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  1. sebseacteam

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/05/25 dans toutes les zones

  1. Hello, Petit tour du côté des Chiens de Chasse en cette fin Avril 2025, toujours pas mal de nuits dégagées, ça fait du bien de pouvoir enchaîner les nuits claires. NGC 5033 est une vaste galaxie spirale relativement rapprochée et située dans la constellation des Chiens de chasse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 101 ± 16 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 16,2 ± 1,2 Mpc (∼52,8 millions d'al). NGC 5033 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 312 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:
    6 points
  2. Bénéficiant ce Matin d'un troué d'une heure avant le déluge ! Voici Le coté lumineux et le coté obscur de notre étoile , comme Janus Dieu a Double face ! La facilité de mise en place de L'Heliostar 76 mm Sky-watcher ma permis de réaliser ces cliches au foyer de l'instrument Sur la seconde photo en inversion , On peut se représenter aussi le Soleil en fin de vie dans 3 milliards d'année lorsque sa lumière commencera a décliner et qu'il se rapprochera de la Terre comme Janus dieux du commencement et Dieu de la fin !
    5 points
  3. Salut tout l'monde, Enfin de retour après des semaines et des semaines sans imager. Lors de mon déménagement j'ai pû troquer mon ancien ciel bortle 8 contre un bortle 6 désormais, c'est déjà mieux 😅. Pour ma première prise dans mon nouveau chez-moi, j'suis parti sur le couple M106/NGC4217 accompagné de plein d'autres NGC en tout genre, que je voulais faire depuis un bout de temps. J'ai fait une première nuit pour la couleur et les deux suivantes pour la luminance. Au final : -60*60s par couche RVB -600*60s pour la L Askar 103 / 533MMpro / Astronomik
    4 points
  4. Coucou 🙂 Voici un système solaire maison dont les 8 planètes sont des fèves de galettes des rois, le Soleil est une orange et les ceintures d'astéroïdes (principale et de Kuiper) sont fait de graviers. Bien sûr, rien n'est à l'échelle, ni la taille des astres, ni les distances. Seule l'ordre est respectée. Le tout est posé sur un plaid constellations. 😁 Bonne soirée à vous toutes et tous 😉
    3 points
  5. La Nébuleuse de la Tête de Cheval Bleue IC 4592 est une vaste nébuleuse par réflexion située dans la constellation du Scorpion, non loin d’Antarès. Elle est surnommée la Tête de Cheval Bleue, en référence à sa forme équine très subtile et à la teinte bleutée caractéristique des nébuleuses par réflexion, où la lumière des étoiles environnantes est diffusée par des grains de poussière. La source principale d’éclairage de la nébuleuse est Nu Scorpii (ν Sco), un système stellaire multiple de type B. La lumière bleue de cette étoile est diffusée par la poussière interstellaire, produisant la couleur bleutée que l’on observe sur les photos en bande large. Les nuages sombres qui l’entourent sont composés de gaz et de poussière froide. Ils font partie d’un complexe moléculaire bien plus vaste s’étendant sur plusieurs dizaines de degrés dans le ciel. Ces structures opaques peuvent abriter des zones de formation d’étoiles. Bien que visible depuis les latitudes moyennes, elle culmine bas sur l’horizon depuis la France. Malgré sa taille impressionnante dans le ciel, IC 4592 passe souvent inaperçue, car elle ne présente pas de structures brillantes. Etant extrêmement faible, il faut un ciel sans pollution lumineuse pour immortaliser cette belle nébuleuse distante de 420 années-lumière. : Filtre Antlia Ultra RVB, UV/IR Cut : 60x300s, 30x300s : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : PixInsight - Photoshop : Usson-en-Forez (42) : Bortle 3 : 29-30/04/2025 La version full pour les détails https://flic.kr/p/2r2sEWm
    3 points
  6. Ma petite participation à 4079.
    3 points
  7. Il y a un mois une bande de copains (dont moi) a repris un télescope fait par Roel Weijenberg autour d'un miroir Alluna 635 mm f/4.2. Fabuleuse trouvaille, malgré la taille il est facilement transportable comme brouette et se monte facilement par une personne. Une petite vidéo Toutube: Il y a une semaine, j’ai apporté quelques modifications : plateforme Gregg Blandin en dessous, nouveau porte-oculaire FeatherTouch avec plus de marge de mise au point, qui rend le télescope compatible avec les correcteurs de coma classiques mais aussi avec un SIPS Paracorr (pour le visuel pur), trois supports de chercheur (chercheur à image droite ou pointeur laser en bas, chercheur à point rouge juste au-dessus du porte-oculaire, et en haut un PiFinder)... La perceuse est encore visible en arrière-plan sur la photo (tout comme la bombe aérosol Noctutec SL-94 à gauche), mais il est prêt à l’emploi: ouverture dans la plaque de support du porte-oculaire élargie pour le tube du FT, supports de chercheur ajoutés, et un peu de bricolage pour le rendre compatible avec la table équatoriale (déjà installée ici, ce qui donne l’impression que le télescope flotte un peu). Tout est en place sur la photo, sauf le pare-lumière et le chercheur : ...et ensuite, il était temps pour une première session sérieuse (ce n’était pas la « première lumière » pour ce télescope à ce nouvel emplacement, mais c’était la première fois après toutes les modifications). Sud des Ardennes (belges), près de la Semois, nuit du 27 au 28 avril. SQM pendant la nuit astronomique autour de 21,3, transparence bonne sauf dans les 15° les plus bas, surtout au sud (où il fallait observer à travers un léger voile). Rien que des éloges au sujet de la structure : il se déplace en douceur (même sur la table EQ), l’équilibre est parfait, la stabilité de la collimation est stupéfiante (même après démontage et remontage)... le seul inconvénient, c’est qu’on a effectivement besoin d’une échelle en permanence, sauf pour les objets très bas, et chaque changement d’oculaire ou de filtre devient un petit voyage. Tout est intelligemment conçu (l’installation de la cage du miroir secondaire devient assez simple après quelques essais grâce à la petite cale de chez Ikea fournie, qui permet d'incliner la boîte à miroir pendant l'installation), et malgré le miroir Alluna assez épais, une seule personne peut sans trop d’effort installer la boîte à miroir dans le berceau sur la plateforme. Mais quelle récompense pour les voyages sur l'échelle ! Une grande ouverture, donc même à des grossissements assez élevés, une luminosité surfacique impressionnante. Voilà ce qu’on appelle un vrai râteau à galaxies Arp ! Toute la session a utilisée principalement les combinaisons suivantes : Galaxies : amplificateur de lumière résiduelle 3ème génération (rapport signal/bruit 37, pas trop mal), sur Paracorr (118x, f/4,83, champ de 0,34°) ou sur Barlow APM 2" 1,5x (145x, f/6,3), filtre Astronomik L1 (pour filtrer le rayonnement de fond de ciel OH en IR proche) ; oculaires en verre : Apollo 11 mm Apollo dans Paracorr (278x) et Delos 8 mm dans Paracorr (383x). Nébuleuses planétaires brillantes : amplificateur, Barlow 2,3x sur Paracorr (270x, f/11, champ de 0,15°), filtre Altair Astro quad-bande ; oculaire : 8 mm Delos dans Paracorr (383x). Nébuleuses diffuses en "fort" grossissement : amplificateur de lumière résiduelle sur Nexus (77x, f/3,15, champ de 0,52°). Nébuleuses diffuses à faible grossissement : amplificateur de lumière résiduelle avec objectif de 30 mm sur Televue Plössl 67 mm et Paracorr (46x, f/2,16, champ de 0,87°). Encore plus bas grossissement : même configuration mais avec Nexus au lieu du Paracorr (30x, f/1,4, champ de 1,3° ; étonnamment, le réducteur 0,75x provoque moins de vignettage que le TS Maxfield 0,95x). Comme on peut le voir, avec un amplificateur de lumière résiduelle, on travaille généralement à plus faible grossissement, car on observe en vision mésopique, ce qui permet de percevoir plus de détails sans devoir trop grossir. Il a fallu attendre un peu la nuit astronomique, mais tout était déjà installé bien avant, en un clin d’œil (le plus long, c’est les allers retours pour aller chercher les accessoires ; le montage en lui-même prend moins de 5 minutes). Et ensuite, au travail… j’avais eu le temps de préparer une petite liste. Attention : sauf pour les deux combinaisons afocales (et les oculaires en verre), l’image est en mode « jumelles » (les amplificateurs de lumière résiduelle avec un objectif ou un télescope donnent une image droite et non inversée), ce qui n’est pas courant pour un Dobson. Dans le texte Il faut donc inverser la droite et la gauche ainsi que le haut et le bas, par si on a un Dobson classique (j'ai essayé d'utiliser Est/Ouest et Nord/Sud dans le texte). NGC 2835 était déjà descendue bien bas, juste dans la purée au-dessus de l’horizon où la transparence était moyenne ; l’objet est indiqué comme « visible dans des télescopes de 4 pouces » dans l’atlas IDSA, mais je n’y crois pas du tout, du moins pas depuis le Benelux (je pensais que 635 mm suffiraient, mais je l’ai tout simplement ratée pendant des minutes car je m’attendais à quelque chose de beaucoup moins subtil). À 118x, entre deux petites étoiles presque alignées est-ouest (horizontalement), on distingue à peine un noyau, avec un centre presque stellaire et un léger petit cercle flou autour. Aucun bras spiral visible, sauf une petite tache en haut à gauche (nord-est), probablement une région HII (formant un triangle rectangle isocèle avec les deux étoiles de part et d’autre de la galaxie). Après beaucoup d’efforts, un minuscule debut de bras partant du noyau vers le sud est perceptible, mais c’est une observation incertaine. À plus faible grossissement (77x), on devine un très