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  1. nico1038

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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/08/24 dans toutes les zones

  1. Ma version de la constellation d'Hercule au 24mm ne me plaisait pas alors je l'ai reshooté avec mon Sigma Art50mm et ma caméra ASI2600MC (une combinaison que je testais pour la première fois). La constellation est très grande et ne tient pas complétement dans le champ, malgré une mosaïque de 3 panneaux. 3x65x60s, Sigmar Art 50mm ouvert à f/3.5: Évidement, à cette échelle tous les objets sont minuscules mais je préfère 100x cette version par rapport à celle à 24mm de focale. Par exemple voilà une comparaison de M13 avec les 2 focales: Là au moins on voit de quoi il s'agit! Nico
    6 points
  2. merci pour ton retour. EN effet, j'avais oublié cette petite astuce pour la couleur des étoiles... et pour les étoiles, je les avais augmentée, je trouvais un peu mieux. Mais en effet cela fait moins ressortir la nébuleuse. Ici avec réduction d'étoiles via le calque et ici avec en plus la distortion comme expliqué, que je ne connaissais pas
    2 points
  3. Et voilà ! Tout juste vingt ans ce jour. Ce que le temps passe 😉 Voici donc quelques images capturées ce jour-là, et quelques dessins, aussi. Les observations ont été faites depuis Nauplia, dans le Péloponnèse. L'occasion de tenter une mini expédition à la façon des grands astronomes voyageurs du XVIIIième siècle. Le ciel était sensé être plus clément statistiquement là-bas qu'ici, et les contacts se faire avec un Soleil plus haut dans le ciel. Mais les nuages se jouent des statistiques, et aiment à ridiculiser le mortel. L'entrée : La sortie : Observation en Halpha : L'entrée, à la webcam, au mak150 : La sortie : Et pour terminer, un petit cro qui (sans le vouloir, à l'époque) prend, à la relecture, de faux airs de Compte-Rendu à destination de l'Académie Royale des Sciences. (J'en avais trop lu depuis des décennies, sans doute 😉 ). Bon .... on a tous pris vingts ans, depuis, et on ne refairait sans doute pas les choses de la même manière. Aperçu préliminaire des observations faites à Nauplia. Sans être le moins du monde laiteux, signe de voile d'altitude, le ciel bleu du Péloponnèse n'était pas au mieux de sa forme ... Bleu assurément oui, mais sans doute pas aussi pur que ce que nous avions rêvé ; magnitude 5.2 en vision directe, et 6.0 en vision décalée en magnitude limite au coeur de la nuit du 7 au 8 juin, avant que la Lune ne se lève. De clair et entièrement dégagé pendant toute la seconde partie nuit et jusqu'au premier tiers du phénomène, le ciel s'est ensuite progressivement couvert de lourds nuages de moyenne altitude, entrées d'air maritimes, condensations au dessus des reliefs environnants. En l'absence quasi totale de vent, ces formations nuageuses faisait du sur-place et ont envahi toute la zone sud de notre ciel pendant de trop nombreuses heures, nous empêchant de voir quoi que ce soit - ou presque - pendant les trois dernières heures du passage. Fort heureusement, après de lourds moments d'angoisse morne, le ciel a finalement consenti à se dégager presque totalement quelques minutes seulement avant le troisième contact, nous laissant à peine le temps de repointer tous les instruments, de lancer la capture d'image et d'observer dans des conditions idéales les quatre dernières minutes avant le dernier contact interne, et toute la sortie de Vénus. Au final, donc, les quatre contacts ont été observés dans d'excellentes conditions, dans un air relativement turbulent pour les deux premiers contacts, et dans des conditions de stabilité remarquables pour la sortie avec, alors, de longue secondes de turbulence zéro entrecoupées de périodes de turbulence très faible. La turbulence au moment de l'entrée de Vénus a empêché de faire une mise au point correcte à 3900 mm de focale (Bx2), aussi les images furent-elles capturées directement au foyer du Mak 150 à 1800 mm de focale. A la sortie, les images ont été parfaites à 3900 mm et Vénus apparaît bien ronde, son limbe, ainsi que celui du Soleil, étant très faiblement dégradé par les optiques, presque découpé au rasoir parfois, sur certaines images. Visuellement, il nous est presque apparu en totalité la palette des phénomènes optiques décrits historiquement et nous avons été plus que comblés : (Observation faites à l'etx90 et au Mak 127, filtre Astrosolar, grossissement 75 à 100x, occasionnellement 125 à 150x) A l'entrée de Vénus (Soleil à 24° de hauteur) : - observation du premier contact avec trente seconde de retard environ, - auréole lumineuse ténue mais réelle observée visuellement deux à trois minutes avant le deuxième contact, - premier contact interne "géométrique" puis apparition du filet de lumière entre le limbe de Vénus et celui du Soleil observés avec un décalage de quelques dix-quinze secondes (bandes son encore à relever), persistance de l'auréole lumineuse au moment du quasi contact interne, se transformant progressivement en "filet de lumière solaire" en une à deux secondes environ, absence de toute forme de goutte noire, mais aspect curieux du limbe solaire pendant vingt à trente secondes, en quelque sorte incurvé en direction de Vénus, comme si une deuxième planète Vénus venait de faire son entrée sur le limbe solaire à la suite de Vénus, phénomène déjà observé sur les images du dernier transit de Mercure ... A la sortie de Vénus : - contact interne pas vraiment net ; au préalable, trémulations rapides et apparition dans la zone de contact de "lignes parallèles mouvantes et tremblotantes" tangentes aux deux limbes, assez longtemps avant le contact géométrique, Vénus étant encore assez à distance du limbe solaire, puis transformation progressive de toute la "zone de trémulation"en "zone de contact", avec assombrissement de cette région d'affleurement de Vénus contre le limbe solaire, et passage progressif du blanc au gris léger puis moyen de toute la zone. Apparition ensuite d'un très mince et discret fil gris sombre entre Vénus et le limbe solaire, sorte de ligament tel que décrit historiquement ... Ce ligament s'épaississant et se transformant progressivement en point sombre puis en un petit rond noir, la teinte de toute la zone de contact s'assombrissant continuellement en simultané, devenant gris "ardoise", puis "anthracite" et enfin presque noire. Le contact interne géométrique était alors largement dépassé, que toute cette zone de tangence est alors devenue noire formant une sorte d'immense pont de "matière" entre les deux astres. Les cornes étaient alors très nettement arrondies, et dans le "pont de matière sombre", on pouvait à nouveau discerner la très discrète auréole lumineuse déjà vue au moment de l'entrée de Vénus. Cette seconde auréole eut une durée de vie d'environ deux minutes peut-être, sans doute plus courte qu'à l'entrée de Vénus, puis ce fut la longue sortie de la planète ... - le dernier contact fut bien observé et chronométré, mais sur un limbe solaire tout de même tremblotant, il y a lieu de penser qu'il y aura au final un décalage avec la théorie. Nos chronométrages diffèrents de vingt à trente secondes au jugé ... En Halpha (Coronado 40 mm sur Taka FS102), Vénus est entrée sur le Soleil à quelques distances d'une magnifique protubérance et les images seront superbes (du moins l'espère-t-on). Autre phénomène curieux : à fort grossissement, le limbe de Vénus présentait un net dédoublement annulaire concentrique, avec une sorte de petit filet lumineux à une ou deux secondes d'arc du limbe réel. Certaines images webcam à 2400 mm de focale semblent montrer le phénomène, sans doute dû au très faible diamètre de l'optique (40 mm) ... Sans optique, mais avec un simple morceau d'Astrosolar, Vénus se laissait parfaitement observer à l'oeil nu, sous la forme, non pas d'un point immatériel, mais bel et bien d'un petit "pois" bien rond et très net, ayant une "consistance palpable" et un diamètre certain, non nul. Le contraste était excellent, et l'image était au final bien meilleure que ce que nous avait laissé présagé une simulation sur papier de détection de Vénus sur le disque solaire avant notre départ. Au final, nous n'avons encore passé en revue qu'une très petite quantité d'images au hasard (gravure de CD de sauvegarde en priorité), mais nous avons déjà pu confirmer la plupart des phénomènes que nous avons observés visuellement et ce en toute indépendance (au Mak 127 et à l'ETX90). Préalablement déjà, nous avions pris un temps pour dessiner immédiatement après le transit, ce que nous avions vu, et nous assurer que nous avions bien vu, globalement la même chose. L'angoisse accumulée sous les nuages, sans voir le Soleil pendant près de trois heures, et la tristesse supposée de ne pas pouvoir observer la sortie de Vénus nous ont sans doute donné à percevoir alors ce que fut le désespoir de tous ceux qui étaient allés jadis au bout du monde pour ne rien apercevoir de ce spectacle magique - combien de fois avons nous pensé à notre ami Le Gentil de la Galaisière ce 8 Juin ? - ou plus prosaïquement, à tous ceux qui, bloqués sous les nuages sans avoir eu la chance de pouvoir se déplacer, n'avaient pas eu comme nous la chance d'avoir pu assister au moins à l'entrée de Vénus. Il est des spectacles célestes qui rendent humble.
