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  1. FranckiM06

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/31/25 dans toutes les zones

  1. Bonsoir, Voici ma planche (collection) sur le suivi de date en date de cette belle comète que nous avons eu la chance de suivre pour certains. Cliquez sur l'image si vous voulez voir les dates de suivi. Bon, j'ai quand même réduit de 50% la taille de la planche car trop lourde pour le site.
    8 points
  2. En attendant de faire les étoiles que je n'ai pas pu séparer correctement, voici déjà la comète en LRVB : 50 fois 30' en L et des RGB pas assez nombreuses... Je viserai les étoiles quand le ciel voudra bien...
    3 points
  3. Salut, cela fait bien longtemps que je n'avais pas posté d'image ici... en voici une faite la nuit du 12 octobre dernier, malgré la lune encore bien présente et la menace de brouillard prévue par certains sites sur la région parisienne. La nuit a été au final complètement dégagée, à défaut d'être excellente niveau seeing (FWHM médiane de 2,35" sur la luminance). Au vu des conditions j'avais choisi une cible classique de grande taille et relativement contrastée, la célèbre galaxie spirale vue par la tranche NGC891 dans la constellation d'Andromède, à environ 15 millons d'a.l. de nous. J'ai gardé au tout 360*60sec de luminance avec filtre clair, et 35*60 sec par couche couleur, avec le matos habituel : T250 maison optiques Mirrosphère, Wynne 2,5 pouces et ASI183mm le tout sur une monture AP900. Voici premièrement un gros plan sur la galaxie : Et un plan plus large avec la quasi-totalité du champ : Bonne journée, Dan
    3 points
  4. Le Fantôme des Cieux – Sh2-136 C’est au cœur d’une nuit d’automne, dans le silence profond de la Drôme, que j’ai croisé un fantôme. Non pas un spectre errant entre les arbres, mais une présence plus ancienne, tapie dans les replis de la constellation de Céphée : la nébuleuse Sh2-136, surnommée The Ghost Nebula. Dans ces volutes sombres où la lumière hésite à pénétrer, le Fantôme de Céphée étend ses bras translucides. On dit qu’il abrite des étoiles en gestation où des âmes nouvelles sont prêtes à s’allumer au cœur des ténèbres. Sh2-136, le fantôme des cieux, s’est invité sur mon capteur à l’approche d’Halloween. Et si les légendes terriennes parlent d’esprits qui hantent la nuit, le ciel, lui aussi, a ses revenants. : Filtre Antlia Ultra RVB : 151x300s : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : Siril - PixInsight - Photoshop : Montagne de Bergiès (Barret de Lioure) (26) : Bortle 2.8 : 17/10/2025 La version full https://app.astrobin.com/i/iqqynt
    3 points
  5. L’Iris, suspendue dans la nuit. Au cœur d’un champ de poussières ténues, la lumière d’une étoile éclaire délicatement les volutes du nuage qui l’entoure. Ces voiles pâles invisibles à l’œil nu révèlent la matière la plus fine de notre Galaxie, les IFN, ces nuages interstellaires qui captent la moindre lueur. Il m’aura fallu beaucoup de patience pour trouver l’équilibre entre contraste et douceur, entre la brillance du cœur et la subtilité des nuances sombres. J'ai dû en quelque sorte, laisser la lumière respirer sans effacer la nuit. Une image que j’ai voulu fidèle à la sensation d’un ciel profond et silencieux. : Filtre Antlia Ultra RVB : 151x300s + 150x60s : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : Siril - PixInsight - Photoshop : Barret de Lioure (26) / Env Lyon : Bortle 2.8 / 6 : 16,17 et 28/10/2025 La version full https://app.astrobin.com/i/0ymj7i
    2 points
  6. 47 TUCANAE Bonjour à tous ! Allez un dernier dessin puisque désormais il faut laisser notre satellite briller de tous ses feux dans le ciel nocturne ! L'amas est tellement brillant et dense que le résultat avec une simple ouverture de 100mm est carrément à tomber par terre ! Un autre amas globulaire est visible à proximité de magnitude 11 et des poussières je crois. Il a été vu dans le grand champ du Nagler 31mm. Un prochain dessin ! Autre info : la lune était déjà en croissant lors de cette observation, donc un ciel pas totalement noir... Et le petit dessin ! ENJOYYY THE SKY ! Gildas
    2 points
  7. TROIS GALAXIES ET UN BEL AMAS GLOBULAIRE Bonjour à tous, Voici un petit compte rendu illustré de deux veillées célestes. La première fut inspirée d'un dessin réalisé par Adamkievicz : la galaxie NGC 7331 de la constellation de Pégase. Que dire ? déception, je dois l'avouer, mais c'était prévisible : d'abord la constellation est plein nord, soit plus ou moins noyée dans la pollution lumineuse très sensible surtout un vendredi soir, issue du chef lieu de l'île, ainsi que du Port, de la Possession, bref, la zone la plus urbaine de La Réunion. A cela s'ajoute, et c'est lié, la faible hauteur de la galaxie depuis le tropique du Capricorne. Bref, on est très loin du rendu d'Adamkievicz, mais je poste quand même. On voit bien évidemment le noyau assez prononcé et une nébulosité assez étendue mais aucun autre détail perçu. Voici le plan tout d'abord : Puis le modeste dessin : j'ai connu mieux ! Puis vient la soirée de samedi soir. J'avoue avoir été bien plus enchanté ! Mais ce ne fut guère les mêmes cibles ! PAs la même localisation du tout (plein sud bien plus sombre ici) et plus haut dans le ciel voire au zénith quasiment ! Je commencerai pas les deux cibles programmés : l'amas globulaire NGC 1261 et la galaxie NGC 1313. Voici le plan pour rendre compte du plongeons dans les zones australes du ciel réunionnais : Le tout se situe donc dans la même zone : l'Horloge pour l'amas globulaire et la Boussole pour la galaxie qui réservera bien des surprises ! NGC 1261 tout d'abord : c'est un sublime amas à voir sans réserve. Déjà observé il y a à peine onze mois, en novembre dernier, ce fut un enchantement de le revoir. JE l'avais dessiné à 215x, j'ai opté cette fois pour un modeste grossissement : 90X. Cela suffit pour déjà noter le poudroiement sans rien perdre de la finesse de l'image. La belle découverte du soir fut cette galaxie jamais observée me concernant : NGC 1313. De magnitude 9,2, le C11 laisse entrevoir un noyau bien marqué avec une zone assez dense autour. Et surtout, grande surprise, un début de spirales de part et d'autres (surtout une d'elles) se remarquent en particulier en vision indirecte. Voici une capture de Skysafari pour commencer : Puis le dessin : A titre de comparaison voici une photo qui révèle bien les mêmes structures : J'ai terminé ma randonnée toujours bien loin de notre planète Terre, auprès de la galaxie NGC 247 qui fait bien pâle figure auprès de sa voisine NGC 253. Elle est pâle, mais très étendue, avec un noyau assez diffus mais qui dessine vaguement une courbe trahissant là encore l'enroulement cyclonique pourrions-nous dire, de la galaxie. Voici d'abord le plan pour la localiser : Et pour finir le dessin : Je me suis aussi aventuré parmi de multiples autres galaxies lointaines du ciel austral : certaines vont très vite mériter un petit dessin... Bon ciel à tous !! Gildas
    1 point