faible halo allongé nord-sud (rapport 2:1), atteignant la petite tache, mais sans aucun détail (même cette petite région devient difficile à voir). UGCA 150 se localise via PiFinder plus SkySafari, car elle n’est pas dans les catalogues standards du PiFinder. C’est une fine traînée verticale (NNE-SSO), juste à l’est d’une étoile assez brillante, avec un rapport h/l de 1:8 ou 1:10. Le noyau est relativement lumineux, également allongé, bien défini, et situé franchement du côté de l’étoile à l'ouest. Vers le nord, la galaxie s’étend deux fois plus loin que deux petites étoiles situées juste à l’est, avec une extrémité assez pointue. Vers le sud, l’extrémité est plus émoussée et s’étend un peu moins. Sur le côté est, une fine bande de poussière est visible, et juste à l’est de celle-ci, une ligne extrêmement ténue est encore perceptible. NGC 3115, une vieille connaissance, la galaxie du Fuseau (Spindle Galaxy), porte bien son nom. À 145x, un petit noyau lumineux légèrement ovale, allongé NO-SE avec un rapport de 1:1,5. Dans son prolongement, une ligne centrale très fine, de longueur égale de chaque côté, qui s’étend au sud jusqu’à environ une fois et demie la distance de noyau vers d’une petite étoile à l’est, et au nord jusqu’à une étoile encore plus faible. Cette ligne donne presque une forme de losange au noyau en le rallongeant dans l'axe majeur. Un faible halo au rapport 4:1 entoure cette ligne centrale (atteignant environ les 3/4 de la distance entre le noyau et l’étoile au sud-est), mais il est très très légèrement plus sombre de part et d’autre du centre, ce qui lui donne un peu une impression de forme de lemniscate. En vision décalée, les bords du halo deviennent plus nets (et il apparaît étonnamment uniforme, sauf de part et d'autre du noyau, bien que la différence de luminosité est moins nette en vision décalée) NGC 3242, le Fantôme de Jupiter, est magnifique, et pour cela j’utilise un grossissement plus élevé (270x) avec un filtre Antlia Quad-Band. Une étoile centrale, un anneau en forme de citron autour d’une cavité orientée SE-NO. À l’ouest, l’anneau est un peu pointu avec une tache plus lumineuse dans l’axe du citron ; à l’est, il est plus estompé avec une tache plus lumineuse perpendiculaire à cet axe. Autour, un halo ovale 1,4:1, bien défini. LE long de l’axe mineur, un fin liseré entoure la halo, qui disparaît presque dans l'axe majeur. Aux extrémités sud-ouest et nord-est, cette halo semble avoir une structure en « trident » à cause des zones plus lumineuses au bord et dans l'axe majeur. Un fin anneau sombre (visible uniquement au sud-ouest et au nord-est) entoure le bord lumineux, suivi d’une très faible halo secondaire au diamètre environ trois fois plus grand. NGC 4027 (Arp 22) : une barre centrale très courte, presque horizontale, inclinée de 30° par rapport à une ligne reliant deux étoiles à l’est et à l’ouest ; le noyau est situé à un tiers de cette ligne (plus proche de l’est), avec un halo 2:1 autour de la ligne. À l’extrémité sud de la barre, un bras très court part immédiatement et se recourbe presque directement vers l’autre côté de la barre (ce qui donne à la région sud une forme semi-circulaire). Au nord, un bras part perpendiculairement à la barre, s’étend en ligne droite, puis forme une longue courbe jusqu’à l’étoile à l’est. Contrairement au bras sud (qui semble collé au noyau), il y a une zone sombre entre le bras nord recourbé et le noyau. À faible grossissement (77x), un halo très diffus entoure toute la galaxie, sauf dans cette zone sombre. L’ensemble est remarquablement asymétrique (presque rond et uniforme au sud, allongé au nord, donnant une forme globale ovoïde). Le Pingouin et l’Œuf (NGC 2936 et NGC 2937, Arp 142) sont pour moi un classique un petit défi musclé. Malheureusement, la transparence dans cette partie du ciel n’est pas idéale ce soir, mais l’amplificateur de lumière résiduelle et l’ouverture compensent en partie. L’« Œuf », au sud, présente une forte luminosité surfacique. Noyau quasi stellaire avec un renforcement lumineux autour et un halo bien défini, allongé nord-sud avec un rapport 1:1,5. Après beaucoup d’attention, on perçoit un halo secondaire très diffus qui prolonge l’objet vers le nord et le sud (mais pas en largeur est-ouest). Le « Pingouin » apparaît d’abord comme une galaxie ovale, située à mi-chemin entre l’Œuf et deux petites étoiles au nord-ouest, avec un grand axe presque perpendiculaire à celui de l’Œuf. En y regardant de plus près, le noyau est plutôt triangulaire, avec une pointe allongée vers l’est. Il y a un renforcement lumineux dans le noyau, mais pas de type quasi-stellaire, et une fine bande sombre qui forme un petit arc au-dessus du noyau lumineux, se dirigeant vers la pointe de l’extension au nord-est. De l’autre côté (sud-ouest), la bande s’incurve vers le sud, et en vision décalée, on voit que de ce côté du noyau lumineux, toute la galaxie s’étale également (sur toute la longueur de ce côté, à peu près équivalente à celle du "bec" à l’est), avant de s’estomper. En vision décalée, on distingue aussi un petit trait au nord de l’étoile située à droite, au nord-ouest du Pingouin : PGC 1237172. Étonnamment, elle est bien plus subtile avec l’amplificateur de lumière qu’avec l’oculaire Delos 8 mm — elle doit donc être très bleue, et plus facile à voir en vision nocturne "classique" avec un oculaire classique. (ouf, l’investissement dans les oculaires classiques n'était pas en vain, et je suis content d'avoir gardé un œil adapté à l'obscurité!) IC 2431 est minuscule (trop petit pour être classé Arp malgré sa forme étrange ?), et se montre mieux avec le grossissement utilisé pour les nébuleuses planétaires (270x). La première impression est celle de « deux côtés d’un minuscule rectangle ». À l’ouest du groupe, la galaxie principale : une fine traînée nord-sud (parfaitement droite), dont le noyau le plus lumineux est en haut (nord), légèrement épaissie de ce côté. Vers le sud, elle devient un peu plus sombre, puis on voit un second renforcement lumineux. Juste à l’est de ce renforcement lumineux inférieur, un petit ovale séparé, puis une ligne extrêmement fine et diffuse qui remonte de façon parallèle à la galaxie principale (mais n'est visible que de manière intermittente). Cette fine ligne à l'est est légèrement bombée, donnant à l’ensemble une forme légèrement en C|. À droite, à l’ouest, au nord de la galaxie principale, un ovale diffus et uniforme, une troisième galaxie, avec une très faible traînée vers l’ouest qui ne se voit qu'à peine et seulement 20% du temps. NGC 5335 : noyau quasi stellaire avec un petit disque autour, dans une barre orientée sud-est/nord-ouest, qui s’assombrit légèrement de part et d’autre du noyau avant de s’éclaircir à ses extrémités. L’extrémité sud de la barre atteint environ les deux tiers de la distance jusqu’à une petite étoile qui est presque dans le prolongement de la barre. À ces extrémités, un fin anneau ovale est attaché, sur 360° — sauf au niveau de la barre —, très diffus, avec un rapport h/l 1:1,5 avec l'axe majeur perpendiculaire à la barre. Aucun halo visible à 145x, mais à plus faible grossissement (118x), l'extérieur de l’anneau est légèrement plus lumineux que l’intérieur (même si l’anneau lui-même devient à peine visible). M83 est vraiment dans la purée, car très bas sur l’horizon (alors que l'objet est pourtant presque au méridien). Je commence avec un oculaire en verre (pour calibrer), ce qui confirme mon impression : il est dans la choucroute (je l’ai déjà vu bien mieux avec la même configuration à Medendorf). On ne voit qu’un noyau ovale avec un centre quasi stellaire, puis une longue barre orientée nord-est/sud-ouest, et on devine un halo 2:1 autour de la barre, sans pouvoir discerner la structure des bras. Avec l’amplificateur de lumière (77x), c’est bien mieux : quelques bras apparaissent aux extrémités de la barre, presque en symétrie centrale (avec un bras un peu plus "ouvert" au sud). Les bras forment une sorte de Ƨ aplati. À l’ouest, il y a en fait deux bras : l’un revient en crochet (comme celui d’en face), l’autre part perpendiculairement à la barre puis part en éventail et disparaît. Au sud, une zone sombre se trouve sous le bras, suivie d’une large bande très diffuse et un peu plus claire qui longe un petit arc d’étoiles… probablement le prolongement d’un bras, mais sa source n’est pas identifiable (et cela ne semble pas provenir de l’extrémité de la barre). À plus faible grossissement (46x), les bras disparaissent, mais le halo devient curieusement plus circulaire que la forme aplatie en Ƨ visible à plus haut grossissement. NGC 5274 : Petit noyau rond avec un centre lumineux mais non stellaire. Un bras commence au nord du noyau rond, part vers l’est à gauche, puis forme une belle spirale logarithmique vers le sud, revient vers l’ouest et se termine brusquement en direction de l’ouest-nord-ouest — on dirait la couple d'un Nautile. Sur la dernière portion, deux nœuds lumineux sont visibles (amas ? régions HII ?), le dernier marquant clairement la fin du bras. L’autre bras part du sud du noyau vers l’ouest, puis remonte vers le nord (il devient un peu plus sombre, puis s’élargit et s’éclaircit à nouveau), continue assez longtemps vers le nord, puis s’incurve légèrement vers le nord-nord-ouest, s’épanouit et disparaît. Près de son extrémité, une petite tache isolée, plus proche du noyau, semble être soit un renforcement dans un bras invisible, soit une boucle du bras lui-même — il s’avère que c’est la première option. Au sud, à mi-chemin entre les deux bras, un troisième bras s'incurve et finit sur une petite étoile à l’ouest. Une magnifique