    2 points
  4. Ça fait du bien d'avoir enfin des nuits dégagées, y a du monde sur le pont 😋
    2 points
  5. Bonjour à tous, Cette fois j'ai pu accumuler assez de pose pour sortie ma SH2-115 en SHO. C'est une superbe zone à prendre en photo et le SHO lui va superbement bien. 11h30 de pose au total pour cette version Ha- SHO Détails et full ici: https://www.astrobin.com/fvz3pn/ Matériel: FRA600 Nyx-101 PLAYER ONE ZEUS-M Bon Ciel
    2 points
  6. Bonjour, VOici la petite dentelle du cygne. Prise avec SW150/600 et camera ARES-C couleur Pro. Guidage ASi224MC. Filtre L-Extreme : 7x600s Filtre Sii : 17x600s 20 DarkFlat et FLAT par filtre Traitement Siril SHO + Gimp merci pour vos avis
    2 points
  7. Bonjour à tous, Comme le temps en région Parisienne n'est vraiment pas propice à l'astro depuis un bon moment j'ai fouillé dans mes archives et je me suis mis à traiter quelques images de constellation que je n'avais pas encore faite. Je n'avais pas d'idée très précise en shootant ces images (que je faisais en parallèle de l'utilisation d'un instrument à plus grande focale) mais disons que j'ai essayé d'intégrer la totalité de la constellation dans le cadre. Elles m'ont également permis de trouver les meilleurs réglages (notamment l'ouverture) des objectifs et de progresser dans l'élaboration de mosaique (par exemple j'ai réalisé qu' à 45mm de focale il est quasiment indispensable de modifier l'angle du cadrage entre les deux panneaux d'une mosaïque ) Elles sont réalisées avec un canon 2000D et des objectifs de 45 mm (Tamron) ou 135mm (Samyang) suivant les cas Voici tout d'abord la constellation du Lion avec une mosaïque de 2 images faites au 45mm (2x80x60s) Ensuite la constellation du triangle. Une mosaïque de 2 image réalisée au 135mm (2x60x60s) La constellation de la Lyre réalisée au 135mm (100x60s) Et enfin la constellation de la grande Ourse. Une mosaïque de 2 images faites au 45mm (2x90x60s) Je vous laisse zoomer dans les images et essayer de trouver les différents objets (les Messier par exemple sont tous parfaitement visibles). Personnellement je trouve ça très amusant! Edit 17/05/2023: Constellation de la couronne Boréale au Tamron 85mm 60x60s: Constellation du Bouvier, mosaïque de 2 panneaux au 45mm (2x60x60s): Edit 20/05/2023: Constellation de la Chevelure de Bérénice, mosaïque de 2 panneaux au 85mm (2x60x60s): Constellation du Petit Renard au 85mm (120x60s): Edit 27/05/2023: Constellation des Chiens de chasse au 135mm (70x60s): Constellation de la Flèche au 135mm (90x60s): Constellation du Dauphin au 135mm (61x60s): Edit 09/05/2023: Hercule, 47x60s au 24mm: Le Cygne, 56x60s au 24mm: Edit 15/06/2023: La tête du Serpent, 60x60s au 45mm: L'Aigle, mosaïque de 2 panneaux au 45mm, 2x75x60s: Edit du 17/06/2023, la petite Ourse au 45mm. 117x120s: Edit du 26/06/2023: L'Ecu de Sobieski au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 93x60s: Le Petit Cheval au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 62x60s: Le Lézard au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 45x60s: Edit du 09/09/2023: Constellation d'Andromède. Mosaïque de 4 panneaux au Tamron 85mm + caméra Asi 2600MC. Edit du 16/09/2023: Constellation de Cassiopée, mosaïque de 2 panneaux au Tamron 85mm et Canon 2000D: Edit du 12/10/2023: Constellation de la Girafe, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 73x60s: Constellation de Céphée, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 120x90s: Constellation de Persée, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré,mosaïque de 2 panneaux 103x60s et 92x60s: Constellation du Bélier, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 58x60s: Edit du 13/01/2024: Constellation du Taureau, mosaïque de 3 tuiles au Sigma Art 50mm (à f/2.5) et Canon 2000D défiltré, 3x120x60s: Edit du 21/01/2024: Constellation d'Orion, mosaïque de 2 tuiles au Sigma Art 50mm (à f/2.5), Canon 2000D défiltré et filtre ZWO dual-band, 68x90s + 80x90s: Edit 17/04/2024: Constellation du Cancer, Sigma Art 50mm (à f/2.8), Canon 2000D défiltré, 91x60s Constellation du Petit Lion, Sigma Art 50mm (à f/2.8), Canon 2000D défiltré, 92x60s Edit du 07/06/2024: Constellation d'Hercule (deuxième version) ASI2600MC + Sigma Art 50mm (ouvert à f/3.5) 3x65x60s: Edit du 11/06/2024: Constellation du Cygne (V2), ASI2600MC + Sigma Art 50mm (ouvert à f/2.8) + filtre Optolong L-pro Mosaïque de 2 panneaux, 96x60s + 88x60s: Edit du 08/07/2024: Constellation du Dragon, ASI2600MC + Sigma Art 50mm (ouvert à f/3.5) Mosaïque de 4 panneaux, 4 x 50 x 60s: Nico
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  8. Hello, nous voici déjà bientôt au terme de cette saison Printanière, et avant d'aller jeter un œil (ou deux) aux stars du ciel d'Été je me suis dit que j'allais profiter de cette belle soirée pour sortir les jumelles, après une semaine bien chargée. Mais que voir en ce moment, quand les galaxies du Printemps ne sont déjà presque plus qu'un souvenir ? Et bien pourquoi ne pas allez chiner un peu dans un coin jusque-là laissé un peu à l'abandon ? C'est ainsi qu'hier, vers 23h, je m'installe tranquillement à l'extérieur du village, dans un chemin au milieu des champs qui me donne accès à un horizon parfaitement dégagé. Il ne reste plus qu'à attendre que la nuit tombe sur ce jour interminable, dans un calme complet, sous un air doux et un ciel libre de tout nuage. J'ai la chance incroyable de voir passer juste au-dessus de moi un couple de chouettes au vol absolument silencieux, interrompu par moments par un claquement d'aile très bref. Elles semblent avoir repéré leur dîner de ce soir dans le champ d'en face, bon appétit ! Quel fabuleux spectacle ! À cette heure les étoiles sont encore peu nombreuses mais la silhouette du Lion est bien visible et semble plonger irrésistiblement vers l'horizon, comme emportant avec elle le Printemps jusqu'à l'année prochaine. Lorsqu'enfin des étoiles plus faibles apparaissent à l'oeil nu, je cherche mes premiers repères de ce soir : d'abord Spica, puis la discrète constellation du Corbeau. Depuis Kraz (Bêta), d'une belle couleur orangée, il est aisé de trouver une étoile de mag 5 à côté de laquelle doit se trouver le premier des amas globulaires de ce soir. Pour l'instant, si je vois bien toutes les étoiles de mag 7 indiquées par la carte du PSA, rien d'autre ne perce encore les dernières lueurs du jour. À partir de 23h30 le champ des jumelles se remplit progressivement, timidement, d'étoiles un peu partout en VI, mais il me semble aussi que la faible transparence du ciel à cette hauteur m'empêche d'en voir davantage. Je reste patient et laisse à l'amas le temps d'émerger. Néanmoins, vers minuit je décide qu'il fait suffisamment nuit et accepte que M68 ne se laissera pas approcher pour cette fois. Toute la journée j'ai scruté le ciel et il est vrai que si le ciel était d'un beau bleu au-dessus de la tête, c'est un triste bleu pâle qui