  8. UNE BULLE DE SAVON ET DEUX SPIRALES BARREES... Bonjour à Webastro, Nouvelle contemplation hier soir malgré la buée qui a un peu voilé la lame du C11. Je m'en suis aperçu en démontant le matériel, ce qui a dû impacter possiblement l'ensemble des observations. Pour autant la récolte est bonne ! NGC 246. J'ai ouvert les festivités par cette célèbre nébuleuse planétaire surnommée la bulle de savon si je ne me trompe. Je l'ai maintes fois dessinée mais elle est une de mes "cibles" favorites. Comme le montre la carte ci-dessous, la zone est riche en objets célestes (et dire que le ciel d'automne métropolitain est souvent réputé pour être le parent pauvre de la voûte céleste...Il pétille moins à l'oeil nu que celui d'hiver, mais que de pépites bien cachées !). La forme circulaire est bien évidemment évidente, et ce qui frappe, c'est cet sphéricité bien rendu par les zones plus lumineuses périphériques. Les étoiles en surimpression délimitent parfaitement l'objet. Une merveille à voir et revoir sans modération ! NGC 1097. J'ai quitté ensuite notre galaxie pour aller visiter un monde lointain : une belle spirale barrée dans la constellation du Fourneau. Voici la carte : Cette galaxie affiche une bonne magnitude : 9,3. Le noyau est parfaitement marqué ainsi que ces élongations diffuses. Mais surprise : ce fut de noter la présence faible mais indéniable de ses spirales. Ce fut très faible, très furtif, et en vision décalée. Pour autant j'ai tenté de retranscrire le tout. Force est de constater que cela correspond bien aux clichés que l'on peut admirer de cette galaxie. Par ailleurs, on note sans problème une autre galaxie voisine : NGC 1097A de magnitude 13,2. Elle me paraîtra cependant plus clairement visible ! Voici une photo qui permet d'illustrer que les spirales perçues ne sont pas une vue de l'esprit...On y voit évidemment NGC 1097A et cette spirale en plongée si j'ose ainsi m'exprimer. A noter aussi une étoile en surimpression que j'ai aperçue à mi chemin entre le noyau et cette galaxie satellite. NGC 1365. Pour terminer ce voyage galactique, je vous propose NGC 1365 située dans la même constellation que NGC 1097. A voir absolument. C'est le même type d'objet : une spirale barrée mais avec une structure qui frappe la rétine avec un degré de visibilité impressionnant. Je l'ai déjà contemplé à plus de 2000 mètres d'altitude. Elle ne perd absolument rien de sa superbe à 830m ! L'une des spirales est comme une lame de faucille : très fine et ciselée. L'autre est plus faible mais tout aussi notable. Je n'ose imaginer ce que l'on peut apercevoir avec un 400mm ou plus ! Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Peut-être une nouvelle veillée ce soir ?... Bon ciel à tous ! Gildas
    1 point
  9. Salut les amis, Depuis mi octobre, impossible de voir les étoiles. Parfois 2-3 heures qqpart dans la nuit mais faut être dispo... Je n'avais pas pu avancer sur ma mosaïque M33 et je n'avais qu'une heure sur un panneau de Ha. Avec le temps libre associé au mauvais temps, j'ai donc travaillé sur un algo de détection de nuages basé sur ma caméra Allsky et plus sur un capteur IR de température de ciel qui finit toujours par déconner. J'ai enfin une première version fonctionnelle qui analyse chaque image, détermine la couverture nuageuse (pour le moment très moyennée) et qui envoie à NINA sur le PC fanless l'état safe/unsafe. En image moche: Identification du ciel dans un carré central Analyse et envoi du message vers NINA J'ai testé cette nuit pour voir vu que la météo annonçait des éclaircies potentielles. Le résultat avec les messages que m'envoie NINA: J'ai pu sortir un peu plus d'une heure sur mon 2eme panneau Évidemment, vu les conditions, ma couche Ha de 1h n'est pas géniale et créé du bruit et moutonne mais j'ai enfin une première image complète et un système autonome qui permettra de collecter ce qui est possible et de protéger en cas de pluie Voilà l'image avec le C8 à F/6.3, caméra Altair 26C, sans filtre pour RGB et filtre HO 4nm Altair Poses de 45s en RGB et 120s en Ha étant en centre ville Reste à refaire propre le Ha A+ Sam
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  10. Bonjour à tous, Voici ma tentative d’un classique parmi les classiques : M31 et ses proches voisines. Ces galaxies sont difficiles à traiter du fait de la forte dynamique entre leurs cœurs et les régions périphériques plus diffuses. J’ai donc essayé de faire un HDR en utilisant pour la première fois les outils dédiés de Pixinsight : HDRComposition et HDRMultiscaleTransform. En plus des poses principales de 90 secondes, j’ai pris quelques dizaines de photos de 15s, 30s et 60s en ne sachant pas exactement lesquelles me seraient utiles par la suite. Après de nombreux essais je n’ai obtenu un résultat acceptable qu’en ne conservant que les poses de 60s pour le cœur. Le matériel : - EOS 6D (non défiltré) - Canon EF 300mm f/4 - monture Vixen gp-2 photo guider (sans autoguidage) Côté traitement : - empilement avec SIRIL - GraXpert - Pix (BlurX, noiseX, starnet, HDRComposition, HDRMultiscale) - Darktable (netteté, contraste, saturation) - Gimp Et l’image issue de l'empilement de 320 poses de 90'' + 20 poses de 60’’, tout à 1600 iso : Les critiques et les conseils sont les bienvenus !
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  11. Bonjour a tous. Aujourd'hui au menu Parsamian avec la plus célèbre 21 Tout d'abord Catalogue Parsamian. Le catalogue de l'astronome arménienne Elma Suren Parsamian "Catalogue of cometary nebulae discovered on Palomar maps" fut publié en 1965. Il regroupe 23 nébuleuses par réflexion entourant de jeunes étoiles chaudes et bleutées. (Avec présence d'infrarouge en général) Pour plus de détails petite étude ici https://www.astronomie-va.com/forum/viewtopic.php?f=49&t=3992 Parsamian 21 La plus connue des Parsamians 19 28 18.732 +09 41 02.57 Rneb Orion variable Aquila l'aigle https://aladin.cds.unistra.fr/AladinLite/?target=19 29 03.534%2B09 38 40.00&fov=0.55&survey=CDS%2FP%2FDSS2%2Fcolor Observation avec un tube bien modeste un mini Newton Ts de 114 de diamètre et 450 de focale (F4) Bien aidé par l'excellente sensibilité du capteur imx 585mm pro image réalisée dans de mauvaises conditions Bortle 9 Passages nuageux beaucoup de rejets 21 poses de 60 secondes. Image en grand champ ici Nous recherchons ceci image aladin En tirant sur l'histogramme elle apparaît clairement. A refaire avec plus de focale ca faisait looooooooongtemps que j'attendais un créneau mais vraiment SUPER CONTENT😁😁😁 A plus Ouki
    1 point
  12. Bonjour à tous, Voici mes dernières photos de la comète Lemmon prise au 100mm à l'Observatoire de haute Provence (20/10) et sur le plateau de Valensole (23/10). Les détails: Observatoire de Haute Provence 3200 ISO Canon 600D 100mm F/3.2 30”x40 Plateau de Valensole 800 ISO Canon 600D 100mm F/3.2 60”x50 Bon ciel
    1 point
  13. Superbe planche de la comète Lemmon , excellent travail , bien joué Franck ! Bon ciel à toi.
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  14. Pour celles et ceux qui seraient blasées par autant de comètes faciles, allez faire un tour du côté de C/2025 T1 (ATLAS). Une petite nouvelle, actuellement autour de magnitude 11, donc accessible à partir de 100 mm sous un bon ciel. Elle a le bon goût d'être visible le soir pendant un bon bout de temps. Le matin, il y a aussi C/2025 K1 (ATLAS) (encore !) qui monte vite en hauteur. Elle est actuellement à m10 environ, ensuite elle va rapidement descendre en luminosité.
