs, IC 5217 et PK 100-8.1. Toutes deux assez semblables, presque stellaires. J’ai toujours un peu de mal à viser les objets PK car malheureusement Stellarium ne les connaît pas, je cherche généralement une étoile répertoriée assez proche, mais suis livré à moi-même sur la fin… Cela dit les deux NP se sont révélées grâce à la méthode du « blinking » avec le filtre OIII. En grossissant convenablement mais pas trop (76x) sur la zone suspecte, et en passant brièvement le filtre entre mon oeil et l’oculaire, les deux petits points verts se sont illuminés entre les étoiles comme par magie. Ma lunette ne me dévoilera pas davantage sur ces NP mais je suis déjà heureux de savoir qu’elle peut me révéler d’aussi modestes objets comme des nébuleuses géantes dans leur entièreté ! Et voici comment j’achève enfin cette éprouvante dernière ligne droite avant d’entrer dans l’automne (et de dormir 10h trois nuits de suite). Je ne pensais pas avoir le temps d’en faire autant, mais en cinq nuits et probablement près d’une vingtaine d’heures passées dehors, j’ai pu explorer une belle panoplie de constellations (Cassiopée, le Dragon, la Lyre, le Capricorne, le Verseau, le Poisson Austral, le Microscope, le Lézard), avec encore une fois les Splendeurs du ciel profond et mes petites cartes / listes maison qui en sont extraites comme guides. Je suis bien heureux du nombre d’objets découverts et re-découverts, pour finalement très peu d’échecs (trois en comptant Pluton), 5 objets incertains (mais probables), et un seul abandon ! Voilà une très, très belle moisson que m’ont offerte ces dernières belles nuits sans Lune de l’été !2 points
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Hello les cométix, Il ne faut pas se le cacher, 2025 sera sur le papier une année plutôt moisie pour les comètes, on ne va vraiment pas se mettre grand chose sous la dent. Quelque part c'est aussi une bonne nouvelle : on ne pourra qu'avoir une voire plusieurs bonnes surprises ! On commence avec C/2024 G3 ATLAS, qui fera un passage éclair en janvier. On pourra la tenter le matin vers le 9, mais avec une magnitude de 4 et une faible élongation ce sera un petit défi. On la retrouve ensuite le soir, toujours avec une faible élongation, mais potentiellement avec une magnitude inférieure à 1 le 13. Il faudra ensuite ronger son frein jusqu'à la fin d'année... avec 24P/Schaumasse qui fera son retour fin 2025, avec une magnitude comprise entre 5 et 10... J'ai volontairement omis C/2024 E1 Wierzchos et 210P/Christensen, qui seront à mon avis bien trop basses et faibles pour pouvoir les observer raisonnablement depuis l'hémisphère nord. Voilà, c'est tout...1 point
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Réveil à 4h pour attraper la jolie voyageuse , avec un ciel limpide, qui contraste avec le triste spectacle que j'ai eu au coucher, où Saturne jouait à cache cache avec les nuages.... j'avais sorti l'ETX rapidement le soir, mais ce ciel au matin meritait mieux! Donc T400, Ethos 21 et 13mm (90- 150x) et bino 100x La queue est filiforme avec un petit renforcement à distance Noyau très lumineux avec une coma bien marqué, renforcée à l'arriere par un depart de seconde queue. Je n'ai pas noté de couleur. J'en ai profité pour observer Orion et Jupiter pour la première fois de l'année, avec en cadeau une belle Grande Tache Rouge1 point
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Bonjour à tous, moi c'est Claire. Je me rends compte qu'après tout ce temps à arpenter le forum j'avais pas écrit de présentation... Bref, c'est chose faite. J'habite à Toulon. J'aime l'astro depuis... Je me souviens même plus comment ça m'est venu, je devais être vraiment petite... Bref, un premier télescope à 13 ans, un ETX90, puis bien plus tard j'ai acquis un C8 pensant faire de la photo du ciel profond... lol... avec une cg5... re lol... Bref, en 2019, je suis passée à l'heq5, déjà ça allait mieux, puis un150/750 et là c'était le graal! Je commençais à pouvoir poser longtemps. De fil en aiguille le setup s'est amélioré, il a maintenant sa maison avec un toit qui coulisse dans le jardin, bref, pas mal de changement depuis l'époque où je galérais dans le froid, le noir toute seule à la campagne ! Aujourd'hui je suis avec une Askar 103 apo, une QHY minicam8m, le tout sur une heq5 pro modifiée Rowan. Je fais partie du club Vega à Ollioules, avec des soirées publiques les vendredis de l'été, des cours astrophotos, bref, on s'amuse bien! Au plaisir de vous recroiser sur le forum ! Claire1 point