galaxie à spirale ouverte, avec une subtile asymétrie qui la rend d’autant plus intéressante. NGC 4933A-C (Arp 176) : À 118x, petit ; à 145x, plus net. Deux galaxies, pas tout à fait alignées nord-est/sud-ouest. Le noyau principal est en haut, avec un petit centre lumineux, entouré d’un ovale 2:1 (NGC 4933A), et un halo en forme de motif cachemire/paisley menant à une seconde galaxie plus petite (NGC 4933B), qui apparaît comme une tache presque parfaitement ronde, uniforme mais avec une luminosité surfacique élevée, légèrement allongée dans l’axe du motif en goutte. Le halo se prolonge en pointe juste au-delà de la seconde galaxie. En haut, un bord lumineux avec une petite bande de poussière en dessous (parallèle à l’axe du motif principal), et en haut à gauche, une tache légèrement plus brillante (séparée du reste du bord plus lumineux par la bande de poussière ?). À l’est de l’extrémité émoussée du motif cachemire, au nord, une autre petite galaxie ronde est visible, NGC 4933C, plus grande que NGC 4933B et ayant à peu près de la même taille que l’ovale plus lumineux dans NGC 4933A, mais très diffuse, moins lumineuse, et presque parfaitement uniforme. NGC 5077 et ses compagnons : Sous (au sud) d’un couple d’étoiles assez brillantes, NGC 5079 est une tache diffuse et assez uniforme avec un léger renforcement central; ovale 2:1 orienté nord-est/sud-ouest. Des détails sombres suggèrent deux bras : l’un partant du sud, courbant vers l’ouest puis revenant au nord, et à l'opposé un bras court qui ne se devine que par un côté un peu plus creux. NGC 5077, à l’ouest du couple d’étoiles, est légèrement plus grande et plus brillante, une galaxie elliptique ovale 1:1,5 avec un doux gradient de luminosité, axe nord-nord-est/sud-sud-ouest. Sous NGC 5079 (au sud et légèrement à l’ouest), NGC 5076 apparaît comme une petite tache en forme de cacahuète, avec son axe pointant vers NGC 5079. Plus au nord-ouest de NGC 5077, NGC 5072 est une petite galaxie juste au nord d’un petit arc d’étoiles, avec à l’ouest une étoile supplémentaire formant un crochet vers le nord. Encore plus au nord, juste à l’ouest d’une étoile, une galaxie quasiment vu de la tranche au rapport 4:1, à luminosité surfacique uniforme : NGC 5070. À l’est de cette galaxie, deux étoiles très brillantes, et juste au sud de celle de gauche, une minuscule tache mais assez lumineuse: PGC 46497. Encore plus à l’est, la plus grande galaxie du groupe : NGC 5088, orientée nord-sud, presque rectangulaire, avec un noyau allongé situé curieusement tout à l’ouest. Depuis ce noyau, un fin trait suit le bord nord (un bras ?), et à l’est, un soupçon d’un autre bras. Au sud, sur le bord ouest, un renforcement lumineux, et tout au bout au sud, une tache brillante (curieusement, la galaxie semble tronquée dans l’angle sud-ouest — le "coin inférieur droit" manque). En balayant un peu au hasard dans toutes les directions, on découvre constamment 3 à 4 minuscules galaxies supplémentaires ; elles sont presque impossibles à compter ou à cartographier (dans SkySafari, cette région fourmille de petites galaxies de magnitude 17 à 18). NGC 5044 et ses compagnons : encore une région très peuplée. Juste au sud d’une étoile brillante (après vérification, HD 115201, magnitude 8), se trouve une étoile plus faible (nom GAIA trop barbare pour copier, magnitude 12,53), autour de laquelle on voit immédiatement trois galaxies formant un triangle rectangle. Au sud-est, NGC 5049, une petite galaxie vue par la tranche avec un noyau central très lumineux ; au sud-ouest, NGC 5044, une galaxie elliptique beaucoup plus grande et presque ronde ; et au nord, une minuscule galaxie probablement elliptique également, avec une luminosité surfacique similaire : NGC 5046. Au sud-ouest, deux petites étoiles orientées nord-sud encadrent NGC 5035, un petit ovale 1:1,5 qui ne ressemble pas à une galaxie elliptique : noyau lumineux, zone plus sombre, puis un bord plus lumineux et très fin (surtout au sud-est et au nord-ouest). Difficile de dire s’il s’agit d’une lenticulaire ou d’une galaxie à barre de type « Tie fighter » — elle est trop petite pour en juger (et la turbulence ne permet pas de grossir davantage). Au sud-est de l’étoile la plus au sud de cette ligne, on trouve un ovale parfaitement uniforme au rapport 5:1 : NGC 5037, qui évoque une version minuscule de M31. En allant plus à l’est puis vers le nord, juste au sud de NGC 5049, on trouve une autre galaxie vue par la tranche avec un renflement central (rappelant une mini-mini Galaxie du Fuseau) : NGC 5047. Entre NGC 5035 et NGC 5047, une étoile semble floue — peut-être une minuscule galaxie non identifiée (non vérifié). Plus au sud-est, NGC 5054 est une galaxie à la forme étrange : un noyau lumineux entouré d’un halo en forme d’aubergine (la pointe vers le sud). Le halo est légèrement creux, avec des bords plus lumineux — très « Arpien », mais peut-être trop petit pour figurer dans le catalogue Arp (quoique… Arp 176 n’était pas beaucoup plus grand). Bien plus au nord de NGC 5054, on trouve une fine traînée lumineuse : PGC 46261 (magnitude 13,5 — ce qui est "facile" avec ce télescope et l’amplificateur de lumière). NGC 5597 et NGC 5595 : un joli duo de galaxies très proches. Elles sont de taille similaire. Au nord-ouest, NGC 5595 est remarquable : en forme de losange (axe long nord-est/sud-ouest), composée d’un noyau central lumineux et de deux bras recourbés (comme des parenthèses couchées). Le bras sud est décalé vers l’ouest, le bras nord vers l’est, chacun s’approchant du noyau sans le toucher, formant ainsi une silhouette losangique. Au sud-est, à 118x, NGC 5597 est une galaxie barrée asymétrique, presque annulaire, probablement vue de face. La barre, avec un noyau lumineux au centre, est parallèle à l’axe long de NGC 5595. À l’est, un bras épais part vers le sud, perpendiculaire à la barre, tourne immédiatement à 90° vers le sud-ouest, et s’arrête brusquement au niveau du noyau, laissant une cavité entre la barre et le noyau. L’autre bras est beaucoup plus large et forme presque un demi-cercle parfait : il commence large, s’amincit progressivement, et se termine en pointe juste de l’autre côté de la barre. NGC 5746, surnommée la Mini-Sombrero, porte bien son nom, bien qu’elle pointe de façon verticale (alors que M104 est horizontale). La bande de poussière est un peu plus droite que celle de M104, et le renflement central est plus prononcé. Un noyau lumineux se trouve à l’ouest de la bande sombre proéminente, et à l’est, on peut suivre le côté du renflement central de l'autre côté de la bande sur environ un tiers de la longueur. Juste à l’ouest de l’extrémité nord, une étoile assez brillante est à côté d’un petit groupe d’étoiles très fines qui forment une sorte de pointillé le long du bord de la galaxie au nord. Dans la partie sud, quelques étoiles faibles semblent posées directement sur la bande de poussière. M61, à 145x, est une magnifique galaxie spirale. Un noyau ovale lumineux au rapport 3:1, orienté nord-sud, clairement une galaxie à barre intermédiaire ovale également 3:1. Par moments (quand la turbulence se calme un peu), on distingue que le noyau lumineux n’est pas tout à fait aligné avec la barre (et légèrement ovoïde, avec la pointe vers le sud), et que deux fines bandes de poussière arquées traversent l’ovale de la barre. Au nord, deux bras : l’un part à 60° de la barre, s’élargit progressivement, puis s’arrête brusquement. L’autre commence par une section courte, floue et large, perpendiculaire à la barre, puis se divise : une branche courte continue tout droit, l’autre tourne à 60°, continue, puis tourne à nouveau à 60° au niveau du noyau, et passe juste à côté de l’autre bras (sans le rejoindre). Au sud, un bras part perpendiculairement à la barre, droit vers l’ouest (et commence par une petite ligne plus lumineuse et bien marquée), puis tourne à 60°, s’élargit et disparaît. Peut-être que le bras opposé est en fait le prolongement de celui-ci, formant une seule structure. NGC 4517 ressemble à une version aplatie de la Galaxie de la Baleine. Orientée exactement est-ouest. Une superbe bande sombre granuleuse avec des bords irréguliers, particulièrement marquée au niveau d’une étoile brillante en premier plan collée à son bord. NGC 4527 est assez allongée ; à l’ouest, juste au nord du noyau, une bande très sombre (rappelant un peu l’œil noir de M64). Dans le halo ovale, une fine zone plus brillante a une forme évoquant un symbole d’intégrale, avec des crochets aux extrémités (peut-être une illusion causée par un amas ou une région HII, mais cela ressemble à des bras spiraux). Au nord-est, à la limite du champ, une autre petite galaxie (probablement lenticulaire, avec une fine ligne centrale) perpendiculaire à NGC 4527 : NGC 4544. De retour vers NGC 4527, au sud, un peu plus loin, deux petites étoiles, puis NGC 4533, une galaxie vue par la tranche (rapport 4:1), avec un noyau lumineux et un halo très diffus qui l’allonge sans l’élargir — visible uniquement en vision décalée. Le bord ouest semble plus droit et mieux défini. Enfin, un joyau : NGC 4536. Noyau quasi stellaire entouré d’une structure étrange, ovale 1:2 orientée nord-est/sud-ouest, mais légèrement creux. Deux longs bras partent du nord-ouest et du sud-est, parallèles à l'axe majeur de l’ovale central, puis se font des crochets qui reviennent plus loin. Je suis comblé côté galaxies. Je lève les yeux, et à l’est, je vois la Voie lactée estivale former un bel arc horizontal, riche en taches sombres et plumes partant vers l'extérieur… les nébuleuses d’émission m’appellent — ce sera la deuxième partie du CROA (mais en version plus courte).
