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  1. gadac

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 11/25/25 dans toutes les zones

  1. Bonjour à tous, Voici ma première image réalisé ma nouvelle caméra mono, une Touptek ATR2600M, sur la nébuleuse Californie, depuis mon balcon de région Parisienne: Plutôt satisfait de la caméra même si elle exhibe des comportement assez particulier pour les flats: les gradients en Ha et Sii sont assez important et se corrige seulement avec des flats prise à la même température que les lights. Assez étrange mais ça marche, donc ça me va. Acquisition: Une moitié sur une monture SWSA GTi et l'autre sur une Skywatcher 150i Wave Lunette Askar SQA55 f/4.8 ATR2600M de chez Touptek Filtres SHO Touptek 36mm 56x300s SII, 25x300s Ha et 125x300s OIII (4h40/2h5/10h25 = 17h10 au total) Bortle 8 (~17.8 SQM en RP) Traitement dans Pixinsight et lightroom: 1x drizzle DBE sur les 3 couches Combinaison SHO BlurXterminator Stretch StarXterminator Narrowband normalization Plus de stretch Trifouillage dans lightroom Recomposition avec des étoiles du script NBtoRGB de SetiAstro Astrobin Clear skies! Adrick
    4 points
  2. Bonjour à tous, Cela fait un moment que j'ai commencé cette image mais pas de météo super super et pas mal de déchet avec le vent ou nébulosités. J'ai aussi eu un souci de passage de méridien qui m'a valu un choc entre la roue à filtre et le pied .. bon bref tout à tas de truc. J'ai dû légèrement changer l'angle de prise de vue et gérer un passage de un passage au méridien avec un temps attente plus long afin d'éviter ce souci lorsque la roue à filtre est dans une certaine position Bon bref les joues du REMOTE en Espagne avec des évènements qu'on pensait déjà gérer mais en fait pas a 100% Bref j'ai pas mal shooté sous la lune en Ha d'où le temps de 20H sur cette couche contre 12h pour les SII et OIII pour un total de 44h. J'ai changer un peu mes habitudes de saturation de couleur pour essayer avec un truc un peu plus flashy qui ne plaira pas à tout le monde j'en conviens mais j trouve que sur cette image ç lui va bien. Matériel habituel: FRA600 Caméra FF ZEUS-M Monture PEGASUS NYX-101 Clic pour la Full: Bon ciel à tous
    3 points
  3. Bonsoir les ami(e)s, Tout d'abord, j'espère que vous allez tous bien. Me revoici encore avec mon Pyrrhocore (gendarme), mais ce coup-ci et surtout pour le fun, car c'est très très limite au niveau notamment des artefacts du focus stacking (les traînées rouges que l'on perçoit mieux dans les zones sombres), pris sur le microscope avec l'objectif 10x et la barlow entre l'apn et le microscope. Lien vers les images haute définition sur Google photos : https://photos.app.goo.gl/ZoGmcsNnfBX2U36Q6 Image de l'insecte stackée à partir de 144 photos dans Hélicon focus avec la méthode C et lissage à 1. Amitiés, FRanck
    2 points
  4. Salut à tous, Le forum semble pas mal plein depuis toutes ces années et vous avez pu constater qu'on ne peut plus mettre d'images. Alors j'ai regardé de mon côté et j'ai des dizaines de pages d'images accumulées. Bcp ne valent pas forcément le coup d'être conservées ici. Alors j'ai commencé un gros nettoyage et je n'ai conservé que l'essentiel (les plus belles et là où qd je sais que je donnais des conseils ou autre). Il me reste encore 16 pages de 25 images à traiter mais ça fait un paquet de Mo déjà enlevé et encore à supprimer... Alors sans attendre un message de nos gentils organisateurs, je vous propose une action collective de grand nettoyage d'hiver ! Et vu la météo, ça ne va pas prendre sur le temps pour faire des images 😁 Je ne fais pas partie de l'organisation du forum mais j'aime bcp m'y promener et déposer. Donc si vous êtes comme moi, qq minutes de votre temps devrait bien faire avancer les choses (et surtout les anciens qui déposent bcp... Non je ne vise personne 🤣) A+ et bon nettoyage ! Sam
    1 point
  5. Hello, pas facile en ce moment de trouver du temps pour l'astro, surtout quand les seuls moments de disponibilité sont couverts... Mais hier soir les planètes étaient alignées et j'ai enfin pu faire une vraie sortie après plus d'un mois de disette. J'avais hâte de pouvoir enfin tester ma nouvelle lunette, la 102/714 de chez TS et sa monture fraîchement arrivée pour mon anniversaire, la SV225 de chez SVBONY. De plus, voilà un moment que j'ai pu faire l'acquisition d'un oculaire Vixen LVW 22 et je n'avais jusqu'ici pas encore pu le tester réellement, le bougre a la mauvaise idée de ne pas être du tout parfocal avec mes Pentax : mise au point impossible sur le strock, je vais devoir raccourcir les tubes avant de pouvoir le tester😒. En attendant, c'est sur la lunette que j'ai pu faire les comparaisons. À 21h30 dans le jardin, les lumières viennent de s'éteindre et la lunette prend l'air depuis une bonne heure. Il fait un froid glacial et il m'a fallu ressortir les vêtements de ski et les chaussettes chauffantes. Premier test de la soirée : mesurer la différence de course entre le LVW et le XW : exactement 1cm. C'est une info importante pour plus tard, pour la modification du télescope. Je vise ensuite les Pléiades pour évaluer la courbure de champ des deux oculaires : à f/7 le XW s'en sort beaucoup mieux que sur le T250, mais les bords sont toujours flous. Le Vixen LVW est presque parfait, il n'y a qu'à l'extrême bord que les étoiles pedent en qualité. Dans les deux cas, l'amas entre en entier dans le champ de 2°, c'est très appréciable et l'image est splendide. Je vise ensuite l'amas ouvert M35 et son voisin NGC 2158. L'image est assez similaire dans les deux oculaires, avec un subtil avantage au XW sur la détection de NGC 2158 : l'amas faible y est une tache floue arrondie un poil plus facile qu'au travers du LVW. Entre les deux amas il y a 7 étoiles bien visibles et une juste au dessous du plus petit amas : elles sont aussi faciles dans les deux oculaires. Au niveau du confort je trouve le placement de l'oeil plus agréable dans le Pentax, c'est plus facile d'être bien dans l'axe avec ce dernier pour avoir des étoiles bien ponctuelles. Dans le Vixen, je perçois davantage mon astigmatisme. En ce qui concerne la monture, elle est très agréable à utiliser : les mouvements libres freins dessérés sont très doux et fluides. Les freins sont faciles à trouver et une fois serrés il n'y a aucun jeu. Les molettes de réglage fin sont un peu dures à tourner cependant mais je m'habitue très vite à doser la force nécessaire. Il existe peut-être un réglage pour rendre les mouvements fins plus fluides, il faudra que je regarde... En revanche, mon trépied actuel (https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/montures/trepieds/trépied-photo-carbone-ts_detail) est bien trop juste pour cet ensemble et bien qu'il puisse théoriquement supporter 12kg les jambes sont trop fines et subissent un peu de torsion (il n'y a pas d'entretoise pour rigidifier). Cela créer des vibrations lorsque je touche les molettes qui demandent quelques secondes avant de s'amortir. Je vais devoir me procurer un modèle plus massif, mais je le savais. À 22h20, je jette un oeil aux planètes. D'abord Saturne puis surtout Jupiter : toujours aux 22 et 20 mm. L'image de la géante est plus piquée au Pentax, et plus blanche. Le Vixen donne une légère teinte chaude et surtout des reflets un peu gênants. Je soupçonne que le léger retrait du piqué soit dû à un peu de chromatisme du LVW, là où le XW est impeccable. Mais les deux oculaires offrent tout de même un image de grande qualité, les différences sont vraiement subtiles. Un petit coup d'oeil ensuite aux amas du Cocher, le temps que Jupiter monte davantage. Je remarque une différence assez marquée sur M37 : superbe au travers des deux oculaires, il est encore plus magnifique au Pentax. Lorsque je vise l'étoile brillante au centre de l'amas j'ai davantage d'étoiles faibles visibles autour en VD et d'une finesse remarquable. Un effet pétillant que je peine à retrouver au LVW où je trouve l'image moins pêtante, plus lisse. C'est bizarre mais j'ai l'impression qu'il manque quelque chose... Je compare encore et encore et ça devient de plus en en plus évident : le Pentax sublime vraiment l'amas ! Je me tourne ensuite vers M1 pour comparer les deux oculaires sur un objet plus nébuleux et difficile. J'avais d'abord songé à M33 mais la galaxie est trop haute : la monture possède deux positions, une avec l'axe bien à la verticale du trépied et une position déportée (comme sur la porta 2) pour atteindre le zénith. Je n'ai pas choisi cette dernière option ce soir pour gagner un peu en stabilité, je suis donc limité en hauteur de visée. Je suis tout d'abord surpris par la facilité à observer la nébuleuse du crabe : elle est immédiate en VD. Le passage de 60 à 100 mm est bien plus visible que je ne le pensais ! La tache largement ovale, mais visiblement un peu déformée avec une zone centrale plus brillante est plus évidente dans le Pentax et l'étoile faible de mag 10 au Nord-Est y est facile en VD, alors qu'elle est limite au LVW. Encore une preuve de la meilleure transparence du XW. À 22h45 le tube et la monture commencent à être couverts de givre mais je ne constate pas du tout de buée sur la lentille, signe que le long pare-buée de cette lunette est très efficace, alors que l'humidité frôle les 100%. Allez il est temps de laisser de côté les longues focales, j'ai envie devoir ce que la lunette peut montrer à fort grossissement. Je passe le XW 5 et vise Jupiter : c'est une sacré claque ! L'image est magnifique et d'une finesse incroyable. Le seeing doit être très bon, je remarque peu de turbulence et l'image présente une grande quantité de détails pour seulement 140x. Je n'en avais pas vu autant depuis l'an dernier au 250 avec le double de grossissement. Je trouve la qualité d'image vraiment remarquable et cette seule vision suffit à me convaincre que je viens de faire une bonn acquisition avec cette lunette. Je n'ai pas de focale plus courte alors je tente la barlow x2 (une svbony "premier prix" que je n'utilise que pour collimater le télescope). À 285x c'est sans doute trop mais je constate avec surprise que l'image reste exploitable, sans détails supplémentaires certes mais bien plus propre qu'imaginé. Surprenant ! Je pense qu'un 3.5mm et un bon trépied devraient me permettre de superbes images planétaires dans les mois à venir Puisqu'elle est facile à trouver en ce moment, je me tourne un instant vers Uranus. Au Sud des Pléiades, je parviens à la détecter difficilement à l'oeil nu ainsi qu'une des deux étoiles proches (mag 5.6) qui servent actuellement de jalon. La géante glacée est immédiatement visible dans le champ du 20mm où elle apparait comme une étoile blanche. Au 5mm le petit disque bleu (avec une légère teinte turquoise) est magnifique, bien net avec une couleur évidente. Quel plaisir d'admirer cette planète, même sans détails, défiler à l'oculaire ! J'y reste quelques minutes sans me lasser. Avant de retourner à Jupiter, où une éclipse de Io doit se produire bientôt, je tente une petite double : Castor. Les deux composantes presque égales sont parfaitement séparées à 140x, avec deux belles figures d'Airy bien dessinées. Je vois un peu de bleu et de jaune de part et d'autre, je suppose que le chromatisme du XW 5 se révèle bien sur cette double bien lumineuse. À 23h30 je retrouve Jupiter et guette patiemment la disparition de Io dans l'ombre de la géante. Cela ne saurait tarder, le satellite qui était juste à côté de Callisto en début de soirée s'est drôlement rapproché du disque de la planète. À 22h45, Io est le satellite le plus proche de Jupiter, mais toujours aussi brillant. Toujours là deux minutes plus tard... Puis au bout d'une longue minute d'attente l'intensité du satellite commence enfin à diminuer ! De plus en plus... À un moment il est deux fois moins brillant, puis encore moins... Puis le faux disque devient juste un point, minuscule et très fin, puis à 22h50 plus rien. Il s'est éteint complètement, l'éclipse est totale ! Tout ça en moins de deux minutes ! Quel spectable fabuleux ! C'est ma première éclipse totale à près de 800 millions de km de distance ! Voilà qui termine magnifiquement cette soirée et à minuit c'est à mon tour de m'éclipser
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  6. Au train où je vais, si j'attends de terminer un objet avant de poster, ça va durer longtemps... Pas que je ne shoote pas – je le fais au max que me permet la météo –, mais je ne traite pas, par manque de temps. J'ai au moins une dizaine d'objets comme ça avec plein de brutes qui s’accumulent sur mon disque... Je ne sais pas si j'arriverai à m'y mettre avant la retraite 😄 Bref, les Pléiades ! En noir et blanc car je n'ai fait qu'une nuit de prise en luminance. Je viendrai compléter avec la couleur, quand je l’aurai... Mais en attendant, en monochrome, en vrai, c'est déjà joli, alors pourquoi ne pas déjà poster ça ! Les Pléiades donc (ou... Subaru, pour les Japonais !), un groupe de toutes jeunes étoiles très chaudes, très bleues, nées au sein d'une même nébuleuse et qui voyagent encore ensemble autour de la galaxie, entraînées par les courants gravitationnels. En ce moment (un « moment » à l'échelle sidérale, c'est-à-dire une éternité à l'échelle humaine...) elles traversent un nuage de gaz et de poussières qu'elles éclairent de l'intérieur, comme des phares dans le brouillard, offrant à nos yeux de jolies volutes très bleues (enfin, quand on a la couleur quoi :-D). Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, ce n’est pas le nuage de la nébuleuse originelle qui a donné naissance à ces étoiles : cette dernière a déjà été soufflée par les vents stellaires. Il s'agit juste d'une nappe un peu dense, comme il en traîne un peu partout dans une galaxie loin d'être propre... Il s'agit, en outre, d’un objet aisément visible à l'œil nu, ce qui est rare en astro du ciel profond ! EXIFS (données techniques) : Poses pendant 1 nuit de novembre 2025 7h12 de pose sur filtre luminance retenues à l'empilement. Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4, mais seeing pas top ce soir là rendant le guidage et le focus un peu hasardeux...
