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Salut, trois galaxies alignées dans le Dragon ça doit sûrement vous évoquer quelque chose... Voici un autre trio moins connu, composé de deux galaxies liées gravitationnellement, à environ 160 millions d'années-lumière, la belle spirale barrée vue de face NGC 5905 et la spirale vue par la tranche NGC 5908, qui possède aussi visiblement un halo relativement sphérique. À droite de l'image, la fantomatique NGC5866B est une galaxie spirale intermédiaire bien plus proche (50 millions d'a.l.) mais étonnamment pâle. J'y ai passé les deux dernières nuits, au total 6h20 de luminance pour atteindre la magnitude 21,5, avec un seeing correct (2" après empilement), ainsi que les couches RVB, comme d'habitude au 200/800 depuis mon jardin des Yvelines. Le champ complet (clic droit pour la full) Une version recadrée sur NGC5905/8 Et enfin comme d'habitude la luminance annotée (galaxies PGC + quasars par redshift) Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 380*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 22*60sec pour les couches R & G, 27*60sec pour la couche B Turbulence correcte (FWHM médiane 2" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, ciel crépusculaire de juin4 points
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bonjour a tous une photo faite la nuit dernière, le croissant (et une petite bulle bien discrète) première fois que je pointe cette objet, a la base je pensais plus aller du coté de NGC 7635...changement de dernière minute 😅 82ed/l'enhance/294mcpro 70x180sec DOF et guidage bonne semaine et bon ciel a tous !3 points
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je fini mon tour du cygne avec le triangle de Pickering 🔭 RC10 + réducteur 0.8 soit 250/1600 🐎10micron 1000HPS 📷 zwo2400mc + filtre ultimate (HOO), 120 poses gardés de 2 min soit 4h00 au total 🖥️prétraitement sirilic + siril / traitement PIX, blurXterminator, toshop de très belles cibles à shooter indépendamment ou en grand champs3 points
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Bonjour à tous, Cette fois j'ai pu accumuler assez de pose pour sortie ma SH2-115 en SHO. C'est une superbe zone à prendre en photo et le SHO lui va superbement bien. 11h30 de pose au total pour cette version Ha- SHO Détails et full ici: https://www.astrobin.com/fvz3pn/ Matériel: FRA600 Nyx-101 PLAYER ONE ZEUS-M Bon Ciel3 points
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Salut à tous, Des fois, la métaphysique finit par devenir de la physique... J'ai le très grand plaisir de vous présenter ma toute nouvelle plateforme équatoriale! Quelques rapides commentaires, en attendant de trouver le temps de décrire tout cela un peu plus précisément. Les principes que j'ai suivi, sont très largement inspirés des plateformes équatoriales présentées sur le site de Magnitude 78 et les autres sites biens connus de Google si vous tapez "planche/planchette/plateforme équatoriale". La seule originalité que je n'ai trouvée nulle part dans mes recherches, a été de faire imprimer en 3D les secteurs nords à la forme théorique parfaite. Les secteurs ne sont donc PAS approximés par des segments comme cela se retrouve usuellement. Les impressions sont en Nylon PA12. Je les ai faites faire chez PolyD (boite Italienne très sérieuse et compétitive) et Sculpteo (en région parisienne). Je vous recommande les deux enseignes! Le moteur est un petit moteur pas à pas dont je vous joins la fiche technique. Il est tout riquiqui (2cm de côté), pèse vraiment pas lourd et a un couple plus que suffisant (même en ne l'utilisant pas à son couple maximum). J'ai cherché à avoir la plateforme la plus compacte possible. Il y aurait probablement possibilité d'aller encore gratter 2-3cm en hauteur, mais au prix de compromis et d'efforts qui ne me paraissaient pas en valoir la peine. La plateforme est plus petite que la boite de mon Strock 250 (c'était un critère de design) et probablement moins haute que le couvercle (/socle) classique de celui ci. L'entrainement est fait par friction. J'ai rajouté un fin morceau de chambre à aire (caoutchouc) pour n'avoir aucun problème de glissement. J'ai également cherché à faire le plus léger possible. La plateforme est réalisée en contreplaqué de 12mm d'épais, évidée par endroit à la défonceuse. La plateforme complète pèse au final à peine plus d'1 kg! Qui dit moteur pas à pas, dit contrôleur. Qui dit contrôleur dit "ben pourquoi pas rajouter quelques capteurs pour se faciliter la vie"! J'ai donc mis un inclinomètre (pour faciliter la mise en station) et une sonde PTH parce que... pourquoi pas, et bien sûr une recharge usb-c! L'ensemble étant alimenté par 2 batteries 18650, ce qui me donne une généreuse autonomie de plus d'une dizaine d'heures. Le micro-controleur est un XIAO RP2040 (géniale cette petite carte). Je l'ai testée sur le ciel hier soir pour la première fois, ce projet de plateforme équatoriale étant en gestation depuis... pas loin de 3 ans. Que dire d'autres que "wow"... Le suivi change tout dans l'expérience à fort grossissement. Je peux enfin prendre le temps d'expliquer aux gens ce qu'ils sont en train de voir sans recentrer l'objet toutes les 30s. Je peux enfin scruter les détails des objets à volonté. Les mouvements sont parfaits. Je n'ai presque aucun jeu. C'est juste magique! J'ai certainement quelques détails que je vais encore peaufiner, et beaucoup d'éléments qui auraient pu être fait de façon plus simple ou approximative. Mais toutes les heures que j'ai passé à lire, essayer maladroitement de comprendre, dessiner, tester, à faire et refaire sont très largement compensées par la fierté du résultat, le plaisir d'avoir appris énormément de choses, et la sensation d'apporter ma petite pierre à l'édifice des concepteurs d'instruments. J'espère que cette réalisation en inspirera d'autres. Évidemment si vous avez des questions sur la réalisation, je me ferai un plaisir d'y répondre! Bons cieux, Daniel 8HS11-0204S-PG90_Full_Datasheet-1.pdf3 points
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j'ai fait un pari, je crois que c'est ici. Mais comme un crétin j'ai pas mis de contrepartie : il faudrait que les fanboys me paient de bières tous les ans (on va dire) tant que cette bouze n'est pas arrivée sur la lune avec un bonhomme (vivant) dedans. Donc RDV mi 2025.3 points