    3 points
  8. Salut à tous, Si vous lisez l'excellente revue qu'est Astrosurf Magazine, vous avez certainement remarqué la rubrique intitulée "Ciel extrême" tenue par Yann Pothier. Pour les astrams nouvellement arrivés dans l'astronomie d'observation, Yann Pothier fait partie de cette bande de "fous du ciel" (dans le sens noble de l'expression !), passionnés par le ciel profond, qui ont été parmi les premiers à utiliser des Newton azimutaux mobiles qu'on appelle communément ajd des Dobson, souvent aussi déjà des diamètres appréciables et qui en plus traduisent leurs observations par des dessins. Il a édité à partir de 1996 le trimestriel "Ciel Extrême". Ca, c'est pour la petite histoire, le reste ici : http://www.astrosurf.com/cielextreme/index.html M'intéressant également à ces "tâchouilles", principalement "exotiques", j'avais logiquement isolé dans l'observatoire l'AS Mag n° 133 (mars/avril 2025) car la 1re de couverture avait attiré mon attention avec pour précision : "Ciel extrême : 4C 61.20". Avec une magnitude visuelle donnée à 16 et qq, évidemment, là, on est loin des Messier et NGC qui nous occupent habituellement déjà pas mal... Pas question d'utiliser le C14 pour cette cible, le diamètre est trop restreint (!), il faut plus grand, bien entendu la météo adéquate, un très bon ciel bien transparent, pas de Lune et la cible placée au mieux dans le ciel. Finalement, des conditions qui sont... rares. La nuit de lundi 28 à mardi 29/4, ces conditions étaient réunies, avec pour mon site une très (très) rare moyenne SQM de 21,82 vers 0h15 légales. Le Dob 460 (F/D 3,7) se mettait au frais depuis le dîner et a permis de faire un petit tour du ciel sur les objets brillants "classiques" après avoir montré une Jupiter affreuse. Repérer (la zone de) 4C 61.20 est relativement aisé puisqu'il suffit de partir de Dubhe (Alpha UMa) et cheminer jusqu'à la galaxie NGC 3407 qui est de 13e magnitude. Encore une x, ce cheminement se fait très facilement. Bien entendu, si on possède des cercles digitaux ou bien un Go-To, l'opération est encore plus simple... En revanche, à ce niveau là, l'affaire se corse rapidement car on a beau changer d'oculaire et descendre en focale, même équipé, en "super ou ultra grand champ" et/ou en "haut de gamme", on ne distingue pas grand chose... Les 3 étoiles repères vers NGC 3407 sont facilement visibles, en revanche point de 4C 61.20. Il a fallu pousser jusqu'à presque 400x (zoom TVO 3-6 réglé à 5mm) pour distinguer faiblement la lueur de l'objet par "glimpses" comme décrit dans l'article. Observation de nouveau confirmée la nuit de mardi 29 à mercredi 30/4 avec une moyenne SQM moins bonne (21,62). J'attends de pouvoir faire la même cible avec le Dob 600 d'un pote venant de temps à autres à la maison. Essayez d'observer 4C 61.20 chez vous, aux RAP ou aux NAT, c'est une bonne occasion de tester votre vue et l'instrument (diamètre, optique). Plus d'informations en lisant le texte dans AS Mag... Merci à @yapo pour la présentation de cet objet "extrême". 🙂
    2 points
  9. UN MATIN ENSOLEILLÉ SOUS UN CIEL BLEU PUR Bonjour à tous, Voilà des mois (années ? ) que je n'avais pas dessiné la moindre tâche du soleil, la faute au climat tropical, rendant souvent très éprouvant ce genre d'observation, à suer sang et eau ! Mais l'hiver pointe le bout de son nez, et l'air se fait tellement plus frais ! De plus un ciel bleu pur à tomber à la renverse. A la lunette, le disque solaire et ses jolies tâches apparaissent ciselés comme jamais. Voici d'abord une capture d'écran de cette tâche que je voyais peu à peu évoluer à l'oculaire. Et le dessin réalisé à la lunette Takahashi FC100 à moins de 60X. Bon ciel à tous ! Gildas
    2 points
  10. MESSIER 83, MESSIER 104 et MESSIER 68 Bonjour à tous, Après un petit post solaire, voici le bilan de deux petites veillées qui sentent bon le printemps métropolitain ou bien l'hiver austral, comme on veut ! Au programme furent deux belles galaxies, Messier 83 et 104, puis, dans la même zone du ciel, un amas globulaire assez discret, surtout si proche au fond du géant du sud (Oméga du Centaure), j'ai nommé M68. Messier 83. C'est un peu notre galaxie des Chiens de Chasse en fait : Whirlpool comme on dit. Et c'est vrai que, de façon diffuse, ça tourbillonne pas mal ! Au début, on a l'impression de ne rien voir si ce n'est le noyau et une barre assez nette, mais au fur et à mesure, se distingue de réelles spirales qui tournoient et que confirme en parallèle la moindre photographie. Messier 104. Notre sombrero internationale aussi bien visible au nord qu'au sud n'est plus guère à présenter. Il n'étais pas prévu initialement à l'observation mais le Corbeau me faisait de l'oeil ! Messier 68. Pour finir, ce joli amas globulaire que j'avais observé en...2010 à la lunette. Autant dire qu'il a dû se sentir un peu oublié cet objet céleste ! Voici le dessin effectué à l'époque : Puis celui réalisé au C11 à 90X environ. Autant dire que l'on peut grossir bien davantage, mais j'apprécie en fait beaucoup plus ces petites résolutions, plus lumineuses et d'une certaine manière tout aussi esthétique qu'un fort grossissement. Je vous souhaite un bon ciel de printemps ! Gildas
    2 points
  11. Re les amis La récolte de la semaine a été plutôt bonne Une dernière image : La Galaxie de la Baleine - NGC4631 imagée le 02 Mai 2025 24 poses de 5 minutes, soit une intégration totale de 2h J'aurais aimé faire un peu plus de poses mais le ciel en a décidé autrement C8 à pleine focale sur EQ6 R Pro 533 MC pour l'imagerie 220 mini pour le guidage via OAG Celestron Filtre Optolong L Quad Asiair Plus Cooling caméra : -10 ° Gain : 101 Prétraitement : Sirilic & Siril Traitement : PixInsight
    2 points
  12. brutes prises sur plusieurs nuits entre le 29/04 et le 04/05 217 x 180 s 50 x 60 s pour chaque couche couleur Newton 250 F4 caméra mono omégon vtec imx571
    2 points
  13. Re-bonsoir ! Bon, après du retard de traitement, voici ma version de NGC 3718, acquise avec douleur sur 3 nuits très morcelées du fait du temps, les 19-25-27 Mars dernier. Prise avec la TS CF-APO 130/910 et l'Altaïr 26M en LRVB. 5h de luminance environ et 30mn par R/G/B. Au final, une fwhm de 2.3" sur le stack. Pré-traitement Siril/Sirilic Traitement pix habituel GradientCorrection sur chaque ( L/R/G/B) StarAlign sur L DynamicCrop ChannelCombine RGB Solver + SPCC sur RGB BlurX sur L et RGB StarX sur chaque EZStretch Starless_L et Starless_RGB NoiseX Stretch Seti stars pour stars_RGB Export PS léger denoise Starless / assemblage / StarPike / Export Voili. Le plein champ en premier, une version crop à zoomer en deux. A vous ! (clic-droit pour zoom)
    2 points