    1 point
  15. BMW Z4 (E89) sDrive 23i. 'Foiré ! 😂 En plus c'est un toit en dur! (Mais décapotable)
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  16. bonjour à tous, Après plusieurs jours de grisailles pluvieuses, enfin un peu de ciel bleu est apparu dans le massif Vosgien. A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 12h55 HL a+ stéphane
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  17. Bien joué Jean Pierre, très bien cette nouvelle version
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  18. 1 point
  19. Bonsoir à tous, Je profite de cette semaine agitée où toute tentative astronomique serait vouée à un échec pour rédiger mon CROA de la nuit du 17 octobre. Cette nuit fut limitée à une promenade dans la seule constellation de Persée, mais une constellation qui n’est pas des moindres ! Encore une fois, j’ai répertorié et situé sur une carte personnelle tous les objets des SCP, et il y en a le généreux nombre de 34. La soirée va être longue avec autant de cibles ! Je ne suis pas du genre à garder le meilleur pour la fin, j’entame donc tout de suite avec mes objets favoris, les nébuleuses. En procédant ainsi, je m’économise un peu de manipulations en ne sortant qu’une fois mes filtres. J’ouvre le bal avec la très charmante (mais déjà vue) M76, avec ce qui me semble être une petite forme d’osselet enrobé dans un large halo ovale (visible à avec l’UHC). Les autres nébuleuses planétaires m’ont demandé plus d’effort, mais cette fois-ci j’avais très bien préparé leur repérage en cherchant la référence d’une étoile proche. PK131-5.1 et PK144-15.1 ont toutes deux été vues en vision indirecte, comme deux petites nébulosités rondes et pâles, mais la deuxième a été particulièrement difficile. C’est finalement en prenant l’UHC et non l’OIII, et en prenant du recul avec le 23mm que j’ai pu retrouver assez de lumière pour la distinguer. Les petites IC 351 et IC 2003, toutes deux quasi-stellaires, ont pu être vues avec certitude grâce à la méthode du blinking avec l’OIII, unique moyen de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’étoiles. Persée est fourni en nébuleuses, mais je n’en ai pas trouvé d’aussi spectaculaires que dans Cassiopée, le Cygne ou le Sagittaire. IC 348 est difficile a appréhender, l’amas ouvert qui la constitue est bien visible, mais la nébuleuse par réflexion dans laquelle les étoiles baignent ne saute pas aux yeux. Elle est tout de même perceptible, mais faiblement, et se confond facilement avec la diffusion de lumière autour des étoiles. Ce genre de nébuleuse par réflexion est d’autant plus difficile qu’en effet, les filtres ne servent à rien ici ! Il en a été de même pour NGC 1333, qui fut un peu plus simple, car plus pauvre en étoiles (donc moins de diffusion, soit moins de doute…) NGC 1579, déjà visible sans filtre, se dessine mieux à l’UHC. J’en ai perçu comme une ligne à l’intérieur, mais le tout si faible, et visible uniquement en vision décalée, qu’il m’a été difficile de la situer précisément. NGC 1491, s’est présentée comme une zone un peu arquée, et plus contrastée, autour d’une petite étoile. (UHC) NGC 1624 est une zone plus ou moins ronde autour d’un petit amas ouvert, assez bien visible (toujours UHC). NGC 1499… je l’avais déjà essayée à la fin de l’hiver sans succès. Ici le ciel est bien noir, Persée bien haut dans le ciel. En me baladant avec mon 23mm dans le champ entre Epsilon et Xi, je tombe assez vite sur une zone légèrement lumineuse (il me semble même un peu rouge-orange ? à confirmer…). J’essaie d’en parcourir la surface… mais cette Californie est ENORME !! Il me faut au moins trois fois la surface recouverte par mon champ de vision pour en appréhender les extrémités. En tournant autour encore et encore, j’en imagine bien la forme ovale, beaucoup plus longue que large, mais j’ai très peu de détails qui m’apparaissent. Peut-être des bribes de filaments… mais je me méfie encore du mélange entre souvenir d’une photo et observation réelle. Il paraîtrait que c’est une nébuleuse qui ressort mieux avec le filtre Hbeta. Que je n’ai pas (encore). Je me contenterai donc ce soir d’avoir pu en voir seulement les contours, c’est un premier pas. Voilà pour les nébuleuses, j’entame donc la traque des galaxies. Elles ne sont pas nombreuses, 4 d’entre elles ne furent pas particulièrement notable (mais bien vues sans l’ombre d’un doute), mais j’ai tout de même apprécié la vision du noyau très bien contrasté et la forme bien dessinée de NGC 1023. L’amas Abell 426 a également été plaisant à fouiller minutieusement, je n’ai bien sûr pas vu tout le monde, mais j’ai pu y trouver NGC 1275 (la plus évidente), NGC 1272, et avec beaucoup d’attention à voir les deux voisines NGC 1278 et 1277, très proches l’une de l’autres et peu faciles à séparer ! Le tout en vision indirecte avec plus ou moins d’acharnement. Vient ensuite la longue quête des amas ouverts. Je ne les citerai pas tous ici, tant ils sont nombreux dans les SCP (15), mais tous ont été visités. Certains m’ont interpellé : NGC 1220 par sa taille minuscule et très concentrée; King 5 par son aspect nébuleux et non résolu encadré par un triangle d’étoiles presque équilatéral; NGC 1528 par sa belle taille et sa population fournie; NGC 1193 par sa difficulté et son allure de nébuleuse; et le très beau NGC 1245, qui s’est démarqué de tous par son allure, sa taille et son admirable densité. Un peu le même effet que NGC 7789 dans Cassiopée. A la fin de tout cela, figurez-vous que je ne suis allé ni sur le célèbre double amas, ni sur M34, ni sur la belle zone autour de Mirfak (Melotte 20). Des endroits déjà bien souvent visités, et la buée s’immisçant progressivement m’a suggéré poliment qu’il était temps de rentrer. Cela dit, comme j’avais déjà visité ces objets, me voici avec une nouvelle constellation complétée dans les SCP, et cette fois-ci une observation concluante sur tous les objets ! La buée n’étant tout de même pas allé jusqu'à envahir mes outils restés au chaud, j’avais anticipé en laissant mon oculaire très grand champ et ma lunette dans le salon. Je n’étais pas dupe quant à la taille de la Nébuleuse de Californie, et je tenais à l’observer à la lunette. Après avoir rangé mon Dobson dégoulinant et posé grossièrement la lunette dans le jardin, j’ai pu faire un beau tour de cette nébuleuse, mais cette fois-ci à x20 seulement. Et même là, elle ne tenait pas en entier ! C’est assurément l’objet le plus gros qu’il m’a été donné d’observer, juste après la voie lactée. Toutefois, mon champ de vision élargi englobe cette fois-ci toute la largeur de la nébuleuse, j’en appréhende donc bien mieux les dimensions et les contours. Un autre objet où ma lunette sort gagnante. Je n’en distingue par contre toujours pas de fins détails. J’y retournerai forcément un jour… Encore une belle récolte, en trois heures et quelques passées dehors. De ce volume des SCP, il ne me reste plus que le Fourneau et le Sculpteur… qui vont sans doute me donner du fil à retordre si le ciel de novembre me le permet !