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Au vu de mon équipement, le printemps n'est pas très riche en cibles. - Samyang 135mm f/2 (en étant soit à f/2 soit à f/2.8), avec Canon 2000d sur un simple trépied - Du coup j'ai tenté les principales galaxies autour de la Grande Ourse pour en tester les limites. M81 la galaxie de Bode, 42min (1261x 2sec) M101 La galaxie du Moulinet, 25min (1002 x 1.6sec) M106, 24min (902 x 1.6sec) M94 et M63, 24min (1131 x 1.3sec) Et M51, la galaxie du Tourbillon, 13,5min (625 x 1.3sec)2 points
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Salut tous, En grattant encore un brin dans mes archives, j'ai retrouvé des images de la goutte noire telle que photographiée par l'expédition française de 1874 dans l'Île Saint-Paul. Il s'agit de plaques daguériennes, exposée au photohéliographe. Vues des installations de l'île Saint-Paul. Au premier plan la coupole de l'équatorial de 6 pouces. En arrière, la coupole de l'équatorial de 8 pouces. (il s'agit de pouces français, équivalents à 27 mm, soit 162, et 216 mm). A l'arrière plan, sur la gauche : la cabane du photohéliographe, et celle de la lunette méridienne. L'île Saint-Paul : https://fr.wikipedia.org/wiki/Île_Saint-Paul_(océan_Indien) Les passages de Vénus de 1874 et 1882 L'intérêt de la photographie astronomique naissante n'avait pas échappé aux membres de la Commission du Passage (Commission instituée dès le début de l'année 1870, en dépit des événements dramatiques auxquels la France était alors conforntée). Cette technique nouvelle recelait de nombreux avantages, et avait même été jugée potentiellement apte à fournir des résultats supérieurs aux observations purement visuelles. Visionnaire, Hervé Faye, alors président de la Commission, en était tout à fait convaincu : "Je compte [...] moins sur la méthode de Halley que sur un progrès nouveau qui caractérisera l'astronomie moderne, je veux parler de l'adoption de la photographie comme moyen de mesure. Imaginez qu'en A l'observateur photographie le Soleil et obtienne une image de 20 centimètres de diamètre, comme celles que M. Janssen montrait dernièrement à l'Académie. Tout y viendra, taches, facules, Vénus même, si à cet instant Vénus se montre sur le Soleil. Qu'en B l'observateur austral en fasse autant au même moment. Nous serons en possession à leur retour de deux images parfaites du Soleil, où le déplacement parallactique de Vénus deviendra aisément mesurable. Si A est à Saint Paul, par exemple, et B au Japon, ce déplacement sera de plus de 3 millimètres.[...] Il est aisé, avec une loupe et un vernier, de mesurer cet écartement à 0.1 mm. Alors vous avez la parallaxe du Soleil à 1/1200 près. Et notez bien qu'ici tout est automatique. L'observateur n'y intervient pour rien avec ses agitations nerveuses, ses anxiétés, ses préoccupations, son impatience, les illusions de ses sens et de son système nerveux. C'est la nature même que vous avez sous les yeux ; vous l'avez fixée à jamais pour en reprendre l'examen et la mesure à volonté et à toute époque. Il y a longtemps que cette admirable méthode, dont la précision semble être illimitée, a été proposée aux astronomes par un français. Elle va être appliquée en grand par les Américains le 9 décembre prochain. Ils ont fait construire pour cela des lunettes photographiques de quarante pieds de long. Je leur prédis un succès complet. [...] En un mot, avec les deux ou trois mille photographies de grande dimension qu'on recueillerait aisément dans toutes les stations en 1874, je ne doute pas qu'on obtienne la parallaxe du Soleil à 1/1200 près, c'est à dire à moins de 0.01 seconde." (1) L'optimisme était de rigueur. Ainsi exposée, la méthode n'avait que des avantages et son application ne pouvait être que positive. Il y avait bien quelques difficultés techniques à surmonter ; la confiance absolue dans le progrès ne pouvait à elle seule garantir l'obtention de résultats probants. Il fallait davantage compter sur le dévouement et sur le savoir-faire que sur la chance, car il y avait loin entre l'exposition correcte d'images de croissants de Lune réalisées sur des instruments imposants dans la douce quiétude des observatoires, et la réussite d'images scientifiquement exploitables, obtenues sur le terrain dans des contrées difficiles et lointaines. ./... Et justement … LA COURSE AUX RESULTATS L'Académie des Sciences et la Royal Society furent les premières à donner, presque en temps réel, des nouvelles de leurs expéditions d'alors, dans leurs publications dédiées et dans quelques journaux plus populaires, mais il fallut bien souvent regretter l'absence de données chiffrées dans les articles. La substantifique moelle était conservée bien à l'abri des convoitises d'autrui ... Du reste, réduire les observations et déterminer la valeur de la parallaxe solaire était une tâche incommensurable, qui occupa longtemps des équipes entières d'astronomes et de calculateurs dans nombres d'institutions des pays concernés. La réduction des observations ramenées par cinq ou six expéditions supposait en effet la détermination des coordonnées géographiques des stations par l'étude de milliers de mesures de passages d'étoiles au méridien, de centaines de culminations de limbes lunaires et solaires, et par l'étalonnage de dizaines d'instruments d'optique et de quelques centaines de chronomètres. Il s'agissait de compiler des dizaines de milliers de mesures de précision en tous genres, ce qui représentait à tout le moins des années de travail. L'Institut de France rendit public l'ensemble des observations et récits de voyages de ses astronomes, accompagnés des comptes-rendus des réunions préparatoires de la Commission du Passage, sous la forme de neuf énormes tomes, publiés progressivement entre 1876 et 1890, l'ensemble représentant une pile de plus de cinquante centimètres de hauteur d'une lecture passionnante. Mais les résultats tardèrent. Après bien des tergiversations cependant, les Français s'accordèrent sur une valeur "nationale" de la parallaxe comprise entre 8.78" et ... 