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Bonjour à tous, je suis actuellement en Corse pour animer des soirées astro pendant 15 jours aux clients du gîte Stelle di Corsica, c'est ma 3ème année. Une fois les clients couchés, je profite du cadre exceptionnel pour engranger les poses avec la FSQ Pour plus de détails sur le gîte et l'observatoire : https://stelle-di-corsica.com/ L'observatoire dispose d'un C11 sous coupole pour les planètes et objets courants, d'un T200 Skyvision pour les présentations en live-stacking sur grand écran, et enfin d'un T600 Skyvision entièrement automatisé pour les visiteurs ou clients plus aguerris. Le deal avec le gite est le suivant : en échange de l'animation chaque soir auprès des clients, les chefs de mission bénéficient d'un logement pour 2 personnes gracieusement et l'accès permanent à l'observatoire, le tout pendant 2 semaines en période estivale. C'est un bon deal je trouve Une photo du setup vu depuis mon lit Mon logement est juste à côté de l'observatoire. Le setup complet voyage avec moi en avion, l'AM5 avec son trépied dans la valise en soute, et la FSQ avec sa caméra en bagage cabine. Comme je ne peux pas emporter ma grosse batterie, j'emmène 2 alim 220/12V (une pour l'ASiair, l'autre pour l'AM5). Depuis mon arrivée le 26 juillet, je n'ai eu qu'une seule nuit nuageuse, vive la Corse J'ai donc passé 5 nuits sur cet objet, ce qui constitue mon record à ce jour ! Passons maintenant au champ imagé. Voici NGC6888 ou la nébuleuse du Croissant, accompagné de la Bulle de savon. NGC6888 est la conséquence des jets de matière dus au violent vent solaire de l'étoile supermassive WR136. Pour l'anecdote, la nébuleuse planétaire de la bulle de savon (PN G75.5+1.7) a été découverte le 6 juillet 2008, soit seulement 2 jours avant que mon ami Fred Guinepain ne l'image à son tour et se demande ce qu'était cet objet. Aujourd'hui avec les techniques actuelles, tout le monde connait cette fameuse bubulle Matériel utilisé : - FSQ106 au foyer + ASI2600MM + EFW + filtres 36mm ZWO - guidage par OAG-L ZWO + ASI290 mini - monture ZWO AM5 + trépied carbone TC40 - le tout piloté par ASiair Plus + 2 CPL Prises de vue : - 86 poses de 180s en Ha retenues - 100 poses de 180s en OIII retenues - 50 poses de 30s par couleur en RVB pour obtenir la couleur des étoiles Soit un total de 10h55. - Prétraitement sous SiriL 1.4 béta - Création des couches HOO et RVB avec composition RVB sous SiriL - StarX sous Pix pour la couche RVB (étoiles) ainsi que la couche HOO (starless) - BlurX + NoiseX sous Pix pour la couche HOO - Réduction d'étoiles et recombinaison des couches RVB et HOO le tout sous SiriL - couleur par SPCC sous SiriL - finition sous CS5 J'ai traité l'image avec mon PC portable dont l'écran n'est pas calibré, je ne sais pas ce que ça donne au niveau des couleurs ou du fond de ciel. Merci de me dire Cliquez sur l'image pour obtenir la full : Ou encore ici : http://colmic.astrosurf.com/Corse/NGC6888_86H_100O_180s_50RVB_30s.jpg7 points
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Bonjour à Tous Suite à ma publication de la Tulipe, Seb (sebseacteam) me fit remarquer qu’une étoile de Wolf-Rayet avec la dénomination « WR 134 » était dans les parages pour l’avoir en bordure de la nébuleuse de la Tulipe. Donc il me fallait relever le défi ce qui fut fait la nuit dernière avec un ciel dégagé jusqu’à 03h00 de matin. D’après ce que j’ai pu glaner sur la toile, Les étoiles de Wolf-Rayet, sont très massives et chaudes, expulsant au terme de leur évolution une grande quantité de vent stellaire avant d’exploser en supernova. Dans le cas de WR 134, il s’agit d’une étoile environ 400 000 fois plus lumineuse que le Soleil, entourée d’une « bulle » fortement asymétrique formée par l’éjection de ses couches superficielles, par la suite soufflées et ionisées par le rayonnement et le vent stellaire intenses de l’étoile. 55 poses de 240sec, Askar FRA400, Posseidon-C, Filtre ALP-T Traitement habituel Eric3 points
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J'ai réussi avec succès à utiliser le mode EQ hier ! Cela m'a permis de faire 345 poses de 30 secondes dans la nuit sur NGC 7635. Pour la mise en station: - J'ai mis la rotule sur 90 puis fais la mise à niveau sur le pied. - J'ai ensuite posé le S50 et fais la mise en station résultat (traitement sur l'app et quelques retouche sur l'app photo de l'iphone, je suis définitivement mauvais sur siril pour l'instant ahah)2 points
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Tout cela est très mal comprendre l’origine des aigrettes de diffraction. En particulier la citation de Backyard Universe : "Lorsque la lumière d’une étoile très brillante arrive sur les branches du support du miroir secondaire (l’araignée) avec un angle très faible (grazing angle < 2–3°), elle peut se réfléchir sur la surface des branches comme sur un miroir. Cela prolonge artificiellement les aigrettes bien au-delà de ce que la diffraction seule produirait. Ce problème est particulièrement visible avec les araignées usinées CNC en aluminium, car leurs surfaces sont très lisses, souvent anodisées, et donc hautement réfléchissantes à faible angle, même si elles paraissent noires en lumière directe." Celles ci sont d’autant plus intenses (donc longues et visibles) que : - la patte de l’araignée est épaisse - sa surface est lisse et rectiligne Ce ne sont pas des reflets sur la surface des pattes qui prolongent les aigrettes mais leur rectitude quasi parfaite associée à leur épaisseur. C'est clairement expliqué sur le site Telescope-optics ci-dessous. Voir : https://www.telescope-optics.net/spider.htm Ajouter du velour va résoudre le problème de la surface lisse mais ça sera au détriment de la résolution car ça va au contraire augmenter l’épaisseur des pattes de l’araignée. Il faut donc affiner le plus possible les pattes de l’araignée. Mais un facteur va indirectement impacter leur épaisseur : la couche perturbée thermiquement à la surface de la patte, elle sera d’autant plus épaisse que la surface de la patte sera émissive. André Couder, puis David Vernet, avaient fait l’expérience et mesuré que ça revenait à multiplier par 2 ou 3 l'épaisseur de la patte (ils utilisaient des pattes fines). Voir : La solution paraît contre-intuitive : coller un revêtement réfléchissant (faible émissivité) sur les flancs des pattes de l’araignée. J’avais fait ça avec de la