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voici ma dernière image d'IC1396 avec mon nouveau setup double filtre dual band à 6nm. Cette image est une mosaïque de 2 planches 2x18 images de 10min, la lunette est une eprit100ed et la camera 2600MC sur une AZ eq6. Le traitement est fait intégralement sous PixInsight. Les couleurs sont vivent, certains devront mettre des lunettes de soleil, mais moi j'aime bien. Patrick1 point
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Salut tout le monde 😃 Voici une version de la zone du croissant, toujours en pleine ville (BTL7) depuis chez moi, avec mon setup "léger" : - Lunette Askar FRA400 (F/D 4.6, F = 400mm) - Canon 6D défiltré - Filtre Optolong L-Extreme - Monture SW StarAdventurer GTI - Asiair Plus - Pose de 2 mon non guidées, environ 18h sur 5 nuits. => Traitement Siril/Photoshop Voici qqs versions de la zone1 point
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L'image et les animations sont superbes, carton plein !1 point
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Il faut juste evité que les pixels chaud ou mort soit toujours au meme endroit. apres je sais pas si 4 a 6 c'est suffisant. Et a quel point la matrice de bayer affecte ca. En couleur un pixel chaud ou mort affecte l'image du pixel d'a coté, car la couleur est impacté par le pixel adjacent. Mais ext ce que ca veut dire qu'il faut 12 pixels de dithering, je sais pas. il y a des gens qui font 5 pixels, d'autre 20. Il faudrait faire des photos identiques avec et sans dithering, et avec differentes valeurs..1 point
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Hello ! oui c'est bien consistant, j'ai l'impression de me revoir il y a quelques années quand j'écumais systématiquement les objets des Splendeurs du Ciel profond et autres listes. Comme disent les collègues, quand on saute d'une source d'idées à l'autre il vaut mieux consolider tout cela dans des listes Excel. Sur Cassiopée, au T300, il me reste 5 amas de listes "exotiques" mais dans mes anciennes listes il reste les grandes nébuleuses dont tu parles, IC 1848, IC 1805, etc ...Certains objets IC sont plutôt orientés photo, étendus et peu contrastés. J'appréhende un peu car comme tu le dis, je ne pense pas voir grand-chose avec un champ somme toute assez réduit (mon Gr mini est 56 X au T300). Va falloir filtrer sec et surtout tomber sur un soir très transparent avec Cassiopée suffisamment haute (car je n'aime guère observer tard). Mais ici plus on entre dans l'automne plus le temps est pourri. J'espère avoir de la chance donc ... Pas étonnant je pense que tu en aies vu autant sinon plus à la 152. Je regarderai mes notes à la FC-100. Si tu veux t'amuser dans Cassiopée y a l'amas ouvert n°3 de Clyde Tombaugh, Tombaugh 3, j'y étais l'autre soir, pas triste ...non je rigole y a presque rien à voir. Un peu comme les AG Palomar qui sont presque tous très peu contrastés. D'accord avec toi pour la difficulté de IC 59-63, même sans relire mes notes je m'en souviens des années après. Idem Hickson 87. Je ne me souviens pas de grande réussite sur la fameuse Bulle ... D'accord aussi avec la paleur de NGC 147 et 185, NGC 278 est autrement plus contrastée. Pac Man fait partie aussi à mon sens des nébuleuses de quasi premier ordre, un peu en-dessous des autres, et NGC 7789 est un amas majeur, évident dès les plus petites optiques et déjà irrégulier. Le Lézard contient effectivement ces amas déjà intéressants à la 80ED, et le Dragon est riche en galaxies déjà un peu causantes à la FC-100 sous très bon ciel. Par contre oui, les PK restent souvent ponctuelles ou presque (faut 200-300 X), leur intérêt réside dans le repérage dans des champs souvent riches. OIII pour blinking dans la zone suspectée et confirmation en poussant le Gr si peu de turbulence, sont les bonnes approches - mais pas toujours suffisantes. Après, en prenant des notes ou mieux, en dessinant l'objet, on y passe plus de temps et on détecte des détails qui échappent lors d'une observation rapide.1 point
