Aller au contenu

Classement

  1. cmltb612

    cmltb612

    Membre


    • Points

      6

    • Compteur de contenus

      1214


  2. Ant-1

    Ant-1

    Membre


    • Points

      5

    • Compteur de contenus

      3056


  3. Felipero

    Felipero

    Nouveau Membre


    • Points

      4

    • Compteur de contenus

      7


  4. Gildas974

    Gildas974

    Membre


    • Points

      4

    • Compteur de contenus

      5268


Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 11/12/25 dans toutes les zones

  1. Voici les autres voiles du cygne. Ou la nébuleuse de l'emprunte de pas. Elle est aussi numéroté sous SH2- 91 + 96. C'est un Rémanant de Supernova ancienne (SNR) qui a eu le temps de s'étendre, et perdre en luminosité. c'est comme les voiles du cygne en 10x plus faible. Ca en fait une cible difficile et pas tres populaire. Photo réalisée sur 3 nuit de Septembre et Octobre. Focale 265mm F5, asi2600MC, champ de la camera 5x3°. c'est un peu court pour avoir toutes les extentions. J'ai ici gardé 8h30 en pose de 300s avec le L-extreme. Le fond de ciel était pas facile a géré. Pour ceux qui ne la situe pas, elle est justa a coté de Albiréo (beta cyg) ! La voici en HOO, j'ai essayé d'avoir une image la plus propre possible sans tirer trop dessus, la majorité de la nébuleuse a son signal a peu pret au niveau du bruit de l'image de départ.
    5 points
  2. Hello ! Je suis nouveau dans le domaine de l'astrophoto et j'ai besoin de vos lumière car je me suis peut être emporté en prenant une route pleine d’embuches pour un débutant 😅 ne m'en voulez pas de pas faire les choses dans le bon ordre s'il vous plait 🙂. Rappel sur mes connaissances : Je n'ai jamais fait d'astrophoto avec une monture, équatoriale ou non, motorisée ou non. Mon objectif initial : Pouvoir faire de l'astrophotographie de manière nomade car je suis en appartement, en ville et sans accès à un ciel dégagé (merci le lampadaire en face de mon balcon ..) le tout pour un budget contenu. Ce que j'ai réalisé jusqu'à aujourd'hui : Premier module : mon "polar finder" Me permet de me régler en Alt/Azm avec deux vis sans fin et un verrouillage des deux axes. --> Je suis un peu déçu, trop de jeux même quand tout est verrouillé. Je ferai une nouvelle conception en temps voulu. Le second module, en deux exemplaire, le réducteur harmonique. Un moteur pas à pas 400 ppt, un réducteur planétaire 5:1 et un réducteur harmonique 100:1 --> Contrairement à ma première création, j'en suis très content, le tout est extrêmement solide et compacte pour un poids contenu (1.4 Kg / pièces) Et le dernier, le boitier de contrôle. On as : une carte fysetc E4 pour piloter les deux moteurs pas à pas (et autre dans le futur au besoin). Un Raspberry pi 4 pour piloter la carte fysetc (avec stellarmate ou astroarch) Un pack batterie, 4s4p qui pourra alimenter le tout pendant 13h (avec le froid de la nuit j'espère tenir 8h) trois sorties 12v au besoin pour plus tard (mais adieu mes 13h d'autonomies) Mon Apn est un Canon 6D Mk1 avec comme objectif un Takumar SMC 200mm F4 Voici le résultat pour le moment : Mais voilà mes interrogations ( je vous rappelle que je suis novice en astro) Pour le moment, je pilote le tout avec NINA (donc le raspberry pi n'est pas encore utilisé, je verrai ça dans un second temps) La configuration de OnStepX s'est bien passé, tout est correctement paramétré, mes moteurs bougent convenablement. Cependant, je n'ai pas de switch "home" ni de viseur polaire. Pouvez vous me dire quel est l'ordre "normal" pour faire une mise en station dans mon cas ? j'étais partis sur l'ordre suivant (mais je me trompe surement) : Placer au jugé en position "Home" ma monture (ce ne sera pas parfait du tout) Faire mon alignement polaire (je suis parti sur NINA, three point polar alignment) Faire un plate solve pour corriger mon home imparfait. Voilà, n'hésitez pas à me dire que j'ai complètement faux, je suis pas en sucre ! Merci et bon dimanche 🫡
    4 points
  3. That's all, folks ! La suite ce soir ?
    3 points
  4. Messier 42 d'Orion Bonjour à tous, La Lune se fait plus discrète et j'ai contemplé pour la énième fois la belle nébuleuse d'Orion. Difficile de tout retranscrire d'un tel objet. Plus pour ne rien changer à ma mise en page habituelle que pour répondre à une quelconque utilité, je poste une capture de carte pour localiser la nébuleuse ! Et voici le dessin réalisé en à peu près trois quarts d'heure... L'instrument utilisé est donc la lunette fluorite de 100mm avec un oculaire Nagler de 17mm. Au passage, j'ai un petit souci avec la Starbook Ten de la marque Vixen. Je suis obligé depuis que j'ai changé le câble allume cigare, de tout refaire les réglages : c'est ceux d'usine qui reviennent à chaque fois. C'est assez folklorique : tout est en japonais, la localisation est Tokyo. Cela fait juste perdre un peu de temps mais c'est un peu agaçant : on aime que tout soit opérationnel de suite. Si quelqu'un a déjà eu ce genre de désagrément... Bon ciel à tous !! Gildas
    2 points
  5. Salut ! Hier soir je me suis motivé a sortir le newton sur M31, notre voisine galactique. J'ai cumulé que 4h dessus car après la Lune faisait sa grande entrée. J'ai un peu attendu pour voir si des aurores seraient visibles mais au final elles sont venues bieeeeeeen après que je me sois couché. Niveau traitement j'ai stacké les 4h pour avoir un beau signal sur les couleurs, et j'ai refais un stack en ne gardant que les 18 meilleures images (1h30) en FWHM, histoire de gagner un peu en finesse. J'aime bien le coeur, y'a de beaux détails et il n'a pas l'air cramé donc je suis content ! Par contre je doute sur les couleurs, vous en pensez quoi ? EDIT V2 : matos et expo : newton 150/750 + starizona nexus + 2600mc pro + eaf heq5 pro et asiair mini + autoguidage 48 x 300s gain 100 Bon ciel a tous !
    2 points
  6. TÂCHE SOLAIRE DU 12 NOVEMBRE 2025 Bonjour à tous Il faut être motivé pour observer le soleil sous les tropiques ! Mon dieu que ça chauffe ! Même à 830m d'altitude. Protection XXL contre le rayonnement obligatoire ! Toutes les précautions prises, cela vaut toujours le détour. Au programme, le dessin d'une jolie tâche esquissée également par étoilesdesécrins. Puis une prise de vue globale de notre étoile à la caméra... Bon ciel à tous ! Gildas