  14. CROA du 29 avril 2025 ( dessins datés du 30, après minuit) Soirée courte dans le jardin. Dobson 400mm sur table eq. Épuisé et stressé du travail, j’avais prévu de me la jouer feignant ce soir, malgré le ciel bien bleu en fin de journée. Mais la vue du très fin croissant de Lune m’a donné l’énergie nécessaire pour sortir le matériel! Donc installation vers 21h, contemplation du croissant de Lune en bino ( elle rentre en entier avec la barlow 1,5apm et les pano 24), puis observation de Jupiter avec un très chouette transit de l grande tache rouge et de l’ombre de Io au méridien, et quelques détails sympathiques sur les bandes équatoriales, malgré la faible taille du disque jovien qui s’éloigne vite. Le tout sur un fond encore bleuté qui réussi bien à Jupiter! Malheureusement je ne peux pas rester à observer trop longtemps. Le ciel est très perfectible en ressortant vers 23h avec passages de fins cirrus. Mais l’amélioration du seeing est franche avec bonne transparente et une excellente stabilité! De belles étoiles en têtes d’épingles à 300x à partir de minuit . J’observe d’abord M5 en feignassant à la bino à 300x en molle mais savoureuse contemplation. Puis m104 toujours en binoculaire à 300x (grâce au nouveau chercheur qui me permet de pointer les objets en gardant un oculaire de fort grossissement). Il est autour de minuit. Le ciel s’améliore alors que je survole le triplet du Lion, laissant mieux apparaître le hamburger progressivement. Je me dirige alors vers l’amas de la vierge où je me suis prévu quelques cibles faciles et bien orientées pour subir le moins possible la pollution lumineuse. Je commence avec M98, fuseau au noyau très condensé , avec une fraction de bande d’absorption et des petites condensations. Dessin à 150-300x ( l’erthos 6 apporte un complément essentiel dans ma valise!) Puis M99 avec un grand bras un peu déroulé et deux petits bras plus brouillons. observation à 230-300x Enfin M100, plus grande, avec un aspect de presque premier bras en anneau puis deux bras autours mal définis et un peu asymétriques. observation à 150-230-300x Fin de la séance avec un coup d’œil à m57 230x mono, avec un peu de vert , pas de centrale. Il fait bon maintenant le soir c’est agréable! Le matériel reste presque sec. Je rentre crevé mais content!! C’était la soirée d’observation de ciel profond la plus satisfaisante depuis le 24 octobre ( et pourtant il y avait eu la nuit du 28 décembre en montagne, mais un peu difficile et gâchée par une fin de grosse grippe) !!! Ça date…. Et la vision du scorpion et de m57 confirme que le temps passe vite…..
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  15. Merci Patrice pour ce super CROA qui enrichit cette discussion vraiment passionnante !
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  16. bonsoir . Ce soir, juste le temps de faire cette mosaïque, avant que l'orage n'arrive.😅
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  17. Hello les amis Je vous présente M13 imagée le 1er Mai 2025 14 poses de 5 minutes, soit une intégration totale d'1h10' C8 à pleine focale sur EQ6 R Pro 533 MC pour l'imagerie 220 mini pour le guidage via OAG Celestron Filtre Optolong L Quad Asiair Plus Cooling caméra : -10 ° Gain : 101 Prétraitement : Sirilic & Siril, Merci à Seb @sebseacteam pour ses tuyaux. Traitement : PixInsight
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  18. Oh les beaux dessins de galaxies ! J'aime particulièrement M98, avec des détails assez inattendus je trouve.
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  19. Hello @adamckiewicz !! Ho que c'est beau! ces dessins, qui permettent de se rendre compte des détails observables sur les galaxies avec un grand diamètre ... Aaarff!!!.... ça doit être sublime...un de mes globulaires préférés ,qui est déjà bien joli à la lunette apo 100mm . Mi -avril/ mi-mai....une bonne période pour observer je trouve... nuits moins froides et encore assez longues... Faut juste avoir la lunaison et la météo qui vont avec.....
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  20. Deuxième partie, mais je vais simplement lister que j’ai parcouru les "grand tubes" des nébuleuses d’émission avec trois grossissements différents. Toutes les observations ont été faites avec des filtres H-alpha 3 nm et à double bande passante OIII/H-alpha 4 nm. La combinaison Nexus + TV67 présente certes un peu de vignettage sur les bords, mais avec un télescope pareil, couvrir un champ de 1,3° reste impressionnant. En revanche, Nexus + objectif photo (prime) fournit encore suffisamment de lumière (on est autour de f/3), et l’échelle d’image est idéale pour les détails plus fins. Quelques objets observés, « de gauche à droite » : Nébuleuse du Pac-Man, Petite Rosette Fantôme de l'Opera Cederblad 214 et NGC 7822 Nébuleuse de la Grotte NGC 7538 NGC 7635 (la Nébuleuse de la Bulle, point culminant de la soirée, avec un cercle complet de 360°, très fin d’un côté, et une zone brillante dans la calotte la plus lumineuse qui brillait comme le filament d’une ampoule) Sh2-157 (la Nébuleuse des Pinces de Crabe) Nébuleuse du Lion Nébuleuse du Sorcier (qui, en Nexus + prime, ressemble vraiment à une chaîne de montagnes) Trompe de l’Éléphant Nébuleuse de la Chauve-Souris Sh2-119 (la Nébuleuse de la Palourde) Nébuleuses de l’Amérique du Nord et du Pélican (cette dernière, grâce à sa structure sombre très fine, est encore plus belle que sa voisine plus célèbre) La magnifique mais petite Sh2-112, toutes les structures autour de Sadr vers l’ouest Nébuleuse du Croissant Nébuleuse de la Tulipe Dentelles du Cygne (toutes les parties, et il y en a!), Petite Dentelle du Cygne Sharpless 2-86 et les Piliers de Vulpecula M27 et enfin M16 et M17 Tout cela en mode express, avec le pointeur laser (avec un champ de 1,3° et une bonne mémoire, le PiFinder devient superflu), en 45 minutes. En guise de souvenir, je fis une simple pose de 0,5 seconde au téléphone de M16 et M17, juste pour donner une idée de l’échelle et de la luminosité avec Nexus + amplificateur de lumière en mode « prime ». Il faut imaginer cette photo, mais alors quasiment sans bruit (le bruit est dû a la courte exposition avec le capteur du téléphone), avec juste un peu de scintillation, et bien plus de détails, car tout cela est visible sur 40° (et oui, désolé, l’image de M17 est un peu floue, le téléphone était mal aligné, trop bas sur les deux photos ce qui donne un coin en haut manquant, et le téléphone avait du mal à faire la mise au point). Ne me demandez pas pourquoi le téléphone a donné une balance des blancs complètement différente… On peut produire une image bien plus proche de ce que l’œil perçoit, mais j’étais épuisé, et je n’allais pas encore installer l’adaptateur pour téléphone, lancer Astroshader et empiler vingt images de 0,5 s, il était vraiment temps de tout démonter et d'aller faire dodo. Les Piliers de la Création étaient époustouflants, surtout les détails fins dans le pilier gauche, plus subtil (qu’on distingue à peine sur la photo, mais qui était magnifique à l'oculaire).
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  21. Salut à tous, de retour de mes 10 jours astro dans la Creuse. La dernière version de l'ASiair fonctionne vraiment très bien, aucune déconnexion, aucun soucis à aucun moment, retournement au méridien parfait, bref c'est que du bonheur. Même le GPS fonctionne maintenant parfaitement, ça faisait plus de 2 ans que je remontais ce bug à ZWO A noter que j'utilise maintenant principalement mon nouveau Galaxy S24 ultra pour piloter l'ASiair, ça marche aussi bien qu'une tablette. Pour le Wi-Fi j'utilise toujours mes CPL (on voit le CPL sur la colonne noire), avec une vitesse à l'intérieur de mon camion à plus de 30Mo/s. En revanche, mon ami a utilisé le nouveau CAA (le rotateur de champ) et il a plein de soucis avec. Visiblement ça bloblotte et ça génère du tilt, des défauts de guidage etc... Soyez pas pressés de sauter dessus, attendez une version 2 Petite nimage de mon setup sur site avec la réhausse semi-colonne fabriquée par un pote pour éviter que la TOA150 touche le trépied : Et une brute sur NGC3718 lors d'une nuit exceptionnelle avec un SQM à 21.88 et une FWHM sur certaines brutes à 1.59" !!! C'est en cours de traitement, les images vont suivre dans la semaine...
