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  1. m27trognondepomme

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  2. narnodel

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/18/25 dans toutes les zones

  1. Hier, j'ai filmé cette petite protubérance qui dépote bien en 1 heure de temps:
    8 points
  2. Bonjour les ami(e)s, Je vous présente une guêpe que j'ai trouvée morte sur le sol de mon bureau. J'en ai donc profité pour la photographier en macro et au banc macro. Macro : Prises de vue : De face trois quart : photo stackée à partir de 113 photos dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - prise avec un objectif Sigma 105 mm macro sur un Canon 1200D - temps de pose 1/10 - fermé à f9 - iso 100 De coté : photo stackée à partir de 61 photos dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - prise avec un objectif Sigma 105 mm macro sur un Canon 1200D - temps de pose 1/10 - fermé à f9 - iso 100 De dessus : photo stackée à partir de 56 photos dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - prise avec un objectif Sigma 105 mm macro sur un Canon 1200D - temps de pose 1/10 - fermé à f11 - iso 100 De derrière : photo stackée à partir de 104 photos dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - prise avec un objectif Sigma 105 mm macro sur un Canon 1200D - temps de pose 1/10 - fermé à f9 - iso 100 Au banc macro : Prises de vue : De face : photo stackée à partir de 172 photos dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - prise avec un objectif Mitutoyo M plan apo 5x - objectif de tube Canon 70 200 L f2.8 sur un Canon 5Dmk2 - temps de pose 1/6 - iso 400 Amitiés, FRanck
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  3. Me revoilà déjà pour un nouveau CROA, mais je préfère lui donner le numéro 2bis plutôt que troisième. Il vient finalement compléter celui d’avant-hier, n’ayant pas pu venir à bout de mes espérances en cette nuit venteuse du 15 au 16 mai. Je vais donc intituler cette soirée : La Revanche du Cygne. Je ne pensais pas retourner si tôt dans le champ, mais la nuit d’hier était trop belle. Aucun vent, aucun nuage, aucune Lune. D’ailleurs, en m’installant et en vérifiant la collimation sur l’étoile polaire, j’ai pu constater immédiatement que les conditions étaient excellentes. Les anneaux de diffraction, qui habituellement bouillonnent dans tous les sens, ondulaient paisiblement. Dommage qu’il n’y ait plus de planète valable à l’horizon pour y scruter leurs détails les plus intimes ! Je commence mon échauffement par l’ajout d’un objet de Messier à ma liste. M83, dans l’Hydre, qui est si basse sur l’horizon qu’elle ne m’offre pas grand chose de plus qu’une petite lueur floue sur un fond bien trop lumineux. Il est désormais temps de reprendre les choses où je les avais laissées, dans le Cygne ! Tout d’abord, commençons par une cible facile, M39, un amas ouvert assez élégant et qui emplit parfaitement mon champ de vision. 2e nouveau Messier de la soirée ! J’enchaîne sur un deuxième amas ouvert, NGC 6819, bien plus petit, et tellement condensé qu’un aurait pu le croire globulaire. Mais il mérite le détour. Je reprends la quête des nébuleuses planétaires. D’abord NGC 7048, qui présente une bulle très peu lumineuse, mais assez large. J’avais noté IC1318 dans la liste, évoquée dans l’article https://www.cloudynights.com/articles/cat/user-reviews/accessories/astronomical-filters/filter-performance-comparisons-r1471 (qui m’aiguille beaucoup dans le choix de mes filtres.) Cette nébuleuse n’est même pas citée dans les splendeurs du ciel profond de Laurent Ferrero, et pour cause : je ne discerne rien. Peut-être une légère lueur, mais que je ne peux pas vraiment détacher du fond de la Voie lactée. Passons ensuite sur IC5070, la nébuleuse dite « Du Pélican », un peu sous Deneb. Celle-ci se laisse mieux percevoir. Les contours ne sont pas nets, mais sa forme globale se dessine. Je fais rapidement des allers-retours entre Stellarium et l’oculaire, essayant à chaque fois de confirmer ce que je crois percevoir. Je ne suis pas si loin du compte ! En allant un peu sur le côté de cette nébuleuse, je vois tout à coup une grosse masse bien lumineuse, qui dépasse largement de mon champ de vision, avec un front bien rectiligne. Et bien voilà une Amérique du Nord digne de ce nom ! Rien à voir avec ce que j’ai eu il y a deux jours ! J’arrive à en parcourir toutes les frontières, sa zone des Grands Lacs, plus sombre et contrastée, est évidente, je fais le tour de la côte Atlantique… sa frontière mexicaine et pacifique est un peu moins nette mais tout de même discernable. En tout cas la frontière droite avec le Canada et la zone Nord-Est est saisissante ! Finalement, je réalise à quel point un bon ciel peut tout changer. Il devait y avoir une humidité dans l’atmosphère l’autre soir qui m’a un peu gâché la vision. Une question me taraude : mais à quoi ressemblent les Dentelles ce soir ? Je me précipite sur l’aile basse, déjà bien haute au-dessus de l’horizon, je file sur l’étoile 52 (je commence à bien connaître la zone). En effet, le « balai de sorcière » se dessine bien plus nettement. Il dépasse à peine de mon champ de vision, je peux en apprécier une bonne partie. Je voyage un peu vers l’est dans l’oculaire, je tombe sur le « Triangle de Pickering ». La zone est moins évidente, mais j’en discerne tout de même les vagues contours. Encore un peu plus à l’est… et voilà la grande boucle de NGC6992. Rien à voir avec l’autre soir, j’en vois déjà bien mieux les formes tortueuses, comme torsadées, les filaments qui s’en échappent, surtout dans son crochet au sud. Encore une fois, j’aimerais l’avoir en entier, et je suppose qu’un filtre OIII me permettrait d’aller encore plus loin que l’UHC que j’utilise, mais je suis déjà ravi d’avoir assisté à autant d’amélioration en si peu de temps ! Je retourne à ma liste de petites nébuleuses… IC5076 : j’ai bien une petite luminosité un peu étirée autour d’une étoile. Pourtant elle n’est pas citée dans les splendeurs du ciel profond. IC5146, la « Nébuleuse du Cocon ». Celle-là, je l’attendais ! Mais je n’ai quasiment rien, juste une petite tache floue à peine visible. Et encore, je ne garantis pas qu’il ne s’agit pas de mon imagination… en rentrant et en consultant les Splendeurs, je verrai qu’elle est inscrite dans une longue nébuleuse obscure, que j’ai oublié d’observer. Je devrai donc retourner bientôt sur la nébuleuse du Cocon, je ne pourrai pas me satisfaire d’une observation aussi décevante ! Il me reste deux nébuleuses : SH2-101 et SH2-112, encore une fois non citée dans les Splendeurs, mais sur l’article de cloudynights. Et en effet, je ne perçois rien. Mais alors là, vraiment rien. Celles-ci, je pense que je les enlèverai de ma liste, elles doivent être réservées aux astrophotographes, ou à ceux qui ont un miroir de 60cm… Même échec sur l’étoile à Hydrogène de Campbell, je retourne la voir, grossis à 300x… mais c’est toujours une étoile. Je lis qu’il faudrait un filtre Hb pour celle-ci, je vais mettre ça sur le dos du filtre ! Pour me consoler, je retourne voir la Nébuleuse du Croissant, qui se dessine encore un peu mieux qu’il y a deux jours. J’en ai fini pour le Cygne ce soir ! Il me reste encore plein d’objets à observer cités dans les Splendeurs du ciel profond, mais je n’ai pas encore préparé de liste d’observation pour eux. En tout cas, si je peux retenir quelques objets marquants dans cette constellation, ce sera évidemment les Dentelles, mais aussi l’Amérique du Nord, le Croissant, la Nébuleuse clignotante… et évidemment la Nébuleuse du Foetus, qui m’avait laissé une forte impression l’autre soir. Il me reste encore du temps avant que la Lune apparaisse… Dans l’Aigle, je n’ai noté qu’un seul élément : NGC 6781. La nébuleuse planétaire dite « du Nid de l’Aigle ». J’en perçois une bulle floue, mais sans davantage de détails. Elle va s’inscrire avec NGC 7048 dans ma collection des Nébuleuses planétaires « qui ressemblent à M97 (le hibou) mais en moins bien ». N’ayant rien préparé d’autre pour l’Aigle, je m’attèle à des constellations que je n’avais pas prévues au programme : tout d’abord Scorpion, où je m’applique un peu mieux sur M4 et M80, deux amas globulaires. Le reste de Scorpion est sous l’horizon, je devrai y retourner un autre jour. Au-dessus de la pince de l’arachnide, Ophiuchus se dessine en entier. Je me décide d’aller en faire la tournée Messier, entamée partiellement il y a un mois. Tout d’abord l’amas ouvert M52, tout en bas, puis le grand tour des amas globulaires : M19, M9, M14, M10, M12, M107, dans cet ordre… progressivement je les trouve de moins en moins lumineux, de plus en plus pâteux. J’enlève mon oculaire et sors ma lampe de poche. C’est bien ça, la buée est arrivée sur le secondaire ! Elle arrive toujours quand je suis dans le serpentaire, il doit y avoir une raison à cela. La constellation interdite ? Mais tout est parfaitement synchronisé. La Lune apparaît déjà, et quelques minutes plus tard, le ciel est rempli de sa lueur blanchâtre. C’est donc sans regret que je range mon matériel, après avoir cette fois-ci pu poser mes yeux sur plus d’objets qu’espéré, dont une quinzaine de nouveaux pour moi. Et sans oublier : une belle avancée dans la liste Messier, 6 de plus ! Ça m'est arrivé aussi oui, mais j'ai résolu le problème en emmenant toujours deux cales avec moi et, l'application niveau à bulle de mon téléphone... pas parfait, mais permet d'avoir assez d'horizontalité pour ne plus frotter !