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  7. Salut @gregastro, tu as fait un bon choix pour la P.O Poseidon-C Histoire de ne pas encombrer le forum qui manque de place en ce moment, je ne reposte pas les images, mais voici les liens sur les post où j'ai mis mes images faites avec cette caméra Cordialement, Stéphane
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  8. C'est ce que j'avais fait avec une ex caméra par nuit très humide avant que j'apprenne à m'en servir correctement, lancer le réchauffage du hublot à 100% plusieurs minutes avant de mettre le refroidissement du capteur. Par contre tu devras refaire tes DOFs à ces nouvelles conditions de températures.
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  9. Merci, au delà du meilleur signal en mono je trouve que les images sont beaucoup plus détaillé qu'avec ma caméra OSC, en tout cas en narrowband. Peut être car il n'y a pas la matrice de bayer à gérer? Merci, à la base le cadrage est plus une conséquence de mon besoin d'équilibrer la GTI en déc avec EAF+Roue à filtre 😆 Mais c'est vrai que ça donne envie d'être moins conventionnel à l'avenir 🙂
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  10. Hello Il semble que sirilic 1.15.12 soit de nouveau fonctionnel sur les images duoband avec Siril 1.4.0 RC2 Merci à l equipe Siril
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  11. Fin de la série pour ceux qui ont suivi : il restait la couche OIII dans le disque dur, autant essayer de la rajouter... Petit rappel : je n'ai pu rajouter que 2 heures de Ha/OIII sur 2 heures de RGB... Rappel du matos : Askar FRA400 + PO Poseidon C-pro sur SA GTI (autoguidage)
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  12. Bonsoir L’intérêt du mak par rapport au newton en imagerie planétaire : - pas besoin de barlow si la caméra est bien choisie - sans doute une collimation plus stable. Après, le tube est aussi plus léger qu’un newton. Mais j’imagine qu’un newton avec un miroir au petit oignons ça doit bien marché aussi. Et il sera moins sensible à la buée. Pour le ciel profond, le problème du mak, c’est que c’est un tube f/12, donc pour des petites cibles. Et il faut un temps d’exposition très long. L’ADC, oui, si la planète est basse (ce qui est assez courant). Mais tu peux commencer sans. Une fois que tu maitrises les bases, tu ajoutes l’ADC.
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  13. Salut 😊 Le newton sera plus polyvalent si tu souhaites faire et du planétaire, et du ciel profond. Pour le planétaire prévoir une Barlow 3x et 5x sinon les planètes resteront petites. L'ADC est valable lorsque la planète est à la hauteur de 35° et moins. Plus haute, pas indispensable mais offre un plus pour avoir une image plus nette. Pour le ciel profond, prévoir d'imager au foyer du newton avec un correcteur de coma, histoire d'avoir les étoiles bien rondes jusqu'aux bords de l'image. Si tu pars sur le mal, il est très à l'aise en planétaire, au foyer et avec Barlow 2x. Grossir au delà sera compliqué, uniquement quelques rare nuits par an lorsque la turbulence est partie en vacances. Pour faire du ciel profond tu n'auras pas du tout le même type de cibles qu'avec le newton. Il faudrait des cibles lumineuses, peu étendues.... toujours possible de mettre un réducteur 0.5x mais il n'y en n'a pas de bonne qualité malheureusement. Tu risques donc d'être déçu. D'autres avis viendront compléter j'en suis sûr 😉 Il faut que tu nous dises aussi avec quel type de caméra/appareil photo tu comptes utiliser.
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  14. Merci @joker0247 pour ce CROA ! J'aime toujours lire des gens qui flattent les Pentax, des fois je me demande si je n'ai pas fait des folies en passant directement à la gamme Pentax dès mon deuxième mois d'astro, mais je me dis que je ne me suis pas planté en lisant tes comparatifs... Supris de voir que tu aies vu M1 si facilement avec un D de 102mm, je trouve que c'est une cible pas si évidente, même sur mon 300mm. Tu devais avoir un bon ciel, et surtout de bons yeux ! Jupiter devait être un beau spectacle, tu devais être bien servi au niveau contraste et couleurs avec ta lunette. Jamais observé pour l'instant d'éclipse de lune galliléenne en temps réel, ça fait envie ! Je suis surpris pour les petits chromatismes sur Castor, j'utilise très souvent le XW 5 sur les doubles justement, et je n'ai pas souvenir de chromatisme autre que la dispersion atmosphérique. Tu es sûr que ce n'est pas juste que Castor était encore un peu bas ?
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  15. Y a aucun problème ca ne me gene pas le moins du monde et puis ca peut être un point d'accès pour le rajout de catalogue si on en trouve d'autre. Amicalement
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  16. Elle est bien cette luminance. la focale est pas parfaite, mais presque. le signal est tres bon. Vu ton aversion au traitement, tu aurais du acheter une caméra couleur !
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  17. NINA a un plugin pour ça (tilt et BF) : Aberration Inspector
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  18. En attendant d'investir, tu peux aussi régler la consigne de température à 1°C ou +2°C pour éviter que ça fasse ça. Il vaut mieux un peu de bruit qui se traite qu'un halo de buée ou de givre qui ne se traite pas..
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  19. En effet, c'est déjà très sympas en N&B ! Vivement la couleur !!
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  20. Je crains que cela ne solutionne pas tout ton problème. La buée apparaît lentement au cours de la nuit et donc au cours de ta session. Tu devrais voir ce cercle apparaître de plus en plus net image après image. Donc tes flats aideront à corriger les défauts sur les dernières images mais agraveront l'allure des premières. Une solution est peut-être le chauffage de la vitre de ta caméra. Il existe des résistances chauffantes à coller sur les caméras. Genre : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/dispositifs-anti-buee/9214-systeme-anti-buee-pour-camera-zwo-asi-refroidie-0713831221710.html Tony
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  21. Les versions sortent plus vite que les nuits claires ! Je ne sais pas si tu t'en rends compte ! 😄
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  22. Hello Sam, Il est bien sur sympa de faire ce genre d'action pour aider le forum mais je crois que ce genre d'initiative est contre productive et peut générer des conséquences inattendues. Les administrateurs du forum connaissent les vrais causes et circonstances de la situation actuelle et donc les meilleurs solution pour la régler. Si du nettoyage doit être fait ils pourront surement le faire de façon beaucoup plus efficace que nous et si une autre solution est retenue (type augmentation de capacité) alors le nettoyage n'est plus nécessaire et une intervention manuelle de beaucoup d'utilisateurs peut ne pas être sans conséquence. Par ailleurs il est toujours dommage de supprimer les images d'un post, quelle que soit leurs qualitées. J'aime rechercher des choses dans les archives du forum et je suis souvent frustré quand les images ne sont plus disponibles. Il est par exemple très frappant de constater l'évolution des résultats en astrophoto dans les 2 dernières décennies mais il est presque impossible d'obtenir des exemples pour les premiers messages de ce forum. C'est une perte à mon avis. Il est préférable d'attendre à mon avis.
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  23. Problème réglé après un formatage complet de W11 😅
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  24. Si, carrément. Mais les astrams sont des gens polis. On attend gentiment que ça se solutionne. On ne va pas faire la révolution pour si peu. Mais c'est certain que quand tu postes une com basée sur une image, des graphs, des blagues à deux balles comme on les aime, tout ça ... c'est carrément handicapant. Un forum, un réseau social quelconque qui n'accepte pas la diffusion d'images, c'est totalement hors norme dans le monde actuel, où tout est basé sur l'image. J'ai posté des liens externes après avoir uploadé des images sur une site tiers, mais c'est loin d'être pratique. C'est même assez galère. Bon, sinon, je l'ai déjà dit, je bénéficie des services de cette communauté de façon gratuite et quasi anonyme depuis 2014, et avant cela, je lisais en sous-marin depuis le début : dix ans de plus. J'estime que je peux prendre une cotisation si ça peut aider à financer un serveur un peu plus puissant. Peut-être que ce serait même la solution : lancer un appel global à cotisation. Sur 50000 lecteurs/utilisateurs courants, il s'en trouverait peut-être bien une centaine pour cotiser. En même temps, 800 Go, c'est quoi maintenant ? Tu peux avoir un DD externe 4 ou 5 To pour à peu près 150 euros. Je peux vous en offrir un, mais je doute qu'un DD externe soit la solution. Ce serait trop facile 😉
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  25. Ton image est superbe !! J'aime bien le cadrage, ca change comme ça. Et la résolution est top !! Bravo !
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  27. Superbe image. La résolution est remarquable 👍
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  28. Build de test disponible — Vos retours sont précieux ! Une nouvelle build nightly d’Astro Live Stacker est prête, incluant toutes les fonctionnalités prévues pour la v1.0 : Calibration par flats Rejet par sigma-clipping lors du stacking en mode moyenne Ajustement de la saturation des couleurs Téléchargement des builds : https://als-app.org/nightlies/2025-11-24-ad76e491/ Nous sommes à un pas de la sortie officielle v1.0. Si vous testez ces builds et nous envoyez vos retours, vous aiderez énormément le projet. Merci d’avance à toutes celles et ceux qui participeront !
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  29. Merci! J'ai capturé tout ça entre fin septembre et début octobre, le temps était un peu plus clément à l'époque 😅 J'ai mis pas mal de temps à la traité, je me lance, je fait un truc, je rumine dessus pendant des jours et je repart de 0 jusqu'à être à peu près satisfait. Merci! C'est dur de viser juste la saturation et ça ne satisfaira jamais tout le monde. Ce que je fait en général c'est quand je suis arrivé à un résultat pas trop mal, je lâche l'affaire deux trois jour et je ré ouvre la photo, je me rend compte que c'est un peu trop donc je met un bon coup de désaturation en moins et là c'est bon 😅
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  30. Sinon, pour les flats, il faut pas toucher du tout a ton telescope, fais les flats direct apres le dernier light, sans rien changer.
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  31. Bravo Franck ! C'est propre et le cadrage est sympa.