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  20. A les théories sur le blindage..... Une bonne fois pour toute, un blindage dont les 2 extrémités ne sont pas reliées à la terre (ou masse) ne sert strictement à rien. Je le tiens pour preuve d'une expérience de chercheur en transmission du signal d'un gros opérateur télécom français. Dont si on est capable de confirmer que les 2 appareils reliés par un câble blindé sont bien relié à un plan de masse tout va bien. Néanmoins je vous invite à constater qu'en nomade (c'est le principe) il n'y a aucun fil. La masse de la batterie peut jouer le rôle de plan de masse. Les câbles de connexion doivent être en parfait état. ==> a priori pas de problème en nomade. D'autre part en fixe votre bloc d'alim secteur est-il en câblé 3 fil avec un fil de terre et est-vous capable de certifier que la terre de la prise est bien reliée à la terre de la maison. Elle même étant réalisée conformément aux règles en vigueur. Face à cette liste de point à vérifier, et de la difficulté à le faire d'ailleurs, on ne peut faire confiance à priori au blindage. De plus le risque de parasite électrique est nettement plus fort en fixe proche du réseau EDF. ==> Compte tenu du fait que les blocs d'alim chinois sont en 2 fils côté 220V, qu'il n'y a donc pas de plan masse (avec un potentiel fixe défini par la terre) et que c'est là que le milieu peut apporter le plus de perturbation électromagnétique la ferrite est donc une bonne solution, les câbles blindés n'apporte aucune protection.
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  21. Réveil à 4h pour attraper la jolie voyageuse , avec un ciel limpide, qui contraste avec le triste spectacle que j'ai eu au coucher, où Saturne jouait à cache cache avec les nuages.... j'avais sorti l'ETX rapidement le soir, mais ce ciel au matin meritait mieux! Donc T400, Ethos 21 et 13mm (90- 150x) et bino 100x La queue est filiforme avec un petit renforcement à distance Noyau très lumineux avec une coma bien marqué, renforcée à l'arriere par un depart de seconde queue. Je n'ai pas noté de couleur. J'en ai profité pour observer Orion et Jupiter pour la première fois de l'année, avec en cadeau une belle Grande Tache Rouge
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  22. Le 16 octobre à 20h , T400, 150-230x (ethos 13 et 8mm)
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  23. Premier dessin : Neptune et Triton le 12 octobre, par une nuit avec un seeing excellent! T400, binoculaire 650x (PM x4, Delite 11) Ciel très stable (Pickering 8 ayant permis d'observer Saturne à 800x Neptune est à 44° d'élévation. Magnitude 7,8, Diamètre apparent 2,4" arc Triton au Nord, à 8-10 Diamètres de Neptune. Magnitude 13,6. Vue VD Puis ce soir C/2025 R2 swan qui monte pas mal maintenant . Observation au T400, à lescar, à 20h30 (18h30TU) Elle n’est pas vue au chercheur 50mm. Noyau peu marqué, coma ovale avec une asymétrie qui signe un départ de queue, sans plus. Couleur verte bien marquée à l’oculaire. Observation à 90-150x.
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  24. Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour cette inondation de CROAs, tant j’ai tardé à rédiger le dernier que voici le nouveau qui s’enchaîne. Ma nuit du 1er au 2 octobre se déroula autour des thèmes d’Andromède, Messier et proches voisins. Une fois n’est pas coutume, je prends la nuit dans l’autre sens : j’ai essayé de me coucher assez tôt pour mettre le réveil à 3h du matin. Une fois passé réveil difficile, le premier coup d’oeil dehors me console de l’épreuve que je viens de surmonter : le ciel est splendide ! La Voie lactée immédiatement visible, le fond du ciel bien obscur et les étoiles par milliers. Une très belle transparence pour ce début de mois d’octobre ! Je m’installe dans le champ, et débute mon observation un peu avant 4h du matin. Une brume bien dense mais heureusement très basse encombre l’horizon. Heureusement que j’ai avec moi mon petit sèche-cheveux sur allume-cigare, je sens que la condensation va s’inviter ! Le ciel est perturbant, tout à tourné par rapport à mes habitudes, Orion est déjà bien haut, je vois Sirius qui apparaît, Véga s’approche de l’horizon, Saturne est bientôt couchée… Une petite impression d’hiver ! Je commence méthodiquement, comme vous vous en doutez, à explorer ma liste d’objets dans Andromède tirés de ce fameux ouvrage (dont je n’oserais plus écrire le nom tant que je l’ai cité récemment). Cette constellation est peuplée de galaxie diverses, 10 au programme, 2 groupes et deux amas Abell. Toutes les galaxies ont été vues (il faut dire que parmi elles il y en a trois sacrément connues), avec une petite difficulté tout de même pour NGC 828, NGC 845 et IC 239, ou la vision indirecte et un peu de concentration se sont imposées. Les autres furent assez faciles, même NGC 404 pourtant extrêmement proche de Mirach mais qui est ressortie sans mal avec l’étoile dans le champ de vision. Mention spéciale pour la sublime NGC 891, qui fait partie des plus belles galaxies que j’ai pu observer. Grande, contrastée, de profil, avec un bel élargissement au niveau du noyau, et surtout j’ai pu apercevoir sans l’ombre d’un doute la bande d'absorption, trait poussière obscures qui la traverse et la coupe en deux ! J’en ai même fait un croquis bâclé pour garder l’idée en mémoire. Les groupes / amas de galaxies furent un peu plus ardus, mais tous ont été vus. Un petit grumeau pour NGC 68-70, 3 galaxies bien aperçues dans le groupe NGC 536-529-531, en revanche je n’ai pas fait un sans faute dans les amas Abell. Dans Abell 262, je n’ai vu qu'une grappe indistincte autour de NGC 703, et NGC 714 plus loin. Dans Abell 347 je n’ai eu de certitude que pour NGC 909, 906 et 911 alors qu'une dizaine aurait pu être présentes. Les amas ouverts sont très modestes, à part l’assez imposant NGC 752, les trois autres (NGC 272, 956 et 7686) ne comptent qu’une poignée d’étoiles chacun. Mais ils présentent des petites formes de crochets ou de zig-zag qui méritent le coup d’oeil. La nébuleuse planétaire NGC 7662, la « Boule de Neige Bleue » est une petite perle d’un bleu éclatant, en grossissant j’ai pu discerner quelques formes fibreuses à l’intérieur de son ovale bien contrasté. PK 107-13.1 m’a donné du fil à retordre. J’avais noté les deux étoiles SAO qui en étaient proches. Mais une fois sur les lieux, je vois qu’une bonne dizaine d’étoiles sont dans la zone potentielle. Ici encore le blinking m’a aidé, en faisant alterner le filtre OIII une de ces étoiles a mieux conservé sont éclat par rapport aux autres. Un petit schéma à la va-vite, et en rentrant j’ai pu vérifier avec satisfaction que c’était bien la NP que je cherchais ! De cette constellation, je retiendrai vraiment (hormis les 3 Messier vus et revus) NGC 891 et NGC 7662. Cette fois-ci, ce fut un sans faute par rapport aux SCP, et surtout, mise à part les trois Messier, uniquement des premières observations ! A propos de Messier… vu l’orientation du ciel et l’avancée de quelques constellations au-dessus de l’horizon, ne serait-il pas temps de boucler ma liste ? Ni une, ni deux, je révise d’abord celles sur lesquelles j’avais laissé un petit doute : M78 dans Orion, visible cette nuit même sans filtre alors même que j’avais peiné dessus en avril, M34 et la très belle M76 dans Persée avec sa forme de petit noeud-papillon. Et j’attaque les nouveaux : M79 dans le Lièvre (pas très bien résolu vu la hauteur), M41 dans le Grand Chien, M50 dans la Licorne, M48 