couverture de survie. Attention de ne pas mettre de peinture alu car son émissivité est toujours trop importante (80%). En faisant comme ça, on n’augmente pas l’épaisseur des pattes (la couverture ne fait même pas 1/10mm), et on supprime la couche thermiquement affectée autour de la patte. En plus ça ne coûte rien ! Voir : "Sur un effet thermique observé dans les télescopes à réflexion" Je n’avais peint en noir mat que les parties de couverture de survie qui étaient visibles depuis l’oculaire. Je n’avais aucun reflet. La longueur des aigrettes était bien réduite par rapport aux pattes non traitées. L'autre avantage, c'est que les pattes à faible émissivité refroidissent bien moins vite que des pattes hautement émissives, et ça ralenti le refroidissement du secondaire et donc l'apparition de la buée (j'avais aussi mis de la couverture de survie sur le côté opposé - par rapport au PO - du barillet du secondaire). Voilà pourquoi sur pas mal de télescopes haut de gamme, les pattes de l'araignée sont composées de fine tôle inox bien brillantes, qui plus est ajourées pour réduire la distance optique traversée dans la couche turbulente (voir article d'Altaz sur le papier de Couder).2 points
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DDS a terminé cette étape, un peu rincé, certes. Joker0247 a doublé Pat et lance le sprint entre les deux !2 points
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Salut, Voici le montage presque terminé pour l'usinage des secteurs Nord : Il a fallu un peu de soin et de patience mais au final ce n'est pas trop compliqué à réaliser. Le gabarit est réalisé dans un ctp de 12mm, la grande côte horizontale est de 504mm pour donner 512 avec les 8mm des charnières. Quelques vues rapprochées : L'axe de rotation est projeté sur la planche horizontale et également tracé sur le tasseau On vérifie que la planchette arrivera bien à la verticale : La ponceuse est fixée avec les moyens du bord sur sa planchette, semelle verticale et perpendiculaire à l'axe : Il ne restera plus qu'à ajouter deux petits tasseaux de chaque côté de la planchette pour guider la ponceuse sur l'axe Je vais pouvoir découper et fixer les VNS et tenter un premier essai 😉. Le secteur Nord sera probablement usiné à plat avant montage, car j'ai du mal à me représenter comment utiliser ce montage pour cette pièce.2 points
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Bonjour à tous. J'espère aussi que cette maison tombera dans de bonnes mains aussi, car désormais ce sont... les miennes et celles de ma compagne ; nous avons acquis la maison. J'ai posté récemment sur un groupe amateur d'astronomie sur Fb pour demander des conseils, et un "lecteur" a conseillé de m'inscrire sur ce forum ; c'est chose faite. L'intérieur de l'observatoire est en super état. (juste une petite ruche qui se crée dans un coin de la coupole, je dois réfléchir pour comment l'enlever sans employer de système volatile / gaz / fumée. -Le bois de la coupole interne est incroyablement préservé (je vous ferai des photos), car l'extérieur de celle ci est une sorte de coque en plastique avec une couche de protection. -J'ai pu rentrer dans l'observatoire par temps de pluie battante ( le genre de pluie qui vous trempe en 10secondes) ; aucune fuite à l'intérieur. -L'observatoire n'a pas tourné depuis 3ans, monsieur F. était trop affaibli. -Je ferai un max de photo, tant de l'observatoire que du labo dans le sous sol de la maison, dans lequel la famille F. m'a laissé tout le matériel, ainsi que les outils / produits et différentes lunettes (il semblerait qu'il y ait celle de Mme Flammarion aussi). J'avais une proposition à faire pour des personnes du coin susceptible de pouvoir passer : -M'aider à comprendre le fonctionnement -En échange, je pourrais laisser volontiers l'accès à l'observatoire pour ces personnes qui m'auront aidé. Celui ci se trouvant au fond du jardin, et accessible en faisant le tour de la maison ; j'ai des doubles de clés. => A côté de ça, pour parler un peu de ma personne, je suis ingé informaticien mais n'ayant aucune connaissance en astronomie et télescopes/lunettes (désolé si j'emploi par ailleurs les mauvais termes), mais voulant comprendre et tomber dans ce monde si riche et passionnant. Avec mon ami d'enfance ( qui a aussi emménagé dans le coin), nous avons pour projet d'informatiser et "domotiser" tout ceci. Les enfants de monsieur F. m'ont expliqué qu'avec les outils de l'époque, il arrivait a piloter son observatoire via son labo dans la maison, donc à "distance". Bien évidemment, tout ceci prendra du temps, Rome ne s'est pas fait en 1 jour. Une photo de l'observatoire dans les années 2000 :2 points
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Bonciel à tous et toutes, Voilà venu un moment que j'attendais depuis longtemps déjà : le temps de mon premier CROA ! Commençons par un peu de contexte. Moi d'abord : enfant j'ai été de ceux à qui on a offert un de ces télescopes Aldi à 70€. Vous imaginez bien la suite, il a fini au placard pour 8/10 ans, et l'ai ressorti pour me rendre compte que ce n'était rien de plus qu'un jouet. On aurait pu en rester là, mais ces dernières années, de bonnes fréquentations m'ont poussé à nouveau dans le monde des cieux, dans l'abîme des nuits comme le chantait Lamartine, pour mon plus grand bonheur. S'en s'ont suivi plusieurs séances de TDA , dans un 150/750 et dans le 400 Serrurier d'une amie au NCN 2024 ... Il me fallait donc trouver un télescope pour me tenir compagnie, mon télescope. Arrivons donc à ma rencontre avec Hector. Hector SkyWatcher est un beau Flextube 254/1200, de la famille SkyWatcher donc. Quand je l'ai rencontré sur Leboncoin, tout beau avec ses lignes élancées et ses courbes suaves -et son prix raisonnable aussi, mais chuuuuut, il pourrait se vexer !