    4 points
  4. Bonjour à tous, A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 18h HL ce 18 Mai a+ stéphane
    2 points
  5. En complément, les quelques taches visibles hier : AR4087, AR4089, AR4090 et AR4091
    2 points
  6. Quelques images sans animation des autres protubérances de hier:
    2 points
  7. Bonjour Passage cet après-midi au rencontre ASTRO 44. Un beau panel de matériels pour observer le soleil en h alpha, lumière blanche, par projection et électroniquement. Des exposés trés intéressants, un planerium, Et de trés bonnes expériences scientifiques.... ... d'ailleurs je vais aller vivre sur MERCURE.... ... Ma balance me remerciera !!! Bon ciel.
    2 points
  8. Je ne vais pas créer un nouveau sujet à chaque soirée : voici mon deuxième CROA, à la suite du premier. Après avoir passé deux semaines à contempler la Lune, qui, égoïste et narcissique, nous interdit d’observer quiconque d’autre en sa présence, je me dis qu’il est enfin temps pour moi de reprendre mon exploration des astres lointains. J’ai deux heures devant moi, entre la fin de lueurs du crépuscule et le lever de la belle éblouissante. Cette fois-ci je ne vais pas me laisser limiter par les arbres, j’emmène mon télescope dans le champ à quelques centaines de mètres de la maison. En déballant, deux mauvaises surprises : le vent est bien plus fort que je l’avais ressenti dans mon jardin, et surtout une belle couche de nuages me nargue et s’étale à l’instant même où j’ai enfilé le tube de 20kg sur sa base. J’aurais été à la maison, je serais rentré, mais l’idée de devoir tout remballer pour rentrer bredouille ne m’enchante guère. Je fais donc preuve d’optimisme, et me dis que les choses devraient s’arranger. En attendant, je parcoure rapidement les quelques cibles qui apparaissent entre les cumulus. L’amas de la ruche me salue… Mars, pas très loin, se fait de plus en plus petit, et est déjà bien bas, je n’en distingue rien de plus qu’un petit disque orangé. Jupiter n’est plus que l’ombre de lui-même, à quelques degrés au-dessus de l’horizon il n’a plus rien à m’offrir, même ses quatre compagnons se sont presque éteints. Je réalise avec un petit pincement au coeur qu’il va me falloir lui dire désormais adieu, jusqu’à l’automne prochain, lui qui avait été ma cible privilégiée pendant quelques semaines. Les nuages se sont déplacés, voilà l’horizon Est qui commence à révéler certaines constellations ! Je retourne rapidement sur les objets les plus évidents. L’amas d’Hercule que j’avais découvert dans mon précédent CROA, pointé en quelques secondes, ne m’offre pas tout à fait le même spectacle que la précédente fois, il s’assombrit régulièrement, masqué par un voile nuageux intermittent. La nébuleuse planétaire de l’anneau dans la Lyre en revanche m’offre un beau moment, c’est la deuxième fois que je l’ai dans l’oculaire, et elle mérite bien sa réputation. Je distingue l’aspect légèrement fibreux de son anneau. Un peu en-dessous, l’amas globulaire M56, voilà un nouveau Messier à mon tableau de chasse ! Le temps passe vite dans la Lyre, l’œil rivé sur l’oculaire. Et quand je relève la tête, voilà les nuages disparus ! En revanche le vent, lui, a plutôt tendance à se confirmer. La soirée ne va pas être de tout repos, je vais constamment devoir garder le pied sur l’embase Dobson pour que le télescope ne dévie pas soudainement de 40°… Je peux donc commencer mon exploration de la constellation que j’avais en tête, et qui m’est pour l’instant presque inconnue : le Cygne. Il est encore assez bas sur l’horizon, et surtout dans l’axe d’une des seules villes de la région. Ce sera un premier avant-goût, je sais d’avance que les conditions ne seront pas idéales. Mais c’est bien ainsi, mieux vaut commencer bas pour laisser une place à l’émerveillement par la suite ! J’ai préparé une liste de 18 objets à observer. Je commence par la nébuleuse d’Amérique du Nord, déjà observée brièvement aux jumelles il y a un mois. Cette fois-ci, c’est au 300mm. Sans filtre, je ne discerne rien. Avec le filtre UHC, je distingue très vaguement la zone plus sombre qui correspondrait aux Grands Lacs, mais le reste se confond avec le fond du ciel. Finalement j’avais eu un meilleur aperçu aux jumelles, ici le grossissement n’apporte rien. En tout cas dans ces conditions. Maintenant que le filtre est monté, je poursuis ma quête de nébuleuses. Je cherche la Nébuleuse du Croissant, NGC 6888, un peu à l’est de Sadr. La recherche est loin d’être aisée ! Le vent ne cesse de faire tourner mon tube dès que je lâche par maladresse la pression de mon pied sur l’embase. Et la zone est tellement dense en étoiles qu’il n’est pas si facile de s’y frayer un chemin. Je finis par la trouver. Elle se dessine bien, je vois nettement la forme du croissant autour de l’étoile brillante qui en est à l’origine. Il paraît qu’il ne lui reste plus que quelques dizaines de milliers d’années à vivre, je me recueille quelques instants au chevet de cette vieille dame qui n’a plus que 5000 fois mon espérance de vie, une fraction de seconde pour elle… Je fais un bref détour vers M29, amas ouvert. Il était juste à côté, et j’ai bien l’intention de cocher toutes les cases Messier dans l’année ! Le Cygne est légèrement plus haut, je me dis qu’il est temps pour moi d’aller explorer les Dentelles, qui sont tout en bas. Je monte mon filtre OIII, malheureusement je ne l’ai pas encore en 2”, je vais donc me contenter d’un oculaire qui m’offrira un champ de vision plus restreint. Je commence par le Balai de Sorcière autour de l’étoile 52. Sa forme est bien visible, mais ne se détache pas si nettement du fond. Il me faudra attendre quelques semaines pour que le Cygne soit plus haut. Et surtout, je ne peux pas l’observer en entier, je dois la parcourir de haut en bas. Je fais de même pour l’autre partie, NGC 6992. J’en distingue mieux les contours, mais encore une fois elle est loin de rentrer dans le champ de vision, je dois la suivre, commence par le bas, prendre le virage vers la gauche (oui je parle en newtonien, tout est à remettre à l’endroit). Mais cette partie se détache mieux du fond. Cependant, je ne discerne pas autant de détails dans la structure que j’aurais pu l’espérer. J’essaie désormais avec mon oculaire plus large, mais cette fois-ci au filtre UHC. Je la perçois, mais le fond du ciel est encore plus lumineux, et les contrastes moindres qu’avec le filtre OIII. Et elle ne tient toujours pas dans le champ de vision, voilà encore un des objets qui me fait penser qu’un jour il faudrait que je me procure un télescope plus court. Il me reste beaucoup de progrès à faire sur cet ensemble, que je découvre pour la première fois. Au moins j’aurai eu un aperçu des Dentelles du Cygne, c’est un grand pas de franchi dans ma petite vie d’astram ! Je pars désormais à l’exploration d’autres petites nébuleuses moins réputées… Je commence par l’étoile à hydrogène de Campbell (PK 64+5.1). Je la trouve, sans aucun doute, mais je dois me contenter d’un grossissement 150x (si je me lève pour aller chercher mon autre oculaire, le vent va tout faire tourner et je vais devoir tout recommencer !). Je ne discerne rien d’autre qu’une faible étoile. J’y reviendrai un soir plus confortable. C’est alors que je vois traversant le ciel en une minute, un astre brillant comme deux fois Jupiter, qui part de Dragon, passe par le Cygne, le Lyre, puis disparaît tout à coup quelque part entre l’Aigle et Hercule. Je n’ai pas de connexion internet, je ne m’attarde pas dessus, mais je vérifie bien en rentrant à la maison qu’il s’agissait de l’ISS. En temps normal je n’aime pas les astres artificiels, mais celui-ci est tout de même remarquable. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de la voir apparaître ! Je reprends ma chasse à la nébuleuse, avec NGC 6826, la « nébuleuse clignotante ». Je ne la trouve pas si clignotante que ça, en revanche, de tous les objets que j’ai pu observer jusqu’ici, c’est celui qui me semble le plus coloré. Un beau disque bleu-vert. Entre Alderamin de Céphée et Deneb, je pointe NGC 7008. La Nébuleuse du Foetus. En effet sa forme est saisissante, on a vraiment l’impression d’observer un embryon de l’espace, avec sa forme de haricot, son crâne plus lumineux, et en guise de cordon ombilical deux petites étoiles. Je reste un moment dessus tant son apparence est troublante et sujette à toutes sortes de méditations métaphysiques. Je poursuis ma quête de nébuleuses planétaires. Je trouve la nébuleuse du Cheeseburger, dont le nom est largement moins poétique que la précédente. En effet je perçois deux très petits lobes, mais qui m’évoquent plus la forme du signe ∞ qu’un hamburger. D’ailleurs la nommer « nébuleuse de l’infini » aurait été hautement plus poétique ! Je vais voir NGC 7027 (le « Scutelleridae »), que j’ai le temps d’apercevoir sa forme ovale quelques secondes… en voulant changer d’oculaire, je lâche le pied de mon embase et une rafale emmène le télescope 30° vers le sud… C’est à ce moment que je vois la Lune qui sort de derrière les arbres. Ma chasse à la nébuleuse va prendre fin ici. J’en profite pour admirer le spectacle de la belle rougeoyante, je l’observe s’extraire lentement de la cime des chênes à quelques centaines de mètres d’ici. Je l'admire monter quelques minutes, devenir de moins en moins rouge… et le ciel de moins en moins noir. Tout près de la Lune, Antares, un bout du Scorpion qui dépasse… je pointe rapidement M4 et M80, je les perçois, mais ils sont tellement estropiés par la Lune juste à côté que je ne veux même pas me dire que je les ai vus ! Il est temps pour moi de ranger. Et sans lampe de poche, tant la Lune inonde vite le champ de sa lumière. Je n’ai pas beaucoup avancé dans mes observations, finalement je n’ai pu voir que huit nouveaux objets, mais vu les conditions nuageuses et venteuses, je n’en suis pas si mécontent ! Je suis pour l’instant un peu déçu par l’Amérique du Nord, et les Dentelles ne m’ont pas vraiment révélé ce que j’espérais… il va falloir que j’attende des conditions plus favorables, un Cygne plus haut, une nuit plus calme, et en effet réfléchir à une focale plus courte… Finalement la nébuleuse qui m’aura le plus marqué ce soir est bien la Nébuleuse du Foetus !
    2 points
  9. Bonjour à tous, Je rédige aujourd’hui mon tout premier CROA, pour une soirée inattendue ! Je suis tout débutant en astronomie, après avoir commencé à observer aux jumelles il y a quelques mois, je me suis acheté mon premier télescope en mars. Je l’ai sorti presque tous les soirs le mois dernier, mais entre la Lune, et les nuages revenus dans ma région (sud Seine-et-Marne), cela faisait pas loin de trois semaines que je n’avais pas posé mes yeux sur autre chose que Mars et Jupiter. Hier soir, sans attente particulière quant à la météo, j’ai eu la mauvaise idée de lever les yeux aux ciel juste avant de me coucher, vers minuit : j’ai compris que j’allais devoir retarder de quelques heures mon sommeil ! J’ai rapidement sorti mon dob 300/1500, pas le temps cette fois-ci de l’emmener dans les champs à 5min de chez moi, je l’ai donc installé dans ma cour, certes très au calme et loin de toute lumière urbaine, mais entourée de pas mal d’arbre. Je n’avais hier que la portion sud / sud-est en ligne de mire, l’horizon étant tout de même largement masqué par notre haie. J’ai devant moi bien visible le Bouvier, la grande ourse au zénith, les chiens de chasse, la couronne boréale qui sort, et un peu plus vers l’Ouest la chevelure de Bérénice et le Lion (mais j’ai déjà passé beaucoup de temps sur ces deux dernières il y a quelques semaines). J’ai donc commencé cette observation impromptue par le Bouvier, Arcturus étant en plein milieu du ciel. C’est une constellation que je n’avais pas encore eu l’occasion d’étudier. Je viens d’acheter à Laurent Ferrero ses 4 tomes des « Splendeurs du Ciel Profond », je me dis que le moment se prête bien à les mettre en pratique ! J’essaie de prendre les choses dans l’ordre, commençons par le début : je pointe Izar (ε), qui est une double. La séparation est très faible, je grossis à 187x, mais au lieu de distinguer deux points, je vois plutôt comme une forme de patate avec une protubérance sur la gauche. Je vérifie rapidement ma collimation sur une étoile, tout semble bien concentrique mais évidemment bien trop turbulent, mon télescope est dehors depuis 5 minutes ! Tant pis pour les étoiles doubles, je vais passer aux objets plus diffus en attendant. Je saute d’étoile en étoile pour arriver sur NGC 5248, une discrète galaxie en limite avec la Vierge. L’objet est peu défini dans mes yeux, je discerne bien une forme ovale avec son noyau, mais sans plus. Je continue dans l’ordre, NGC 5466 (amas globulaire dont j’arrive à peine à résoudre quelques astres), puis deux autres galaxies, NGC 5523 et NGC 5529. Je trouve sans peine les objets (finalement une des choses qui m’amuse le plus est justement de les chercher en passant d’une étoile à l’autre). Mais j’avoue qu’une fois l’objet trouvé, je n’en prends pas plein les yeux. Même en vision décalée, ils sont à la limite de la visibilité. Je rejette un oeil dans les « Splendeurs du CP », effectivement cela correspond aux dessins, je reconnais bien les formes très allongées des deux dernières galaxies. Je n’avais sans doute pas beaucoup plus à attendre de ces 4 objets, je suis déjà content de les avoir inclus dans ma liste d’observation ! Et puis je comprends mon erreur : je n’ai pas imprimé le livre, j’ai la version PDF sur ma tablette. Et même à la luminosité minimale, je me détruis ma vision nocturne à chaque consultation. Je vais mettre les « Splendeurs du CP » de côté pour ce soir, je me préparerai des listes imprimées à l’avance pour les futures nuits. Je vais donc m’orienter désormais avec la petite liste imprimée, concoctée par mes soins, qui regroupe les objets Messier, Caldwell et les « Finest NGC Objects de la Royal Astronomical Society of Canada ». Je retourne voir M3, qui est le premier amas globulaire que j’ai observé quelques semaines auparavant, qui est toujours un régal pour les yeux. J’ai déjà de la buée sur la vitre de mon Telrad, la soirée ne va pas être si simple… La Grande Ourse est au zénith, je vise Alkaïd, puis me dirige vers M101 et M51. A x150 le splendide duo de M51 rempli presque mon champ de vision, je distingue assez nettement les bras en spirale de la