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Salut à tous, Me revoilà après une longue pose. Un problème de connexion à mon compte m'a empêché de l'utiliser et donc de poster. Je suivais les posts en mode camouflage 😄. J'avais presque laissé tombé l'idée de récupérer mon compte mais j'ai pu relancer un modérateur via un nouveau profil et il a pu débloquer la situation. (il ne fait pas bon avoir une adresse mail outlook 😉). Pas mal d'images en retard à vous montrer! Je vais commencer par un retour concernant le voyage que j'ai effectué en Norvège fin janvier dernier pour chasser les aurores boréales. Il s'agit de mon 2ème voyage après celui en Suède l'année précédente. (quand on y a goûté🤩) Je pars avec 3 collègues du club astro (le GAAC) . Pour maximiser le ‘‘temps d’aurores’’ potentiel, nous partons un peu plus tôt dans l’année, un peu plus au Nord, et un peu plus longtemps qu'en Suède (10j). Départ le 24 janvier au matin. Après une première partie de voyage un peu stressante entre Lille et Paris Charles-de-Gaulle (mon tgv à Lille ayant été annulé!), nous décollons pour Tromso avec une arrivée prévue dans le milieu de l'après midi. Nous n'avons pas prévu de rester sur Tromso car c'est une ville avec une forte pollution lumineuse. Le voyage se divisera en 2 parties: un premier séjour vers Koppangen et le second à Skibotn: Le 1er gite réservé est situé à 2h30 de voiture de Tromso. La route est longue… Un dernier effort sur une chaussée glacée qui serpente au bord du fjord et nous arrivons, près du port de Koppangen. À peine sortis de la voiture et les phares éteints, une arche aurorale nous saute aux yeux ! Les valises sont déchargées à la hâte et quelques minutes plus tard, nous sommes prêts! Après quelques photos rapides qui servent à nous remettre dans le bain, nous constatons bien vite que sommes gênés par les lampadaires environnants, y compris ceux de notre location que nous avons du mal à éteindre. D’une manière générale, les norvégiens sont peu enclins à conserver la noirceur du ciel, tout est très éclairé, les routes, les bâtiments, les maisons, jusqu’à la moindre cabane... Peut-être est ce pour conjurer l’obscurité quasi permanente de cette période de l’année ? Nous n’aurons pas la qualité de ciel nocturne d’Abisko et il faudra s’en contenter. Sans avoir pu faire de repérage en plein jour, nous partons chercher l’obscurité… À proximité de notre chalet, un chemin mène vers le bord de mer en contrebas où nous avons repéré une plage sur les cartes satellites. L’arche aurorale semble émerger d’un haut sommet montagneux, comme un volcan en pleine éruption: Soudain, la partie inférieure de l’arche s’agite et ondule. Quel début de séjour ! L'activité se calme. Nous en profitons pour rentrer et nous installer. Un repas est vite avalé alors que le ciel s'embrase de nouveau: L'activité se calme peu à peu. Il est temps de rentrer et de se coucher. Cela fait plus de 20h que nous sommes debout! Le temps en Norvège s'est dégradé. Après une seconde nuit à espérer une trouée et deux tentatives de sorties infructueuses, nous espérerons que le ciel va enfin se dégager pour cette 3ème nuit . Je décide de m'installer à côté d'une rivière que nous avons repéré en journée à coté du logement. Les nuages se disloquent enfin. L'activité aurorale n'est pas forte mais on retrouve de belles ondulations et de délicats piliers qui font penser à des rideaux de pluie: Durant la soirée, des voiles arrivent et coïncident avec la baisse de l'activité. Nous rentrons, heureux d'avoir pu voir à nouveau ce spectacle. 4ème jour : Le temps est dégagé. Il est à peine 15h30 mais Jupiter et vénus sont déjà visibles . Le ciel parait encore clair mais le groupe souhaite quand même sortir rapidement. Nous prenons la voiture car nous avons repéré un spot photo juste à côté de la distillerie « Bivrost » qui est la plus septentrionale au monde. Il n’y a qu’un petit quart d’heure de route mais l’excitation monte d’autant que l’aurore est déjà bien visible malgré la clarté du ciel. Arrivés sur site, il n’y a plus aucun doute, c’est le feu ! Le phénomène, au crépuscule, est vraiment magique ! Il est à peine 17h30 mais l'heure bleue a laissé place à la nuit noire. Nous décidons de remonter en voiture et de laisser la distillerie pour un chemin en forêt. L’ensemble du ciel est baigné d’une lueur verdâtre. C’est sûrement le résidu de l’intense activité que nous avons vu plus tôt en bord de mer. Le ciel tend à se voiler, l’aurore se calme également. Avant de rentrer, nous faisons une dernière halte au port de Koppangen. Là bas, la pollution lumineuse est forte et les lampadaires nous contraignent à un seul point de vue : un bateau amarré au milieu de la baie. Dernière nuit sur le lieu du 1er gîte avant de partir pour Skibotn. Pour l’instant, le ciel est couvert sur toute la Scandinavie. Des éclaircies sont annoncées un peu plus tard. Les caméras en Alaska montrent un activité aurorale forte. Dans la soirée, les touées apparaissent et coïncident avec une diminution de l'activité. Nous aurons quand même droit à un chouette spectacle. Nous arrivons sur Skibotn en début d'après-midi sous un ciel clair. Les prévisions météo pour la fin du séjour ne sont pas bonnes donc il faut profiter de la dernière soirée. Nous sortons en fin d'après midi mais les aurores se font attendre. Un peu dépitée, l’équipe se résigne à rentrer. A peine installé au chalet, je décide de jeter un œil dehors et c'est le feu ! Nous courrons vers le fond du camping en espérant trouver un endroit sans trop de lumières. Nous n’avions pas eu le temps de repérer le coin et, fort heureusement, le lieu est assez isolé pour profiter pleinement du spectacle ! Images réalisées au canon 6d astrodon/ tt artisan 11 mm/ irix 15mm/ sigma art 20mm. Bon ciel à tous9 points
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Salut à tous, je viens ici vous décrire mon projet d'observatoire à la maison. Jusqu'à l'an passé, j'imageais depuis mon balcon terrasse en centre ville et l'an passé, nous sommes passés en maison (toujours en centre ville avec un jardin). Le télescope a pris direct sa place dans le jardin. Cependant, le jardin n'est pas très grand (donc je gène 😉) et j'ai eu qq mésaventures avec la pluie où le C8 a fini plein d'eau (j'avais fait un post sur ce sujet). Au fond de mon jardin, j'ai un atelier et l'idée de me trottait dans la tête de peut être aménager qqchose mais genre, on verra plus tard. Mais à l'automne, la toiture de l'atelier a montré des signes de fuites et il me fallait tout refaire à neuf. Alors là j'ai eu le déclic : si je dois refaire la toiture, pourquoi ne pas en profiter ! Au niveau du concept, c'est un peu complexe car pour ne pas être au niveau de la porte d'entrée et pour avoir une vue dégagée, il me fallait ouvrir le toit à une hauteur de 3m donc le télescope va être carrément en hauteur ! De plus, l'idée est de rendre le truc le plus automatique possible donc je dois faire une porte motorisée, la piloter (avec NINA), récupérer la météo, etc. Donc en attendant que le beau temps arrive pour faire les travaux, je commence par me renseigner (beaucoup de lecture) et à préparer les montages électroniques qui m'aideront à tout faire. Comme j'adore l'électronique, le bricolage, l'impression 3D et tou, c'est décidé je me lance ! Madame est d'accord, elle préfère le trou dans le toit au télescope dans le jardin... 