- mon coeur m'a dit : "C'est le bon !". Je suis donc allé le chercher en Alsace - il est alsacien, mais prière de ne pas lui donner de choucroute, il ne mange que des photons-, et nous voilà donc rentrés dans un petit village de Bourgogne, non loin de Dijon. Ayant du le laisser là-bas pour trois semaines, le coeur déchiré, c'est avec plaisir que je l'ai retrouvé il y a quelques jours pour les débuts de notre aventure commune. Quoi de mieux pour inaugurer cette nouvelle relation qu'un moment à deux sous les étoiles ? Mais Dame Nature s'est montrée dure avec nous, ne nous gratifiant que de soirées couvertes ... Jusqu'à hier soir, vers 22h30, où le ciel s'est globalement dégagé pendant environ deux heures. Nous fonçons tout deux dehors, sans préparation, afin de profiter de cette parenthèse étoilée qui pourrait se refermer à chaque instant ... Bon, mettons le romantisme et le lyrisme à part quelques instants. Vous l'aurez donc compris, c'est donc une observation : - dans le jardin, que des hauts murs entourent, avec un horizon à 45/50° environ. - avec des miroirs pas en température, du moins en début de session. - avec un télescope pas réglé, car je n'ai qu'un oculaire de collimation livré avec et qu'il est bien ardu de l'utiliser dans le noir. J'avais déjà plus ou moins réglé le secondaire en intérieur la veille, mais il est fort possible que le primaire soit dans les choux - ou plutôt dans la choucroute pour rester cohérent. Dans ces conditions, je reste sur des objets très classiques. Le catalogue NGC attendra un peu ! Avec moi, les deux oculaires Super Plossl de 10 et 25 mm d'origine, et un Explore Scientific 24mm 68° acheté à @joker0247 (que je remercie au passage !), celui là même qu'il a comparé avec son Pentax XW dans un autre fil du forum. Après cette longue, bien longue introduction, passons au CROA. Je sors donc en urgence le télescope dans le jardin pour profiter de cette fenêtre de ciel dégagé qui pourrait vite se refermer. J'aurais préféré que ma première séance d'observation en solo soit dans un lieu bien dégagé, mais l'impatience faisant ... Je commence au 24mm par viser Epsilon Lyrae, afin d'évaluer l'état catastrophique de la collimation. En effet, elle n'est pas incroyable, on ne dédouble aucune des deux composantes. Mais je sais qu'une fois réglé, c'est dans ses cordes. Passage par Vega pour évaluer la mise au point et l'astigmatisme. Ça m'a l'air correct, belles aigrettes ! Petit passage par Albireo ... Toujours jolie, bien orangée et bleue, mais je ne m'attarde pas, l'ayant trop vue lors de séances d'animation astronomique pendant le mois de juillet. Passons à plus pâle avec M57. Petite déception, je n'ai pas l'impression de voir significativement plus de choses qu'au 150 ... Dommage. Puis celui que j'attendais. Celui qui pour beaucoup a fait que je me suis orienté vers un 250 : M13. On pointe environ dans la bonne direction, puis direction le chercheur ... Oh un point flou formant un triangle avec deux autres petites étoiles : c'est lui ! Émotion avant de mettre l'oeil à l'oculaire ... Puis on se lance, et on regarde. Quelle beauté. Enfin le voilà résolu, lui qui m'avait frustré au 150. Il pétille de petits points lumineux, petits graviers enflammés regroupés dans l'immensité. Je reste de longues minutes à le contempler, puis tente le Plossl 10mm d'origine. Et ça devient encore plus fameux ! Le poudroiement d'étoiles est encore plus visible. Superbe. Quelle joie de le voir ainsi, après des mois à l'imaginer, à craindre la déception, à espérer la surprise ! Il est comme attendu, se dévoilant dans toute sa pudique gloire. Ce 10mm marche bien mieux que ce que j'imaginais. Effet trou de serrure cependant. En repassant au 24mm pour le revoir dans son champ, je tente une petite observation. Aux NCN 2024, l'heureux possesseur d'un 500 m'avait permis de regarder M13 dans son Dob -quelle claque ! S'il passe par ici, merci à lui !-, et m'avais montré NGC 6207, petite galaxie située non loin. Je sonde le champ en vision périphérique ... Oh, est-ce bien une tâche que je vois là ? Mais oui, on dirait bien, ça n'a pas l'air d'être une hallucination née d'une envie de voir quelque chose, d'un effet de suggestion ... Je mémorise sa position par rapport à M13 et ses deux étoiles pour vérifier ultérieurement. Il s'avère que cette petite tâche pâle était bien NGC6207. Wow ! Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à la voir aussi bien dans un 250, le tout dans un ciel Bortle 4/5 avec le beau halo jaune de Dijon bien visible ... Alors qu'elle est annoncée avec une brillance de surface de 13 mag/am² si j'en crois Wikipedia ! C'est qu'il en a dans le ventre - enfin, dans le tube - ce Hector ... Je vais ensuite voir son voisin, M92. Facile à trouver au chercheur lui aussi ! Beau contraste avec M13. Moins grand, mais plus concentré, avec une forme que je trouve légèrement ovale. Très beau aussi, il tient bien la comparaison avec son collègue plus connu, et mériterait d'être observé plus souvent ! La Grande Ourse se fait voir dans une 'ouverture', on passe la voir ... Je n'ai accès qu'au "récipient" de la louche, alors je tenter de voir M97, la nébuleuse du Hibou. Pas vue dans le chercheur mais il est facile d'orienter le tube dans une direction très précise grâce à un des trois tubes du FlexTube, tube qui me sert donc de visée en ascension droite. Avec le champ de l'ES, je ne mets pas longtemps à trouver une tâche grise et ronde, mais qui ne dévoile aucun détail. Je n'ai pas songé à la regarder au 10mm : il faudra retourner la voir. Retour à M57 pour tenter au 10mm, maintenant que j'y pense ... Aaaaaah ! Voilà ! L'anneau est bien visible, bien brillant, tout beau et bien propre. Ça réchauffe le coeur de la retrouver ainsi ! Je me demande ce qu'elle donne avec un filtre UHC ou OIII. Rentrons dans le Triangle d'Été pour aller voir le troisième globulaire de la soirée, mais avant cela, passage par la double Gamma du Dauphin. Ayant oublié sa place dans la constellation, on les regarde toutes ... Jusqu'à trouver la dédoublée, ce qui n'est pas long. Bel orange. M71 donc, qui lui n'était pas immédiatement visible au chercheur. Mais je connais bien sa position, alors je ne mets pas longtemps à le trouver au 24mm. Bien moins brillant que ses collègues d'Hercule, il est tout de même résolu en bordure. Moi qui suis un amas-teur de globulaires, je ne peux que me réjouir ! Il serait intéressant de faire une session spéciale amas globulaires pour apprécier leur variété. Au tour de M27, la nébuleuse de Dumbbell, de laquelle je garde un joli souvenir au 150. Problème, je sais à peu près où chercher, mais pas précisément où ... Je cherche, je fouille, je ne trouve pas ... Je passe par un ensemble d'étoiles brillantes. La forme me dit quelque chose. Serait-ce l'amas du Cintre ? Mais oui ! Bon, il est plus joli au chercheur qu'au télescope même ... Mais ce dernier me permet d'apprécier les couleurs variées. À revoir aux jumelles. Je continue à chercher M27, ne la trouve pas. Mais où se cache t'elle, par tous