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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/03/25 dans toutes les zones
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Salut, voici une image de l'amas de galaxies Abell 1185, situé à 410 millions d'années-lumière environ dans la direction de la Grande Ourse, et membre du super-amas du Lion. La galaxie la plus spectaculaire de ce champ est la paire de galaxies en interaction NGC 3561, connue sous le nom de Galaxie de la Guitare. L'interaction entre les deux galaxies a créé, outre l'immense bras de marée, une petite galaxie naine à l'opposé, très bleue sur la photo, appelée "nœud d'Ambartsumian" Parmi les autres galaxies remarquables, dans l'angle supérieur gauche, la vaste galaxie spirale barrée NGC 3536 entourée d'un anneau et la galaxie lenticulaire NGC 3550 qui semble avoir un noyau multiple. Cette image a nécessité trois nuits depuis mon jardin à 20km de Paris, dans des conditions compliquées et globalement médiocres (ciel voilé, turbulence). En particulier la seconde nuit, turbulence dantesque et crash de l'ASIAIR qui m'a fait perdre 3h de données. L'image présentée cumule 15h de luminance et 70min par couche couleur. Voici tout d'abord le champ total (clic droit pour la full) : Version recadrée : Et enfin la luminance annotée, avec les galaxies PGC et les quasars lointains etiquetés par leur décalage vers le rouge : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm, guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 900*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 70*60sec à gain 110, -10 °C par couche RVB Conditions de turbulence médiocres (FWHM de 2,5" après empilement), ciel voilé, pollution lumineuse d'IdF à 20km de Paris. Empilement Siril, traitement PI et Rawtherapee9 points
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M51 La galaxie du Tourbillon Photo prise à Hamois en Belgique le 02/03/2025 ciel de qualité bortle 4 Lunette Skywatcher Esprit 120ED à 1701mm de focale, monture Wave 150i, Nikon Z7 dé-filtré et re-filtré EOS for Astro, doubleur de focale Nikon, filte IDAS LPS-P3, Asiair plus, EAF ZWO, lunette guide TS apo 60/360mm et camera ZWO ASI290mm mini. poses de 19 x600s soit 3h10 de poses Logiciels utilisés: Pixinsight, darktable, GIMP sur Linux. M51 est une galaxie spirale relativement rapprochée et située dans la constellation des Chiens de chasse Estimée à une distance de 30 millions d'années lumière du système solaire. En compagnie de NGC 5195, quelquefois désignée comme M51B, M51 forme un couple de galaxies en interaction. On pense que la structure spirale bien définie de la galaxie du Tourbillon provient de l'interaction étroite entre elle et la galaxie voisine NGC 5195. Cette dernière pourrait avoir traversé le disque de M51 il y a environ 500 à 600 millions d'années. Source Wikipédia FR.6 points
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Salut, j'ai laissé tourner 6H sur NGC 2685 la nuit dernière, inspiré par @danielo qui l'a (mieux) faite en 2023. Le seeing n'était pas vraiment au rendez-vous, mais j'aime quand même bien le résultat. Que voulez vous, je ne suis qu'un jeune Padawan comparé à lui. la crop: ou on voit bien l'hélice. la full: l'annotée: j'ai vérifié, on descend à Mag 21. la starless: A vos commentaires a+ Serge6 points
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Bonjour à tous. Je suis heureux de vous présenter ma 1ère image faite avec le matériel que j'ai envoyé en Espagne en REMOTE à Tevenca skies. Oui j'en ai marre de la météo Française de cette dernière année et j'ai donc passé le pas. Le matériel pour ceux qui ne me suivent pas est une FRA600 que j'ai modifiée avec une PO et rotateur 3" de chez Primalcelab et la caméra est une ZEUS-M Full Frame avec filtre LRVBSHO antlia voilà pour le matériel le tout sur une NYX-101 de PEGASUS. Concernant l'observatoire il se trouve au dessus du Portugal donc un peu soumis à l'Atlantique. Je ne m'attends pas à une météo incroyable mais bien plus de temps de shoot du fait du remote ou je peux lancer des sessions même quand je travail de nuit et ça !! c'est trop cooll!! Bref ici c'est ma vrai première tentative de photo et j'en suis déjà assez content. Je voulais lancer plus de temps de poses mais finalement mon excitation au vu du résultat déjà incroyable me fait me dire que finalement ça le fait déja bien comme ça .. A vous de me le dire Pour faire Bref: Filtre R 16x300s: 1h20 Filtre V 16x300s: 1h20 Filtre B 16x300s: 1h20 Filtre L 74x300s: 6h10 Total: 10h 10min Bon ça fait pas énorme je trouve sur 2 nuit ou j'ai jeter la moitié des L à cause de passage nuageux mais le résultat est là quand même. On verra je lui ajouterai peut-être du Ha sur ce grand champ pour vois si on détecte un truc en plus autour ça peu valoir le coup. Je vous laisse avec la plein champ et les crop intéressant et les détails ici: https://www.astrobin.com/4gu9lp/ Bon Ciel à tous6 points
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@thierry78 Pareil pour moi pour le focus stacking avec un Canon R7 et son 100 macro, ce qui donne des résultats déjà surprenants. Un focus stacking de 100 photos Avec le MP-E 65 c'est Helicon Focus (ou équivalent) obligatoire puisqu'il est tout manuel sans oublier les accessoires.. MP-E 65 @ x5 + R7, stack 79 photos Helicon Focus en lunaire avec des photos APN, ça marche aussi ! La dernière éclipse partielle qui est un composite du stack de 12 images pour la Lune et d'une seule pour les nuages Mais finalement je préfère courir derrière les libellules, les papillons et les zabeilles...5 points