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  32. Bonjour, petit retour concernant l'alimentation du PC portable en nomade. J'ai un portable HP dans la voiture qui se connecte sur le NUC de la monture J'ai aussi la possibilité de me connecter via une vieille tablette. J'ai utilisé pour mon HP Omen 19.5V un convertisseur d'une tension d'alimentation DC-DC 12-19.5V https://fr.aliexpress.com/item/1005004460990261.html?spm=a2g0o.order_list.order_list_main.16.106c5e5bSDUlk0&gatewayAdapt=glo2fra Un câble compatible HP dénudé pour chargeur d'origine. https://fr.aliexpress.com/item/1005005650060706.html?spm=a2g0o.order_list.order_list_main.10.106c5e5bSDUlk0&gatewayAdapt=glo2fra On pourrait penser brancher ça directement mais les gentils messieurs de chez HP on mis un 3 ème fil qu'il faut obligatoirement câbler indiquant à votre PC portable qu'il n'est pas un grille pain ou une cafetière mais bien branché sur un chargeur. La solution trouvée sur le net pour ma puissance de charge 150W est d'intercaler une résistance de 120 Kohms entre le fil signal et le +19.5V. Ainsi le PC se charge sans pb sur une batterie LIFePo (100Ah), conso 7.7A/h sous 19.5V ce qui nous donne sur batterie 12V environ 12A en pleine charge ce qui n'est jamais atteint lors de mes tests. Le convertisseur ne chauffe absolument pas. En partant en charge pleine batterie sur le portable on maintien uniquement le niveau de charge dans la nuit cela ne consomme quasiment rien. Pour le montage il faut bien sûr mettre des fusibles etc ...mais je ne détaille pas c'est de la protection basique. Bref avec une batterie 140Ah pour les gros setup consommateurs tout le matos ainsi que le PC portable sont alimentés sans soucis. Cette bidouille de chargeur est valable pour les PC Dell et toute la gamme HP et quelques autres marques. Il suffit d'ajuster la résistance en fonction de la puissance de charge demandée. Le test (8h) a été effectué ces derniers jours dans la région il a gelé la nuit entière c'est donc très encourageant pour l'autonomie estivale. En setup alternatif le NUC en 12V de la monture piloté en distant par tablette "has been" de 2016 marche tout aussi bien que le PC portable. Qui peut le plus peut le moins. Pour finir, j'ai trouvé pas mal d'informations sur les sites "van life" des camping caristes, le matériel a beaucoup évolué ces dernières années.
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  33. Ok donc tu connais ce capteur 😉 peut être comme @Olivier-Fantasy le dit, une histoire de buée Doit y avoir un ou deux sujet sur le forum avec un phénomène similaire
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  34. Lundi 8 décembre 2025, juste après le coucher de Soleil, il se produira un transit de Titan, avec en plus, les ombres de Rhéa et Encelade.
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  35. O2Switch, espace illimité, tarif tout doux, et français monsieur!
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  36. Ne touchait à rien. Il suffit que CdB loue un serveur supplémentaire et qu'on le configure et ce cera bon.
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  37. La fabrication de ces lentilles exige de la patience et de nombreuses recherches et expérimentations. Pour polir les lentilles, il faut trouver le papier adéquat, et c'est là toute la difficulté. Comme nous ignorons quel type de papier Campani utilisait pour polir ses lentilles, il nous faut trouver du papier ancien, mais pas trop. Du papier du XVIIe ou du XVIIIe siècle conviendrait, certes, mais pas trop. Ce serait dommage d'abîmer de si vieux papiers, car il est impossible de savoir si le polissage sera efficace. Il y a de fortes chances que cela ne fonctionne pas et vous auriez gâché un précieux document ancien. Les vieux livres des années 50, 60 et jusqu'aux années 90 sont donc parfaits : ils ne contiennent ni glucose ni cellulose et leur procédé de fabrication est beaucoup plus naturel que les produits chimiques utilisés aujourd'hui. Tests et expérimentations sur différents papiers pour le polissage. J'ai trouvé de vieux livres des années 40, 50 et 92 avec des feuilles fines et lisses, idéales pour le polissage des lentilles. Pour l'instant, je n'ai pas encore commencé le polissage des grandes lentilles de 10 m de focale ; elles sont au stade expérimental. Je polis ici quelques disques plats pour tester la qualité du papier : le meilleur papier pour le polissage des lentilles est indiqué ci-dessous. Voici ce qu'il faut considérer : 1. Les papiers à motifs fins, lisses et fins de 1979, impression -13, sont les meilleurs. Ce sont les derniers papiers utilisés pour un polissage optimal, ils ne servent donc qu'à la fin. 2. Les papiers à motifs fins de 1992, impression -21,5, sont identiques à ceux utilisés lorsqu'on les frotte entre les mains pour obtenir une surface lisse et fine. 3. Les papiers à motifs fins de 1955, avec des feuilles de 50 g/m², sont bien adaptés pour un premier polissage. Je commence donc avec ceux-ci et, une fois la moitié du travail effectué, je passe aux papiers ultra-fins. Ces derniers, de 50 g/m², sont plus duveteux et moins fins et lisses que les papiers utilisés pour la finition. Voir les photos. Ces informations se trouvent généralement en dernière page, parfois en première, ou à la fin du livre. Polisser des lentilles de type Campani est simple. Il faut d'abord nettoyer le moule concave et appliquer une fine couche d'adhésif. « La colle habituellement utilisée pour fixer le papier ou la toile fine aux moules est à base d'amidon ou de farine de blé très fine ; cependant, n'importe quelle colle convient, pourvu qu'elle soit appliquée fermement et qu'on la laisse sécher avant de nettoyer » (ouvrage de Manzini). J'utilise une colle à l'eau pour loisirs créatifs qui épouse la forme du moule et du verre ; le résultat est donc le même. Je commence par appliquer une couche d'adhésif que j'étale au pinceau. Ensuite, je découpe un disque de papier moderne et le colle sur le moule. Je retire le papier et la couche d'adhésif est parfaitement lisse. J'applique ensuite le papier de polissage, puis j'appuie la lentille sur toute sa surface et je la polis en utilisant uniquement son poids. J'attends ensuite 4 à 5 minutes. J'applique une fine couche de poudre sèche CEo2 sur le papier, je place la lentille, j'appuie dessus et je commence le polissage. Je continue jusqu'à ce que de minuscules micro-trous apparaissent sur le verre ; c'est le signal pour arrêter, nettoyer et retirer le papier. Il faut remplacer le papier une fois son effet dissipé. La pression exercée lors du polissage est importante : en contact parfait, la lentille devient très dure et s'appuie fortement contre le papier. Il faut donc avoir les doigts robustes. L'effet est puissant et le polissage sur papier est très rapide avec le bon papier, bien plus rapide qu'avec du poix ou du feutre.
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  38. Quand Roger accueillait quelqu’un sur le forum, il avait toujours une attention particulière pour lui. Il aura toujours personnalisé ses messages pour très souvent donner une anecdote de l’endroit où habitait cette personne. Qui n’est pas déjà passé par les mots de Roger ? Peu de monde ici en fait ! Je me rappelle d’une vieille anecdote datant d’une dizaine d’années facilement où un astram du forum en avait marre de cette fameuse façon d’écrire dont seul Roger avait le secret ! Rho la la comme ce gars était remonté contre lui ! Mais bon, ce coup de gueule ne fut qu’un simple coup d’épée dans l’eau … ! Je remercie grandement Roger pour toutes ces histoires d’astronomie ou non, c’était quelqu’un de passionné qui n’avait qu’un simple et noble plaisir : partager. Mes pensées vont vers son étoile mais surtout vers tous les membres de sa famille. Je me permets de lui dédicacer très « bêtement » l’éclipse partielle d’aujourd’hui et le marathon Messier que je vais tenter demain. Ciao Roger le Cantalien.
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  39. GLOSSAIRE TECHNIQUE ASTRO POUR DÉBUTANTS - INTRODUCTION - Ce modeste glossaire est destiné aux débutants qui désirent se familiariser avec le matériel et certains termes techniques couramment utilisés en astronomie amateur. Il ne prétend donc pas faire un inventaire complet, et reste ainsi volontairement limité à l'essentiel. Les mots suivis d'un astérisque (*) renvoient à une définition. Dernière mise à jour : 17/03/2023. Les photos pouvant être soumises à droit d'auteur sont sourcées. - A - aberration : en optique les rayons lumineux provenant de l'objet observé peuvent être déviés, altérés, aussi bien par les conditions atmosphériques que par l'optique et la mécanique d'un instrument, donnant une image non conforme. Les principales aberrations rencontrées en astronomie en général, et donc en astrophotogaphie, sont le chromatisme*, la coma*, et le vignetage*. achromatique (abrév. achro) : pour lunette achromatique : type simple et économique de lunette astronomique. Voir à lunette astronomique. Airy : figure d', tache d', disque d' : image de diffraction obtenue à l'oculaire*, en focalisant de façon optimale un point source lumineux, obtenue sur une étoile, révélant éventuellement un défaut de collimation* ou une autre cause grâce à des irrégularités dans la figure. On se sert donc de cette image dans le but de remédier, si possible, aux causes : moins les défauts révélés par la figure d'Airy seront prononcés, plus l'image sera proche du point source. Note : même si ces termes deviennent génériques, de manière stricte les termes de tache ou figure d'Airy s'appliquent à proprement parler aux réfracteurs, qui sont dépourvus d'obstruction centrale, sinon dans le cas des réflecteurs (télescopes) on devrait simplement parler d'image de diffraction. année-lumière ( abrév. A.-L.) : unité de mesure utilisant la distance parcourue en un an par la lumière. Note : les astronomes professionnels utilisent aussi le parsec*. apochromatique (abrév. apo) : type de lunette, de système optique, corrigeant tout ou partie du chromatisme*. Voir à lunette astronomique. araignée : système de fixation du miroir secondaire d'un télescope. Voir à secondaire*. Source : astroshop.fr ascension droite (abrév. AD : RA en anglais, Right Ascension) : donnée comprise dans le système de coordonnées équatoriales et horaires. L'autre coordonnée est la Déclinaison*. astram : familier, contraction de astronome amateur. astrophotographie : technique d'observation et de traitement logiciel d'images obtenues par une caméra numérique ou un appareil photo numérique (APN), tendant à remplacer la photo argentique. Synonyme : imagerie. Une caméra, ou un appareil photo, vient remplacer l'oculaire, couplée à un ordinateur pour enregistrer les images prises avec un temps de pose calculé selon la luminosité des objets. Les images devront ensuite être traitées sur ordinateur avec de puissants logiciels. On peut y inclure le visuel assisté*, qui est une forme d'astrophotographie très rapide. La photographie à poses de plus d'une minute environ exige une monture équatoriale, cette dernière compensant la rotation du champ. Les images d'un objet peuvent être uniques, ou bien empilées (empilement, ou stacking en anglais). Pour les longues poses, un complément de précision dans le suivi peut devenir nécessaire, ce qu'assurera l'auto-guidage*. Note : L'astrophotographie exige de longues poses pour les objets du ciel profond, et de ce fait demande une monture très stable sur-dimensionnée par rapport à l'observation visuelle, limitant la taille de l'instrument optique, et un très bon suivi* assuré par un Goto* performant, suivi éventuellement renforcé par l'auto-guidage. Elle exige aussi un travail de traitement numérique, après la séance sur le terrain, souvent long et complexe, demandant une connaissance approfondie du logiciel utilisé. auto-guidage : procédé complémentaire de correction du suivi. En astrophotographie longue pose, une légère dérive du suivi due à de minimes défauts mécaniques risque d'apparaître, que l'auto-guidage viendra corriger périodiquement. Il s'effectue à l'aide d'une seconde caméra montée sur une lunette-guide ou montée sur un diviseur optique, et couplée au logiciel de suivi. avi : format vidéo d'empaquetage (ou d'encapsulage), qu'on retrouve en informatique sous la forme d'un fichier. azimutal (abrév. AZ) : instrument, monture* mobile autour d'un axe horizontal et d'un axe vertical. Ex : monture azimutale. - B - barillet : support du miroir primaire d'un télescope. Le barillet, selon les modèles, fait reposer le primaire sur plusieurs points, afin d'atténuer au maximum la déformation du miroir par son propre poids, il devient donc un élément de plus en plus important selon la taille (et le poids) du miroir. Sur la photo on voit aussi les brides servant à retenir le miroir. Source : teleskop-express Barlow, lentille de Barlow : accessoire optique du nom de son inventeur, couramment utilisé, aussi bien en visuel qu'en astrophoto, augmentant le grossissement final en augmentant virtuellement la focale de l'instrument. L'accessoire contient une seule lentille dans le cas de la Barlow d'origine, ou plusieurs lentilles (pour notamment au passage corriger certaines aberrations en photo) dans le cas des extendeurs de focale qui en sont dérivés. Il faut savoir que cette lentille fait souvent partie intégrante des oculaires, notamment ceux de petite focale. De façon générique et consensuelle, on peut continuer de parler de Barlow pour les extendeurs de focale. La Barlow se loge dans le porte-oculaire comme un oculaire, et l'oculaire vient se loger dans la Barlow. Note : Selon les modèles, le grossissement obtenu est ainsi multiplié par 1,5X, 2X, 3X, 4X, ou 5X, sans altération de l'image si la Barlow est de qualité. Cet accessoire permet de ce fait de doubler le nombre de grossissements disponibles à moindre frais d'un set d'oculaires, et donne l'occasion de limiter le nombre d'oculaires, d'où son grand succès. Illustrations : 1. Televue 2X 2. Televue Powermate 4X 3. Celestron 2X 4. Explore Scientific 2X 1. 