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  1. Ouki

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/26/25 dans toutes les zones

  1. En voici des objets intéressants insolites pour certains. Je vous laisse découvrir la description sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Protonébuleuse_planétaire 😁 c'est beaucoup plus simple. Ce sont de tout petit objet mais nous pouvons aller les tenter. La Particularité c'est qu'en général ils sont très lumineux dans le spectre visible mais encore plus lumineux vers l'infrarouge proche et lointain. Avec une caméra sensible dans cette gamme il’est très facile de les attraper. Ci joint un Pdf pour vous donner l'envie 😉 https://www.astronomie-va.com/forum/download/file.php?id=59763
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  2. Bonjour Bien que très basse sur l'horizon hier en début de nuit astronomique, la comète C/2025 R2 (SWAN) opérait un "rapprochement" avec les Piliers de la Création dans la nébuleuse de l'Aigle, au cœur de l'amas ouvert M16. Simulation Stellarium: Avec la caméra ZWO 585 MC Pro et la petite lunette 50ED Evoguide SW (sur une monture AZGTI + Asiair) ça rentre tout juste "au chausse pied"... Empilement de 18 poses de 20s sans filtre. Elle était au plus "près" de M16 ce matin vers 06h00 (mais invisible chez nous bien sur) mais il sera possible de réitérer la capture ce soir en début de nuit astro avec la comète qui sera de "l'autre coté" de M16. A tenter en grand champ... 😉
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  3. Bonsoir à tous, Je vous présente un champ très célèbre, la zone entre Persée et Cassiopée comprenant 3 objets très connus : le double amas de Persée, les nébuleuses du Coeur et de l'Ame. Pour ce champ, j'ai monté la Poséidon sur la FMA135. Par contre pour utiliser mon filtre UV/IRcut, j'ai du utiliser un tiroir à filtre. Et je pense que mon backfocus est à optimiser (il faut que je m'imprime des bagues pour M48). Du coup les étoiles dans les angles ne sont pas terrible. Sur une nuit complète, j'ai conservé 136 images. Le setup : FMA135 sur EQM35 Poséidon-C, filtre UvIrcut Autoguidage avec chercheur 40/160 + GPCMOS KMA. 136 x 180'', gain 125, offset 20, capteur à -5°C Capture et traitement : Nina, PHD2, SIRIL, Graxpert et Gimp. Comme toujours, critiques et conseils sont les bienvenus Bon ciel à tous ! Julien
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  4. Hello, Hier soir séance traitement des images de la comète Lemmon. Les images ont été prises le dimanche 12 octobre au petit matin au milieu des champs, la comète étant basse et pas visible depuis le jardin de la maison, donc obligé de faire 2km pour emmener le matériel au milieu de la cambrousse. Les images ont été faites entre 4h30 et 6h10 du matin. Côté matériel tout a été OK mais les conditions de prises de vue ont été un peu compliquées. Pas mal de vent en rafale, beaucoup d'humidité, quelques cirrus côté NE et une Lune encore à 62% de luminosité. En raison du vent, sur les 93 poses de 60sec, j'ai pu en sélectionner 47. Et encore j'ai pu en sauver un peu moins d'une dizaine grâce à BlurXTerminator de Russell Croman qui a bien réussi à récupérer le bougé du au rafales de vent, d'autres sur les 93 avaient trop de bougé et sont partis à la corbeille. J'ai voulu refaire une séance le weekend du 19/20 octobre mais depuis la météo est exécrable. 47 poses x 60sec. Matériel : -monture Pegasus Astro NYX-101 -Lunette ASKAR FRA300 (60mm / f: 300mm) -caméra refroidit à -20°C One Shot Color Player One ARTEMIS-C PRO (IMX294MC) -filtre Multi-Band IDAS NGS1 -PowerBox SVBONY SV241 -alimentation générale : station d'énergie électrique Pecron E600LFP 1200W -Mini-PC MEle Quieter 2Q -prises de vue sous NINA 3.1 HF2 Traitement sous PixInsight et AFFINITY Photo 2.6, BlurXTerminator/StarXterminator/NoiseXTerminator A++++++ Florent
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  5. Regarde ici, quelques éléments pourraient t'intéresser :
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  6. Hello 🙂 Le 25 août 2025, les Dentelles du Cygne capturées avec le Vespera Pro. Paramètres d'acquisition: - mode multi-nuit: les 24 et 25 août 2025 - mode mosaïque automatique - 1145 trames empilées en 06h21m de temps de pose cumulé - utilisation d'un filtre interférentiel DualBand, la nébuleuse émettant dans les fréquences de l'hydrogène (rouge) et dans l'oxygène (bleu), celles-ci passent bien ce filtre. Les Dentelles du Cygne forment un rémanent de supernova dont l'explosion remonterait à une dizaine de milliers d'années. Elles se situent dans la constellation du Cygne. Cette nébuleuse est composée de réseaux complexes de filaments d’oxygène (zones bleutée) et d’hydrogène (zones rougeâtres). - La Grande Dentelle, la partie la plus brillante, se situe dans la région nord-ouest. Elle a la forme d'une virgule composée de filaments très fins s'étendant sur 1,2° suivant un axe NE-SO pour une largeur de l'ordre de dix minutes d'arc. Elle a été répertoriée par John Dreyer sous les désignations NGC 6992 (partie longiligne du nord-est), NGC 6995 (redressement au sud-ouest) et IC 1340 (extensions plus faibles de ce redressement) - La Petite Dentelle se situe à l'opposé de la grande, à 2,5° au sud-est de cette dernière. Elle présente la particularité d'effleurer visuellement une étoile visible à l'œil de magnitude 4.2 (52 Cygni). An nord de cette étoile, la Petite Dentelle est constituée d'un filament comprenant deux brins principaux, s'étendant sur quasiment un demi-degré pour une largeur ne dépassant pas quatre minutes d'arc. A gauche de l'étoile 52 Cygni, le filament s'évase en direction du sud-ouest en trois brins principaux (plus brillants au fur et à mesure que l'on s'éloigne vers l'est). Cette partie des Dentelles du Cygne est connue sous la désignation de NGC 6960. - Le Triangle de Pickering se trouve quant à lui dans la partie nord-ouest de la nébuleuse. Il s'agit d'un triangle filamenteux allongé en direction du sud sur environ 45 minutes d'arc. Le Triangle de Pickering se prolonge par un long filament de plus de deux degrés de long. Caractéristiques des dentelles du Cygne: - dimension angulaire: 230' × 160' - distance: environ 2400 années-lumière
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  7. Très belle image pour ce magnifique doublé. Alors ce setup une vrai petite merveille je l'adore . Petit pas trop cher et ultra performant un régal. Merci infiniment pour ce partage bien évidemment je lke a donner la caisse 🤣🤣🤣🤣😉
