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  1. Patcubitus

    Patcubitus

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/01/25 dans toutes les zones

  1. Bonjour tout le monde Suite aux demandes de certains d'entres vous, dont @yannick78, je post quelques photos et explications sur la construction de ce 560 mm. Je n'ai pas montré l'évolution de la construction sur Webastro car ce télescope n'était pas sûr d'aboutir. Pas sûr du tout ! Je l'ai fait "en cachette" . Seuls 6 ou 7 Astrams amis étaient au courant. Un grand merci à @DOB BLEU, toujours là quand je sollicitais son avis, ces conseils. Et à @Astrokor que j'avais contacté au départ pour voir si, même ne connaissant rien aux imprimantes 3D, les attaches de tubes étaient faisables par un novice. C'est beau d'être candide ! Après m'avoir expliqué les différentes techniques d'impression qui m'ont fait voir l'impression 3D sous un nouveau jour, il m'a proposé de me les imprimer. Effectivement ce genre de pièces avec ces contraintes mécaniques spécifiques ne relèvent plus de la simple impression 3D. Très loin de là ! ! ! Merci aussi pour tous les conseils techniques qu'il m'a proposés et qui plusieurs fois m'on fait gagnés beaucoup de temps et simplifié les choses. Merci à @Moot qui m'a sympathiquement proposé de travailler sur l'électronique de la motorisation du Dob. @Le Den @Chris de Nice @Jean de Nîmes @jclaude77 @Pascal P pour leurs soutiens et leurs encouragements. Grand merci au soutien, de mes filles, et les encouragements et patience de ma compagne Annie, qui au fur et à mesure de la construction voyait les pièces du télescope envahir les pièces de la maison, en attendant le montage final. Merci également à Magnitude78 pour leur site qui est une mine de renseignements. https://magnitude78.astrosurf.com/ J'étais venu en 2015, 2016 sur Webastro pour trouver des solutions faciles pour reconditionné mon Dob Meade Starfinder 12" qui mécaniquement était naze. Et voilà où ça mène ! Merci aux créateurs de Webastro. @astrotophe @Créateur de bugs et @kiwi74 Les ébauches de "plans" ont commencés en septembre 2022 à l'échelle 1 sur de grandes feuilles de papier Kraft. J'ai fait tous les plans à l'échelle 1 sur papier Kraft, comme pour mon 410 mm. C'est donc, un 560 mm/f3,5. Un miroir d'occasion Mirro-Sphère de 29,9 kg (je l'ai pesé moi même ) Miroir secondaire de 130mm de petit axe. Le poids total frôle les 100 kg. PO à 2,10 mètre au zénith. J'aurai pu gagné un peu sur la hauteur du rocker, mais j'ai préféré assurer le coup pour la motorisation. Et mon marche pieds de 2 marches est suffisant. Comme expliqué dans un autre post(ci dessous), sur la fabrication des attaches de tubes, étant donné que pour mon 410 mm que j'avais fait en contreplaqué, avec un vernis satin(au pinceau ), et que je le trouvais bien pâle à côté des magnifiques Stellarzac et autres Sud Dobson et leurs vernis éclatants et profonds, j'ai donc opté pour de la couleur. Après 2 nuits d'observations : Le tube est très rigide. Quand je le déplace pour re centrer ou viser un autre objet, les "vibrations" à l'oculaire ne dure à peine qu'une seconde. L'image est stable directement La collim ne bouge pas apparemment pendant toute la dure d'observation, et je n'ai pas eu à re collimater entre mes 2 nuits d'observations, malgré les déplacements du Dob dans la maison(façon brouette). Juste un pouème à re centrer. Donc tubes et attaches de tubes vraiment bien bloqués et rigides. La collim ne bouge apparemment pas que le dob soit au zénith, à 45° ou à 20° de l'horizon. M17 était magnifique l'autre nuit, avec une belle image, étoiles bien ponctuelles. Le porte filtre est bien pratique dans cette configuration je trouve. Il y a bien sûr certains éléments qui n'ont pas fonctionné comme je l'espérais. La motorisation de la collim par exemple. A revoir plus tard ... Ou pas ! Je post quelques photos maintenant. J'en mettrai d'autres les jours à venir. L'araignée est une Strock, faite avec du plat alu de 4 mm d'épaisseur et de 60 mm de large, pour éviter d'éventuelles "torsions". Contrairement au vrai Strock, elle est tendue par des vis à ces 3 points de fixations. La base est un plateau tournant Alitrucbidule. Le tube est posé sur 3 roulements à billes et un patin en téflon, directement "inspiré" de "notre" meilleur fabriquant de structure. j'ai bien évidemment nommé Stellarzac. Bon ciel Pat
    13 points
  2. Bonjour à tous, Bon une image faite sur 3 nuit avec une monture qui mérite d'être réviser je pense avec pas mal de déchet mais bon on fait avec! (merci BlurX) quelques soucis de FLAT aussi avec une entrée de lumière ne sais pas ou et j'ai du bidouiller le MASTER FLAT afin de permettre la suppression des poussière, le Vignetage je l'ai gérer différemment donc une bonne journée rien que pour trouver le bon Pré traitement afin d'avoir une image la plus propre possible en sortie. J'ai tout de même eu la chance de faire 3 nuits sur l'objet mais je n'ai gardé que 10h20 au Total avec le N250 à F4 (1000mm de focale) et la caméra Poseidon-C (APSC couleur) Le champs est juste juste pour avoir la petite galaxie en haut mais ça passe au chausse pied. C'est la 1ère fois que je fais ce groupe et j'en suis assez content surtout que j'ai enfin trouvé une méthode pour vérifier correctement la collim avec le correcteur 3" en mode coulant (non vissé dans le PO) et c'est le OCAL!! Utilisé directement sur le correcteur inséré dans le coulant 3" du telescope. Après faut pu toucher et visser directement la caméra sur le correcteur déjà installé : Bref 10h20 de temp de pose sur ce groupe et je me permet de vous laisser quelques CROP pour ceux qui ont la flemme d'aller voir la FULL ! Clic pour la Full: et Les CROP: Bon Ciel à tous
    9 points