galaxie du tourbillon, et sa petite soeur qui se fait progressivement absorber à sa gauche… mais étrangement le tout devient rapidement plus sombre et flou… mince, la buée arrive sur mon oculaire maintenant ! Je l’essuie, observe 20 secondes… et l’essuie de nouveau. La soirée ne va pas s’éterniser. Je range donc mon oculaire zoom embué, pour sortir le Pentax 5mm XW que je viens d’acheter d’occasion. L’occasion de le mettre à l’oeuvre sur autre chose que du planétaire. Je me concentre donc sur les petits objets du coin. Je vois que la tête du Serpent est bien sortie ! Dans la tête, je n’ai accès qu’à M5, très bel amas globulaire sur lequel je m’attarde un peu. Un Messier de plus pour moi ! Un peu plus à l’Est, Hercule est apparu de derrière les arbres. Je n’avais jamais eu l’occasion de l’observer haut dans le ciel. Je me précipite sur M13. La première fois que je l’observe. Et oui, il y a une première fois à tout, et celle-ci me marquera. L’amas globulaire prend presque tout le champ de mon oculaire. Il surpasse tous les autres par sa richesse, je distingue les astres par centaines… milliers ? J’ai l’impression que des filaments tissent l’ensemble, mais c’est sans doute une impression dû à l’immensité du nombre d’étoiles. Je reste subjugué sur M13 une bonne dizaine de minutes, puis passe à son voisin M92. Il est beau aussi, mais difficile de rivaliser avec le précédent. Ma liste m’indique aussi une nébuleuse planétaire, NGC 6210, « la Tortue ». Elle se dessine bien à x300, comme un petit disque légèrement ovale. Je monte mon filtre UHC, je gagne en contraste, mais je n’ai pas encore beaucoup de détails. J’y reviendrai un autre soir. Tant que mon filtre est monté, je retourne sur la NP de l’Oeil de Chat, NGC 6543, dans le Dragon, déjà aperçue une fois il y a un mois. Elle est plus grande que la précédente, belle forme ovale, je commence à distinguer des petits détails… mais je dois rapidement m’interrompre, buée sur l’oculaire. J’essuie… quelques dizaines de secondes plus tard, buée de nouveau. Mince, il me faudrait plus de concentration que ça pour une NP ! Je vois qu’Ophiuchus est sorti, je me dis que je fais retourner vers un amas globulaire plus simple, M107… mais presque rien ! Je ne vois qu’une tache floue, et des étoiles très diminuées. J’essuie bien l’oculaire, toujours presque rien… Et là, je me rends à l’évidence : buée sur le secondaire ! Il est déjà 2h30, mais pris dans ma frénésie, je vois que Véga dépasse des arbres, et la constellation de Lyre toute entière. J’avais hâte de voir la Nébuleuse de l’Anneau. Impatient, je prends un tissu qui traînait dans ma poche et frotte bien mon miroir secondaire… Non. Ça c’était pour voir si vous suiviez toujours. Pas de solution raisonnable : c’est fini pour le télescope ce soir. Non, en vrai, je sors mes jumelles 20x80 qui étaient restées dans le salon. Je vois bien la petite nébuleuse de l’Anneau, mais à ce grossissement, elle est à peine plus qu’un point. Une petite étoile légèrement étalée. Je devrai y retourner au télescope une prochaine fois. En revanche, les jumelles m’offrent un spectacle sur la Lyre que je n’aurais pas eu au télescope, je vois une densité incroyable d’étoiles, et avec les deux yeux, c’est un régal. Je m’attarde sur la constellation, en me baladant tranquillement d’un coin à l’autre. Ça me rappelle que les jumelles restent un outil formidable d’exploration, et qu’il ne faut pas que je les laisse de côté depuis que j’ai ce Dobson… Avant d’aller me coucher, une dernière question me taraude : et si je me déplace dans le jardin, je n’aurais pas accès à un bout du Cygne par hasard ? Je tente, et je trouve un endroit où Deneb dépasse au-dessus de la haie ! Je n’ai qu’une petite zone de la constellation, mais je me dis que ce serait une bonne fin de soirée que de finir par une nébuleuse. Je pointe un peu sous Deneb avec mes jumelles, je ne vois que des étoiles. Je tente alors quelque chose que je n’avais jamais essayé, mettre mon filtre UHC devant l’oeilleton. Tant bien que mal, en le tenant d’une main, en ne regardant que d’un oeil, je tiens le filtre, à moitié sur la pointe des pieds pour voir au-dessus de la haie, le cou un peu tordu… tiens, une grande zone un peu lumineuse quelques degrés sous Deneb… Avec comme une grande tache sombre qui s’avance dedans par la droite… serait-ce une illusion ? Je ne tiens comme ça que quelques secondes. Je n’avais jamais observé cette nébuleuse, et n’avais aucun souvenir de ce à quoi elle ressemblait, donc aucun a priori qui aurait pu faire que mon imagination m’ait joué des tours. C’était donc bien ça, je vérifie sur Stellarium, c’est exactement la forme que je viens de voir ! Je termine donc ma soirée vers 3h, avec la joie d’ajouter la nébuleuse d’Amérique du Nord à mon tableau de chasse. Il me tarde de l’observer dans de meilleures conditions !
    1 point
  10. Bonjour à tous, encore un soleil de fin d'après midi avec un jolie petite protubérance ... mais un ciel qui se voile de plus en plus, pas sur que je puisse faire du ciel profond ce soir... A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 18h HL a+ stéphane
    1 point
  11. Oui, pour l'instant comme je n'en suis qu'à mon troisième mois d'astronomie, je suis encore un peu dans la course frénétique aux objets ! Mais je sais que je me fais des repérages pour la suite, et que j'y reviendrai des dizaines fois, en essayant d'aller toujours un peu plus loin...
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  12. Dans l’esprit de collaboration qui nous anime chez SADR (remote associatif au Chili) voici le résultat de 53h mises en commun sur la Nébuleuse du Poulet qui court, IC2948 dans la constellation du Centaure. Pas mal de détails pour un crop d’une image prise avec une petite lunette de 71mm. 🙂 J’ai taché d’aller chercher des couleurs au-delà du bleu et du orange dans le mixage SHO . Merci aux collaborateurs: Jean-Paul Quéau, Gaëtan Leroy, Alexandre Delarue et Patrick Delay! La full: https://www.astrobin.com/5csge4/
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  13. Petite heure rapide entre le coucher du p'tit et le lever de la Lune, à la 80APO évidemment, depuis la terrasse. Malgré les conditions lumineuses loin d'être excellentes (voisin, si tu me lis, fermes tes volets le soir stp 😅), j'ajoute à ma liste des Messier : - M68, petit amas globulaire très bas dans le ciel (18° seulement) en dessous du Corbeau : J'ai dû jouer de la vision décalée pour le détecter avec mon 24/68 ! Vision un peu plus évidente en grossissant un peu à 43x. - M61, galaxie dans la Vierge que j'ai négligé lors de ma dernière sortie galactique au 300. Elle est facilement repérée, formant un angle droit avec Porrima et Zaniah. Partant de cette dernière, on monte jusqu'à c Vir et la galaxie se trouve à un champ d'oculaire au-dessus. Franchement très très ténue, même en vision décalée ce n'est pas évident mais au moins, elle est repérée pour la prochaine fois ! Ma liste des Messier s'établit donc à 96/110. Sinon, rapide passages sur M104, M87 et le bas de la Chaîne de Markarian avec M84 et M86 assez facilement visibles, malgré l'environnement urbain et les seulement 80mm d'ouverture.
