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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 05/01/25 dans Messages

  1. Bonjour tout le monde Suite aux demandes de certains d'entres vous, dont @yannick78, je post quelques photos et explications sur la construction de ce 560 mm. Je n'ai pas montré l'évolution de la construction sur Webastro car ce télescope n'était pas sûr d'aboutir. Pas sûr du tout ! Je l'ai fait "en cachette" . Seuls 6 ou 7 Astrams amis étaient au courant. Un grand merci à @DOB BLEU, toujours là quand je sollicitais son avis, ces conseils. Et à @Astrokor que j'avais contacté au départ pour voir si, même ne connaissant rien aux imprimantes 3D, les attaches de tubes étaient faisables par un novice. C'est beau d'être candide ! Après m'avoir expliqué les différentes techniques d'impression qui m'ont fait voir l'impression 3D sous un nouveau jour, il m'a proposé de me les imprimer. Effectivement ce genre de pièces avec ces contraintes mécaniques spécifiques ne relèvent plus de la simple impression 3D. Très loin de là ! ! ! Merci aussi pour tous les conseils techniques qu'il m'a proposés et qui plusieurs fois m'on fait gagnés beaucoup de temps et simplifié les choses. Merci à @Moot qui m'a sympathiquement proposé de travailler sur l'électronique de la motorisation du Dob. @Le Den @Chris de Nice @Jean de Nîmes @jclaude77 @Pascal P pour leurs soutiens et leurs encouragements. Grand merci au soutien, de mes filles, et les encouragements et patience de ma compagne Annie, qui au fur et à mesure de la construction voyait les pièces du télescope envahir les pièces de la maison, en attendant le montage final. Merci également à Magnitude78 pour leur site qui est une mine de renseignements. https://magnitude78.astrosurf.com/ J'étais venu en 2015, 2016 sur Webastro pour trouver des solutions faciles pour reconditionné mon Dob Meade Starfinder 12" qui mécaniquement était naze. Et voilà où ça mène ! Merci aux créateurs de Webastro. @astrotophe @Créateur de bugs et @kiwi74 Les ébauches de "plans" ont commencés en septembre 2022 à l'échelle 1 sur de grandes feuilles de papier Kraft. J'ai fait tous les plans à l'échelle 1 sur papier Kraft, comme pour mon 410 mm. C'est donc, un 560 mm/f3,5. Un miroir d'occasion Mirro-Sphère de 29,9 kg (je l'ai pesé moi même ) Miroir secondaire de 130mm de petit axe. Le poids total frôle les 100 kg. PO à 2,10 mètre au zénith. J'aurai pu gagné un peu sur la hauteur du rocker, mais j'ai préféré assurer le coup pour la motorisation. Et mon marche pieds de 2 marches est suffisant. Comme expliqué dans un autre post(ci dessous), sur la fabrication des attaches de tubes, étant donné que pour mon 410 mm que j'avais fait en contreplaqué, avec un vernis satin(au pinceau ), et que je le trouvais bien pâle à côté des magnifiques Stellarzac et autres Sud Dobson et leurs vernis éclatants et profonds, j'ai donc opté pour de la couleur. Après 2 nuits d'observations : Le tube est très rigide. Quand je le déplace pour re centrer ou viser un autre objet, les "vibrations" à l'oculaire ne dure à peine qu'une seconde. L'image est stable directement La collim ne bouge pas apparemment pendant toute la dure d'observation, et je n'ai pas eu à re collimater entre mes 2 nuits d'observations, malgré les déplacements du Dob dans la maison(façon brouette). Juste un pouème à re centrer. Donc tubes et attaches de tubes vraiment bien bloqués et rigides. La collim ne bouge apparemment pas que le dob soit au zénith, à 45° ou à 20° de l'horizon. M17 était magnifique l'autre nuit, avec une belle image, étoiles bien ponctuelles. Le porte filtre est bien pratique dans cette configuration je trouve. Il y a bien sûr certains éléments qui n'ont pas fonctionné comme je l'espérais. La motorisation de la collim par exemple. A revoir plus tard ... Ou pas ! Je post quelques photos maintenant. J'en mettrai d'autres les jours à venir. L'araignée est une Strock, faite avec du plat alu de 4 mm d'épaisseur et de 60 mm de large, pour éviter d'éventuelles "torsions". Contrairement au vrai Strock, elle est tendue par des vis à ces 3 points de fixations. La base est un plateau tournant Alitrucbidule. Le tube est posé sur 3 roulements à billes et un patin en téflon, directement "inspiré" de "notre" meilleur fabriquant de structure. j'ai bien évidemment nommé Stellarzac. Bon ciel Pat