🙂 Je vais tenter de faire une biblio des choses les plus importantes au fur et à mesure. Donc pour résumer, j'ai à faire : - reprise de la toiture et création de l'ouverture - créer la "porte" mobile qui devra être robotisée - faire le montage pour piloter la porte - monter un pilier de environ 2.5m de haut - créer une platine avec un disque - préparer le controle à distance plus poussé que ce que je fais déjà avec notamment parkage télescope à l'horizontale - faire une station météo pour fermer si le mauvais temps arrive Pour le pilotage de la porte de garage, c'est super simple grace aux amis canadiens (Denis Bergeron): - montage arduino basique - code fonctionnel de suite - driver ASCOM dispo et fonctionnel Le montage fonctionne de suite en test et notamment sous NINA 🙂 Pour la station météo, là je trouve le projet de @astrolivier : Le concept est super mais avec mon modèle de ESP32 (ou du fait des mises à jour diverses), ça n'a pas fonctionné et j'ai dû recoder pas mal de choses mais le plus gros était OK. J'ai donc préparé ça et intégré dan sune petite boite faite maison J'ai ainsi accès à une page locale qu'un driver ASCOM récupère dans NINA pour lier à un safety moniteur. Plus tard, voyant que la mesure de température est perturbée dans la boite, j'ai modifié tout ça en m'inspirant des systèmes des stations météo et j'ai ainsi conçu cette partie pour intégrer les différents capteurs (cachés dessous mais aérés). L'ESP32 restera dans la boite. J'ai aussi préparé le disque de frein récupéré gratos chez le garagiste du coin (frameto intégral + peinture métal+perçage) La première partie électronique étant OK, fin mars une période de 15 jours de beau temps est annoncée alors je me lance ! Mise à nue du toit et réfection à l'identique sauf la zone de l'ouverture et perçage de la trappe Installation des rails et création du toit mobile Préparation du sol, sellement de tige acier et du premier plot puis remplissage progressif Arrivé vers 1m60, préparation de l'installation des 4 tiges filetées de 16mm et poursuite du montage jusqu'à 2 .4m Installation du télescope et test puis installation tableau électrique dédié + montage de multiprises connectées permttant de couper chaque appareil indépendamment Montage d'une caméra IP (avec commande OFF des leds infrarouge) pour surveiller Et montage du moteur de la porte avec la station météo sur la boite du moteur (je dois encore peindre en noir goudronné les 2 renforts en bois) Et voilà, paré à démarrer la première session, le ciel est globalement accessible sauf vers le sud-ouest et ouest où j'ai qq obstacles sous 30-40° avec l'arbre mort du voisin plein ouest. (va bien finir par le couper 😉) Et voilà le début de SH2-136 avec 3h de poses hier soir et que je vais continuer dès que possible. Ma séquence NINA se débrouille seule en ouvrant le toit assez tôt pour mise en température, surveillance des conditions météo "safe" collectées depuis ma station météo, si les nuages arrivent, parkage et fermeture du toit et reprise de la séquence si ça se dégage à temps. Fin de session, parkage et fermeture. Ce matin, je me réveille, messages télégram qui disent tout s'est bien passé, la caméra me montre que tout est rangé et fermé, et confirmation en ouvrant le volet ! Quel plaisir 🙂 Le reste à faire : Globalement les modes dégradés, je me pose la question de me connecter à l'API meteo france avec la pluie dans l'heure pour avoir un plan B (pour le moment je galère à comprendre comment on récupère cette info), je suis en train de préparer une boite de gestion des bandes chauffantes. Comme ma station me donne le point de rosée, je peux décider de ne mettre le chauffage que si la température s'approche du point de rosée (j'ai une carte ESP32 avec 8 relais pour piloter plein de trucs 😁, faut que je l'utilise). Je me demande aussi ce qui se passe en cas de pertes de réseau, internet, etc. Comme j'ai fait un réseau local avec un routeur wifi dans l'atelier, je pense que tout fonctionne même s'il n'y a plus internet, c'est juste que je ne peux plus rien vérifier. Je n'ai pas d'onduleur en cas de panne de courant : j'aimerais en mettre un avec un signal de coupure que je pourrais envoyer pour faire l'état safe ou pas, etc. Voilà, du boulot plutôt dans la fiabilisation du système car je ne sais pas trop ce que ça donne. Je vais tester ce week end sans que je ne sois là mais mon fils ne sera pas loin si besoin ! Une belle aventure de bricolage, j'espère comme ça profiter au mieux des opportunités et madame est contente 😎 Au plaisir Sam6 points
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Bonjour a tous, Je viens de publier un Article dans Noctua, sur notre site, Mais comme peu de personne y passe, je le signal ici: Dans cet article j'ai relevé le nombre d'heures effective de nuits dégagé par an et par saison pour 3 sites. Ca donne une bonne idée du temps que l'on a en pratique pour l'astro. J'ai jamais trouvé de tel stat sur internet, j'ai donc fait les stat moi meme pendant un an !! Article ici (Noctua)4 points
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Bonjour a Tous, J'ai relevé les heures de nuits dégagés toutes les nuits pendant un an et pour 3 emplacements. Pourquoi ??? On regarde tous la météo, en espérant un temps dégagé, et en espérant pouvoir croire les prévisions quand ca annonce du beau temps. On se plaint tous de ne pas avoir suffisamment de nuits dégagées. Mais on a aussi des questions qui apparaissent sur le temps effectivement disponible pour l'astro. Alors au final, combien a t'on de nuits dégagés par an, d'heures de shoot ou d'observations disponible par an ? Je me suis posé la question et la premiere réaction c'est de regarder les stats de Méteo France. Météo France publie une cartes des heures d'ensoleillement par an, avec une moyenne statistique sur un nombre d'années. Mais c'est que le jour (h de soleils) et ils considèrent que 10min de soleil sur un capteur avec des cirrus qui couvre le ciel, c'est 10min de soleil, or nous voulons ne compter que les heures ou le ciel est dégagé, un ciel avec des heures cumulées de trous de 5min dans les nuages est inexploitables pour nous. En effet, pas d'astrophoto possible, le guidage sauterait. pour l'observation, une cible qui apparait et disparait toute les 5 min n'est pas non plus l'idéal. Voici les chiffres d'ensoleillement de Météo France: Celle ci donne en gros: - 1800h de soleil par an dans la moitié nord de la france - 2000 a 2200h de soleil par an sur Lyon / Grenoble / Massif central / ouest et sud ouest de la France - 2600 a 2900h de soleil par an sur la Provence, avec le max a Marseille. Carte météo France sur 10 ans: Donc en gros, il y a un climat moyen dans tout le pays, mais 50% de soleil en plus autour de Marseille. Comme dit plus haut, ceci ne représente pas le nombre d'heures de nuit dégagée par an pour plusieurs raisons: 1 - Meme si il y a exactement le meme nombre d'heure de jours et nuit ou que vous soyez sur un an, il faut décompter les heures entre le couché du soleil et l'heure a laquelle on peut faire de l'astro, et pareil le matin. Il y a 4380h de jour par an, meme chose de nuit si on compte le moment ou le soleil touche l'horizon. Mais si on compte ce qui est exploitable pour l'astro, il faut enlevé 2 a 5h par nuit en fonction de la saison. 2 - Les heures de soleil mesurés correspondent a la somme des minutes ou un capteur solaire recoit du soleil, meme si c'est un trou dans les nuages, inexploitable en astro, ou il nous faut un ciel dégagé a plus de moitié pour pouvoir commencer a faire de l'astro. 