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  8. Vraiment chouette en grand champ cadré ainsi, bravo 👍👍🙂
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  10. Bonjour à Tous, Je viens de terminer la construction d’un abri à toit roulant, destiné à recevoir mon RC 10’’. Dans l’espoir que cela puisse être utile à d’autres je vais décrire ici ce que j’ai réalisé, en moins de 3 mois, et comment. DESCRIPTION GÉNÉRALE J’ai pris comme base un abri de jardin du commerce (Timbela M343), commandé directement chez le fabricant (on le trouve aussi via certains grands magasins de bricolage). La hauteur de la partie fixe a été ajustée en fonction de la hauteur maximum du télescope sur sa monture, en position ‘parking’. J’ai apporté des modifications à certains éléments, que je décrirais plus loin. J’ai également significativement renforcé la structure. L’ensemble est supporté par une dalle et des plots en béton. Je n’ai pas réalisé de pilier central : la monture repose sur un trépied. Le but étant, à terme, d’aboutir à un système d’astrophotographie automatisé, je n’aurais pas de problème de vibrations dues au déplacement de personnes. C’est également pour cette raison que l’abri ne fait que 2m2. À ce jour l’ouverture du toit est manuelle, mais je travaille sur sa motorisation. RÉALISATION Avant de me lancer dans la construction, j’ai réalisé des plans détaillés en 2D, puis une simulation de construction en 3D. Cela c'est avéré très utile afin de vérifier la compatibilité de l’espace intérieur avec l’encombrement et la mobilité du télescope, et pour modifier certains éléments de la cabane. Il est important d’opérer avec précision lors des assemblages et des découpes. L’écartement et le parallélisme des rails est particulièrement important. En effet, les roulettes n’ont pas de jeu latéral. La tolérance n’est donc que de quelques millimètres. J’ai réalisé la totalité de la construction seul. La seule étape ayant nécessité l’aide d’une autre personne a été la pose de la structure du toit sur ses rails. PIÈCES SURNUMERAIRES Ayant limité la hauteur de la partie fixe de l’abri à 1.32 m, il reste non utilisé 11 planches de bardage, 13 bardages courts et 4 tasseaux. Cela permet d’écarter, lors de la construction, les éléments exagérément déformés. OUTILLAGE ET MATÉRIAUX Côté outillage j’ai utilisé une perceuse, une visseuse-dévisseuse, une scie à onglet et une défonceuse. J’ai également loué une bétonnière pour une journée, lors du coulage de la dalle. L’abri de jardin est livré complet, y compris la visserie, en colis de 2 m de long et 200 kg. J’ai dû me procurer en plus : sacs de béton prêt à l’emploi (dalle de 12 cm d'épaisseur) poutres bois de section carré de 7 et 9 cm visserie bois divers rails et roulettes supports de piliers réglables cornières divers chevilles et inserts béton gaine et câble électrique avec terre prise extérieure COÛT Le coût total, comprenant l’achat de l’abri de jardin, les fournitures ci-dessus, la location de la bétonnière, mais pas l’outillage, a été de +/- 2 000 €. Pour rappel, on trouve dans le commerce des abris à toit roulant de ce type, pour autour de 8 000 €. CONSOLIDATION ET SUPPORTS DE RAILS L’abri de jardin d’origine n’est pas conçu pour accueillir un toit mobile, dont le poids doit être d’environ 75 kg. L’ensemble de la structure a donc été renforcée. Quatre piliers verticaux de 7x7 cm ont été fixés aux 4 coins à l’intérieur de l’abri, par des équerres à la dalle béton et pas des vis aux planches de l’abri. Deux poutres horizontales reposent sur ces piliers. Elles sont prolongées vers l’extérieur par 2 autres poutres, qui reposent à une extrémité sur les piliers intérieurs, et à l’autre extrémité sur 2 piliers de 9x9 cm (taille nécessaire pour s’adapter aux supports de piliers). C’est sur ces 4 poutres que sont fixés les rails. Les 2 piliers extérieurs reposent sur 2 plots en béton par l’intermédiaire de supports réglables, afin de compenser l’inégalité du sol et d’ajuster l’horizontalité des rails. MODIFICATIONS DE BARDAGES Les profils des planches de bardage parallèles aux rails, celles du haut côté cabane, et celles du bas, côté toit, ont été modifiés. Côté cabane j’ai fait un biseau à 45° pour réduire la stagnation de l’eau de pluie : Côté toit j’ai fait une échancrure pour permettre le passage des poutres de rails : La planche de bardage supérieure, côté piliers extérieurs, a été coupée aux 2 extrémités afin de permettre le passage des poutres horizontales qui supportent les rails : LA PORTE Afin de tenir compte de l’abaissement des paroirs de la cabane, j’ai évidemment coupé la partie inférieure de la porte sur environ 58 cm, et repositionné les gonds et les loquets. J’ai récupéré la planche transversale inférieure (en retirant péniblement les agrafes) pour la repositionner sur la porte raccourcie. LE TOIT La structure du toit a été assemblée au sol, mais la couverture et les finitions (planches de rive...) ont été posées une fois le toit en place sur les rails. Le toit est renforcé de 3 façons : Par 2 poutres latérales de 7x7 cm, sous lesquelles seront fixées les roulettes. Par des contre-fiches de 3.3x3.3 cm aux 4 coins, afin d’empêcher la déformation de la structure. Par 2 liteaux, ajoutés par précaution afin d’éviter l’affaissement de la couverture. Ils ont été confectionnés en coupant 2 bardages surnuméraires. CONCLUSION À ce jour j’ai peu de recul sur la durabilité et l’opérabilité de cet abri. J’ai complété le travail par un effort d’étanchéification au silicone, et d’autres mesures afin de limiter l’entrée d’insectes. J’ai choisi de laisser passer une saison aux intempéries avant d’appliquer une lasure de protection. Je finalise également le raccordement électrique. Pour ce qui est de la connexion informatique, elle sera assurée par Wifi, dans un premier temps du moins. Mais j’ai prévu un passage de gaine dans la dalle, destiné à un futur câble Ethernet. Voilà pour l’état des lieux. Sur demande, je tiens les plans à disposition des amateurs intéressés (formats .dxf et .fcstd, le format FreeCAD pour le rendu 3D), ainsi que les liens vers les sites auprès desquels j’ai approvisionné les éléments principaux. J’ai également la liste détaillée des petites fournitures.