    2 points
  7. Me revoilà en ce beau mois de novembre pour la suite de mes explorations ! Il faut bien avouer que les nuits sont surprenantes, en tout cas vers chez moi, depuis une dizaine de jours. Même après des journées de grisaille et de pluie, le ciel se dégage immanquablement vers 20h. J’ai pu sortir tous les soirs depuis plus d’une semaine, alors que la météo n’avait pas une seule fois prévu d’éclaircie nocturne. Je ne saurais me plaindre quand ça va dans ce sens ! » Après une bonne semaine à observer Saturne (et Jupiter parfois, quand la nuit se prolongeait) et m’être consacré à l’observation et des premiers essais de photographie lunaire, je peux enfin reprendre les activités sérieuses d’exploration du ciel profond. A 21h30, mon T300 est installé à son emplacement habituel, au milieu du champ à 500m de chez moi. Le ciel n’est pas si mal, malgré le fait que la pollution lumineuse est très présente à cette heure, et quelques zones de brume qui menacent au nord. Ce soir du 11 novembre, je vais tenter de boucler mon volume Automne des SCP, avec ces deux constellations tellement basses que j’avais retardé autant que possible leur exploration : le Sculpteur et le Fourneau. J’ai une bonne heure et demie avant que la Lune n’interrompe la visite. Le Sculpteur a déjà un peu passé le méridien, je ne perds pas de temps : 13 objets à visiter, essentiellement des galaxies. Ce soir, tout sera chronométré ! Je commence par NGC 7507 qui s’avère très facile, bien compacte et contrastée malgré le fond du ciel très lumineux. La suite est immédiatement plus compliquée, les 2 galaxies suivantes (7713 et 55) sont tellement basses que cachées par les arbres, pourtant lointains. Le méridien est déjà trop dépassé pour elles, peut-être une heure plus tôt cela aurait été possible… J’arrive tout de même à observer très vaguement IC 5332, NGC 7793 et NGC 134, en utilisant le «gigotage » du tube. Mais je ne vais pas plus loin que le constat d’une vague zone à peine lumineuse. Je remarque à quel point grossir apporte en lisibilité, à x65 je ne vois souvent rien, et la forme se dessine à x150 grâce à l’assombrissement du ciel qui en résulte. Comme quoi, c’est histoires de pupille de sortie, ce n’est pas du pipeau. Incertitude plus grande encore sur la Naine du Sculpteur, ESO 351-30, pas impossible que j’aie pu distinguer une pâleur, mais rien ne peut être confirmé non plus. Je n’essaie même pas la roue de charrette MCG 06 02 022a, avec une magnitude 15, c’est peine perdue dans ces conditions ! NGC 150 est plus facile car plus haute. Au tour de la fameuse NGC 253, La galaxie du Sculpteur. Je la vois déjà dans le chercheur ! En effet elle est splendide à l’oculaire. Si seulement le fond du ciel n’était pas si lumineux… j’alterne entre x65 et x150, je perçois des textures, comme si elle présentait des granulations dans sa longue forme ovale. Dans des latitudes tropicales, elle doit être splendide, certainement plus impressionnante qu’Andromède vu ce que je perçois déjà alors qu’elle est si basse. A côté, l’amas globulaire NGC 288 est très beau également. Bien résolu, plusieurs dizaines de petits points se détachent. Il ne présente pas de noyau lumineux mais offre un spectacle d’une belle finesse. Je perçois ensuite la galaxie NGC 189. NGC 300 est si basse que je dois attendre quelques minutes pour qu’elle passe entre deux cimes d’arbres. Elle apparaît tout de même, mais sans le moindre contraste. NGC 613 est beaucoup mieux visible car plus haute, assez jolie même avec son noyau bien lumineux. J’en ai fini pour le Sculpteur ! 10 objets vus, 1 abandon, 2 trop bas, et une grosse incertitude. Pas si mal pour une constellation aussi basse. Très belle découverte pour NGC 288, et belle seconde observation de NGC 253. Ça mériterait de voyager un peu au sud un jour pour y retourner. Le Fourneau est encore trop loin du méridien, je consacre une petite demi-heure aux planètes. Maintenant que le télescope est à température, je peaufine la collimation. J’ai passé beaucoup de temps cette dernière semaine à travailler la collimation sur une étoile, constatant que les derniers 10% ne pouvaient pas être atteints avec le seul laser. Je commence à être de plus en plus efficace, en quelques petits dizièmes de tour sur 2 molettes à x300, et voilà de beaux petits anneaux parfaitement concentriques autour de la polaire ! En revanche, toujours pas de figure d’Airy apparente, je peux juste constater que tout est encore très « dansant » à l’oculaire… Ça ne sera pas la meilleure séance planétaire de l’année. J’ai passé tellement de temps sur Saturne cette semaine que je ne m’y attarde finalement pas tant. J’observe toujours bien la forme en sourire de l’ombre des anneaux se détachant sur une bande équatoriale claire, mais aucun autre détail à voir sur les anneaux mis à part le fin trait qu’ils dessinent. Neptune est toujours une petite bille bleue, je ne m’acharne pas à trouver Triton cette fois-ci. Jupiter est encore assez basse, mais l’analyse des couleurs à deux yeux me permet aussitôt de discerner sa tâche rouge, bien que le tout soit encore trop flou et turbulent. Uranus est très haute et m’offre un spectacle magnifique, un petit rond gris-vert parfaitement stable et dessiné. Je pousse le grossissement à x250, tout est toujours aussi net. S’il y avait des détails à voir, je suis sûr que je les verrais. Quelle chance d’avoir les quatre gazeuses en même temps sous les yeux ! Je commence difficile avec le Fourneau. ESO 356-004. En remuant mon tube, j’arrive bien à parcourir une zone légèrement lumineuse, mais elle s’avère être beaucoup, beaucoup trop grande. C’est plus probablement un cirrus très diffus qu’une galaxie naine… La galaxie NGC 1097 a un coeur très lumineux, mais je n’en distingue évidemment pas les bras. Les deux galaxies suivantes dans ma liste sont clairement trop basses. Il me faudrait attendre une heure pour espérer les voir