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Salut ! Eh bien, ce n'est plus de l'astronomie, c'est du stakhanovisme !! Félicitation pour toutes ces observations, le catalogue NGC va y passer et n'aura plus de secrets pour toi Je n'aurais pas cru les nébuleuses IC1848 et 1590 si abordables, je vais me les noter pour le Strock D'accord avec @adamckiewicz il faut un tableau. Voici par exemple le tableau que j'utilise pour noter mes observations aux différents instruments. Faut que je le mette à jour, j'ai pas mal d'observations qui n'y figurent pas encore.Observations_tableau récapitulatif.xlsx1 point
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Belle image !! Bien joué !!1 point
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Cataloguée IC 5146, cette magnifique nébuleuse mesure près de 15 années-lumière de diamètre. S'élève haut dans le ciel des nuits d'été de l'hémisphère Nord, elle est située à quelque 4 000 années-lumière de nous dans la constellation du Cygne. Comme d'autres régions de formation d'étoiles, elle se distingue par son hydrogène rougeoyant, excité par de jeunes étoiles chaudes, et par la lumière des étoiles réfléchie par la poussière à la lisière d'un nuage moléculaire autrement invisible. En fait, l'étoile brillante qui se trouve près du centre de cette nébuleuse n'a probablement que quelques centaines de milliers d'années. Elle alimente la lueur nébulaire en ménageant une cavité dans la poussière et le gaz du nuage moléculaire en pleine formation d'étoiles. À l'intérieur de la nébuleuse du cocon se trouve un amas d'étoiles qui vient de se développer. je n'ai pas pu résister à la photographier une deuxième fois cette année , mais cette fois ci avec l'Epsilon130 et une caméra asi 2600 air 307 poses de 180s avec un filtre player one anti halo UV/IR cut 186 poses de 180s avec un filtre IDAS NBZ monture ioptron GEM45 Siril, Pixinsight, Photoshop Bortle 61 point
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Le C8 lui va bien aussi. On voit bien l'intérêt des différents champs. C'est pas du tout la même image Bien joué 👍🏻1 point
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Bonjour Matix, Je me reconnais dans tes questions, aussi je vais te partager mon expérience. Comme toi je cherchais un outil polyvalent, ou en tout cas qui ne me ferme aucune porte, ne sachant pas vraiment ce que je voulais observer et surtout ne sachant pas comment je voulais observer. J'ai assez vite compris que ce type de matériel n'existe pas, et je me suis tourné vers un Dobson, plébiscité par la grande majorité de la communauté astro pour débuter. Et c'était le bon choix pour moi. Pourquoi ? Parce que : 1) j'ai découvert que j'adore chercher les objets, je prends énormément de plaisir à me dire "p***** ça y est je l'ai trouvé!", et que le Dobson est fabuleux en simplicité de manoeuvre. Bonus : t'es obligé d'apprendre le ciel (note que ceci s'applique aux options goto / push to) 2) le temps d'installation réduit du Dobson est génial, et avec le recul je suis sûr que si j'étais parti sur une monture équatoriale, bien souvent le temps nécessaire à l'installation me découragerai et j'aurais beaucoup moi fait de sortie astro. Un Dobson, c'est super rapide : tu sors la base, tu poses le tube dessus, tu collimes rapidos avec un laser, tu vérifies l'alignement de ton chercheur/pointeur et c'est parti ! 3) en visuel, le diamètre compte énormément. Pour le tarif du Dobson tu auras un plus grand diamètre de tube que si tu pars sur une monture équatoriale (ou même azimutale). 3bis) Pour le tarif du Dobson, tu peux mettre des sous dans des oculaires. C'est important ça, les oculaires Bref, vis-à-vis de mon expérience je t'orienterais plus vers un Dobson. Et petit conseil : le premier accessoire à acheter selon moi, en même temps que le scope, c'est un telrad. Avec une base de réhausse, pour plus de confort1 point
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Bonjour Seb, Chouette prise !👍👍🙂1 point