3 - Prendre le nombre d'heures dégagé de jour est biaisé a cause de la durée des nuits et journées en fonctions des saisons: en été le ciel est plus dégagé, mais les nuits astro ne sont que de 4-6h alors que les heures de jours sont de 14-16h / jours. il y a plus d'heures de nuits en hiver et automne, alors que le temps est moins dégagé a ce moment la. Tout cela nous fait comprendre que pour un lieu comme paris ou il y a 1800 h de soleil par an, les heures de nuits dégagées utilisable pour l'astro n'est pas du tout le meme mais sera bien inferieur. Mais de combien? L'an dernier j'ai decidé de relever les heures dégagés par nuit pendant un an. Seul moyen d'avoir des chiffres vrais, qui donne une idée du temps de ciel disponible pour l'astro par an. Meme si ca change un peu chaque année. J'ai utilisé les cartes satellite météo en comparant aussi en pratique ce que ca donne la ou je suis (ile de France) J'ai choisit 3 lieux, : - Ile de France, parce que je suis la, mais c'est valable pour une bonne partie de la moitié nord de la france quia en gros le meme temps de couverture nuageuse (voir carte de météo France ci dessus) - Aix en Provence: parce que c'est la zone la plus dégagé de France - Les Montagne du sud de l'espagne, la ou sont certain site de remote, pour voir la difference, si on gagne beaucoup a y aller. J'ai commencé le 21Mai 2024, et fini donc avant hier 22/05/2025. Sur l'année j'ai effectivement relevé 339 nuits sur les 365. Plus de 90%, ce qui donne un bon resultat statistique pour l'année. Que comprendre ? On a environ 2500h de nuit noir par an. Sur 1 an a Paris on a 29% de temps de nuit dégagé, 44% autour de Aix et 49% dans le sud de l'espagne. C'est donc 50% de temps dégagé en plus a Aix par rapport a la moitié nord de la France ! Et un peu plus en Espagne, mais pas tant que ca ... Cela correspond au proportion entre le temps de soleil entre le nord et le sud de la france, mais on a maintenant un nombre absolue d'heure de nuits dégagé par an. Et la, grosse difference ! -Ile de France: 730h de nuit dégagé par an pour 1800h de soleil, 1150h de nuit dégagé pour Aix pour 2900h de soleil. J'ai aussi compté le nombre de nuits completement dégagé dans l'année, seulement 59 en ile de France (4 par mois) sur 339 nuit de relevés. Et il y a aussi des grosse difference entre les saisons: Automne et hiver a Paris on est a 21% de temps astro dégagé, 30 a 40% en primtemps été, grosse difference, mais pas une surprise ! La surprise c'est que en Espagne c'est pareil, seulement 1/3 des nuits dégagé dans le sud de l'espagne en automne hiver. On se rend compte de notre primtemps 2025 exceptionel dans le nord de la france, aussi bon que le sud, c'etait pas du tout le cas l'an dernier. Avec toutes ces statistiques de relevé, vous savez enfin le nombre d'heure de shoot possible par an (bon, on peut pas shooter toute les nuits, on a une vie aussi ..)3 points
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"LBN 550, murmure d’étoiles" Il est des cibles qui ne se livrent qu’aux plus patients, aux rêveurs obstinés qui savent que le ciel ne révèle pas tout au premier regard. LBN 550 fait partie de celles-là. Le catalogue LBN n'étant pas répertorié dans l'atlas de l’ASIair, pas de point d’entrée direct, pas même une étoile brillante pour la désigner. Elle se devine, elle s’invente presque. Alors on compose à l’aveugle, entre deux logiciels, deux mondes — N.I.N.A. pour cadrer, l’ASIair pour guider — et un soupçon de foi pour relier les deux. Le cadrage relève du miracle. Le moindre décalage et c'est le rendu global qui est remis en question. Je lance mes poses de 5 minutes et, pas la moindre trace sur la tablette, rien d’autre qu’un soupçon de grain et de nuit. Alors je persévère en croisant les doigts en lançant 72 poses de 300 secondes. Une pluie d’heures pour une goutte de lumière. J'empile, je prétraite, et toujours ce vide… ou presque. Car quelque chose frémit. Une texture, une nuance, un voile qui semble avoir été peint dans l’ombre elle-même. Ce n’est qu’en effaçant les étoiles, en ôtant les éclats trop bavards, que LBN 550 commence à se révéler. Une starless pour faire taire l’évidence, et laisser parler le subtil. Là, enfin, la nébuleuse émerge, comme une empreinte laissée par un souffle ancien, un murmure oublié dans l’immensité. Photographier LBN 550, ce n’est pas faire une image. C’est écouter le silence du ciel, et comprendre qu’il nous parle. : Filtre Antlia Ultra RVB : 54x300s, : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : PixInsight - Photoshop : Nolhac (43) : Bortle 2.9 : 23/05/2025 La version full pour les détails https://flic.kr/p/2r6wvnd2 points
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Me voilà @martial_julian, salut à tous ! Pour commencer, @mwadesbois quelle est la dimension de ton dôme ? Ensuite, tu parles de bien de Stellarium et non pas de Stellarium360, l'ancêtre de Spacecrafter ? Parce que le Stellarium que tout le monde utilise n'est vraiment pas adapté à une projection de planétarium digne de ce nom. Stellarium360, même s'il est actuellement bien dépassé par Spacecrafter, est un très bon logiciel pour débuter. Il présente l'énorme avantage d'être très peu gourmand en ressources machine pour le PC. On peut réaliser avec des scripts très intéressants et spectaculaires. Un exemple datant de 2019 : https://vimeo.com/321278182/af6e6a1c8f?ts=0&share=copy Question vidéoprojecteur, si ton dôme n'est plus grand que 6 m, un bon 1200 px (WUXGA) bien lumineux est bien plus préférable qu'un 2160 px bas de gamme. De même, privilégier les grands TR, donc les longues focales. Ces objectifs présentent souvent une meilleure qualité de projection que ceux à faible TR. De plus, avec eux, le bloc optique est plus simple à mettre au point.2 points
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le Epson EB-W49 est un VP avec une faible résolution (1280 x 800) d'ou l'effet pixélisé ! et renforcé par le fait qu'il soit 3LCD .... ce qui est déconseillé ; il faut partir sur un modèle DLP; en grandes lignes expliqué là : https://www.lss-planetariums.info/index.php?lang=fr&menu=projector&page=videoprojector l'Optoma UHD300X est lui DLP et 4K , ce qui permettra une projection en 2160p (donc 2K réel) l'effet pixélisé sera bien mieux contenu ; attention à son TR (à priori 1.21:1 - 1.59:1) : ça doit passer sur un bloc conçu à base de 50mm à 1.4; attention à l'objectif "grand angle" : idéalement fisheye 8mm enfin, l'utilisation de stellarium sous dôme est "dépassée" ... il y a la version + moderne : SpaceCrafter : https://www.lss-planetariums.info/spacecrafter/ pour être aidé dans ton projet, ne pas hésiter à contacter le groupe des LSS : https://www.lss-planetariums.info/index.php?lang=fr&menu=life_with&page=formations ainsi que la nouvelle association des Planétariums Interactifs Associés francophones : https://planetariums-interactifs.org/ par curiosité, d'ou vient ta structure gonflable ?2 points
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Soirée du 17 mai 2025. la météo n’était pas clémente dans les Pyrénées mais la motivation intacte, nous sommes allés avec un astropote ( @Floconoui ) plus au nord, dans une zone avex bien noire des Landes pour fuir les cirrus. Nous nous installons dans une clairière, et je découvre le nouveau Sud Dobson 460 f3,5 Mirrosphere du copain, une vraie beauté et drôlement bien foutue!! De mon côté, toujours pareil, Dobson 400 maison/miroirs mirosphere, sur table équatoriale. Le coucher de soleil est superbe, avec à l’est une magnifique ceinture de Vénus sur un ciel bleu profond sans aucun nuage mais avec des traînées d’avions très longues ne présageant pas des meilleures conditions. Nous observons Jupiter déjà très basse, malheureusement sans événement à ce moment. Puis Mars, qui ne montre que sa calotte bordée de son liseré sombre et quelques zones sombres. Pas possible d’exploiter plus que 300x, et encore…. Nous sommes bien loin des observations fulgurantes de notre coquinou national!! Le ciel ne s’arrange malheureusement pas vraiment et nous devons faire le deuil de grossissements corrects et d’analyse de détails dans les petites structures ….on restera dans les grossissements de 80 à 200x rarement 300x. Ainsi M99 et M100 ne m’en montreront pas plus ( et même moins) que dans mon jardin l’autre soir malgré un SQM très bon ! (21,5). Je dessine donc le couple 4302/4298 qui n’a de toutes façons pas de détails à montrer : Puis M104 qui ne souffre pas trop des conditions dégradées : Et enfin NGC3718 avec Hickson 56, qui ne me montrera que deux composantes allongées : UGC 6527 (mag15,79 et PGC 35620, mag14,6). Je n’ai pas réussi à observer PGC 35631 (mag16.16). ethos 13,8 et 6mm. (150 à 300x) Pour mettre les choses dans leur contexte, 3718 est à 55Mal, H56 est à 400Mal. Nous avons pu comparer M51 dans nos deux télescopes, le gain du 460 est discret mais bien présent! Puis sur M13, idem, mais le gain de la binoculaire est supérieur au gain du diamètre. Nous avons fini avec le Hibou et la Nebuleuse de l’anneau qui ne montrent pas grand chose malheureusement…. Nous avons dû abandonner à 1h en raison de l’humidité , mais la soirée était sympa malgré tout, d’autant que la dernière séance ensemble datait de mars 2024….1 point