dépasser de l’horizon, et la Lune sera alors trop haute. NGC 1350 est très vaguement discernable. Très belle surprise en revanche pour la nébuleuse planétaire NGC 1360. Un peu plus haute, elle est invisible sans UHC, on ne voit que la centrale. En revanche, elle apparaît bien étendue est assez contrastée avec le filtre. Peu de détails dans le disque, mais le fait de si bien voir la centrale est peu commun. Ça donne envie d’y retourner… quand la Lune sera moins menaçante, je vois déjà sa lueur apparaître sous l’horizon ! Je continue vite sur les galaxies, je vise NGC 1365 qui est pourtant excessivement basse (je pourrais à cet instant confirmer l’horizontalité de mon télescope au niveau à bulles). Je sais que j’y suis, mais ne perçois rien. NGC 1380 apparaît très vaguement et NGC 1399 un peu plus clairement. Pourtant je suis à peine au-dessus du sol. Il y a ici toute une zone densément peuplée de galaxies, mais je pense que ma latitude ne me permettra pas d’en tirer profit. NGC 1398 me permet de remonter de quelques degrés, ouf ! Et je finis mon observation sur son petit noyau assez bien défini. Le Fourneau n’est pas un cible évidente par chez moi ! 6 objets observés, 2 sous l’horizon, et 2 qui ne me sont pas apparus. Je retiendrai ici la NP NGC 1360, et la galaxie NGC 1097 qui mériterait d’être vue sous de meilleures latitudes, dans de meilleures conditions. Et voici comment j’achève ce deuxième volume des Splendeurs du Ciel profond ! Je suis loin du sans faute cette fois, mais quelques belles découvertes, et tout ce qui était au-dessus de l’horizon a été a un moment ou un autre dans mon oculaire… avec succès ou non ! Je constate étrangement que malgré la bonne heure et demie passée dehors, il n’y de buée nulle part. Même mon Telrad est encore transparent alors que je n’arrive généralement pas à l’utiliser plus de 30 minutes. Je n’ai pas encore bien saisi ce qui cause ou non l’apparition de buée, cette fois-ci en tout cas ce fut à mon avantage ! En rangeant le matériel, je vois que déjà Orion se lève, le Taureau est bien haut, le Cocher davantage encore… je retrouve peu à peu les constellations qui ont peuplé mes premières nuits d’astro en mars dernier. Prochaine sortie, j’entame le volume « Hiver » !
    2 points
  8. Bonjour Bien que maintenant à une distance de 170 millions de km, elle est encore bien belle. Et en attendant les aurores polaires prévues cette nuit (c'est là: https://www.webastro.net/forums/topic/252579-aurore-boréale-en-cours/page/8/#findComment-3246889 ) quelques vues de la comète en VA depuis la Savoie. Lunette SW 50 Ed Evostar, Asiair pro, Caméra zwo 585 mc pro, monture SW azgti en équato. Capture de 30 poses de 20s" Coucher de comète derrière le Mont D'Armenaz (2158m) dans les miasmes atmosphériques 😉
    1 point
  9. Idem, je garde le tout monté posé sur ma table et je met un tissus par dessus pour le protéger de la poussière. > sans bouchon si buée potentielle. Justement ne faut il pas mettre le bouchon (si on parle bien de l'avant de la lulu) avant de rentrer si on craint la buée, de sorte à emprisonner l'air froid sec entre le verre et l'avant de la lunette et le laisser se réchauffer lentement? Pour moi la buée vient du contact du verre froid avec l'air chaud intérieur contenant plus d'humidité. Si tu met le caps à l'avant le verre froid ne touchera pas cet air (modulo les fuites) et n'aura rien à condenser.
    1 point
  10. Haaa...heureusement que tu es là @narnodel pour garnir la rubrique " CROA".... Avec toujours une superbe productivité , un enthousiasme et une satisfaction de continuer ton programme qui fait plaisir à lire 👍 Bravo !
    1 point
  11. Belles captures Polo ! à moins de 10deg de l'horizon théorique à 1830, c'est du grand art.
    1 point
  12. Allez, encore un truc en provenance de chez Spaceweather. La foto sur la page d'accueil m'a intrigué ... je suis allé voir le lien fourni, et ça m'a rappelé le Carrington Event de 1859... Si vous n'en avez jamais entendu parler, c'est une lecture recommandée. Le dialogue entre les deux télégraphistes est extraordinaire, sans parler du coût estimé pour les dégats induits, si un tel phénomène devait se reproduire dans un proche avenir. Un équivalent du Carrington Event, ou pire, et notre civilisation est par terre pour un moment, il semble bien. Le lien Spaceweather : https://spaceweatherarchive.com/2025/04/23/solar-storms-are-driving-farmers-crazy/ Le Carrington Event : https://en.wikipedia.org/wiki/Carrington_Event
    1 point
  13. Bonjour, Moi, je me suis fait un "cadis" roulant... https://sites.google.com/view/brebisson/home/gallerie?authuser=0#h.wsycd3yb4o4k J'ai tout dedant (sauf le pied), ce qui me permet de me déplacer comme une mémé qui vas au marché! Le cadis se transforme alors en table et chaise pour l'ordi! A destination, j'ai la mechanique montée en environ 5mn. Et la mise en station, focus, sync en moins de 10. Ensuite, c'est le temps de la photo! Cyrille
    1 point
  14. 1 point
  15. En Savoie (au dessus d'Albertville) à 4h15 : Sony A7s pose 4" 3200 iso objectif Sony 28/70 😉
    1 point
  16. Ce matin , vers 10H45 , j'ai commencé a imager le soleil en Halpha. j'ai prise la fameuse tache AR4274 en me disant quelle semblait bien active et qu'elle aurait méritée une petite animation si les conditions météos auraient été plus clémentes. Après avoir fait le tour des taches du jour, je repasse sur la tache AR4274 et ce moment là, le capteur de la caméra est complètement saturé. J'ai du baisser drastiquement le temps d'acquisition pour avoir quelques détails sur l'image : je ne sais si c'est la fameuse éruption AR4274 observée par les satellites mais elle était impressionnante à mon goût.
    1 point