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Hello! Un beau ciel clair pour "fêter" la fin des congés scolaires du coup j'ai pu passer quelques heures sur la méduse. Askar FRA 300 Player One Uranus-C pro Antlia Ha/OIII 6nm 50 subs de 3mins chacun soit 2h30 au total. Traitement sous Pix + blur/star/noiseX Assez content du résultat de l'edit ... quoi que le peu de OIII est peut être un peu criard mais j'avais envie de le faire ressortir un peu quand même 😅 Image et cadrage "provisoire" mon idée initiale était de faire une mosaïque mais ASCOM en a décidé autrement et j'ai perdu beaucoup de temps à le reconfigurer. D'ailleurs savez-vous s'il est possible sous NINA de reparamétrer une mosaïque à partir d'un des FITs de la nuit ? Je sais qu'on peut recharger un FIT (et ma séquence est sauvegardée de toute façon) mais je ne sais pas si on peut rajouter un panneau par la suite.3 points
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Hello, Le mois de Février a ouvert le bal planétaire chez moi, je laisse de côté pour le moment le ciel profond, j'en ai bien profité les 2 dernières années, retour aux sources J'ai déjà posté plusieurs images de Mars, voici un tir groupé sur Jupiter. Matériel utilisé: SCT Meade 10" 254/2500 ADC Zwo roue à filtre ZWO pour l'ircut et pour faire du LRGB-IR en mode automatisé avec Firecapture caméra Player One Neptune-664c ou Mars-m II imx462 01/02/2025 14/02/2025 16/02/2025 17/02/2025 18/02/2025 22/02/2025 en LRGB avec la Mars-m II imx462: avec la QHY5III715c au foyer: Comme dit la Voix, "C'est tout pour le moment..."3 points
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Salut, la nuit d'avant hier n'a pas tenue ses promesses question ciel, du coup, je n'ai pu commencé de faire tourner que la nuit dernière, mais tout s'est bien enquillé. Ces jours, inspiré par @Danielo et son "Zen" j'ai pointé mon "heavy" exclusivement vers la grande Ours et NGC2841. 2 heures d'intégration totales sur NGC2841. Pour les préssés, la crop d'abord: puis la full: et la version annotée: A vos commentaires a+ Serge3 points
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CROA 01/03/2025 : 1ères sessions hivernales Planétaire et amas ouverts Suite à mon intervention à propos de lunettes 70/900, j'aimerais partager un petit CROA de la 2ème session hivernale de ma vie d'astram (la 1ère datant de la semaine précédente avec le 150/750 sur les mêmes objets). Donc, profitant d'une belle soirée avec un ciel clair, j'ai décidé de sortir la lulu 60/700 dans le jardin. J'habite un petit village des Landes dans le coin sud-ouest de la réserve de ciel étoilé fraîchement labelisé au cœur de la Gascogne. Je profite d'un bon ciel malgré la présence d'un lampadaire allumé jusqu'à 2h du matin! Mais j'y reviendrai plus tard. 20h Me voilà muni d'un bonnet sur la tête, de deux sweats dont un à capuche, sur le dos, de gants aux mains, d'une chaise pliante de camping et d'une sacoche banane dans laquelle j'ai mis 3 oculaires, le Super Plössl 32mm@52°, mes 2 zooms SW 8-24mm et TS 7-21mm, ainsi qu'un filtre bleu léger 82A. Je commence la séance avec Jupiter aux zooms à 8 et 7mm (x88-100). Ce n'est pas l'image piquée du siècle, mais le disque jovien est assez bien dessiné avec ses 4 satellites, deux de chaque côté. J'y passe un bon moment à jouer avec la mise au point en alternant les 2 zooms. La plus grande planète du système solaire, bien haute, m'autorise à percevoir les deux bandes équatoriales, dont la nord plus marquée que la sud. Cela reste petit et sans détails fins mais une vision bien plaisante pour débuter. Je passe ensuite sur Mars, bien haute également. Toujours avec les zooms, je l'admire pour la première fois de ma vie aussi propre et bien ronde. Une belle petite bille orange, sans détails fins non plus, mais quelques vagues nuances de couleurs à la surface. Cela me ravit car c'est la première fois que je la vois aussi bien. Donc, en planétaire, c'est pas si nul, on distingue bien les disques planétaires, sans toutefois pouvoir profiter de détails fins, à x100 et un petit diamètre de 60mm. Un léger chromatisme, surtout en bord de champ avec quelques fausses couleurs, ainsi qu'un peu de diffusion de la forte luminosité des deux astres errants, sur ce doublet achromatique et ces deux oculaires zooms. 21h Je range les zooms pour passer en grand champ de ~2,4° avec le 32mm@52°. Je me balade sur la voûte céleste en partant de Cassiopée où je vise la Chouette N457, puis M103 et les petits amas alentour. Je monte ensuite vers le Double Amas de Persée N869-884. Toujours un grand plaisir avec cette cible très riche. Je passe sur l'Amas Alpha de Persée (Melotte 20) avec l'astérisme de la Parabole de Mirfak. Puis je glisse vers le Taureau, pour admirer les Pléiades M45, dont la vision me fait toujours penser à une Ballerine Céleste. Atlas et Pleione (27 et 28 Tau) deux yeux brillants. Alcyone (Eta Tau) et ses petites compagnes en crochet, un bijou sur le cœur. Deux chaînes d'étoiles plus faibles, de part et d'autre, tels des bras élégamment levés. Le reste de l'astérisme forme un tutu d'astres brillants. Encore une belle cible bien riche. Je poursuis vers les Hyades, avec l'astérisme des 3 Couples de Danse. Trois duos d'étoiles disposés en triangle équilatéral tronqué. Une paire plus brillante que les deux autres, Teta01-02 Tau, 80-81 Tau, HD28527-28568, un ensemble équilibré en magnitude, et assez régulièrement espacé. Le Cosmos délivre de bien étranges et agréables surprises. Je chausse le filtre 82A pour revenir sur les Pléiades. Je fais ce test pour voir si les nebulosités ressortent. L'effet est peut-être très légèrement sensible, à moins que ça ne soit purement psychologiquement placebo avec un très faible halo... Je m'attaque à la constellation d'Orion avec la fameuse Grande Nébuleuse M42. Le nuage de gaz brillant est bien visible comme des ailes déployées. L'ombre de l'oiseau est moins précise qu'au 150, mais j'arrive à distinguer 4 étoiles serrées dans le Trapèze. Je perçois une nebulosité au sud mais pas au nord. J'enlève le filtre et cela