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  11. Merci pour vos commentaire et notifications les ami(e)s ça me touche. Bon, j'ai fait une bêtise 🤬 en préparant la bestiole. Je l'ai fait tomber dans la colle et le "visage" n'était plus "photographiable" mais les yeux de devant, si. Alors voici ses yeux de devant au microscope avec l'objectif 10x et une Barlow 2x entre le microscope et l'apn : Prises de vue : Image stackée à partir de 140 images dans HeliconFocus avec la méthode C et lissage à 1 - temps de pose de 1/2 de seconde à 400 ISO Amitiés, FRanck
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  12. Bonsoir à tous, Je profite de cette semaine agitée où toute tentative astronomique serait vouée à un échec pour rédiger mon CROA de la nuit du 17 octobre. Cette nuit fut limitée à une promenade dans la seule constellation de Persée, mais une constellation qui n’est pas des moindres ! Encore une fois, j’ai répertorié et situé sur une carte personnelle tous les objets des SCP, et il y en a le généreux nombre de 34. La soirée va être longue avec autant de cibles ! Je ne suis pas du genre à garder le meilleur pour la fin, j’entame donc tout de suite avec mes objets favoris, les nébuleuses. En procédant ainsi, je m’économise un peu de manipulations en ne sortant qu’une fois mes filtres. J’ouvre le bal avec la très charmante (mais déjà vue) M76, avec ce qui me semble être une petite forme d’osselet enrobé dans un large halo ovale (visible à avec l’UHC). Les autres nébuleuses planétaires m’ont demandé plus d’effort, mais cette fois-ci j’avais très bien préparé leur repérage en cherchant la référence d’une étoile proche. PK131-5.1 et PK144-15.1 ont toutes deux été vues en vision indirecte, comme deux petites nébulosités rondes et pâles, mais la deuxième a été particulièrement difficile. C’est finalement en prenant l’UHC et non l’OIII, et en prenant du recul avec le 23mm que j’ai pu retrouver assez de lumière pour la distinguer. Les petites IC 351 et IC 2003, toutes deux quasi-stellaires, ont pu être vues avec certitude grâce à la méthode du blinking avec l’OIII, unique moyen de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’étoiles. Persée est fourni en nébuleuses, mais je n’en ai pas trouvé d’aussi spectaculaires que dans Cassiopée, le Cygne ou le Sagittaire. IC 348 est difficile a appréhender, l’amas ouvert qui la constitue est bien visible, mais la nébuleuse par réflexion dans laquelle les étoiles baignent ne saute pas aux yeux. Elle est tout de même perceptible, mais faiblement, et se confond facilement avec la diffusion de lumière autour des étoiles. Ce genre de nébuleuse par réflexion est d’autant plus difficile qu’en effet, les filtres ne servent à rien ici ! Il en a été de même pour NGC 1333, qui fut un peu plus simple, car plus pauvre en étoiles (donc moins de diffusion, soit moins de doute…) NGC 1579, déjà visible sans filtre, se dessine mieux à l’UHC. J’en ai perçu comme une ligne à l’intérieur, mais le tout si faible, et visible uniquement en vision décalée, qu’il m’a été difficile de la situer précisément. NGC 1491, s’est présentée comme une zone un peu arquée, et plus contrastée, autour d’une petite étoile. (UHC) NGC 1624 est une zone plus ou moins ronde autour d’un petit amas ouvert, assez bien visible (toujours UHC). NGC 1499… je l’avais déjà essayée à la fin de l’hiver sans succès. Ici le ciel est bien noir, Persée bien haut dans le ciel. En me baladant avec mon 23mm dans le champ entre Epsilon et Xi, je tombe assez vite sur une zone légèrement lumineuse (il me semble même un peu rouge-orange ? à confirmer…). J’essaie d’en parcourir la surface… mais cette Californie est ENORME !! Il me faut au moins trois fois la surface recouverte par mon champ de vision pour en appréhender les extrémités. En tournant autour encore et encore, j’en imagine bien la forme ovale, beaucoup plus longue que large, mais j’ai très peu de détails qui m’apparaissent. Peut-être des bribes de filaments… mais je me méfie encore du mélange entre souvenir d’une photo et observation réelle. Il paraîtrait que c’est une nébuleuse qui ressort mieux avec le filtre Hbeta. Que je n’ai pas (encore). Je me contenterai donc ce soir d’avoir pu en voir seulement les contours, c’est un premier pas. Voilà pour les nébuleuses, j’entame donc la traque des galaxies. Elles ne sont pas nombreuses, 4 d’entre elles ne furent pas particulièrement notable (mais bien vues sans l’ombre d’un doute), mais j’ai tout de même apprécié la vision du noyau très bien contrasté et la forme bien dessinée de NGC 1023. L’amas Abell 426 a également été plaisant à fouiller minutieusement, je n’ai bien sûr pas vu tout le monde, mais j’ai pu y trouver NGC 1275 (la plus évidente), NGC 1272, et avec beaucoup d’attention à voir les deux voisines NGC 1278 et 1277, très proches l’une de l’autres et peu faciles à séparer ! Le tout en vision indirecte avec plus ou moins d’acharnement. Vient ensuite la longue quête des amas ouverts. Je ne les citerai pas tous ici, tant ils sont nombreux dans les SCP (15), mais tous ont été visités. Certains m’ont interpellé : NGC 1220 par sa taille minuscule et très concentrée; King 5 par son aspect nébuleux et non résolu encadré par