9.17", André trouvant 8.88" ou 8.82" en se basant sur les seules observations visuelles obtenues à Nouméa et à Saint-Paul, valeurs incluant ou non les chiffres de Mouchez à la lunette de 8 pouces. En Angleterre, Tupman, Neate et quelques autres s'attelèrent à la tâche ; la nouvelle valeur de la parallaxe, publiée en juin 1878 dans les Monthly Notices, calculée non seulement à partir des observations britanniques obtenues par les expéditions officielles mais aussi à partir de dizaines d'observations amateurs venues de tout l'Empire de Victoria, était égale à 8.857" à quelques centièmes de seconde d'arc près. Mais il s'agissait là de la valeur obtenue uniquement en tenant compte du premier contact interne. Lorsque observations du second contact interne étaient réduites, la valeur de la parallaxe s'abaissait jusqu'à 8.792", valeur a priori insuffisante, mais relativement proche tout de même de celle qui fut publiée sous la direction d'Airy dans le rapport officiel des missions anglaises, et qui était égale à 8.74". Après avoir éliminé un certain nombre de résultats douteux et pondéré les valeurs conservées, après avoir discuté ceci, supputé cela et moyenné encore quelques mesures ici ou là, Tupman adopta finalement la valeur 8.846" comme représentant le plus probablement la parallaxe solaire, d'où il déduisit la distance réelle du Soleil : 92 400 000 miles (148 700 000 km). Tupman ajouta cependant qu'il était plus raisonnable de considérer que la parallaxe réelle était comprise entre 8.82" et 8.88", valeurs généralement admises par l'ensemble des astronomes. Stone, Astronome de sa Majesté au Cap, déduisit quelques valeurs sensiblement différentes des mêmes observations : 8.860" pour l'entrée de la planète, 9.04" à 9.06" pour la sortie, et 8.897" en valeur pondérée. De son côté, W.H.M. Christie, le rédacteur en chef du périodique anglais The Observatory calcula une parallaxe égale à 8.750" ... Du côté américain, une première série d'observations photographiques et visuelles fut couchée sur le papier, mais pas avant 1880. Les récits des expéditions et autres observations complémentaires furent pré-établis en 1881 sous la direction de Simon Newcomb ; il manquait encore les observations obtenues à l'île Chatham, mais tout semblait en bonne voie. Pourtant Vénus passa une seconde fois devant le Soleil avant que les choses n'avancent encore. En 1886, la Commission adopta la résolution selon laquelle le travail serait achevé et les résultats de 1874 publiés au plus tard le premier janvier 1888. En 1891 pourtant, rien n'avait bougé, et William Harkness précisa alors, s'il en était besoin, que rien n'était encore décidé au sujet des observations de 1882 ... Entre temps les crédits pour l'achèvement des calculs et la publication des résultats avaient été alloués ailleurs et Newcomb avait démissionné. Rien ne fut jamais officiellement publié sous le sceau du Congrès, mais un exemplaire unique du second tome des résultats américains existe encore à l'état d'épreuve annotée, à la bibliothèque de l'US Naval Observatory de Washington … La valeur de la parallaxe de Vénus ne serait jamais connue avec une précision suffisante à l'occasion des passages de Vénus observés en 1761, 1769, 1874 et 1882. Il y aurait lieu d'imaginer d'autres méthodes pour déterminer la valeur de l'Unité Astronomique. Mais ceci est une autre histoire. Notes : 1 - Faye Hervé ; Le prochain passage de Vénus sur le Soleil ; Association française pour l'avancement des sciences, congrès de Lille ; RSFE, 17 octobre 1874.2 points
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En fait il existe bien des arbres mâles ou femelles : houx, laurier sauce, gincko, "palmier" cycas... on doit pouvoir facilement en citer une tapée d'autres. Si mes souvenirs sont bons, on utilisait le mot savant "dïoique" pour caractériser ces plantes. Je sais, c'est pas rigolo.1 point
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Bonjour, Voici M81, galaxie bien connue dans la Grande Ourse, accessible toute l'année, je me suis laissé tenté encore cette année, et je ne regrette pas M81 (NGC 3031) est une galaxie spirale rapprochée située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 43 ± 6 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 0,64 ± 0,10 Mpc (∼2,09 millions d'al). M81 (NGC 3031) a été classé par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)ab dans son atlas des galaxies. NGC 3031 a été découverte par l'astronome allemand Johann Elert Bode en 1774 qui a aussi découvert la même nuit M82 (NGC 3034). On donne d'ailleurs le nom de nébuleuses de Bode à ces deux galaxies. M81 a été redécouverte indépendamment par l'astronome français Pierre Méchain en aout 1780 qui le signala à son ami Charles Messier. Messier a observé M81 le 9 février 1781. D'autres astronomes ont aussi observé et enregistré M81, Johann Gottfried Koehler en 1779 et John Herschel en 1831. M81 est une galaxie spirale d'un diamètre relativement modeste de 87 000 années-lumière. En 1993, l'observation d'une trentaine de céphéides par le télescope Hubble a permis d'estimer la distance de la galaxie à 11,8 millions d'années-lumière, ce qui en fait l'une des plus proches de la nôtre. Elle fait partie du même groupe de galaxies que M82, le groupe de M81 (le groupe G2 de la liste de Vaucouleurs). Ce groupe fait partie du superamas de la Vierge, de même que notre groupe local. La répartition de la masse de la galaxie n'est pas homogène en raison de l'effet de marée dû à la proximité (~150 000 al) d'une autre galaxie moins massive. Les infos: Celestron C8 + réducteur f6.3 Antares @ 1310mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 64 x 180s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 180s:1 point
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Merci Serge ! Je vais regarder si ça peut m'aider. En attendant, j'ai tenté en fonçant le ciel de sortir un truc mais c'st pasd très propre1 point
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ATTENTION nombre de places limitées https://intranet.oca.eu/fr/inscription-obligatoire 22e NUIT COUPOLES OUVERTES : le samedi 6 juillet 2024 de 16h à 2h du matin Réservation obligatoire de votre stationnement, sans quoi vous ne pourrez pas accéder à l'événement : 1 inscription = 1 voiture. Inscription en ligne obligatoire et gratuite : A l'issue de votre inscription vous recevrez un MACARON, ce sera votre billet d'accès. Si vous ne le recevez pas, faites le savoir en envoyant un message à nco@oca.eu .N’oubliez pas de vérifier l'exactitude de votre adresse mail car vous recevrez par mail toutes les informations nécessaires pour participer à l’évènement. Si ce n'est pas le cas, vérifiez dans vos spam. Annulation et modification du Macaron (billet d'accès) : Vous pourrez annuler votre inscription à tout moment en utilisant le lien d'annulation disponible dans l'email de confirmation d'inscription. Si vous ne recevez pas votre Macaron ou si vous souhaitez effectuer des modifications, envoyez un message à nco@oca.eu . Si vous ne connaissez pas encore toutes les identités des membres de votre véhicule, n'inscrivez pas des noms fictifs, vous pourrez toujours modifier votre inscription a posteriori avant le 2 Juillet 2024 à 18h dans la limite des places de votre véhicule. En raison du plan Vigipirate relevé au niveau "urgence attentat", des contrôles d'identité pourront avoir lieu aléatoirement, tout au long de l'événement, par forces de l'ordre présentes sur place. Voilà je vous ai copié l'intitulé de la page, ne vous y prenez pas au dernier moment, il faut avoir le temps de recevoir le macaron. Bon ciel1 point