les cieux ! Je me souviens alors d'un chemin que j'avais repéré sur carte il y a quelques semaines : angle droit par rapport à la pointe de la Flèche, puis une demie longueur ... Je la trouve alors en quelques instants ! Mmmh. Je ne saurais dire si c'est le ciel de qualité moyenne, ou une vision nocturne régulièrement abîmée par les phares des voitures qui éclairent les murs, mais je ne le trouve pas bien plus folichonne qu'au 150, même en grossisant. Le trognon se devine, mais guère mieux ... Au moins voit-on la forme ovale. C'est quand même une belle cible, je retournerais la voir dans de meilleurs conditions. Toutes ces observations sont bien belles, mais ça manque cruellement d'un type d'objet que j'aime : des amas ouverts. Chance ! Cassiopée est dans la bonne position pour qu'en déplaçant le télescope, je puisse aller rendre visite au Double Amas, qui m'avait déjà impressionné au 150 ... Petit sourire de contentement pendant que je le cherche, le trouve, et quelle merveille. Tant d'étoiles, qui forment des lignes enchevêtrées, les brillantes cachant de leurs feux les plus timides. Et les couleurs. De belles étoiles rouges qui tranchent dans tout ces blans bleutés. Je passe de longues minutes à les contempler, l'un plus dense, l'autre plus épars. Ils ont beau être une cible très classique, c'est quand même un très beau spectacle auquel on ne peut revenir qu'avec satisfaction. Puisqu'on est dans Cassiopée, petit tour par l'amas de la Rose de Caroline. Un petit peu déçu au premier abord par le manque apparent d'étoiles, mais il se dévoile petit à petit. Toutes ces lignes d'étoiles, imaginées ou non, toutes ces zones semblant vides, paraissent effectivement dessiner une rose épanouie. Très joli, et le 10 mm dévoile me semble t'il encore plus d'étoiles. Vous l'avez compris : comme pour toutes les autres cibles de ce soir, il faudra que j'y revienne avec un télescope bien collimaté et dans un ciel meilleur encore. Passage dans la zone Gamma-Ruchbah-Segin, qui pullule d'amas ouverts plus variés les uns que les autres. Amas de la Chouette, au nom bien choisi, mignon. NGC 436 en passant par là ; belle étoile rouge qui tranche dans ce paysage céleste ! Et d'autres survolés dont je n'ai pas le nom, pendant que je me balade dans la zone, pour retomber sur la Chouette, qui disparaît petit à petit ? Eh oui. Les nuages signent la fin de la soirée. Je sors l'oeil de l'oculaire pour réaliser que le ciel entier s'est couvert. On remballe avant qu'il ne pleuve -on ne sait jamais, le temps est changeant-, et bien que les étoiles se soient cachées, j'en ai toujours dans les yeux. Ainsi se termine ma première session d'observation en solitaire, la première avec Hector, ce nouveau télescope. Je suis très content de mon achat. Il m'en montre plein, et je pense n'avoir fait qu'effleurer son potentiel. Avec de bons réglages et un ciel plus noir, nul doute que je vais pouvoir en voir bien plus. L'ES 24mm 68° est excellent, quoique avec pas mal de coma, mais que je pense venir de la collimation défaillante. Le champ est extrêmement agréable, je ne ressens pas le besoin de plus. Un excellent achat. Le 10mm s'est révélé bien meilleur qu'anticipé. Sans être incroyable, il fait le job si l'on manque d'une meilleure alternative (d'ailleurs, si vous vendez un ES (ou qualité équivalente) de focale entre 6 et 14mm, de champ supérieur ou égal à 68° ... Mes messages privés vous sont ouverts !). Le possibilité de régler le serrage du tube est agréable, et nécessaire pour compenser une tendance à s'abaisser lorsque le tube est fortement incliné. Par contre ! Ces tubes de Flextube font une prise beaucoup trop attirante pour mes mains quand j'ai besoin de suivre les objets, ce qui perturbe ma mise au point ... Et en parlant de mise au point, ça manque d'un réglage plus fin. Je m'en fabriquerais un, ça me semble nécessaire. Bref, je suis très content de cette première séance à deux, Hector est un excellent compagnon qui me réserve encore bien des surprises ! On verra de quoi il est capable quand il sera bien -comprendre : mieux- réglé sous les cieux morvandiaux dans deux semaines ! Bon ciel à vous, Inteltom et Hector1 point
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Bonjour ! Me revoila avec une nébuleuse prise avec la SQA55 et la minicam8, mi-mai dernier ! Il s'agit de SH2-86 dans le petit renard. D'autres dont @sebseacteam l'ont capturé avant moi évidemment...surtout quand tu traites à m+3 quasi...:( Malheureusement, mes 3 nuits initialement prévues en SHO ne se sont pas passées comme je voulais et j'ai terminé avec quasi 8h de Ha, mais 2 pauvres heures de S2 et O3 !! Du coup, traitement hyper compliqué car m'en suis rendu compte bien après... Bref, je voulais sortir néanmoins l'image ! Pré-traitement Siril/Sirilic Traitement pix un peu chaotique, j'ai recommencé à zéro 2 fois pour prendre d'autres principes, le SHO pu étant inextricable sur le fdc... Starlign + GradientCorrection + BlurX des 3 couches EZStretch soft, NoiseX puis StarX Seti NBStars pour les étoiles, mises de coté. J'ai été contraint d'additionner S2 et O3 en terme de signal... J'ai donc assemblé mes 3 couches d'un coté via Foraxx, et une autre version purement R/G/B mais pseudo HOO donc. J'ai mixé les deux avec pixelMath pour la couleur Réutilisation du Ha cloné pour la luminance, avec un poil de EnhanceDarkStructure, puis combinaison LRGB Un coup de StarReduction puis export Starless et Stars. Ajustement PL 8 (rapide) Assemblage final PS (denoise + équilibrage + pikes) Voilà donc cette version pas de toute propreté mais la prochaine fois, je vérifierai d'avoir suffisament de signal en proportion sur chaque couche !!1 point
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Bonjour à tous Voici un beau petit bout du ciel dans la constellation de Céphée. Sh2-140 est une nébuleuse en émission HII située à la limite sud-ouest de la nébuleuse de Lynds 1204. Elle fait partie de la grande région de formation d'étoiles du complexe de Céphée. 512 poses de 180s avec un filtre player anti halo UV/IR cut. caméra Asi 2600 air Takahashi Epsilon 130 monture ioptron GEM 45 siril,pixinsight,photoshop Bortle 6 https://app.astrobin.com/u/laup1234?i=8kn1zw#gallery1 point
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Hello ! j'aime bien la version du dessous, on voit plus le oiii je trouve. ce champ est chouette, je savais pas qu'on pouvait choper cette nebuleuse en 3h40 !1 point