un triangle d’étoiles presque équilatéral; NGC 1528 par sa belle taille et sa population fournie; NGC 1193 par sa difficulté et son allure de nébuleuse; et le très beau NGC 1245, qui s’est démarqué de tous par son allure, sa taille et son admirable densité. Un peu le même effet que NGC 7789 dans Cassiopée. A la fin de tout cela, figurez-vous que je ne suis allé ni sur le célèbre double amas, ni sur M34, ni sur la belle zone autour de Mirfak (Melotte 20). Des endroits déjà bien souvent visités, et la buée s’immisçant progressivement m’a suggéré poliment qu’il était temps de rentrer. Cela dit, comme j’avais déjà visité ces objets, me voici avec une nouvelle constellation complétée dans les SCP, et cette fois-ci une observation concluante sur tous les objets ! La buée n’étant tout de même pas allé jusqu'à envahir mes outils restés au chaud, j’avais anticipé en laissant mon oculaire très grand champ et ma lunette dans le salon. Je n’étais pas dupe quant à la taille de la Nébuleuse de Californie, et je tenais à l’observer à la lunette. Après avoir rangé mon Dobson dégoulinant et posé grossièrement la lunette dans le jardin, j’ai pu faire un beau tour de cette nébuleuse, mais cette fois-ci à x20 seulement. Et même là, elle ne tenait pas en entier ! C’est assurément l’objet le plus gros qu’il m’a été donné d’observer, juste après la voie lactée. Toutefois, mon champ de vision élargi englobe cette fois-ci toute la largeur de la nébuleuse, j’en appréhende donc bien mieux les dimensions et les contours. Un autre objet où ma lunette sort gagnante. Je n’en distingue par contre toujours pas de fins détails. J’y retournerai forcément un jour… Encore une belle récolte, en trois heures et quelques passées dehors. De ce volume des SCP, il ne me reste plus que le Fourneau et le Sculpteur… qui vont sans doute me donner du fil à retordre si le ciel de novembre me le permet !
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  13. Euh... les gens... c'est un oiseau. Un pti calcul rapide nous dit que pour un satellite assez gros (4 m de large), à une altitude assez basse (400 km), ça donne une taille de 2,6". Là sur l'image c'est beaucoup plus gros. Et pour avoir vu défiler des étourneaux entre le Soleil et la lunette, je peux vous dire que ça ressemble exactement à ça.
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  14. Merci à tous les deux pour votre passage. J’ai l’immense chance de disposer de beaucoup de temps puisque je ne travaille plus. Bien que je n’aie pas que l’astronomie dans la vie… Quant à l’argent, il y a deux manières différentes de le regarder. Le coût absolu d’une part qui nécessite d’en avoir. D'autre part le coût relatif à la valeur de l’engin. Sûr que je ne vais pas faire usiner une genouillère pour 500 euros vu que l’engin, même restauré, vaudra difficilement plus. Il va donc falloir faire preuve d’imagination! Entre trouver une pièce adéquate, un échange de bons procédés avec un tourneur/fraiseur, le faire soi-même avec la formation qui va bien, l’impression 3D… Quant au travail du bois, qu’il ne faut pas négliger puisque les montants des pieds sont gainés tandis que la tête du pied est tournée, je sais faire Bons cieux à vous
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  15. UNE BULLE DE SAVON ET DEUX SPIRALES BARREES... Bonjour à Webastro, Nouvelle contemplation hier soir malgré la buée qui a un peu voilé la lame du C11. Je m'en suis aperçu en démontant le matériel, ce qui a dû impacter possiblement l'ensemble des observations. Pour autant la récolte est bonne ! NGC 246. J'ai ouvert les festivités par cette célèbre nébuleuse planétaire surnommée la bulle de savon si je ne me trompe. Je l'ai maintes fois dessinée mais elle est une de mes "cibles" favorites. Comme le montre la carte ci-dessous, la zone est riche en objets célestes (et dire que le ciel d'automne métropolitain est souvent réputé pour être le parent pauvre de la voûte céleste...Il pétille moins à l'oeil nu que celui d'hiver, mais que de pépites bien cachées !). La forme circulaire est bien évidemment évidente, et ce qui frappe, c'est cet sphéricité bien rendu par les zones plus lumineuses périphériques. Les étoiles en surimpression délimitent parfaitement l'objet. Une merveille à voir et revoir sans modération ! NGC 1097. J'ai quitté ensuite notre galaxie pour aller visiter un monde lointain : une belle spirale barrée dans la constellation du Fourneau. Voici la carte : Cette galaxie affiche une bonne magnitude : 9,3. Le noyau est parfaitement marqué ainsi que ces élongations diffuses. Mais surprise : ce fut de noter la présence faible mais indéniable de ses spirales. Ce fut très faible, très furtif, et en vision décalée. Pour autant j'ai tenté de retranscrire le tout. Force est de constater que cela correspond bien aux clichés que l'on peut admirer de cette galaxie. Par ailleurs, on note sans problème une autre galaxie voisine : NGC 1097A de magnitude 13,2. Elle me paraîtra cependant plus clairement visible ! Voici une photo qui permet d'illustrer que les spirales perçues ne sont pas une vue de l'esprit...On y voit évidemment NGC 1097A et cette spirale en plongée si j'ose ainsi m'exprimer. A noter aussi une étoile en surimpression que j'ai aperçue à mi chemin entre le noyau et cette galaxie satellite. NGC 1365. Pour terminer ce voyage galactique, je vous propose NGC 1365 située dans la même constellation que NGC 1097. A voir absolument. C'est le même type d'objet : une spirale barrée mais avec une structure qui frappe la rétine avec un degré de visibilité impressionnant. Je l'ai déjà contemplé à plus de 2000 mètres d'altitude. Elle ne perd absolument rien de sa superbe à 830m ! L'une des spirales est comme une lame de faucille : très fine et ciselée. L'autre est plus faible mais tout aussi notable. Je n'ose imaginer ce que l'on peut apercevoir avec un 400mm ou plus ! Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Peut-être une nouvelle veillée ce soir ?... Bon ciel à tous ! Gildas