  17. Puisqu'on en parle, je présente un peu le concept : le cahier des charges prévoyait une commande uniquement via une tablette, mais il était évident que cela n'enlevait pas le ES8266 puisqu'il est responsable de la WiFi. J'ai donc décidé de mettre la raquette dans le même boîtier que l'unité centrale et tant qu'à faire, de laisser la possibilité d'une commande "classique" avec des boutons. Pour faire plus compact, j'ai choisi de faire un "pad" avec le bouton "shift" au milieu comme cela existe sur de nombreux appareils du commerce (par exemple, mon appareil photo...). Ce "pad" existe tout fait, mais c'est cher (40 € chez le marchand), j'ai acheté les touches et j'ai conçu le petit circuit imprimé avec KiCad. Il m'a fallu quelques tâtonnements, car trouver la combinaison entre les touches et les contacts n'est pas évident, merci aux revendeurs de mettre tout ça en vrac sans indications dans leurs catalogues ! Il a fallu aussi deux essais avant d'avoir les trous du bon diamètre pour les contacts, le premier les ayant trop petits et là, merci à ceux qui ont mis en ligne un modèle d'empreinte mal foutu ! Voici les trois cartes avant la mise en place des connecteurs et des composants enfichables (le "pad" n'avait pas sa touche centrale car je m'étais gouré de modèle à la commande) : L'unité centrale est "dernier cri" avec un Teensy 4.0 ; j'ai en outre mis des connecteurs (blancs) au pas de 2,54 mm car je dispose de ce qu'il faut pour sertir leurs contreparties sur des câbles. L'ensemble est ainsi plus facile à monter et démonter. On peut remarquer aussi que le réseau de résistances de 5,6 k a été remplacé par des composants discrets, cette valeur n'étant pas disponible chez le revendeur. En revanche, la "raquette" (qui n'en est pas une puisque tout était voué à aller dans le même boîtier) est une version ancienne, j'avais des cartes en rab' reçues avec un lot acheté sur les P.A. Je n'ai pas garni les emplacements de résistances pour les commandes de focalisation puisque cette fonctionnalité n'est pas utilisée ici. Par la suite, j'ai fait un test (sans les moteurs ni leurs pilotes), ouf, tout a bien fonctionné du premier coup ! Il fallait enfin assurer la connexion avec les moteurs, et rendre possible l'insertion dans le boîtier (de 120x120 mm), avec des prises de type "aviation" (GX12). Les prises prévues sur la carte sont non seulement très chères, mais indisponibles chez le revendeur. La possibilité de sertir m'a fait choisir des connecteurs intermédiaires Molex. Les fils sont de seulement 0,25 mm2, mais vu leur faible longueur, la résistance induite est très faible (moins de 5 milliohms). On peut ainsi sortir les cartes du boîtier si nécessaire, par exemple pour changer la pile de l'horloge : Et voici les prises qui vont sur le boîtier, les Molex ici sont serties mais pas insérées dans leurs réceptacles, ces derniers ne passant pas à-travers les trous du boîtier. Il fallait donc passer les fils dans les trous puis placer les contacts dans le réceptacle, l'opération étant irréversible. Les connecteurs d'alimentation sont aussi de type GX12 : C'est fait en double, j'en garde un pour mon propre usage. Enfin, tout a été mis en boîte, le plus dur étant de faire les découpes, et de munir le boîtier de "rails" afin de tenir en place les cartes principale et de raquette. Ladite raquette est orientée de telle sorte que l'antenne WiFi soit proche de la surface extérieure, les vis blanches que l'on voit sur le dessus du boîtier étant celles qui fixent ses deux rails. Images du test (avec des codeurs optiques, mais de cette façon, ils ne servent à rien puisqu'il n'y a aucune connexion mécanique entre eux et la motorisation) : Autres vues (hors test). Côté commande (affichage et "pad"). J'ai mis un plexi rouge pour que l'affichage n'arrache pas les yeux la nuit : Connexions du moteur (2 x RX12 4 points) et des codeurs (RJ45) : Au passage, j'ai réalisé (sur place, lorsque nous avons monté tout ça sur "la bête") le câble pour les codeurs optiques. C'est vendu entre 40 et plus de 100 €, mais il y a juste deux prises RJ11 et une prise RJ45 mâles (à quelques centimes pièce) et du câble réseau (à quelques centimes le mètre), le plus difficile étant de dénuder le câble (j'ai eu un certain mal à trouver l'outil adéquat, mais on en trouve un bon pour 8 € environ) et de sertir (dans le bon sens) les prises (une pince à sertir correcte coûte une quinzaine d'euros), bref, l'outillage est rentabilisé dès la première utilisation ! Voici enfin le côté de l'alimentation avec la prise RX12 à deux contacts, l'interrupteur, le voyant. J'ai en outre laissé des trous pour la prise USB et le connecteur ST4 : Il y a eu quelques soucis avec les modules de pilotes des moteurs, le premier étant que ceux que j'avais commandés étaient montés "à l'envers" (dessus et dessous intervertis par rapport à ce qui correspond au plan de montage). Heureusement, j'en avais deux "dans le bon sens" qui faisaient partie du lot de composants acquis sur les P.A., mais cela a cause un second souci : un des moteurs "patinait", on a d'abord cru à un problème mécanique avant que j'observe (en intervertissant les modules) que cela venait des pilotes. Une observation visuelle m'a montré que les barrettes des pattes étaient mal soudées et qu'il y avait un mauvais contact sur une des pattes, j'ai revu toutes ces soudures et ça "roule".
    1 point
  18. Bravo Patcubitus, tu as bien mérité ton TeenAstro que tu attendais depuis TRES longtemps! Tres belle realisation. on peut au choix faire comme ca ou mettre le teensy dans une grande raquette et utiliser un port parallel pour rependre le 12V et les signaux Actuellement je travaille sur le pilote ASCOM V7.
    1 point