me paraît un poil moins précis, un peu plus diffus, et la nebulosité sud bien moins évidente. Toujours un effet plus psychologique que réel ? À retenter au 150, pour un effet peut-être plus sensible... Je profite des amas alignés verticalement en dessous et au dessus de M42 puis je file au nord vers l'amas Lambda-Lambda Ori, un astérisme en lettre grecque autour de l'étoile du même nom. Je passe au Grand Chien pour l'amas M41. Je tourne à l'ouest vers M46-47 dans la Poupe, pour aboutir à l'Amas de la Ruche M44 dans le Cancer. En rédigeant ce CROA, je m'aperçois que j'ai zappé M34, M35, M67, M48, M50 et M93 dans ma promenade sur le chemin des amas ouverts. J'aurai pu tenter également M79, le globulaire du Lièvre... À noter pour la prochaine. De plus en plus excédé par ce lampadaire que j'ai toujours dans un coin de vision malgré la capuche que je tire pour masquer cette lumière parasite et commençant à avoir froid, je bouge derrière la maison pour finir dans le Cocher avec M37-36-38 le triplet d'amas alignés. 22h, je range tout et je rentre assez satisfait de ma soirée. Voilà mon témoignage sur une petite lunette d'initiation, qui s'est bien défendue en planétaire et ciel profond. C'est sûr que c'est pas une Taka, une APO ou ED, la vision indirecte est très utile pour capter un peu plus de détails d'étoiles faibles, mais le piqué est très honnête. Je me dis qu'une 70/700 serait pas mal en montrant plus d'étoiles plus faibles , à moins que le chromatisme ne devienne trop présent ... Matériel: lunette 60/700 SkyWatcher (SK607AZ2 don d'un ami que j'ai "retapée") zooms SkyWatcher 8-24mm (29x-88x) + TS Optics 7-21mm (33X-100x) Omegon Super Plössl 32mm@52° (22x@2.4°) filtre SVBony bleu léger 82A Lieu: forêt des Landes (40)2 points
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123 jours. Cela faisait cent vingt-trois jours que mon gros dobson me regardait passer chaque jour et le négliger invariablement. Il faut dire qu’il aura fallu attendre longtemps le cumul entre : une nuit proche de la nouvelle Lune, veille de jour chômé et à la météo suffisamment clémente pour risquer de sortir le gros bazar sous des cieux qui le méritent. Surtout ce dernier point en fait, mais je ne vous apprends rien… Mais du coup, hier soir c’était LE soir. Après plus de quatre mois de disette, la météo est annoncée « bonne » avec une couverture nuageuse qui ne devrait arriver qu’à une heure du matin. La Lune croissante à 18% et le vent qui devrait caler, nous laissant tout de même trois petits degrés Celsius et une sensation d’humidité assez désagréable. Mais les plus de quatre mois d’attente ont affûté mon enthousiasme pour la moindre éclaircie un peu prolongée. Nous voilà donc en route avec mon ami vers un nouveau spot d’observation, un peu plus éloigné de la vallée du Rhône que notre lieu de rassemblement habituel, augurant d’un ciel bien noir. Nous sommes sur place en fin de journée et nous installons de jour, alignons nos chercheurs et nos miroirs en attendant le coucher de soleil. La Lune est toujours là et nous admirons son fin croissant et sa lumière cendrée, particulièrement marquée ce soir ! En dessous, à 25° de hauteur se trouve l’éclatante Vénus, brillante comme un bijou dans la lumière vespérale. Nos instruments nous en montrent un beau croissant de belle taille mais nous ne nous attardons pas plus que ça pour chercher des détails ou utiliser des filtres. En effet, le temps est compté pour observer Mercure ! C’est la dernière planète qu’il manque à mon « tableau de chasse » et son élongation toujours faible par rapport au soleil la situe toujours très basses sur l’horizon. Ce soir, elle est à 10° de hauteur seulement mais par chance, elle nous apparaît juste à côté d’un sapin nous laissant quelques minutes de marge pour l’observer. Il ne sera d’ailleurs pas nécessaire d’insister plus longtemps : la petite tache lumineuse est toute bouillonnante et absolument rien n’est décelable. En fait, elle sera plus intéressante aux jumelles quelques minutes après, puis enfin sera visible à l’œil nu pendant quelques instants avant de se cacher derrière le relief. Après cette entrée en matière nous n’avons plus qu’à attendre que le firmament se fasse noir. Jupiter apparaît déjà puis de plus en plus d’étoiles peuplent le ciel. Nous dégustons nos picnics en regardant apparaître les étoiles les plus brillantes : Sirius, Capella, Aldebaran, Betelgeuse, Rigel… Puis Castor, Pollux et Mars la rouge, Cassiopée et les étoiles principales de la Grande-Ourse entrent à leur tour dans la danse, côté nord, tandis que le ciel s’assombrit inexorablement. Bientôt les étoiles sont bien trop nombreuses pour être décomptées et il est temps pour enfin aller tâter un peu de ciel profond. Mon programme de ce soir est simple : des galaxies, des galaxies et encore des galaxies. De face, de profil, sur la tranche, de trois quart, seules ou en couple, éloignées ou proches… Si j’ai acheté un 300 c’est quand même SURTOUT pour ça ! 