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  16. Bonsoir. Voici la cométe Lemmon ,prise le 17 10 2025 vers 20 heures ,près du lac du Salagou. Lunette Fluorite 100 APN Canon 550D non défiltré 14 prises de 30 secondes , iso 3200, focale 200. Bon ciel à vous. Jean Pierre.
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  17. bonsoir Je vous présente la galaxie NGC 891 , faite la semaine de la première quinzaine d'octobre, en Bretagne, où nous avons eu une semaine complète de beau temps. Au C11 avec réducteur de focale, filtre ircut , 170 images de 75 sc, gain 138 .
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  18. Oye Oye ! Allez, pendant que j'y suis, un autre objet au milieu du diffus, LBN 578 dans Cassiopée ! Pris cette fois avec la CFAPO 130 à 730mm (0.8x) et la minicam8. 4.5h de L et 45' par R/G/B sous des voiles de brumes et du vent...résultat, fwhm de quasi 3" ! De la réflexion surtout mais il semblerait que du Ha soit dans les parages...à creuser... Mais bon, la voici sortie quand même. Traitement LRGB classique pix après stacking Siril/Sirilic Ajustements PL8 + PS Le champ Telescopius
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  19. Tres sympa, la reflexion bleu et beige, ca ressort bien. Le phare est la mais son hallo reste dans le coin, donc nickel. Un coin sympa, inconnu pour moi.
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  20. Bonsoir, Faut vraiment profiter de la moindre éclaircie en ce moment... En fin d'après midi j'avais installé le matériel sur le balcon sud, Météoblue annonçant un créneau "ciel clair et nuages". Beaucoup plus de nuages que de ciel clair vers 18h TU, moment choisi pour immortaliser C/2025 A5 (Swan) que je n'avais ni vue ni imagée jusqu'à présent. Puis une éclaircie est venue, me laissant faire une série de poses de 30s avec le télé de 135mm. 13 mn de ciel clair sur la zone! Pendant une pose j'ai cherché C/2025 A6 (Lemmon) trouvée facilement aux jumelles 10X50, avec cette fois un bout de queue visible sans ambiguïté. Pas eu le temps de l'imager, elle a été masquée très rapidement par les nuages. Par contre SWAN non vue avec J 10X50 et J 15X70. Cette fois images en RAW traitées avec DeepSkyStacker mais ni flat, ni offset ni dark... Un énorme gradient parce que visée vers le Sud en direction du centre de Lyon, mais que IRIS m'a aimablement presque intégralement supprimé. Champ environ 3,5°. Cordialement, Claude
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  21. Bonjour j'interviens tardivement sur ce sujet que je découvre. Félicitations Manu Fonfon pour l'acquisition de cette magnifique Peter. Pour ma part cela m'a rappelé des souvenirs. J'ai en 2022 acheté une Grégoire de 120 mm avec son trépied d'origine, ses oculaires y compris le redresseur terrestre de conception identique au tiens, à peu de chose près logé dans le tube allonge. Depuis 2022, je suis entièrement satisfait de ma Grégoire, avec laquelle je fais de l'imagerie en planétaire, d'ailleurs je compte l'installer bientôt sous coupole. Comme toi, j'ai aussi contacté en son temps le Directeur de Peter Optique, qui m'avait répondu avec beaucoup de gentillesse, c'est un homme passionné par sa Maison d'optique, et dont le père avait restauré une Grégoire également. D'après ce qu'il m'avait dit Grégoire ne fabriquait pas ses optiques, et il est possible que cela doit des optiques Secrétan ou d'autres opticiens. La qualité optique de ma Grégoire est vraiment exceptionnelle pour son âge, et je ne suis pas prêt de l'abandonner pour un autre réfracteur. Voici quelques photos de ma lulu Grégoire. Beau ciel étoilé à toi
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  22. Aujourd’hui avec les progrès des logiciels de post-traitement (notamment dopé à l’IA comme BlurXterminator), il devient de plus en plus difficile de distinguer la qualité des images entre une bonne lunette et une excellente. Il faut donc réfléchir à l’utilité de mettre une grosse somme sur une lunette japonaise vs une chinoise par exemple. Le plus important à mon sens est de bien matcher l’échantillonnage, le diamètre et la focale en fonction de sa caméra et du champ que l’on veut couvrir. Pour la caméra, la mono aura toujours l’avantage de la résolution car tous ces pixels sont utilisés alors que sur une cam couleur le rouge n’est capté que par un pixel sur 4. Évidemment, il y a un peu plus de travail derrière pour sortir une image, mais cela vaut le coup.