  19. Oui, avec un rythme à 15-18mm environ, grosse maille°, mais ça reste anecdotique, le bord rabattu était le défaut majeur, c'est nettement plus embêtant vu l'ampleur°°, mais ça c'est systématique sur les petits diamètres. En général sous 3", méthode moderne à la machine, on prend un bon 10% de marge et on déborde ensuite au diamètre de la cellule à la tolérance "glisser" moins ce qu'il faut pour sceller avec du Kapton adhésif. Quoiqu'il en soit, même si tu peux obtenir un niveau de qualité correct rapidement, ce n'est pas le même monde que la mise en forme et le polissage d'un miroir. Il y a plus de savoir faire (verres différents, plus de surfaces) pour monter la qualité. ° : mamelonnage, c'est plutôt 5mm d'après Texereau et Couder -> le système de calcul que j'ai pas encore compris sur la pente du défaut (cf Danjon & Couder, Lunettes et Télescopes) °° : même si tu contrôles la casquette, ça ne gère que l'astigmatisme ça. Il faut une autre méthode (déborder ou faire un martyr autour) car le mouvement de polissage à tendance à pivoter l'outil en bout de course et la force n'est pas aussi régulière qu'on le souhaite sur le bord. C'est moins flagrant avec des diamètres de 20-25cm. Une autre image plus propre avant le dernier polissage pour enlever des traces d'outil. Le calage est du FC "on foot", équivalent à la recommandation du Danjon et Couder et ce que proposait Zeiss sur ces objectifs E, soit près de 15nm en-dessous des commerciaux BK7-F3 chinois et qq nm au-dessus des Clavé dédiée planétaire de ce diamètre. C'est propre en grand champ, et l'image à 0.7° hors d'axe (30mm de diamètre sur le plan focal) est plate car la courbure de champ est faible : c'est grâce à mon choix de verres qui ravive les anciennes combinaisons d'avant le BK7-F2. J'attends de vérifier comment est contenu le bleu sur cette combinaison, j'y ai mis ce qu'il faut mais ça reste un test de validation sur la Lune et Jupiter. Clavé sortait franchement les creux de cratère en bleu roi, ça ne plait pas à tout le monde. Note : il en reste deux à faire. 90 f/14 (1260mm focale)
    1 point
  20. Les essais de cet aprèm se sont très bien passés. Déconnexion après 3 heures non stop. Je ne comprend trop pourquoi ça fonctionne bien maintenant, mais le principal c'est que ça marche ! Essais à renouveler avec les moteurs embrayés, une fois les modifs en ALT effectués dans une dizaine de jours.
    1 point
  21. Bonjour, enfin quelques nouvelles concernant l'avancement de la table équatoriale. Difficile de trouver du temps pour bosser dessus un gros coup, alors ça avance miettes par miettes, de temps en temps, mais on finit quand même par arriver à un gros morceau. Je suis donc reparti de zéro sur la planche inférieure, avec cette fois les bonnes côtes et j'ai découpé uniquement après avoir fixé l'ensemble des éléments. Ce fût un peu laborieux de trouver les bonnes hauteurs des paliers, des roulements et du moteur mais avec de la patience et un bon niveau j'ai fini par réussir à ajuster tout ça au mieux. Quelques images : Sous le moteur j'ai ajouté un morceau d'isolant qu'on met sous les parquets : c'était pile la bonne hauteur pour arriver au niveau du galet et ça fera office d'amortisseur. Enfin je me suis occupé des pieds, 100% récup' avec ce qui trainait dans l'atelier . Ils sont placés au plus près des galets comme c'est recommandé. Puis le reste du temps a été consacré à l'élaboration d'un programme arduino pour commander tout ça. À l'heure actuelle une version stable et fonctionnelle est terminée. J'en résume les différentes fonctionnalités : - matériel : moteur NEMA 17 avec reducteur 1:50, une carte arduino UNO R3, un driver TMC 2209, un écran LCD 16x2, une télécommande infrarouge avec capteur (voir photo), un buzzer, deux capteurs de fin de course IR, une powerbank 12V (pour le moteur) et un convertisseur buck 12V->5V pour alimenter séparément la carte. - Fonctions : -> le bouton 1 permet d'allumer ou d'éteindre le rétroéclairage de l'écran (pratique pour la vision nocturne) -> le bouton OK permet de démarrer le suivi à vitesse sidérale (le moteur est à l'arrêt au démarrage de la carte) (1/16 micropas, 6000µs entre chaque pas) -> le bouton LEFT active une vitesse de retour rapide et le bouton RIGHT une vitesse d'avance rapide (pas complets, 3000 µs entre chaque pas) -> le bouton 0 sert à stopper le moteur -> les boutons STAR et DIESE servent à augmenter ou baisser le délai entre les pas de la vitesse sidérale (par incrément de +-100µs) afin d'affiner la vitesse sur le ciel (comme le ferait un potentiomètre avec un moteur à courant continu). La valeur est sauvegardée dans la mémoire de la carte à chaque appui sur la touche stop pour ne pas recommencer à chaque démarrage. Des bornes sont définies, entre 4000 et 8000. -> les boutons UP et DOWN servent à envoyer une légère impulsion de 200 micropas en avant ou en arrière à chaque appui pour déplacer le champ à l'oculaire en ascention droite (équivalent au rattrapage des raquettes synscan) La valeur de 6000 est la valeur théorique calculée, c'est pourquoi elle devra être ajustée, tout comme les bornes et la valeur de l'incrément. La valeur de vitesse rapide sera à ajuster également pour que le rembobinage ne dure pas trop longtemps. Ces mouvements rapides sont essentiels pour la mise en station sur la polaire. La valeur de 200 micropas de rattrapage sera aussi à ajuster en fonction de son effet sur le déplacement du champ à l'oculaire à fort grosissement. -> une fois la table en butée les capteurs EST et OUEST envoient une commande d'arrêt au moteur. Seul un déplacement dans le sens opposé est alors autorisé. Il y aura des butées physiques en complément, au cas où -> le buzzer permet des bips simples lorsque les touches sont appuyées, un bip long au démarrage du suivi et des doubles bips lorsque une erreur d'appui arrive (par exemple on ne peut pas modifier le sens sans appuyer sur stop avant, on ne peux pas appuyer deux fois de suite sur un même bouton sauf rattrapages et modif vitesse), un bip lorsqu'un capteur est enclenché, etc... -> l'écran LCD affiche l'état du moteur (suivi sidéral, retour ou avance rapide, ...) ainsi que la vitesse (valeur du délai entre les pas) actuelle. Il affiche également si une butée est atteinte ou divers messages d'erreur, comme la vitesse max ou min atteinte en cas d'ajustement. Il ne me reste plus qu'à trouver la place dans la table pour installer tout ce montage et tester sur le ciel. Ensuite, quelques coup de pâte à bois, ponçage et peinture pour donner une jolie bouille à cette table. Pour les curieux le programme est ici : Code_Table_Equatoriale_V6.4.txt Tout ça ne s'est pas fait sans un nombre incalculable d'heures à m'arracher les cheveux sur les nombreux bugs et soucis de montage. Et même avec l'IA pour aider à programmer ce n'était pas de la tarte d'arriver à quelque chose de stable et fonctionnel. Si tout se passe bien j'ai déjà quelques idées d'options à ajouter : le code contient déjà de quoi ajouter deux boutons pour avance et retour rapide, il faudra que j'ajoute un bouton marche/arrêt et sans doute un bouton et/ou une touche pour inclure un suivi à vitesse lunaire, un compte à rebours pour afficher le temps de suivi restant, ...