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C est très modestement que je vous présente ma prise sûr 2 nuit,c'est mon premier traitement HOO avec pixInsight, dite moi ce que vous en pensez, j accepte les critiques si elles sont constructives Mon setup Lunette 61EDPH Monture eqr6 camera asi533 Pilotage asiair Lunette guide 50 Camera guide asi462 EAF Filtre L-extreme 80x240" 30 dof1 point
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Bonjour, bonsoir Je vous partage mon tout premier astrodessin fait le 18 avril 2025 depuis les Vosges, dans une nuit presque glaciale. C'était aussi ma première sortie sous un bon ciel de ma nouvelle paire de jumelles Nikon Action EX 10x50, donc je vous offre aussi un petit CROA. Mais d'abord une petite présentation : je fais de l'astro depuis quelques années déjà (et je suis en train de faire mes études dans ce domaine, du côté de l'ingénierie optique) et je me focalisais surtout sur l'astrophotographie, à la petite lunette de 50mm et au newton de 200mm. L'observation a toujours été secondaire, ayant vécu jusqu'à il y a très peu de temps en région parisienne, où sa pratique est difficile.. J'ai pu quand même avoir de belles expériences d'observation avec mon 200 lors de voyages loin de Paris (Triangle Noir du Quercy, les Alpes, les NCN, etc..) et j'ai pu parfois finir par faire de l'observation quand le matériel astrophoto ne fonctionnait pas. Mais je n'ai jamais eu plus d'intérêt que ça. Cependant, ces derniers temps, faute de temps, parfois d'énergie, l'astrophoto est devenu difficile à pratiquer et j'ai eu envie d'aller vers une pratique un peu plus simple comme l'observation. Je me rend compte aussi que je garde plus de souvenirs et de bonnes impressions de nuits d'observation que de nuits de photo (sûrement parce que en observation on est actif, on voit des choses, on s'émerveille directement alors qu'en photo, on s'énerve à mettre en place et puis quand c'est lancé on part faire autre chose.. et l'émerveillement vient quand on a tout bien traité plus tard). J'ai donc investi dans une belle paire de jumelles, les Nikon Action EX 10x50, comme premier instrument 100% visuel, afin de facilement observer où je veux, quand je veux. Peut-être à l'avenir un dobson viendra compléter ma collection.. En attendant de beaux jours et les vacances, j'ai passé beaucoup de temps à lire des CROA, et à voir qu'on pouvait vraiment voir beaucoup de belles choses. Aussi j'ai fini par tombé sur des astrodessins, offrant un moyen de partager ses observations et garder une trace durable, comme l'astrophoto ! Aussi, cela donne une vue proche de ce qu'on peut observer ce qui est assez difficile à partager aux non initiés à l'observation. J'ai donc eu l'envie de m'y mettre et j'ai lu une bonne partie des 2 magnifiques livres "Astrodessin", que j'ai emprunté à un ami. Ce sont vraiment de superbes livres que je ne peux que recommander ! Très inspirant. Maintenant place au dessin ! J'étais pour Pâques en vacances chez ma parents dans les Vosges. J'ai pu observer depuis la terrasse de la maison, bien placée, assez isolée, loin de l'éclairage du village. Le temps était bon, mais il faisait froid et humide (5°C vers 22h et 1.5°C en fin d'observation vers 3h). La transparence du ciel était assez variable avec ce niveau d'humidité. Le ciel correspond à du bortle 4, les montagnes cachent les pollution lumineuses mais elles restent légèrement présentent. Je n'avais avec moi que mes jumelles et j'ai découvert vraiment l'observation avec celles-ci (je les avais testé rapidement deux fois, mais près de Paris, ce qui n'avait pas été très concluant, et avant cela je n'avais quasiment jamais observer le ciel dans des jumelles). J'avais avec moi un trépied, une chaise longue confortable et pour le dessin, ma copine m'a offert un carnet de feuille à dessin noir et un jeu de crayon et feutre blanc. Le dessin sera réalisé avec 2 crayons blancs. J'ai décidé de partir sur une cible simple, remplissant le champ des jumelles, l'amas ouvert M44. L'amas été facilement visible à l’œil nu en vision direct au milieu du Cancer bien visible plein Sud (constellation invisible depuis chez moi en région parisienne 🥲). Mars était proche et bien brillante avec sa jolie teinte orangée. Tellement proche que je l'ai mise sur le dessin hors du champ marqué avec le cercle blanc. Il m'aura fallu 1h30 (23h à 1h30) pour réaliser le dessin, debout, jumelles sur le trépieds et feuille de dessin au coin du bras tenu sur une planche. Je n'avais pas vraiment préparé le dessin, c'était donc très expérimental. Heureusement avec les 6.5° de champ des jumelles , l'amas était encadré par 3 étoiles brillantes de la constellation du Cancer, me permettant d'avoir des repères. J'ai commencé par placer les étoiles les plus brillantes, notamment le "carré" au centre de l'amas, puis zones par zones je plaçait les étoiles que je voyais, d'abord en vision direct, puis en vision indirect. Le plus difficile étant d'avoir les bonnes proportions, menant à des erreurs sur le dessin. Mais j'ai évité de trop effacé car cela marquait beaucoup le papier. Finalement j'ai réussi à placer presque tout ce que je voyais. Il semble que les étoiles que j'ai placé descendent jusqu'à la magnitude 9 - 9.2. A noter qu'aucune nébulosité n'était visible, je ne voyais que des étoiles. Le dessin a été scanné au scanner et j'ai fait quelques retouches sur Photoshop pour enlever les traces de gommages. Après avoir fini mon dessin, les jumelles commençait à avoir pas mal de buée. J'ai donc sorti le sèche-chevaux pour pouvoir les sécher et continuer la soirée. A l’œil nu, Jupiter se couchait vers l'Ouest, Mars était encore bien haute, proche de la grosse tache qu'est M44, toujours bien visible. Dans la Chevelure de Bérénice, Melotte 111 apparaissait comme une grande nébulosité en vision directe, mais dont on discerné la nature de regroupement d'étoiles en vision indirecte. Avec les jumelles, et aider de l'Atlas des Constellations, j'ai parcouru le ciel d'ouest en est. D'abord, sous M44, j'ai pu voir M67 comme une grosse tache sans définir les étoiles. Dans le Cocher, au dessus de Jupiter, dont j'ai pu voir 3 satellites, j'observe 3 taches bien alignées et régulièrement espacées. Ce sont M37, M36 et M38, qui se ressemblent pas mal au jumelles. Et M35 et visible un peu plus au sud. Après cette succession d'amas, je passe aux galaxies en allant dans le Lion. Du triplet du Lion, je vois bien M66 et M65. Mais plus tard (je suis revenu plusieurs fois dessus), en fonction la transparence du ciel et la buée sur les jumelles, M65 pouvait ne plus être bien visible. Je passe ensuite du temps à chercher le trio M105, M96 et M95 mais je n'arrive pas à les trouver. J'en a peut-être vaguement vu un, mais j'avais du mal à m'y retrouver dans les pattes du Lion... Viens ensuite une longue recherche dans l'Amas de la Vierge de l'a