s'affichait plus bas, signe que la pêche serait difficile à cette hauteur. Sans trop y croire je vais quand même tenter d'aller chercher M83, qui bien que n'étant pas un AG figurait sur ma liste pour sa proximité avec M68. Après un pointage facile depuis Pi Hydrae, l'essai restera lui aussi infructueux au bout de 15 minutes. Il faut bien dire que dans cette zone seules des étoiles de mag 8 étaient visibles, peu de chance d'y débusquer une galaxie. Bon, je vais me remonter le moral illico en cheminant dans une zone plus haute, depuis Alpha Serpentis / Unukalhai jusqu'à un groupe d'étoiles de mag 5. Dans ce champ apparait immédiatement une étoile pas comme les autres, auréolée d'un large halo. C'est bien sûr M5, inratable, dont le cœur est accessible en VD comme une étoile de mag 8 mais qui explose littéralement en VI sur environ 15'. Le centre de l'amas ne semble pas tout à fait rond tandis que le halo, au moins deux fois plus gros, est lui vu bien arrondi. À minuit 20 je suis enfin heureux de pouvoir observer une cible, et j'en profite encore quelques minutes avant de redescendre sous les 20°, à la recherche de NGC5897. Son champ est facilement repéré dans la Balance mais il n'y a là que nombre d'étoiles de mag 8-9 et si l'amas est potentiellement détecté je pourrais tout aussi bien l'avoir confondu avec l'une d'elles. Hélas le PSA est trop peu fourni pour donner avec certitude la position de l'amas. Cependant, je ne me serai pas rendu là en pure perte puisque cette zone me gratifie de la vision d'une belle étoile filante traversant tout le champ au moment où j'y jettais un dernier regard. Fantastique ! À minuit 40 il est temps d'aller rendre visite au Scorpion qui depuis mon arrivée se lève péniblement jusqu'à son point culminant, où je trouve Antarès y arborant fièrement une magnifique couleur jaune-orangée. Immédiatement à l'Ouest j'aperçois une large tache grisâtre, perceptible en VD sur laquelle semble se superposer une autre plus petite à la forme indéfinie. C'est M4, dans toute sa splendeur. L'amas semble plus étendu et plus diffus que M5, moins lumineux mais tout aussi esthétique, avec une limite cœur-halo bien moins franche. Je ne m'attarderai pas sur son voisin discret NGC6144, que j'ai cru voir un moment tout prêt d'Antarès mais que j'ai finalement confondu avec l'étoile de mag 8 juste à côté. Près de là, un autre amas se cache dans un groupe de 3 étoiles de mag 8-9, un champ et demi au Nord. M80, invisible en VD y apparait en VI2 comme une 4ème étoile défocalisée. Rond et homogène, il est si discret pas sa taille qu'il est peu probable qu'on le reconnaisse comme un AG si l'on tombait dessus par hasard. Avec un peu plus d'attention je dirais qu'une légère auréole vient doubler la surface de ce minuscule confetti perdu au milieu du ciel, donnant une vision un peu similaire à celle de M57. Je rejoins non loin de là l'extrême Sud de la constellation du Serpentaire pour y trouver deux autres spécimens. En premier, M62, depuis Epsilon Scorpii / Larawag. Je navigue à nouveau dans une zone où la transparence faiblit mais je tombe finalement assez vite sur l’amas, juste au Sud d’une paire très serrée de mag 8. De la VD à la VI son aspect change assez peu mais il reste évident et de bonne taille, je dirais environ 10’, presque homogène avec un faible halo. Je ne doute pas qu’il doit être bien plus impressionnant vu depuis des latitudes moins élevées. Justement, son proche voisin du même catalogue, M19, culmine un peu plus haut. Dans un champ où les étoiles les plus brillantes semblent allez par paires (3 autour de l’amas), il présente un aspect très similaire, quoique plus compact et homogène. J’ai l’impression de le voir très légèrement allongé sur un axe N-S. L’heure filant, je choisis de ne pas passer en revue tous les NGC des parages, bien que j’en avais repéré quelques-uns accessibles aux jumelles. Ce serait un exercice à part entière que de les identifier dans ce champ un peu riche et qui demanderait un temps dont je ne dispose pas cette fois. J’ai en revanche assez de temps pour aller chercher deux Messiers de plus . Au Sud de Sabik / Éta Ophiuchi, M9 tombe sans résister dans mes filets. Il forme la pointe inférieure d’un triangle isocèle de 1,5° avec deux étoiles de mag 6 et 7. Visible en VD3 et VI1 il arbore un cœur bien ponctuel couronné d’un petit halo ténu. J’estime sa taille à environ 5’ mais il est suffisamment lumineux pour être détecté assez facilement. Pendant quelques instants je fais une pause et détourne mon regard des jumelles pour admirer cette voie lactée magnifique qui s’étend de Cassiopée au Sagittaire. Je crois n’avoir jamais remarqué qu’elle présentait autant de détails visibles : parties plus sombres et larges, zones plus denses et brillantes, ... Je pourrais passer une nuit complète à détailler cette riche galaxie, notre galaxie, vue depuis son intérieur même. Revenant à l’oculaire j’attrape au passage NGC 6356 presque 2° au NE de M9, formant un petit triangle avec deux étoiles de mag 8, lui-même un peu moins brillant, comme une étoile de mag 9 un peu floue. Un peu plus haut dans la même constellation, à partir de Zêta Ophiuchi je tombe tout de suite sur un groupe d’étoiles qui attire mon attention, deux paires de mag 7 disposées en vis-à-vis. Entre ces deux couples une étoile de mag 8 (que je voyais plutôt de mag 9) est accolée à une autre de mag 9 (que j’estimais à 10 ne la voyant qu’en VI). En observant attentivement ce duo très serré et joli, j’aperçois une tache très pâle d’environ 10’ en VI2-3. J’y décèle même une zone centrale un peu plus brillante. C’est bien M107. Heureusement que je sais que c’est un AG car comme je le découvre il me donne presque l’impression d’observer une M86. Cet aspect si singulier par rapport aux autres amas observés cette nuit me ravit et je choisis de terminer cette série ainsi. À 1h45 je pourrais plier bagages immédiatement, mais je n’aurais peut-être pas d’autres occasions d’observer les deux beaux amas ouverts M6 et M7. Retour dans le Scorpion donc, où M6 est le premier débusqué. Très joli, allongé sur un axe E-O avec 6-7 étoiles en VD et une bonne quinzaine en VI où vient s’ajouter un fond laiteux. Spectacle superbe que de voir scintiller légèrement ses étoiles, sans doute à cause de sa faible hauteur, couronné par le fait que j’y vois se dessiner le fameux "papillon". Quelle merveille ! Quant à M7, il est visible dans le même champ au SE. Bien plus imposant encore j’y compte une vingtaine d’étoiles en VD, dont un groupe serré au centre formant un X. En VI peu de changements si ce n’est une légère brume qui en tapisse le fond. Le vent se lève à 02h00, un vent froid qui me signale l’heure de rentrer me coucher. Je ne sais si c’est la fraicheur ou cette dernière vision qui me fais frissonner, mais je suis certain que je repars bien plus riche qu’à mon arrivée, riche d'un bagage de souvenirs inoubliables. À bientôt !