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Oui, moi. Je "pratique" depuis 2 ans, perso et professionnel. La boîte en question, JPME pour ne pas la nommer, en très grande difficultés, a été rachetée en début d'année. Le repreneur jure qu'il va redresser la barre, mais pour l'instant rien ne vient... Donc mon conseil : pour le moment, passez votre chemin. Ce qui n'a rien d'étonnant dans un contexte fait de réglementation abscondes et incohérentes, et de manque total de volonté politique autant que d'ambition et de compétences des pouvoirs publics. Le marché tente de se débrouiller avec ça, et... ce n'est guère brillant. Je suis un grand convaincu de l'intérêt des énergies renouvelables, et tente de les mettre en oeuvre, mais pas dans les conditions actuelles. A mon sens, il faut produire au plus près des lieux de consommation, sur les habitations, les entreprises, les grands magasins, les immeubles collectifs, etc... Prenons l'exemple de l'éolien, que je connais assez bien puisque je dois dubir (merci Macron...) la soixantaine d'éoliennes qui défigurent notre paysage splendide face au cap d'Erquy (je possède un appartement de ce côté là). Installées à grand frais par une entreprise étrangère, exploitées également par une entreprise étrangère, bref elles ont été implantées pour faire du fric !, après deux ans environ de mise en service elles sont quasiment en permanence à l'arrêt. Qui va payer ? Pour le prix, combien de panneaux solaires (à condition de lancer une filière industrielle française) et d'éoliennes individuelles aurait-on pu financer, avec un véritable impact sur nos pratiques ? Ces éoliennes ne pourraient-elles être implantées par exemple le long des autoroutes (à raison d'une tous les 500 m par exemple, il y aurait de quoi faire), avec toutes facilités pour l'acheminement de l'électricité produite, sur des sites déjà impactés au plan visuel, plutôt que d'aller défigurer des sites naturels splendides et touristiques ? Idem des zones industrielles et commerciales,... Autre exemple, pourquoi continue-t-on à construire des "hangars" à usage de grands magasins sans ouvertures extérieures, éclairés en permanence par électricité ? Manque de conviction, de volonté et de jugeotte, nous mène dans le mur. Et, bien entendu, ce sera nous, les citoyens, les responsables...1 point
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Contrairement à ce que je pensais à priori, toutes les WR ne sont pas astrophotographiquement spectaculaires, je l'ai expérimenté ici. WR139 est l'étoile qui se situe juste à côté du 9 de WR139 sur mon image. Elle est d'une banalité crasse en astrophoto.. Peut être qu'en posant très longtemps on finira par faire ressortir quelque chose, faut tenter. Malheureusement la durée de ciel dispo solde cet affaire pour moi..1 point
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Extra Eric. Suis en train de faire le même cadrage. En ce moment c'est slalom avec les nuages pour avec des images. 2 nuits déjà, 45 subs de 240s récoltées. J'aime bien les 2 versions, surtout avec l'arc de OIII (même si on ne voudrait pas vraiment habiter là bas, ça doit bien décoiffer dans le coin.1 point
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Annonce très prématurée, un pseudo scoop, la mesure à faire n'a pas vraiment réellement été faite, vu la sensibilité requise. Il manque un facteur 10 au moins. D'ailleurs, il n'y a pas eu de suite depuis. Wait and see.1 point
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Sans être pro de la physique quantique, je dirais que la phrase tirée de l'article oublie de préciser "dans le modèle ΛCDM." Dans celui-ci, un légère asymétrie du couple matière/antimatière (de l'ordre de 109 : 1) explique la quasi-absence d'antimatière dans notre Univers, bien que l'origine de cette asymétrie soit incertaine aujourd'hui. L'expérience citée pourrait remettre en cause une ou certaines de ces théories d'asymétrie de la matière. A l'inverse, l'hypothèse de l'antimatière répulsive a déjà été mise à mal dans des expériences du même CERN : l'antimatière tombe bien vers le bas Il n'y a plus qu'à trouver d'autres théories 😁, ou de s'assurer que les mesures sont faites avec des marges d'erreurs plus faibles que les différences physiques (par exemple, on n'est toujours pas sûr de la potentielle durée de vie limitée du proton.)1 point
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Bonjour monsieur Albéric, J'ai lu et relu très attentivement votre post. Chacun essaie de conjurer le sort comme il le peut. Ceci est votre manière. Il n'en demeure pas moins, et vous le savez parfaitement, que les faits sont là, et les faits sont têtus. Vous aurez beau nier les résultats du thermomètre ou encore le casser (en méprisant les résultats du GIEC par exemple), accuser les météorologues, les journalistes, les "réseausiaux", les politiques, les financiers des pires maux du Monde, il restera toujours les faits et surtout leurs conséquences. Que cela vous terrifie, tout le monde le comprend. Chacun de nous (ou presque, il reste encore des inconscients de la gravité de la situation) est touché par cette crainte, par cette peur à certains moments, de l'arrivée d'un futur peu enviable qui va sélectionner très durement les populations par effondrement de la nourriture disponible localement, par la disparition de l'eau potable aussi. C'est notre sort dorénavant. Ce sort nous l'avons collectivement (et peut-être inconsciemment) créé en abondant dans le sens d'une société de consommation excessive, d'une société du toujours plus, d'une société prédatrice des ressources naturelles. Nous venons il y a quelques jours de franchir, avec encore de l'avance sur l'an dernier, le jour de bascule qui marque notre consommation globale de ce que la Terre est capable de produire en un an. De maintenant au 31 décembre nous "empruntons" ce qu'elle peut produire l'an prochain, ce qui nous imposera de produire encore plus l'an prochain pour boucler nos besoins vitaux. Elle est bien là la "bulle" dont vous parlez abondamment en lui donnant divers noms, mais vous savez que c'est toujours le même processus, notre processus de surconsommation. Une de vos "bulles" s'appelle "Trump et ses tarifs douaniers". Son administration a compris depuis longtemps que les Zétazunis ont une consommation qui dépasse très largement leurs capacités d'auto-production, que ce soit alimentaire ou