    1 point
  22. Le 13 octobre (il y a un an, un an déjà !), Daniel Korona, de Zapatecas (Mexique), immortalisait l'aiguillon de 2023 A3 tsuchinshan-atlas avec un Nikon D750 + télé 150mm à 2.8. Une image qui m'a littéralement crucifié ! Respects.
    1 point
  23. 01_h264-420_Rec.709L_720p_23.976_HQ_3xSlow.mp4 très belle activité aujourd'hui pour AR4246 et quelques prise supplémentaires Bon ciel à tous
    1 point
  24. Bonjour tout le monde ! Bon, j'essaye de rattraper mon retard de traitement Comme je suis un retardataire et que j'ai fait face à quelques complexités techniques ces derniers temps, voici, un peu à contre-courant du début de la saison galactique, la suite d'une série d'images faites avec l'Askar SQA55 (265mm) et la caméra couleur Altaïr 26C. La première était l'ensemble IC434 + M42, j'ai continué sur le même modèle de faire des champs avec 2 ou 3 objets. Bien sûr tous relativement bas ou avec un temps réduit...mais je n'ai pas pu beaucoup avant dans la saison (avec ce temps misérable...) ! Voici donc ici IC443 + 444, et M35 à gauche (et au dessus NGC??? ) J'ai fait une nuit depuis chez moi, horizon Sud sur mon Umi17R, conditions très moyennes et un morceau de nuit au dessus de mon chalet en full nomade (suis obligé de marcher en chemin de montagne quelques minutes pour trouver un endroit adéquat). La différence des brutes était vraiment énorme, par ces nuits sans Lune !!! L'assemblage des deux donne donc cette image d'environ 8h en poses de 240" avec l'Antlia Triband RGB Pré-traitement Siril/Sirilic habituel avec Drizzle CFA x1 (version 1.3.6 DEV ! ) Traitement pix GradientCorrection/ BlurX correct / Solver+SPCC / BlurX / StarX Stretch des étoiles SetiAstro -> stars Stretch EZStretch de la starless, puis NoiseX 0.70 Luminance / 0.9 Chrominance (Noise X nouvelle version) Export vers Photolab de la starless et ajustements Assemblage Starless + Stars sous PS (dont denoise et starPikes) Et voici donc l'image !
    1 point
  25. Pour info, je suis tombé sur un article de presse qui présente le site Pulsar SI qui a été fait par un astrophysicien et un ingénieur qui regroupe les données solaires et qui agrège le tout pour donner une indication claire sur la probabilité d'aurores boréales en France dans les heures et jours qui viennent.
    0 point
  26. Tout est dans le titre sauf askar phq 151 + barlow fcc baader + asi 533 mc
    0 point
  27. Salut ! Après mon observation de ce printemps aux jumelles depuis mon pied-à-terre familial entre Sisteron et Gap, voilà qu’il m’a été donné d’y retourner en octobre. Languissant sous la grisaille lyonnaise depuis déjà des semaines, la météo ne se présentait pas là bas pas non plus de façon très favorable, avec peut-être juste un soir clair ? Ce sont donc encore les jumelles SLC 10X56 qui ont été choisies pour le déplacement, en cas d’éclaircie, en mode rapide. Vues les contraintes, je n’ai pas eu envie de m’embarrasser de la lunette, du trépied, des oculaires … Bien sûr, le seul soir clair fut le premier, celui des retrouvailles familiales ! Ces réjouissances m’ont permis d’attendre 22 h environ sans trop ressentir le besoin de sortir. Puis ce dernier se faisant de plus en plus pressant mais m’efforçant de ne guère le montrer, j’ai trouvé le compromis de rester encore un peu avec ma famille et décider de sortir vers 22h30. Bien entendu, sitôt dehors le site me rappelle à sa grande pureté avec un ciel énormément étoilé comme d’habitude. Mais hélas, la fatigue se montre assez présente, émoussant un peu l’enthousiasme d’être sous un ciel de cette qualité, et altérant peut-être les capacités visuelles. Toujours est-il que M31 se montre d’abord assez décevante, dans un champ peu peuplé d’étoiles …Petite hypothèse après coup : quelque boisson alcoolisée lors du repas n’aurait-elle pas ralenti la capacité de la pupille à se dilater, et donc l’adaptation au noir ? Quelques minutes plus tard, après un peu de tourisme destiné à m’accoutumer au noir, je reviens sur la grande « Andromède » : là, les choses sont tout autres ! La belle apparaît très étendue sur environ la moitié du champ, très tranchée du côté de NGC 205 et assez bombée de l’autre. Le gradient entre la partie centrale, brillante, et les extensions est fort. C’est splendide ! M32 reste petite, semblable à une étoile floue, et NGC 205 est assez facile, évidente mais pâle. A cet instant, l’étoile de mag 6.8 à l’ouest de M31 n’est pourtant pas vue à l’œil nu. L’amas NGC 752, assez proche mais côté Triangle, est un bel amas ouvert assez brillant et serré, granuleux avec des astres plus brillants et des extensions stellaires. L’astérisme en crosse de hockey à côté ajoute un plus. Ensuite, j’essuie une série d’échecs avec NGC 157 et NGC 210 de la Baleine, car je les ai confondues de mémoire avec d’autres galaxies plus faciles et n’avais que le PSA à ce moment-là ! Idem, NGC 772 du Bélier n’est pas confirmée. Mince ! Par contre dans la Baleine, la fameuse nébuleuse planétaire NGC 246 m’apparaît comme une petite tâche floue diffuse sans détails bien sûr, vue VI3 (environ 50 % du temps en vision décalée). Elle forme un triangle quasi rectangle au N d’une ligne de 3 étoiles de mag 6-7. Un peu plus au S, NGC 247 est visible comme un très faible halo N/S assez étendu, très pâle et peu contrasté, mal défini. Content vue la faible brillance surfacique de l’engin ! Encore plus au S, dans le Sculpteur cette fois, le vaste amas Blanco 1 attire mon attention depuis un moment. Sur mon site habituel dans les Monts du Lyonnais, il est très bas et noyé dans les brumes, peu intéressant. Ici il est un peu mieux. 