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  9. Bonjour à tous !!! Pour une reprise de service après de longs mois de grisaille....une petite scéance sur NGC6888 était la bienvenue 😁 Pour ceux qui suivent, c'est sûrement ma dernière photo sans correcteur de coma, enfin !!!! 😜 85*240 secondes skywatcher 150/750 eq3-2 motorisé lunettes guide 50mm avec caméra T7M Canon1000d partiellement défiltrer (toujours pas de correcteur de COMA )
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  10. Bonjour, Pour faire dans l'originalité en ce jour d'éclipse solaire totale, je viens ici vous poster quelques photographies Après un vol Paris-Houston, j'avais prévu (plan A) de me rendre a Uvalde à environ 500km à l'ouest de Houston. Au vu de la météo au Texas, le plan A a été abandonné et un plan B trouvé à l'arrache par un copain du club, à savoir Conway dans l'Arkansas, à 700 km de Houston Après un long trajet de nuit et en commençant la journée avec un gros deficit de sommeil, la meteo sur Conway est bonne, un léger voile de haute altitude, qui s'est montré très discret, se dissipant un peu avant la totalité. Le matériel: APN Canon 80D, objectif 70-300 utilisé à 300mm, filtre astro solar pour les phases partielles, suivi motorisé avec une StarAdventurer sur trépied photo léger. En vrac, sans traitement (autre que la conversion RAW vers JPEG et la reduction de 600x4000 à 1500x1000 pour réduire le poids des images) Vous noterez un gros lens flare (arc bleuté) sur certaines photos EDIT: ajout des informations sur l'heure de prise de vue et sur les paramètres d'exposition EDIT: ajout en fin de post de 3 nouvelles photos dont une avec détails sur les éruptions EDIT 2: ajout d'une animation video en fin de post EDIT 3: 20/04/2024: ajout de montages avec les différentes étapes de l'éclipse en fin de post UTC 18:50:56 ISO100, f/16, 1/100s UTC 18:51:04 ISO100, f/11, 1/25s UTC 18:51:05 ISO100, f/16, 1/400s UTC 18:51:08 ISO 100, f/8, 1/1600s UTC 18:51:28 ISO400, f/16, 1/2s UTC 18:53:10 ISO100, f/8, 1/15s UTC 18:54:40 ISO100, f/16, 1/4s UTC 18:54:44 ISO100, f16, 1/250s UTC 18:55:07 ISO100, f/16, 1/100s Une dernière photo, avec traitement, composition HDR de 6 poses allant de 1/250s à 1/2s Il y en a d'autres, mais cela attendra mon retour en France, maintenant les vacances commencent, je vais pouvoir rattraper le sommeil en retard... EDIT: ajout de 3 nouvelles photos dont une avec détails sur les éruptions UTC 18:51:01 ISO100, f/16, 1/200s @roger15 désolé pour le premier diamant, je n'ai pas mieux que celle ci dessous, il aurait fallu en prendre une autre (avec la même exposition) juste après, sauf que celles que j'ai prises après je visais les grains de Baily... UTC 18:54:58 ISO100, f8, 1/1000s crop de l'image ci dessus pour le détail des protubérances EDIT2: ajout d'une petite animation format GIF Attention: les proportions des durées de chaque phase ne sont pas respectées: - Ici on a 50 images pour chacune des phases partielles croissantes et décroissantes, et 25 images pour la totalité (donc la totalité semble faire 20% de la durée de l'animation). - Dans la réalité, chacune des phase partielle durait plus d'une heure et la phase de totalité seulement 3min56sec sur mon lieu d'observation (donc pas du tout 20% de l'observation totale) La video est un peu grosse, désolé pour ceux qui ont un faible débit internet. EDIT 3: quelques montages Bon ciel a tous, cordialement, Stéphane
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  11. Clairement oui car ce que je dis c'est la théorie, tout dépend de la charge que l'on mettera au bout et je pense qu'il y a une marge confortable sur ces montures.
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  12. Bonjour à tous, voici la SH2157 pince du homard. On sent bien que tout cela manque de pose.. Acquisition Camera Ares-C pro couleur 15 poses de 600s avec Filtre L-extreme 15 poses de 600s avec filtre Sii (7 gardées) Traitement Siril SHO + GIMP
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  13. En dynamique oui mais en statique le cas qui nous préoccupe puisqu'on cherche à équilibrer la monture il faut que la somme des Moments (un produit vectoriel) des forces en présence donne zéro et alors la monture sera équilibrée donc en pratique : dL = dC x pC / pL Où d étant la distance à l'axe de rotation et p la force de gravité et on voit bien que si on éloigne les contrepoids donc dC plus grande il faudra soit diminuer le nombre de contrepoids (pC) soit augmenter la distance de la lunette à l'axe de rotation (pL) ce qui en général n'est pas possible dans ce dernier cas. De plus si on éloigne trop les contrepoids la barre va flamber (comme le bras de Karen ci-dessous) et introduira des vibrations donc il vaut mieux rester le plus près possible de l'axe de rotation pour éviter celà d'ou la recommandation de Astrophysics. Tiré du site Astrophysics également : Astro-Physics Mach2GTO Mount (various versions available) (baader-planetarium.com)
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  14. je fini mon tour du cygne avec le triangle de Pickering 🔭 RC10 + réducteur 0.8 soit 250/1600 🐎10micron 1000HPS 📷 zwo2400mc + filtre ultimate (HOO), 120 poses gardés de 2 min soit 4h00 au total 🖥️prétraitement sirilic + siril / traitement PIX, blurXterminator, toshop de très belles cibles à shooter indépendamment ou en grand champs
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  15. Lomonosov est généralement crédité pour avoir découvert l'atmosphère de Vénus à l'occasion du transit de Vénus de 1761. Néanmoins, il existe au moins une autre observation totalement indépendante de ladite, nettement moins connue, pour ne pas dire totalement inconnue, effectuée par l'amateur anglais Samuel Dunn, que j'aie extirpée du néant au cours de mes recherches sur le sujet, au début des années 2000. Cette observation est d'ailleurs beaucoup mieux établie et circonstanciée que celle de Lomonosov - on en jugera en comparant le papier ci-dessus, indiqué par Ygogo, au récit que je vous joins plus bas. Bonne lecture. C *** LES OMBRES DE CHELSEA Juin 1761 A Londres le transit avait débuté environ une heure et quarante minutes avant le lever du Soleil et devait se prolonger pendant encore quatre heures et demie. La sortie de Vénus devait avoir lieu tandis que le Soleil serait à près de quarante degrés au dessus de l'horizon. http://www.heardfamilyhistory.org.uk/Samuel Dunn.html Ne rien laisser au hasard avait été le maître mot de Samuel Dunn, gentilhomme et astronome amateur de Chelsea, petit faubourg de l’ouest de Londres, situé dans un méandre de la Tamise. Désormais englobé dans la grande ville, et situé à quelques stations de métro de la City, Chelsea était à l’époque un havre de paix où Dunn était professeur de mathématiques. La passion dévorante qui avait réuni ce jour là, en une communion parfaite, des hommes aussi éloignés que Maskelyne, Bevis, Hornsby, Hirst, Birch, Pigot, Bliss, Mason, Dixon, Bradley, Short, Winthrop et tant d'autres observateurs anglais de par le monde, guidait Samuel Dunn, comme une luciole dans l'obscurité ramène le voyageur égaré. Dunn, correspondant régulier et compétent de la Royal Society, aurait certainement accepté le voyage de Vénus à l'autre bout de la Terre, mais l'occasion ne lui fut sans doute pas offerte. Théoricien et géographe émérite, Dunn avait publié plusieurs ouvrages d’un excellent niveau abordant l’astronomie, la cosmologie, l’art de la navigation et les mathématiques, ainsi que plusieurs cartes et atlas, dont un certain nombre consacrés au nouveau monde. Astronome éclairé, très au fait des techniques et observations de son temps, sensiblement mieux équipé que bon nombre de ses collègues amateurs de l'époque, Dunn prit le parti fort honorable de tenter - connaissant ses limites -, de tirer le meilleur de ses instruments et de son savoir-faire. Son rapport d'observation, meilleur et plus détaillé certainement que bon nombre de travaux professionnels, fut d'un exceptionnel niveau scientifique et eut l’honneur d’être lu en séance auprès des membres de la Royal Society le 5 novembre 1761 (1). "Dès que je fus au courant que plusieurs mathématiciens partaient au loin, à l'étranger, pour observer le transit de Vénus devant le disque du Soleil, je me proposais d'observer le même à Chelsea, et de comparer mes observations aux plus précises d'entre-elles qui, je l'espérais, seraient faites à l'Observatoire Royal à Greenwich. En supposant que mon observation de Chelsea fut faite avec le même soin, et avec d'aussi bons instruments de mesures du temps que ceux qui seraient utilisés par les observateurs lointains, il pouvait être utile de comparer mes observations à celles faites au loin, là où les observateurs ont moins de facilités dans la détermination du temps qu'à l'Observatoire Royal." Samuel Dunn se proposait donc de réaliser à l'identique les expérimentations que Maskelyne, Mason et Dixon allaient tenter à Sainte Hélène et à Sumatra. Noble but, idée lumineuse. Un nouveau télescope de Newton à miroir de bronze de six pieds de focale et six pouces de diamètre fabriqué par M. Dollond (2), avec lequel "le révérend Maskelyne (qui est maintenant à Sainte Hélène) et moi-même avons plusieurs fois observé combien de temps les satellites de Jupiter demeurent sur le limbe en entrant devant le corps [de la planète]", un télescope de Gregory (3) de deux pieds, une pendule de précision et un quadrant Hadley constituaient l'essentiel de l'instrumentation du très "professionnel" M. Dunn. "Les tables quotidiennes de déclinaison du Soleil, d'équation du temps, etc., que j'utilise, sont celles de l'éphéméride de l'Abbé de la Caille ; et la latitude de mon site est 51° 29' 5" N et 41" de temps à l'ouest de l'Observatoire de Greenwich, entre le Physic-garden et