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  22. Salut les milliardaires, 😉 " Grands bois, vous m'effrayez comme des cathédrales" écrivait Charles Baudelaire en 1857 dans les Fleurs du mal. Je reprends cette phrase à mon compte en n'y changeant qu'un mot: " Grands cieux, vous m'effrayez comme des cathédrales"... Mon CROA s'intitule " Mercredi 30 avril 2025, la nuit des 6 quasars" Dans une grande partie du pays, nous venons de vivre un événement météo exceptionnel de temps chaud et sec qui nous a apporté 5 nuits de beau ciel autour de la Nouvelle Lune, du 27 avril au 1er mai, du vrai pain bénit pour nous autres astrams, si friands des constellations de printemps avec leurs cortèges de galaxies. J'ai vérifié dans mes archives: depuis 2005, nous n'avons jamais connu cela à la Nouvelle Lune d'avril et bien sûr j'en ai largement profité en alignant 3 nuits complètes d'affilée au pied d'une éolienne dans le Saulnois en Moselle-Est, où j'observe souvent en solo ou avec des membres de mon club POLARIS. C'est un très bon site à 360° avec tous les villages environnants qui éteignent leur éclairage à minuit. Dans la nuit de Pâques, j'y ai mesuré un SQM record à 21,49 ! J'observe toujours avec le même télescope: mon fidèle KHLT 500 ( = Klose Herrmann Lowrider Teleskop) F/4, que mon ami Timm Klose m'a construit sur mesure en 2008 avec une excellente optique signée Roland Herrmann, équipé d'un Telrad, d'un chercheur 9x50 coudé redressé éclairé et d'un PO Starlight à 1,75m quand le télescope est au zénith. Ma chaise astro en alu a une assise réglable de 40cm à 1,05m et est équipée d'un pupitre de travail pour le PSA et la tablette sur laquelle j'ai SkySafari Pro avec les extensions GAIA et PGC, donc jusqu'à la magnitude 18. Ainsi je peux faire la majorité de mes observations en position assise, ce qui procure un confort très appréciable. Alors, pour résumer, j'ai préparé mes plans dimanche 27 pour les nuits à venir: - lundi 28 > la voie Ouest de l'autoroute des galaxies en partant du Fantôme de Jupiter NGC3242 HYA, puis remontée vers le Fuseau 3115 SEX, le duo 3166-69, les galaxies du Lion, du Petit Lion et celles de la tête de l'Ourse jusqu'à M81-82. J'avais à peine commencé ce programme qu'un gros tracteur est venu faire de l'épandage dans le champ voisin à 23h et j'ai dû déménager à une autre éolienne pour être dans le noir. Point fort de la nuit de lundi > j'ai réussi la mythique Polarissima Borealis 3172 mag 15. SQM mesuré à 21,45 à 2h. - mardi 29 > la voie Est, la royale, avec départ aux Antennes 4038-39, le Sombrero 104, la Vierge, la Chevelure, pour finir avec M51 près de la queue de l'Ourse. Pendant que j'explorais la Chevelure, je me suis attardé sur Abell 1656 pendant 3/4h et j'y ai compté 21 galaxies de 4889 mag 11,4 à IC 4042 mag 14,1. A nouveau un SQM de 21,48 à 2h. Le ciel Sud était si bon que j'ai pu descendre sous M83 et faire NGC 5253 mag 10,6 dans le Centaure à seulement 6° de hauteur ! - mercredi 30 > au choix selon la qualité du ciel: suite du programme de mardi ou liste de 6 quasars. J'ai une liste de 140 quasars de l'hémisphère Nord sur mon SkySafari jusqu'à la magnitude 16,4. J'en ai choisi 6 entre mag 13 et 15 et situés assez haut dans le ciel. En arrivant sur le site, j'ai tout de suite compris que j'avais cette nuit une formidable occasion de partir à la chasse aux quasars. J'ai dormi à l'avance dans mon transat, le temps que le fin croissant de Lune disparaisse sous l'horizon et que je puisse entamer ma chasse. A 0h30, je commence avec 3C273 VIR que j’avais déjà fait la nuit précédente, puis je pars sur PG1351+640 DRA mag 14,3 qui est très haut dans le ciel à 70° à 1,2 milliards d’a.-l. Le SQM affiche 21,33, un bon chiffre qui me donne beaucoup d’espoir pour réussir ma chasse aux quasars. Le repérage est facilité par la proximité de Thuban et de la rouge 10 DRA. Je calibre la tablette avec le champ de l'Ethos 21 pour ne pas avoir trop d’étoiles à l’écran et pour bien repérer les astérismes autour du quasar. C’est un exercice qui exige beaucoup de concentration et de rigueur, mais ça marche. L’étoile double HD 121490 à 1h dans le champ de 1° de l’Ethos 21 me mène directement au quasar que je finis par trouver à 0h55. Mon affaire commence bien ! La suivante au programme est un morceau de choix que j’avais déjà réussi par le passé : la fameuse TON 599 mag 14,4 à 6,9 milliards nettement plus difficile à repérer à mi-chemin entre Gamma COM et Alula Australis UMA. J’ai quelques problèmes pour centrer correctement mon chercheur, faute d’étoiles lumineuses dans cette zone. 2 lignes de 4 et 3 étoiles au Sud de TON 599 me montrent le chemin à suivre. Je mets l’Ethos 10 et le quasar est là à 1h30. J’en suis fier, car ce quasar m’a toujours fasciné par l’énormité de sa distance bien avant la naissance de notre système solaire. Le 4e quasar se trouve très haut dans UMI à 73° de hauteur, à mi-chemin entre Pherkad UMI et Edasich DRA, c’est PGC5401 mag 13,9 à seulement 590 millions ! Le pointage dans le chercheur est nettement plus facile que les autres au centre d’un quadrilatère formé par les étoiles de magnitude 5 RR UMI, HR 5691 UMI, HR 5785 DRA et HR 5737 DRA. 3 trios de 3 étoiles en ligne entourent le quasar que je vois déjà dans l’Ethos 21. Et de quatre à 1h56 !! Le Bouvier monte au zénith. Mon 5e quasar se situe entre Nekkar BOO et Rhô BOO. Il s’agit de Mrk 478 mag 14,6 à 1 milliard. Il est plus faible que PGC5401 et je galère à trouver la zone à 73° de hauteur. Cette fois, ce sont des duos d’étoiles qui m’induisent en erreur : deux champs sont très ressemblants à 1° d’écart, mais orientés différemment. Quand j’ai la certitude d’y être, pile entre deux duos, ma première impression est que le quasar est invisible . Alors je sors l’E21 et je mets le E13 et là ça change tout : des étoiles de magnitude 14 à 15 deviennent apparentes et dans le lot, je vois ce tout faible point lumineux qui correspond exactement à la position du quasar. Ma collection s’enrichit, il est 2h31 et je mesure encore une fois un excellent SQM de 21,46 ! Je fais une petite pause thé-biscuits pour reposer mes yeux, je refais la collimation puis je repars à l’assaut. Le 6e est Mrk 1383 mag 14,9 dans la Vierge à 1,1 milliard. C’est un quasar que je n’avais encore jamais fait. Il est beaucoup plus bas, à 40°, à mi-chemin entre Unukalhai et Spica, donc je peux me remettre sur ma chaise. La zone est plus facilement identifiable grâce aux étoiles brillantes et aux astérismes qui l’entourent, mais cette fois encore je ne vois le quasar de façon sûre qu’après avoir sorti le E21 pour mettre l’E10. Il est 3h22 et je viens de pointer mon 6e quasar de la nuit à des distances faramineuses difficiles à réaliser. Je me sens comme un gamin qui découvre ses cadeaux au pied du sapin de Noël, quel sentiment de plénitude ! Je fais encore quelques galaxies puis retour dans le transat alors que l'horizon Est commence à s'éclaircir. Sur le coup, j'ai un peu de mal à réaliser ce voyage incroyable que je viens de m'offrir cette nuit. D'ordinaire, je suis plutôt un profondiste adepte du galaxy-hopping, alors oui, il faut bien avouer que la chasse aux quasars ultimes reste le vrai Graal de l'extrême pour un astronome amateur! Ma devise tirée du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry est plus vraie que jamais > " Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies." Bons cieux à vous, Patrice
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  23. Salut les amis C'est certain 4h c'est toujours bon à prendre. Ça ferait une bonne chose sur des cibles qui n'ont pas besoin d'un temps élevé en matière de pose. Si on tourne avec une caméra couleur, en one shot ça passera. Maintenant, pour ceux qui utilisent une caméra mono, ils auront besoin d'un peu plus de temps. Ensuite si on veut faire du narrowband, là il faudra beaucoup plus que 4h (tout dépendra de la cible) et beaucoup plus qu'une nuit. Nuit courte n'est pas le souci, à choisir je préfère nuit courte et plus de nuits dégagées au lieu de nuit hyper longue et 1 nuit dégagée par mois
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  24. Je continue mon projet de constellations avec 3 petites nouvelles et une nouvelle version de la petite Ourse. Les 3 nouvelles sont des constellations moins connues car très basses depuis la France. Elles sont du coup assez délicates à traiter avec des gradients considérables. A noter au passage qu'avec mes objectifs de 85 et 50 mm, j'ai abandonné l'idée de faire des flats avec un panneau: je n'y arrive pas! Les flats réalisés comme ça ne représente pas correctement l'illumination de ces objectifs à champ large. La seule chose qui fonctionne avec eux ce sont les flats sur le ciel au crépuscule (ce qui est quand même moins pratique...) Voici donc tout d'abord la constellation de la coupe. Canon 6D + Tamron 85mm (ouvert à f/3.5). 76x60s: Pas d'objets remarquables ici. Ensuite la constellation du corbeau, Canon 6D + Tamron 85mm (ouvert à f/3.5). 67x60s: On peut observer 2 objets de Messier ici: M104 (à droite) et le petit amas globulaire M68 (en haut à gauche) Et la troisième est la constellation de la balance. Tamron 85mm (ouvert à f/3.5). 95x60s: Seul objets intéressants: l'amas globulaire NGC5897 au milieu de l'astérisme ainsi qu'une zone d'IFN assez caractéristique en bas à droite Et puis je voulais revisiter mon image de la petite Ourse qui ne me convenait pas. La zone autour de Polaris est plein d'IFN et je n'avais pas réussi à les mettre en valeur convenablement. J'ai donc utilisé la combinaison Canon 6D + Tamron 85mm ouvert, cette fois, à f/2.2. 285 x 60s: Nico
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  25. Salut, petite sortie solaire hier matin, le cassegrain étant démonté pour "test d'optimisation" j'ai utilisé mon newton 150 f4 (avec un miroir bien cracra...), filtre astrosolar, uv-ir cut et OIII 9nm super-G baader. barlow 2.7x APM, barlow ES 5x, camera player one mars-m. 50 images retenues sur 1000, barlow APM 2.7x, 0.5ms. et 10 images retenues sur 1000 avec une barlow 5x, prise de vue 10ms (trop longues mais pas le choix, sinon faut monter le gain) , mais c'est pas génial. je me dis que je suis aux limites de la resolution du miroir (0.19") avec une barlow pas optimisée pour le solaire en OIII.