4 étoiles dessinent un Y couché, avec la partie E bien plus riche que dans les Monts, mais reste assez éparse. Je ne compte qu’une douzaine d’étoiles de mag < 9 environ. Il est moyennement intéressant, mais c’est une petite curiosité. Je tourne le dos pour viser Pac-Man dans Cassiopée, la nébuleuse NGC 281. Je suis bluffé car elle est déjà bien visible autour d’une étoile de mag 8 environ, évidente, comme une nébulosité floue et mal définie, mais pas de détails. Le fameux amas ET ou de la libellule (NGC 457) est bien visible, compact, quasi rectangulaire, granuleux sur fond flou avec les 2 étoiles plus brillantes figurant les yeux. Les extensions stellaires sont par contre faibles et peu évidentes. Toujours dans Cassiopée, NGC 637 est un très petit groupe assez contrasté mais peu granuleux, bien identifié. NGC 663 est très remarquable, brillant, assez étendu mais curieusement ses voisins NGC 654 et NGC 659 ne sont pas vus. Pourtant je n’avais pas souvenir d’une telle différence entre eux à la lunette … M 103 figure dans le même champ ou presque que NGC 663 mais moins évident, petit et allongé …je ne sais pas pourquoi mais je n’ai jamais trop aimé cet amas. NGC 7789 par contre est très remarquable au milieu de son parallélogramme stellaire ! Assez grand et brillant, quasi rond, il montre des irrégularités voire un début de granulosité en VI. Magnifique ! Remontons jusqu’à Céphée et ce grand complexe nébuleux qu’est IC 1396. Près de l’étoile Mu orangée, se devine déjà à l’œil nu une tâche floue plus ou moins mêlée d’étoiles. Aux jumelles, c’est un grande nébulosité avec des zones plus sombres, contenant des étoiles plus brillantes (celles qui font ressortir le tout à l’œil nu). Mais la configuration resterait à éclaircir avec un bon atlas précis à côté, ou une photo de champ. Car il ressemblait que j’ai eu des différences d’identification par rapport à d’autres observation de la même zone aux jumelles depuis la fin d’été. M15 par contre est petit, contrasté, brillant et apparaît peu flou. Il forme un joli triangle rectangle avec 2 étoiles quasi de même éclat. Contrairement à IC 1396 juste avant, les jumelles ne sont clairement pas l’instrument adapté ici ! NGC 7331, ou plutôt sa tentative, surprend par sa difficulté. Je devine par moments une très faible nuée étendue et diaphane, à peine confirmée ! Il est donc temps de passer à plus spectaculaire, au Double Amas de Persée et de son voisin Muscleman ! l’ensemble est absolument magnifique dans ces champs très riches ! Le Double Amas apparaît à la fois serré et bien résolu, et dynamique grâce à des étoiles d’éclats très différents. Muscleman est un peu moins brillant, mais plus homogène. Melotte 20 dans Persée est aussi un objet typiquement adapté à cet instrument, montrant un vaste champ très riche et brillant. La courbe stellaire caractéristique est moins apparente que d’habitude vue la richesse du champ ! Je navigue un peu entre différentes zones du ciel, je reviens entre Baleine et Sculpteur pour pointer NGC 288, faible amas globulaire pâle et uni, VI2-VI3, bas sur l’horizon. Juste au NO se trouve la belle galaxie NGC 253, facile mais curieusement assez petite, bien allongée et quasi unie. Elle est plus tranchée côté S et 2 étoiles se trouvent à proximité. Ensuite, M 33 restera comme un des clous de la soirée ! Evidente, étendue et ovale dans son quadrilatère de mag 8-9, elle montre un centre plus brillant. En outre, elle est plus étendue côté E avec comme une zone un peu détachée … Le Verseau est bien situé pour tenter le faible globulaire M72, petit et assez contrasté. Il n’est visible qu’en vision décalée 75 à 50 % du temps (VI2-VI3), mais pas mal pour un AG de mag 9.4. Le petit groupe M73 à côté reste faible et mal défini, peu intéressant. Helix (NGC 7293) est assez facile, nettement plus que dans les Monts vue aussi récemment. C’est un assez grand disque flou très probablement uni, vu VI1. Je devine une très difficile irrégularité centrale mais l’assombrissement n’est pas confirmé. Une anse serait peut-être plus marquée par moments ? Enfin, je voulais me pencher (si j’ose dire) sur le grand complexe nébuleux de Cassiopée, IC 1805 / IC 1848 et amas associés, que j’ai du mal à cerner, de mémoire. Alors, globalement, de bas en haut avec cette configuration (de l’est vers l’ouest) : - Stock 23, amas dit de Pazmino, groupe assez brillant, carré, régulier, légèrement résolu, compact. - IC 1848 est une belle surprise, c’est une grande nébuleuse assez facile, vision directe, étendue E/O et ovale, plus marquée vers les quelques étoiles brillantes au centre. Par contre elle reste unie ou presque - NGC 1027 est un amas facile, assez grand, brillant, centré autour d’une ou plusieurs étoiles plus brillantes - IC 1805 est la seconde nébuleuse plus à l’ouest, mais (bien) plus difficile que IC 1848. C’est une vaste zone floue, faible et diffuse, qui ne fait pas de doute mais avec forme et limites mal définies. En son sein l’amas Melotte 15 par contre est apparent et brillant. - Sur un côté de la nébuleuse se trouve le petit amas Markarian 6, simple arc moyennement brillant mais facile, peu détaillé. Les 2 nébuleuses se trouvent quasi dans le même champ fabuleux, les jumelles sont parfaitement adaptées sous réserve d’avoir un ciel ultra transparent – et encore ici je n’avais pas de filtre … Et voilà, il est l’heure de rentrer, mais pour conclure ce petit tour d’horizon je me régale encore des amas du Cocher qui commencent à monter à l’est par-delà les montagnes des Alpes du sud. Ils présentent bien leurs aspects différents, M36 petit contrasté et légèrement granuleux, M37 uni, d’un doux gris cendré régulier et M38 montrant sa croix caractéristique, granuleux, avec NGC 1893 assez facile à côté. Voilà ! Une belle petite séance rapide et un peu contrainte, mais agréable et profitable grâce à un instrument adapté à ces conditions nuageuses à domiciles, et dégagées lorsque j’ai peu de temps. Cela permet de remettre un peu le pied à l’étrier et de prendre sa dose jusqu’à la prochaine éclaircie permettant d’utiliser un plus gros diamètre. Bons ciels à tout le monde !
    0 point