dans l’Hydre… la Poupe est tellement basse, je ne peux voir que M46 et M47, et encore, avec difficulté, le chercheur étant totalement noyé dans le brouillard ! A cet instant de la nuit, il ne me reste plus qu’un seul objet de Messier pour compléter la liste : M93. J’attendrai donc ce qu’il faut, je ne pourrai pas me résoudre à remballer si près du but. De toutes façons, j’avais un autre objectif ce soir : la fameuse comète C/2025 Lemmon. Trouvée sans peine entre les pattes de la Grande Ourse et la queue du Lynx, je suis surpris par l’intensité de l’éclat de son noyau. Bien au delà de n’importe quelle galaxie ! Assez proche d’un amas globulaire très lumineux mais non résolu. La queue est toutefois discrète, le fond du ciel étant assez brumeux à cette hauteur. J’essaie alors de changer de point de vue et sors mes jumelles 20x80. Je ne m’attendais pas à une telle visibilité ! Je vois non seulement très bien le noyau, mais aussi parfaitement la queue, et sur une très belle longueur ! C’est finalement aux jumelles que cette comète m’aura donné le plus beau spectacle. M93 est à peine au-dessus de l’horizon. Il va me falloir encore patienter. Je me décide à céder à la tentation et à jeter un oeil à celle qui est désormais très haute dans le ciel, mais dont j’avais repoussé l’observation tant je suis captivé et perds notion du temps dès lors que j’y jette un oeil : Jupiter. Et cette fois-ci, avec deux yeux. Je monte mes deux orthoscopiques japonais de 6mm sur la bino, vise, fais péniblement le point sur un des lunes… Je suis cloué sur mon siège par tant de beauté. Il me semble même avoir juré à voix haute à cet instant. Je l’avais pourtant bien observée au printemps dernier, mais la vision binoculaire, la hauteur, l’absence de turbulence forte, la collimation plutôt réussie… tout a concordé pour me donner la meilleure image de Jupiter que je n’avais jamais eue. Tellement de détails dans les bandes équatoriales, la Grande tache rouge est cachée, mais une « mini-tache bordeaux » dans la bande nord, des petites volutes, des textures plus sombres, un hémisphère sud strié de multiples fines bandes gris-brun et d’une très fine bande rouge vif interrompue, dont l’avancement indique bien la vitesse de la rotation de l’astre… je ne peux même plus compter ni nommer les détails que j’ai pu admirer (certains me diront : fais un dessin !). La surface de cette planète est décidément surprenante et imprévisible, car pas grand chose ne correspond avec ce qu’affiche Stellarium. Je dirais même que j’en vois davantage. Trois quarts d’heures ont vite passé, les yeux rivés sur la belle géante. Il est temps de faire une pause planétaire et de boucler ma liste de Messier. C’est donc quasiment à genoux que j’ajoute M93 à mes objets observés, achevant ainsi cette fameuse liste vers 5h du matin. Certains la parcourent en une nuit, il m’aura fallu sept mois. Mais tout de même, célébrons l’instant : J’ai bouclé ma liste Messier ! Je replonge mon regard sur Jupiter, avec une courte visite à Uranus qui est parfaitement bien dessiné et stable, petit rond gris-vert d’une grande pureté. Malgré le pare-buée bricolé, l’eau ses dépose sur le secondaire, heureusement le petit sèche-cheveux m’a bien aidé à prolonger la nuit. Le jour se lève, l’horizon devient rouge. Je jette un oeil à Vénus, qui est excessivement lumineuse, mais ne présente qu’une forme gibbeuse très agitée par la turbulence et la dispersion atmosphérique. J’essaie pour la première fois le fameux filtre violet n°47 qui est censé faire des miracles dessus… et bien non, je vois toujours la même forme, mais bleue sombre. Pas de nuages en vue. A côté de Jupiter, le spectacle me semble bien pauvre désormais… J’insiste longuement sur Vénus, le jour se lève franchement. N’y décelant toujours rien de plus malgré mes efforts, je me décide à plier bagage vers 7h du matin, des bandes orangées tourbillonnantes encore plein les yeux… et surtout une belle liste de 110 objets enfin complétée !
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  25. 2 nuits d'affilé la semaine dernière, les seules sans nuages ni lune depuis des lustres... Ben voilà, moi non plus je ne suis plus puceau : j'ai basculé sur PixInsight 😆 Je ne maitrise pas la chose, je tâtonne... bref comme un jeune dépucelé quoi ! J'avais fait une session d'1 h RGB pour les étoiles mais j'ai merdé dans la rotation de la caméra donc poubelle. Merci pour vos avis et retours 🗓️: 17+18/09/2025 🔭: Askar SQA55 📷: Player One Poseidon C-Pro ❄️-10° ⚙️: StarAdventurer GTI 🚥: Player One Anti-Halo PRO dual-band 🎯: ZWO ASI120mini + lunette 30 f/4 💻: NINA + GSS + PHD2 ⏱️: 193 x 180s (9.6 h) 🎚️: Gain 126 🖥️: Siril + PixInsight + Photoshop 🌍: Haute-Vienne 🌔: 0% 🌌: Bortle 4
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  26. Bonjour . Voici la comète Lemmon prise hier soir vers vers 20 heures 15 ,en compagnie de Jean Luc N , dans la région du Salagou . APN Canon 550D non défiltré monté sur lunette Fluorite 100. 14 poses de 29 secondes, iso 3200, focale 200. Traitement Siril et Gimp . Bon ciel à vous. Jean Pierre.
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  27. Bonjour Une petite photo souvenir de la comète du moment C/2025 A6 Lemmon Prise en Isere le 28 oct 2025 Simple appareil photo reflex un zoom et un pied photo avec Intervallomètre C’est une photo souvenir de mauvaise qualité Remarquez le nombre de satellites et passage d’avion en 10 s 1 pose 10 s Apn apsc focale 34 mm 6400 iso Daniel
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  28. Dans Stellarium: Calculs Astronomiques (F10) / Ephémérides / Corps céleste (tu mets C/2025 A6 Lemmon ou autre...) / Calculer les éphémérides (en bas à droite dans la fenêtre Calculs astronomiques). 😉
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  29. Oublie les logiciels pour les comètes ; cela n'a jamais fonctionné, brillantes ou faibles. Comme dit @cpeg, faut prendre les sites en ligne des observateurs de comètes et qui utilisent les données du MPC et du COBS. 🙂
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  30. Les logiciels font du prévisionnel. Là ça s'appuie sur les observations réelles sauf erreur: http://aerith.net/comet/future-n.html
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  32. Une vraie relation charnelle avec son matos astro, c'est beau...
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  33. Quand le homard coince la bulle... Un peu de très grand champ (environ un peu plus de 5° par 3°) ce soir sur ce grand classique. Réalisé sur 2 nuits et j'ai désespérément attendu d'autres nuits clémentes qui ne sont jamais venues. Lights : - 60 x 300 sec avec un filtre Antlia SII 3nm - 60 x 300 sec avec un filtre Antlia Ha 3nm - 60 x 300 sec avec un filtre Antlia OIII 3nm Setup : - Lunette WO RedCat 51/250 - Caméra ZWO ASI2600MM - Monture AM5N - Autoguidage avec lunette guide 30/120 et ASI120MM - ASIAIR Plus Traitement avec Siril et GraXpert : et une petite astrométrie en prime pour se retrouver parmi tout ce beau monde : Et enfin, une version Starless (n'en déplaise à M52) :
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  34. Très réussi cette image !! Vivement la suite avec plus de temp !!
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  35. Bonjour et merci pour ton passage ! Bon ciel à toi.
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  36. Slt, je ne rencontre aucun pb de suivi avec cette monture. Avec ma lunette de 11kg dessus, j'ai entre 0,36" au mieux et 1' d'arc au pire.