le Chelsea Hospital". Aucun chronométrage des instants du transit ne pouvant être envisagé sans un étalonnage rigoureux des instruments de mesure, l'ingénieux M. Dunn s'astreignit, comme tout digne observateur de transit, à relever les précieux temps de culmination du Soleil durant les mois et surtout les jours précédents le phénomène. "Ces dernières observations, montrant un gain de l'horloge de 3" de temps par jour, me surprirent, étant contraires à mes prévisions ; car l'horloge ayant perdu deux ou trois secondes par jour en hiver, j'en conclus qu'elle perdrait plus au printemps et en été, de par l'allongement du pendule ; mais ce fut plutôt le contraire, et je n'en pus déterminer la cause. Pour déterminer le diamètre de Vénus, et aussi la position et la distance des maculae (4) à Vénus, je fis construire un micromètre angulaire, comme celui qui a déjà été décrit à la Royal Society, mais avec cette addition originale [...] de deux fils d'argent parallèles au diamètre. [...] Ce micromètre fut placé dans l'oculaire d'un télescope grégorien de deux pieds, qui grossissait 55 fois, et dont le champ de vision était traversé par le Soleil en 118 secondes de temps. J'avais deux oculaires pour le réflecteur newtonien de six pieds, dont l'un était de six dixièmes de pouce de focale et grossissait 110 fois, et l'autre de trois dixièmes de pouce de focale, grossissant 220 fois, soit quatre fois [le grossissement] du réflecteur grégorien. Je me proposais de faire confiance au plus grand de ces deux verres, ayant souvent expérimenté sa supériorité lors d'observations d'occultations de satellites de Jupiter et de maculae solaires. L'idée que je m'étais faite du contact interne était que la planète toucherait le bord du Soleil en un instant comme deux gouttes de vif-argent se rencontrant sur une surface plane, et qu'en un instant, le contact noir apparaîtrait ; mais en cela je fus déçu, les particularités du phénomène étant comme suit, à savoir : 6 juin, matinée nuageuse, jusqu'à six heures environ, puis les nuages commencèrent à se dissiper, mais pas assez pour offrir une vision complète de Vénus sur le Soleil avant qu'il ne soit sept heures et demi passé, et que la planète ne soit venue plus près du limbe du Soleil que je ne le souhaitais pour un premier regard. [...] Avec le réflecteur newtonien de six pieds et son grossissement de 110 fois, et aussi celui de 220 fois, j'examinais attentivement le disque du Soleil, pour découvrir un satellite de Vénus, mais je n'en vis aucun ; j'avais un verre sombre très clair devant l’oeil, et le limbe du Soleil apparut le plus parfaitement défini ; mais une très étroite pénombre larmoyante apparut autour de Vénus, qui rendit son limbe imparfaitement défini (cette pénombre ne put en aucune façon disparaître, bien que j'essayais de l'enlever en altérant la mise au point du télescope un grand nombre de fois) ; et à la distance d'environ un sixième du diamètre de Vénus à partir de son bord, se trouvait la partie la plus sombre de la phase de Vénus, à partir de laquelle une lumière imparfaite s'étendait et brillait aux environs du centre (ceci ne pouvait provenir d'aucune imperfection du télescope, car les maculae solaires apparurent nettement définies, ainsi que dans un réfracteur). A 8h 16' de l'horloge, j'étais prêt à observer le contact interne ; et tandis que Vénus s'approchait du limbe du Soleil, la pénombre près du limbe de Vénus devint plus sombre, et menaça d'obscurcir le point de contact à l'instant où cela aurait lieu. [...] Un diagramme représente l'approche de Vénus du limbe du Soleil pour chaque trois secondes de temps. Dans ce diagramme, les segments sombres représentent Vénus, et les lignes droites dessinées presque en contact avec eux représentent de petites parties du limbe du Soleil, vu au travers du verre sombre ; l'espace blanc intermédiaire représente le ciel. En mots, (pour chaque seconde de temps selon l'horloge) ainsi : A 8h 16' 41" Pas de diminution de lumière entre le limbe de Vénus et celui du Soleil. 8h 16' 42" Légère pénombre, ou diminution de la lumière, là où le contact se ferait. 8h 16' 43" Pénombre d'une teinte grise, près du même endroit. 8h 16' 44" Pénombre presque brune, et le filet de lumière très étroit et presque perdu. 8h 16' 45" Pénombre brune, et le filet de lumière dans le point de contact, indistinct ou perdu. 8h 16' 46" Pénombre plus brune, et le contact le plus petit possible. 8h 16' 47" Pénombre presque noire, et le contact un peu plus large. 8h 16' 48" Un peu de noir dans le point de contact, et les bords un peu plus larges. 8h 16' 49" Noir véritable dans le point de contact, et les bords un peu plus larges. 8h 16' 50" et ensuite. Ici, j'en conclus que les observateurs diffèreraient dans leur jugement à propos du moment du contact, par quelques secondes de temps, ou que certains estimeraient le contact plus tôt que les autres. De ces observations, je conclus que le filet de lumière dans le point de contact était si obscurci au point d'être indiscernable à 8h 16' 46", et que le noir véritable ne succéda pas au même point avant 3" supplémentaires, soit 8h 16' 49" ; et de ces deux propriétés, je conclus que le contact interne réel était à 8h 16' 47" selon l'horloge, c'est à dire 8h 16' 11" de temps égal, et 8h 18' 2" de temps apparent à Chelsea ; et 8h 18' 43" de temps apparent à Greenwich. Tandis que Vénus était sur le limbe du Soleil, aucune autre pénombre que celle apparue auparavant sur le disque du Soleil, n'apparut entre le limbe de Vénus et le Soleil ; en conséquence, j'en conclus qu'il doit y avoir une atmosphère autours de Vénus, laquelle recevant une faible impression de lumière entre les limbes de Vénus et du Soleil, occasionna l'incertitude dans la détermination de l'instant exact du contact interne, ainsi que décrit ci dessus ; et parce que mon réflecteur newtonien montrait plus clairement les objets qu'un réflecteur grégorien habituel, je conclus que ces précédentes propriétés étaient de celles qu'aucun réflecteur de deux pieds n'était capable d'examiner, l'atmosphère étant si étroite. (Comme le télescope de six pieds newtonien grossissait quatre fois plus que le télescope grégorien de deux pieds, et que la disparition du filet de lumière, depuis son dernier degré d'assombrissement à un vrai noir, fut d'environ 3 secondes de temps avec le télescope de six pieds, le temps pendant lequel le filet de lumière s'évanouissait depuis le dernier degré d'assombrissement à un vrai noir avec le réflecteur grégorien de deux pieds peut être supposé avoir été égal à 4 fois 3 = 12 secondes de temps ; et ainsi une erreur, ou plutôt une différence de prononciation et non de jugement, peut avoir eu lieu parmi les bons observateurs, dans le cas où certains ont estimé le contact par l'invisibilité du filet de lumière, et d'autres par une apparente noirceur dans le point de contact, ou, ce qui est la même chose, l'instant où la planète a fait la moindre indentation dans le limbe du Soleil, de même couleur que le ciel au travers d'un verre sombre. Ceci fut vérifié à l'aide d'un réflecteur grégorien de deux pieds, lors des contacts ci dessus mentionnés, et cela peut avoir occasionné de plus grandes différences dans l'estimation des contacts avec de plus petits télescopes, jusqu' à au moins une demi minute de temps.) A 8h 35' de l'horloge, le contact externe était proche et non encombré d'une telle pénombre, ou lumière partielle, ainsi que le contact interne avait été. A 8h 35' 4", la dernière dent possible, assez noire, apparut dans le limbe du Soleil. Et à 8h 35' 6", le limbe fut restauré dans sa forme parfaite, un petit tremblement de lumière eut lieu durant ces deux secondes de temps entre le bord étroit et larmoyant de Vénus et le point de contact avec le limbe du Soleil s'évanouissant. De cela, le contact externe à Chelsea eut lieu à 8h 34' 30" de temps égal, et 8h 36' 21" de temps apparent ; ce qui fait 8h 37' 2" de temps apparent à Greenwich. Des circonstances précédentes, il m'apparut que le contact externe fut plus facile à déterminer que le contact interne, ce qui était contraire à ce que j'avais escompté auparavant ; et puisque le point de contact a du apparaître, dans un télescope tel que celui avec lequel j'observais, de sa vrai couleur, sombre ou noire, plus vite que dans un instrument de plus faible grossissement à lumière égale, je conclus que, au travers de mon télescope le contact interne fut visible plus tôt que dans un réflecteur de deux pieds, dix ou douze secondes de temps. [...] Puisque ces observations furent faites avec les plus grands soins et attentions, je ne les ai déposées que devant la Société, avec la meilleure rédaction possible, puisqu'elles réconcilient une apparente contradiction dans les nombres du contact interne de M. Short ; et tandis que je suis vraiment certain en ce qui concerne les particularités du contact externe, je ne puis déterminer pourquoi elles diffèrent de celles de cet ingénieux observateur, ou d'autres." NOTES : 1 - Dunn Samuel ; Some observations of the planet Venus on the disk of the Sun, june 6th 1761 ; with a preceeding account of the method taken for verifying the time of that phenomenon ; and certain reasons for an atmosphere about Venus ; Philtrans, vol 52, 1761-62, London. 2 - Célèbre fabriquant d’instruments astronomiques de réputation internationale, le Londonien John Dollond (1706-1761), bien qu’injustement crédité de l’invention, développa et perfectionna la lunette achromatique jusqu’à un point d’excellence. 3 - Télescope de Gregory : réflecteur à deux miroirs concaves très populaire au dix-huitième siècle, conçu par l’Ecossais Gregory (1638-1675). L’image était obtenue à l’arrière de l’instrument au travers d’un trou pratiqué dans le miroir principal. 4 - Taches solaires.