🤩 Du coup histoire de se mettre en jambes et se rappeler comment ça marche un dobson (je vous l’accorde, ça revient vite) je me dirige vers du archi-connu : il est 19h30 que me voilà déjà à prolonger la ligne en Phecda et Dubhe dans la Grande-Ourse, direction le célèbre duo M81 et M82. Le contraste, malgré le soir qui commence tout juste, est très bon et M82 me saute littéralement aux yeux. Je me régale à la détailler à 136x avec ses belles bandes tourmentées, plus sombres. M81 avec le 18mm me montre une amorce de bras spiraux et est aussi très belle. Il est 20h, le ciel est sombre et les étoiles sont là par milliers. Ma prochaine cible est un peu basse mais je suis trop impatient : direction le Lion plein Est, sa patte arrière abritant le célèbre Triplet du Lion, premier du nom. Bon, à 20° de hauteur c’est trop bas et le contraste s’en ressent, surtout que nous ne sommes pas en altitude. M65 et M66 m’apparaissent pâlichonnes et peu contrastées, la troisième composante du triplet restera invisible. Ce n’est pas grave, je connais déjà assez bien ces cibles et le programme est encore chargé en nouveautés. Direction le « Quadruplet du Lion », qui m’est inconnu et qui est déjà bien plus haut puisque situé dans le cou du félin. Le repérage est très facile puisque nous sommes en plein centre entre Adhafera et Algieba. Sur les quatre composantes galactiques, seulement trois m’apparaissent assez clairement, la quatrième NGC3187 est apparue de manière très diffuse en vision décalée. Elle est aussi celle qui n’est pas alignée sur les trois autres. Peu de détails décelables sur ces objets mais je suis content de les avoir enfin, après plusieurs échecs avec mon 150. Retour au Nord ensuite, dans la Grande Ourse qui continue inexorablement sa course vers plus de hauteur. Descendant légèrement la ligne Phecda – Merak et partant de cette dernière, je tombe facilement sur M108, galaxie dite de « la planche de surf ». Belle galaxie spirale vue de trois-quarts, que je n’avais vu que comme une tache floue dans des conditions moyennes. Ce soir, elle est superbe ! Comme M82, elle m’offre de beaux détails à 83x ou 136x. Les bandes d’absorption semblent couper la galaxie en diagonale. Je continue ma descente de cette ligne et à un champ de M108 je tombe sur M97, nébuleuse planétaire de la chouette. Ah ! Nébuleuse planétaire ! Donc filtre OIII. Je passe le filtre et le contraste passe de très bon à excellent. La grosse boule laiteuse montre un léger assombrissement en son sein et des bords diffus comme fais de plusieurs couches de tissu diaphane. Un écart très agréable à mon programme galactique. Je continue encore ma descente, arrive enfin à Phecda que je dépasse d’un demi champ quand je tombe sur ma cible suivante, M109, galaxie de « l’aspirateur » qui est une spirale barrée abritant en son centre un trous noir supermassif de 67 millions de masses solaires… Pas de bras spiraux visibles mais certaines baisses de densités dans le disque qui les suggèrent et stimulent l’imagination. Là encore, une observation bien plus gratifiante que lors de ma précédente tentative où elle n’était restée qu’une tâche floue à peine perceptible en vision décalée. Place ensuite à une autre nouveauté : M106, qui m’avait échappée. Pour la trouver, comme pour M81/82 il faut reprendre la ligne Dubhe – Phecda et cette fois la prolonger dans l’autre sens d’un peu moins d’une longueur. La galaxie se trouve là, repérable aussi car dans le prolongement des deux étoiles 5CVn et 3CVn, de magnitudes 4 et 5 (oui, bien que toute proche, nous avons quitté la Grande Ourse et nous voilà dans les Chiens de Chasse). La belle est rapidement repérée mais malheureusement elle est pile dans l’axe du seul lampadaire de la région, situé à quelques centaines de mètres éclairant ce petit hameau de quatre maisons… Affligeant… 😑Toujours est-il qu’elle est bien visible, tache diffuse assez large et oblongue avec un cœur très lumineux et quelques assombrissements perceptibles en vision décalée. Elle m’inspire une sorte de « mini-andromède ». Autre nouveauté, toujours dans les Chiens de Chasse, M94. Très facile à repérer : à mi-distance de Cor Caroli et Chara, les deux étoiles principales de la constellation, excentrée de la ligne sur la gauche d’environ un tiers de distance. Elle apparaît facilement à l’oculaire comme un centre assez brillant entouré d’un cercle vaporeux, parfaitement circulaire. Elle me rappelle un peu M77 mais en plus grande (et c’est mon 84e objet du catalogue de Messier observé !). Malheureusement, peu de détails visibles. Je profite d’être dans la région pour un coucou à M51. Si les deux noyaux sont bien visibles avec un peu de nébulosité alentour et un pont reliant les deux, je m’attendais à plus de détails. Je cherche rapidement M101 pour vérifier : aucun détail visible, elle m’apparaît comme une large tache floue… Je sors un peu ma tête de l’oculaire pour constater que, si le lampadaire est toujours présent, quelques bancs de nuages fins le sont aussi ! Damned ! Il n’est pourtant que 21h30. Les nuages sont arrivés plus tôt que prévu ! Malgré tout, entre les nuages le ciel est toujours très clair… Du coup, du côté du Lion visité plus tôt, le ciel est assez clair du moins pour tenter le Triplet du Lion deuxième du nom : M95, M96, M105 et NGC3384 en cadeau bonus. La première du lot est d’ailleurs celle qui en sort, du lot. A 83x elle montre quelques assombrissements autour d’un centre très brillant tandis que les autres resteront uniformes bien que d’un contraste élevé. Pas le temps d’en profiter trop longtemps qu’un autre passage nuageux vient ternir la fête. Mais ce ne sont pas les cibles qui manquent dans le coin ! Je retourne sur Algieba, la base du cou du Lion qui est bien dégagée. Juste en bord de champ se trouvent deux galaxies : NGC3227, galaxie spirale en interaction avec NGC3226 galaxie elliptique. Cette dernière est assez ténue mais la première montre un allongement certain et le contact entre les deux disques est évident. Il est 22h, j’ai observé vingt galaxies en un peu plus de deux heures (si si, vous pouvez recompter 😊 ) et les nuages se font de plus en plus gênants. La morsure du froid s’est faite oublier avec l’enthousiasme de ces belles observations, et après un rapide bonsoir à la planète rouge qui pointe au zénith, le temps de constater que le filtre rouge moyen #23 est trop restrictif même pour mon 300mm, il est temps pour nous de remballer – plus tôt que prévu certes – mais avec des galaxies plein les yeux et une attente grandissante pour de belles soirées printanières, avec des milliers d’univers-îles à découvrir. L’attente fut longue, mais la soirée gratifiante. Merci de m’avoir lu.2 points