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  37. Salut 👋 La v3 est sympa 👍
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  38. Magnifique version de l’iris, vraiment superbe, une photo très impressionnante également
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  39. Au-dessus du Maksutov 127 mm, je dirais qu'il y a le Maksutov 150 mm, moins cher qu'un C6.
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  40. Tres bien, un champ jamais vu pour nous. Pour comprendre tu sais quel est l'angle de vu ici de l'image? genre 1° par 0.6° ? Sinon, pour les 3/4 des poses non integrées, en general, sur les smart telescope (je connais pas celui la) c'est du au filé, avec le filé, il arrive pas a les superposer, et donc ils les vire. Tu es donc beaucoup trop long avec tes 2 min ! Avec30s tu gardera 90% des subs !
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  41. Il est en effet particulièrement spectaculaire!.... Merci pour le partage 👍
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  42. Aaaaah, ça fait du bien de passer voir ce fil. J'ai bien pris le soleil. Blague à part, vous faite de superbes photos les ami(e)s. Amicalement, FRanck
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  43. bonjour à tous, A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 12h55 HL ce 30 Octobre a+ stéphane
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  44. Bonjour, Hier soir, météo bien meilleure que prévue en cette période perturbée. Le ciel était entièrement dégagé, plutôt transparent et la Lune pas encore trop gênante dans mon site urbain. Il y a deux jours les nuages m'avaient empêché d'imager C/2025 A6 (Lemmon). C'était une occasion de me rattraper mais aussi de faire un test sur deux autres comètes moins illustres repérées sur l'excellent site de Seiichi Yoshida: http://aerith.net/comet/future-n.html Les 3 comètes étaient visibles de mon balcon Ouest en début de soirée. Il s'agit, en plus de la vedette du moment, de: C/2025 T1 (ATLAS) à proximité de Alcor et Mizar. Carte du Ciel la donne à Mv 16 mais Yoshida indique 12 et rapporte des estimations à 12,5. C/2024 E1 (Wierzchos) dans la partie Sud d'Hercule, vers Ophiucus. Carte du Ciel la donne à 11,2 et Yoshida indique 11 en rapportant des estimations vers 12,5. Le but de la manip est de voir si je peux détecter ces comètes peu brillantes avec mon ciel pourri, mon matériel habituel et mes traitements antédiluviens... J'installe donc la monture Atlas portant la L150/750 achro et le 350D au foyer. Je met le filtre Fringe Killer sensé réduire le chromatisme mais qui me mange un peu de lumière. Séries de poses de 30s. Dark, Offset, PLU. Traitement DeepSkyStacker et Iris pour finaliser. Résultats médiocres, il me semble avoir fait mieux avec le même matériel. J'ai un bon gros vignettage en dégradé de couleur que je ne m'explique pas. C/2025 A6 (LEMMON): 22 poses de 30s et je n'ai pas pu registrer sur la comète. C/2025 T1 ATLAS: 16 poses de 30s, j'ai quelque chose au bon endroit. C/2024 E1 ( Wierzchos): 14 poses de 30s. Une tachouille semble correspondre à l'objet recherché. Voilà, on s'amuse comme on peut. Mais je sens que je vais m'intéresser aux comètes discrètes. Cordialement, Claude
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  45. Pareil, jamais eu de soucis avec de l'astrosolar, et j'en ai découpé quelques feuilles. par contre c'est sensible, il ne faut pas poser les doigts dessus.
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  46. Purée c'est somptueux : bravo ! J'adore la première au-dessus des champs de lavande coupées ❤️
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  47. Bonsoir à tous mes chers compères du visuel, Je reviens à nouveau pour une CROA, un peu plus lourd que les autres, puisqu’il s’agit du résumé de cinq belles soirées que j’ai pu avoir durant cette pleine Lune de septembre avant que cette perturbation nous arrose si généreusement ! Appelons ce CROA : la Dernière Ligne Droite Estivale Première soirée, 15 septembre. Après une belle période d’arrosage automatique généralisé, voici le ciel qui se découvre enfin ! Cette soirée était inattendue, les nuages étaient encore supposés être présents, mais le traditionnel petit coup d’oeil avant d’aller me coucher me prouve le contraire. J’ai donc fait simple ce soir là et sorti ma « petite » lunette 152/760 dans le jardin. Après la mise en station la plus sommaire qui soit, je décide d’explorer le Verseau, qui me montre un petit bout entre les arbres de mon jardin. C’est une constellation que je n’ai presque pas visitée pour l’instant. Je trouve sans grande difficulté les galaxies NGC 7371, 7585, 7606, 7723, 7727… mais avec ce diamètre elles m’offrent peu de détails, je suis tout de même content de les percevoir sans trop de mal, avant que le Verseau ne disparaisse derrière les arbres. Je ne manquerai pas d’y retourner avec mon 300mm. Vient le tour de Cassiopée, qui est sans conteste la première constellation que j’ai su reconnaître dans mon enfance avec la Grande Ourse, mais que je n’avais explorée que partiellement jusqu’ici. Et c’est surtout la première fois que j’y jette un oeil dans ma lunette. Je pars de Ruchbach et suis un parcours direct, démarrant par M103, puis poursuivant sur le minuscule AO Trumpler 1, NGC 659, 663, 654, 743… pour arriver à l’ "Homme Musclé" Stock 2. J’étais déjà passé dessus au 300, mais là je le vois dans toute son entièreté, et c’est sans peine que je distingue bien ce prétentieux arborer fièrement ses biceps étoilés ! Enfin le clou du spectacle, les Nébuleuses IC1805 et IC1848 aidées par l’UHC. IC1805, la nébuleuse de la Saint Valentin, est assez peu définie mais je perçois tout de même vaguement ses filaments qui accompagnent les diverses structures étoilées qui l’habitent. Seule se démarque clairement la petite nébuleuse NGC 896 à une de ses extrémités. En revanche IC 1848, la nébuleuse de l’embryon, se dessine parfaitement, et surtout est entièrement englobée dans le champ de vision ! Quelle beau spectacle, j’y passe un certain temps, identifie la tête, les bras, le dos, la jambe… de ce qui est clairement plus un foetus qu’un embryon ! Je vais devoir m’arrêter là, mais avant de partir je jette un petit oeil sur Saturne qui est sorti des arbres. La vision est… offensante. Un pâté rond avec vaguement un petit trait au milieu. A côté du 300mm, on frôle l’insulte au planétaire. En grossissant c’est encore pire, le tout se brouille davantage avec une bonne dose de franges colorées. Voilà qui confirme bien les limites de ma lunette, elle a son domaine de prédilection, tout comme des faiblesses évidentes ! Deuxième soirée, 16 septembre. A la poursuite de Cassiopée ! Je sors cette fois-ci mon 300mm et reprends Cassiopée où je l’avais laissée, en commençant par les deux belles nébuleuses IC1805 et IC1848. Ici clairement ma lunette montre sa supériorité. Même oculaire, même filtre, mais je peine à discerner les contours. Seule NGC 896 ressort mieux, ainsi que les AO Stock 7 et NGC 1027 un peu plus fournis. La forme du foetus n’apparaît que parce que j’ai en mémoire la vision de la veille… Je me concentre ensuite sur les autres nébuleuses de la constellation. Le filtre OIII en place, j’explore les nébuleuses planétaires. IC289 à 150x me montre une tache que je ne détaille pas davantage, IC 1747 une très petite bulle presque stellaire mais contrastée. Les deux autres, PK 114-4.1 et PK 112-10.1 sont