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  16. Bonjour à toutes et à tous, D'habitude j'utilise plutôt le forum d'en face pour discuter solaire (il est plus actif sur ce sujet, sans jeu de mots ;)), mais les images que j'ai faites lundi me semblent suffisamment intéressantes pour vous les proposer ici aussi. Je passerai un peu plus de temps à expliquer ce qu'on observe et les détails techniques, puisqu'il me semble que le Sol'Ex est moins connu ici. Ces images ont donc été capturées avec un Sol'Ex, l'instrument créé par Christian Buil, et traitées avec mon logiciel maison JSol'Ex. Le Sol'Ex est un instrument assez incroyable et j'espère que ce post en sera le témoin : il permet de capturer des phénomènes qu'aucun autre appareil ne permet de capturer. En particulier, son utilisation de la spectroscopie permet de mesurer des phénomènes brutaux et de reconstituer des images en plongeant dans l'atmosphère. Il ne permettra pas forcément de faire des zooms, mais on obtient des données assez fascinantes. De quoi parle-t-on ? Ce lundi 3 juin, je me suis lancé le défi de faire un timelapse du soleil, au Sol'Ex. C'est un travail assez fastidieux, puisque comme vous le savez peut-être, le Sol'Ex ne permet pas d'obtenir une image directement, il faut, pour chaque image, capturer une vidéo (on appelle ça un scan) et traiter cette vidéo pour obtenir une image. C'est là que les logiciels interviennent. Le logiciel officiel est fait par Valérie Desnoux et Christian Buil, il s'appelle INTI, et j'ai pour ma part écrit mon propre logiciel, JSol'Ex. Ce logiciel dispose d'un mode batch, mais aussi de scripting et autres détections automatiques qui rendent l'opération plus simple. J'ai donc capturé pas moins de 262 fichiers SER, environ 1 par minute, entre 8h et 16h UTC. Il y a des écarts (passages nuageux ou retournement au méridien), mais au total, cela représente 108 Go de données à traiter ! Pour capturer ces scans, j'ai utilisé SharpCap, avec un script de capture pour piloter la monture, ce qui a demandé un minimum de surveillance, l'essentiel étant fait de manière automatique. Les captures ont été faites avec ma lunette TS-Optics Photoline de 80mm, équipée d'un réducteur de focale 0.79 et diaphragmée à 55 mm (nécessaire pour conserver un rapport F/D proche de 6, optimal pour le Sol'Ex). Avant de commencer la série, j'ai réalisé une dizaine de scans d'affilée pour obtenir une seule image, stackée, dont voici le résultat :: Le timelapse Nous arrivons donc au résultat de cette journée, un timelapse qui montre beaucoup de choses. En particulier, 2 éruptions de classe M, l'une entre 9h30 et 12h39 UTC dans AR3697 (la grande région active au sud) et l'autre, spectaculaire, dans AR3695 au Nord-Ouest (en haut à droite) qui commence à 14h UTC. Malheureusement pour cette dernière, le principe de Murphy veut que les nuages se soient invités pile à ce moment là, ce qui donne ces images plus sombres dans l'animation. Le traitement est réalisé avec un script, optimisé pour la visibilité des flares et des protubérances. Les différences de luminosité sont essentiellement liées aux passages luminieux et volontairement non corrigées pour bien voir les éruptions et plasmas : Il est possible de zoomer sur l'éruption la plus spectaculaire de la journée : L'effet Doppler en action L'intérêt de Sol'Ex, c'est qu'il permet simultanément de capturer plusieurs choses. Ainsi, dans une vidéo, on capture une partie du spectre solaire, ici autour de la raie H-alpha. Les images H-alpha sont faites en prenant les pixels qui se trouvent au centre de la raie. Ainsi, dans l'image ci-dessous, ce que l'on voit est une capture d'une des images du fichier SER. En haut, nous avons notre raie Ha, bien sombre au centre. Le trait qui la traverse est la détection du centre de la raie, qui sert à reconstituer les images. Néanmoins, on constate que la raie n'est pas uniforme : elle est déformée, décalée vers le haut ou vers le bas. C'est l'effet Doppler, et on capture ici des décalages vers le rouge (vers le bas) ou vers le bleu (vers le haut). Le trait en bas correspond à un décalage "intéressant" relevé par le logiciel, qui permet de calculer des vitesses (nous y reviendrons) : Les bandes plus sombres visibles à gauche de l'image dans le spectre correspondent à des taches solaires. Ce qui est vraiment intéressant, c'est que grâce à ces images, on peut reconstituer une "image Doppler" du soleil, en prenant non plus le centre de la raie, mais en se décalant de quelques pixels par rapport au centre. On reconstitue alors une image en mettant dans le canal bleu l'image décalée de 3 pixels vers le haut, dans le rouge l'image décalée de 3 pixels vers le bas, et dans le vert la moyenne des 2 (cette procédure est décrite sur le site de Christian). Là où la génération de ces images Doppler est chose commune chez les Sol'Ex'istes, je ne pense cependant pas que quiconque l'ait jamais utilisé pour en faire un timelapse. Voici donc ce que j'ai obtenu : Le résultat est assez spectaculaire ! En particulier, sur la 2ème éruption, on voit bien des éjectas bleus, qui se déplacent donc vers nous, et des rouges, qui s'éloignent ! Nous pouvons cependant faire d'autres belles animations. Ainsi, en utilisant un "coronographe virtuel", il est possible de bien isoler les protubérances. C'est ce que l'on voit dans l'animation suivante, qui montre donc ces images Doppler, mais avec le disque solaire masqué : Afin que l'on se rende mieux compte des mouvements de masse, voici deux zooms sur des régions intéressantes : De la science ! Le Sol'Ex n'est pas qu'un simple instrument d'observation. Il permet de faire "de la science" simplement chez soi. Ainsi, puisque nous disposons du spectre et que nous pouvons calculer des décalages Doppler, j'ai récemment ajouté à JSol'Ex la capacité à détecter automatiquement des "excès de vitesse" sur le disque solaire. De quoi parle-t-on ? Sur l'image du spectre ci-dessus, on constate donc que la raie Ha est "étirée" vers le haut et vers le bas. En mesurant la distance entre un pic et le centre de la raie, on calcule un "décalage en pixels" qui peut être converti en vitesse. Il est ainsi possible, pour chaque image de la série, de calculer les plus gros décalages de pixels et représenter celà graphiquement sur le disque. C'est ce que l'on voit ici, sur une capture prise à 14h27 UTC : On y note une pointe à 234 km/s ! Que voit-on dans le spectre à l'endroit qui correspond à ce pic ? Voici la réponse : C'est intéressant ! Cette fois-ci on ne constate plus une raie sombre, mais un flash lumineux. Il s'agit d'un flare, au lieu d'être en absorption, la raie Ha passe ici en émission avec du plasma visible, ce que l'on retrouve dans les animations avec ces régions blanches qui semblent se propager le long de filaments. Plongée dans l'atmosphère Attention, ici on part dans du plus technique, et je ne suis pas certain moi-même de tout comprendre aux phénomènes. Les animations que vous allez voir ne sont plus dans le temps, mais dans l'espace ! C'est contre-intuitif, votre cerveau va vous dire le contraire, mais ce que l'on voit, c'est bien une animation qui se passe à un instant t. Au lieu de se promener dans le temps, on se promène dans différentes couches de l'atmosphère. Il s'agit en fait d'animations faites là où les excès de vitesse sont détectés, en prenant un décalage de pixels correspondant aux décalages détectés. Ainsi, si un décalage est constaté entre -15 (vers le bleu) et +8 (vers le rouge), alors on réalise une animation en générant une image pour chaque décalage, ce qui nous donne ceci pour la région où l'excès à 234km/s a été mesuré : On constate bien le flash, visible au milieu de l'animation, mais il se passe des choses