  3. Bonjour à tous, Ce printemps est décidément plutôt favorable à la pratique de l'astro. Les belles nuits s'enchainent (et en plus pendant la période de nouvelle lune)! J'en ai donc profité pour mettre mon newton à contribution et viser des galaxies. Le matériel utilisé pour ces 2 images est le même: Newton ONTC 200/900 + réducteur Starizona 0.75x Caméra Asi2600MC + filtre UV/IR Cut Player One Guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI290mm Monture Ioptron CEM40 Pilotage avec un Asiair Pro Voici donc tout d'abord M64 (la galaxie de l'oeil noir). J'avais repéré sur une image grand champ qu'il y avait une zone d'IFN assez curieuse juste à coté de la galaxie et je voulais essayer de la révéler. J'y ai donc consacré 2 nuits (111x180s + 101x180s) mais, malgré ça, ça n'a pas été facile de mettre ces poussières en avant. Elles sont très diffuses. Et ensuite M49 et ses voisines (135x120s): Nico
    6 points
  4. Salut, Alors après Julien et Serge, c'est mon tour de sortir NGC4490. Je ne connaissais pas et ce couple en intéraction est vraiment sympa. Merci @180Vision pour la découverte. Alors voilà ma version avec 6h30 de cumul en poses de 30s au C8 à F/6.3 et Altair 26c, sans filtre en ville. Peiu de traitement à part la saturation des couleurs pour monter ce bleu assez sympa. les nuages arrivent pour qq jours, retour semaine prochaine. Ce soir, si c'est pas trop voilé, je tente le retournement avec GSS Sam Crop
    6 points
  5. Salut, acquisition de la nuit dernière M99 et ses copines. 30 poses de 240Sec comme d'hab: la version annotée: un crop de M99: et de NGC4302: a noté que j'avis pris NGC4302 au C14 à 4M de FL l'année dernière: A vos commentaires a+ Serge
    5 points
  6. bonjour a tous petit boucle sur notre satellite, hier en début de soirée. j'ai ressorti le mak 127/1500 , la 224 mc et utilisé mon réducteur de focal 3 tuiles pour composer la photo bonne journée a tous !
    5 points
  7. Avec un peu de retard sur le traitement, je présente quelques zooms sur l'activité solaire en Ha de hier avant midi :
    4 points
  8. Cette phrase du célèbre petit ranger de l'espace de Pixar résume assez bien mon sentiment après cette superbe soirée d'observation d'hier soir. On le sait tous, l’observation astronomique est autant un plaisir esthétique que cérébral. Nous nous réjouissons des volutes des nébuleuses, des détails de l’atmosphère jovienne ou du relief martien. Nous restons cois devant la beauté brute de la Lune à l’oculaire, nous nous émerveillons de la richesse infinie des amas globulaires. Nous pouvons éventuellement, par très bon ciel, être subjugués par les bras spiraux de la Galaxie du Triangle… Mais prenons un moment pour penser à ce que l’on regarde, le plaisir prend immédiatement une autre dimension, sans mauvais jeu de mot. Assis sur mon confortable tabouret, seul dans l’obscurité à 1000m d’altitude, à travers quelques miroirs et lentilles – rien de bien compliqué – ce sont des milliards d’année-lumière qui m’observent, et que j’observe en retour. Contrairement à Blaise Pascal, le silence éternel de ces espaces infinis ne m’effraie pas, mais plutôt me ravit. Alors oui, le plaisir ici est avant tout cérébral. Point de volutes ou de bras spiraux (ou si peu) pour flatter la rétine, plutôt une multitude de formes – oblongues, rondes, obliques – tantôt diaphanes tantôt fantomatiques, qui viennent piquer l’esprit. Car chaque petite tachouille discrète est un univers-île à part entière, contenant son lot de soleils, de planètes, de nébuleuses et d’amas qui sont autant de ravissements complètement inaccessibles. Les distances en jeu sont folles, pensez-donc ! Des dizaines voire centaines de millions d’année-lumière. Pour nous, pauvres diables coincés sur Terre, ces dizaines de millions de milliards de kilomètres ou bien l’infini, c’est du pareil au même, si tant est que la comparaison ait encore un sens. Mon programme de ce soir est tout simple donc, et tient donc dans cette phrase : vers l’infini et au-delà. Direction les constellations de la Vierge, de la Chevelure de Bérénice et du Lion, dans le but de découvrir ce qu’il y a à découvrir, d’identifier ce qu’il m’est donné à voir, en toute humilité. Ça, c’est pour l’infini. Et au-delà ? Oui. Allons voir au-delà. Dans la constellation de la Vierge se cache une étoile insignifiante de prime abord, et même en y regardant à deux fois. Avec sa magnitude à 12.85, HIP 60936 n’attire pas l’attention. A l’oculaire, elle est assurément insignifiante. Mais il faut apprendre à la connaître, et son autre nom vous dira peut-être quelque chose : 3C 273. Un quasar. Un noyau actif de galaxie, dont le trou noir supermassif possède un disque d’accrétion d’une brillance ahurissante (magnitude absolue évaluée à… -26mag !) et qui nous nargue depuis sa place à… 2,44 milliards d’années-lumière. Des années-lumière par paquets de milliards, carrément. Pour ce programme, c’est évidemment le dobson 300 qui s’y colle et, le temps que la nuit se fasse, je ne boude pas mon plaisir d’aller saluer le relief lunaire, toujours impressionnant, notamment le cratère Petavius et sa rima parfaitement rectiligne. Bonsoir aussi à la belle Jupiter juste en-dessous, aux bandes bien nettes et colorées, quoi qu’un peu bouillonnante. 