2. 3. 4. Sources :1.OU 2.OU 3.Clef des Etoiles 4. optique-pro barlowter : barbarisme souvent utilisé, par convention et simplification, pour désigner l'action d'ajouter une Barlow à un oculaire. Exemple : un oculaire barlowté. binoculaire : s'applique à un instrument possédant deux oculaires et deux réfracteurs jumelés parallèles, telles les jumelles. La tête binoculaire, par contre, est un accessoire optique supplémentaire qui utilise l'image d'origine unique d'un instrument classique, en la divisant en deux par un prisme. C'est un dispositif utilisant deux oculaires, comme pour les microscopes, se fixant au porte-oculaire d'un télescope ou d'une lunette, permettant un bon confort visuel, très apprécié par certains amateurs. Illustrations : 1. Binoculaire Televue Bino Vue 2. Jumelles Kepler 25x100 BT 3. Jumelles Vixen BT-81S-A 1. Tête binoculaire => 2. Jumelles astronomiques => 3. Jumelles astronomiques : Sources : 1.OU 2.OU 3. idealo.fr bonnette : rondelle de caoutchouc attachée autour de l'oculaire, servant à guider l'œil et à protéger des lumières extérieures. Tous les oculaires n'en possèdent pas. Source : Pierre-Astro brides : concerne le miroir principal d'un télescope, retenu par des brides afin d'éviter qu'il ne chute par retournement lors d'un transport. Note : les brides des miroirs des Newton ne doivent pas serrer le miroir, comme c'est le cas avec certains télescopes sortis d'usine, mais juste le retenir à un millimètre de distance, afin d'éviter toute déformation nuisible à la qualité des images produites, le miroir devant pouvoir se dilater et se contracter au gré de la T° ambiante. Il convient donc, si besoin, de « débrider » le miroir juste après achat en dévissant légèrement les brides. La photo montre un miroir primaire de Newton disposé sur son barillet, retenu par des brides de sécurité. Source : company7 - C - caillou : familier, désigne un oculaire*. calibration : opération complexe effectuée par les astrophotographes visant à optimiser les images obtenues par les capteurs et l'optique, en éliminant certains défauts. caméra : La caméra numérique, comme l'appareil-photo numérique (APN), est l'outil de base servant à l'imagerie en astrophotographie, dont fait partie le Visuel Assisté*. Elle offre, selon les modèles, des caractéristiques différentes en terme de sensibilité et de résolution (nombre de pixels, taille des photosites), et de champ (taille du capteur). Le choix de la caméra dépend du budget, du type d'objets à observer (planétaire ou ciel profond), de l'instrument optique utilisé. Elle peut être de type monochrome (noir et blanc) ou couleurs, refroidie ou non, de forme différente pour convenir au type de porte-oculaire. Les monochromes offrent davantage de sensibilité, par conséquent permettent des temps de pose plus courts. La caméra se place dans le porte-oculaire, en lieu et place d'un oculaire. Note : Les caméras puissantes diffusent de la chaleur pouvant nuire aux images, d'où l'existence de caméras à refroidissement intégré. Illustrations : 1. Atik Horizon II monochrome 2. ZWO ASI224 MM couleur 3. ZWO ASI533 MMC Pro couleur 4. Altaïr Hypercam 294C couleur 1. Caméra Atik type bâton => 2. Caméra ZWO => 3. Caméra ZWO (refroidie) => 4. Caméra Altaïr => Sources : 1. La Clef des Étoiles 2. Astroshop 3. Astroshop 4. altairastro.com carrousel : autre terme pour roue à filtres*. Cassegrain : type de télescope devenu générique, du nom de son concepteur, réduisant considérablement la longueur du tube, par rapport au système simple de Newton, mais paradoxalement, par un renvoi multiple de l'image, augmentant sensiblement la longueur focale* totale. L'image est renvoyée du miroir primaire par un miroir secondaire vers une ouverture au centre du même primaire, où se trouve le porte-oculaire. De nos jours une lame de fermeture est disposée à l'entrée du tube principal sur tous les systèmes Cassegrain, afin de corriger certaines aberrations optiques. Le simple Cassegrain d'origine a été amélioré au profit du Schmidt-Cassegrain* (abrév. SC) ajoutant une lentille (lame de Schmidt) à l'entrée du tube, avec, au fil du temps, des dérivés tels que le Maksutov, le Ritchey-Chrétien, le Dall-Kirkham. Note : ce système est très prisé mais coûteux, et pour l'amateur limite le diamètre à cause du poids et de la structure. De plus, l'obstruction* est plus importante que sur un Newton. Schéma : Source : wikipédia, Auteur : Szõcs Tamàs Tamasflex catadioptrique : nom générique, classe de télescope combinant miroirs et lentilles, tels le Schmidt-Cassegrain*, le Maksutov*, le Ritchey-Chrétien*, le Dall-Kirkham*. catalogue (d'objets) : il existe de nombreux catalogues, qui sont des listes d'objets répertoriés, en partie redondants (les objets peuvent se retrouver dans deux ou plusieurs catalogues), soit généralistes, soit spécialisés dans un type d'objets particulier, utilisés par la communauté scientifique et par les amateurs. Un même objet porte ainsi des noms différents. Exemple avec Messier 51, la Galaxie du Tourbillon, qui est aussi désignée par NGC 5194, PGC 47404, UGC 8493, etc.. Pour l'amateur, les catalogues utilisés sont principalement : - Messier (M) : nébuleuses, galaxies, amas d'étoiles (110 objets), - NGC : nébuleuses, galaxies, amas d'étoiles, beaucoup plus complet que Messier, - SAO : étoiles, - HIP : étoiles, - HR : étoiles. En sus des catalogues précédents, pour les instruments plus importants (ou en astrophotographie) : - IC : nébuleuses, galaxies, amas d'étoiles (complète NGC), - UGC : galaxies, - PGC : galaxies, - Abell : amas de galaxies, - Caldwell (C) : nébuleuses, galaxies, amas d'étoiles, - PK : nébuleuses planétaires. chaise d'observation : accessoire utile de confort lors des observations, à l'assise réglable selon la hauteur du porte-oculaire. Note : Il existe des chaises spécialement conçues pour l'astronomie, mais une simple chaise de repassage, moins coûteuse, peut faire l'affaire. 1. Chaise astro artisanale => 2. Chaise de repassage => Sources : 1. SD 2. Amazon champ : angle de vision offert par un instrument, un oculaire, donné en degrés. On distingue le champ réel et le champ apparent. L'oculaire vient finaliser l'image d'un instrument en donnant un champ réel variable selon ses caractéristiques et celles de l'instrument. Le champ apparent de l'oculaire est son angle de vision, qui peut varier selon les modèles de 40° environ à 120°. Note : on considère que le grand champ débute à 65°, ce grand champ apporte plus de confort en élargissant le champ de vision, mais il conviendra de ne pas sacrifier la qualité optique au champ. Important : par les lois de l'optique, plus le grossissement est grand, plus le champ réel (et la luminosité !) se réduit. chercheur : petite lunette, droite ou à renvoi coudé, à faible grossissement, fixée sur un instrument, servant à repérer une zone précise, ou directement l'objet convoité, avant d'utiliser l'instrument principal. Selon la formule optique du chercheur, l'image sera inversée ou redressée. Note : il utilise un réticule qui, selon les modèles, peut-être éclairé. De plus en plus, on lui préfère le viseur*, plus intuitif, mais ils peuvent aussi être complémentaires. 1. Chercheur éclairé droit => 2. Chercheur coudé 9X50 => Sources : 1.PO 2.Clef des Étoiles Cheshire : outil de collimation* du nom de son concepteur, extension de l'œilleton*, très souvent doté d'un réticule, à tube court ou long. Sa simplicité et son efficacité en font un outil de base très répandu et quasiment indispensable, servant à aligner les miroirs secondaire et primaire. Note : dans l'obscurité, le laser* de collimation* sera bien plus pratique mais pas forcément plus précis ni plus fiable. Le Cheshire est néanmoins utilisable dans l'obscurité, il suffit de faire passer de la lumière par l'ouverture sur le côté (cf photo). Cheshire long => Source : Astroshop chromatisme : aberration optique ajoutant des couleurs étrangères à l'image d'origine, due en premier lieu aux lentilles elles-mêmes d'un système optique, par conséquent dans les lunettes en astronomie. C'est le premier ennemi de tout système optique à lentilles (lunettes, jumelles, microscopes, etc...). Note : l'atmosphère, agissant comme un prisme bas vers l'horizon, peut aussi donner, cette fois de manière naturelle, du chromatisme aux étoiles et planètes situées proches de l'horizon. Les lunettes apochromatiques utilisent une formule optique élaborée (ajout de lentilles spéciales notamment), afin d'atténuer drastiquement les effets du chromatisme dû aux lentilles dans un système simple. En imagerie, on peut utiliser, de surcroît et si nécessaire, un correcteur de dispersion atmosphérique*. ciel profond (CP) : désigne les objets du ciel situés en dehors de notre système solaire. clarté : capacité d'un système optique de restituer la luminosité d'un objet : instrument, oculaire, Barlow, etc... Le maximum de clarté est recherché, gage de la qualité des lentilles. coating : terme anglais signifiant traitement (chimique), étape très importante dans la fabrication, assurant les améliorations des lentilles d'oculaires, de Barlow, de lunettes, etc.... Par exemple, un bon traitement contribue à éviter ou à atténuer les réflexions internes des lentilles provoquant du vignetage*. Un bon traitement coûte cher à la fabrication, et se retrouve par conséquent dans les optiques haut de gamme. collimation : opération essentielle, incontournable, consistant à aligner les miroirs secondaire* et primaire* des télescopes, en vue d'optimiser les images obtenues par l'instrument. Après un transport et juste avant une séance d'observation, l'opération doit être effectuée ou vérifiée sur le terrain, surtout pour le miroir primaire. Note : les tutoriels sur l'Internet sont nombreux, et les outils tels que l'œilleton*, le Cheshire*, le laser*, d'autres systèmes, sont à prévoir, isolément ou en combinaison. La collimation peut être effectuée ou vérifiée sur étoile, réelle ou artificielle. Très important : En premier lieu, une bonne collimation dépend aussi de toute la chaîne mécanique en amont : porte-oculaire, réducteur, araignée du secondaire, barillet du primaire, outils, et doit permettre de renouveler facilement l'opération à chaque sortie. Il faut donc des accessoires fiables et de qualité, de bons usinages, de bons serrages, afin d'assurer un alignement fiable des éléments, qu'ils soient mécaniques ou optiques. coma : type particulier d'aberration optique, déformant les images. Selon la focale de l'oculaire, ou en astrophoto, en rapport avec l'instrument utilisé, la coma