chaine de Markarian. Après coup je me rends compte que je cherchais pas vraiment au bon endroit. J'ai dû passer par dessus car à certains endroits le fond du ciel n'était pas uniforme et avait une sorte de faible texture, sûrement du aux nombreuses galaxies dans cette zone. Je n'ai pas le souvenir d'en avoir discerner proprement. Un peu déçu, je pars vers doucement vers la Grande Ours qui trône au zénith. Après avoir bougé ma chaise longue, et en me plaçant bien, en partant de Arcturus, j'ai pu aller voir M3, directement trouvé. Cet amas fait un petit pâté bien rond et brillant. Puis en continuant à monter, je tombe sur M94 bien visible en vision indirect au milieu des étoiles des Chiens de Chasse. Après cela, l'une des plus belles du ciel, M51, facilement trouvé et dont je discerne bien les deux parties formant une poire. Je pars vers la casserole et je trouve avec surprise M101, faible, mais bien là en vision indirecte, formant une nébuleuse bien ronde et discrète. J'ai ensuite cherché en vain d'autres Messier dans la casserole sans en voir aucune. Pour me consoler, je vais alors vers M81 et M82 qui sont vraiment bien plus brillantes que les autres taches vues jusqu'à maintenant. M81 est un joli ovale brillant et M82 un bande plus fine tout aussi brillante. Il m'a même semblé discerné un peu en vision indirect NGC 3077. Enfin en revenant sur mes pas, je tombe sur M63, à mi-chemin entre M51 et M94. Pour continuer, je pense me donner un défi en allant chercher M104, ma galaxie préférée. Finalement, elle aura été trouvé assez rapidement. Elle forme un triangle rectangle avec Spica et Porrima dans la Vierge. Elle est bien lumineuse, et est très allongé, presque une petite ligne un peu nébuleuse. Un trio d'étoiles alignées juste à côté forme un V très ouvert avec la galaxie. Vraiment heureux de l'avoir trouvée ! Enfin, pour finir, je regarde vers l'Est. Le Cygne se lève, la Voie Lactée commence à être un visible, et Véga est déjà haute. Je pars direct sur M13 qui est maintenant bien haut. Il a la même apparence que M3 mais en bien plus lumineux. Je cherche ensuite M57, que je trouve directement. La petite nébuleuse planétaire a une apparence stellaire. Je cherche ensuite sans trouver M56. Enfin, je me promène un peu partout vers l'Est et je tombe par hasard sur deux taches très similaires et proches, M10 et M12 dans le Serpentaire. Et avant de finir, je vois M8 qui se lève entre les arbres. Je fais un dernier tour vers les stars de la soirée que j'arrive à pointer directement, M104, M51, M81/82, et M44 qui commence à se coucher... Je pars faire de même, fatigué par le froid et l'humidité. Une belle soirée mémorable ! Hâte d'avoir de meilleurs cieux pour observer plus de choses avec ces belles jumelles.... Cela tombe bien, je pars bientôt en stage au Chili J'essaierai de faire de beaux dessins ! Bon ciel à toutes et tous ! Paul1 point
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Hello, Je vous emmène ce soir vers un autre objet exotique, après le trou noir TON 618, voici l'Objet de Hoag, une galaxie atypique. L’objet de Hoag est une galaxie atypique qui prend la forme d'une galaxie à anneau. Elle fut découverte en 1950 par l'astronome Arthur Hoag qui l'identifia comme une nébuleuse planétaire ou une galaxie particulière. Il prend la forme d'un anneau presque parfait d'étoiles bleues entourant un noyau plus ancien d'étoiles jaunes. La galaxie est située dans la constellation du Serpent, à environ 600 millions d'années-lumière. Le diamètre apparent du noyau est de 6″, correspondant à 17 ± 0,7 kal, tandis que le diamètre interne de l'anneau est de 28″, soit 75 ± 3 kal, et son diamètre externe de 45″, soit 121 ± 4 kal, légèrement plus grand que la Voie lactée. L'environnement séparant les deux populations stellaires pourrait contenir des amas stellaires trop peu lumineux pour être observés. La plupart des détails de la galaxie restent mystérieux, à commencer par sa formation. Les galaxies à anneau « classiques » sont généralement le produit d'une collision d'une petite galaxie avec une galaxie en forme de disque plus grande. Cette collision produit une onde de densité dans le disque qui produit une apparence d'anneau. Dans le cas de l'objet de Hoag, aucune autre galaxie n'a pu être détectée et le noyau possède une vitesse relative à l'anneau trop faible pour que ce scénario de formation soit probable. Quelques galaxies partagent certaines caractéristiques avec l'objet de Hoag, comme un anneau d'étoiles brillant et détaché, mais leur centre est allongé ou barré, et elles peuvent afficher une certaine structure spiralée. Bien qu'aucune n'atteigne le degré de symétrie de l'objet de Hoag, ces galaxies sont désignées comme galaxies de type Hoag. Au moment de sa découverte en 1950 par Art Hoag, celui-ci émit l'hypothèse que l'anneau était le produit d'une lentille gravitationnelle. Cette idée fut abandonnée par la suite car le noyau et l'anneau possèdent le même décalage vers le rouge et parce que des télescopes plus puissants ont mis en évidence la structure noueuse de l'anneau, structure qui ne serait pas visible dans le cas d'une lentille gravitationnelle. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 495 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s: En piratant pépère Hubble j'ai eu ça:1 point
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Bonjour, Après quelques péripéties pour faire reconnaitre par FIRECAPTURE ma nouvelle caméra PLAYER ONE APPOLO-M mini, j'ai pu imager la tâche solaire 4092. Je pense que j'ai eut la main lourde sur les curseurs de REGISTAX6 !!! Mais bon j'étais trop content d'avoir autant de détails !!! Même si ça défile vite devant la caméra, la caméra monochrome permet en 18 secondes de capturer presque 1500 images c'est top, hâte de tester avec le C8 et le CORONADO sur HEQ5 GOTO... ... mais bon comme tout matériel astro acheté.. ...le temps se couvre !!!! Merci à @f5cmq pour la vente de cet caméra et merci à @stef41 qui m'a convaincu d'investir dans une caméra monochrome. Matériels : - DOB 200x1200 XT8i (manuel) - Filtre solaire BAADER visuel, - Barlow Televue x3 - Caméra PLAYER ONE APPOLO-M Mini - Gain : 0 - Exposition : 1.378ms - Gamma : 15 - Images : 1469 images Traitement : - Autostakkert 25% - Registax 6 ainsi que pour la couleur. Bon ciel1 point
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Ahah le ciel belge ! @Lune cendrée je me retrouve bien dans ton très chouette croa ! De mon côté, j ai enfin trouvé un petit coin par chez moi dans le coin d enghien. Pas d éclairage important à moins de 500m. C est au milieu des champs, un cul de sac de gravier de 100m qui s arrete sur une zone bien plate. Horizon très bien dégagé. Très peu de passage, seule compagnie: le bruit des vaches dans l étable proche mais sans aucun éclairage !! Évidement pollution lumineuse, 2 villes de petite taille à moins de 10km. mais j arrive à voire bcp de choses et prendre du plaisir. A l oeil nu: toutes les étoiles de la petite ourse en vision décalée. Au dobson 250: hamburger du triplet bien visible. En gros je vois les galaxies jusque mag11 en vision décalée si elles sont suffisamment compactes pour avoir du contraste. Autre ex : m97 et m108 très bien visibles sans vision décalée et agréables à regarder... M57 bien contrastée et très chouette grossie à 150x. Pour les autres sites, j ai décidé de ne pas aller plus loin tant que les nuits ne sont pas plus longues. Par contre, mes parents habitent près de la.meuse en France avec très bon ciel! Je vais en profiter dès que possible pour y faire un we astro!1 point