22h vient de passer, l’obscurité commence à être propice et je commence donc d’emblée par mon challenge du soir : détecter 3C 273 et l’identifier. Pour le repérer, je me suis imprimé une carte trouvée ici : https://www.deepskycorner.ch/obj/3c273.en.php que j’ai converti en « printer friendly » : La recherche s’est avérée assez difficile et j’ai eu beaucoup de mal à identifier les astérismes proposés pour me repérer. Mais finalement ça y est, je repère les trois étoiles alignées sous le quasar (en haut, dans l’oculaire) et… juste à côté les deux petits points peu lumineux, dont celui de droite est le fameux quasar. Je suis ravi, c’est un objectif que je me fixais depuis longtemps de pouvoir observer ce monstre pourtant si discret. « Ce petit point, c’est un quasar. Dingue. ». Passage ensuite dans la Vierge, avec un trajet que j’aime faire : partir de Vindemiatrix et remonter jusqu’à Denebola. Ce soir donc, j’essaie d’identifier les galaxies que je vois. Le premier duo identifié est NGC 4762 & NGC 4754, parfaitement nettes et assez brillantes. Un peu plus bas, NGC 4733 se fait discrète. Je continue ma route et tombe sur la grosse galaxie elliptique M60. Il me semble percevoir une dualité du noyau, trahissant la présence de NGC 4647. Tout à côté, NGC 4636 et NGC 4638 sont elles parfaitement visibles. M59 est là également, évidemment. NGC 4606 et NGC 4607 gardent le passage, quoique subtilement, vers M58, galaxie spirale qui ne montrera aucun détail. En-dessous se trouve la discrète NGC 4564 et les encore plus discrètes NGC 4567 et NGC 4568, duo de galaxies en interaction. Retour sur M58 et direction l’opposé, au-dessus donc, où NGC 4550 et NGC 4551 se font rapidement voler la vedette par M89, bien plus visible et évidente. Toujours plus haut, M90 est très belle, bien définie et lumineuse Je continue de monter et découvre M91, plus subtile avant de partir à droite et tomber sur M88. Ah ! Qu’elle est belle ! Petite et oblongue mais bien lumineuse (alors que les valeurs données par Stellarium semblent très faibles). Je reprends mon chemin initial et tombe sur la galaxie elliptique géante M87. Bien évidemment, ni son trou noir central – pris en photo par le consortium EHT – ni son jet relativiste ne me sont accessibles, mais je sais qu’ils sont là… Elle est accompagnée par un chapelet de petites galaxies : NGC 4486, NGC 4478 et NGC 4476. Poursuivant ma route, je tombe sur la chaîne de Markarian, et là c’est un peu le festival : M86, M84 et NGC 4388, toutes trois bien visibles et de formes très différentes, encadrent une discrète NGC 4387. Au-dessus, NGC 4402 est bien visible, juste à côté de Arp120, galaxie particulière très sympa et de forme allongée et NGC 4435. Je poursuis ma remontée de la chaîne et tombe sur NGC 4458 et NGC 4461, puis NGC 4473 et NGC 4477. Je continue et identifie trois autres galaxies : NGC 4459, NGC 4468 et NGC 4474. A côté, NGC 4446 et NGC 4447 sont ridiculement petites. L’heure tourne, la nuit est bien avancée et la fatigue de la journée se fait sentir. Je ne me sens pas continuer encore longtemps alors décide de chercher deux cibles envisagées : les amas Abell 1656 dans Bérénice et Abell 1367, dans le Lion. Ce dernier est très facile à pointer car situé tout à côté de l’étoile de magnitude 4.5 93Leo. En vision décalée, j’aperçois assez nettement les deux principales galaxies de l’amas, NGC 3842 et et NGC 3862. Peut-être aussi NGC 3816 et NGC 3821 mais sans certitude. D’autres galaxies apparaîtront et disparaîtront de manière fugace au grès de l’observation, me laissant un peu la même impression qu’un amas globulaire peu résolu… mais avec des galaxies ! Même exercice pour Abell 1656 donc, dans la Chevelure de Bérénice et également très facile à repérer car situer sur la ligne BetaCom – Al Dafirah. Le rendu est un peu le même qu’avec le précédent amas avec deux galaxies centrales discernables en vision directe cette fois : NGC 4874 et NGC 4889. La zone fourmille en limite de vision de petite taches très peu étendues, sorte d’étoiles un peu empâtées, témoignant de la richesse de l’amas. Le ciel bien noir d’une heure du matin est très coopératif, et avant de plier bagages et redescendre sur Terre, je retourne voir le quasar de tantôt. Il est toujours là, évidemment, et même plus facilement visible maintenant. Mais le bonhomme est épuisé. Ces 4h d’exploration galactique depuis ma petite montagne étaient un réel bonheur, partagé en plus avec deux amis fins observateurs, mais il est temps pour moi de tirer ma révérence, redescendre sur Terre en plaine, et rejoindre mon lit… avant de vous raconter tout ça en citant Buzz l’Éclair et Blaise Pascal. Merci de m’avoir lu.
    3 points
  9. bonjour a tous j'ai enfin pu tester cette cible lors d’une nuit clair et sans lune 😁 75x180sec ré empilé avec asideepstack et mouliné sur siril et gimp coté matériel : 82ED evolux avec 294mc pro (filtre L3) sur AVX (très très coopérative coté guidage 😅) et asiair + bonne journée a tous
    2 points
  10. Salut, Voici une galaxie qui n'a pas besoin de présentation... Sur les trois dernières nuits, j'ai pu accumuler 600*60sec de luminance, et 100*60sec par couche couleur, depuis mon jardin de banlieue à très exactement 20km du périphérique parisien. Le seeing a été globalement correct, avec une FWHM médiane de 2.1" sur la (super)luminance, et une magnitude limite de 22,1 à 7sigmas d'après ASTAP. Pour l'équipement, comme d'habitude le T250 maison optiques Mirrosphère avec une caméra ASI183mm sur une AP900. Je vous invite à explorer la full à 0,45"/pixel (clic droit): J'aime bien en particulier toutes les petites galaxies visibles par transparence à travers les bras de M101. La luminance annotée avec les galaxies d'arrière-plan et les quasars : Bonne journée, Dan
    2 points
  11. Salut, une NGC 4244 vraiment sans prétentions car shootée en fin de nuit ce qui est loin d'être idéal... Integration de 28 poses de 240 Sec: a vos commentaire a+ Serge
    2 points
  12. bonjour, un petit croissant de lune faite vers 22h15 HL avec ma nouvelle lunette d'autoguidage (de luxe) Evoguide 50ED hier soir avec la zwo178mm un petit film pendant que je réglais MAP et alignement sur la lune avant la séance ciel profond qui suivait juste traitement astrosurface avec ondelettes a+ stéphane
    2 points