un peu plus difficiles, je les perçois mieux en prenant un peu de recul à 65x avec le filtre UHC. La première n’est qu’une tache floue, mais la deuxième, qui borde une étoile, semble par intermittence prendre une forme de trognon de pomme qui pourrait rappeler M27… mais je ne suis pas sûr de moi, c’est une vision très fugace et je me méfie de mes premières observations. En passant par M52, j’observe la nébuleuse de la Bulle NGC 7635. C’est une nébuleuse assez petite (je grossis à x150) et exigeante, mais je finis par discerner une forme de Yin (ou de Yang) enroulée contre une étoile. IC 59-63 est extrêmement difficile, notamment en raison de l’éblouissement engendré par γ. J’essaie différents filtres, et finalement c’est sans rien, en utilisant la méthode du « gigotage », que je finis par discerner à peine une vague zone plus laiteuse que le reste. A la limite entre la perception et l’imagination… Il paraîtrait qu’un filtre Hβ pourrait aider, voilà encore un futur prétexte pour dépenser plus d’argent que nécessaire ! Le rémanent de supernova Sh 2-188 est également très difficile, mais je finis par percevoir la zone en vision décalée, avec le filtre OIII, de façon très intermittente. J’espérais un mini-dentelles du cygne, on en est très, très loin, en tout cas à mon diamètre ! Je fais un tout petit détour à côté par l’AO NGC 436 et bien sûr le magnifique amas de la Chouette NGC 457, déjà observé maintes fois ! Je termine l’exploration de nébuleuses par la splendide IC 1590, la nébuleuse de Pac-Man, qui est vraiment LA nébuleuse de la constellation à observer. Avec le filtre UHC, elle donne l’impression d’un visage renfrogné caricatural, avec un petit groupe d’étoiles en guise d’oeil. C’est peut-être une impression due à la difficulté des nébuleuses précédentes mais j’ai vraiment envie de la classer dans la famille des grandes nébuleuses à effet Wouaw, à côté des beautés du Sagittaire, d’Orion et du Cygne. Je termine la nuit par un petite observation de Jupiter au binoculaire, au grossissement x150. Elle encore basse, mais c’est la première fois que je la vois si haute avec mes deux yeux. La grande tache rouge apparaît comme le nez au milieu de la figure, pile au centre. L’analyse des couleurs est bien plus efficace avec un oeil de plus ! J’ai hâte de pouvoir l’observer quand elle sera plus haute dans le ciel, et que je pourrai mieux profiter des méandres de ses bandes… Troisième soirée, samedi 17 septembre. Cette fois-ci, je fais les choses sérieusement et m’installe dans le champ à côté de chez moi, pour explorer librement l’horizon sud. Au programme, le Capricorne, le Verseau, le Microscope et le Poisson Austral. Le Capricorne n’est pas très généreux. Hormis le bel AG M30, je passe sans difficulté mais sans émerveillement sur deux galaxies NGC 6907 et 6903, le groupe Hickson 87 est très - trop - difficile, j’ai à peine la sensation de 2/3 taches galactiques en agitant le tube… l’amas Palomar 12 montre une vague lueur sous deux étoiles (en agitant aussi) mais impossible à résoudre. Je me rabats sur l’observations des doubles Al Giedi (si grande que résolue au chercheur), de la jolie paire jaune-bleue de Dabih, et de la petite carbonée RT Capricornis. Je termine dans le Capricorne par un nouvel essai sur notre petite planète naine Pluton. Sans succès, l’objet est assurément pointé, mais rien ne parvient à ma rétine. Peut-être un minuscule flash en vision décalée, un petit photon qui viendrait heurter un bâtonnet, mais trop aléatoire et furtif pour assurer qu’un monde lointain se trouve bien ici… D’ailleurs je vous pose cette question qui me taraude depuis un moment : pourquoi les astrologues nous bassinent en ce moment avec « Pluton en Verseau » alors qu’il est clairement en Capricorne ? Les astrologues n’auraient pas accès aux cartes mises à jour ou y a-t-il des notions d’astrologie qui m’échappent ? Sous le Capricorne, le Microscope est au méridien. La galaxie NGC 6925 apparaît très vaguement, en revanche rien n’est convaincant pour NGC 6958. Il faut dire que je pointe à -37°, le sol est visible dans mon chercheur ! La galaxie est pourtant exactement au méridien, je me résous à accepter que je ne la verrai pas de chez moi. Au moins, α forme une jolie petite double, je ne serai pas bredouille sur ce Microscope ! Le Verseau est désormais plus proche du méridien. Je commence par la galaxie NGC 7184, dont je n’arrive pas bien à discerner la zone centrale pourtant spectaculaire sur les photos ! Après un passage rapide sur les deux Messier M72 et M73, je m’attarde sur la Nébuleuse de Saturne, déjà visitée plusieurs fois, qui est une vraie beauté. Son bleu-vert est éclatant sans filtre. En grossissant à 300x, avec le filtre OIII, j’arrive à distinguer une structure annulaire à l’intérieur, et surtout très légèrement ses deux petites excroissances sur le côté qui lui donnent son nom. De l’autre côté de la constellation, la nébuleuse Cederblad 211 autour de R aquarii est autrement plus ingrate. Je finis par distinguer une très vague nébulosité avec le filtre UHC, en vision indirecte, mais sans pouvoir affirmer avec certitude que ce n’est pas juste le reflet de R dans l’oculaire… J’échoue également sur l’AG NGC 7492, ce qui est très décevant pour un objet NGC ! Je suis sûr de mon pointage, mais ce que je crois voir est trop pâle pour être certain. J’enchaîne ensuite les galaxies (dans l’ordre NGC 7727, 7723, 7606, 7585, 7371, 7252, 7284, 7377). Je ne vais pas détailler, certaines furent faciles, d’autres très difficiles, certaines avec un beau noyau, certaines rondes et d’autres allongées… mais toutes ont été vues ! Je termine la constellation par l’imposante NP Helix, qui pourtant presque invisible sans filtre, est spectaculaire dès lors que le filtre OIII est monté. Une belle et grande trace de rouge à lèvres au milieu de l’espace… en tout cas c’est ce qu’elle m’évoque ! En attendant que le Poisson Austral finisse son ascension, je décide de terminer mon exploration de Cassiopée. Il me reste une belle collection d’amas ouverts à observer. Je commence par NGC 7789 récemment recommandé par @GeoffreyJoe, et qui est en effet spectaculaire par sa densité et sa taille imposante, il emplit tout mon champ de vision à x65. J’explore ensuite tous les autres AO recommandés dans les Splendeurs du CP : NGC 7790, 7788, King 12, NGC 103, 109, 225, 381, Alessi 1, Collinder 463, dans cet ordre. Quelle belle déclinaison d’amas ! Comme un exercice de style, des grands, des petits, des étoiles par milliers ou qui se comptent sur les doigts de la main, certains très définis, d’autres nébuleux… Cassiopée n’est pas très riche en galaxies, mais les Splendeurs en recommandent tout de même quelques unes. Les deux répertoriées également par Caldwell, NGC 185 et 147, sont très grandes, et assez diffuses, donc assez peu spectaculaires. Non loin, NGC 278 est finalement plus jolie, avec son noyau défini, je crois même en deviner une tendance spirale. IC 10 est une vague et grande zone sans contraste. Quant à UGCA 34… je pense voir une zone nébuleuse entre deux étoiles. En vérifiant plus tard sur les Splendeurs du CP, ça pourrait correspondre. A classer dans les « incertains probables » ! C’est ainsi que j’achève cette exploration de Cassiopée, étalée sur trois nuits. 