peut être amplifiée au point de devenir gênante. Les étoiles prennent alors la forme dite de mouette, de façon de plus en plus accentuée au fur et à mesure qu'on se rapproche de la périphérie de l'image. Des correcteurs de coma, outils optiques de différents types, existent dans le commerce, pour pallier cet inconvénient. On remarque sur la photo ci-dessous que la coma augmente en s'éloignant de l'axe (source : Bertorello) : Correcteurs de coma => Sources : 1.OU 2.OU 3.astroshop.fr contraste : capacité d'un système optique à faire ressortir l'image par rapport au fond du ciel, et/ou des détails supplémentaires à partir de l'image principale, des couleurs. Le contraste fait partie des qualités recherchées chez un oculaire. Indépendamment, les filtres* permettent d'accentuer le contraste de certains objets, notamment les nébuleuses, par rapport au fond du ciel, et/ou de faire ressortir certains détails de l'objet lui-même. correcteur de dispersion atmosphérique : en imagerie, accessoire qui permet de corriger la dispersion de la lumière des astres lorsqu’ils passent à travers notre atmosphère, cette dernière agissant comme un prisme. Source : OU coulant : ouverture permise par le porte-oculaire. Le diamètre est exprimé en pouces (") ou en millimètres. De nos jours, il existe deux coulants principaux pour les instruments amateurs : le 2" soit 50,8mm, et le 1 1/4", ou 1,25", soit 31,75mm, avec les oculaires existant aux deux coulants. Les autres accessoires, comme les filtres, correcteurs, Barlows, lasers, existent de ce fait aux deux coulants. Note : les porte-oculaires sont le plus souvent équipés d'origine en 2", plus d'un réducteur permettant d'insérer des oculaires au petit coulant. Le grand coulant permet aux oculaires d'exploiter un champ apparent* large et très large à moyen et faible grossissement, et devient même nécessaire à partir d'un certain seuil, mais au détriment de la taille, du poids, et du coût. À grossissement moyen et surtout fort, le petit coulant est suffisant vu l'étroitesse de l'image obtenue. La première photo montre un oculaire Explore Scientific à champ apparent large de 82° de petite focale qui donnera un grossissement assez fort, utilisant le petit coulant qui est suffisant, la deuxième photo montre un oculaire Explore Scientific de 82° également, mais de grande focale, ainsi le champ réel obtenu oblige à exploiter toute l'ouverture du porte-oculaire, d'où l'utilisation du grand coulant. Noter la différence de taille. 1. Oculaire coulant 31,75mm => Oculaire coulant 50,8mm => Sources : 1.ES 2.ES CP : abrév. de ciel profond*. Crayford : du nom de son concepteur, type de porte-oculaire* utilisant la friction, et non pas une crémaillère. CROA : Compte-Rendu d'Observation Astronomique, rédigé par les astronomes amateurs sur les sites astronomiques amateurs, désirant témoigner de leur soirée, décrivant les objets observés, en vue d'échanges et de partages, d'idées d'observations, etc... - D - dark : type d'image spécifique obtenue en imagerie*. Cf Astrosurf Dall-Kirkham : type de télescope Cassegrain proche du Ritchey-Chrétien*, sophistiqué, composé d'un miroir primaire elliptique et d'un miroir secondaire sphérique. Instrument de type catadioptrique*, utilisé pour le visuel et en astrophotographie. Illustrations : 1. Takahashi Mewlon de 210mm 2. PlaneWave de 350mm Vue éclatée de Dall-Kirkham => Source : dark-star.it 1. Dall-Kirkham => 2. Dall-Kirkham de type Serrurier => Source : 1. maisondel'astronomie 2. optcorp.com débridage : action de débrider un miroir primaire, voir à brides*. déclinaison (abrév. DEC) : l'autre coordonnée équatoriale et horaire avec l'ascension droite*. dégagement, pour dégagement oculaire : traduction officielle de l'anglais eye relief*, exprimant en millimètres la distance maximale entre la lentille d'un oculaire et l'œil permettant d'embrasser tout le champ une fois la mise au point effectuée. Synonymes : tirage d'anneau, recul d'œil. Note : un dégagement de 20mm est une norme pour les porteurs de lunettes désirant garder celles-ci pour observer, mais il est aussi un élément de confort pour beaucoup d'observateurs observant sans lunettes. Un dégagement important entre environ 16 et 20mm sera par conséquent considéré comme un élément de confort sur les oculaires, surtout s'il est réglable comme sur les oculaires haut de gamme. diamètre : le diamètre d'un instrument est le diamètre de son ouverture, à savoir celui de la lentille frontale d'un réfracteur, ou du miroir principal d'un télescope. On exprime le diamètre en millimètres ou en pouces ("). 4" = 100mm 6" = 150mm 8" = 200mm 10" = 250mm 12" = 300mm 14" = 350mm 16" = 400mm 18" = 450mm 20" = 500mm 22" = 550mm 24" = 600mm Note : plus le diamètre est important, plus il reçoit de la lumière, et plus on peut grossir l'image, de même que plus la résolution* est importante, le tout permettant de voir davantage d'objets et de détails. Mais plus le diamètre est important, plus le coût, le poids, et l'encombrement, augmentent, et ce de façon exponentielle. diamétrite : terme humoristique de connivence, addiction inventée pour se moquer gentiment des astronomes amateurs achetant frénétiquement des instruments au diamètre à chaque fois plus grand. diviseur optique (DO). Accessoire de guidage pour l'astrophotographie, qui utilise un prisme qui intercepte une petite portion de la lumière au niveau du plan focal de l'instrument (télescope ou lunette), de manière à viser une étoile guide sans empiéter sur le champ de la caméra. Ainsi, on peut monter, en parallèle de l'instrument principal équipé d'une caméra, une autre caméra servant à augmenter la précision du suivi (cf auto-guidage). Illustrations : 1. DO i.nova nu, 2. DO ZWO équipé de ses 2 caméras Source : 1.M42 Optic 2. Loisirs-plaisirs Dobson : du nom de son concepteur, type de monture* très simple, économique dans sa version d'origine manuelle, et stable, azimutale*, sur laquelle on dispose un télescope de type Newton, au départ destinée à être construite soi-même. Par extension de langage, désigne aussi l'ensemble de l'instrument : un Dobson = un Newton monté sur monture Dobson. Familièrement, on parle d'un Dob. Note : ce système à l'origine artisanal a permis de démocratiser considérablement, aux USA à ses débuts dans les années 50 et 60, la construction artisanale amateur des télescopes. Par la suite les fabricants se sont emparés de ce marché, et à présent dans le commerce on trouve des montures manuelles, ou avec système de repérage informatisé des objets PushTo*, ou même GoTo*. Le GoTo sur Dobson ne permet pas la photo longue pose comme sur les montures équatoriales, à cause de l'impossibilité de compenser la rotation du champ, mais permet néanmoins des photos courte pose, par exemple pour le planétaire, ou pour le visuel assisté* utilisant des caméras ultra-sensibles. Cette monture Dobson permet de disposer de grands diamètres, notamment des 300mm, 400mm, et bien plus, impossibles à monter sur des montures équatoriales, démocratisant ainsi les grands diamètres pour le grand public, et permet également d'acquérir les petits et moyens diamètres à faible coût, surtout en mode manuel, mode gardant beaucoup d'adeptes pour sa simplicité. Illustrations : 1. Monture Dobson Goto Skywatcher 2. GSO Deluxe de 300mm 3. Orion XX GoTo de 350mm 4. Skywatcher Flextube GoTo de 300mm 5. Sud Dobson Classic de 400mm 1. Monture Dobson Goto : 2. Dobson manuel tube plein de série 3. Dobson GoTo Serrurier de série => 4. Dobson semi-Serrurier GoTo de série : 5. Dobson manuel artisanal => Sources Dobson : 1.Pierro Astro 2. Photo personnelle 3. Clef des Étoiles 4. Astroshop 5. SD - E - EAA, pour Electronic Assisted Astronomy, équivalent anglais de Visuel Assisté*. équatoriale (abrév. EQ) : voir monture*. empilement : terme français pour stack/stacking : : technique utilisée en imagerie, consistant à empiler des photos pour en accroître la définition et la luminosité, avec l'aide de logiciels spécialisés. Un stack est une des photos empilées. extendeur de focale : (barbarisme, traduction littérale de l'anglais focal extender) accessoire utilisant une formule optique augmentant la focale d'un instrument, très proche de la Barlow* mais plus complexe, utilisant une ou plusieurs lentilles supplémentaires, afin de contrer certaines aberrations, notamment en photographie. eye relief : terme anglais traduit en optique par : - dégagement (oculaire), - tirage d'anneau (terme technique), - relief d'œil : hélas usité mais à proscrire car erroné. On peut aussi traduire de manière consensuelle, informelle, par : - recul d'œil. - F - figure d'Airy : voir à Airy. filtre : accessoire optique d'importance servant à révéler des détails des objets en isolant une ou plusieurs raies d'émission, augmentant ainsi le contraste. Il en existe de très nombreux, aussi bien en visuel qu'en astro-photographie. Ils se fixent sur l'oculaire, sur la Barlow, ou sur le réducteur* du porte-oculaire*. Ils peuvent aussi être disposés à plusieurs sur des porte-filtres*, telle la roue à filtres*, ou la barrette à filtres. Les plus couramment utilisés sont : - l'UHC, parfait pour une bonne moitié des nébuleuses, en améliore beaucoup d'autres, - l'OIII, parfait pour un bon tiers des nébuleuses, moins universel que l'UHC pour les autres, - le H-bêta, pour quelques objets, - le filtre polarisant, pour la Lune, - le filtre solaire, pour l'observation du Soleil, - les filtres colorés (guère utiles et même le plus souvent inutiles), pour l'observation des planètes, - le filtre anti-pollution, - l'UV et l'IR en imagerie. Il existe aussi une classe de filtres spécialement étudiée pour l'observation du Soleil. 1. Filtre OIII en 2" 2. Filtre CLS (compense la pollution lumineuse) Sources : 1.Astroshop 2. Astroshop flat : type d'image spécifique obtenue en imagerie*, en français Plage de Lumière Uniforme (PLU). focale : pour distance focale : distance séparant le plan principal objet du foyer objet. focale d'instrument, focale d'oculaire. La focale de l'instrument correspond à la distance parcourue, pour simplifier, entre l'image au foyer d'un télescope ou de la lentille d'un réfracteur, et le porte-oculaire. Plus la focale d'un instrument est grande, plus le grossissement* obtenu sera important, à oculaire de même focale. À l'inverse, plus la focale d'un oculaire est grande, moins le grossissement sera important, à instrument de même focale. Note : un Newton dit de 300/1500 a une focale de 1500mm (et un diamètre de 300mm). Son rapport de focale est donc : 1 500 (la focale) divisés par 300 (le diamètre), donc 5, qu'on écrira f/5. Un oculaire de 24mm a simplement une focale de 24mm. Schéma lunette : Schéma télescope Newton : Source : astronomie-amateur.sophie - G - GMT, pour Greenwich Mean Time : heure exacte au fuseau horaire de Greenwich. GoTo : To go to = aller vers. Système informatisé permettant le pointage automatique des objets, ainsi que le suivi* compensant la rotation de la Terre, utilisant une banque de données, et pilotant les deux moteurs d'une monture (en déclinaison et en ascension droite). Note : ce système équipe les montures motorisées, équatoriales ou Dobson, mais les photos longue pose, notamment du ciel profond, ne sont possibles que sur les équatoriales. Sur les Dobson GoTo, la photo planétaire, et le visuel assisté*, n'exigeant des temps de pose de plusieurs secondes à quelques minutes, sont néanmoins possibles. Il permet aussi, en simple mode visuel*, d'assurer le pointage et le suivi* confortable des objets. grossissement (G ou Gr) : obtenu par les oculaires, en fonction de leur focale* et de celle de l'instrument. Exemple : un Newton de 200/1200, avec un oculaire de 10mm, donnera un grossissement de 120X, par la formule simple : 1200mm divisé par 10mm. La Barlow*, quant à elle, allongera de surcroît la focale de l'instrument, on peut ainsi jouer sur les deux. Note : le grossissement doit être choisi en fonction des possibilités de l'instrument, de l'objet (magnitude), des détails qu'on cherche à voir, et des conditions atmosphériques (pollution lumineuse, humidité, turbulence). Plus on grossit, plus le champ réel et la luminosité diminuent, et plus on sera limité par les conditions atmosphériques. Le grossissement maximal pratique d'un instrument du commerce de qualité, par très bon