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  23. Pour de basses et mesquines raisons financières, l'eshell ne m'intéresse pas surtout que je n'ai ni le télescope ni la monture pour tenir tout ça. Ca se joue à pas grand chose, 25000€ tout au plus sans les caméras.. Je vais tenter de la jouer petits bras avec un Sol/Star-Ex HR do-it-moi-même. C'est en cours depuis hier après midi, j'ai déjà imprimé 3 pièces (une partie des jaunes sur la vue complète), c'est donc bien avancé Pour les curieux : https://cults3d.com/fr/modèle-3d/gadget/sol-ex-by-james-r Et en face : http://www.astrosurf.com/topic/177197-premiers-esssais-starex-jamededij/
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  24. Prend directement le e-Shell, tu auras le meilleur des deux mondes 😇
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  25. Merci Julien pour ton appréciation ! Bon ciel à toi.
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  26. Bonjour, je vous partage ma prise du 17 au seestar S30. Celle-ci c'est empilé via l'appli du seestar : Et celle-là via Siril : ( je sais pas pourquoi, il faut cliquer dessus pour qu'elle devienne lumineuse 😅). Mais j'ai un autre problème, malgré avoir suivi le tutoriel je ne parviens pas à faire l'image alignée sur la comète, est-ce que quelqu'un aurait remarqué quelque chose de spécifique au seestar, ou est-ce juste moi qui ne suis pas doué ( fort probable ).
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  27. Ce n'était juste qu'une formule 😁😁😁 car quand je vois de quoi sont capables les S30 et dwarf autant de résultats avec une si petite ouverture c'est vraiment stupéfiant. Ces machines sont une petite révolution et pour notre bonheur de plus en plus de publications
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  28. Alors que c'est une remarque pertinente mais je pense qu'il faut savoir évoluer tout comme nos machines. Maintenant les smartelescopes permettent des acquisitions longues et étalées sur plusieurs jours. Doit on NORMER un temps maximum ? Ben non a chacun de se positionner où bon lui semble. Est ce encore du visuel assisté ou de l'astrophoto ? C'est vrai qu’avec l'arrivée des smartelescopes la donne a légèrement changé c'est un peu les fesses entre 2 chaises.... Je dirais idem a chacun de choisir dans quelle catégorie concourir et poster. Donc pour résumer smartelescopes post traitement autorisé et config classique sans post traitement pas de limitation de temps . Longue vie à ces disciplines éclatez vous et surtout partagez vos images c'est vraiment le plus important. Ouki
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  29. Bonjour M 33 20250919 63 min en 378x10s AZ IRCUT SEESTAR S50 V 2.6.1 / 5.50 BACKYARD France ISERE Bortle class 4 Daniel
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  30. ce n'est pas qu'une question de poids supportable. Il y a un gros point faible sous les tiges filetées, et c'est un verin, pas un tube, tu as donc du jeu entre le piston et le corps du vérin. Le diamètre est relativement fin, ça m'étonnerait qu'il reste rigide de bas en haut, tu risque d'avoir un bel effet ressort. Un verin de fosse c'est bien pour supporter une boite de vitesse, mais pour maintenir une monture et avoir un suivi nickel, c'est une autre histoire. de plus il est sur 4 roulettes avec une surface au sol qui ne m'a pas l'air d'être très grande. celui d'astrocg me parait 1000 fois plus stable. Mais on attends les tests et les logs phd2
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  31. Ci joint l'observation et quelques notes. Mine de rien cette image représente beaucoup de recherches https://www.astronomie-va.com/forum/viewtopic.php?f=42&t=1313&hilit=Protonebuleuse Egg nebulae (CRL2688) protonebuleuse planétaire bipolaire dans le Cygne. maintenant nous le savons les protos ont une très forte émission dans l'infrarouge A la 462 mono c'est flagrant. 150/600 monture rouge zwo (Am5 sans guidage) 1x1 seconde. Coordonnées 21 02 18.27 +36 41 37.0 https://aladin.cds.unistra.fr/AladinLite/?target=21 02 18.270%2B36 41 37.00&fov=0.50&survey=CDS%2FP%2FDSS2%2Fred Tentative d’empilement de 1014 X 0,1 seconde Je voulais tenter façon imagerie chanceuse pour avoir quelques détails. (Désolé je n'ai juste que des captures d'écran techniques ça ne mets pas du tout en valeur l'observation) Malheureusement cette observation sera un demi échec car non résolue complètement. Manque de diamètre ? De focale? Temps????? Cible extrêmement lumineuse malgré sa taille faible . Même a 0,1 seconde elle est visible. Juste pour information ci joint une observation amateur complètement résolue ou l'on peut distinguer l'onde de choc et les extensions. Celestron c14 Il en existe d'autres de quoi s'amuser avec si possible plus de focale et de diamètre. 😉 Remarque avec ton c8 les pointes commencent à ressortir. Ouki
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  32. l faut un tube lulu ou telescope) qui donne une image correct en full frame. C'est decrit dans le texte des sites vendeur d'habitude. Ils disent su le tube est bon pour du full frame, ou que pour un capteur plus petit.