industrielle. A ce jour la dette publique des USA est six fois plus importante par habitant que la nôtre. Comprenez que là-bas les habitants en sont à 9 ans de production nationale brute de niveau de dette, alors que nous n'en sommes ici "qu'à" un an et demi avec une épargne nationale double de notre dette, nous sommes sereins. Il faut donc à Trump un levier pour freiner la consommation américaine SANS freiner son économie. Il n'y a pas trente six moyens, il n'en existe qu'un seul : la barrière douanière. Il pense (enfin là j'ai quelques doutes sur le niveau) ainsi donner un coup d'accélérateur à son économie en accroissant artificiellement la production intérieure par assèchement des fournitures extérieures y compris et surtout la fourniture de capitaux étrangers génératrice de dette publique. Il pense (toujours au même niveau) que ses exportations vont garder le même rythme. Là il se met le doigt dans l’œil jusqu'à le faire ressortir par où vous savez. La stratégie globale de domination US sur la Planète a consisté et consiste toujours à nous gaver de culture US pour acheter US, mais aussi à semer la division pour mieux régner, quitte à passer ensuite pour le Grand réconciliateur. Nous avons une solution de défense maintenant, et qu'il nous faut protéger à tout prix, c'est l'Europe qui malgré ses "chamailleries" et batailles incessantes d'ego, est de taille suffisante pour offrir une résistance significative à la domination US. Protégeons là autant que faire se peut, c'est notre château fort dans les temps à venir. Qu'est-ce que cela a à voir avec le réchauffement climatique ? Un point énorme. Trump sait que ce réchauffement climatique va réduire sans doute de moitié, mais vraisemblablement davantage les capacités de production de nourriture des Zétazunis. Le centre des USA, sur le chemin des ouragans et des tornades va devenir inhabitable et inexploitable alors que c'est le grenier à blé (corn belt) du Pays. Il n'y aura plus de moyens suffisants pour nourrir humains et bétail. Ne pas laisser s'installer la famine dans le pays le plus puissant de la Planète, suppose alors de devoir importer massivement de la nourriture. Or tout pays doit respecter une balance commerciale équilibrée sauf à créer de la dette en cas de déficit, ce qui n'est plus possible aux USA sauf à plomber totalement le Pays. Trump a donc décidé de réduire les importations industrielles pour pouvoir les reverser sur les importations alimentaires sans aggraver sa situation d'endettement. Il y a une "petite" question qu'il a oublié de se poser : "Qui sera vendeur de nourriture ?" puisque la récession alimentaire va être planétaire ! Ah, un dernier point. Vous comprenez maintenant mieux pourquoi il veut annexer le Canada. Une fois brûlés les millions d'hectares de forêts, comme nous l'avons fait au Moyen Âge en Europe, il va pouvoir transférer plus au Nord sa Corn Belt et produire en "interne" les céréales fondamentalement nécessaires à l'alimentation des américains. Ainsi il estime limiter à la fois les importations et donc le déficit commercial, tout en préservant une certaine autonomie alimentaire, pivot du pouvoir à venir. Les produits manufacturés d'importation viendront, selon sa vision, d'Asie du Sud-est par le Pacifique pour alimenter la Côte Ouest, en passant par le canal de Panama (tiens ça nous parle aussi ce canal dans les projets Trumpiens) pour la Côte Est ainsi que par la route du Pôle Nord enfin "libérée" des glaces. Tiens, ce ne serait pas le Groenland qui contrôle ce passage ? Capito ? Ce sont bel et bien les conséquences déjà très modélisées du réchauffement climatique qui dictent depuis une décennie au moins les grands bouleversements géopolitiques que nous vivons en ce moment. Poutine de son côté agit de même. Il veut l'Ukraine grenier à blé historique pour avoir son indépendance alimentaire. Il a quitté la station ISS pour créer et financer sa propre station mais qui sera placée sur une orbite très inclinée de manière a surveiller la route du Pôle qui ne présente aucun intérêt scientifique mais seulement géopolitique. Pourquoi une station habitée alors qu'un satellite d'observation ferait au moins aussi bien le travail, sinon mieux et pour beaucoup moins cher ? Un satellite est facile à "neutraliser" au sens militaire, alors qu'une station habitée est "protégée" par ses résidents devenus bouclier humain. Quand on constate qu'il y a encore des gens pour affirmer que les politiques ne font rien dans le cadre du réchauffement climatique, il suffit d'ouvrir les journaux pour mesurer qu'ils n'ont jamais été aussi actifs et à l'initiative. Est-ce dans notre intérêt ? Chacun aura sa réponse. Ney1 point
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https://noirlab.edu/public/news/noirlab2523/ traduction automatique : Gemini North découvre le compagnon stellaire de Bételgeuse Le télescope Gemini North à Hawaï révèle un compagnon inédit de Bételgeuse, résolvant un mystère millénaire Des astronomes ont découvert une étoile compagne sur une orbite incroyablement serrée autour de Bételgeuse à l’aide de l’instrument « Alopeke » . Cette découverte résout le mystère de longue date de la luminosité variable de l’étoile et donne un aperçu des mécanismes physiques derrière d’autres supergéantes rouges variables. Bételgeuse est l’une des étoiles les plus brillantes du ciel nocturne et la supergéante rouge la plus proche de la Terre. Il a un volume énorme, couvrant un rayon d’environ 700 fois celui du Soleil. Bien qu’il n’ait que dix millions d’années, ce qui est considéré comme jeune selon les normes de l’astronomie, il est tard dans sa vie. Située dans l’épaule de la constellation d’Orion, les gens observent Bételgeuse à l’œil nu depuis des millénaires, remarquant que l’étoile change de luminosité au fil du temps. Les astronomes ont établi que Bételgeuse a une période principale de variabilité d’environ 400 jours et une période secondaire plus longue d’environ six ans. En 2019 et 2020, il y a eu une forte diminution de la luminosité de Bételgeuse – un événement appelé la « Grande Gradation ». L’événement a conduit certains à croire qu’une mort en supernova approchait rapidement, mais les scientifiques ont pu déterminer que l’assombrissement était en fait causé par un grand nuage de poussière éjecté de Bételgeuse. Le mystère de la Grande Gradation a été résolu, mais l’événement a suscité un regain d’intérêt pour l’étude de Bételgeuse, ce qui a donné lieu à de nouvelles analyses de données d’archives sur l’étoile. Une analyse a conduit les scientifiques à proposer que la cause de la variabilité de Bételgeuse sur six ans est la présence d’une étoile compagnon [1]. Mais lorsque le télescope spatial Hubble et l’observatoire à rayons X Chandra ont recherché ce compagnon, aucune détection n’a été effectuée. L’étoile compagnon a maintenant été détectée pour la première fois par une équipe d’astrophysiciens dirigée par Steve Howell, chercheur principal au Centre de recherche Ames de la NASA. Ils ont observé Bételgeuse à l’aide d’un "speckle imager" appelé « Alopeke ». 