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  14. oui, j'avais pas mis à jour des photos car je les avais prise sur les telescopes des copains. j'ai fait la demande pour faire la Màj. En attendant, pour vous expliquer : en vue de dessus: - le capot en bleu - les cales en rouge - le miroir en orange pointillé - les crochet L en noir vue de coté : Yannick
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  15. MESSIER 83, MESSIER 104 et MESSIER 68 Bonjour à tous, Après un petit post solaire, voici le bilan de deux petites veillées qui sentent bon le printemps métropolitain ou bien l'hiver austral, comme on veut ! Au programme furent deux belles galaxies, Messier 83 et 104, puis, dans la même zone du ciel, un amas globulaire assez discret, surtout si proche au fond du géant du sud (Oméga du Centaure), j'ai nommé M68. Messier 83. C'est un peu notre galaxie des Chiens de Chasse en fait : Whirlpool comme on dit. Et c'est vrai que, de façon diffuse, ça tourbillonne pas mal ! Au début, on a l'impression de ne rien voir si ce n'est le noyau et une barre assez nette, mais au fur et à mesure, se distingue de réelles spirales qui tournoient et que confirme en parallèle la moindre photographie. Messier 104. Notre sombrero internationale aussi bien visible au nord qu'au sud n'est plus guère à présenter. Il n'étais pas prévu initialement à l'observation mais le Corbeau me faisait de l'oeil ! Messier 68. Pour finir, ce joli amas globulaire que j'avais observé en...2010 à la lunette. Autant dire qu'il a dû se sentir un peu oublié cet objet céleste ! Voici le dessin effectué à l'époque : Puis celui réalisé au C11 à 90X environ. Autant dire que l'on peut grossir bien davantage, mais j'apprécie en fait beaucoup plus ces petites résolutions, plus lumineuses et d'une certaine manière tout aussi esthétique qu'un fort grossissement. Je vous souhaite un bon ciel de printemps ! Gildas
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  16. IC 1613 - une galaxie irrégulière du Groupe Local | Projet D.I.A.N.A. Après plusieurs mois de travail, nous sommes très heureux de vous présenter la première image du Projet D.I.A.N.A. : la galaxie IC 1613. Le Projet D.I.A.N.A. est une collaboration entre plusieurs astrophotographes qui a pour but d'imager des cibles pas toujours très connues. En mettant en commun nos données et nos compétences d'acquisition et traitement d’image, nous obtenons des résultats difficiles à atteindre individuellement. Notre objectif est d’allier esthétique et rigueur scientifique pour révéler les moindres détails des objets célestes que nous photographions. Pourquoi IC 1613 ? IC 1613 est une galaxie naine irrégulière située dans la constellation de Cetus, à environ 2,38 millions d'années-lumière de la Terre. Elle fait partie du Groupe local de galaxies, qui comprend notre Voie lactée. Cette galaxie est particulièrement intéressante pour plusieurs raisons : Importance scientifique : IC 1613 a joué un rôle crucial dans l'étalonnage de la relation période-luminosité des variables céphéides, qui est essentielle pour estimer les distances cosmiques. Caractéristiques uniques : Elle présente une faible abondance de poussière interstellaire, ce qui en fait une excellente cible pour l'étude des populations stellaires et de l'évolution galactique. Défi observationnel : Malgré sa proximité relative, IC 1613 est très peu lumineuse et diffuse, ce qui en fait l'un des objets de Caldwell les plus difficiles à observer. Une population stellaire diversifiée : La galaxie contient différents types d'étoiles, y compris des variables RR Lyrae, qui sont importantes pour des mesures précises de la distance. Recherche en cours : Des études récentes se sont concentrées sur l'histoire de la formation des étoiles, la composition chimique et la structure étendue de la galaxie. En choisissant IC 1613 comme première cible, le projet D.I.A.N.A. démontre son engagement à imager des objets scientifiquement significatifs et difficiles, tout en produisant des résultats esthétiques. Acquisition collaborative Ce projet a été réalisé grâce à 4 astrophotographes qui ont capturé leurs données grâce à différents instruments et sous divers ciels français et espagnol. L'accumulation de ces prises de vue nous ont permis d'obtenir plus de 100h de temps de pose réparties sur les mois de Septembre à Décembre derniers. L'intégration finale de l'image a retenue 71H18 heures après un tri rigoureux et de nombreux tests ! Résultats et points d'intérêt L'image finale permet de mettre en évidence plusieurs choses : Les nombreuses galaxies et amas de galaxies qui peuplent l'image. En plus d’IC 1613, l’image finale révèle un grand nombre de galaxies en arrière-plan, disséminées à travers le champ. Certaines apparaissent comme de faibles taches diffuses, tandis que d’autres montrent des structures plus détaillées, avec des cœurs galactiques bien définis. La faible densité stellaire de notre galaxie cible et l’absence de poussière permettent d’observer ces objets lointains sans trop d’obstruction. Leur présence ajoute une richesse supplémentaire à l’image et met en évidence la diversité des objets visibles dans cette région du ciel. Structure des filaments stellaires Les galaxies abritent des structures stellaires complexes sous forme de filaments, issus de l’effondrement gravitationnel du gaz interstellaire. Ces structures allongées, souvent denses, servent de canaux pour acheminer le gaz vers les régions de formation d’étoiles. Ils se composent principalement de nuages moléculaires et de jeunes étoiles en formation, créant des voies privilégiées où la matière s’accumule et s’organise sous l’effet de la gravité. Dans les galaxies irrégulières comme IC 1613, l’absence de bras spiraux et la forte turbulence façonnent des réseaux désordonnés. Ces filaments naissent sous l’effet des instabilités gravitationnelles et de la compression du gaz, tandis que le champ magnétique influence leur orientation et leur fragmentation. Les observations multi longueurs d’onde et les simulations numériques permettent d’analyser leur rôle dans l’évolution des galaxies et la dynamique du milieu interstellaire. L'extension des zones Ha et OIII Cette image révèle une abondance de H-alpha, en particulier dans la zone rouge intense située en haut à droite de la galaxie, où l'hydrogène ionisé est fortement présent. Les zones OIII, bien qu'elles soient plus discrètes, apparaissent clairement, notamment dans la région en forme de bulle en haut à gauche de la galaxie. Cette bulle lumineuse marque une zone d'oxygène ionisé, créant un contraste avec les autres structures. L’observation de ces deux régions d’émission met en lumière la distribution complexe du gaz ionisé et les différents mécanismes à l’œuvre dans cette galaxie. Rejoignez nous ! Si vous souhaitez participer au Projet D.I.A.N.A. et contribuer à des images collaboratives du ciel profond, nous serions ravis de vous accueillir ! Pour en savoir plus ou nous rejoindre, vous pouvez nous contacter via Instagram ou par e-mail à l’adresse : equipe.diana.projet@gmail.com. Article SAF IC1613.odt CK2-1.tif CK2-1-2.tif
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  17. Un peu de pub pour mon atlas des constellations : http://www.astrosurf.com/bsalque/batlas.htm
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  18. la luminance est impressionante de détails. mais le Ha casse la monotonie blanc bleu tres froid, ca rechauffe l'ambiance!
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  19. CROA du 29 avril 2025 ( dessins datés du 30, après minuit) Soirée courte dans le jardin. Dobson 400mm sur table eq. Épuisé et stressé du travail, j’avais prévu de me la jouer feignant ce soir, malgré le ciel bien bleu en fin de journée. Mais la vue du très fin croissant de Lune m’a donné l’énergie nécessaire pour sortir le matériel! Donc installation vers 21h, contemplation du croissant de Lune en bino ( elle rentre en entier avec la barlow 1,5apm et les pano 24), puis observation de Jupiter avec un très chouette transit de l grande tache rouge et de l’ombre de Io au méridien, et quelques détails sympathiques sur les bandes équatoriales, malgré la faible taille du disque jovien qui s’éloigne vite. Le tout sur un fond encore bleuté qui réussi bien à Jupiter! Malheureusement je ne peux pas rester à observer trop longtemps. Le ciel est très perfectible en ressortant vers 23h avec passages de fins cirrus. Mais l’amélioration du seeing est franche avec bonne transparente et une excellente stabilité! De belles étoiles en têtes d’épingles à 300x à partir de minuit . J’observe d’abord M5 en feignassant à la bino à 300x en molle mais savoureuse contemplation. Puis m104 toujours en binoculaire à 300x (grâce au nouveau chercheur qui me permet de pointer les objets en gardant un oculaire de fort grossissement). Il est autour de minuit. Le ciel s’améliore alors que je survole le triplet du Lion, laissant mieux apparaître le hamburger progressivement. Je me dirige alors vers l’amas de la vierge où je me suis prévu quelques cibles faciles et bien orientées pour subir le moins possible la pollution lumineuse. Je commence avec M98, fuseau au noyau très condensé , avec une fraction de bande d’absorption et des petites condensations. Dessin à 150-300x ( l’erthos 6 apporte un complément essentiel dans ma valise!) Puis M99 avec un grand bras un peu déroulé et deux petits bras plus brouillons. observation à 230-300x Enfin M100, plus grande, avec un aspect de presque premier bras en anneau puis deux bras autours mal définis et un peu asymétriques. observation à 150-230-300x Fin de la séance avec un coup d’œil à m57 230x mono, avec un peu de vert , pas de centrale. Il fait bon maintenant le soir c’est agréable! Le matériel reste presque sec. Je rentre crevé mais content!! C’était la soirée d’observation de ciel profond la plus satisfaisante depuis le 24 octobre ( et pourtant il y avait eu la nuit du 28 décembre en montagne, mais un peu difficile et gâchée par une fin de grosse grippe) !!! Ça date…. Et la vision du scorpion et de m57 confirme que le temps passe vite…..