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NGC 2244 - La Rosette sous mon télescope 🌹✨ Salut à tous, Je partage avec vous ma dernière image de NGC 2244, le célèbre amas ouvert niché au cœur de la nébuleuse de la Rosette. Capturée depuis mon abri astro dans le sud de l'Yonne , cette image résulte de 66 poses de 180sec. 🔭 Matériel utilisé Télescope : GSO 200/800 Monture :Orion Atlas Caméra : EOS 100d défiltré Correcteur/réducteur : GPU] Autres accessoires : ZWO Eaf 💻 Acquisition & traitement Logiciel d’acquisition : NINA Guidage : PHD2 Traitement : PixInsight La full ici N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, toute critique ou conseil est le bienvenu ! 😊 Ciel clair à tous ! 🌌2 points
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Lundi était le premier jour de la semaine, mais déjà quasiment le dernier jour de beau temps par ici. Alors hors de question de rester bien au chaud, direction la terrasse pour une plongée dans le cosmos Le Strock prend l’air depuis la fin d‘après-midi et à 21h il est tout de suite opérationnel. Un membre du club m’a prêté des oculaires, dont un Pentax XW 7mm. C’est l’occasion de le tester et de le comparer à mon ES 6,7mm 82°. Voilà un moment que je lorgne sur cette série d’oculaires haut de gamme, alors j’ai bien envie de voir si la différence est là et si cela vaut le coup de sauter le pas. Sans attendre, je démarre le test du Pentax sur Jupiter. Je remarque immédiatement quelques reflets un peu gênants sur cette cible brillante, qui détournent mon regard de la planète. Avec l’ES aucune trace de reflets. Ça commence mal, mais les points suivants sont plus rassurants : la mise au point semble plus facile à trouver sur le XW et le champ apparent plus étroit (70° vs 82°) n’est pas très remarqué (le champ réel obtenu de 23’ contre 26’ pour l’ES n’est en effet pas très différent). La turbulence est en revanche un peu trop forte pour comparer des détails qui apparaissent similaires dans les deux oculaires. Autre bon point le placement d’œil est assez facile une fois la bonnette réglée et cela rend la vision très confortable. L’ES demande de se coller un peu plus, mais j’y suis habitué. Un petit tour sur Bételgeuse ensuite : la supergéante apparait beaucoup plus saturée au XW, presque rouge, alors qu’elle demeure orange à l’ES. Ah ça, ça me plait beaucoup ! Je me dis alors qu’un comparatif sur le trapèze d’Orion pourrait être intéressant : au Pentax, les composantes E et F sont visibles immédiatement, presque faciles, alors qu’à l’ES il me faut attendre des périodes de turbulence plus favorables pour en voir autant. J’ai la sensation d’y voir un peu moins net et les bords de champ y sont également moins propres qu’avec le XW. Toujours dans Orion je confirme la même impression sur Rigel, avec une image plus fine dans le 7mm (mais je me dis que peut-être que la différence de grossissement bien que faible y est aussi pour quelque chose…). Je terminerai le va-et-vient entre les deux oculaires sur Mars, dont la vision confirmera encore l’ensemble des impressions précédentes : dans l’ensemble l’ES est très proche du Pentax, ce dernier permettant néanmoins de gagner un peu en finesse et surtout en saturation des couleurs. La suite de la soirée se poursuit dans la constellation des Gémeaux, avec évidemment en premier choix l’amas ouvert M35. Occupant près d’un tiers du champ à 50x, il montre une zone centrale plus pauvre et ses étoiles sembles se regrouper autour en 3 zones principales disposées en triangle. Un arc d’étoiles ressort assez bien au Nord avec notamment une belle brillante et jaune-orangée à l’extrémité Est. Elle contraste bien avec une autre dominante au Sud-Ouest de l’amas, plutôt blanc-bleutée. Dans le même champ, c’est un autre contraste qui saute aux yeux, non pas de couleur mais de taille : à l’Ouest de M35, l’amas NGC 2158. Tandis que le premier est large et brillant, le second apparait petit et granuleux, accolé à une étoile de mag 10. À 100x il commence à montrer quelques étoiles résolues en VI, en particulier sur son côté Ouest. Les deux amas occupent presque tout le champ du 14mm. À 190x l’image s’assombrit mais les étoiles résolues de NGC 2158 sont accessibles en VD et de nouvelles sont perçues en VI au centre. Il subsiste toujours un fond nébuleux mais l’amas sembler déjà très riche. Encore une fois, la vision se révèlera plus fine au Pentax. Sans transition je passe au Sud de la constellation pour visiter un amas qui a moins de succès que les précédents : NGC 2395. Après un pointage délicat depuis Lambda je tombe enfin sur un ensemble assez allongé de 15-20 étoiles moyennement brillantes et espacées. Entièrement résolu à 50x je trouve qu’il est plus à considérer comme une zone du champ un peu plus dense qu’un véritable amas ouvert. Non loin dans le même champ au Sud-Est je distingue grâce au filtre UHC la reconnaissable forme en C de la nébuleuse planétaire Abell 21. Large d’environ 10’ elle reste assez fantomatique. Toujours dans les environs de Lambda, je trouve un autre amas bien plus intéressant. Plus petit et compact, NGC 2355 est proche d’une étoile de mag 8 et en VD seule une étoile de mag 10 est bien visible, les autres formant un fond fourni en VI. À x100 je trouve l’amas un peu moins esthétique, entièrement résolu en 20 à 30 étoiles faibles, la Lucida se situant plutôt à l’Est de la zone la plus riche. Plus à l’Est de la constellation, au Sud de Delta/Wasat, je repère rapidement la fameuse nébuleuse planétaire de l’Eskimo. À première vue, NGC 2392 forme une « double » avec une étoile un peu plus brillante au Nord. Mais la ressemblance s’arrête bien vite dès que mon regard porte un peu plus loin autour : le centre bien ponctuel et brillant en VD de la nébuleuse laisse place à un halo diffus en VI. Le fameux effet « blink » est