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je me suis remis sur mon traitement et fait 2 nouvelles versions, la première avec des IFN telles qu'elles sortent sans toucher à leur saturation, la seconde avec des IFN désaturées. J'en ai profité pour essayer de gagner un peu de contraste et de détails sur M81 et d'améliorer les étoiles. La première avec des IFN telles qu'elles apparaissent après l'étalonnage et l'étirement. et cette version dont les IFN sont désaturées1 point
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Merci Pascal! un voyage à faire au moins une fois dans sa vie! De mon coté, reste à voir une éclipse totale de soleil (ce sera pour l'année prochaine) @Ant-1 et @margarita merci pour vos message! Merci VNA. Alors paradoxalement, nous n'avons pas eu froid durant ce voyage. Il a fait -13° lors de notre première nuit mais le reste du séjour a été doux (entre -5° et 5°). Le fait d'être en bord de mer doit sûrement jouer. En tout cas, rien à voir avec la Suède où nous avions eu jusque -33°! C'est vraiment un coin très beau avec de beaux 1ers plans pour les photos d'aurores. Il ne faut pas rester à Tromso par contre. Le pb principal en Norvège, c'est la pollution lumineuse et il est difficile de trouver des endroits bien noirs. Nous avons préféré Abisko en Suède pour la qualité du ciel. Tromso est bcp plus au nord donc c'est plus facile de voir un activité aurorale: les arches aurorales que tu vois à l'horizon en Suède, tu les vois au zénith à Tromso: çà fait vraiment la différence. quelques images de jour: @thierry78, @180Vision et @iserois merci ! @180Vision j'avais loupé ton post 😉1 point
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en effet, là c'est du lourd. pas trop de vibration au niveau du pied colonne ? 2.4m quand même...1 point
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Salut, et un peu de compétences dans plein de domaines, aussi Bravo, respect. Et Félicitation 👍1 point
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Ho tu sais y a pas de compétition ici, chacun à un niveau différent. Sache qu'on a tous commencé en bas, modestement. Puis ça progresse au fil des années. Mainenant avec les échanges sur le forum, les tutos YT, les outils déments à notre disposition, on y arrive plus facilement et plus rapidement je trouve. L'important c'est d'échanger1 point
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Salut Nico. Alors pour les derniers objets exotiques, je les ai repèrés sur YT: De là je regarde sur Wikipédia où ça se situe avec les coordonnées équatoriales. Puis je vais sur Telescopius pour voir comment l'objet évolue dans le ciel, histoire de voir s'il reste assez longtemps au dessus de mon lampadaire pour acquérir assez d'images. Bingo pour les 2, alors dès qu'un créneau est possible, j'attaque les prises de vues. Pour le trou noir Ton 618, la 80ED s'y prête bien car ce n'est qu'un point lumineux à repérer, pas besoin d'un miroir de 500mm, on ne va rien gagner. Par contre pour l'objet de Hoag, l'idée était de savoir si je pouvais au moins séparer le centre de la couronne. Si avec 80mm c'est déjà faisable, alors avec le C8 ou le Meade 254mm ce serait encore mieux. L'année prochaine je le retente avec un miroir plus grand c'est sûr 😉1 point
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Salut Seb, Ca change des shoots communs . C'est top et instructif. Mais comment fais-tu pour trouver des cibles pareils ? Tu passes par stelarium ? Atlas NINA ? Bon ciel ! A plus Nico1 point
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Là, je dis Monsieur ! C'est juste impressionnant. Bravo pour cette réalisation ingénieuse.1 point
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Juste pour illustrer l’intérêt et les difficultés de l'exercice (et pour essayer de motiver les gens...) j'ai essayé de combiner l'image de Pascal et la mienne: Déjà pour les problèmes de cadrage on voit bien ici que plus on va combiner d'image plus le champ final risque d'être limité. Pour le moment ça va car l'image de Pascal englobe complétement la mienne (la troisième image ici est celle de l'APOD) Ensuite, logiquement, les aigrettes se combinent mal! Comme le dit Seb il faudra sans doute trouver une technique pour les isoler. Mais le résultat final avec seulement 2 images est déjà prometteur je trouve. En tous cas, par rapport à l'image que j'avais obtenu, il n'y a pas photo! Et, en poussant un peu les curseurs, on distingue déjà les extensions1 point
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Bonjour, bonsoir, Après avoir remarqué qu'un filtre 1.25" (31.75mm) tenait presque parfaitement dans les bonnettes de mes jumelles Nikon Action EX 10x50 : j'ai conçu une pièce à imprimer en 3D pour tenir le filtre et qui viendrait tenir sur les bonnettes des jumelles : Le filtre se caler simplement dans le trou central et tient sans avoir besoin de le visser. Puis la pièce vient se loger par dessus la bonnette (qu'il faut lever d'un cran). Le tout tient bien même en penchant la pièce vers le bas. Si jamais cela ne tient pas, on peut ajouter un peu d'épaisseur de scotch. Cela tient bien et cela fonctionne bien, la vue est bonne, pas de soucis de mise au point ni de placement de l’œil. Je vous laisse le .stl . Vous pouvez le modifiez autant que vous voulez. Support filtre 1.25 jumelles Nikon Action EX.stlSupport filtre 1.25 jumelles Nikon Action EX.stl Pour l'impression j'ai fait en PETG, remplissage 100%, épaisseur de fil de 0.2mm En espérant que ce soit utile Paul1 point
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ah merci j'en profite pour signaler celui-ci en replay sur Arte, je ne sais pas si ça va encore être diffusé : https://www.arte.tv/fr/videos/121339-000-A/comment-une-eclipse-solaire-a-prouve-qu-einstein-avait-raison/ Je vous recommande surtout la première partie sur l'expédition en Australie. Le matériel, les conditions, l'époque, c'est hallucinant. A regarder en pensant à nos galères dans les champs, petits joueurs que nous sommes. (la suite est intéressante aussi, hein) G.1 point
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Salut tout le monde, je suis parti avec mes potes habituels pour 10 jours en Creuse, dans le même gîte que l'an dernier. Ce séjour m'a permis de tester enfin la TOA150 échangée cet hiver contre mon APM130 (petit coucou à son nouveau papa !). Avec cet instrument l'idée c'est d'atteindre un échantillonnage de 0.70" pour des galaxies moyennes à faibles. La TOA150 est donnée pour une résolution de 3µ au centre du champ et 5µ au bord d'un 24x36 (avec le correcteur FL67), ça matche assez bien avec les pixels de l'ASI2600 mono. Les conditions météo ont été soit parfaites (seeing 1.59" et SQM 21.88) soit désastreuses, avec au total 4 nuits exploitables sur les 10, et beaucoup de pluie et d'orages violents. Matériel : TOA150 + correcteur FL67, ASI2600MM à -10°C + EFW et filtres 36mm ZWO, OAG-L + ASI174, monture EM400 Temma2, ASiair Plus Pour toutes les images, retrait de DOF, traitement SiriL, BlurX + NoiseX sous Pix et finition CS5. - NGC 3718 dans la grande Ourse, la meilleure nuit, avec un seeing entre 1.59" et 1.8" pour les plus mauvaises, mais une humidité infernale due à 2 jours de pluie ininterrompue. 5 heures de pose avec des subs de 180s en L. J'ai également des couches RVB pour cet objet mais pour le moment le résultat ne me satisfait pas. On devine une myriade de galaxies dans le fond de ciel. Cliquez dans l'image pour la full. - Le trio du Dragon, NGC5981 + NGC5982 + NGC5985, avec là encore un très bon seeing mais toujours une humidité importante. 3 heures de pose en subs de 180s. Pour cette image comme pour celle de 3718, on voit que les étoiles ont un défaut (aigrette sombre). Après contact avec Riton, j'ai un peu desserré les anneaux et le correcteur et je n'ai plus retrouvé le défaut sur les images du reste de la semaine. Cliquez dans l'image pour la full. - Le classique trio du Lion, M65 + M66 + NGC3628, seeing nettement moins bon et présence de la Lune pas très loin. 2 heures de pose en subs de 120s. Cliquez dans l'image pour la full. - NGC3344 dans le petit Lion, seeing moyen entre 1.8" et 2.4", présence de la Lune pas très loin. Je suis assez content des détails qui apparaissent pour une galaxie de taille modeste, ça augure du bon pour la suite. 2 heures de pose en subs de 120s. Cliquez dans l'image pour la full.1 point