  13. e en ligne, elle est composite à partir des observations de Webb, Hubble, XMM-Newton, Chandra Des versions HD sont disponibles avec le lien ; On peut zoomer et s'en mettre plein les mirettes : https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Images/2025/04/A_visual_feast_of_galaxies Un festin visuel de galaxies Cette nouvelle photo du mois du télescope spatial James Webb de la NASA, de l’ESA et de l’ASC présente un nombre stupéfiant de galaxies. Les objets de ce cadre couvrent une gamme incroyable de distances, des étoiles de notre propre Voie lactée, marquées par des pics de diffraction, aux galaxies situées à des milliards d’années-lumière. "L’étoile "de cette image est un groupe de galaxies, dont la plus grande concentration se trouve juste en dessous du centre de cette image. Ces galaxies brillent d’une lumière d’or blanc. Nous voyons ce groupe de galaxies tel qu’il apparaissait lorsque l’Univers avait 6,5 milliards d’années, soit un peu moins de la moitié de l’âge actuel de l’Univers. Plus de la moitié des galaxies de notre Univers appartiennent à des groupes de galaxies comme celui illustré ici. L’étude des groupes de galaxies est essentielle pour comprendre comment les galaxies individuelles se lient pour former des amas de galaxies, les plus grandes structures gravitationnellement liées de l’Univers. Faire partie d’un groupe de galaxies peut également modifier le cours de l’évolution d’une galaxie par le biais de fusions et d’interactions gravitationnelles. Le groupe de galaxies illustré ici est le groupe le plus massif de ce qu’on appelle le champ COSMOS-Web. COSMOS est l’abréviation de Cosmic Evolution Survey. Dans le cadre de cette étude, plusieurs télescopes, dont Webb, le télescope spatial Hubble de la NASA et de l’ESA et l’observatoire spatial XMM-Newton de l’ESA, ont été chargés de contempler en profondeur une seule partie du ciel. L’équipe du groupe de galaxies COSMOS-Web, dirigée par le Dr Gozaliasl, a présenté le plus grand échantillon de groupes de galaxies détectés par Webb à ce jour à l’aide de l’algorithme Amico. COSMOS-Web vise à comprendre comment des structures massives comme les amas de galaxies sont apparues. Les capacités infrarouges et les instruments sensibles de Webb ont repoussé la recherche de groupes de galaxies plus loin dans l’histoire cosmique, révélant des groupes de galaxies aussi loin que l’Univers n’avait que 1,9 milliard d’années, soit seulement 14 % de son âge actuel. Cette image combine les données de la caméra dans le proche infrarouge de Webb (NIRCam) avec les observations de Hubble pour présenter un festin visuel de galaxies. Prenez un moment pour zoomer et examiner ce buffet galactique : vous verrez des galaxies avec de délicats bras spiraux ou des disques déformés, des galaxies avec des visages lisses et sans traits, et même des galaxies qui interagissent ou fusionnent et ont pris un éventail de formes étranges. La gamme de couleurs est également fascinante, représentant à la fois des galaxies avec des étoiles d’âges différents – les étoiles plus jeunes apparaissent plus bleues et les étoiles plus anciennes semblent plus rouges – ainsi que des galaxies à différentes distances. Plus une galaxie est éloignée, plus elle apparaît rouge. COSMOS-Web est un programme Webb Treasury de 255 heures qui cartographie 0,54 degré carré (un peu plus de deux fois et demie la surface couverte par trois pleines lunes) du champ COSMOS à l’aide de quatre filtres NIRCam. Les programmes de trésorerie ont le potentiel de répondre à de multiples questions importantes sur notre Univers. COSMOS-Web a trois objectifs principaux : identifier les galaxies à l’époque de la réionisation, lorsque les premières étoiles et galaxies ont réionisé l’hydrogène gazeux de l’Univers ; sonder la formation des galaxies les plus massives de l’Univers ; et de comprendre comment la relation entre la masse des étoiles d’une galaxie et la masse de son halo galactique étendu évolue au cours de l’histoire cosmique. [Description de l’image : Une zone de l’espace lointain avec des milliers de galaxies de formes et de tailles variées sur un fond noir. La plupart sont des cercles ou des ovales, avec quelques spirales. Les galaxies plus éloignées sont de couleur plus rouge et plus petites, jusqu’à n’être que de simples points, tandis que les galaxies plus proches sont un peu plus grandes et blanches ou bleuâtres. Quelques galaxies dorées sont étroitement regroupées au centre. Des étoiles brillantes entourées de pointes se trouvent dans notre galaxie.]
    2 points
  14. Cette année pour Noël j'ai eu un beau cadeau 😁quelques belles soirées dégagées pour observer le ciel. J'ai pu enfin partir a la recherche de mon Graal. Direction la constellation du cocher pour plonger a l'intérieur d'un amas ouvert bien connu des astronomes amateurs très facile a repérer》 cible Messier 36. A l'intérieur de M36 il y a un kinder surprise une petite cible pas forcément cachée cette cible c'est un jeune objet stellaire (yso) avec une très forte émission dans l'infrarouge. Il faut juste savoir la repérer. Cette cible porte le doux nom de "Holoea", ce qui signifie "gaz qui coule" en hawaïen c'est quand même plus sympathique que IRAS 05327+3404 Grâce à l'utilisation du capteur 462 mm (le capteur le plus sensible dans l'infrarouge amateur a ma connaissance) un télescope Newton 150/600 sans utilisation de filtre en posant unitairement a 180 secondes pendant 75 minutes j'ai pu enfin attraper .... "désirée " malgré la forte pollution lumineuse du ciel Perpignanais . 3 ans que j'attendais de pouvoir attraper la belle. L'infrarouge en ciel profond ça fonctionne il faut juste bien maîtriser quelques éléments. Cela permet d'atteindre certaines cibles bien plus facilement ou rapidement. (Merci aux copains pour leurs aides précieuses). Ouki.