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Une nébuleuse planétaire qui ne tient pas de le champ (Esprit 100ed + 2600mc), c'est possible! C'est la nébuleuse planétaire la plus proche de nous, mais qu'est-ce qu'elle est faible même avec des poses de 10min. Il faut maintenant que je fasse un champ plus large, il y a plein de monde à proximité. C'est une image en SHO (2 filtres dualband 6nm). Environ 2h30 par filtre. Traitement sur PixInsight. Patrick1 point
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Bonjour à tous, Petite session de 3 heures avec la 228mm, avec un montage simple stack utilisant un LS40 en attendant d'avoir un deuxième module LS40. Malheureusement, le seeing n'était pas super, mais comme les belles journées sont assez rares, j'en profite dès que je peux. Montage : 228mm (fermée à 180mm pour obtenir un F40) > ERF 120mm Tri-Band > ERF LS40 (provisoire mais utile, il a légèrement augmenté en température en attendant d'avoir un KG3) > TZ4s > LS40 > BF1200 > IMX428 Pour le fun je suis passer a 228mm F63 meme si le seeing n'etait pas assez bon Par contre je suis confronter a un phénomène ou l'en vos les bande d'inferometrie (non c'est pas des anneaux de Newton!! ) auriez vous une piste pour améliorer ce problème? meme si les flats le corrige bien c'est de mieux de ne pas les avoir. J'ai pensé a inclure un cpl dans le montage mais normalement je ne devrais pas y être confronter hors montage double stack1 point
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Bonjour les ami(e)s Merci beaucoup pour vos remarques qui m'encourage à encore chercher de nouvelles bestioles On est maintenant au début de l'automne ,et je remarque que les ciliés avec les températures plus basses la nuit commencent à se faire plus rares. Pour faire face à cette évolution j'ai commencer à faire une petite réserve ,quand les moments seront plus difficiles je posterai avec la mention réserves . Une partie du pot B a été mis sous abri un endroit ou il ne gèlera pas , l'autre est restée sur la terrasse avec le pot A et C Le pot B est le prélèvement de la terre et l'eau des plantes aquatiques, ils resterons sur la terrasse tout l'hivers avec le risque de congélation . La vidéo montre une diatomée plus grande que d'habitude vue sur le côté avec léger changement d'orientation . L'objectif est de 40X à bientôt amicalement Charles1 point
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Bonjour les ami(e)s, Je vous partage une punaise prise au banc macro avec l'objectif Mitutoyo 5x et sur fond bleu. Je trouve que le fond bleu est pas top. Ca enlève du relief à l'image, c'est trop "froid" et de plus ça ne fait pas naturel. (sans parler de l'éclairage que j'aurais du faire plus diffu : trop de reflets je trouve) Qu'en pensez vous ? Prises de vue : Image stackée à partir de 238 images dans Helicon Focus avec la méthode C - objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 ouvert à f2.8, à 200 mm de focale et réglé sur l'infini - temps de pose de 1/20de seconde à 100 ISO Amicalement, FRanck1 point
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Bonjour les ami(e)s, J'espère que vous allez toujours tous bien. Je vous partage le même moustique mais de coté ce coup ci, et avec un éclairage différent afin d'obtenir un fond noir, toujours photographié sur banc macro avec l'objectif Mitutoyo M Plan Apo 10x, avec un objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 et un 5D mkII. Image stackée à partir de 234 images dans Zerene Stacker avec la méthode Pmax - objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 ouvert à f2.8, à 200 mm de focale et réglé sur l'infini - temps de pose de 1/10 de seconde à 200 ISO Amitiés, FRanck1 point