très marqué et c’est plutôt amusant de jouer avec. À x100 l’étoile centrale est bien visible en VD mais complètement invisible avec le filtre UHC. La NP apparait alors bien ronde et homogène en VI. À x190 la différence entre un centre plus lumineux et un anneau externe plus faible me semble évidente, surtout avec filtre ou la zone centrale n’est par moment plus perçue parfaitement ronde. Néanmoins je trouve que la vision filtrée enlève le charme de l’étoile centrale de la nébuleuse. Deux champs de 24mm à l’Ouest je termine ma visite des amas avec NGC 2420. Légèrement ovale, riche d’une dizaine d’étoiles en VD sur un fond brumeux et granuleux, il me rappelle la vision de M37 aux jumelles. C’est surement l’amas que j’ai préféré ce soir (avec NGC 2158), et à 100x je le trouve encore plus attirant, avec une quinzaine d’étoiles visibles mais toujours partiellement résolu. Puis je suis interrompu brusquement dans ma contemplation par le passage bruyant d’un groupe de grues cendrées qui traverse le ciel du Sud vers le Nord. Impossible de les distinguer mais elles passent à faible hauteur de toute évidence et leur cacophonie qui résonne dans la nuit est tout simplement impressionnante ! Drôle de retour sur Terre au beau milieu d’une balade céleste… Pour terminer ce voyage, direction l’étoile Castor. La double montre deux belles composantes tangentes à 50x. Les deux joyaux sont tout juste séparés à 100x et la vision en est magnifique. La plus faible parait bleutée, tandis que Castor C, la troisième composante n’est qu’une étoile faible parmi les autres proches du couple brillant. À 190x je me rends compte que la différence de teinte était liée au chromatisme : selon le bord du champ sur lequel se trouve la double, l’une est bleue et l’autre jaunâtre, mais au centre elles sont identiquement blanches. Dernière comparaison avec le Pentax XW : toujours cette impression de davantage de finesse de l’image. Ce fut une belle balade dans les gémeaux, je regrette néanmoins l’oubli de l’amas NGC 2266 dont les descriptions que j’ai pu en lire semblent le placer parmi ceux qui me plaisent le plus… Quant au Pentax XW, je ne saurais pas encore dire s’il mérite que je me sépare de mon ES 6,7mm, il faudra que je puisse le tester à nouveau sur davantage de cibles et sur la Lune mais je serais bien capable de le choisir rien que pour les couleurs plus vives au travers…1 point
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UN JOYAU DU CIEL : NGC 2362. Bonjour à tous, Voici un dessin que je devais mettre au propre depuis déjà un bon petit moment ! Rien de bien original, ce fut d'ailleurs une soirée chaude et de transparence peu réjouissante. Je sortis alors la lunette de 100mm pour revoir un bel amas du Grand Chien, que tout le monde connaît : NGC 2362. Une carte tout de même pour le situer ? Ce sera le seul objet que je pourrai observer lors de cette petite veillée. Même l'amas apparaîtra moins lumineux que d'habitude. La suite, eh bien on en parle un peu à la télé, c'est peu de le dire : un temps de plus en plus chaud, étouffant même dans les bas, et puis ce fameux cyclone qui va marquer l'île très longtemps. Peu de dégâts heureusement dans mon secteur. Pour tout dire, ça c'est le maigre avantage d'un météore, il dégage le ciel pour un petit moment. J'espère donc observer ce soir paisiblement après ce week end plus qu'angoissant... Enjoyyy the sky tout le monde ! Gildas1 point
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Hello, ici une nouvelle façon de partager le Trio du Lion, chacune des 3 gal traitée individuellement pour apprentissage Pix (masks, lum, etc) et certains curseurs (S-curve) tirés volontairement. - 150/750, prise en oct 2024 avec APN 700D, 60 x 180sec. À reprendre avec la cam 071mc dès que les conditions le permettront. Enjoy 😊1 point
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Bonsoir à tous, petite sortie au frais hier soir, avec un vent du nord-est qui s'était un peu calmé mais toujours de la turbulence. un film de 3min toutes les 10min sur une heure, a priori celle de 22h30 HL est la moins pire acquisition firecapture traitements AS!4 et astrosurface seulement 500 images de gardées sur les 10500 prises par film , c'est là que l'on voit que les conditions étaient quand même moyennes La planche de la soirée : et l'animation de l'ensemble (faite avec PIPP) a+ stéphane1 point
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Bonsoir, Agréable CROA qui ressemble à ce que je fais en ce moment à la lunette 102/714; Ce qui me surprend, c'est l'utilisation d'un filtre 82A en ciel profond. En ce qui concerne la région de la Poupe et la Licorne, il y a les amas NGC 2244, amas ouvert dans lequel se trouve la nébuleuse de la Rosette (la nébuleuse est invisible en visuel avec une petite lunette mais l'amas est bien visible), et l'amas NGC 2264 (amas de l'arbre de Noel).1 point
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Salut Daniel😊 Mon maître d'Astrophotographie!😍 Ah non, je suis sur NGC 2805 là. a+ Serge1 point
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un copain au club avait fait un senseur de front d'onde : la manip est assez simple avec un petit télescope et une matrice de micros lentilles devant une camera. A partir du front d'onde reconstitué l'idée était de faire du morphing sur des images planétaires pour corriger la turbu de chaque image en post traitement. il a réussi la partie "difficile" de reconstitution du front d'onde mais par la partie en apparence facile de morphing a partir du front d'onde.... il y a pas mal de physique et de math derrière tout ça!1 point
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Il méritait en effet toute sa place dans la rubrique CROA....1 point