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Allez, la suite première nuit (courte) depuis la dernière fois, on a essayé de régler ce cochon de tilt+backfocus c'est mieux mais toujours très perfectible Donc là c'est 20x5mn en H et O Pas de darks quel crétin, j'ai toujours pas constitué ma bib. Ceci dit c'est miraculeux le bruit de ce capteur, j'en reviens toujours pas Pour un coup mon EQ8 a plutôt bien tenu le 0.5"RMS on commence à être copains. Bref, voici le résultat, traitement basique Siril sans chichis.1 point
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A mon avis ça va changer quelque chose car en allongeant la barre "le moment d'inertie" va augmenter. Pour être absolument certain, Il faudrait faire le calcul: https://fr.wikipedia.org/wiki/Moment_d'inertie https://physique.cmaisonneuve.qc.ca/svezina/nya/note_nya/NYA_XXI_Chap 4.4.pdf Perso je n'ai jamais fait ce calcul mais j'ai toujours entendu dire (probablement par des astrams qui avaient fait ce calcul ) qu'il valait mieux ne pas rallonger la barre mais plutôt ajouter du poids. N'hésitez à me corriger si je me trompe1 point
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Oui bien entendu et ça pose question aussi. Plus la question de savoir si il y aura encore une appli maintenue pour les piloter dans 15 ou 20. Et tu peux appliquer cette remarque à tous les objets connectés. Ça devient limite débile (frigo par exemple, ...) Bonjour @jldauvergne et @Algenib, Il est vraiment regrettable de partir dans ce modèle de débat complètement stérile et ceci à plusieurs égards : 1) En premier lieu ce ne sont oas 700, ou 2500 "balles" qui seront perdus mais "seulement" 560 ou 2 000. Vous devez retirer le montant de la TVA qui est une taxe imposée au premier acquéreur par l'État et qui ne contribue en rien à la valeur vénale de l'objet. 2) Ces 560 ou 2 000 € ne sont strictement pas perdus pour autant que l'appareil ait été utilisé. Toute l'électronique et l'informatique installée à bord est là pour rendre un service, forcément payant comme tout service, qui consiste à pallier la déficience de nos capacités visuelles intrinsèques à l'observation du ciel profond. Imaginons que ces appareils soient obsolètes pour toutes sortes de raison au bout de 10 ans. Qu'auront-il coûter ? Faisons le calcul : 560 € ou 2 000€ divisés par 10 ans divisés 365 jours soit de 15 à 56 centimes par jour pour les deux appareils cités. Pour mémoire eu égard au prix du tabac, cela fait moins d'une cigarette par jour, mais nous pourrions prendre de nombreux autres exemples comme le prix d'un parcmètre, ou celui de deux places de cinéma par mois. Porter le débat sur le coût ne me semble pas très intéressant de ce fait. En contre partie à cette réflexion, quel immense intérêt pour notre activité ont introduit ces modèles d'appareil ! Sans être en capacité de les dénombrer à cet instant, combien seront les futurs astronomes amateurs qui auront pu franchir de manière très très aisée les premières marches de la discipline. nous savons tous que les premiers pas sont décisifs et force est de le reconnaitre assez difficiles à franchir. L'astronomie est une discipline difficile, austère, lente à donner des satisfactions au débutant. Ces modèles d'instruments, par leur équipements particuliers absorbent et limitent les difficultés des premiers accès aux choses du ciel. Alors au lieu de les dénigrer, au lieu de les reléguer dans un sous-ordre, au contraire portons ces instruments aux nues, soutenons les le plus qu'il est possible dans leur développement afin qu'un nombre toujours croissant de nouveaux astronomes réussissent les premiers pas, et forts de ces réussites progressent dans la connaissance, l'envie d'aller plus loin, le goût de l'effort et de la persévérance si nécessaire à notre discipline qui, nous le savons pour y être passés, récompense fort mal les novices. Nous n'en avons pas bénéficié à nos débuts, voilà une excellente raison pour justifier le faible nombre d'astronomes amateur, n'imposons pas à nos successeurs la même traversée de la vallée des larmes puisque la technique propose aujourd'hui de fabuleux moyens de réussites avec bien moins d'embûches et de causes de découragement. Vive des Seestar, les Vaonis, et autres Celestron, ils seront d'une si grande aide à la réussite du plus grand nombre et tant pis pour nous les anciens si nous avons dû galérer à l'époque. Nous aurions pu ou dû les inventer ... Ney1 point
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Oui belle région, j'aime toutes ces galaxies, ça fait rêver mais ça mériterait au moins 3-4h de plus0 point
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Excellent quelle finesse ... le 200/800 donne bien ... J'y pense mais mais Mme Finance est à travailler au corps !0 point
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Avec grand plaisir, le Telrad basé sur le même principe est moins onéreux. Ayant possédé les deux je te conseille tout de même le quick finder qui est plus compact et moins lourd.0 point
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Comme dit plus haut un chercheur "Quick Finder" te sera très utile en lieu et place de celui que tu utilise. A mes débuts j'ai rencontré le même problème que toi: on y est presque mais pas tout à fait et quand tu corrige tu te demande si tu vise la bonne étoile. Est-ce bien ton soucis ? Si Oui procure toi un quick finder et tu pourras passer du temps à observer 😀 Ne pas oublier que les premiers pas sont parfois pénibles et tu seras souvent confronté à des imprévus cela fait partie de l'apprentissage. Il faut de la patience et du courage mais que c'est gratifiant par la suite, ne désespère pas et si un soir ça merdouille et bien n'insiste pas, ça ira mieux la prochaine fois. Cordialement Cyril0 point
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Bravo pour ton image, et belles couleurs avec ton filtre0 point
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Ben moi, je la trouve magnifique cette 106!👍 Elle est très fine. Bravo a+ Serge0 point
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Il y a plusieurs manières de faire, tu peux aller voir là ou ici: a+ Serge0 point
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Ne touche à rien, tu sors une très belle image de cet amas, cousin de M130 point