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Bonjour les ami(e)s, J'espère tout d'abord que vous allez tous bien. Je vous partage une autre araignée que je pense être aussi une zoropsis spinamana. Prise sur banc macro avec l'objectif Mitutoyo M Plan Apo 10x avec un objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 et un Canon 5D mkII. Prises de vue : Image stackée à partir de 263 images dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 ouvert à f2.8, à 200 mm de focale et réglé sur l'infini - temps de pose de 1/15 de seconde à 200 ISO Pour info sur le PC de "travail" : le tout, post traité sur mon PC nouvellement upgradé avec une nouvelle carte mère Asus ROG STIX Z390-E Gaming et un i9 9900K trouvée en occasion. Bon, pas de quoi "sauter au plafond" me direz-vous, mais mon ancienne carte mère Asus ROG MAXIMUS X HERO Z370 avec un i7 8700K et deux SSD nvme de 1To chacun et qui me convenait, MAIS je ne pouvais installer que 32 Go de RAM ! car les slots DIMM A1 et A2 étaient HS ! Maintenant, j'ai pu m'installer 64 Go de RAM et j'en ai profité pour passer à Windows 11 . . . et je suis bien content 😊 J'ai un score de 5600 environ en multithread avec le Bench CPU-Z v2.16 (RAM en XPM à 3200mhz 16-18-18-38 et proc à 4700mhz sur tous les cœurs. Je ne suis pas fan de l'overcloking "extreme" car je préfère la stabilité que j'ai testée pendant des heures avec OCCT et memtest86+ entre autres). Pour exemple, je traite une vidéo SER que j'avais faite de la lune et qui pèse 9 Go en 1 minute environ avec AutoStakkert ou bien encore, les 263 images de cette araignée ont été traitées, en temps de calcul pur, en moins de 2 minutes (Transformation dans Lightroom des raw Canon CR2 en tiff 16 bits avec un filtre d'accentuation et de réduction du bruit et ensuite stack des 263 fichiers tiff avec Helicon Focus avec la méthode C. Je ne parle pas des temps de calcul de la post production dans Photoshop ou tout calcul est immédiat). Je l'avoue, je suis un vrai gamin de 62 ans !!! 🤪 Amitiés, FRanck1 point
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Bonjour, Jusqu a present j etais plutot orienté CP avec mon newton 200/1000, nexus starizona 0,75x, asi533mc pro. Mais j ai récemment fait l acquisition d une barlow TV 2x et un adc zwo. Mes premiers clichés de jupiter et saturne a 2,7x sont prometteur pour un debut mais je me demande si l achat d une caméra dédiée au planetaire pourrait permettre d avoir de moins mauvais clichés notamment grace a la vitesse de capture. Je louche sur la asi224c (3.75um) et la asi662c (2.9um). Selon vous, y a t il un interet a passer de la 533c a la 224 ou 662 ? Ou la différence ne se verra que qd le seeing est excellent soit a peu pres jamais en Alsace ? Par avance merci.1 point
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Une 150/1200, c'est quand même tout un bazar à transporter et mettre en oeuvre. Le modèle Celestron est ancien est connu, mais comme tu dis, faut en trouver un... De mémoire, il y a aussi eu des Konus (jaunes ?) à l'époque et les premières SW, toutes origine Chine, mais bon si tu veux absolument la Celestron, ça se discute pas. Pour le reste, tout comme @'Bruno, un SC Celestron ou Meade (en 8") serait plus facile à trouver et à des budgets "acceptables". Un ami vient d'acheter un C8 orange Vintage, en état nickel à 400e. C'est vraiment honorable pour un matériel de ce type en excellent état. Sinon, un C5 (plus ou moins ancien) ou des C5/C6 (Nexstar SE) peuvent encore se trouver à des prix corrects. Ils sont relativement légers. On ne peut que difficilement se mettre à ta place pour savoir ce que tu peux transporter/mettre en oeuvre. De mon côté, pb de dos également depuis 3 ans, mais pas à ton niveau, bien moindres, si faux mouvement ou trop lourd, la sanction est immédiate ou alors rapidement les heures suivantes... Je te souhaite de trouver la meilleure solution. 🙂0 point
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Bonjour. Je n'ai jamais utilisé la 150/750 mais me permets juste une observation : tu dis ne plus pouvoir, pour rauison de santé, utiliser de gros dobson. Qu'entends-tu par "gros" ? Une lunette de 150 de diamètre c'est gros et lourd. J'ai possédé une 150/1200 SW achro et utilise maintenant la version ED. C'est lourd, encombrant et très long. Un trépied très haut est nécessaire pour pouvoir observer confortablement (sinon c'est allongé sur le sol !) et il faut hisser la bête sur la monture.0 point