autour, avec des régions sombres qui apparaissent et disparaissent. Il est plus intéressant, pour bien comprendre le phénomène, de se déplacer sur la deuxième éruption, qui a eu lieu plus près du limbe. En effet, la première étant face à nous, il est difficile de percevoir le relief. En revanche, avec une éruption sur le bord solaire, la ligne de vue change et on perçoit des choses très intéressantes : Rappelez-vous qu'il s'agit d'un instantané. Donc, le filament noir que l'on voit se déplacer ne correspond pas à quelque chose qui bouge, mais à sa "position" dans l'espace, dans différentes couches de l'atmosphère. Lorsqu'on voit un flash lumineux (il y en a 2 dans cette vidéo), il s'agit d'un flash qui a lieu à une hauteur particulière dans l'atmosphère. La trace noire correspond donc à un éjecta "vu en relief" et l'effet Doppler nous a permis de mesurer la vitesse de cette éjection massive de matière : plus de 200 km/s ! Cette dernière animation montre la même éjection à un instant différent, mais très proche, qui montre que la masse éjectée était bien plus importante : Au final, vous venez de "voir" l'éjection mentionnée dans le GIF plus haut, mais sur une seule image, en calculant la vitesse de l'éjection de matière. En conclusion En conclusion, c'était une bien belle journée d'observation, même si elle a été gâchée en fin de journée par l'apparition des nuages. Le Sol'Ex est un instrument pas cher, simple à utiliser, qui permet de faire des observations et des mesures de qualité scientifique. Avec un peu d'imagination, on peut réaliser des images assez folles, avec des précisions de l'ordre de 0.2 Angströms, ce qui est assez fou. Alors, certes il y a des inconvénients et ça nécessite un peu d'apprentissage, mais en un an d'exploitation, ma connaissance des phénomènes solaires s'est incroyablement enrichie, et ça, c'est grâce à Christian Buil et Valérie Desnoux, merci à eux !
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  17. Salut, trois galaxies alignées dans le Dragon ça doit sûrement vous évoquer quelque chose... Voici un autre trio moins connu, composé de deux galaxies liées gravitationnellement, à environ 160 millions d'années-lumière, la belle spirale barrée vue de face NGC 5905 et la spirale vue par la tranche NGC 5908, qui possède aussi visiblement un halo relativement sphérique. À droite de l'image, la fantomatique NGC5866B est une galaxie spirale intermédiaire bien plus proche (50 millions d'a.l.) mais étonnamment pâle. J'y ai passé les deux dernières nuits, au total 6h20 de luminance pour atteindre la magnitude 21,5, avec un seeing correct (2" après empilement), ainsi que les couches RVB, comme d'habitude au 200/800 depuis mon jardin des Yvelines. Le champ complet (clic droit pour la full) Une version recadrée sur NGC5905/8 Et enfin comme d'habitude la luminance annotée (galaxies PGC + quasars par redshift) Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 380*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 22*60sec pour les couches R & G, 27*60sec pour la couche B Turbulence correcte (FWHM médiane 2" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, ciel crépusculaire de juin
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  18. bonjour a tous voici la prise de cette nuit, clairement pas prévu au programme... a la base je pensais essayer de choper la nébuleuse de l'iris, mais ma monture pour je ne sais quel raison en avait décidée autrement (marrant j'en avais juste parlé avec archer92 😂) ..bref , re réglage et roule. seulement j'ai perdu pas mal de temps la dessus, les nuit passe vite et l'iris est particulière a imager.... plan B : NGC 6946 plein d'étoiles, IFN qui commence a apparaitre et UGC 11583 timide, caché a coté de l'amas NGC 6939 77x120sec avec filtre L3 bon Week end a tous et bon ciel !
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  19. Hello, L'été approche à grand pas, les nuits deviennent les plus courtes de l'année.... et c'est à cette période que l'on peut faire du ciel profond.... un comble Direction le Dragon, vers la petite galaxie du Fuseau, alias M102. M102 (NGC 5866), aussi appelé galaxie du Fuseau, est une galaxie lenticulaire relativement rapprochée, vue par la tranche et située dans la constellation du Dragon. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 825 ± 7 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 12,2 ± 0,9 Mpc (∼39,8 millions d'al). Elle a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1781. NGC 5866 (M102) a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique S0+ sp dans son atlas des galaxies. M102 renferme des régions d'hydrogène ionisé et c'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. C'est également une galaxie active de type Seyfert. La ligne de poussière de M102: L'une des plus remarquables caractéristiques de M102 est son disque de poussière que l'on voit presque exactement par la tranche. Cette bande de poussière est inhabituelle pour une galaxie lenticulaire, car dans ces galaxies, elle se trouve habituellement près du noyau et elle suit le profil lumineux de leur renflement. Le disque de poussière de M102 pourrait contenir une structure en forme d'anneau, mais la structure interne est difficile à déterminer étant donné l'orientation latérale de cette galaxie. Les infos: Celestron C8 au foyer @ 1885mm Player One Artemis-c imx294 + filtre ircut Player One anti-halo Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 465 x 30s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 30s:
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  20. enfin une nuit sans nuages pour pouvoir observer la toute petite galaxie spirale NGC3938 dans les pieds de la grande ourse,avec quand même 40 photos de 3mn empilée ,setup :telescope meade lx90 8",asi 2600 sur asiairplus,traitement siril et astrosurface
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  21. Bonjour à tous, une image de M92 prise hier soir, avec 156 prises de 60s. La full est pleine de petites galaxies, et la crop visualise mieux l'amas, je n'ai pas su choisir donc je vous propose les deux. J'attends vos commentaires pour progresser, merci et bon ciel pascal Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur GPU x1 Filtres UVIRcut Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP
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  22. Sympa ce croissant👍
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  23. Mon dieu !!! Jacques va avoir un correcteur de coma !!! ça va te changer la vie...ou pas ...tu vas découvrir les joies du backfocus Préviens nous quand il arrive, qu'on ne soit pas surpris par la neige au mois de Juillet
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  24. Salut Serge ! Frimeur 🤣🤣 Bon ciel A plus Nico
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  25. les barillet de celestron sont en métal, pas en plastique, et c'est heureux. Bon, j'ai essayé, le réducteur, et l'hyperstar, fait ma MAP sur la montagne au loin, et pris mes repères: anneau rouge: foyer primaire anneau Jaune: Hyperstar nneau bleu: Réducteur de focale a+ Serge
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  26. Salut Momo,😊 mais c'est quoi cet enfer Dantesque que tu nous décris là? On dirait un extrait du manuel de torture médièvale astronomique à son apogée de rafinement.😰 Mais quel horreur!😬 a+ Serge
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  27. Faut réussir à dépasser le cap des tests et autres réglages, après c'est place aux images et au traitement, là aussi y en a des trucs à tester et essayer 😂
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  28. C'est là qu'on voit tout l'intérêt de prendre du matériel bien compatible avec les logiciels utilisés sinon c'est galère.