    25 points
  2. La Nébuleuse de la Tête de Cheval Bleue IC 4592 est une vaste nébuleuse par réflexion située dans la constellation du Scorpion, non loin d’Antarès. Elle est surnommée la Tête de Cheval Bleue, en référence à sa forme équine très subtile et à la teinte bleutée caractéristique des nébuleuses par réflexion, où la lumière des étoiles environnantes est diffusée par des grains de poussière. La source principale d’éclairage de la nébuleuse est Nu Scorpii (ν Sco), un système stellaire multiple de type B. La lumière bleue de cette étoile est diffusée par la poussière interstellaire, produisant la couleur bleutée que l’on observe sur les photos en bande large. Les nuages sombres qui l’entourent sont composés de gaz et de poussière froide. Ils font partie d’un complexe moléculaire bien plus vaste s’étendant sur plusieurs dizaines de degrés dans le ciel. Ces structures opaques peuvent abriter des zones de formation d’étoiles. Bien que visible depuis les latitudes moyennes, elle culmine bas sur l’horizon depuis la France. Malgré sa taille impressionnante dans le ciel, IC 4592 passe souvent inaperçue, car elle ne présente pas de structures brillantes. Etant extrêmement faible, il faut un ciel sans pollution lumineuse pour immortaliser cette belle nébuleuse distante de 420 années-lumière. : Filtre Antlia Ultra RVB, UV/IR Cut : 60x300s, 30x300s : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : PixInsight - Photoshop : Usson-en-Forez (42) : Bortle 3 : 29-30/04/2025 La version full pour les détails https://flic.kr/p/2r2sEWm
    14 points
  3. Salut tout le monde, je suis parti avec mes potes habituels pour 10 jours en Creuse, dans le même gîte que l'an dernier. Ce séjour m'a permis de tester enfin la TOA150 échangée cet hiver contre mon APM130 (petit coucou à son nouveau papa !). Avec cet instrument l'idée c'est d'atteindre un échantillonnage de 0.70" pour des galaxies moyennes à faibles. La TOA150 est donnée pour une résolution de 3µ au centre du champ et 5µ au bord d'un 24x36 (avec le correcteur FL67), ça matche assez bien avec les pixels de l'ASI2600 mono. Les conditions météo ont été soit parfaites (seeing 1.59" et SQM 21.88) soit désastreuses, avec au total 4 nuits exploitables sur les 10, et beaucoup de pluie et d'orages violents. Matériel : TOA150 + correcteur FL67, ASI2600MM à -10°C + EFW et filtres 36mm ZWO, OAG-L + ASI174, monture EM400 Temma2, ASiair Plus Pour toutes les images, retrait de DOF, traitement SiriL, BlurX + NoiseX sous Pix et finition CS5. - NGC 3718 dans la grande Ourse, la meilleure nuit, avec un seeing entre 1.59" et 1.8" pour les plus mauvaises, mais une humidité infernale due à 2 jours de pluie ininterrompue. 5 heures de pose avec des subs de 180s en L. J'ai également des couches RVB pour cet objet mais pour le moment le résultat ne me satisfait pas. On devine une myriade de galaxies dans le fond de ciel. Cliquez dans l'image pour la full. - Le trio du Dragon, NGC5981 + NGC5982 + NGC5985, avec là encore un très bon seeing mais toujours une humidité importante. 3 heures de pose en subs de 180s. Pour cette image comme pour celle de 3718, on voit que les étoiles ont un défaut (aigrette sombre). Après contact avec Riton, j'ai un peu desserré les anneaux et le correcteur et je n'ai plus retrouvé le défaut sur les images du reste de la semaine. Cliquez dans l'image pour la full. - Le classique trio du Lion, M65 + M66 + NGC3628, seeing nettement moins bon et présence de la Lune pas très loin. 2 heures de pose en subs de 120s. Cliquez dans l'image pour la full. - NGC3344 dans le petit Lion, seeing moyen entre 1.8" et 2.4", présence de la Lune pas très loin. Je suis assez content des détails qui apparaissent pour une galaxie de taille modeste, ça augure du bon pour la suite. 2 heures de pose en subs de 120s. Cliquez dans l'image pour la full.