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  15. Toute fraiche de cette nuit, cette cible que je n'avais encore jamais faite mais qui rappelle M33 en modèle réduit. Seb @sebseacteam m'a passer sa liste au père noël que j'ai mis à jour avec ce que j'ai déjà fait: Objectif Seb bientôt atteint... voici l'image, issue de l'intégration de 30 poses de 240 Sec: a vos commentaires a+ Serge
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  16. Salut, j'allais me lancer sur NGC4490 et là, je me rends compte en fouinant sur mon disque que ma dernière version du Sombrero date de 2023 et avec la 294 ! Et la saison du Sombrero se termine. Déjà qu'il n'est pas haut mais en plus j'ai raté la montée au Zenith. Donc sur les 2 dernières nuits, je l'ai pointé dès le début de nuit et jusqu'à 2h30. Puis le reste sur NGC4490. Donc toujours au C8 avec Altair 26C et poses de 30s en ville pour un cumul de 4h15 environ soit près de 600 subs 😉 Siril et Pix à la manoeuvre. Je n'ai quasi rien fait à part BlurX et un peu de saturation. Pas touché aux curseurs, c'est sorti de EZ soft Strech. Donc vu les conditions au dessus des maisons d'à côté, je suis assez content 🙂 Ce soir j'hésite à continuer NGC4490 (j'ai déjà 3h mais ça monterais à 8h) ou à passer à un amas de galaxies. Les nuits suivantes sont annoncées voilées... Voilà le champ complet et un crop format téléphone Sam
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  17. Elle commence à monter dans le ciel, donc une bonne occasion de tester la SQA55 qui vient d'arriver à la maison. 3.2 Kg au total sur la GTI : ça passe crème. Une image basique qui m'a servi surtout de test. Elle mérite plus de poses. Mais je suis conquis par la SQA55 (il faudrait être difficile...) 🗓️: 29/04/2025 🔭: Askar SQA55 📷: Player One Poseidon C-Pro ❄️-10° ⚙️: StarAdventurer GTI 🚥: Player One Anti-Halo PRO dual-band 🎯: ZWO ASI120mini + lunette 30 f/4 💻: NINA + GSS + PHD2 ⏱️: 80 x 180s 🎚️: Gain 126 🖥️: Siril + GraXpert + Photoshop 🌍: Haute-Vienne 🌔: 3% 🌌: Bortle 4
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  18. Merci les gars Merci Rom, Je suis en contact avec eux pour une jupe. mais sont pas pressé d'envoyer leur devis. Je vais les relancer. Je t'envoie une photo dès que j'en fait une. Je suis pris demain. Merci, merci J'adore cette araignée. j'avais pris mon pieds à faire celle du 410 mm. Pareil pour celle ci. Les Whiffletree ne sont pas sur roulements. D'où l'importance de percer très proprement et les serrer juste comme il faut pour qu'il n'y ai aucun jeu et en même temps qu'ils soient fluides dans leurs mouvements. Un ajustage précis et fin est obligatoire. Rondelles en laiton, en dessous et au dessus pour améliorer la fluidité.
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  19. Bonjour, Et bienvenue au club ! 3C273 Il faut que je retourne le voir tiens ! Ça vrille le cerveau un objet comme ça ! Merci de me le rappeler. Bon ciel Pat
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  20. Merci @Lune cendrée @danielo pour vos compliments. Je ne serais malheureusement pas au NAT cette année pour raisons perso. Effectivement Yannick, j'ai eu un peu peur aussi de la rigidité des axes de supports des Whiffletree une fois montés sur le barillet. Je les ai donc renforcé en rajoutant des manchons et une patte de renfort sur chaque axe. Les premières sorties me donnent une belle image, même assez bas sur l'horizon.
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  21. Vraiment hâte de voir ce superbe télescope en action, quel travail, plus d’originalité que les pros du secteur et les bonnes solutions choisis aux endroits délicats ( je pense au fagot de tubes et à la prévoyance d’une motorisation)… Chapeaux bas devant cette réalisation.
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  22. Salut, toujours en full remote, on doit celle-ci à Julien qui m'a inspiré avec sa version... "La galaxie du cocon" photographiée avec 30 poses de 240 Secau T350: la version annotée: ety le crop: A vos commentaires. Si vous avez une idée de cibles pour ce soir? a+ Serge
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  23. Chapeau Alexis ! Je suis toujours impressionné de ce que tu arrives à voir avec de si petits diamètres. Clairement, il y a là la qualité de l'observateur qui parle. J'ai parfois l'impression que tu décris ce que je vois au télescope depuis chez moi, avec le Maksutov par exemple, alors que j'ai +2x de diamètre 😄 En tout cas tu connais bien la zone maintenant, mais attention au passage sur le 250 : le nombre de NGC visible va exploser, et il (re)devient difficile de se repérer 😅
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  24. Un petit retour remarquable qui devrait bientôt avoir lieu. Il s 'agit d'une sonde russe Venera, qui a été lancée de Baïkonour en 1972 et qui n’a pas réussi à quitter l’orbite basse terrestre. Et la voilà qui va revenir sur terre vers le 10 mai après 53 ans. La particularité de cette rentrée est que la sonde, prévue à l'origine pour une entrée dans l'atmosphère de Vénus et atterrissage sous parachute pourrait bien arriver entière sur terre, mais probablement sans les parachutes, ce qui pourrait être ennuyeux si elle termine sa course dans votre grenier Les prévisions de Marco Langbroek pour la rentrée : https://sattrackcam.blogspot.com/2025/04/kosmos-842-descent-craft-reentry.html Et un petit article sur cette sonde par le même Marco Langbroek : https://www.thespacereview.com/article/4384/1 Malheureusement pas de grande possibilité d'observer l'engin car les passages vers chez nous ont tous lieu de jour jusque vers la date de rentrée. Dommage car ces satellites proches de la rentrée sont toujours spectaculaires à observer par leur vitesse et permettent parfois de capturer pas mal de détails vu leur basse hauteur. Heavens above vous en dira plus sur ces passages : https://www.heavens-above.com/satinfo.aspx?satid=6073