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Beaucoup de logiciels, sans nécessiter un AsiAir, ont cette procédure d'AP sans polaire. NINA, KSTARS, SharpCap, etc.. J'ai un MAK180 avec un balcon au sud. Ce que je fais avant de commencer la session planétaire, c'est un AP sur le méridien sud avec KSTARS et le chercheur équipé d'une QHY224C. Ceci fait, je passe sur Firecapture pour les planètes. J'ai une méthode avec une règle en alu et une boussole fixée dessus pour orienter deux pieds de la monture. Malheureusement, la rambarde en fer et le ferraillage du béton de la dalle, ne permettent pas de l'utiliser ! Et un inclinomètre pour l'altitude.1 point
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Chez moi, la sonde est dans le fût de la allsky pour éviter les fortes variations de température sous le dôme lorsqu'il y a du soleil. J'ai un petit ventilateur (carré de 20) qui brasse l'air dans le boitier.1 point
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Salut, le T250 étant au chômage technique, le petit (mais costaud) T200 a repris du service la nuit de samedi à dimanche. Cela a permis de valider que le passage de l'ensemble crémaillère + train d'imagerie d'un tube à l'autre ne prend que quelques minutes. Le microbe ne faisait pas trop la tronche que je l'ai délaissé un peu ces derniers temps. La météo était incertaine donc au lieu de me lancer dans un nouveau projet, j'ai projeté une luminance profonde sur NGC 2841 (Galaxie de l'Œil du Tigre) que j'avais déjà imagé en 2022 avec une mauvaise turbulence et une monture nettement moins performante... Au final la meilleure nuit depuis dès mois, une turbulence tout à fait correcte (2" sur la luminance empilée) et surtout une bonne transparence. J'ai pu accumuler 9h en poses de 60sec, ASTAP donne une mag limite de 21,6. De la session de 2022 je n'ai gardé que les couches RVB. Voici le champ total, clic droit pour la full qui en vaut la peine avec les tachouilles d'arrière-plan : Une version recadrée : Et enfin la luminance annotée avec Pix Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm, guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 540*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 45*60sec à gain 110, -10 °C par couche RVB Conditions de turbulence correctes pour la luminance (FWHM de 2" après empilement), pollution lumineuse d'IdF à 20km de Paris. Empilement Siril, traitement PI et Rawtherapee1 point
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+1 par contre en supermacro en studio avec du focus stacking qui implique de prendre plus de 200 photos en moyenne voir souvent beaucoup plus, c'est pas évident de garder le sujet vivant pour qu'il ne bouge pas et tout cela sans parler de la mise en place technique (éclairage, etc) et de celle du sujet, mais toutes astuces est la bienvenue car je suis 100% d'accords avec toi cher Norrin radd77. Par contre en macro "traditionnelle", on ferme à f16 plus ou moins pour la profondeur de champ comme tu le sais certainement bien sûr et c'est dans la poche . . . je veux dire dans la boîte : mais je pratique principalement du banc macro en studio en "supermacro" au taux de 1/5 et plus, voir de la prise de vue au microscope à des agrandissements de 20x 30x : Amicalement FRanck1 point
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Bonjour les ami(e)s, J'espère que vous allez tous bien. Mon Cher Charles, je suis content de savoir que tu vas bien. Pour fêter le printemps qui approche, voici une partie du capitule floral d'une pâquerette qui est composé d'une multitude de fleurs tubulées jaunes. Prise au Mitutoyo 5x sur un objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 et un D5mk2. Si ça vous intéresse, J'avais déjà fait un post sur ce sujet : prises de vue : photo stackée à partir de 183 photos dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - prise avec un objectif Mitutoyo M plan apo 5x - objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 sur un Canon 5Dmk2 - temps de pose 1/20 - iso 100 Sujet pas si facile à fort taux d'agrandissement supérieur à 1/1 à cause du manque de contraste (l'image est "noyée" dans le jaune et manque de "peps" - Peut-être aurais je dû mettre un filtre polarisant entre l'objectif de tube et l'objectif de microscope ? ) mais bon, une fleur, ça change un peu des araignées, non ? Amicalement, FRanck Update : merci Alexis PI : Je viens juste de reprendre la photo dans Photoshop pour lui redonner un peu de "patate".1 point
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Avancement de la nouvelle Allsky, voici le boitier et la caméra en place pour la mise en service semaine prochaine. Le fût de la caméra intègre un PI Zero WH 1ère GEN, un relais de commutation , un ventilo de 40x40 et un BME280(T,%). Le Pi Zéro se charge de réguler en fonction du point de rosée, de démarrer le ventilo et le chauffage du dôme. Il génère aussi un fichier JSON pour les données utilisables. Un BME280 (T, %) externe au boitier sera aussi mis en place. Trois résistances de 4.7ohm en série se chargent du réchauffement pour le moment. Un câble USB3 de 3M de la caméra à un RPI5 abrité dans l'observatoire gère le soft de T.Jacquin ainsi que la mise en ligne web. Quelques scripts Py tournent aussi dessus. La liaison entre les deux PI se fait en WIFI. Le choix technique de déporter le PI5 est financier : le pi zéro coute 15€ le PI5 beaucoup plus en cas de changement de carte. Le tout réalisé en PETG et en TPU pour certaines pièces dont les joints et cache vis, la platine de support des composants internes. Il reste les accessoires un cache circulaire pour l'horizon, une peinture superficielle des résistances et du support de ces dernières si le besoin s'en fait sentir. A+1 point