40 objets, dont une bonne trentaine de nouveaux, tous visés, tous probablement vus mais avec une petite incertitude sur la dernière galaxie… beau succès ! En tout cas, de cette constellation je retiendrai la Nébuleuse PacMan IC 1590, la Nébuleuse de l’Embryon IC 1848, et les amas ouverts Stock 2 « l’Homme Musclé », NGC 457 « La Chouette » et le splendide AO NGC 7789. Il y a de quoi se ravir la rétine ! Il est tard, minuit est largement passée, mais le Poisson Austral est si proche du méridien que je ne peux me priver d’une petite exploration. Je vois sans peine la galaxie NGC 7314 qui forme un bel ovale vertical, et à ma surprise je vois également le groupe Hickson 90 ! Un grumeau constitué de NGC 7176, 7174 et 7172, et un peu plus loin le noyau de NGC 7163. Nous sommes pourtant à -31°, voilà le groupe de galaxie le plus méridional que j’ai vu jusqu’à présent ! Je finis le tour de cette constellation par l’observation des doubles β, η et γ, et poursuis un peu plus bas sur l’étoile γ de la Grue. Rien d’exceptionnel mais voir un bout de la Grue me donne comme une impression de voyage vers des contrées plus méridionales… Quatrième soirée, 18 septembre : A la conquête du Dragon. Il me restait une seule constellation pour pouvoir boucler le volume Eté des Splendeurs du CP, j’y ai donc consacré cette soirée avant qu’il ne soit trop tard. Le Dragon est une belle collection de galaxies. J’en ai listé 23 à observer sur les Splendeurs, ayant mis de côté le groupe Hickson 55 que je sais d’office hors de portée. Je ne vais pas détailler ici, même si pour une fois mon compte-rendu était plutôt précis. Les 23 galaxies prévues ont toutes été observées, dans un ordre bien anticipé, en partant de la queue du Dragon, en suivant la courbe du corps pour arriver au sommet des ailes. Certaines ont été très difficiles et donc peu impressionnantes (les plus difficiles ont été NGC 4236 et NGC 6286), mais je retiendrai tout de mêmes certaines assez contrastées et intéressantes (NGC 4125, 3147, 5879, 5982, 6654), et certaines vraiment remarquables comme bien sûr M102, mais aussi NGC 5907 qui montre une élégante ligne de profil ainsi que NGC 6503, imposante et bien lumineuse. J’ai également visité les deux nébuleuses planétaires répertoriées, NGC 6543 bien sûr, le fameux « Oeil de chat », déjà observé plusieurs fois, et aussi la discrète NGC 6742 qui se présente comme un petit disque pâle à la limite du visible. Je termine cette soirée par un petit tour des objets discrets de la Lyre, notamment les très difficiles à repérer NP PK64+15.1 et NGC 6775, la petite galaxie NGC 6703 et le très pâle AO NGC 6791. Histoire d’être bien certain qu’aucun ne m’avait échappé dans cette petite constellation. Cinquième soirée, 20 septembre : modeste incursion dans le Lézard. Voilà une constellation dans laquelle je n’avais jamais plongé l’oculaire. J’ai noté que moins les constellations sont faciles à identifier à l’oeil nu, plus tard je m’y penche. Pour le lézard, j’ai opté pour la lunette 152mm, histoire d’avoir une première introduction en vue large. Malheureusement, à cet instant elle était à la fois au zénith et au méridien, ce qui ne facilite vraiment pas la manipulation de la monture équatoriale ! Les AO NGC 7209, 7243, 7296 et IC 1434 ont été repérés sans peine (je commence à beaucoup apprécier suivre la grille équatoriale aux flexibles, sans décoller l’oeil de l’oculaire…). Mention spéciale pour le bel AO NGC 7243, assez gigantesque et fourni, et dont la forme rappelle une hélice. Je suis content de l’avoir vu à la lunette, je ne l’aurais peut-être pas englobé au 300mm. IC 1434 était en revanche très peu résolu et mériterait un diamètre plus large. Deux NP étaient proposées dans les listes des Splendeurs, IC 5217 et PK 100-8.1. Toutes deux assez semblables, presque stellaires. J’ai toujours un peu de mal à viser les objets PK car malheureusement Stellarium ne les connaît pas, je cherche généralement une étoile répertoriée assez proche, mais suis livré à moi-même sur la fin… Cela dit les deux NP se sont révélées grâce à la méthode du « blinking » avec le filtre OIII. En grossissant convenablement mais pas trop (76x) sur la zone suspecte, et en passant brièvement le filtre entre mon oeil et l’oculaire, les deux petits points verts se sont illuminés entre les étoiles comme par magie. Ma lunette ne me dévoilera pas davantage sur ces NP mais je suis déjà heureux de savoir qu’elle peut me révéler d’aussi modestes objets comme des nébuleuses géantes dans leur entièreté ! Et voici comment j’achève enfin cette éprouvante dernière ligne droite avant d’entrer dans l’automne (et de dormir 10h trois nuits de suite). Je ne pensais pas avoir le temps d’en faire autant, mais en cinq nuits et probablement près d’une vingtaine d’heures passées dehors, j’ai pu explorer une belle panoplie de constellations (Cassiopée, le Dragon, la Lyre, le Capricorne, le Verseau, le Poisson Austral, le Microscope, le Lézard), avec encore une fois les Splendeurs du ciel profond et mes petites cartes / listes maison qui en sont extraites comme guides. Je suis bien heureux du nombre d’objets découverts et re-découverts, pour finalement très peu d’échecs (trois en comptant Pluton), 5 objets incertains (mais probables), et un seul abandon ! Voilà une très, très belle moisson que m’ont offerte ces dernières belles nuits sans Lune de l’été !
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  48. Éclaircie inattendue Alors que la météo annonçait un ciel bâché pour la soirée, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir une belle Voie Lactée en envoyer les chiens dans le jardin hier soir... La monture EQ5 était en attente sur la terrasse depuis... une bonne semaine donc ni une, ni deux, je sors la grande lunette ! Bon, "grande lunette", après ma virée à Barcelonnette, c'est tout relatif 😅 mais c'est donc la TS102 f11 qui s'y colle. Le temps que Saturne s'éloigne un peu du toit du voisin, je teste de nouveaux oculaires sur quelques étoiles doubles : Gamma du Dauphin (la petite Albireo) et Zeta du Verseau. La première est facilement résolue avec ses presque 10 arcsec de séparation, et ses deux composantes montrent de belles couleurs jaune/bleu, même à 220x. La seconde, séparée de seulement 1,8 arcsec est résolue en grossissant. Le passage entre 180x (TVO Radian) et 220x (Takahashi MC LE) apporte un vrai plus, avec une séparation franche sans réelle dégradation de l'image. Petit test : le ciel étant assez turbulent en début de soirée, j'essaye un filtre rouge #23... résultat sans appel : l'image est bien plus stable et malgré la perte de luminosité la séparation des étoiles est plus contrastée. Enfin Saturne a pris de la hauteur, et j'ai pu y passer un bon moment en variant les grossissements (120x, 180x et 220x). Les anneaux sont vraiment très très à plat, toujours aussi surprenant ! Division de Cassini aperçue furtivement 1 fois sur 10, bandes équatoriales visibles mais pas top, le ciel diffusait un petit peu. Titan et Rhéa vus sans trop de problème, chose intéressante : Thétys était superposé avec les anneaux, je n'avais jamais vu ça ! Repéré comme une "anomalie" dans les anneaux, un minuscule point de surdensité, très légère surintensité lumineuse... Assez sympa mais difficile à déceler. De l'autre côté de la planète même spectacle avec Encelade mais encore plus diffus, je l'ai vu seulement après remarqué sur Stellarium qu'il était là, et vu seulement la moitié du temps donc méfiance... Petite salutation à Uranus avant de plier boutique, après 2h bien agréables
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