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Bonjour, Petit tour d'horizon des avancements sur le programme Starship, alors que les nombreux lancements promis cette année se font attendre. La FAA a toutefois récemment donné son accord pour 25 lancements par an depuis la Starbase. 1. Infrastructures Tout d'abord, sur le site de production de la Starbase, les travaux de démolition du High Bay sont en cours. Pas de démolition spectaculaire comme il y a pu en avoir dans les débuts du programme 🧨, le manque de place impose à SpaceX une démolition progressive et propre. Pour rappel, le High Bay était le lieu d'assemblage des sections des Ships jusqu'au S31 qui a été le dernier Ship de la version Block1 ayant volé. Ils sont depuis assemblés dans le Mega Bay 2. Il sera remplacé par un Giga Bay, qui mesurera environ 115 mètres de haut pour environ 75.000 m², permettant d'accueillir 24 Boosters ou Ships (image de synthèse.) Un second Giga Bay est prévu sur le site de Roberts Road, c'est-à-dire à Cap Canaveral pour le programme d'exploitation de SpaceX (rappelons que la Starbase au Texas est un site de développement et de recherche.) 2. Tour de lancement La Tour Mechazilla n°2 continue son évolution. La Tour en elle-même semble terminée, les bras de récupération sont installés. Les travaux se poursuivent au pied de la Tour, en particulier au niveau de la tranchée et du double déviateur de flammes, qui inclue le nouveau système de Starshower, ainsi qu'au niveau des canalisations et de l'extension de la ferme à ergols. L'Orbital Launch Mount, ou table orbitale, est également en finalisation d'assemblage et devrait être installée prochainement au pied de la tour. Contrairement à ce qui avait pu être imaginé il y a quelques temps, elle ne devrait pas être mobile. Le design est complètement modifié par rapport à celle de la Tour n°1, s'adaptant notamment aux futures versions du Booster et protégeant davantage les éléments afin de réduire la maintenance entre 2 lancements. 3. Les prochains vols Le prochain vol IFT-9, dont la date n'a toujours pas été fixée, doit emporter le Ship S35 et le Booster B14-2. Pour rappel, le B14-2 est en fait le B14 qui a volé lors de l'IFT-7, en gardant 29 de ces 33 moteurs, et est donc toujours un Booster de version Block 1. Le Booster a effectué un tir statique avec succès. Le S35 est le troisième exemplaire d'un Ship version Block 2, dont aucun n'a réussi jusqu'ici une mise en orbite. On espère que le délai depuis le dernier essai a permis de corriger les défauts, notamment les vibrations harmoniques lors de la phase d'ascension du Ship après la séparation du Booster. Le S35 a réalisé un tir statique avec 1 seul moteur avec succès, mais un second tir statique avec les 6 moteurs a été apparemment interrompu à 30 secondes (sur les 60 prévues,) alors que des "flash" anormaux ont été vus par les observateurs. Il n'y a pour l'instant pas eu de communication de la part de SpaceX. L'IFT-10 devrait voir voler le B16 avec le S36, les deux ayant réalisé jusqu'ici des tests cryogéniques. L'IFT-11 pourrait voir voler le B15-2 (ayant donc volé lors de l'IFT-8) avec le S37, le B15-2 est en maintenance, le S37 en finalisation d'assemblage. L'IFT-12 pourrait voir voler le B17 et le S38, le Booster ayant réalisé un test cryogénique, le Ship est en cours d'assemblage. Rien d'officiel ici, cela dépendra de la réutilisation ou non des Boosters pour la chronologie. Un demi-Booster appelé TT17 a été aperçu, et semble faire office de prototype de la version Block 2 du Booster. Il semblerait que le B18 sera donc le premier Booster de cette nouvelle gamme. On ne sait pas encore si la nouvelle version emportera des moteurs Raptor v3, mais l'anneau inter-étage devrait être intégré au Booster et ne serait plus largué après la séparation au chaud. * Certains supposent d'ailleurs que les derniers échecs ont été favorisés par une incompatibilité entre des Ships Block 2 avec les Boosters Block 1, ces premiers ayant explosé peu de temps après la séparation des étages. Il est possible que les vibrations engendrées par l'allumage des moteurs du Ship et le souffle de ceux-ci dans l'anneau inter-étage favorise les contraintes et les vibrations sur le nouveau design des canalisations du Ship Block 2. Un Booster Block 2 avec anneau intégré aura peut-être davantage d'ouvertures pour diminuer la puissance du souffle lors de l'étape de la séparation à chaud. Mais si c'est le cas, on se demande pourquoi SpaceX continuerait à utiliser des Booster Block 1 jusque là. Rappelons que le rattrapage d'un Ship ne sera pas possible tant que celui-ci ne montre pas sa capacité à réaliser un vol orbital complet.1 point
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Artillerie = on m'a soufflé ailleurs d'essayer d'utiliser "Atmos". https://www.atmos-software.it/Atmos8_95_FREE.html Je découvre, mais ça m'a l'air hyper puissant Gros inconvénient pour moi : c'est du windows, que je n'arrive pas à émuler avec wine. bref, ça n'est pas la question ici, je digresse. J'ai tâtonné avec ce que j'avais pour trouver la bonne configuration. Donc on serait sur un "F/3/8" : j'ai vu cette appellation sur CN et ça m'a mis sur la bonne piste https://www.cloudynights.com/topic/463235-more-rc-star-test-advice/ Selon moi ça signifie : ouverture du primaire = 3 et ouverture résultante = 8 (on ne donne pas l'ouverture du secondaire, que je cherchais depuis qq jours) ça donnerait ceci, qui finit par coller parfaitement avec les specs que j'ai retrouvées partout : ==> on tombe pil-poil sur la distance primaire-secondaire de 463.6mm Je vais jouer avec ça. En cliquant sur les autres boutons et fonctions, je découvre tout un monde merveilleux de trucs d'optique hyper pointus, miam miam. On va aussi essayer de mettre en oeuvre mon Bath qui dort depuis qq mois, ça va dépendre de madame car on a du monde demain ...1 point
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Bonjour tout le monde, Voilà déjà environ 15 ans que je pratique l'astronomie en visuel uniquement avec un dobson 450mm mais voilà que l'astrophotographie a commencé à me titiller en début d'année. Le temps de rassembler tout le matériel nécessaire et surtout d'acquérir les connaissances de base pour débuter, j'ai commencé à photographier mes 2 premières cibles début avril et début mai. M51 - après l'avoir observé en visuel un nombre incalculable de fois, je ne pouvais pas imaginer débuter l'astrophoto sans commencer par cet galaxie. Ca tombe bien étant donnée que début avril, elle est déjà bien haute dans le ciel. Matériel utilisé: SW 80ED, Canon 600D partiellement défiltré (de chez EOS Astro) & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée en Suisse à 1000m non loin d'une ville (Chaux-de-Fonds) pendant environ 1h30 avec 20 DOF et traitement Siril + Pixelmator Pour une première je suis plutôt content car on voit bien la galaxie et sa compagne. Le filé d'étoiles est bien présent mais pas exagéré (ma crainte était de louper complètement la mise en station qui paraît assez technique quand il s'agit de la première fois). En revanche, l'abérration sur les bords est évidente étant donnée que je n'ai pas de correcteur de coma. Bref, pour une première je suis plutôt satisfait mais je me dis qu'il est peut-être possible de faire mieux et surtout de faire une pose totale plus importante. Ma prochaine