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  25. À la découverte de l’amas de la Vierge - Partie 2 Eh oui, il faut bien finir ce que l’on a commencé, et donc je n’ai pas trop tardé à retourner visiter les constellations de la Vierge et de la Chevelure de Bérénice pour terminer d’y observer tous les objets du catalogue de Messier possibles . Et il m’aura fallu deux soirs de plus ! D’abord dimanche. Pas trop le courage après un repas entre amis et famille de charger la voiture pour aller observer dans la cambrousse, ce sera donc la terrasse qui servira d’observatoire. Cette fois pas de vent du tout et un ciel magnifique dès la nuit tombant 👌. Il ne fait pas encore tout à fait noir à 22h, Spica scintille vigoureusement, clignote presque comme un phare comme pour indiquer : « C’est par ici que ça se passe ! » Mais en réalité, ce sera un peu plus haut, toujours entre Vindemiatrix et Dénébola. Pour varier un peu de la soirée précédente je tente une autre approche de l’amas de la Vierge et décide de passer par l’entrée Ouest. Partant de Dénébola je pointe l’étoile 6 Coma Berenices et repère le fameux T décrit par Sue French dans son Celestial Sampler. Dans cette zone se trouvent regroupées les 3 galaxies dont j’attends patiemment les premières lueurs… C’est chose faite à partie de 23h. Après presque 1h d’attente je saisis enfin quelques glimpses faibles de M98 à la L60x15 (plutôt que les oculaires de 14mm et 5mm donnant 25x et 72x, j’ai choisi ce soir une combinaison plus "raisonnable" avec le 24mm et le 14mm sur Barlow x2, donnant 15x et 50x). À 50x sa faible lumière homogène est captée en VI uniquement, allongée NO-SE selon un rapport 3:1. En repassant au 24 je la vois maintenant plus souvent. En revanche, absolument rien aux jumelles... 😔 Sans trop de regrets cependant, notre cher @hibou la classant comme la galaxie la plus difficile aux petites jumelles. Je veux bien le croire ! Sa voisine M99 sera en revanche beaucoup plus facile. D’abord à la lunette, son aspect rond et homogène s’est montré abordable en VI1. Plus petite que M98 j’ai tout de même pu la saisir aux jumelles avec difficulté, en VI2. À la L60x50 je remarque une légère ovalisation E-O mais sa forme reste délicate à saisir, bien que presque visible en VD. En VI un cœur plus lumineux et ponctuel apparait par intermittence. Dernière du trio, M100 me demandera quelques minutes avant de pouvoir saisir aux jumelles sa silhouette fantomatique, ronde et très difficile en VI mais persistante. C’est la plus large des trois, mais je la classerais au milieu en terme de luminosité. À la L60x15 elle est presque immédiate en VI, toujours bien ronde et homogène, accompagnée à l’Est par une étoile de mag 10,6. Une autre plus faible (10,9) s’ajoute à x50 au NE, et surtout quelques subtiles nuances semblent se dessiner sur le disque de la galaxie visible en VD, mais sans pouvoir les positionner précisément. Voilà un très bon début de soirée, avec un trio certes difficile mais intéressant par sa diversité. La satisfaction fut tout même un peu atténuée lorsque j’ai remarqué que ma monture ne répondait plus aux commandes… Une perte de wifi sans doute, pas très grave certes mais impossible de centrer précisément les objets avec les boutons. Je pourrais bien sûr redémarrer l’application et la monture, mais ne sachant pas s’il faut ensuite la recalibrer et ne voulant pas perdre de temps je décide de poursuivre en pointage manuel, le suivi n’ayant pas l’air d’être impacté par le problème. Direction donc la chaîne de Markarian, que j’avais à peine abordée la fois précédente. Pour le pointage des deux plus brillantes galaxies, je trouve une bonne astuce : prolonger environ une fois la distance entre 6 Com et l’étoile du bas du T. À la lunette, M84 et M86 sont alors directement aperçues, avec leurs noyaux respectifs bien évidents et leurs halos légèrement ovales. À x15 M84 parait un peu plus brillante, surtout par son noyau. Aux jumelles c’est sensiblement la même chose, les deux sont un peu moins évidentes mais la différente noyau-halo et l’orientation sont perceptibles. Voilà qui vient corriger l’échec de la soirée précédente, avec de bons repères de pointage c’est tout de même plus simple ! À x50 M86 se montre plus grande et allongée que sa voisine. Puis en comparant l’une et l’autre j’aperçois une faible lueur en VI, allongée d’Est en Ouest. Très difficile, il s’agit de la galaxie NGC 4388, que ne m’attendais pas à la détecter. Sans changer de grossissement je dérive un peu à l’Est et trouve un autre couple, aligné avec les deux Messiers et à mi-chemin d’une étoile de mag 9,5. Il s’agit des fameux « Yeux ». La plus grande des deux est NGC 4438, au Sud de l’autre, avec un halo plus lumineux et plus grand orienté N-S. Celle au Nord, NGC 4435, a un noyau plus marqué en VI que l’autre. Les deux sont environ deux fois plus petites que M86. Je tente de poursuivre la remontée à l’Est de la chaîne mais accuse un revers sur le couple NGC 4458-4461 qui ne m’offre que quelques glimpses non sûrs. Passant sur le reste pour y retourner une prochaine fois je me dirige ensuite directement vers un dernier duo au Nord-Est, de l’autre côté de la frontière dans la constellation voisine de la Chevelure de Bérénice. M88 est trouvée facilement à la lunette à x15, allongée dans la direction NO-SE. Assez faible, j’ai pu la saisir tout de même ensuite aux J42x10 avec son orientation bien visible. À la L60x50 elle parait moins allongée, avec une zone très légèrement plus lumineuse au SO et une étoile vraiment très faible (mag 11,7) non loin du halo au Nord. Enfin, vers 1h je termine cette visite avec M91 toute proche, vague lueur arrondie très faible à x15. C’est à peine mieux à plus fort grossissement où elle demeure bien fantomatique. Je tente tout de même aux jumelles mais rien à voir pour cette fois, je vais la ranger dans la catégorie de celles à tenter sous un meilleur ciel, aux côtés de M89, M90 et M98. Il est temps de rentrer et de garder des forces pour le programme du lendemain. Lundi donc, me revoilà en train d’installer le matériel pour la troisième fois en 4 jours, ce qui est vraiment exceptionnel je trouve dans cette région et à cette époque ! Je retrouve pour cette dernière sortie mon spot habituel au milieu des champs, sous un ciel très transparent, le meilleur des trois soirs. M44, qui compose un joli duo avec Mars toute proche, m’a semblé incroyablement facile à l’œil nu en VD. Pour ce soir l’objectif est simple : combler les trous dans la liste des Messiers, toujours autour de cette grande constellation de la Vierge. Tant que les cervicales sont bien fraîches, je démarre avec la plus haute des cibles du programme : M85. Facile à repérer aux jumelles entre l’étoile brillante 11 Com et la double 24 Com, ainsi que quelques étoiles jalons plus faibles entre-elles. Son halo rond m’est immédiatement accessible en VI, ainsi que deux points brillants au milieu alignés selon un axe NO-SE… serait-ce une étoile et un cœur brillant ?