ciel, se situe aux environs de 1,5X le diamètre pour un télescope, 2X pour une lunette. Il convient de disposer d'un étagement de grossissements, obtenus par un set d'oculaires et éventuellement une Barlow*, progressif et régulier. Le nombre de grossissements disponibles peut varier selon le goût de chacun, mais trop de grossissements devient inutile et même contre-productif (perte de temps sur le terrain), 4 à 8 grossissements au maximum disponibles sont une bonne fourchette. GTR : Grande Tache Rouge de Jupiter. - H - hélioscope : dispositif ajouté à un instrument, permettant l'observation du Soleil. Note : plusieurs techniques existent : par projection sur une surface, ou en vision directe grâce à un prisme de Herschel, dont 5% de la lumière sont renvoyés à 45°, filtrés, dans un oculaire. Prisme de Herschel : Source : Astroshop - I - IC : pour Index Catalogue, catalogue de plus de 5 000 objets venant compléter le catalogue NGC*. imagerie : désigne le domaine de l'astrophotographie numérique et de son traitement. Voir à astrophotographie*. IR : pour infra-rouge. - J - Juju : terme familier pour désigner Jupiter. jumelles : la plupart des jumelles classiques terrestres peuvent convenir à l'astronomie, mais au-delà d'un grossissement de 10X, l'usage d'un trépied ou d'une monture spécifique s'impose. Leur faible grossissement limite le nombre d'objets accessibles, mais il permet d'embrasser un très large champ, et peuvent aussi servir d'outil de repérage d'une zone du ciel en complément de l'instrument principal. Une classe de jumelles au diamètre et au grossissement plus importants est spécialisée dans l'astronomie. Voir à binoculaire*. jupe : a) jupe d'oculaire : partie de l'oculaire venant coulisser dans le porte-oculaire ; b ) jupe de Serrurier : pièce de tissu enveloppant le corps de l'instrument formé par les tubes, protégeant ainsi les miroirs de la poussière et des lumières parasites alentour. - L - lame de Schmidt : dans les télescopes Schmidt-Cassegrain*, c' est une lentille correctrice utilisée pour corriger l'aberration géométrique, placée à l'entrée du tube du télescope. lampe frontale : accessoire utilisé par tous les amateurs la nuit, permettant de garder les mains libres, disposant le plus souvent de l'option lumière rouge limitant l'éblouissement (pour soi et les autres alentour). Certaines lampes sont équipées d'un variateur pour atténuer au maximum la lumière selon l'utilisation. Source : la-lampe-torche.com laser : en astronomie amateur, outil de collimation*, ou de démonstration pour pointer des emplacements d'objets* dans le ciel, ou encore utilisé comme pointeur/viseur* quand il est fixé sur un instrument (comme sur un canon de fusil de chasseur). Note importante : la législation française de Juillet 2013, hors autorisation spéciale, interdit l'usage des lasers supérieurs à la Classe 2, soit d'une puissance supérieure à 1mW. Le laser de collimation pourra souvent se substituer au Cheshire ou à l'œilleton, mais ne saurait les remplacer définitivement. Illustrations : 1. Baader Mark III 2. Howie Glatter au coulant de 31,75mm 3. Pointeur Maymoc 1. Laser de collimation => 2. Laser de collimation => 3. Laser pointeur/viseur sur support => Sources photos lasers : 1. FLO 2. Astroshop 3. Amazon lunette astronomique : réfracteur* dédié à l'astronomie, dont le diamètre débute vers les 60mm, et peut aller, en amateur, jusque 180mm, très rarement davantage pour des raisons de coût exponentiel et de contraintes de poids. Les lunettes sont classées en achromatiques et en apochromatiques. Note : contrairement à ce que pourrait laisser croire ce terme, une lunette achromatique laisse encore passer beaucoup de chromatisme*, surtout à courte focale, malgré un traitement des lentilles, au contraire de l'apochromatique qui tente aussi de l'éliminer mais de manière beaucoup plus significative au moyen de lentilles et traitements supplémentaires. Parmi les apochromatiques, le nombre et la qualité des lentilles peut varier d'une marque ou d'une gamme à l'autre, avec par exemple des modèles dits semi-apochromatiques, doublet ou triplet (deux ou trois lentilles apos), faisant varier le prix final. Une classe de lunettes, fort onéreuse, est spécialisée dans l'observation et la photographie du Soleil. Illustrations : 1. Bresser 90mm (AR-90/900 sur EXOS1/EQ4) 2. Sky-Watcher 120mm (120/600 sur monture AZ3) 3. Sky-Watcher 120mm (120ED sur AZ-EQ6) 4. Sky-Watcher 120mm (Esprit 120ED sur NEQ6) 5. Lunt Ha 60mm 1. Lunette achro sur monture équatoriale manuelle : 2. Lunette achro sur monture azimutale => 3. Semi-apo Doublet GoTo => 4. Apo Triplet GoTo => 5. Lunette pour le Soleil => Sources photos lunettes : 1.Bresser 2.OU 3.OU 4.OU 5. OU lunette-guide : petite lunette, ou chercheur optique, disposée en parallèle de l'instrument principal, utilisée en astrophotographie pour augmenter la précision du suivi assuré par la monture. Elle est ainsi elle-même équipée d'une caméra prise en charge par le logiciel de suivi. Voir à auto-guidage. - M - magnitude : mesure la luminosité des objets, étoiles, planètes, nébuleuses, comètes, galaxies, etc... . Il existe plusieurs types de magnitude : la magnitude absolue, la magnitude apparente, la magnitude surfacique. La référence prise en compte en mode visuel (œil, oculaire) est la magnitude apparente. La référence prise en compte en astrophotographie est la magnitude surfacique ou apparente, selon l'objet. La référence est l'étoile Véga qui a une magnitude apparente de zéro en magnitude apparente. L'échelle est inversée : plus le chiffre de magnitude est élevé, plus l'astre est faible. Une étoile plus brillante que Véga aura une magnitude négative, une moins brillante aura une magnitude positive. Quelques exemples : L'Étoile Polaire a une magnitude apparente de 2. Sirius, beaucoup plus lumineuse, a une magnitude apparente négative de -1,46, mais très peu d'étoiles ont une magnitude négative. La Nébuleuse de la Lyre a une magnitude beaucoup plus faible de 9,7. La galaxie Messier 82 a une magnitude de 8,4, donc est un peu plus lumineuse que la nébuleuse de la Lyre. Note : l'œil humain parvient à la magnitude apparente de 6,5 si très bon ciel. Un télescope de 200mm arrive, par très bon ciel, à la magnitude 13 environ. Un télescope de 300mm arrive, par très bon ciel, à la magnitude 14 environ. Un télescope de 400mm arrive, par très bon ciel, à la magnitude 15 environ. La différence par les chiffres entre ces magnitudes atteintes peut paraître faible, mais elle est importante dans les faits : le nombre d'objets et de détails perçus supplémentaires est très important d'une magnitude à l'autre. Maksutov : du nom de son concepteur, désigne un télescope du type Cassegrain*, plus exactement proche du Schmidt-Cassegrain, dont la lame de Schmidt a été remplacée par un verre de type ménisque. Sa formule optique, néanmoins, limite le diamètre possible à 200 ou 250mm. C'est un instrument de type catadioptrique*, utilisé en visuel et pour la photographie. Illustrations : 1. Schéma du Maksutov-Cassegrain 2. Maksutov Skywatcher 150mm (MC 150/1800 SkyMax NEQ-5 Pro SynScan GoTo) 3. Maksutov Celestron100mm (NexStar 4 SE GOTO) 1. Schéma 2. Maksutov 150 Goto => 3. Maksutov 100 Goto => Source : 1. wikipédia, Auteur : Szõcs Tamàs Tamasflex 2. Astroshop 3. laclefdesetoiles manuel, pour mode manuel : technique, ou pratique d'observation utilisant une monture dépourvue de moteurs d'assistance, ou pourvue de moteurs débrayés. Les mouvements importants seront obtenus en poussant/tirant l'instrument sur sa monture. Les mouvements fins seront possibles sur une monture équatoriale en manipulant deux flexibles, sur une monture Dobson la base (rocker box) offre une souplesse suffisante les permettant en manipulant doucement l'instrument. Note : malgré l'utilisation croissante de la technologie, cette pratique garde beaucoup d'adeptes pour le côté simple, intuitif, économique, rapidement mis en place sur le terrain, et aussi pour le simple plaisir de la recherche des objets. Masque de Bahtinov : du nom de son concepteur, dispositif utilisé en astrophotographie et en visuel assisté, placé à l'ouverture du télescope, servant à régler la mise au point à l'infini afin d'assurer des images nettes. Source : Astroshop.de Messier (M) : catalogue du célèbre astronome français du XVIIIème siècle, regroupant 110 objets, parmi les plus lumineux du ciel et donc parmi les plus accessibles avec des instruments modestes. miroir : deux miroirs différents équipent le télescope : le miroir primaire* où l'image arrive (foyer), et le miroir secondaire* qui renvoie cette image vers le porte-oculaire, => voir ces définitions. Dans la formule la plus simple du télescope, le Newton, le miroir primaire est concave, et le miroir secondaire est plan. Note : Élément primordial du télescope, la qualité du miroir primaire de série a fait des progrès au fil du temps, mais ne saurait rivaliser avec la plupart des produits artisanaux. Il existe très peu de marques différentes en grande série. Trois éléments essentiels caractérisent la qualité d'un miroir : sa réflectivité, sa régularité de surface, sa rugosité de surface. La photo montre un miroir primaire de Newton disposé sur son barillet, retenu par des brides de sécurité. Source : company7 Mise Au Point (MAP) : permet d'obtenir la netteté avec le porte-oculaire. Mise En Station (MES) : technique d'alignement de la monture sur le Nord pour les montures, en manuel sur les équatoriales pour n'avoir qu'à utiliser un seul flexible juste pour compenser la rotation terrestre, et sur tous les types de monture pour le Goto*, le Pushto*, ou une table équatoriale*, pour initialiser le système. microfuser : terme anglais, en français système de micro-mise au point, démultiplicateur disposé sur le porte-oculaire* provoquant un réglage fin de la mise au point (MAP*). On retrouve ce système sur les microscopes. monture : support mobile d'un instrument. Élément très important d'un instrument, il en existe plusieurs types : équatoriale (EQ), azimutale (AZ), à fourche, de type Dobson, etc. Voir ces définitions. Pour des raisons de stabilité et de confort, la monture est un élément à ne pas négliger, surtout en astrophoto où elle devra même être sur-dimensionnée pour être efficace. La monture Dobson est une monture azimutale. Note : une monture peut être manuelle, ou disposer d'un ou plusieurs moteurs servant à pointer un objet rapidement (système GoTo*), et/ou à compenser la rotation terrestre (suivi*). Illustrations : 1. Équatoriale SW EQ3.2 2. Équatoriale SW NEQ6 Pro Goto 3. Azimutale AZ3 4. Monture à fourche Omegon 5. Monture à fourche Goto (CPC 925 GPS Celestron) 6. Monture Dobson Goto SW 1. Monture équatoriale => 2. Monture équatoriale Goto => <= 3. Monture azimutale 4. Monture à fourche => 5. Télescope SC sur monture à fourche Goto => 6. Monture Dobson du commerce => Sources montures : 1. Astroshop 2. Ppromo Optique 3. Astroshop 4. Astroshop 5. astronome.fr 6. Pierro Astro - N - neutralité des couleurs : capacité d'un système optique, instrument, oculaire, à restituer une image sans dénaturer les couleurs originelles. Caractéristique contribuant à évaluer la qualité d'un oculaire, d'un instrument optique. Newton : du nom de son illustre concepteur, désigne un télescope de la conception la plus simple et le plus économique qui soit, avec un miroir primaire réfléchi par un miroir secondaire. Note : à côté du Newton classique à tube plein, on trouve à présent des structures démontables, du nom de Serrurier.* Skywatcher commercialise aussi une version hybride coulissante et démontable avec sa gamme Flextube, le type est dit semi-Serrurier. Voir aussi à Dobson*. Illustrations : 1. Schéma du Newton 2. Skywatcher 200mm 3. Orion 200mm 4. Explore Scientific 400mm 2. Newton 200/1000 sur monture équatoriale : 3. Newton 200/1200 sur monture Dobson => 4. Newton Serrurier 400/1800 sur Dobson : Sources : 1. optroastro.fr 2. Astroshop 3. Astroshop 4. Astroshop NGC : pour New General Catalogue, catalogue de divers objets célestes : galaxies, nébuleuses, amas d'étoiles. Englobe le catalogue Messier. NL : pour Nouvelle Lune. nomade : pour observation en mode nomade. Se dit des observations effectuées par des astronomes amateurs observant en dehors de chez eux et emportant leur propre matériel. - O - objet : de manière non pas péjorative, mais simplement générique, se dit de tout astre et sujet d'observation céleste : planète, nébuleuse, étoile, amas d'étoiles, galaxie, comète, etc.