sortie sera donc de nouveau consacrée à cette galaxie même si je balance avec l'envie de shooter autre chose mais je persévère. M51 le retour - plusieurs semaines ont passé et fin avril, une fenêtre météo se profile, c'est reparti pour M51 avec un correcteur de coma/réducteur 0.85 acquis entre-temps. Matériel utilisé: SW 80ED + réducteur/correcteur 0.85, Canon 600D partiellement défiltré & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée toujours à la même place à 1000m pendant environ 2h30 avec ~20 DOF et traitement Pixinsight (merci BlurX & NoiseX) Pixinsight me permet de pousser le traitement plus loin grâce aux process de RC Astro (et notamment de réduire la présence de nuages à gauche de la galaxie grâce aux masques), les étoiles sont plus ponctuelles (la mise en station est aussi à peine plus maîtrisée) et le correcteur de coma fait clairement le travail. M101 - la saison des galaxies battant son plein, je me décide de me lancer sur M101 qui est bien haute dans le ciel au mois de mai. Je commence à shooter vers les 10h et le temps de faire 2h45 de pose et les DOF, il est déjà presque 2h et retour au lit à 3h. Réveil à 6h, ça pique un peu 😅 Matériel utilisé: SW 80ED + réducteur/correcteur 0.85, Canon 600D partiellement défiltré & EQ6 Pro Caractéristiques & Traitement: photographiée toujours à la même place pendant environ 2h45 avec ~40 DOF et traitement Pixinsight Je suis un peu moins fan du traitement, peut-être que le contraste est trop poussé et j'ai du mal à travailler les tons bleus clairs qu'on voit très souvent sur cette galaxie mais après avoir passé plusieurs heures dessus, je m'arrête et voilà le résultat. Voilà donc mes 2 premières cibles, toutes les critiques sont les bienvenues. En tout cas, je crois que j'ai attrapé le virus de l'astrophotographie: j'adore préparer et installer le matériel, passer le temps de pose dehors à regarder le ciel à l'oeil nu, traiter les photos et obtenir un résultat final où je peux zoomer et voir toutes les petites galaxies à peine visibles comme des tâches floues. Merci et à très bientôt. Alexis0 point
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Ma nuit claire se confirme pour ce soir ! Direction M63 donc ! @nico1038, ton résultat avec juste 2 images laisse augurer du très bon.0 point
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Non, j'ai testé en mettant un coup dedans notamment, l'inertie donne un amortissement en moins de 2s. Le poteau c'est du 26x26 et c'est ferraillé. Le suivi une fois tout reréglé est souvent autour de 0.5" donc ça me paraît bien. En tout cas ça me va bien 😊 Je suis à l'abri du vent et l'azeq6, c'est une horloge je trouve, on ne sent rien comme vibrations en suivi sidéral On verra à l'usage et j'ai un plan B avec une jambe de force en haut pour attacher au mur mais pour le moment je ne fais rien0 point
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Géniale ! Je vais gardé ton poste dans un coin. C'est exactement ce que je veux faire dans mon atelier. Question : niveau étanchéité comment ça se passe ? Merci beaucoup0 point
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Attention je fais pareil depuis 5 ans mes disques durs explosent 😂 Par contre faut revoir ta gestion de câbles 🤣0 point
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@sebseacteam il faut que tu changes ton pseudo en sebse(hyper)actif0 point
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Bonjour, merci pour ces magnifiques images, mais il devait faire froid, si non très froid?0 point
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Welcome back, et les photos sont sublimes, ça fait rêver 👍👍🙂0 point
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Vous avez oublié les cornichons dans le sandwich cosmique: Faite l'année dernière avec: C8 + red 0.63x, Player One 294c pro, filtre Optolong L-quad image finale; fichier de travail: M63-C8-Lquad_RGB.fit Autre version: (moins bonne) Newton 150/750, caméra Player One Neptune-C II imx464 faite en mars 2023: M63-N150_RGB.fit0 point
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C'est vrai que tous ces trucs longs et durs, ça fait rêver....😍0 point
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Première sortie avec le memstar sur un 250 auparavant j’ai eu un Pifinder que je n’ai jamais réussi à utiliser: la configuration et la procédure ont été beaucoup trop compliquées malgré mon bac + 10 j’ai renonce pour geek sur un ancien gros dobson j’avais eu un nexus DSc pro prevoir 3 jours pour installer les encodeurs la procédure sur le DSc pro est plutôt compliquée et j’y ai perdu beaucoup de temps. Avec l’interface skysafari et une carte wifi, je trouve la visée beaucoup moins précise qu’avec les fleches memstar: alors la c’est le pied la procédure est incroyablement simple et prend moins de 5 minutes alignements compris inutile de lire la notice c’est simplissime et intuitif avec mon zoom baader iv la cible est sur le bord ou à proximité immédiate à 24mm = 1 degré de vue de champs le memstar a un truc génial que j’ignorais: il détecte les mouvements du tube qui ont été nécessaires pour centrer la cible et il propose d’ajuster les alignements à chaque recherche on a immédiatement toutes les cibles dans fov de 1 degre j’ai vu tranquillement deux amas et une galaxie en un temps total de 35 minutes le pied ! 😎😇 j’en ai déjà acheté 4 2 pour des amis 2 pour moi car j’ai deux télescopes je n’ai pas encore testé la navigation sans refaire les alignements lors d’une utilisation postérieure ce qui est impressionnant c’est le rapport prix/service rendu, l’usage simplissime et rapide, la bonne précision surtout après un affinement des alignements après l’observation de chaque objet personnellement je ne suis pas intéressé par l’interface skysafari que j’utilise pour choisir mes objet0 point
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Une autre super affaire qui vient juste de tomber: https://www.webastro.net/petites_annonces/newton-avance-ts-optics-gso-photon-6quot-f4-metal-_98565.htm Dans les Bouches du Rhône, pas d'envoi.0 point
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Il faut dire que les plus agés (et je ne citerai personne car je ne veux pas me facher avec mes beau-parents*) ont tous un doctorat en climatologie, expertise economique et sociale du monde contemporain couplée à une expertise médicale toute specialité et qu'ils n'hesitent pas à vous en faire profiter. * le beau pere ayant en plus une expertise en maçonnerie et tous travaux qui elle est bien utile😁0 point
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Lorsque la turbulence est une peu plus stable, voici une photo prise avec le Mewlon 250 S en Halpha filtre ERF de 250 mm avec une ouverture utile de 230 mm et etalon PST Fabry Perot prototype et optimisé Barlow 1.6x Nikon et camera Player one L'impressionnant océan de plasma avec au coeur de cet enfer , une belle tache solaire0 point
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Merci @sebseacteam @David_LEGRANGER @Celebrinnar @iserois et @Ant-1 A confirmer en fin de mois en Vendée, j'espère surtout ne plus retrouver ces aigrettes sur les étoiles brillantes, ça la fout mal pour une lunette de ce prix. Je mets ces aigrettes sur le compte du correcteur trop serré ou des anneaux trop serrés, je ne les ai plus revues depuis. Croisons les doigts. T'as intérêt à venir toi, sinon qui va ramener la Tequila ? Non les tentes qu'on voit là sont pour entreposer le matos de certains. On dort en gîte. Moi je dors dans mon camion (Van Marco-Polo) et j'image depuis l'intérieur avec les CPL (ou l'Opal si je n'ai pas de 220V). Enfin, dès que les poses sont lancées, les copains m'entendent surtout ronfler dedans0 point
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