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  26. Quand Roger accueillait quelqu’un sur le forum, il avait toujours une attention particulière pour lui. Il aura toujours personnalisé ses messages pour très souvent donner une anecdote de l’endroit où habitait cette personne. Qui n’est pas déjà passé par les mots de Roger ? Peu de monde ici en fait ! Je me rappelle d’une vieille anecdote datant d’une dizaine d’années facilement où un astram du forum en avait marre de cette fameuse façon d’écrire dont seul Roger avait le secret ! Rho la la comme ce gars était remonté contre lui ! Mais bon, ce coup de gueule ne fut qu’un simple coup d’épée dans l’eau … ! Je remercie grandement Roger pour toutes ces histoires d’astronomie ou non, c’était quelqu’un de passionné qui n’avait qu’un simple et noble plaisir : partager. Mes pensées vont vers son étoile mais surtout vers tous les membres de sa famille. Je me permets de lui dédicacer très « bêtement » l’éclipse partielle d’aujourd’hui et le marathon Messier que je vais tenter demain. Ciao Roger le Cantalien.
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  27. Bonjour à tous, Bon une image faite sur 3 nuit avec une monture qui mérite d'être réviser je pense avec pas mal de déchet mais bon on fait avec! (merci BlurX) quelques soucis de FLAT aussi avec une entrée de lumière ne sais pas ou et j'ai du bidouiller le MASTER FLAT afin de permettre la suppression des poussière, le Vignetage je l'ai gérer différemment donc une bonne journée rien que pour trouver le bon Pré traitement afin d'avoir une image la plus propre possible en sortie. J'ai tout de même eu la chance de faire 3 nuits sur l'objet mais je n'ai gardé que 10h20 au Total avec le N250 à F4 (1000mm de focale) et la caméra Poseidon-C (APSC couleur) Le champs est juste juste pour avoir la petite galaxie en haut mais ça passe au chausse pied. C'est la 1ère fois que je fais ce groupe et j'en suis assez content surtout que j'ai enfin trouvé une méthode pour vérifier correctement la collim avec le correcteur 3" en mode coulant (non vissé dans le PO) et c'est le OCAL!! Utilisé directement sur le correcteur inséré dans le coulant 3" du telescope. Après faut pu toucher et visser directement la caméra sur le correcteur déjà installé : Bref 10h20 de temp de pose sur ce groupe et je me permet de vous laisser quelques CROP pour ceux qui ont la flemme d'aller voir la FULL ! Clic pour la Full: et Les CROP: Bon Ciel à tous
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  28. Bonsoir ! Le temps de rattraper les posts du fait de 5j d'absence, me revoici avec une prmière image, rapide, simple, sans fracas Prise pendant une période intermédiaire histoire de ne pas "rien faire" avec le second setup, le 18/03 dernier. Il s'agit de Melotte 111, amas ouvert de la chevelure de Bérénice. 4h de pose en UVIrcut donc, sans chichis. Je m'étale pas sur le traitement assez direct, hormis un sévère gradient global sur l'image, et des flats ratés (enfin j'ai fait une bourde de rotation bêtement, même légère ça pardonne pas...)
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  29. Merci!! Yep à 400mm on a clairement accès à beaucoup de détails dans les galaxies, ça m’étonne encore …. Et oui mai c’est une belle saison mais dans le Béarn c’est malheureusement très pluvieux….. un peu trop accentués sans doute ( mon dessin de m99 est mieux réussi de ce point de vue). Une belle bande d’absorption bien marquée à l’oculaire , et des condensations . Pas de trace de structure en spirale comme a pu le voir Serge, mais qui a plus d’expérience et un ciel meilleur que dans mon jardin. J’ai appris sur ton top200! Qu’elle avait un redshift dans le bleu par son mouvement rapide dans l’amas de la vierge ! C’est fou!
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  30. Bonjour, Les grosses jumelles sans renvoi coudé je trouve ça vite fatiguant pour les cervicales. Une autre solution serait de t'en séparer pour acheter une 80 ou 100mm APO, avec train optique en 2", qui te donnera accès au très (très) grand champ (+4°) et qui te permettra de grossir sur les objets plus serrés (amas globulaires par exemple). Les étoiles resteront très ponctuelles et très nettes, un peu comme dans ton télescope (voire plus), rien ne bavera.
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  31. Hello Manuel, Je ne sais pas comment ça a pu se produire mais tu peux corriger le problème en alignant ces 2 fichiers entre eux.
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  32. C'est images sont splendides ! Idem pour moi : je n'y connais pour ainsi dire rien en solaire, mais ce que je sais, c'est que c'est beau !
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  33. très belle capture !! J'aime beaucoup les rendus obtenus avec ce setup.
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  34. Merci pour votre accueil 🍻
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  36. Un autre aspect de l'astrophoto, y a pas que les galaxies dans la vie non mais alors quoi hein sans blaaaaagues
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  37. En la voyant ainsi en gros plan, je me dis qu'une couche de Ha pourrait lui sortir des nébuleuses... 🤔 On voit des petites tachouilles rouge dans les bras
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  38. Très beau, fin détails, couleurs, tout y est ! 👍 Sam
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  39. Super sympa ! et enfin un peu de nébuleuse 😉 Le scorpion, ça fait rêver mais avec une hauteur max de 22° chez moi... ça me laisse juste rêveur 🙂
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  40. en effet il fonctionne pas trop mal du moment qu'on utilise pas des focales très importantes . parfois il buggue alors on doit s'y reprendre à deux fois . le soucis avec cette vidéo qui ne vaut pas grand chose à part dire vous voyez ça marche , il faut installer pas mal de chose et paramétrer pour que cela fonctionne correctement
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  41. Cette phrase du célèbre petit ranger de l'espace de Pixar résume assez bien mon sentiment après cette superbe soirée d'observation d'hier soir. On le sait tous, l’observation astronomique est autant un plaisir esthétique que cérébral. Nous nous réjouissons des volutes des nébuleuses, des détails de l’atmosphère jovienne ou du relief martien. Nous restons cois devant la beauté brute de la Lune à l’oculaire, nous nous émerveillons de la richesse infinie des amas globulaires. Nous pouvons éventuellement, par très bon ciel, être subjugués par les bras spiraux de la Galaxie du Triangle… Mais prenons un moment pour penser à ce que l’on regarde, le plaisir prend immédiatement une autre dimension, sans mauvais jeu de mot. Assis sur mon confortable tabouret, seul dans l’obscurité à 1000m d’altitude, à travers quelques miroirs et lentilles – rien de bien compliqué – ce sont des milliards d’année-lumière qui m’observent, et que j’observe en retour. Contrairement à Blaise Pascal, le silence éternel de ces espaces infinis ne m’effraie pas, mais plutôt me ravit. Alors oui, le plaisir ici est avant tout cérébral. Point de volutes ou de bras spiraux (ou si peu) pour flatter la rétine, plutôt une multitude de formes – oblongues, rondes, obliques – tantôt diaphanes tantôt fantomatiques, qui viennent piquer l’esprit. Car chaque petite tachouille discrète est un univers-île à part entière, contenant son lot de soleils, de planètes, de nébuleuses et d’amas qui sont autant de ravissements complètement inaccessibles. Les distances en jeu sont folles, pensez-donc ! Des dizaines voire centaines de millions d’année-lumière. Pour nous, pauvres diables coincés sur Terre, ces dizaines de millions de milliards de kilomètres ou bien l’infini, c’est du pareil au même, si tant est que la comparaison ait encore un sens. Mon programme de ce soir est tout simple donc, et tient donc dans cette phrase : vers l’infini et au-delà. Direction les constellations de la Vierge, de la Chevelure de Bérénice et du Lion, dans le but de découvrir ce qu’il y a à découvrir, d’identifier ce qu’il m’est donné à voir, en toute humilité. Ça, c’est pour l’infini. Et au-delà ? Oui. Allons voir au-delà. Dans la constellation de la Vierge se cache une étoile insignifiante de prime abord, et même en y regardant à deux fois. Avec sa magnitude à 12.85, HIP 60936 n’attire pas l’attention. A l’oculaire, elle est assurément insignifiante. Mais il faut apprendre à la connaître, et son autre nom vous dira peut-être quelque chose : 3C 273. Un quasar. Un noyau actif de galaxie, dont le trou noir supermassif possède un disque d’accrétion d’une brillance ahurissante (magnitude absolue évaluée à… -26mag !) et qui nous nargue depuis sa place à… 2,44 milliards d’années-lumière. Des années-lumière par paquets de milliards, carrément. Pour ce programme, c’est évidemment le dobson 300 qui s’y colle et, le temps que la nuit se fasse, je ne boude pas mon plaisir d’aller saluer le relief lunaire, toujours impressionnant, notamment le cratère Petavius et sa rima parfaitement rectiligne. Bonsoir aussi à la belle Jupiter juste en-dessous, aux bandes bien nettes et colorées, quoi qu’un peu bouillonnante. 