… Les objets sont répertoriés, classifiés, dans des bases de données et dans des catalogues*, voir ce mot. obstruction : partie de l'image d'un télescope occultée en petite partie par le miroir secondaire situé au milieu renvoyant l'image. Elle se calcule en %. oculaire : accessoire pourvu d'une ou de plusieurs lentilles, venant se fixer dans le porte-oculaire. Il permet de donner une image lisible pour l'œil, et selon sa focale*, de donner des grossissements différents. Note : deux principaux coulants* différents coexistent actuellement, le 2" (50,8mm), et le 1" 1/4 ou 1,25" (31,75mm), voir à coulant*. Les oculaires varient fortement en taille, focale*, champ*, dégagement*, et qualité. Plus la focale est petite, et plus le grossissement obtenu sera élevé. Par ailleurs, il existe une classe d'oculaires dits zoom, à focale variable, offrant ainsi un Grossissement variable. La qualité d'un oculaire est déterminée par son piqué*, sa clarté*, son contraste*, sa neutralité* des couleurs, etc... Important : l'oculaire n'est que l'élément final de l'optimisation de l'instrument : les qualités d'un oculaire ne seront pleinement exploitables que si toute la chaîne mécanique et optique est optimisée, et si les conditions atmosphériques sont bonnes. Illustrations: 1. SW 12,5mm - Televue 15mm 2. SW 23mm UWA - Pentax 10mm - Delos 14mm - ES 6,7mm 82° 3. Baader Mark IV 1. Oculaires Plössl => 2. Oculaires classiques=> 3. Oculaire Zoom => Sources 1. Oculaires Plössl : OU - OU 2. Oculaires classiques : OU - OU - OU- ES 3. Oculaire Zoom : laclefdesetoiles.fr œillet : petite rondelle collée au centre du miroir primaire*, servant de repère pour procéder à la collimation*. œilleton : outil de collimation* rudimentaire qu'on dispose à la place d'un oculaire*, simple bouchon percé d'un petit trou en son centre. Source : astronome.fr OS : pour Operating System, en français système d'exploitation*. - P - pare-buée : accessoire généralement en mousse plastique souple, de forme cylindrique, se fixant en bout de tube sur un Newton, un SC, ou une lunette, et servant à éviter ou à retarder le dépôt de buée ou de givre sur le miroir secondaire ou sur les lentilles. Il est aisé et très économique de le fabriquer soi-même. Illustration : GSO 300mm, avec pare-buée confectionné à partir d'un tapis de gym Decathlon Source : photo personnelle parsec : contraction de l'anglais parallax second. Unité de distance utilisée par les astronomes professionnels, 1 parsec = 3,26 années-lumières. PGC : pour Catalogue of Principal Galaxies, recense plus de 76 000 galaxies, créé par un astronome français, Georges Paturel, de l'Observatoire de Lyon. piqué : terme désignant la capacité de finesse d'un système optique, instrument, oculaire. Le piqué est une des caractéristiques jugeant de la qualité optique. planétarium : en astronomie amateur, désigne une application active disponible sur smartphone, tablette, ordinateur, représentant en temps réel le ciel, les constellations, et les objets à observer. Certains sont très puissants et très complets, permettant même de piloter par Wifi ou Bluetooth les télescopes motorisés dotés de Goto. Un planétarium gratuit et open-source est incontournable sur PC (pour Linux, Windows, Mac) : Stellarium. Note : sur le terrain les applications planétariums remportent un grand succès, dû à leur praticité et à leur réactivité en temps réel, à leur interaction, et permettent de se passer de cartes traditionnelles. cf un comparatif dans Webastro pour Android : PL : selon le contexte, désigne la Pleine Lune, ou la Pollution Lumineuse. porte-filtres : accessoire se fixant sur le porte-oculaires, sur lequel sont disposés plusieurs filtres, permettant ainsi de changer de filtre à loisir sans avoir à les visser sur les oculaires. Ils existent en roue à filtres* (ou carrousel), ou en barrette à filtres. Illustrations : 1. Starlight Xpress SXV 2. Orion 3. Lumicon 2 Filtre Selector - LumiBrite Diagonal Combo For Refractors 1. Roue à filtres manuelle => 2. Roue à filtres avec jeu de filtres => 3. Barrette à filtres => Sources : 1. Astroshop.fr 2. astroshop 3. astroshop porte-oculaire (abrév. PO ou P-O) : désigne le tube logeant les oculaires, mais aussi de manière conventionnelle tout le système, fixé sur l'instrument, de mise au point* et de réception de l'oculaire. Ils reçoivent le coulant 2", et disposent d'un réducteur permettant d'utiliser le petit coulant 1 1/4". => voir à coulant*. Ils disposent aussi à présent systématiquement, hors entrée de gamme, d'un système supplémentaire démultiplicateur permettant une mise au point fine (appelée micro mise au point, en anglais microfuser*), appréciable à fort grossissement. Ces systèmes sont soit à friction (type Crayford*), soit à crémaillère, soit hybrides. Illustrations : 1. modèle de marque Baader 2. modèle de marque Moonlite 1. 2. Sources : 1. laclefdesetoiles.fr 2. M42optic primaire : désigne le miroir primaire, qui est le miroir principal d'un réflecteur, ou télescope. Un primaire repose sur un barillet*. Note : pour être pleinement efficace, le primaire doit être libre de toute contrainte et notamment débridé* (voir à brides*), propre (nettoyage à l'eau déminéralisée, voir tutoriels pour la procédure), et doit être à une température qui soit équivalente à l'air ambiant pour éviter toute turbulence (d'où la présence de ventilation sur les gros modèles). Élément primordial du télescope, le miroir industriel a fait des progrès au fil du temps, mais ne saurait rivaliser avec certains produits artisanaux, en terme de régularité de surface et de réflectivité. La photo montre un miroir primaire de Newton disposé sur son barillet, retenu par des brides de sécurité. Source : company7 prisme de Herschel : hélioscope* à renvoi coudé par un prisme, du nom de son inventeur, servant à l'observation du Soleil. Note : Seuls 5% de la lumière du Soleil sont renvoyés, filtrés, à destination d'un oculaire. Source : Astroshop PSA : pour Pocket Sky Atlas©, version de poche de l'Atlas 2000©, recueil de carte du ciel fort prisé des astronomes amateurs. Note : existe en français. Source : Amazon pupille de sortie (PS) : C'est la taille du faisceau lumineux qui sort de l'oculaire et pénètre dans l'œil. La pupille de sortie ne doit en aucun cas être supérieure à 7 mm, sinon on perd de la lumière. Chez les personnes âgées, l'ouverture maximale de la pupille est un peu plus petite parce qu'elle diminue de façon continue avec l'âge. À 60 ans, le diamètre de la pupille peut encore atteindre 4 à 5mm. Par conséquent, il est préférable de choisir le grossissement minimum en fonction de son âge. Plus le grossissement d'un oculaire est fort (et la distance focale petite), plus la pupille de sortie sera petite. Formule : pupille de sortie = focale oculaire / distance focale de l'instrument (voir ces définitions). Exemple : avec un télescope de 200/1000mm et un oculaire de 35,7 mm la PS sera d'environ 7 mm. Avec un oculaire de 10 mm la PS aura un diamètre de seulement 2 mm. PushTo : par analogie à GoTo*, système informatisé de repérage automatique d'objets, disposant d'une banque de données comme pour un GoTo, associé à un instrument astronomique dépourvu de moteurs d'entraînement : on encode un objet comme avec un GoTo mais on doit pointer manuellement vers l'objet en suivant une flèche (to push to = pousser vers). - Q - Quickfinder® : viseur* prisé des amateurs, se fixant sur l'instrument, doté de deux cercles concentriques à luminosité réglable projetés sur une plaque de verre transparente, de la marque Rigel. Source : Astroshop - R - raquette, pour raquette de commande : boîtier de commande servant à piloter une monture motorisée, et à entrer les objets, sur un système GoTo ou PushTo. Source : Astroshop raw : format de fichier d'image utilisé en (astro)photographie numérique. RC : a) pour renvoi coudé*, b ) acronyme, type de télescope Ritchey-Chrétien*. recul d'œil : terme consensuel mais non officiel pour dégagement (oculaire)*. réducteur : il faut distinguer le réducteur de focale*, accessoire optique réduisant la focale* d'un instrument optique, du réducteur de coulant*, accessoire non optique. réducteur de coulant : accessoire non optique, bague introduite dans le porte-oculaire réduisant le coulant de 2" (50,8mm) vers 1" 1/4 (31,75mm). Note : par exemple un porte-oculaire de 2" ne pourra accueillir que des oculaires ou Barlow de ce même diamètre, le réducteur introduit dans ce même porte-oculaire fera passer au coulant de 1" 1/4 et pourra ainsi recevoir des oculaires et des Barlow de ce diamètre. Illustrations : 1. Baader Click-Lock 2. Howie Glatter Parallizer Réducteurs de coulant => 1. 2. Sources : 1. FLO 2. FLO réducteur de focale : accessoire optique agissant à l'envers d'une Barlow*, réduisant la focale de l'instrument, et réduisant ainsi le grossissement pour des besoins spécifiques, utilisé le plus souvent sur les télescopes de type Cassegrain. Illustration : Réducteurs de focale 0.63x pour SCT Source : m42optic réflecteur : terme générique désignant les instruments utilisant un système de miroirs, tels les Newton, Cassegrain, etc... Note : en France on utilise depuis quelques décennies le terme générique plus populaire de télescope*. réfracteur : terme générique désignant les instruments pourvus seulement de lentilles, comme les lunettes astronomiques ou terrestres, longue-vue, chercheurs. relief d'œil : barbarisme à éviter, provenant d'une traduction littérale mais impropre de l'anglais eye relief*. Note : on lui préfèrera sans réserve les termes de dégagement* ou de recul d'œil*. renvoi coudé : système optique ajouté au porte-oculaire ou sur un chercheur droit, déviant l'image (le plus souvent de 45°) par un prisme, dans le but d'un confort d'observation pour certains instruments (notamment les lunettes, les instruments catadioptriques*, et les chercheurs) ou dans d'autres cas particuliers. Renvoi coudé => Source : laclefdesetoiles résolution, pour pouvoir de résolution, ou pouvoir de séparation : exprime la capacité de finesse d'image d'un instrument optique ou numérique à percevoir les détails des objets, séparer les étoiles doubles. Elle est exprimée en arc-secondes. Note : le pouvoir de résolution augmente avec le diamètre de l'instrument, et se calcule par les lois de l'optique, mais en pratique il dépend aussi de la qualité des optiques, de la collimation, et des conditions atmosphériques. En numérique la résolution dépendra de la capacité du capteur, et ensuite de celle de l'écran sur lequel les images seront lues. Plus grande est la résolution, plus grande est la finesse des images. Ritchey-Chrétien (RC) : type de télescope Cassegrain proche du Dall-Kirkham*, Instrument catadioptrique spécialisé dans l'astrophotographie. Il utilise un miroir hyperbolique primaire et un miroir secondaire hyperbolique convexe. Note : le Ritchey-Chrétien est très performant pour la photographie, mais la complexité et la haute précision requise concernant les réglages de collimation/alignement le réservent à des astrams avertis. Illustrations : 1. Schéma 2. RC Kepler 250mm 3. RC Alluna Optics 600mm 1. Schéma 2. Ritchey-Chrétien tube plein carbone => 3. Ritchey-Chrétien Serrurier => Sources : 1.wikipedia.org 2. laclefdesetoiles 3. laclefdesetoiles rocker, pour rocker box : terme anglais désignant la partie pivotante d'une monture Dobson, supportant l'instrument. rotation du champ : défaut d'orientation de l'instrument optique dû à un décalage du suivi de la part de la monture. Cette rotation sera plus ou moins sensible selon le temps d'observation ou de pose en photographie, et selon le type de monture. La monture équatoriale est la moins sensible à ce défaut, parce qu'elle tourne autour d’un axe parallèle à l’axe de la Terre (l’axe polaire ou d’ascension droite), conservant ainsi toujours la même orientation par rapport à l’objet photographié, mouvement que suivra, bien entendu, le capteur d'une caméra. D'inévitables minimes défauts mécaniques viendront malgré tout décaler très légèrement le suivi, en photographie, pour les longues poses, l'auto-guidage* corrigera ces erreurs. roue à filtres : aussi appelé carrousel, accessoire circulaire se fixant sur le porte-oculaires, sur lequel on dispose à l'avance des filtres pour oculaires, permettant ainsi de changer de filtre à loisir sans avoir à les visser sur les oculaires. Il peut être manuel ou électrique. Voir à porte-filtres*. - S - Schmidt-Cassegrain (SC), type de télescope Cassegrain*, disposant d'une lame dite de Schmidt. Instrument de type catadioptrique*, utilisé en visuel et pour la photographie. Le Schmidt-Cassegrain est composé de 3 éléments optiques : - une lame de fermeture asphérique mince et transparente (lame de Schmidt), - un miroir primaire concave et sphérique, percé d'une ouverture et logé au fond du tube, - un miroir secondaire convexe hyperbolique fixé au dos de la lame de fermeture. À l'instar de tout instrument catadioptrique, cet instrument permet une excellente compacticité, d'où son succès, mais le coût, le poids du tube comme de la monture, sont vite exponentiels avec le diamètre. Ainsi, en amateur, le diamètre ne dépassera pas les 400mm. Illustrations : 1. Schéma 2. SC Celestron 280mm (SC 279/2800 EdgeHD 1100 CPC Deluxe GoTo) 3. Télescope Celestron CPC 925 GPS 4. SC Celestron 200mm (SC 203/2032 Advanced VX 8" AS-VX GoTo) 1. 