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👋 Bonjour à tous, Je vous partage ma dernière prise : NGC 6992, la Grande Dentelle du Cygne 🌌, c’est un morceau d’une supernova qui a explosé il y a 8 000 ans, situé à 2 400 années-lumière de nous. J’ai récemment fait évoluer mon setup en passant de mon reflex Nikon D750 à une ASI ZWO 585MC Pro, accompagnée d’une caméra de guidage et tout l’écosystème qui va avec (NINA, ASTAP, PHD2, EQMod). Forcément, ça apporte son lot de nouveaux problèmes : interopérabilité des logiciels, retournement au méridien…, mais les résultats sont bien meilleurs ✨ A cause de ces soucis techniques, je n’ai pas eu le temps de faire les darks/flats/offsets. 🔧 Points à améliorer pour les prochaines sessions : Le retournement au méridien : la monture se bloque, EQMod passe en LIMIT et PHD2 refuse de reprendre le guidage → obligé de tout redémarrer 😅 Trop de bruit (et des zones rougeâtre ?) sur le fond de ciel Des étoiles pas parfaitement rondes en haut/gauche → peut-être un souci d’alignement du correcteur ? 🤔 Si vous avez des conseils pour progresser sur ces points, je suis bien sûr preneur 🙏 Merci pour vos retours ! Matériel : 🔭 Lunette : TS Optic APO 80/480 📷 Caméra : ZWO ASI 585MC Pro 🎯 Guide : ZWO ASI 120MM 🎆 Filtre : Optolong L-eNhance ⚙️ Correcteur de champ 1x Prises de vue : 🌍 Site : Bortle 4 📸 55 poses de 300s → 4h35 au total Traitement : 🖥️ Siril → StarNet → Photoshop0 point
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Les galaxies s’observent bien mieux hors de la pollution lumineuse notamment de la lune m51 est effectivement basse en ce moment, elle sera bien plus belle quand elle appprocjera du zénith Andromede montre quand même quelque chose d’intéressant même si on l’observe rapidement avec un petit diamètre : ses deux galaxies satellites proches : une très brillante et petite, et une autre plus faible et étalée0 point
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Bonsoir @Orion42-57855, @22Ney44 et merci aussi @adamckiewiczet @´bruno pour les retours très riches, ça m’aide vraiment à mieux cerner les choix possibles. Si je comprends bien vos avis croisés, il y a deux points essentiels : Observation visuelle vs astrophoto : ce sont bien deux pratiques différentes et non pas une suite logique. Je retiens que si mon objectif actuel est le visuel pur (et c’est le cas), il vaut mieux rester concentré sur cet aspect et chercher le maximum de plaisir immédiat. L’astrophoto viendra peut-être plus tard, et il sera alors temps de réfléchir à un setup vraiment adapté, plutôt que de chercher un instrument “polyvalent” qui au final n’existe pas. Monture équatoriale vs Dobson : je comprends qu’une EQ n’est pas forcément si compliquée à manipuler, mais qu’elle est moins confortable avec un Newton et qu’elle grève vite le budget. Le Dobson reste donc le choix le plus simple, convivial et performant pour le prix, ce qui permet de mettre l’argent dans le diamètre plutôt que dans la mécanique. L’idée évoquée par @22Ney44 d’un Dobson 250 d’occasion est séduisante, et aussi celle d’une phase intermédiaire où l’on pourrait tester un peu de planétaire avec une petite caméra avant, éventuellement, de basculer vers un vrai setup photo dédié. Pour répondre à la question : oui, c’est bien un télescope que nous utiliserons à deux, surtout pour initier ma copine qui découvre le ciel et y prend goût. Nous observons depuis les Landes, donc pas un ciel parfait mais assez correct en s’éloignant un peu. Encore merci à tous pour vos conseils détaillés et vos retours d’expérience. Ça confirme que pour l’instant nous allons rester concentrés sur le visuel, probablement via un Dobson, quitte à réfléchir plus tard à une configuration astrophoto séparée si l’envie est bien là. Matix0 point
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Pas " piquer" les posts des autres.... Bien trouvé ton message sur ta publication personnelle...😃0 point
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rien qu'a sa tronche, il serait bien incapable de faire une astrophoto celui là. Il est pas aussi fin que nous autres artistes céleste!🤣 Ah non Gérard😊, même si j'écoute de la musique de sauvage comme @180Vision (mais plus qu'en mono dorénavant) je mange pas de ce pain là, et en plus Seb est un exemple pour moi! a+ Serge0 point
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