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  20. Bonjour à tous, voici mon 1er dessin lunaire, complétement improvisé. Je devais juste observer avec ma petite lunette. En 3 secondes j'ai franchi le pas et attrapé mes crayons! Je n'avais pas de programme, le dessin s'agrandissait au fur et à mesure, c'est pour cette raison qu'il n'est pas cadré. Je ne sais toujours pas comment poster l'image en direct...je verrai ce que ça va donner. je n'ai fais aucune correction après le dessin, c'est aussi pour ça que le fond n'est pas homogène. Apparemment j'ai réussi à mettre l'image en direct, cool
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  21. Escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026 C’est le vendredi 9 juin, à 5h15 du matin, que nous décidons de prendre la route vers l’Espagne avec Denis, Joël, Chara et moi-même, afin de faire du repérage pour l’éclipse solaire totale de 2026. La zone de centralité allant d’ouest en est, d’Oviedo à Castello de la Plana, est visible sur la carte ci-dessous. L’éclipse totale se verra sur la zone entre les traits bleus, le maximum étant sur la ligne rouge. La préparation consiste à contacter tous les campings présents entre Burgos et Soria, lieux les plus proches de Bordeaux en terme de kilomètres routiers, en tentant de se rapprocher le plus possible de la ligne rouge. Le premier à nous répondre est le camping el Concurso près d'Abejar, à gauche de Soria. Les autres ont répondu un peu plus tard. Partis de Bordeaux en ligne directe par l'A63, il nous faut deux heures pour atteindre la frontière à Irun (Behobi) au Pays Basque. Une fois la frontière franchie, première pause à 7h15 pour un café et un changement de conducteur. Puis nous prenons la direction de San Sebastian car, ma première idée est d'aller à Burgos et de redescendre vers Soria. Cependant, le mail du camping d'Abejar me parut tellement sympathique que je décide qu'ils auraient la primeur de notre visite. On décide donc de dévier vers Logrono dans la région La Rioja. Puis direction Soria en Castillon-et-Leon avant de bifurquer juste avant vers la gauche en direction d'Abejar. A 9h45, nous faisons une halte dans une station service... la voiture a faim ! Puis nouvelle halte à 11h30 pour une pause café et casse-croûte. La région est très vallonnée, on a l'impression de monter et descendre en permanence. Denis est gêné car ses oreilles se bouchent. Nous passons je ne sais combien de tunnel dont le plus long fait 5 km de long. Nous montons jusqu'à une altitude de 1.700 mètres pour tomber sur des travaux de réfection assez importants sur des routes de stations de ski. Un ouvrier nous arrête et nous parle en espagnol. Il ne parle ni anglais, ni français. Je tente d'utiliser mon traducteur sur le téléphone, mais à cet endroit, pas d'internet. Notre premier contact avec un Espagnol et la barrière de la langue s'impose à nous brutalement. Mais l'ouvrier finit par nous faire comprendre avec des mots simples et des gestes, que la route était en travaux sur une sacré longueur et qu'il faut rouler doucement. Après l'avoir remercier, nous repartons tout doucement... impossible d'aller plus vite car, effectivement, la route est bien défoncée. De gros engins travaillent, parfois pour défoncer le bitume, parfois pour le refaire... et sur environ un kilomètre de distance. C'est avec soulagement que nous quittons cette zone bien chaotique et reprenons notre route. Peu de temps après, vers 12h30, nous arrivons au camping qui est assez simple à trouver. Pour moitié, il est rempli de mobilhomes et de caravanes qui stationnent à l'année. Certaines ont des auvents, la plupart des carports. Très peu sont occupés en ce début du mois de juin mais il y a quand même quelques vacanciers. L'autre moitié du camping se sépare en emplacement tentes et camping-car. Et puis, répartis ça et là, quelques bungalows en bois. Nous avançons vers l'accueil où une charmante jeune femme nous demande le but de notre visite. Joël, en utilisant la langue de Shakespeare, lui explique qu'on vient pour voir les logements que le camping peut nous proposer. Elle le comprenait mais on voit que son anglais est primitif. Je lui montre sur mon téléphone notre échange par courriel et elle semble nous remettre. Elle nous donne quelques papiers dont le plan du camping et nous montre deux rangées de bungalows tout au fond du site, du côté du camping appelé "le mirador". Elle désigne une dame qui va nous servir de guide pour aller les visiter. Nous grimpons alors en pente douce vers ce fameux mirador... quelques minutes de marche et voilà l'alignement des bungalows devant nous. Il y a en de plusieurs sortes mais ceux qui nous intéressent le plus, sont les 6 places. La dame ne parle ni anglais, ni français. Mais jusque là, nous n'avons pas beaucoup d'échanges verbaux, uniquement des gestes et des sourires. Elle nous fait visiter un bungalow qui nous convient parfaitement. Apparemment il y a en bien plus que ce dont nous avons besoin. Nous tentons de lui expliquer, via l'application de traduction, que nous souhaitons réserver pour dans 3 ans et lui en expliquons aussi la raison. Elle semble comprendre la démarche, nous dit que des observateurs d'étoiles viennent souvent chez eux car le ciel est très bon. La vue est imprenable ici, c'est vrai mais l'horizon ouest est bouché par de grands arbres. Alors elle nous montre un château d'eau au loin, plein sud, de l'autre côté de la route. Elle nous dit que c'est là que les observateurs des étoiles vont souvent. Puis un homme arrive en voiture. Il semble s'occuper de l'entretien. Mais en fait il s'agit du patron et, au miracle, il comprend un petit peu le français. Quand nous lui expliquons nous intention de réserver pour dans 3 ans, il nous demande de redescendre à l'accueil pour voir cela sur l'ordinateur. En quelques minutes, nous revoilà à l'accueil. Le patron nous explique en mi-français mi-espagnol qu'il peut faire la réservation. J'indique donc qu'il nous faut 7 bungalows de 6 personnes pour deux nuits, celle du mardi 11 et celle du mercredi 12 août 2026. Il faut répéter plusieurs fois, histoire de ne pas se tromper. Je lui tends une carte du club afin qu'il ait toutes les coordonnées. Il tente de nous expliquer que le prix indiqué aujourd'hui ne sera pas forcément le même dans 3 ans. Bien sûr on comprend. Il me tend alors un papier où notre réservation paraît en toutes lettres. Je l'avertis qu'il risque d'avoir d'autres demandes d'ici quelques mois pour la même raison. De ce fait, je souhaite payer un acompte et je dégaine la carte bleue. Mais il refuse. Il préfère attendre janvier 2026 pour ce genre de paiement. Par contre, il nous assure que les bungalows seront bien réservés pour notre groupe. Nous repartons rassurés concernant le logement. Maintenant il s'agit de voir où observer. Nous reprenons la voiture en direction de ce château d'eau. Il faut entrer dans le village d'Abejar et suivre le site touristique "Torre de Abejar". La route se transforme vite en chemin qui passe à travers un lotissement qui semble plutôt récent. On gare la voiture tout près du château d'eau. En allant vers l'ouest, nous constatons que la "Torre de Abejar" n'est plus que ruine éparse assez basse. L'image d'une ancienne tour se devine à peine. Par contre, de gros tas de bois sont entreposés de ci de là et quelques cabanons semblent être la demeure de meutes de chiens de chasses. Un homme arrive et commence à actionner la serrure d'un des cabanons. Avec Joël et Denis, nous l'approchons rapidement pour le questionner sur le lieu. Là encore, l'espagnol ne parle ni anglais ni français, alors nous dégainons l'application. Il est très accueillant et souriant, ce qui nous rassure sur la collaboration. On lui explique dans un premier temps ce que nous sommes venus faire ici. Nous lui demandons si le site est public ou privé. Il nous confirme que c'est bien un site public et touristique ouvert en permanence aux touristes, un peu comme le Mémorial de la Ferme de Richemont où nous observons habituellement. Après moultes remerciements, nous le saluons et il retourne aussitôt à ses occupations. De notre côté, nous faisons le tour du site et une fois derrière les tas de bois, on constate que l'horizon ouest est parfaitement dégagé. Quelques montagnes au loin mais rien de très haut ne seront pas gênantes. Avec l'application Stellarium qui s'adapte aussitôt au lieu, nous avançons le temps jusqu'au 12 août 2026 à 20h15. Nous sommes alors parfaitement rassurés... nous pourrons voir l'éclipse totale sur ce site. Nous continuons à explorer le plateau. Au nord, il y a le camping... on distingue bien les bungalows sous "le mirador". Ce site d'Abejar est l'idéal... nous n'avons pas besoin d'aller plus loin. A 14h15, nous commençons à avoir faim. Je vois sur Google Map qu'il y a une cafétéria juste en bas du village. Nous nous y installons à une table en terrasse car les chiens ne sont pas admis à l'intérieur. Joël et Denis entrent dans l'établissement pour faire leur choix. Puis, à mon tour, je vais passer commande. Au retour, quelques gouttes de pluie commencent à tomber. On se précipite alors avec nos couverts vers la terrasse couverte. A cette heure-ci, personne. Nous serons tranquilles. Nous prenons trois quarts heures pour nous restaurer tranquillement et refaire le point