22h vient de passer, l’obscurité commence à être propice et je commence donc d’emblée par mon challenge du soir : détecter 3C 273 et l’identifier. Pour le repérer, je me suis imprimé une carte trouvée ici : https://www.deepskycorner.ch/obj/3c273.en.php que j’ai converti en « printer friendly » : La recherche s’est avérée assez difficile et j’ai eu beaucoup de mal à identifier les astérismes proposés pour me repérer. Mais finalement ça y est, je repère les trois étoiles alignées sous le quasar (en haut, dans l’oculaire) et… juste à côté les deux petits points peu lumineux, dont celui de droite est le fameux quasar. Je suis ravi, c’est un objectif que je me fixais depuis longtemps de pouvoir observer ce monstre pourtant si discret. « Ce petit point, c’est un quasar. Dingue. ». Passage ensuite dans la Vierge, avec un trajet que j’aime faire : partir de Vindemiatrix et remonter jusqu’à Denebola. Ce soir donc, j’essaie d’identifier les galaxies que je vois. Le premier duo identifié est NGC 4762 & NGC 4754, parfaitement nettes et assez brillantes. Un peu plus bas, NGC 4733 se fait discrète. Je continue ma route et tombe sur la grosse galaxie elliptique M60. Il me semble percevoir une dualité du noyau, trahissant la présence de NGC 4647. Tout à côté, NGC 4636 et NGC 4638 sont elles parfaitement visibles. M59 est là également, évidemment. NGC 4606 et NGC 4607 gardent le passage, quoique subtilement, vers M58, galaxie spirale qui ne montrera aucun détail. En-dessous se trouve la discrète NGC 4564 et les encore plus discrètes NGC 4567 et NGC 4568, duo de galaxies en interaction. Retour sur M58 et direction l’opposé, au-dessus donc, où NGC 4550 et NGC 4551 se font rapidement voler la vedette par M89, bien plus visible et évidente. Toujours plus haut, M90 est très belle, bien définie et lumineuse Je continue de monter et découvre M91, plus subtile avant de partir à droite et tomber sur M88. Ah ! Qu’elle est belle ! Petite et oblongue mais bien lumineuse (alors que les valeurs données par Stellarium semblent très faibles). Je reprends mon chemin initial et tombe sur la galaxie elliptique géante M87. Bien évidemment, ni son trou noir central – pris en photo par le consortium EHT – ni son jet relativiste ne me sont accessibles, mais je sais qu’ils sont là… Elle est accompagnée par un chapelet de petites galaxies : NGC 4486, NGC 4478 et NGC 4476. Poursuivant ma route, je tombe sur la chaîne de Markarian, et là c’est un peu le festival : M86, M84 et NGC 4388, toutes trois bien visibles et de formes très différentes, encadrent une discrète NGC 4387. Au-dessus, NGC 4402 est bien visible, juste à côté de Arp120, galaxie particulière très sympa et de forme allongée et NGC 4435. Je poursuis ma remontée de la chaîne et tombe sur NGC 4458 et NGC 4461, puis NGC 4473 et NGC 4477. Je continue et identifie trois autres galaxies : NGC 4459, NGC 4468 et NGC 4474. A côté, NGC 4446 et NGC 4447 sont ridiculement petites. L’heure tourne, la nuit est bien avancée et la fatigue de la journée se fait sentir. Je ne me sens pas continuer encore longtemps alors décide de chercher deux cibles envisagées : les amas Abell 1656 dans Bérénice et Abell 1367, dans le Lion. Ce dernier est très facile à pointer car situé tout à côté de l’étoile de magnitude 4.5 93Leo. En vision décalée, j’aperçois assez nettement les deux principales galaxies de l’amas, NGC 3842 et et NGC 3862. Peut-être aussi NGC 3816 et NGC 3821 mais sans certitude. D’autres galaxies apparaîtront et disparaîtront de manière fugace au grès de l’observation, me laissant un peu la même impression qu’un amas globulaire peu résolu… mais avec des galaxies ! Même exercice pour Abell 1656 donc, dans la Chevelure de Bérénice et également très facile à repérer car situer sur la ligne BetaCom – Al Dafirah. Le rendu est un peu le même qu’avec le précédent amas avec deux galaxies centrales discernables en vision directe cette fois : NGC 4874 et NGC 4889. La zone fourmille en limite de vision de petite taches très peu étendues, sorte d’étoiles un peu empâtées, témoignant de la richesse de l’amas. Le ciel bien noir d’une heure du matin est très coopératif, et avant de plier bagages et redescendre sur Terre, je retourne voir le quasar de tantôt. Il est toujours là, évidemment, et même plus facilement visible maintenant. Mais le bonhomme est épuisé. Ces 4h d’exploration galactique depuis ma petite montagne étaient un réel bonheur, partagé en plus avec deux amis fins observateurs, mais il est temps pour moi de tirer ma révérence, redescendre sur Terre en plaine, et rejoindre mon lit… avant de vous raconter tout ça en citant Buzz l’Éclair et Blaise Pascal. Merci de m’avoir lu.
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  42. Quel boulot magnifique! Je n'étais pas sûr d'aller faire un tour aus NAT, bah! Quel argument!
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  43. jolie image, belle couleurs. peut etre un peut trop de sharpening a mon gout , mais ca ressort bien en tout cas.
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  44. Les grands esprits se rencontrent 🤔 Sur le 410 mm j'avais des branches évidemment bien plus fines et ce système pouvait me servir en plus pour centrer l'araignée. J'ai fait la même chose pour celui ci. Pour le centrage du secondaire c'est plus pratique je trouve, mais avec des branches en alu de 4 mm d'épaisseur et de 60 mm de largeur ça ne sert à rien, sauf à me rassurer psychologiquement La branche courte arrière n'est pas tendue, mais juste ajustée sur la branche principal.
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  45. Bonjour Beaucoup plus de turbulences ce matin et surtout beaucoup de vent. Sous ces conditions, ma monture ne tient pas la lunette de 130. C'est donc avec la 80ED que j'ai imagé la grosse tache du moment. Skywatcher 80ED Astrosolar Baader D3,8 Barlow Meade série 4000 Filtre Continuum caméra ASI178MM. A bientôt Jean-Christophe.
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  46. Bonjour à tous, Ce printemps est décidément plutôt favorable à la pratique de l'astro. Les belles nuits s'enchainent (et en plus pendant la période de nouvelle lune)! J'en ai donc profité pour mettre mon newton à contribution et viser des galaxies. Le matériel utilisé pour ces 2 images est le même: Newton ONTC 200/900 + réducteur Starizona 0.75x Caméra Asi2600MC + filtre UV/IR Cut Player One Guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI290mm Monture Ioptron CEM40 Pilotage avec un Asiair Pro Voici donc tout d'abord M64 (la galaxie de l'oeil noir). J'avais repéré sur une image grand champ qu'il y avait une zone d'IFN assez curieuse juste à coté de la galaxie et je voulais essayer de la révéler. J'y ai donc consacré 2 nuits (111x180s + 101x180s) mais, malgré ça, ça n'a pas été facile de mettre ces poussières en avant. Elles sont très diffuses. Et ensuite M49 et ses voisines (135x120s): Nico
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  47. NGC 4565 20250501 Bonjour Voici une prise de vue au s50 de NGC 4565 avec la lune présente 61 min en 362 poses de 10s taux de rejet 22 % Instrument de prise de vue : SEESTAR S50 V 2.4.1 / 4.43 Mode EQ Filtre IRCUT Soft SIRIL Rawtherapee Lieu de prise de vue: BACKYARD ISERE France Bortle class 4 1 er image traitement sortie Seestar denoise contraste 2 iem image Siril traitement a minima 3 ime image un empilement sans alignement pour mettre en évidence l’éventuel dithering et 1 intrus
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  48. Pour vous remettre de la déception d'avoir loupé les dobsons explore scientific : https://www.leboncoin.fr/ad/bricolage/2937414466 😁
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