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Bonjour @Bart Simpson, La lumière se déplace à 300 000 km/s. Nous pouvons considérer actuellement cette valeur comme un invariant absolu et infranchissable. Pour le reste ce qui suit est sous couvert du modèle de Physique qui a actuellement cours. Pour un engin terrestre dans au moins deux sauts techniques majeurs (ICI une idée de situations hautement spéculatives et non démontrées techniquement) nous atteindrons peut-être 1% de cette vitesse soit donc 3 000 km/s. A cette vitesse et à condition d'y aller par le chemin le plus court il nous faudra déjà 400 ans pour rejoindre l'étoile la plus proche. Pour atteindre Andromède il faudrait 250 millions d'années juste pour l'aller et nous sommes encore en local au regard des dimensions de l'Univers. De plus, plus nous voudrons aller loin, moins nous le pourrons parce que confrontés à la dilatation de l'espace. Notre objectif s'éloignera de nous plus vite que notre vitesse maximum, ce d'autant plus qu'il est éloigné. Voyager de galaxies en galaxies est certes très poétique mais très inaccessible avec le modèle standard de notre Physique à ce jour, quelque soit la perspective que vous preniez pour aborder le voyage. Le processus le plus crédible serait peut-être l'intrication quantique, mais vous savez comme moi que dans ce cas il n'y a pas voyage de la matière, il y a "recopie" de l'objet de départ au point d'arrivée. Si cela marche en laboratoire avec une particule élémentaire (elles sont chacune dans leur famille parfaitement identiques entre elles, ce qui facilite incommensurablement le processus), serez-vous candidat pour vous faire recopier au point d'arrivée avec disparition de l'original au point de départ ? Notre Galaxie fait entre 100 et 120 000 années lumière de diamètre, il nous faudrait alors pour seulement la traverser environ 10 à 12 millions d'années. Concernant la vie carbonnée nous savons à quoi nous en tenir. Concernant la vie robotique, du moins celle que nous connaissons à base de semi-conducteur une telle durée de voyage conduirait inéluctablement à la dégénérescence prévisible de la matière silicée. Cette dégénérescence aura deux origines connues à ce jour : 1) Le silicium seul est inerte comme le carbone seul. Ce que nous savons faire pour l'instant ce sont des semi-conducteurs en dopant les monocristaux en réseau de Bravais par une substance "désiquilibrant" les charges électriques. Ce résultat s'obtient en diffusant à haute température le dopant dans le monocristal. Pour obtenir un cristal Négatif les dopants possible sont l'arsenic, l'antimoine ou encore le phosphore. Un cristal positif s'obtient avec de l'aluminium, du bore ou du gallium. Sur la durée de vie actuelle du cristal devenu composant électronique, soit environ 100 à 500 ans, cette structure est considérée comme stable. Sur un million d'années le substrat aura évolué de manière telle que les fonctions implantées dans le substrat auront disparues ou seront très fortement dégradées car le réseau cristallin aura continué d'évoluer spontanément. 2) Le bombardement permanent par les rayonnements cosmiques de toute nature aura également eu raison de l'arrangement cristallin. C'était le sujet d'une thèse de l'un de mes fils, réalisée à l'Université William&Mary en Virginie pour le compte de la NASA. En 2003 le voyage aller/retour Mars, pour lequel contribuait son travail, posait déjà des problèmes théoriques insolubles dès que la gravure des composants passait sous un certain seuil pourtant absolument nécessaire à une intégration suffisante pour obtenir la puissance de calcul. Tout ceci pour vous dire que même une forme de vie très rudimentaire basée sur le silicium n'a pas d'horizon de viabilité raisonnable pour des voyages galactiques, même s'il est significativement supérieur à celui du carbone. Ney1 point
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J'ai un peu revu la copie et mis a jour le post d'origine (pas les crops). J'ai un peu croper aussi mes flat corrige mal les coins des coins J'ai revu le vert et un peu le bruit. Tj intéressant d'avoir les avis d'autres personnes on fini par voir des choses qu'on avait pas vu au préalable .. concentrer sur ce qu'on fait même si j'y reviens souvent après. Bon Ciel0 point
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Diantre que cette lecture donne encore une fois l'impression d'y etre. Ces moultes détails qui rappellent à la mémoire musculaire la manœuvre du dob pour lire les mots que nos yeux ont déjà vu. Merci pour ce moment comme l’a dit Valérie T.0 point
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Salut, elle est très fine et les couleurs de la V2 sont top! Magnifique a+ Serge0 point
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Salut Julien😊 Yes, d'autant plus que j'ai pas de vis à vis sur les salles de bains environnantes...🤣 Heureusement, l'univers est vaste. a+ Serge0 point
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Résultat surprenant, très réussi ! 👍 Bravo.0 point
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Un peu osé le doubleur de focale mais le résultat est excellent bravo !0 point
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A F 14 en 3h ??? j'auarais pas pensé. bon niveau de détail, mais honnetement, tu est limité par le ciel, et donc tu aurais obtenue a peu pres les meme détails sans le x2.0 point
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Non: l'image de @shibon est à l'endroit, tu ne pourras jamais superposer la tienne dessus. Avec Pix, si tu fais une résolution astrométrique de ton image tu verras que la rotation est indiquée comme flipped, c'est un signe qu'il faut l'inverser. Tu peux faire cela en passant par Image > Geometry puis Horizontal Mirror ou Vertical Mirror (l'un ou l'autre, peut importe)0 point
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Inconnue pour moi aussi mais vu le temps qu'il faut pour la sortir, pas étonnant 😉0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