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  33. En me promenant à Colmar, j'ai pris cette photo, sans trucage... A votre avis, est-ce une conséquence d'une manipulation génétique ratée, ou bien est-ce parce que les Alsaciens sont tous daltoniens ? Ami Yui, amis alsaciens, ne m'en voulez pas de poser cette question impertinente 😁
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  34. L'objectif n° 3 de 2140 mm est l'un des objectifs en feutre les plus qualitatifs jamais fabriqués. Utilisé avec un diamètre de 34 mm, j'obtiens un disque parfaitement aéré avec trois anneaux concentriques après le premier anneau de diffraction. Il a été soigneusement poli après avoir appris le secret en imbibant le feutre d'eau et en utilisant du Ceo2. Le contact est très agréable, avec des lignes de Ronchi parfaitement droites. J'ai repoli aujourd'hui l'objectif n° 3 de 1,3 m, car il nécessitait un polissage supplémentaire. Grâce à la nouvelle technique, la qualité optique s'est améliorée. Après cela, les lignes de Ronchi sont bien droites, sans courbure, tout comme celles de 2,1 m. Je pense que je vais le laisser tel quel, car il est parfaitement poli. Il y avait une légère courbure dans les lignes de l'objectif de 2,1 m, intrafocale mais superficielle. Après un repolissage aujourd'hui au feutre imbibé, les lignes sont maintenant plus droites, une légère amélioration. Les mouvements de polissage doivent être très bien contrôlés. À 25 mm de diamètre et 1,3 m de focale, les images sont limitées par la diffraction : aucun rayon ne sort du disque aéré. L'objectif n° 3, 2140 mm, produit des images limitées par la diffraction à 34 mm de diamètre, avec des lignes de Ronchi intrafocales droites et extrafocales. Le disque aéré est rond, sans rayons, et présente de très beaux anneaux de diffraction concentriques. Même à 37 mm de diamètre, c'est bon, mais j'ai constaté que les diamètres de 34 et 35 mm offrent les meilleures images avec un bon contraste. 1. Essais optiques sur lentille polie sur feutre au diamètre complet de 46mm et à la focale de 2140mm, autocollimation double pas, réglure Ronchi 100 LPI, led lumière blanche, miroir plan diamètre 83mm. Maintenant objectif nr.3 sur flet - distance focale de 2140mm au diamètre utile de 34mm : 2. Essais optiques sur lentille polie sur feutre à diamètre complet 46mm de diamètre et focale 1300mm, autocollimation double pas, réglure Ronchi 100 LPI, led lumière blanche, miroir plan diamètre 83mm. Maintenant l'objectif 1300 mm au diamètre utile de 25 mm Voici les résultats optiques. J'espère que vous les trouverez intéressants. Ma curiosité et mon enthousiasme sont désormais de pouvoir faire tourner ces tubes dans le ciel. En meulant soigneusement sur un disque surdimensionné, puis en polissant soigneusement, que ce soit sur du feutre ou du papier, on devrait généralement obtenir un front d'onde sphérique avec des lentilles. Ce que j'ai essayé de dire, c'est que ce n'est PAS le feutre qui endommage la figure. Le feutre est trop spongieux et souple pour affecter la figure de manière significative (en général). Une zone ou une figure endommagée provient plutôt du meulage. J'ai constaté ce phénomène avec mon objectif 52 mm 3,5 m poli sur du feutre et du poix. Il s'agit donc d'un meulage très rapide, sans passer suffisamment de temps à améliorer la surface avec des oxydes d'aluminium. Ce meulage rapide signifie que la longueur de la lentille de 52 mm diminue très rapidement sur un outil de 95 mm de diamètre (185 fois le diamètre), contre 47 mm de diamètre sur un outil de 95 mm deux fois le diamètre de la lentille. La qualité optique est excellente et comparable à celle des meilleures lentilles polies sur feutre du XVIIe siècle. On peut également comparer cette qualité à l'une des meilleures lentilles polies sur feutre provenant d'une lunette de poche du XVIIe siècle. Image ci-dessous. Voici une image du dioptre de l'un des plus anciens télescopes du monde, datant de 1617. Lunette singulet 17 mm, 960 mm de large, 1617. Ces télescopes terrestres du XVIIe siècle n'étaient pas conçus pour l'astronomie. Ils étaient construits uniquement pour le plaisir et l'argent. Nombre d'entre eux étaient produits en série à 90 % et n'offraient pas la qualité requise. Certains télescopes étaient uniquement conçus pour leur conception, et non pour l'astronomie. Les lentilles de Galilée sont à l'opposé : leur diffraction est limitée et leur qualité est très supérieure à celle des autres télescopes de l'époque, produits en série. Nous ne disposons pas de lentilles de Fontana, Gassendi, Grimaldi, Schinder ni d'autres de cette époque, à mesurer et à évaluer. Seules des lentilles d'Evangelista Torriceli ont été produites de la même manière sur un moule métallique rotatif et polies sur un feutre rotatif, ou sur le même moule que celui utilisé pour la rectification de la lentille, mais sur lequel on a appliqué un feutre ou une peau de daim imbibée de tripoli pour le polissage. Test des objectifs Evangelista Torricelli ici : Objectif 1 Torricelli Objectif 111 mm 6 m On peut observer les caractéristiques du polissage au feutre sur ces lentilles Ronchi, semblables à des zestes de citron, mais les défauts de surface sont dus à un meulage médiocre, et non à un polissage sur un outil surdimensionné. De plus, il s'agissait d'un système mécanique. Le meulage est très difficile à contrôler, et l'homogénéité du verre pose également problème. Cet objectif est énorme pour une focale de 6 m et un diamètre de 111 mm ; il a sûrement été réduit à 60 mm seulement sur la partie centrale. C'est l'objectif Torriceli le plus mauvais. Objectif 2. Evangelista Torricelli. Diamètre de l'objectif : 84 mm et focale : 5970 mm. Musée Galilée, 1643 inv 2571. Cet exemplaire est bien meilleur que le premier à 84 mm de diamètre complet, il est grand et également arrêté à 60 mm de diamètre, il aurait des images relativement bonnes. Nous avons examiné une lentille fabriquée par