sur nos trouvailles en vu de l'observation de l'éclipse solaire. Un esquimau clôturera la pause. Nous repartons à 15h... nous avons 3h15 de route pour rejoindre la frontière française. Nous empruntons la nationale en direction de Soria, puis remontons au nord vers Pampelune. Nous quittons la Castille et traversons un petit bout de La Rioja où nous faisons la petite pause pour finir le thermo de café, donner la gamelle à Chara et changer de conducteur. Très vite, un panneau nous indique le changement de région... nous sommes en Navarre. Depuis quelques minutes, le paysage très vallonné a fait place à des étendues plutôt plates de terres cultivées entre blé et vigne. Au loin, des cumulo-nimbus gris nous montrent les voiles de pluie et des éclairs qui tranchent sur le fond sombre des nuages d'orage. Nous allons droit dessus, ce que nous confirment les voitures que nous croisons tous phares allumés. Et bien sûr, on n'y coupe pas. Très vite, nous nous retrouvons sous une pluie battante, éclairs et tonnerre se disputant la vedette. Nous réduisons la vitesse de 120 à presque 60 par moment... Cet épisode dure un petit moment, ce qui rallonge notre temps de route. Nous finissons par arriver à Pampelune et, très vite, tout proche de la frontière française à Behobi, un village "ventas" proche d'Irun. Il est presque 19h. Nous décidons de faire une pause repas. Mais avant, nous profitons des magasins encore ouverts pour acheter quelques spécialités du coin. Pour le dîner, nous allons chez Sergio, une petite brasserie que nous connaissons et où on mange bien et vite. A 20h15, nous voilà à nouveau en voiture... il nous reste deux heures de route qui seront faites d'une traite jusqu'à Bordeaux. Nous refaisons le plein de diesel au niveau de la Rocade et continuons sur l'A62 pour rejoindre la maison à quelques minutes. Joël y retrouve sa voiture et nous quitte avec la promesse de se revoir dès le lendemain pour une partie de pétanque et notre sortie astro. C'est donc bien fatigués que nous repensons à ce périple de plus de 1.000 km en Espagne, nous remémorant cette escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026, avec en poche la promesse d'un logement et d'un site d'observation pour la quarantaine de membres de notre club AG33. Ci-dessous la vidéo résumant le voyage :
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  22. J'ai profité d'une éclaircie pour tester sans mon filtre CLS, j'ai 3h de pose. Je tenterai d'en ajouter un peu ce soir et demain si les conditions se maintiennent
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  23. Bonjour à tous, Alors hier ayant le ciel clair j'ai profité de refaire ngc 6888 avec la TSA 120 & la 2600MM en la décalant sur le côté car je n'avais jamais réussi à faire la fameuse bulle de savon. Maintenant, je suis content car je l'ai eu dans le même cadrage que le croissant. Pour cette image, j'ai fait que 40 x 180s en Ha (filtre Baader 6.5nm) :
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  24. Bonsoir petit shoot sur ce duo de galaxies avant l'arrivée de la Lune à 2h. 🔭 RC10 + réducteur 0.8 soit 250/1600 🐎10micron 1000HPS 📷 zwo2400mc + filtre ir-cut 75 poses de 2 min soit 2h30 au total le 17 mai 2025
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  25. Quand je lis ce post et d'autres, dont un d'un membre du club qui, cette semaine, a passé la nuit entière à essayer de faire fonctionner PHD2, je suis bien content d'utiliser le guideur interne de KSTARS ! 😉
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  26. Cette guêpe décédée en " position foetale" est dorénavant " immortalisée" par ces gros plans magnifiques.... J' ai cherché en vain le dard , mais je crois qu'il est intra-abdominal, et ne ressort que quand elle pique?
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  27. Bonjour à toutes et à tous Hier soir, j'ai pu profiter d'un ciel clair pour faire mes premiers essais avec le Star Analyser 100 reçu cette semaine, chose rare, en général quand on achète du matériel, le ciel fait la tête 🤬 Comme il est préconisé, je suis pari à la recherche de deux étoiles de type A. J'utilise le Mak127 qui va me servir aussi pour la spectro avec l'Alpy600 et l'Atik 414 EX que je viens de trouver d'occasion ici même et que j'ai reçu hier. Pour trouver ma cible, j'utilise N.I.N.A, je la pointe à l'aide de la lunette Svbony 165 montée en parallèle et équipée d'une QHYCDD 678C. Je sélectionne donc mon étoile avec Carte du Ciel, puis je me sers de l'assistant de cadrage de N.I.N.A. Une fois celle-ci centrée, je peux voir dans SharpCap l'étoile apparaitre dans la fenêtre de l'ASI 178MM. J'ai dû faire quelques réglages, notamment pour mettre le spectre à l'horizontal, pour cela j'utilise la bague fournie avec le Star Analyser que j'ai installé dans le nez de la l'ASI 178MM. Mon choix c'est donc porté sur Subra, ou Omicron Leonis dans le Lion, magnitude 3.520 et Algorab, ou Delta Corvi dans le Corbeau, magnitude 2.9 , toutes les deux de type A5.V J'ai eu aussi quelques hésitations au traitement, notamment pour la partie calibration que j'ai fais sur un point, connaissant la valeur de dispersion de mon matériel. Si vous voyez quelque chose qui cloche, n'hésitez pas à me le dire, je débute et je ne voudrais pas partir dans une mauvaise direction, surtout que je compte entrainer avec moi les membres de mon club.
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  28. Hello, bravo à tous les deux encore une fois, très chouette cette vidéo Charles, je trouve très reposant de regarder ces petites bestioles sous ton microscope 😉. Magnifique également cette guêpe Franck 👍, on croirait un modèle de musée. Le niveau de détails au banc macro est incroyable.
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  29. Autant pour la focale je suis d'accord que ce ne sont probablement pas les bons paramètres, autant pour les pixels de 3.8 ça ne doit pas avoir une grande importance vu que ceux de la 224MC font 3.75µm. Pour la focale, ça n'empêche pas de guider, c'est juste les infos du RMS indiqué qui sont fausses. Dans le post ci-dessous, l'ami Pyrou61 avait mis 170 au lieu de 800 et ça a guidé quand même mais avec un RMS affiché que même les 10 microns optimisées n'atteignent pas.. On s'en fiche tant qu'il n'y a pas un décalage d'axe important dont la conséquence est une rotation de champ sur les images. D'ailleurs les anneaux de décentrement de certaines lunettes guide servent justement à décaler les deux instruments pour aller chercher des étoiles guides ailleurs que là où on shoote. Le risque si la pièce 3D n'est pas rigide c'est la flexion différentielle. Autre remarque, deux instruments rigoureusement parallèles ne pointent pas sur la même zone de ciel. Je ne sais pas ce qui génère tes soucis mais je ne crois pas que ce soient ces causes là.
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  30. Jolie double prise Franck !
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  31. @gregastro, @sebseacteam : Merci ! Vous n'imaginez pas d'où je viens !! En fait je suis en train de passer en poste fixe et j'ai besoin de tout un tas de choses. Notamment un driver ascom pour ma station météo qui a planté. A un point que j'ai fini par péter mon W11 sur le mini PC et j'ai dû tout réinitialiser et réinstaller. J'avais sauvé mes profils NINA, PHD2 mais apparemment, la reprise du profil PHD2 a complètement déconné et c'est surement un profil par défaut qui est dedans. J'ai regardé le log mais pas tous les paramètres et là qd je vois la focale à 200 et les pixels à 3.8 je comprends que tout est faux !!! C'est une 224 qui est au cul de la lunette. Alors j'ai bien un souci de paralellisme de ma lunette car je me suis imprimé une pièce pour fixer la lunette au C8 à un autre endroit et mes trous ne sont pas au bon endroit et j'ai un profil creux qui n'est pas aligné. Cependant, j'avais lu que ce n'était pas grave donc en attendant, je n'ai pas changé mais je vais le faire bientôt ( ou acheter une pièce faite pour ça chez PA pour 25€ + port) Donc ce soir y a un peu de cirrus mais je vais en profiter pour tout remettre nickel et voir ce que ça donne (au moins enlever les messages d'erreur). Je vous tiens au jus 🙂
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  32. Hello, merci pour ces magnifiques CROAs bien relatés, avec une foison de cibles qui donnent déjà un air d'été 🙂. Oui au début on veut en faire beaucoup , puis on apprend progressivement à restreindre ses listes et apprécier plus finement chaque observation, à mesure que s'aiguise le regard 😉 Bravo pour ce petit bricolage qui va certainement bien améliorer le confort d'observation 👍
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  33. M 91 20250517 Bonjour Voici une prise de vue au s50 de M91 Temps de poses global 64 min Temps de pose unitaire : 20 sec Taus de rejets 39 % Instrument de prise de vue : SEESTAR S50 V 2.5.0 / 4.70 Mode EQ Filtre IRCUT Lieu de prise de vue: BACKYARD ISERE France SQM 21.00 mag./arc sec2 Bortle class 4 Traitement seestar denoise contraste lumière Le résultat est décevant c’est un galaxie un peu petite pour ce type d’instrument Daniel
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  34. Hé bé.... c'est bien parti!!!...😇 Et en plus tu " croates" à merveille...😉 Très précieux de garder des traces de ces observations...