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Hello Sam, Dans calibration tout est lié. Si la division par le masterflat ne fait pas correctement le travail cela peut venir d'un problème de calibration des flats unitaires ou d'une mauvaise soustraction du masterdark. Pour t'aider au mieux il faudrait partager quelques images: une image brute un dark unitaire un flat unitaire un bias unitaire + éventuellement ton masterflat et masterdark0 point
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Salut Sam, alors là, ton master dark, n'est pas un master dark mais un flat. Tu as du faire une erreur en postant. juste pour essayer, si c'est bien un problème de flat, tu pourrais essayer de faire un flat synthétique? a+ Serge0 point
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Salut Je fais remonter ce post... Heureux possesseurs d'APM semi APO 100mm depuis quelques jours... J'ai pas mal cherché au niveau de la monture une solution stable, pratique et surtout économique... Me suis dirigé vers un pied vidéo INNOREL VT 80 avec une tête fluide F80 (charge admissible 12kg) (- de 160€) Je reviendrais ici pour donner mon ressenti... Amitiés JM0 point
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Bonsoir tout le monde,😀 Voici ma version de NGC7000 en grand champ, photographier le 17 mai 2023 depuis ma ville (bortle 4) sans filtre Matos utilisés; - Canon 60D défiltré partiel iso 1250 (3h30 de poses brutes... poses unitaire de 1min) - Objectif Canon 18-135mm à 135 mm f5.6 - Monture Star Aventurer 2 wifi - Traitement Siril et photoshop - Aucun filtre utilisé - DOFs Et c'est tout, première tentative sur cette cible, évidement avis et critiques seront les bienvenus 😉 🙃0 point
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Si. Car cette beauté n'ira jamais sur la Lune (je rappelle qu'il y a des bières à gagner à ce sujet). Car cette beauté ira encore moins sur Mars. A quoi va-t-elle servir ? A balancer encore plus de Starlink au dessus de nos têtes, par paquets de 400. Et quelques bricoles pour se donner bonne presse. C'est effrayant.0 point
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Lomonosov est généralement crédité pour avoir découvert l'atmosphère de Vénus à l'occasion du transit de Vénus de 1761. Néanmoins, il existe au moins une autre observation totalement indépendante de ladite, nettement moins connue, pour ne pas dire totalement inconnue, effectuée par l'amateur anglais Samuel Dunn, que j'aie extirpée du néant au cours de mes recherches sur le sujet, au début des années 2000. Cette observation est d'ailleurs beaucoup mieux établie et circonstanciée que celle de Lomonosov - on en jugera en comparant le papier ci-dessus, indiqué par Ygogo, au récit que je vous joins plus bas. Bonne lecture. C *** LES OMBRES DE CHELSEA Juin 1761 A Londres le transit avait débuté environ une heure et quarante minutes avant le lever du Soleil et devait se prolonger pendant encore quatre heures et demie. La sortie de Vénus devait avoir lieu tandis que le Soleil serait à près de quarante degrés au dessus de l'horizon. http://www.heardfamilyhistory.org.uk/Samuel Dunn.html Ne rien laisser au hasard avait été le maître mot de Samuel Dunn, gentilhomme et astronome amateur de Chelsea, petit faubourg de l’ouest de Londres, situé dans un méandre de la Tamise. Désormais englobé dans la grande ville, et situé à quelques stations de métro de la City, Chelsea était à l’époque un havre de paix où Dunn était professeur de mathématiques. La passion dévorante qui avait réuni ce jour là, en une communion parfaite, des hommes aussi éloignés que Maskelyne, Bevis, Hornsby, Hirst, Birch, Pigot, Bliss, Mason, Dixon, Bradley, Short, Winthrop et tant d'autres observateurs anglais de par le monde, guidait Samuel Dunn, comme une luciole dans l'obscurité ramène le voyageur égaré. Dunn, correspondant régulier et compétent de la Royal Society, aurait certainement accepté le voyage de Vénus à l'autre bout de la Terre, mais l'occasion ne lui fut sans doute pas offerte. Théoricien et géographe émérite, Dunn avait publié plusieurs ouvrages d’un excellent niveau abordant l’astronomie, la cosmologie, l’art de la navigation et les mathématiques, ainsi que plusieurs cartes et atlas, dont un certain nombre consacrés au nouveau monde. Astronome éclairé, très au fait des techniques et observations de son temps, sensiblement mieux équipé que bon nombre de ses collègues amateurs de l'époque, Dunn prit le parti fort honorable de tenter - connaissant ses limites -, de tirer le meilleur de ses instruments et de son savoir-faire. Son rapport d'observation, meilleur et plus détaillé certainement que bon nombre de travaux professionnels, fut d'un exceptionnel niveau scientifique et eut l’honneur d’être lu en séance auprès des membres de la Royal Society le 5 novembre 1761 (1). "Dès que je fus au courant que plusieurs mathématiciens partaient au loin, à l'étranger, pour observer le transit de Vénus devant le disque du Soleil, je me proposais d'observer le même à Chelsea, et de comparer mes observations aux plus précises d'entre-elles qui, je l'espérais, seraient faites à l'Observatoire Royal à Greenwich. En supposant que mon observation de Chelsea fut faite avec le même soin, et avec d'aussi bons instruments de mesures du temps que ceux qui seraient utilisés par les observateurs lointains, il pouvait être utile de comparer mes observations à celles faites au loin, là où les observateurs ont moins de facilités dans la détermination du temps qu'à l'Observatoire Royal." Samuel Dunn se proposait donc de réaliser à l'identique les expérimentations que Maskelyne, Mason et Dixon allaient tenter à Sainte Hélène et à Sumatra. Noble but, idée lumineuse. Un nouveau télescope de Newton à miroir de bronze de six pieds de focale et six pouces de diamètre fabriqué par M. Dollond (2), avec lequel "le révérend Maskelyne (qui est maintenant à Sainte Hélène) et moi-même avons plusieurs fois observé combien de temps les satellites de Jupiter demeurent sur le limbe en entrant devant le corps [de la planète]", un télescope de Gregory (3) de deux pieds, une pendule de précision et un quadrant Hadley constituaient l'essentiel de l'instrumentation du très "professionnel" M. Dunn. "Les tables quotidiennes de déclinaison du Soleil, d'équation du temps, etc., que j'utilise, sont celles de l'éphéméride de l'Abbé de la Caille ; et la latitude de mon site est 51° 29' 5" N et 41" de temps à l'ouest de l'Observatoire de Greenwich, entre le Physic-garden et le Chelsea Hospital". Aucun chronométrage des instants du transit ne pouvant être envisagé sans un étalonnage rigoureux des instruments de mesure, l'ingénieux M. Dunn s'astreignit, comme tout digne observateur de transit, à relever