2. SC sur monture à fourche => 3. SC sur monture à fourche => 4. SC sur monture EQ => Sources :1. wikipédia, Auteur : Szõcs Tamàs Tamasflex 2. Astroshop 3. astronome.fr 4 Astroshop secondaire, pour miroir secondaire, présent dans tous les types de télescopes. Sur les Newton, c'est un simple miroir plan renvoyant l'image, provenant du miroir primaire*, à 45° vers le porte-oculaire*. Dans les autres types de télescope de type Cassegrain, il renvoie l'image directement au centre du miroir primaire, qui est percé, vers le porte-oculaire. Le secondaire est fixé au centre du tube par l'araignée* qui elle-même porte le support du secondaire. 1. Secondaire plan de Newton 2. Porte-secondaire de Newton sur araignée 1. 2. Source : 1. Maison de l'Astronomie 2. Teleskop Express seeing : terme anglais servant à évaluer la qualité du ciel : un bon seeing, un mauvais seeing. Mesurable à partir d'échelles différentes, mais c'est sur le terrain qu'on s'en rendra simplement compte, le seeing pouvant être très variable d'une nuit à l'autre même si à chaque fois sans nuages ni brume. La qualité du ciel dépend du degré de pollution lumineuse, de l'humidité, de la turbulence atmosphérique, le tout venant limiter les possibilités théoriques d'un instrument. Note : tant que faire se peut, il convient en priorité de s'éloigner le plus possible des zones lumineuses. Serrurier : du nom de son concepteur, structure de télescope démontable composée de tubes légers soutenant la cage du miroir secondaire et le porte-oculaires, remplaçant ainsi le tube plein classique. Note : les Newton Serrurier sont montés sur une monture de type Dobson dans le commerce. Les télescopes de type catadioptrique* peuvent aussi être conçus en type Serrurier. setup : terme anglais signifiant configuration, s'applique à un type d'instrument, à une gamme d'oculaires, de filtres, d'appareils d'imagerie*, etc. stack/stacking : terme anglais pour empilement : technique utilisée en imagerie, consistant à empiler des photos pour en accroître la définition et la luminosité, avec l'aide de logiciels spécialisés. Un stack est une des photos empilées. Strock : du nom de son concepteur, version allégée et démontable au maximum de type Newton, optimisée pour le voyage, combinant la technique du Serrurier et du Dobson. Illustration : télescope ultra-léger à miroir de 60cm, de conception artisanale (source Strock) : suivi : technologie permettant de compenser, avec au moins un moteur disposé sur la monture, ou avec une table équatoriale*, la rotation terrestre, et permettant ainsi de garder un objet au centre de l'oculaire, indispensable en astrophotographie, et apportant aussi un grand confort d'observation en mode visuel surtout à fort grossissement. Le suivi motorisé est beaucoup plus précis avec une monture équatoriale qu'avec une monture azimutale. En imagerie, il pourra même être renforcé par la technique de l'auto-guidage consistant en l'ajout d'une lunette-guide elle-même équipée d'une caméra, ou par une caméra montée directement sur un diviseur optique*. Note : en mode manuel, on ne cherche pas à assurer le suivi, on dispose l'objet de manière à laisser simplement défiler ce dernier dans le champ de l'oculaire, puis on recale à chaque fois l'objet. système d'exploitation : (OS pour Operating System, en anglais) l'informatique touche de plus en plus l'astronomie amateur, que ce soit pour de la simple documentation, la consultation de sites astros, l'astrophotographie, le pilotage des montures motorisées, l'utilisation d'applications comme les planétariums, etc... Principaux OS : Windows, Linux (sous forme de distributions), Raspberry Pi (base Debian/Linux), MacOS, iOS, Android, WinPhone, BSD, Solaris. - T - table EQ, pour table équatoriale. Dispositif à moteur placé sous une monture Dobson, ou pour un Schmidt-Cassegrain à fourche, compensant la rotation terrestre, et permettant ainsi d'assurer le suivi* des objets vus à l'oculaire. Note : le suivi assuré est suffisant pour assurer un bon confort visuel en mode manuel, et permet également d'effectuer des photographies d'objets sur une courte période, notamment pour les planètes proches lumineuses ne nécessitant pas un long temps de pose, mais est insuffisant pour l'astrophotographie longue pose, notamment pour le ciel profond. Illustration : table Sud-Dobson. Table EQ artisanale pour Dobson => source : SD Tache d'Airy : voir à Airy. TDA, pour Télescope Des Autres, expr. venir en mode TDA : expression humoristique désignant l'astram venant observer au sein d'un groupe sans son matériel. télescope : terme au départ générique désignant un réfracteur* ou un réflecteur*, en France il a fini par désigner spécifiquement un réflecteur. À présent, en français on distingue donc le télescope de la lunette, de la longue-vue, ou du chercheur. Telrad® : accessoire répandu, viseur* utilisant trois cercles concentriques projetés sur une lame transparente (contre deux cercles pour le Quickfinder), à la luminosité réglable, se fixant sur l'instrument. source : OU tête binoculaire : voir à binoculaire*. transparence : a) terme utilisé pour évaluer la qualité de transparence de l'atmosphère lors d'une séance d'observation, b ) terme utilisé pour évaluer la qualité de transparence d'un système optique, tel qu'un réfracteur, un oculaire, une Barlow, etc... TU : Temps Universel. L'heure GMT est le temps solaire moyen calculé à midi à Greenwich. Compte tenu de variations de la vitesse de la Terre sur son orbite, et même au cours d'une seule journée, en 1972 le TU devint UTC*, corrigeant les erreurs périodiques. - U - Unité Astronomique (UA), unité de mesure de distance utilisant la distance moyenne entre la Terre et le Soleil. Note : utilisée notamment pour le Système Solaire. UGC : pour Uppsala General Catalogue of Galaxies, recensant près de 13 000 galaxies visibles dans l'hémisphère Nord. Note : catalogue principalement créé par l'observatoire du Mont Palomar aux USA. UTC : Temps universel coordonné, défini en 1972 pour garantir que, en moyenne au cours des ans, le Soleil est au méridien de Greenwich à 12:00 UTC à 0,9 s près. Échelle de temps diffusée par les signaux horaires et utilisée comme base des temps légaux. UV : pour ultra-violet. - V - vignetage, ou vignettage : en mode visuel ou en (astro)photographie, aberration optique se caractérisant par un assombrissement progressif des bords de l'image, due au fait que les rayons lumineux frappent l'optique perpendiculairement. Les causes peuvent être multiples : simplement mécanique (faux vignetage), optique (notamment dans la gestion du grand angle et des longues focales, réflexions internes des lentilles). viseur : appareil monté sur un instrument et devant être parfaitement aligné avec celui-ci, destiné à simplement à viser les objets, sans grossir l'image. On distingue le viseur (ou pointeur) point rouge ou à croix verte, du viseur à cercles concentriques tels que le Telrad®*, ou le Quickfinder®* (marque Rigel). Sur une petite plaque de verre sont projetés plusieurs cercles concentriques rouges, une petite croix ou un point (le plus souvent de couleur rouge, quelques fois verte pour certains viseurs). Le viseur polaire est spécifiquement destiné à effectuer la Mise en Station* d'une monture équatoriale en se montant dans celle-ci, en visant l'Étoile Polaire à l'aide d'un réticule et de graduations. Note : de par sa simplicité et sa praticité, le viseur tend à remplacer le classique chercheur optique. On peut aussi utiliser, avec prudence et parcimonie, un laser comme viseur/pointeur. 1. Quickfinder® => 2. Telrad® => 3. Viseur point rouge => 4. Laser pointeur/viseur sur support => 5. Viseur polaire : Sources : 1. Astroshop 2. OU 3. astroshop 4. Amazon 5. laclefdesetoiles vision décalée : technique d'observation consistant, à l'oculaire, à décaler légèrement la vision d'un objet très faible afin d'en augmenter la luminosité, obtenue par l'excitation périphérique de la rétine. vision nocturne, ou scotopique : assurée par les cellules bâtonnets de l'œil, étape indispensable pour assurer une bonne vision des objets, hors Lune et planètes très lumineuses. L'œil s'accoutume à la quasi obscurité au bout d'un laps de temps variable, régulièrement et lentement, mais cette vision nocturne est instantanément anéantie par toute lumière vive même si très brève. Plus l'objet observé est faible, plus la vision nocturne devra être présente, de même pour en apercevoir les détails éventuel : il y a certes l'objet en général, mais également les détails de cet objet. C'est pourquoi dès le début de l'installation on évitera toute lumière vive. Note : La lumière rouge, par exemple issue de la lampe frontale, atténue les effets d'éblouissement mais doit être aussi à un niveau aussi bas que possible, et une lumière verte, ou même blanche, peut aussi convenir. Le maximum de vision nocturne est obtenu environ au bout d'une heure de quasi obscurité sans interruption, voire davantage. Le minimum viable, hors observation lunaire, demande quelques minutes, et la capacité de vision nocturne augmentera progressivement au fil des minutes, si aucune lumière parasite ne vient interrompre à nouveau la progression. visuel : le mode visuel est la technique d'observation effectuée directement par l'œil à l'oculaire d'un instrument astronomique optique. visuel assisté (VA) : terme définissant la pratique, très récente et en pleine expansion, de l'observation par le biais d'une caméra disposée dans le porte-oculaire couplée à un ordinateur ou une tablette, consistant en fait à la pratique de l'astrophoto très rapide à rapide dans le but de visualiser les images sur le terrain, sans le long et minutieux travail du traitement numérique ultérieur de l'astrophoto traditionnelle, mais pouvant utiliser également un traitement très rapide sur place. Le VA s'inscrit dans une restitution d'une image unitaire comprise entre une demi-seconde et quelques minutes environ, ou d'images pouvant être empilées (stacking), et en résumé il peut être vu comme une branche simplifiée de l'astrophotographie rapide. L'image produite est supérieure à très supérieure en résolution à celle obtenue en visuel classique, à instrument optique égal (selon la qualité de la caméra utilisée). Note : À la différence de l'astrophotographie traditionnelle, le VA ne consiste pas forcément à enregistrer les images prises sur le terrain, et ne saurait rivaliser en terme de définition et de résolution avec les bien plus longues poses et traitements numériques de l'astrophoto, mais progresse avec l'évolution rapide de la technologie pour le rendre attractif à un public pas forcément féru de technologie pointue ni patient dans le long traitement des images. Le visuel assisté a été rendu possible par la venue sur le marché de caméras ultra-sensibles abordables en prix pour le grand public. Il ne définit pas pour l'instant une imagerie instantanée remplaçant le couple œil/oculaire, d'où une certaine ambiguïté dans le terme. Le terme anglais est : EAA, pour Electronic Assisted Astronomy. --- FIN ---
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