'Alopeke, qui signifie 'renard' en hawaïen, est financé par le programme de recherche observationnelle sur les exoplanètes NASA-NSF (NN-EXPLORE) et est monté sur le télescope Gemini Nord, financé en partie par la National Science Foundation des États-Unis et exploité par NSF NOIRLab. Speckle imager est une technique d’imagerie astronomique qui utilise des temps d’exposition très courts pour figer les distorsions des images causées par l’atmosphère terrestre. Cette technique permet une haute résolution, ce qui, combiné à la puissance de collecte de la lumière du miroir de 8,1 mètres de Gemini North, a permis de détecter directement le faible compagnon de Bételgeuse. L’analyse de la lumière de l’étoile compagne a permis à Howell et à son équipe de déterminer les caractéristiques de l’étoile compagne. Ils ont constaté qu’elle est six magnitudes plus faible que Bételgeuse dans la gamme des longueurs d’onde optiques, qu’elle a une masse estimée à environ 1,5 fois celle du Soleil et qu’elle semble être une étoile de type A ou B pré-séquence principale – une étoile chaude, jeune et bleu-blanc qui n’a pas encore commencé à brûler de l’hydrogène dans son noyau. Le compagnon se trouve à une distance relativement proche de la surface de Bételgeuse – environ quatre fois la distance entre la Terre et le Soleil. Cette découverte est la première fois qu’un compagnon stellaire proche est détecté en orbite autour d’une étoile supergéante. Encore plus impressionnant : le compagnon orbite bien dans l’atmosphère externe étendue de Bételgeuse, prouvant les incroyables capacités de résolution d’Alopeke. « La capacité de Gemini North à obtenir des résolutions angulaires élevées et des contrastes nets a permis de détecter directement le compagnon de Bételgeuse », explique Howell. De plus, il explique que « Alopeke a fait ce qu’aucun autre télescope n’a fait auparavant : « Les articles qui prédisaient la compagne de Bételgeuse croyaient que personne ne serait probablement jamais en mesure de l’imager. » Cette découverte fournit une image plus claire de la vie et de la mort future de cette supergéante rouge. Bételgeuse et son compagnon étoile sont probablement nés en même temps. Cependant, l’étoile compagne aura une durée de vie raccourcie car de fortes forces de marée la feront s’enfoncer dans Bételgeuse et rencontrer sa disparition, ce qui, selon les scientifiques, se produira dans les 10 000 prochaines années. La découverte aide également à expliquer pourquoi des étoiles supergéantes rouges similaires pourraient subir des changements périodiques de luminosité à l’échelle de plusieurs années. Howell partage son espoir de poursuivre les études dans ce domaine : « Cette détection était à l’extrême de ce qui peut être accompli avec Gemini en termes d’imagerie à haute résolution angulaire, et cela a fonctionné. Cela ouvre maintenant la porte à d’autres activités d’observation de nature similaire. Martin Still, directeur du programme NSF de l’Observatoire international Gemini, ajoute : « Les capacités de speckle imager fournies par l’Observatoire international Gemini continuent d’être un outil spectaculaire, ouvert à tous les astronomes pour un large éventail d’applications astronomiques. Apporter la solution au problème de Bételgeuse, qui existe depuis des centaines d’années, sera un point culminant évocateur. Une autre occasion d’étudier le compagnon stellaire de Bételgeuse se présentera en novembre 2027, lorsqu’il retournera à sa séparation la plus éloignée de Bételgeuse, et donc le plus facile à détecter. Howell et son équipe attendent avec impatience les observations de Bételgeuse avant et pendant cet événement afin de mieux contraindre la nature du compagnon.1 point
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Pour fêter les 3 ans de publication des découvertes de Webb (et oui déjà : souvenez-vous c'était Joe Biden à la Maison Blanche qui dévoilait la toute 1ère image du cosmos produite par le JWST), la NASA sort cette somptueuse vue de NGC 6334, la nébuleuse de la Patte de chat https://science.nasa.gov/missions/webb/nasas-webb-scratches-beyond-surface-of-cats-paw-for-3rd-anniversary/1 point
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Comme la météo ne permet pas de faire l'astronomie mais plutôt de la gastronomie, j'en ai profité pour tester la dernière version de l'app Stellarmate. Je précise que je ne l'utilise pas personnellement, je préfère attaquer directement KSTARS avec une connexion Nomachine. J'ai utilisé un RPI5, muni d'une nvme 256 Go, démarrage foudroyant en 10 secondes environ, et mon smartphone un Redmi Note 13. J'avais testé avec une tablette Danew, plutôt bas de gamme pour 110€, mais réaction trop lente rendant le soft inutilisable. Il faut donc une tablette de bonne qualité de préférence. Le test s'est effectué en mode simulation complète. Je conseille vivement l'utilisation d'une souris Bluetooth sur smartphone ou tablette. Ça facilite grandement les manips. J'ai été agréablement surpris par la fluidité de l'app, que je contrôlais depuis mon PC grâce à un utilitaire Linux, scrcpy, qui permet d'afficher et contrôler l'écran de son smartphone sur le PC. Je ferai un test plus approfondi qui doit faire l'objet d'un article dans la revue du club. Après s’être connecté et avoir créé son profil matériel (monture, caméra imageur, caméra de guidage, EAF, EWF, etc, sans limitation de marques), créé ses optiques (barlow, réducteur, objectifs), par défaut, on se retrouve en mode basique. L'alignement polaire est immédiatement proposé: sur la polaire ou une étoile proche du méridien. Ensuite, on dispose des onglets Cibles, Focus, Guide, Capture et résumé. Cela permet de faire des acquisitions de façons simple sans passer par le planificateur, disponible dans le mode Expert. On peut aussi accéder à un planétarium pour y faire un alignement N étoiles. On pointe l'étoile avec la souris, une fenêtre s'ouvre qui propose un goto, un goto & solve ou une synchro. Pas de soucis particulier avec la mise au point, le guidage avec étalonnage prélable, la capture d'une pou plusieurs séquences et l'onglet Résumé, qui est en fait un écran de contrôle en cours de capture. En mode Expert, on retrouve les icônes de KSTARS et tout est accessible, en particulier le Planificateur a utiliser intensivement pour passer une bonne séance. Il contrôle le suivi, l'alignement, le guidage, la MAP , la reprise après le retournement au méridien. Il est simple à aborder et pourtant très puissant dans ses fonctionnalités. Il existe aussi une fonction IA pour générer des séquences par exemples. Suite au prochain numéro. En résumé, l'app a bien mûri et elle est devenue utilisable.0 point