les précieux temps de culmination du Soleil durant les mois et surtout les jours précédents le phénomène. "Ces dernières observations, montrant un gain de l'horloge de 3" de temps par jour, me surprirent, étant contraires à mes prévisions ; car l'horloge ayant perdu deux ou trois secondes par jour en hiver, j'en conclus qu'elle perdrait plus au printemps et en été, de par l'allongement du pendule ; mais ce fut plutôt le contraire, et je n'en pus déterminer la cause. Pour déterminer le diamètre de Vénus, et aussi la position et la distance des maculae (4) à Vénus, je fis construire un micromètre angulaire, comme celui qui a déjà été décrit à la Royal Society, mais avec cette addition originale [...] de deux fils d'argent parallèles au diamètre. [...] Ce micromètre fut placé dans l'oculaire d'un télescope grégorien de deux pieds, qui grossissait 55 fois, et dont le champ de vision était traversé par le Soleil en 118 secondes de temps. J'avais deux oculaires pour le réflecteur newtonien de six pieds, dont l'un était de six dixièmes de pouce de focale et grossissait 110 fois, et l'autre de trois dixièmes de pouce de focale, grossissant 220 fois, soit quatre fois [le grossissement] du réflecteur grégorien. Je me proposais de faire confiance au plus grand de ces deux verres, ayant souvent expérimenté sa supériorité lors d'observations d'occultations de satellites de Jupiter et de maculae solaires. L'idée que je m'étais faite du contact interne était que la planète toucherait le bord du Soleil en un instant comme deux gouttes de vif-argent se rencontrant sur une surface plane, et qu'en un instant, le contact noir apparaîtrait ; mais en cela je fus déçu, les particularités du phénomène étant comme suit, à savoir : 6 juin, matinée nuageuse, jusqu'à six heures environ, puis les nuages commencèrent à se dissiper, mais pas assez pour offrir une vision complète de Vénus sur le Soleil avant qu'il ne soit sept heures et demi passé, et que la planète ne soit venue plus près du limbe du Soleil que je ne le souhaitais pour un premier regard. [...] Avec le réflecteur newtonien de six pieds et son grossissement de 110 fois, et aussi celui de 220 fois, j'examinais attentivement le disque du Soleil, pour découvrir un satellite de Vénus, mais je n'en vis aucun ; j'avais un verre sombre très clair devant l’oeil, et le limbe du Soleil apparut le plus parfaitement défini ; mais une très étroite pénombre larmoyante apparut autour de Vénus, qui rendit son limbe imparfaitement défini (cette pénombre ne put en aucune façon disparaître, bien que j'essayais de l'enlever en altérant la mise au point du télescope un grand nombre de fois) ; et à la distance d'environ un sixième du diamètre de Vénus à partir de son bord, se trouvait la partie la plus sombre de la phase de Vénus, à partir de laquelle une lumière imparfaite s'étendait et brillait aux environs du centre (ceci ne pouvait provenir d'aucune imperfection du télescope, car les maculae solaires apparurent nettement définies, ainsi que dans un réfracteur). A 8h 16' de l'horloge, j'étais prêt à observer le contact interne ; et tandis que Vénus s'approchait du limbe du Soleil, la pénombre près du limbe de Vénus devint plus sombre, et menaça d'obscurcir le point de contact à l'instant où cela aurait lieu. [...] Un diagramme représente l'approche de Vénus du limbe du Soleil pour chaque trois secondes de temps. Dans ce diagramme, les segments sombres représentent Vénus, et les lignes droites dessinées presque en contact avec eux représentent de petites parties du limbe du Soleil, vu au travers du verre sombre ; l'espace blanc intermédiaire représente le ciel. En mots, (pour chaque seconde de temps selon l'horloge) ainsi : A 8h 16' 41" Pas de diminution de lumière entre le limbe de Vénus et celui du Soleil. 8h 16' 42" Légère pénombre, ou diminution de la lumière, là où le contact se ferait. 8h 16' 43" Pénombre d'une teinte grise, près du même endroit. 8h 16' 44" Pénombre presque brune, et le filet de lumière très étroit et presque perdu. 8h 16' 45" Pénombre brune, et le filet de lumière dans le point de contact, indistinct ou perdu. 8h 16' 46" Pénombre plus brune, et le contact le plus petit possible. 8h 16' 47" Pénombre presque noire, et le contact un peu plus large. 8h 16' 48" Un peu de noir dans le point de contact, et les bords un peu plus larges. 8h 16' 49" Noir véritable dans le point de contact, et les bords un peu plus larges. 8h 16' 50" et ensuite. Ici, j'en conclus que les observateurs diffèreraient dans leur jugement à propos du moment du contact, par quelques secondes de temps, ou que certains estimeraient le contact plus tôt que les autres. De ces observations, je conclus que le filet de lumière dans le point de contact était si obscurci au point d'être indiscernable à 8h 16' 46", et que le noir véritable ne succéda pas au même point avant 3" supplémentaires, soit 8h 16' 49" ; et de ces deux propriétés, je conclus que le contact interne réel était à 8h 16' 47" selon l'horloge, c'est à dire 8h 16' 11" de temps égal, et 8h 18' 2" de temps apparent à Chelsea ; et 8h 18' 43" de temps apparent à Greenwich. Tandis que Vénus était sur le limbe du Soleil, aucune autre pénombre que celle apparue auparavant sur le disque du Soleil, n'apparut entre le limbe de Vénus et le Soleil ; en conséquence, j'en conclus qu'il doit y avoir une atmosphère autours de Vénus, laquelle recevant une faible impression de lumière entre les limbes de Vénus et du Soleil, occasionna l'incertitude dans la détermination de l'instant exact du contact interne, ainsi que décrit ci dessus ; et parce que mon réflecteur newtonien montrait plus clairement les objets qu'un réflecteur grégorien habituel, je conclus que ces précédentes propriétés étaient de celles qu'aucun réflecteur de deux pieds n'était capable d'examiner, l'atmosphère étant si étroite. (Comme le télescope de six pieds newtonien grossissait quatre fois plus que le télescope grégorien de deux pieds, et que la disparition du filet de lumière, depuis son dernier degré d'assombrissement à un vrai noir, fut d'environ 3 secondes de temps avec le télescope de six pieds, le temps pendant lequel le filet de lumière s'évanouissait depuis le dernier degré d'assombrissement à un vrai noir avec le réflecteur grégorien de deux pieds peut être supposé avoir été égal à 4 fois 3 = 12 secondes de temps ; et ainsi une erreur, ou plutôt une différence de prononciation et non de jugement, peut avoir eu lieu parmi les bons observateurs, dans le cas où certains ont estimé le contact par l'invisibilité du filet de lumière, et d'autres par une apparente noirceur