🤔 Cette galaxie plutôt facile comparée aux visions de celles de la veille me donne comme l’impression d’observer un très faible amas ouvert, comme ceux avec un fond nébuleux sur lequel s’ajoute parfois une ou deux étoiles très faibles. Plus en détail à la L60x15, la galaxie est visible en VD dans sa partie centrale et s’étend un peu en VI avec une forme globale indéfinie. Au SE c’est bien une étoile de mag 10,6 qui est présente, visible uniquement en VI, et au centre certainement un cœur brillant. À x50 l’étoile est presque vue en VD, la galaxie s’allonge, avec un noyau brillant et de faibles extensions. Une étoile très faible de mag 11,6 est repérée dans le prolongement au Sud : lorsque je regarde dans sa direction je distingue alors une faible lueur à l’Est de M85. Très faible en VI et homogène, légèrement ovale selon NO-SE. C’est une surprise totalement inattendue que de tomber sur NGC 4394 ! (de mag 10,5 selon L. Ferrerro) Finalement la petite Barlow SVbony achetée à bas prix pour collimater mon Newton fait très bien le job aussi en visuel et ne semble pas empêcher la détection de faibles signaux 😉. Un grand saut par-dessus l’amas de la Vierge et je me retrouve au Sud pour la dernière galaxie qu’il me restait à observer dans cette zone : M61 demande un peu plus de délicatesse dans le repérage que la précedente, mais c’est surtout à cause de sa faible luminosité. Aux J42x10 elle se montre d’abord comme une toute petite pastille difficile en VI, puis apparait difficilement un cœur ponctuel au milieu. Elle me rappelle un petit et faible amas globulaire, tel que M72 ou M107. C’est assez identique à la lunette à X15, où ce petit rond compact est cependant presque accessible en VD. Le balayage de la zone laisse entrevoir parfois le cœur un peu plus brillant. Le contraste entre le halo et la partie centrale semble disparaitre en grossissant davantage et ne reste qu’une zone un peu plus brillante au milieu d’une forme aléatoire qui s’ovalise dans différentes directions selon la zone visée en VI. Drôle d’impression… Avant de quitter définitivement la constellation de la Vierge je passe saluer à l’extrême Sud de la constellation la galaxie du Sombrero. M104 est accessible aux jumelles quasiment en VD, bien allongée E-O et fine. Elle est en outre joliment entourée par quelques étoiles proches, dont une belle double serrée à l’Ouest (il s’agit en fait de l’astérisme Pothier 11, surnommé également « Jaws ») ainsi que d’une belle paire plus brillante (mag 6,8 et 6,7) plus loin au SO. Encore une fois je pense que la transparence de ce soir est vraiment excellente, la galaxie me semble plus brillante que dans mon souvenir de l’observation de l’année dernière. À la lunette les deux étoiles brillantes abritent en réalité une double plus faible et très serrée de toute finesse. Vraiment magnifique ! Après quelques recherches, l’ensemble forme le fameux « Stargate star cluster », aussi nommé Canali 1 (voir plus de détails ici : https://ufo-scepticisme.forumactif.com/t1932-canali-1-une-porte-des-etoiles-a-portee-de-telescope). La « double » proche de la galaxie est cette fois vue comme un groupe serré de 4 étoiles où la plus brillante accompagne la plus faible. C’est encore une vision splendide, d’une grande finesse et qui attire presque davantage le regard que la galaxie. Bien que censé constituer la mâchoire d’un requin dont le corps serait les étoiles situées au Nord je n’arrive à rien voir de tel. Je manque probablement un peu d’imagination… Quant à M104, pour y revenir, elle présente un aspect assez semblable qu’aux jumelles, symétrique, avec un noyau brillant visible en VD et de fines extensions en VI de part et d’autre. À 50x elle est bien évidente en VD, avec également une étoile de mag 10 pratiquement dans le halo à l’Ouest, un noyau bien ovale et de belles extensions. Il est déjà minuit, je soulage maintenant complètement ma nuque en visant encore plus près de l’horizon : l’interminable constellation de l’Hydre sera ma dernière étape. Ici se trouvent deux objets dont j’attends depuis un bon moment déjà qu’ils soient placés au mieux dans le ciel. Et ce soir, depuis mon site à l’horizon dégagé, c'est enfin la bonne occasion. Le premier vient apporter de la variation dans la liste d’objets observés depuis quelques semaines puisqu’il s’agit d’un amas globulaire. C’est le dernier AG des objets de Messier que je n’avais pas encore observé. Bien que très facile à pointer car proche d’une étoile de mag 5, M68 reste invisible aux jumelles au premier abord, puis sort de l’ombre peu après une demi-douzaine d’étoiles faibles réparties autour. En effet, le petit disque diaphane de l’amas, entièrement homogène et très faible en VI, nécessitera quelques minutes d’intégration avant d’être vu entre deux étoiles de mag 9 au NO et au SE. Il devient ensuite de plus en plus évident. À la lunette, il me faudra monter à 50x avant de voir une nette différence : l’amas à l’aspect galactique fait voir un 2ème niveau de luminosité vers le centre, une zone pas tout à fait ronde mais qui préserve un aspect global sans granulosité. Pour terminer cette sortie et cette belle série de soirées d’observations, je pointe une dernière galaxie : M83. Elle présente aux J42x10 le même aspect fantomatique que M68, mais sa faible lueur ronde et homogène est plus rapidement accessible en VI que pour l’amas. Plus brillante, elle se laisse également aisément repérée grâce à deux étoiles de mag 6 et 7 à l’Est. Je l’estime au moins deux fois plus large que M68. À la L60x15 elle reste peu contrastée et inaccessible en VD, mais il me semble un moment y voir quelques subtiles variations de luminosité. À 50x la galaxie perd beaucoup de contraste et l’observation devient délicate à cause de l’étalement de la lumière. Je jette enfin un coup d’œil rapide à M44 aux jumelles avant de ranger le matériel dans la voiture, tout satisfait d’une troisième nuit d’observation bien fructueuse Avec cette dernière observation de M83, je suis heureux de pouvoir compter désormais 87 objets de Messiers observés et décrits aux jumelles, sur 91 92 tentés. J’ai hâte désormais de sortir le Strock-250 pour me plonger encore plus en profondeur dans l’amas de la Vierge, maintenant que la zone a bien été investiguée par mes deux éclaireurs ! À très bientôt donc ! Alexis
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  26. Très réussie Eric☺️ bravo a+ Serge
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  27. Bonjour Très bonne turbulence ce matin. Je crois avoir fait mes meilleurs images solaires en lumière blanche. Lunette 130mm f/7; astrosolar Baader D3,8 ; barlow meade série 4000 ; filtre Baader continuum et Asi178mm A bientôt Jean-Christophe
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  28. Quelques images Ha du soleil du 29 avril autour de 11h-12h. et une animation sur 56min :