  28. C'est un début si je ne m'abuse ? Bravo Perso la tâche dessinée que je viens de publier c'était en septembre. J'ai moins le temps en journée maintenant et bien sûr c'est plus souvent couvert 😊 Quand la turbu est faible c'est impressionnant le gain que donne 123 / 148 X par rapport au Gr inférieur, 92 X. Mais cela est vrai aussi en lunaire et planétaire
    0 point
  29. Oh le joli petit oculaire !! Tu vas te régaler ! J'ai l'ES40mm..J'ai l'impression d'observer dans une grosse paire de Jumelles. Un régal ces petits grossissements. Pour le starbook ten c'est pas bien grave. Je vais essayer de changer la pile plate interne (une neuve cette fois). Mais même si pas de changement, il faut juste passer une minute de plus ou deux pour entrer les coordonnées du site et l'heure locale...Et bien sûr passer du japonais au français ! Pas la mer à boire heureusement !
    0 point
  30. Les aurores ont commencè ici en Picardie (Soissons) vers 02H52 , mais malheureusement , voiles et passages nuageux, La Lune était déjà levée, ça a gâché le phénomène ! jusque vers 05H00 ensuite les Lampadaires mis la touche finale ! Bien Sympa quand même mais on est très loin de celles du 11 Mai 2024 viewtopic.php?p=179901#p179901 On devient exigeant et "blasé" non ! Je remettrais un mat pour la nuit prochaine ... au cas ou ! *** La Vidéo de la AllSKY pendant cette aurore allsky-20251211.mp4
    0 point
  31. Au début, je me suis dit : annonce de ouf! Style, on fait de l’artillerie en tir tendu. Mais, finalement, vu où il habite, c'est sans doute juste le réglage normal. 😅
    0 point
  32. « Ouaaah des aurores, allez hop je vais mettre un engin de chantier en avant-plan » Pas grand chose de probant sur ma vidéo, juste une vague lueur rougeâtre à un moment, pas sûr que ce soit l'aurore.
    0 point
  33. J'ai vu cela, j'ai ouvert l'appli météo et l'ai aussitôt refermée... Températures négatives à mon retour le 23/11. Ceci dit températures "glaciales" = nuits dégagées
    0 point
  34. Tu refais en mer ce que tu chopes la nuit dans le ciel, la boucle est bouclée Si tu reviens semaine prochaine, attention au coup de froid, les températures redeviennent de saison avec potentiel gelées autour du 21/22 novembre.
    0 point
  35. J'ai eu droit à une séance privée de 3 heures 😊 A 6h du matin, tout le monde dort. Et moins de traffic dans l'eau C'est l'heure à laquelle y a plus de chances de choper les dauphins, requins, Octopus etc etc
    0 point
  36. Salut J'ai débuté en 1997 avec le classique 114/910, un 200mm a cette époque c'était un rêve pour moi, si ton ciel est bon, tu va t'éclater
    0 point
  37. Salut les garçons ! Ici, pas d'aurores mais un ciel bien dégagé et pleins de surprises sous l'eau vers 6h ce matin Dolphin.mp4
    0 point
  38. Merci à @Moot pour ce Teenastro, avec en plus, installation et essais à domicile. Ce qui nous a aussi permis de partager (entre autres), sur une autre passion commune. Webastro est vraiment une communauté d'échanges et d'entre aide, car en me renseignant avec @Astrokor, mon nouveau Dobson se retrouve avec des attaches de tubes sur mesure en impression 3D, bien plus esthétique et pratique que ce que j'avais prévu. Sans parler des conseils techniques pour la construction du dob, qui m'a fait gagner beaucoup de temps et éviter des solutions plus compliqués à mettre en œuvre. Merci à la communauté Webastro, à Yann, Jean-Louis et Charles.
    0 point
  39. 0 point
  40. Merci pour l'info Sam ! Bon ciel à toi.
    0 point
  41. C'est fait avec un nikon D5 à 2.8, 14mm. Pas mal, comme bestiole. "Not perfect conditions, but good enough! ", comme dit Martin Guth, Minnesota. Hahaha ! Respects, Martin. Vivement que t'ais de super conditions ! https://spaceweathergallery2.com/indiv_upload.php?upload_id=228352
    0 point
  42. À côté de Pau dans les Pyrénées atlantiques à 3h45-4h15 :
    0 point
  43. C est rouge quasi jusqu à la polaire a l oeil. Copie de l ecran de l apn. Desolé j ai pas mieux pour le moment !
    0 point
  44. Belle réussite pas facile en terme de signal!! L'ai fait l'année dernière a la meme période, mais ca manquait de signal et rentrait au chausse-pieds .
    0 point
  45. Bonsoir, Sur une monture équatoriale, le réglage d’azimut ne sert qu’à viser la polaire, qui est a peut près fixe dans le ciel. Pas besoin d’un grand débattement, il suffit de positionner le trépied dans la bonne direction et d’affiner avec le réglage sur la monture.
    0 point
  46. Bonjour, Pas mal pour des premieres images ! Ca c'est une edition de bouquin de luxe. c'est "LES PleiadeS" car elles sont plusieurs Pour le suivi: Ca dépend de ta focale ! etre 100 et 400 ca change tout ! A mon avis, a 100mm tu peux rester sur 2min. 150-200 1min, 200/400mm 30s. Premier probleme: Mise au point: est ce que tu as un zoom en live view ? en dehors des vieux canon d'il y a 12-15 ans et plus tous les appareil l'on. - Selectionne un iso important, genre 1600 ou 3200, regle sur 1s de temps de pose, ouvre l'objectif au max, et pointe des étoiles. - Et la, sur l'écran ou a l'oeilleton de l'appareil, tu fait ta mise au point doucement, de maniere a ce que les étoiles soient les plus fines possible. ATTENTION, contrairement a ce que tu semble croire, la mise au point pour les étoiles n'est JAMAIS A L'INFINI DE LA BAGUE DE MISE AU POINT . Pas au max donc, mais un peu avant, et il faut trouver le bon réglage a la main en vsant les étoiles en live ! Deuxieme probleme: Il va y avoir des images ou les étoiles sont bonnes, des image ou les étoiles sont un peu étirées, et d'autre ou tu as carrément un filé, come tu as sur ton image de M31. Il faudra éliminer les image avec un filé avant de les empiler. Sinon ca te fout en l'air toute ton image (Conf. M31 ici) NB: le filé que tu as sur M31 ne semble pas etre un filé de suivi, mais une déviation mécanique genre du a .... un coup de pied dans le trepied par example, ou toi qui touche a l'apareil pendant les prise de vu. As tu un intervalometre? il faut surout pas toucher a l'appareil quand tu shoote. Voila. Ya de quoi potasser sur ca déja.
    0 point
  47. bonjour à tous, A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 12h55 HL ce 30 Octobre a+ stéphane
    0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.