dans le point de contact, ou, ce qui est la même chose, l'instant où la planète a fait la moindre indentation dans le limbe du Soleil, de même couleur que le ciel au travers d'un verre sombre. Ceci fut vérifié à l'aide d'un réflecteur grégorien de deux pieds, lors des contacts ci dessus mentionnés, et cela peut avoir occasionné de plus grandes différences dans l'estimation des contacts avec de plus petits télescopes, jusqu' à au moins une demi minute de temps.) A 8h 35' de l'horloge, le contact externe était proche et non encombré d'une telle pénombre, ou lumière partielle, ainsi que le contact interne avait été. A 8h 35' 4", la dernière dent possible, assez noire, apparut dans le limbe du Soleil. Et à 8h 35' 6", le limbe fut restauré dans sa forme parfaite, un petit tremblement de lumière eut lieu durant ces deux secondes de temps entre le bord étroit et larmoyant de Vénus et le point de contact avec le limbe du Soleil s'évanouissant. De cela, le contact externe à Chelsea eut lieu à 8h 34' 30" de temps égal, et 8h 36' 21" de temps apparent ; ce qui fait 8h 37' 2" de temps apparent à Greenwich. Des circonstances précédentes, il m'apparut que le contact externe fut plus facile à déterminer que le contact interne, ce qui était contraire à ce que j'avais escompté auparavant ; et puisque le point de contact a du apparaître, dans un télescope tel que celui avec lequel j'observais, de sa vrai couleur, sombre ou noire, plus vite que dans un instrument de plus faible grossissement à lumière égale, je conclus que, au travers de mon télescope le contact interne fut visible plus tôt que dans un réflecteur de deux pieds, dix ou douze secondes de temps. [...] Puisque ces observations furent faites avec les plus grands soins et attentions, je ne les ai déposées que devant la Société, avec la meilleure rédaction possible, puisqu'elles réconcilient une apparente contradiction dans les nombres du contact interne de M. Short ; et tandis que je suis vraiment certain en ce qui concerne les particularités du contact externe, je ne puis déterminer pourquoi elles diffèrent de celles de cet ingénieux observateur, ou d'autres." NOTES : 1 - Dunn Samuel ; Some observations of the planet Venus on the disk of the Sun, june 6th 1761 ; with a preceeding account of the method taken for verifying the time of that phenomenon ; and certain reasons for an atmosphere about Venus ; Philtrans, vol 52, 1761-62, London. 2 - Célèbre fabriquant d’instruments astronomiques de réputation internationale, le Londonien John Dollond (1706-1761), bien qu’injustement crédité de l’invention, développa et perfectionna la lunette achromatique jusqu’à un point d’excellence. 3 - Télescope de Gregory : réflecteur à deux miroirs concaves très populaire au dix-huitième siècle, conçu par l’Ecossais Gregory (1638-1675). L’image était obtenue à l’arrière de l’instrument au travers d’un trou pratiqué dans le miroir principal. 4 - Taches solaires.0 point
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Salut Mon Cher Christophe le Drômois, Merci d’avoir évoqué le passage de Vénus devant le disque du Soleil du mardi 8 juin 2004 et commencé un historique de l’observation de ces passages. Patrick Rocher, très brillant astronome à l’Observatoire de Paris, a établi un énorme travail en réalisant le “CANON DES PASSAGES DE VÉNUS DEVANT LE SOLEIL” pour 6 000 ans (entre 3000 avant l’ère chrétienne et 3000 de notre ère) en y recensant pas moins de 82 passages [ pour voir les dates et circonstances de chacun de ces 82 passages vénusien : https://vt2004.imcce.fr/CDs/CD-VT-histoire/passage/html_passage/CanonVenus.html ]. J’ignore si tu comptais la raconter plus tard dans ton brillant sujet, mais en tant que Cantalien d’adoption je regrette l’absence de l’histoire passionnante et tragique dans ton sujet de mon compatriote Cantalien, l’abbé-astronome Jean Chappe d’Hauteroche qui a pu observer avec une très grande précision les deux passages consécutifs du samedi 6 juin 1761 à Tobolsk en Sibérie et le suivant le dimanche 4 juin 1769 à San José del Cabo en Californie Mexicaine. Ce second passage lui fut hélas fatal, et il ne revit jamais sa Haute-Auvergne natale à cause de sa trop grande perfection à vouloir absolument calculer la longitude de la mission catholique où il avait observé ce second passage (et ceci à cause de l’éclipse totale de Lune du samedi 17 juin 1769. Résultat : ce brave abbé-astronome mourut du typhus à San José del Cabo (actuellement au Mexique) le mardi 1er août 1769 à l’âge de 41 ans seulement… Je signale que la question du passage de Vénus du 4 juin 1769 observé par l’abbé Jean Chappe d’Hauteroche fit l’objet d’une énigme posée par ton modeste serviteur, énigme en 10 questions lors du “super quizz des 33 000 messages du QAC de Webastro” le dimanche soir 28 avril 2013 (il y a donc déjà 11 ans et demi, à l’époque, qui semble hélas aujourd’hui bien révolue, où le QAC était très fréquenté par de très nombreux webastrams) : https://www.webastro.net/forums/topic/57434-quizz-alternatif-convivial-les-origines/?do=findComment&comment=1589369 pour les 10 questions posées et https://www.webastro.net/forums/topic/57434-quizz-alternatif-convivial-les-origines/?do=findComment&comment=1589542 pour les 10 réponses. Fort heureusement ces travaux d’observation de l’abbé-astronome furent sauvés par l’ingénieur-géographe Pauly, un des rares rescapés français de l’expédition qui les remis à Jacques Cassini (dit Cassini III), le Directeur de l’Observatoire de Paris qui demanda à son fils Jean-Dominique Cassini (dit Cassini IV) de les publier dans un livre paru en 1772 sous le titre “Voyage en Californie” [ https://archive.org/details/cihm_34531/page/n5/mode/1up?view=theater ]. Enfin, pour terminer je signale qu’en étudiant attentivement le “CANON VÉNUSIEN” de Patrick Rocher on repère deux “curiosités” : • tout d’abord, l’existence de trois “passages partiels” : le passage n°30 (du 23 mai -930), le passage n°36 (du 19 novembre -540), et enfin le passage n°80 (du 14 décembre 2854) ; • ensuite, l’existence de “passages ratés” (qui virent ou verront l’étoile du Berger passer en-dessus ou en-dessous du disque du Soleil), dans ces cas-là la règle des huit années séparant deux passages ne s’applique pas) ; dernier exemple avant 2004, le passage n°54 le 25 mai 1275 suivi tout à fait normalement huit ans plus tard du passage de Vénus le 23 mai 1283 (passage n° 55 du “Canon”). Normalement le passage suivant aurait dû avoir lieu 105 ans ½ après, donc le 26 novembre 1388. Or, ce jour-là s'il y eut bien une conjonction inférieure entre Vénus et le Soleil, le disque de Vénus passa au-dessus du bord Nord du Soleil. Plus précisément le Bord Sud de Vénus frôla à seulement 44,36" le bord Nord du Soleil pour un observateur géocentrique à 06h 35m 18s (Temps Universel) [données indiquées par l'excellent logiciel astronomique “Guide 9” de l'américain Bill Gray]. En revanche, le passage suivant a bien eu lieu huit ans après ce passage raté : il y eut en effet un passage de Vénus le 23 novembre 1396 (passage n° 56 du "Canon"). Le passage suivant, donc le passage n°57 du “Canon”, a bien eu lieu normalement le 26 mai 1518, donc 121 ans ½ après celui du 23 novembre 1396. Il y a donc eu une durée exceptionnellement très longue entre le passage n°55 et le passage n°56 : 121 années et demi !!!