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  29. Jolie, je dois la faire Jeudi qui arrive normalement
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  30. De la nébuleuse planétaire NGC 3918 au géant Oméga du Centaure.... Bonjour à tous ! Voici le bilan de deux veillées de cette semaine, toutes deux focalisées sur la sublime constellation du Centaure. La première session (ça fait très sérieux de vocabulaire !) fut menée avec le T280mm, un vrai entonnoir à photons ! Je poste tout d'abord une carte unique dans la mesure où les trois objets se situent dans la même région : NGC 3918 C'est une très intéressante nébuleuse planétaire assez brillante et couleur émeraude à petit grossissement. Un joli diamant incroyable. Cet éclat disparaît malheureusement dès qu'on grossit. Pour distinguer les structures, il faut énormément utiliser des oculaires de toute petite focale. 500X est un minimum pour que l'observation devienne intéressante : Voici le dessin obtenu : on devine les anses et une légère brillance plus forte dans la structure annulaire. Voici à titre de comparaison une photo : NGC 4945 Poursuivons notre promenade afin d'admirer une très belle galaxie lenticulaire. Au C11, elle apparaît très étendue et des fragments de spirales apparaissent de façon très furtive. Voici à nouveau une petite photo à titre de comparaison : Oméga du Centaure à la lunette fluorine : Hier, enfin, j'ai privilégié la lunette Takahashi pour observer le géant Oméga du Centaure. On observe, on admire.... Bon ciel à tous ! Gildas
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  31. La nébuleuse planétaire NGC 1514 : https://science.nasa.gov/missions/webb/with-nasas-webb-dying-stars-energetic-display-comes-into-full-focus/
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  32. Bonjour à tous. J’ai mis à profit cette période de confinement pour terminer un tutoriel pour la réalisation d’un filé d’étoiles. Il est particulièrement destiné aux débutants. J’ai débuté l’astrophotographie par ce thème qui me paraissait le plus simple à aborder. Je souhaitais le maîtriser avant de passer à d’autres. Ce guide est le fruit de nombreuses recherches, défaites et victoires 😊 J’espère qu’il aidera certains d’entre vous autant qu’il m’a aidé ! N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires, cela me permettra d’améliorer ma technique de prise de vue et/ou de traitement. Bonne lecture. Version 1 (30/04/2020) : version originale Version 2 (04/05/2020) : prise en compte du tutoriel de @Fred_76 relatif à la mise au point sur APN de nuit (https://www.webastro.net/forums/topic/183011-tutoriel-pour-la-réalisation-d’un-filé-d’étoiles/?tab=comments#comment-2761707). Merci Fred Version 3 : sortie de mon livre sur Amazon (30/04/2025) 😀: https://www.amazon.fr/dp/B0F6YQK7JK
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  33. 🤣 il passerait pas la porte de mon appart 🤣
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  34. Merci Rodolphe ! Ce qui est bien avec M101 c'est qu'elle passe si haut que la fenêtre pour l'imager est très large on peut prendre son temps 🙂 Merci ! Merci Pascal ! Merci beaucoup Yves ! Merci Sam!!
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  35. Magnifique ce Cocon Sam, une image très propre !
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  36. c'est le but. a+ Serge
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  37. Que c'est beau, bon il y a que moi qui ne t'ai pas aidé 🤣 C'est st beau l'entraide et voici le résultat, bravo à tous
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  38. Merci pour vos passages, appréciations et sympathiques commentaires. C'est à mon avis la meilleure démarche pour connaître le ciel, en devenir intime...
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  39. bonjour a tous petite photo de la galaxie de l'oeil noir . prise au 150/750 sur eq6 r pro avec l'asi 071 mc pro guidage assez chaotique avec lunette 60/240 et ceres m playerone 200 x 180s sans filtre et 50 dof traitement avec siril , gimp et graxpert image au format jpeg
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  40. Voilà une V2 avec quelques subs supplémentaire et 1 h de RGB pour les étoiles (avec une petite réduction).
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  41. Bonjour, je rejoins le club, en visuel évidemment
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  42. Un soleil en fureur avec de nombreuses protubérances et zones actives et filaments Héliostar Skywatcher 76 mm Halpha - 25 Avril 2025 Camera Player one au foyer de l'instrument
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  43. Salut, ben ecoute je n'ai eu ces soucis qu'avec la camera orion, jamais avec les autres, que ce soit qhy, zwo, PO ou altair.. La orion avait des pilotes plutôt buggés, il faut peut être voir de ce coté? c'est peut être aussi un soucis d'usb, si l'image met trop de temps à arriver sur le disque, le processus s'arrête, l'image est perdue.
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  44. Très chouette ce requin... a+ Serge
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  45. Ca y est la voie lacté est de retour, enfin a partir de 2h00 du mat. hier, ver 2/3h apn non defiltré, 20x15s a 11mm f1.8 ... dans un champ !
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  46. Bravo pour le travail!!! Avis très " candide" d'une astram guère capable d'apprécier la confection à sa juste valeur... " J' aime bien les couleurs....."
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  47. Excellent Sam, j'ai la mienne aussi dans les tuyaux
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  48. Ben, c'est le principe de la surveillance du ciel... Ici sur un objet dit "récurrent", une étoile variable. Avec au fil des décennies (et même siècles pour ce cas là), des moyens qui évoluent : visuel, photo argentique, imagerie numérique, maintenant spectro. Et des amateurs modestement en appui aux pros. Et c'est aussi cela qui est intéressant selon son niveau et ses moyens de pratique, son budget, on peut l'observer, la suivre, que ce soit avec des jumelles, maintenant un smart telescope à 600e, ou bien un équipement plus "lourd". Avec de simples J 50mm à 100/150/200e et au regard des performances limites, c'est très simple, cette nova n'est jamais visible sauf si elle a "pété" ; et le champ est vraiment très facile à identifier.
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  49. En 11 minutes ça le fait plutôt bien
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