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Elles semblent " butiner" dans cet étrange décor de tableau abstrait...0 point
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Bonjour, Une question qui a peut-être déjà était posée, mais dont je n'ai pas trouvé la réponse. Lorsque l'on a programmé le Seastar pour une soirée photo. Peut-on sortir de l'application, éteindre le téléphone ou la tablette, partir, et… Revenir une heure après, se re-connecter avec l'appli et voir si tout marche bien ? Merci ! Ps: Formidable petit outil, le Seastar. Photo suivante 2 ou 3 min, pour tester. Plus rapide à sortir que le gros matos.0 point
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Allez, j'ai rejoint le peloton, mais je suis pas un bon grimpeur 😊.0 point
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J'ai effectué quelques tests avec mon setup sans autoguidage (je n'en souhaite pas), sur mon NEQ5 équipe d'un mewlon 180, en plein centre de Toulouse, donc avec un ciel pas facile... La monture ne permettant pas de faire des pauses longues, j'ai fait 30 acquisitions de 13s avec un reflex plein format, puis 10 dark. J'ai exclu 7-8 photos qui avaient un flou de bougé. Les pauses plus longues (20s ou 30s) ont un taux de déchet un peu trop élevé. Je suis assez content de M57, d'autant qu'on la voit relativement bien en visuel. Par contre, je ne pouvais pas voir NGC6888 donc j'ai tenté le coup en photo... ce qui explique que la nébuleuse est très faible sur l'image. Mais en pleine ville, je trouve ça encouragant! J'ai fait le traitement avec Sequator + Rawtherapee. Peut on espérer mieux avec ma monture NEQ5?0 point
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Ouf, l’étape était longue et pas facile. Mais ça reste très sympa Allez les copains0 point
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Oui, c'est ce que je voulais dire...et même sans BXT selon ton instrument, train optique, etc...si ton guidage reste raisonnable et cohérent entre les deux axes...l'impact final sur l'image n'est pas d'un flagrant monstre... A part @Archer92 qui guide à 0.3"...0 point
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Tant que je reste sous l'échantillonnage ça me va. Après j'appelle BXT, il regarde les étoiles et paf, elles deviennent toutes rondes même dans les coins !0 point
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Ah bah oui, ça valait le coup ! J'adore cet objet, j'ai une version "zoom" traitée mais pas postée....ça va arriver0 point
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Il y a peut être eu plusieurs versions côté "optique", je sais pas.. J'ai la mienne depuis des années, elle a guidé avec une 120 mini, une 290 mini et pas mini, une 678M en ce moment, de la FRA 300 au C9 avec réducteur et ça marche toujours nickel. En fait je pense que le bienfaiteur c'est plutôt PHD2. Avec lui j'ai guidé correctement sur des saucisses, des étoiles ayant un rapport proche de 1:3, 1 en hauteur pour 3 en longueur. La magie du DO sur des optiques pas super corrigées hors champ. Sauf besoin particulier, ça sert à rien les anneaux sur ces focales courtes et F/4, les étoiles il y en a à la pelle même avec une 120 mini. +1 pour un système le plus rigide possible et au plus près du tube.0 point
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Le pire été depuis 2023 chez moi. Flotte flotte et flotte. cela dure depuis le 4 Juillet... Des plus, les gens ici en Allemagne se plaignent qu'il ne pleuve pas assez. S'ils veulent, je peux leur en filer de la flotte pas de souci. Je comprends les gens qui ont des exploitations agricoles etc etc mais le 1er qui se plaint de ne pas en avoir assez, je le flingue !0 point
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J'ai souvent acheté chez eux en 'refurbished' et je n'ai jamais vu la différence avec du neuf. Ca vaut donc vraiment le coup.0 point
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A croire que les fournisseurs et là en l'occurrence concepteurs ne sont pas tous placés sur le même plan. A n'y rien comprendre... D'un côté on parle 'un peu' des Houdini, ce qui me semble logique, vu qu'en face il y a un post très long et on en a quasi pas parlé sur WA, dans un contexte de pleine mutation de l'astronomie amateur et de disparition progressive de l'astronomie visuelle. De l'autre, alors que des marques chinoises écrasant le marché sont plus que sur-citées (je suis le 1er à le faire pour des besoins d'explication). Et en 2025, la SAF a créé un prix de l'innovation en astronomie auquel Houdini pourrait postuler sans problème...0 point
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🌌 NCN 2025, un très grand merci ! 🌌 Malgré une météo très capricieuse et les 7,9°C atteints en pleine nuit en été...........🥶, cette édition des Nuits du Causse Noir restera pour moi superbe, comme chaque année depuis 3 ans ! La plus longue en durée… mais la plus courte côté ciel 😅😉 Un immense merci à toute l’équipe d’organisation pour votre travail, votre bienveillance et votre passion 💙 Grâce à vous, on vit des moments magiques sous les étoiles et un ciel à tomber ( tout le monde à envie d'y habiter, rien que pour ce ciel ! )✨ 📸 J’ai tout de même pu capturer un bel objet au cœur du Petit Renard que je vous partage : NGC 6823, que je surnomme personnellement la Nébuleuse du Doigt Levé 👉🌌 En 2026, on sera encore plus nombreux, et j’y serai, c’est sûr 🙌 Vivement l’année prochaine !0 point
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