… Le Wikipédia francophone nous en fournit l’explication [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Transit_de_V%C3%A9nus ] « Les transits [de Vénus] se répètent suivant une séquence de 243 ans avec une paire de transits séparés de 8 ans suivis d'un intervalle de 121,5 ans, une autre paire de transits séparés de 8 ans et un intervalle de 105,5 ans. Cette période de 243 ans provient du fait que 243 années sidérales (365,25636 jours, un peu plus que l'année tropique) fait 8 8757,3 jours et 395 années sidérales de Vénus (224,701 jours) fait 8 8757,9 jours. Ainsi, après cette période, Vénus et la Terre sont revenues quasiment aux mêmes positions sur leur orbite. Cette période correspond à 152 périodes synodiques de Vénus. La séquence 105,5 / 8 / 121,5 / 8 n'est pas la seule possible dans la période de 243 ans à cause du léger décalage entre la conjonction et le passage à la ligne des nœuds. Avant 1518, il n'y avait que trois transits tous les 243 ans suivant la séquence 8 / 113,5 / 121,5, et les huit transits précédant celui de l'an 546 étaient espacés de 121,5 ans. La séquence actuelle continuera jusqu'en 2846 et sera alors remplacée par la séquence 105,5 / 129,5 / 8. Ainsi, la période de 243 ans est relativement stable mais le nombre de transits et leur espacement pendant cette période change au cours des âges. » De son côté Fred Espenak indique [ https://web.archive.org/web/20110624032202/http://eclipse.gsfc.nasa.gov/transit/catalog/VenusCatalog.html ] : « When a transit of Venus occurs, a second one often follows eight years later. This is because the orbital periods of Venus (224.701 days) and Earth (365.256 days) are in an 8 year (2922 days) resonance with each other. In other words, in the time it takes Earth to orbit the Sun eight times, Venus completes almost exactly thirteen revolutions about the Sun. As a result, Venus and Earth line up in the same positions with respect to the Sun. Actually, the two orbital periods are not quite commensurate with each other since Venus arrives at the eight year rendezvous about 22 hours earlier that Earth. By the third eight-year cycle, Venus arrives too early for a transit to occur. The next transit season occurs either 105.5 years or 121.5 years later at the opposite node of Venus' orbit. Once again, a pair of transits will often occur separated by eight years. This recurrence pattern of 8 + 105.5 + 8 + 121.5 years can be seen repeating itself in the catalog of Venus transits. An example of the pattern can be seen in the transits of 1631, 1639, 1761, 1769, 1874, 1882, 2004 and 2012. Occasionally, one of the eight year "double-transits" may disappear from the catalog for several centuries because one of them is a near miss. For instance, note the “missing” transits of 1388, 1145, 0902, 0659, 0416, etc. » Ce qui devrait signifier en français (d’après le traducteur automatique Google) : « Lorsqu’un transit de Vénus se produit, un second suit souvent huit ans plus tard. En effet, les périodes orbitales de Vénus (224,701 jours) et de la Terre (365,256 jours) sont en résonance l'une avec l'autre pendant 8 ans (2 922 jours). En d’autres termes, pendant le temps que met la Terre pour faire huit fois le tour du Soleil, Vénus effectue presque exactement treize révolutions autour du Soleil. En conséquence, Vénus et la Terre s’alignent dans les mêmes positions par rapport au Soleil. En fait, les deux périodes orbitales ne sont pas tout à fait proportionnées puisque Vénus arrive au rendez-vous de huit ans environ 22 heures plus tôt que la Terre. Au cours du troisième cycle de huit ans, Vénus arrive trop tôt pour qu’un transit ait lieu. La prochaine saison de transit a lieu soit 105,5 ans, soit 121,5 ans plus tard, au nœud opposé de l'orbite de Vénus. Encore une fois, deux transits se produiront souvent espacés de huit ans. Ce schéma de récurrence de 8 + 105,5 + 8 + 121,5 ans peut être vu se répéter dans le catalogue des transits de Vénus. Un exemple de ce modèle peut être vu dans les transits de 1631, 1639, 1761, 1769, 1874, 1882, 2004 et 2012. Parfois, l'un des “doubles transits” de huit ans peut disparaître du catalogue pendant plusieurs siècles parce qu'un l'un d'entre eux est un quasi-accident. Par exemple, notez les transits “manquants” de 1388, 1145, 0902, 0659, 0416, etc. » Désolé Mon Cher Mon Cher Christophe le Drômois d’avoir été si long, mais ton sujet me passionne beaucoup. Je te rends la plume d’oie pour ta narration de la suite de ton très intéressant sujet. Roger le Cantalien.0 point
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Hello 🙂 Nuit du 04 juin 2024, ciel dégagé avec un très léger voile, lune pas encore levée. L'eVscope 2 pointe un amas globulaire: Messier 13 M13 ou Messier 13 (NGC 6205), souvent appelé le Grand Amas d'Hercule, est un amas globulaire situé dans la constellation d'Hercule. Il est parmi les objets les plus imposants du catalogue Messier. Il a été découvert par Edmond Halley en 1714. Charles Messier a ajouté cet amas dans son catalogue le 1er juin 1764. Les amas globulaires sont des regroupements d'étoiles les plus massifs. Typiquement constitués d'une centaine de milliers d'étoiles, ils peuvent contenir jusqu'à 1 million d'étoiles. Ce sont parmi les objets les plus anciens de l'Univers (entre 12 et 15 milliards d'années). Les amas globulaires se trouvent dans le halo des galaxies et gravitent autour de celles-ci, mais aussi se situer dans le bulbe (la partie la plus centrale de la Galaxie). Toutes les étoiles d'un même amas se sont formées quasiment en même temps à partir d'un même nuage de gaz. - Magnitude apparente: +5,8 - Dimensions apparentes: 20' - Distance: ~25 100 années-lumière - Âge 11,65 milliards d'années Nota: la petite galaxie en haut en bord de champ, c'est IC4617, galaxie spirale de type SAbc, de magnitude visuelle +15.200 point
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