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  35. Oui, comme disent les autres: "if it works don't fuck with it".... j'en ai fait un principe de vie. a+ Serge
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  36. Cette soirée du 14 mai s'annonçait sous les meilleures auspices pour une dernière visite à notre géante gazeuse fétiche. Elle aura failli tourner court. Le seeing annoncé par SkippySky recoupé avec les infos de vent de haute altitude par Ventusky semblait être au top. Et le ciel dénué de tout nuage. Je n'aurai le temps que d'une seule acquisition couleur sur Jupiter immédiatement après mon installation, vers 21h30 passé, alors qu'on ne la voyait pas encore à l'oeil nu. D'un seul coup, un gros nuage s'est formé au-dessus de moi et j'ai perdu une demi-heure à attendre sa dislocation. N'ayant pas de vent, leur état stationnaire était pénible et la convection aléatoire ne permettait pas de voir venir à l'avance. 22:15. Le nuage s'évacue enfin et je fais passer mon filtre CH4 en catastrophe alors que la géante menace de plonger dans le sous-bois à côté de chez moi. Evidemment la turbulence est catastrophique. Mais je ne pourrai pas en faire plus de toute façon. Je passe donc à Mars. Au moment de lancer une première acquisition avec le Wratten 47, la batterie nomade sur laquelle j'alimente tout mon setup lâche. Je ne l'ai pas depuis longtemps suite à la fin de vie d'une précédente batterie mais elle m'agace depuis le début. Censée avoir une capacité de charge au moins 2 fois plus importante que la précédente, elle ne prévient aucunement avant de tomber en rade. De plus, annoncée plus fiable que mon ancienne lithium-ion, cette nouvelle lithium fer-phosphate tient en réalité beaucoup moins bien la charge. Je tenais 5 ou 6h les nuits d'hiver ( entre 0 et 5° ) avec l'ancienne. C'est tout juste 1h30 à 2h avec celle-ci. Dégoûté !!! Je passe donc à l'alimentation secteur. Heureusement, je possède une rallonge de 30 m. Dans la cour d'un château, ça peut ne pas être de trop... Avec le filtre violet, les conditions sont moyennes. Mais elles se dégradent rapidement au fur et à mesure de mon acquisition couleur de 10 minutes. Je m'en tiendrai donc à une unique capture. Conclusions, pas sûr qu'il y'ait encore d'autres Jupi après ça malgré la semaine qui s'annonce encore coopérative. Pour Mars, je ne lâche rien jusqu'au mois de juin au moins...
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  37. Oui elle n'est pas facile M74 !! Le pire, c'est que je suis absolument certain d'avoir identifié le champ mais même en me concentrant et en variant les grossissements... invisible ! Oh là tu es très près du but !! Je crois j'ai à peine dépassé les 70, et pourtant j'y travaille dur ! Oui la fin du catalogue s'approche. Contrairement à toi, je n'y travaille pas dur, j'ai attaqué il y a 3 ans et n'ai toujours pas fini 😅 Ma règle c'est pas plus de 4 ou 5 nouvelles cibles par soir maximum, histoire de me laisser du temps pour retourner détailler les cibles connues.
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  38. Ah je sors de ma grotte, j'ai plein de CROAs en retard à lire !! 😄 Bravo @GeoffreyJoe pour ces observations en conditions pas idéales avec des cibles exigeantes ! Je retrouve dans tes descriptions à peu près mon ressenti à la L60 dans des circonstances plus noires 👍. T'es pas le seul 😁 😆. Je crois qu'il a un peu de marge . Elle fait partie des cibles que je vais me réserver pour des cieux plus noirs que ma bonne vieille et modeste campagne ardennaise.
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  39. Bonjour Quelques images du soleil Il devient plus calme ?? Daniel
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  40. Bon ça va, je le vis bien du coup
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  41. Aha!......une des galaxies du catalogue Messier les plus délicates... Je suis assez fière de l' avoir détectée dans mon ciel ardennais automnal à la 100mm... Avec 80mm et un ciel pas au top.... ça doit être "chaud".... Dépêche toi quand même avant que @joker0247 ne la trouve avec ses jumelles 8x42.........
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  42. ... Et très peu fiables 😅 Oui c'est vraiment pas spectaculaire. Si la météo le permet, j'essaierai de lui rendre visite avec un gros instrument ce weekend, mais il risque d'être quand-même trop bas pour être intéressant. Il doit me manquer quelques cibles de printemps encore, et puis des cibles d'automne principalement. J'ai lamentablement échoué à trouver M74 depuis chez moi par exemple, il faudra que je profite d'une sortie au 300 je crois 😁
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  43. Salut Julien, ben écoute, je dirais rien du tout car ton AG est très beau. Ah si, j'ai quand même un truc à dire, tu es un criminel de l'Aigrette. Imposteur, à éssayer d'imiter un Newton.😮 a+ Serge
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  44. M92 à choper également 😜
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  45. Bonjour, suite aux images postées par @Ouki, je viens vous présenter à mon tour des images du ciel profond, réalisées pour ma part avec un Vespera II, équipé suivant les cibles, du filtre Dual-Band, ou du filtre Solaire, car je vous présenterais aussi des images de notre étoile. Je commence la nébuleuse du Crabe (M1, NGC 1952, Taurus A, Taurus X-1, Sh2-244) une nébuleuse de vent de pulsar (plérion) et un rémanent de supernova de la constellation du Taureau, du bras de Persée de la Voie lactée. Elle résulte, avec son pulsar du Crabe central, de l'explosion de l'étoile massive SN 1054 en supernova historique, observée de juillet 1054 à avril 1056 par les astronomes chinois de la période de la dynastie Song. Objet: M1 ou nébuleuse du Crabe Constellation: Taureau Mosaïque: Non Multinuits: Oui Dates: 1 et 22 Février 2025 Heure: 23h50 et 21h00 Lieu: A.E.D Cestas Images: 180 et 178 x 10s Temps: 59mn40s Filtre: Dual-Band Humidité: 71% et 91% Température: -2° et 7° Lune: Croissante 15% et décroissante 29% Image traitée avec Gimp
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  46. l'acheter ou ?? tu nous dira combien ca coute et combien de frais de douanes.
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  47. Version 1.0.0

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    Premier post ici, je vous partage ma dernière prise de la nébuleuse d'orion. Je pense prendre une caméra (ASI533MC) pour remplacer mon APN, j'ai hâte de la tenter de nouveau l'hiver prochain
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  48. Voilà à quoi ça ressemble. Effectivement le gars avait fumé.. Et effectivement c’est énorme comme objet. (L’image est un crop.)
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  49. là on est plus dans la science fiction mais carrémment dans la théologie! - sans guerre. quand on se désanthopocentre on voit que toutes les especes sont en guerre plus ou moins permanente pour des ressources. ex : les plantes et champis se disputent l’accés a l’eau en periode de sécheresse quitte faire crever les autres : un bon exemple visible est le brulis qui permet de reconnaitre les arbres truffiers car porteurs du champignon, les plantes graminées sont un succés evolutif par leur grande capacité a pomper l’eau quand il y en a peu, c’est d’ailleurs pour ca que les vignes et les vergers sont desherbés etc.... la predation je met ca aussi dans la guerre, c’es trés courant du protozoaire a la baleine en passant par la brebis qui mange l’herbe et le loup... - la famine ou plus généralement le manque de ressource : c’est souvent l’origine de la guerre. manque d’eau, de nourriture, de place, d’accés a la lumiere par ex en foret tropicale...). d’ou des trategies guerriéres. monter toujours plus haut pour les arbres, avoir le cou toujours plus long pour les giraffes.... la course a l’échalotte. - la maladie : c’est juste de la prédation par un truc microscopique, du virus et prions pas tout a fait vivant, des bactéries et méme certaines ambivalentes qui sont a l’origine des symbioses mais qui peuvent mal tourner (les bacteries intestinales qui peuvent declencher une septicémie si le systeme immunitaire est trés trés affaibli) immaginer une vie sans ces interractions, ne serait ce que symbiotique m’est totalement inconcevable! quand on fait un peu d’écologie (au sens premier étude des écosystemes) c’est vraiment frappant de voir que tout est totalement interdépendant et que chaque brique manquantes apporte beaucoup plus de nuisances que d’avantages https://trustmyscience.com/reintroduction-loups-retablit-ecosysteme-yellowstone-facon-spectaculaire/ Cette facon de penser qu’on peut vivre bien dans une bulle asseptisée et anthropisée sans guerre ni maladie (doncpotentiellement immortel) me fait penser au technodélire de colonnisation de mars. c’est un peu comme l’iss, sans perfusion constante venant de la terre aucune chance de survie. je m’attaque à la lecture de la fin du message, mais l’intro était carrément bloquante pour ma petite téte tellement c’est éloigné du vivant que je connais et fréquente un peu tout les jours en agriculture
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