Torricelli, conservée à l'IMSS sous le numéro d'inventaire 2571. D'après une note sur l'étiquette d'accompagnement, cette lentille avait été utilisée en 1660 comme objectif de télescope pour l'observation de Saturne et pour clarifier l'apparence de cette planète. Cette même lentille a été étudiée en 1923 par Ronchi pour en évaluer la qualité, en utilisant le nouveau test qui porte désormais son nom.14 Nous avons utilisé un interféromètre à déphasage de type Fizeau à la longueur d'onde de 632,8 nm ; la transmission de la lentille sur l'ouverture utile a été examinée. L'aberration du front d'onde est de 0,48 PV crête à vallée. Les principales contributions à l'aberration sont l'astigmatisme et l'erreur de la figure trilobée. Les mêmes défauts sont observés dans les réflexions sur la surface presque plane après soustraction de la puissance. On suppose que la lentille a probablement été polie sur un tour dont la broche présentait de légères anomalies de rotation. En ce qui concerne la finition de surface, c'est du Nomarski typique. Hormis quelques taches et rayures irrégulières, la surface est quasiment sans relief. Globalement, cette lentille témoigne de la capacité de Torricelli à contrôler la configuration et la finition de la surface lors du polissage, probablement effectué sur un tour avec des polissoirs à grain fin. Les propriétés observées aujourd'hui concordent avec une description des opérations de l'atelier donnée par Torricelli lui-même dans une lettre à un correspondant à Rome. Singlet refractor 17mm 960mm FL 1617 18...jfif
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  35. Si un jour tu arrives à écrire un poste sans parler du mauvais temps 🫢☺️
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  36. j'ai un doute sur la stabilité.
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  37. Merci @iserois Un joli champ en effet car ce n'est pas tous les jours que la région de M16 reçoit la visite d'une Voyageuse. Dans les jumelles c'était sympa de voir un "nouveau truc" dans ce secteur bien connu des "jumelleux". Merci aux likeurs qui sont passés par là 😉
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  38. ALBIRÉO ET NGC 6885 Bonjour à Webastro, La semaine dernière, ce fut ma belle lunette Takahashi qui fut de sortie pour m'aider à contempler quelques merveilles du Cygne. Je me suis attardé sur Albiréo et un amas pas si connu : NGC 6885. Je ne vous cache pas avoir fait un long détour auprès des belles dentelles... Voici une carte qui illustre bien le périmètre restreint de mon escapade ! Albiréo tout d'abord : pour moi the Etoile double qu'il faut montrer à tout jeune amateur qui doute de la beauté de cette catégorie d'objets célestes. J'ai orienté ensuite la lunette vers cet amas qui, comme indiqué plus haut, n'occupe guère le haut de l'affiche. Il faut dire qu'on a du mal à percevoir un amas ! La zone est assez étendue et quelques astres plus brillants délimitent bien l'ensemble. Je mets en parallèle une photo et le dessin. En fait, le C11 sera bien utile pour détailler l'amas en lui même, car seules les plus brillantes furent visibles : les magnitudes s'échelonnent de 6 à 13m... J'ai ensuite erré près des dentelles en équipant le Nagler 31mm d'un filtre....On se demande alors pourquoi chercher un instrument de plus grand diamètre ! Bon ciel à tous ! Gildas
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  39. Si ça gène certains ... JE SUPPRIME !
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  40. Pffffffffffffffffff, ce que je peux avoir soif !!!!!!!!!
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  41. Bonjour Une prise de vue de NGC 6946 au S 50 74 min en 220x20s SEESTAR S50 EQ IRCUT France ISERE Bortle class 4 empilement ciel profond et denoise Daniel
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  42. Bonjour, Il y a, je crois, un petit bug sur le grenier qui peut compliquer un peu les recherches. Lorsqu'on fait une recherche, qu'on clique sur une des annonce trouvée puis que l'on clique sur page précédente pour revenir aux autres résultats, on ne retombe pas sur le résultat de la recherche précédente mais sur la liste générale (et le champ de recherche est vide). Il faut alors retaper l'objet de la recherche et relancer la requête. Je pense que c'est un bug parce que si, en revanche, on est allé sur la deuxième page des résultats (ou une des suivantes) , alors un retour arrière après avoir consulté une annonce nous ramène bien sur cette page et le champ "Recherche" contient toujours la chaine de caractère recherchée. Le problème n'a donc lieu que sur la première page des résultats d'une recherche. Ça n'est pas bien grave mais, quand on consulte beaucoup d'annonce ça finit par être frustrant de toujours retaper sa recherche. Nico
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  43. Bonjour Fury, Si tu as déjà choisi ta caméra (la 662, qui est très bien !), alors la marque importe peu. Dans toutes les marques, c'est le même capteur. Prend la couleur que tu préfères ou celle qui est la moins chère... La seule différence est dans le logiciel d'exploitation et les fioritures (Player-one fait des caméras très techniques, très "propres", par exemple). Mais ça ne changera pas du tout au tout ton expérience avec la caméra. En planétaire, on vise f/20 donc il te faudrait une barlow x4 si possible (ou x3 au moins)... Et pour le ciel profond, tu es bien à f/5 (mais il faudra peut-être un aplanisseur de champ pour ton newton, ça je ne suis pas spécialiste, les autres te le diront). Le champ sera tout riquiqui avec la 662, car elle est vraiment plutôt faite pour les planètes (qui sont minuscules)... mais pour te lancer, pourquoi pas ? En tous cas, ton scope + la caméra et un logiciel comme Sharpcap, et tu es prêt pour le Visuel Assisté (Sharpcap permet maintenant de faire l'empilement des images même pour la lune ou le planétaire, et ça marche super bien !).
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