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  29. Merci @MatEX pour l'info du retour de la AR3664, je n'était pas au courant. Je suis en vacances en Corrèze, et le temps n'est pas terrible non plus, j'ai pu faire une séance le 4 juin, la seule pour ces quinze premiers jours. Je n'ai fait que de la lumière blanche, n'ayant pris que peut de matériel, juste la 62ED et le prisme de Herschel pour le solaire.
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  30. Je ne sais pas si elle est vraie ni si c'est acceptable en raison de son caractère politique : J'aurais plutôt mis un chat... Dans le Trégor, on dit "neu" : Sur la pancarte : "attention au chien". Rare photo de Keith Richards attendant le découverte de l'électricité : Un peu vache mais... :
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  31. Très belle image, bravo Pour faire ressortir davantage la nébuleuse, tu peux diminuer la couleur magenta des étoiles sous Siril en faisant 'Transformation négative --> Suppression du bruit vert --> Transformation négative. Et faire une petite réduction d'étoiles sous Gimp (Filtres --> Distorsions --> Propagation de valeur [en choisissant 'plus de noir']). Voici une comparaison après application (à gauche) de la réduction d'étoiles à partir de ton image sur laquelle j'ai diminué le magenta :
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  32. Attention, il faut bien lui parler à l’AVX, autrement elle ce fâche vite 😁
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  33. Ce soir, J'ai sorti grand mère de sa couverture (AVX) pour la tester avec l'Askar400 et le reducteur 0.7 que je teste pour la 1ere fois Elle a suffisamment hiberné
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  34. Je l'avais loupé, très beau croissant ! Bravo 👍👍🙂
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  35. Ok, mais quid des arbres non binaires !
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  36. En fait il existe bien des arbres mâles ou femelles : houx, laurier sauce, gincko, "palmier" cycas... on doit pouvoir facilement en citer une tapée d'autres. Si mes souvenirs sont bons, on utilisait le mot savant "dïoique" pour caractériser ces plantes. Je sais, c'est pas rigolo.
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  37. c'est bon j'ai tout reçus je vous tien au courant quand tout es montés
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  38. Salut à tous et en particulier aux Rhône-Alpins ! Chaque année nous organisons avec mes amis et collègues de l’Astro Club du Diois une soirée festive et grand public autour de l’astronomie. Des conférences, des spectacles, de la musique mais surtout de l’astronomie ! Cette année certains de nos membres ne pourront pas être présents, et comme l’affluence augmente d’année en année, je viens vers vous à la recherche de bonnes âmes motivées, disponibles, et envieuses de faire découvrir l’astro au plus grand nombre. Tout le monde est le bienvenu ! Visuel, visuel assisté, dobson, cassegrain, seestar, lunette, jumelles, EVscope, newton… c’est à vous de choisir ce que vous aimeriez partager. La soirée publique se tiendra le samedi 03 aout 2024 à Marignac en Diois (26), mais nous occuperons le lieu dès le vendredi 02 pour une soirée entre nous, pour installer le matériel mais aussi profiter pleinement du très bon ciel de la vallée de la Drôme. L’évènement se déroule d’ailleurs dans la toute nouvelle Réserve Internationale de Ciel Etoilé du Vercors. En échange nous vous assurons un repas et quelques bières pressions ou verres de rouge, ainsi qu'une chouette ambiance. Quant à l’hébergement, le plus simple serait de dormir sur place (tente, camping car…) mais il est aussi possible de réfléchir à un hébergement « en dur » à quelques minutes de route. Si besoin il y a une douche à disposition sur le lieu. Pour l’instant nous avons : - Une Lunt 50 pour le soleil en Ha - Une 80ED avec filtre solaire pleine ouverture Et pour la nuit : - Lunette 80 pour projeter du visuel assisté sur grand écran - Des dobsons (200, 250, 300 et 400) - Un newton 200 - Jumelles Miyauchi 20x100 N’hésitez pas à me contacter si vous êtes partant ou s’il vous manque des infos, et quoi qu’il en soit, je nous souhaite à tous un bel été étoilé qui nous fera vite oublier ce triste printemps !
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  39. Oui, elle est vraiment très belle ; un peu trop souple à mon goût vu mon âge ...
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  40. Un petit classique pour la reprise après un an sans astro - NGC7000 le suivi n'était pas tip top, mais je m'en sors. Lunette Vixen FL-55SS (240mm de focale) filtre L-Extreme 120 x 2' soit 4h de pose au total
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  41. Bonjour, J'ai trouvé une fourche pour un vieux tube c5 orange que j avais acheté il y a longtemps. En voulant monter le tube, les trous pour visser ne correspondent pas avec les trous présents sur le tube. Je peux bien visser sur un de chaque côté. Cf images. Est-ce qu il y a eu plusieurs fourches selon les époques. Thierry
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  42. Salut @ced06480, parfait, merci c'est exactement ce que je cherchais tes photos sont top!! bon, ben je crois que je suis parti pour l'explore scientific
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  43. Bonjour J'ai pu tester le mini Dob aux NAT. Il fonctionne très bien ! Les mouvements sont souples , il est bien équilibré, ne vibre pas et je peux changer d'oculaire sans devoir repointer. J'ai observé la lune et M13 comme objets brillants. Comme objets moins lumineux, j'ai observé le triplet du lion (deux galaxies bien visibles mais pas le "hambutger" trop pâle), ainsi que les galaxies de boode. La forme générale des galaxies est bien perçue ainsi que leurs noyaux mais, bien sur, à ce diamètre, pas de structure détaillée. De retour chez moi, j'ai complété le Dob avec une jupe taillée dans un "plastic de sac poubelle véritable" 😄 ainsi qu'un filtre solaire (feuille astrosolar). Pour le rangement, la feuille astrosolar protégée par une farde de plastic passe dans la boite et j'enroule la jupe autour des tubes. Dob monté avec feuille astrosolar et jupe Feuille astrosolar dans sa farde de protection Feuille astrosolar rangée entre le baffle et l'anneau du secondaire Dob démonté avec les tuble placés dans une gaine de protection en mousse (isolation de tuyaux) et entourés par la jupe Comme j'ai eu des questions aux NAT sur le poids, de l'engin j'en ai profité pour peser le tout. Cela fait 2,2 Kg (avec oculaires, chercheur, ...). (J'ai aussi ajouté l'info dans les premiers post)
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  44. Pour l'aspect documentaire et pour ceux pour qui la question du diagnostic de l'astigmatisme intéresseraient, voici l'origine du problème que j'ai cherché pendant deux ans : Le secondaire était collé sur quasiment toute la surface du support (surligné en rouge c'est la colle ...) En gros ça faisait des tensions sur le secondaire, il était "pincé dans sa colle" Comme entre temps j'avais aussi remonté le secondaire pour rapprocher mon train optique du tube, j'ai acheté un nouveau secondaire plus petit , et l'ai donc recollé + marqué "à la Reto" ( merci encore @den) + Vérification du centrage et marquage avec ma méthode "platine 33T" parce qu'il faut bien s'amuser un peu dans la vie. Franchement je suis sur les fesses que les tolérances soient aussi fines en optique ... (le savoir est une chose, le constater dans son atelier en est une autre) Le fait qu'une tension sur la colle puis déformer le secondaire me laisse pantois. Il va falloir que je refasse la manip avec un miroir plus qualitatif, celui ci c'est un TS de base, je vais probablement en commander un chez ZEN car mon primaire qui a été bichonné par des mains expertes mérite un peu mieux. Gilles. J'ajoute le symptôme de ce que je me trimbalais : Ici l'aigrette horizontale était à peu près OK, la verticale était aux fraises. En faisant la map sur la verticale, c'est l'horizontale qui partait en sucette.
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  45. Bonjour à tous, Voici une nouvelle constellation: le Taureau. Il s'agit d'une mosaïque de 3 tuiles réalisée avec mon Sigma 50mm ouvert à f2.5 et mon Canon2000D défiltré partiel. Il y a 2h par tuiles (3x120x60s): J'ai eu quelques soucis au traitement. Il faisait tellement froid lors des acquisitions que mon masterdark habituel n'était plus en phase avec mes lights et la soustraction des darks a laissé du banding sur mes images. Il faudrait que je refasse des darks pour ces températures négatives. J'ai également repris le traitement de certaines des autres constellations pour essayer d'harmoniser un peu la qualité. N'hésitez pas un jeter un oeil. Nico
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