    13 points
  4. Bonjour à tous, Bon une image faite sur 3 nuit avec une monture qui mérite d'être réviser je pense avec pas mal de déchet mais bon on fait avec! (merci BlurX) quelques soucis de FLAT aussi avec une entrée de lumière ne sais pas ou et j'ai du bidouiller le MASTER FLAT afin de permettre la suppression des poussière, le Vignetage je l'ai gérer différemment donc une bonne journée rien que pour trouver le bon Pré traitement afin d'avoir une image la plus propre possible en sortie. J'ai tout de même eu la chance de faire 3 nuits sur l'objet mais je n'ai gardé que 10h20 au Total avec le N250 à F4 (1000mm de focale) et la caméra Poseidon-C (APSC couleur) Le champs est juste juste pour avoir la petite galaxie en haut mais ça passe au chausse pied. C'est la 1ère fois que je fais ce groupe et j'en suis assez content surtout que j'ai enfin trouvé une méthode pour vérifier correctement la collim avec le correcteur 3" en mode coulant (non vissé dans le PO) et c'est le OCAL!! Utilisé directement sur le correcteur inséré dans le coulant 3" du telescope. Après faut pu toucher et visser directement la caméra sur le correcteur déjà installé : Bref 10h20 de temp de pose sur ce groupe et je me permet de vous laisser quelques CROP pour ceux qui ont la flemme d'aller voir la FULL ! Clic pour la Full: et Les CROP: Bon Ciel à tous
    12 points
  5. Hello, Voici une galaxie qui me tenait à coeur, et pour cause, jamais tentée jusqu'à présent mais au combien désirée, jugée trop basse (je dois shooter plein sud entre le grand chêne du voisin au sud-est et le lampadaire diabolique au sud-ouest. Donc cette année je me suis lancé dans l'aventure del Sombrero. Et je n'ai pas été déçu M104 (NGC 4594, aussi surnommée la galaxie du Sombrero) est une galaxie spirale vue par la tranche située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 368 ± 25 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 20,17 ± 1,46 Mpc (∼65,8 millions d'al). M104 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SAa sp dans son atlas des galaxies. Certaines sources indiquent que Charles Messier a découvert M104. En fait, elle ne figurait pas dans la première édition de son catalogue et il l'ajouta manuellement à celui-ci dans sa copie personnelle le 11 mai 1781. C'est Pierre Méchain, un collègue de Charles Messier, qui a découvert M104 et il en a informé Jean Bernouilli dans une lettre datant du 6 mai 1783. Camille Flammarion remarqua la similitude de la position indiquée par Méchain et l'objet (HI.43, la galaxie du Sombrero) observé par John Herschel le 9 mars 1828 et il l'ajouta à la liste de Messier en 1921. La caractéristique la plus remarquable de M104, qui lui vaut son nom populaire de galaxie du Sombrero, est la ligne de poussière en face de son bulbe. Cette bande de poussière est en fait un disque symétrique qui entoure le bulbe de la galaxie. La plus grande partie de l'hydrogène neutre et de la poussière sont dans ce disque. Le disque pourrait aussi contenir la majeure partie du gaz moléculaire de la galaxie, mais cette déduction est basée des observations en ondes radio à faible résolution et à des détections de faible intensité. Davantage d'observations seraient nécessaires pour confirmer que le gaz moléculaire est enfermé dans l'anneau de M104. La spectroscopie infrarouge révèle que l'anneau de poussière est le principal site de formation d'étoiles de la galaxie. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 202 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:
    11 points
  6. Bonjour à tous, Ce printemps est décidément plutôt favorable à la pratique de l'astro. Les belles nuits s'enchainent (et en plus pendant la période de nouvelle lune)! J'en ai donc profité pour mettre mon newton à contribution et viser des galaxies. Le matériel utilisé pour ces 2 images est le même: Newton ONTC 200/900 + réducteur Starizona 0.75x Caméra Asi2600MC + filtre UV/IR Cut Player One Guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI290mm Monture Ioptron CEM40 Pilotage avec un Asiair Pro Voici donc tout d'abord M64 (la galaxie de l'oeil noir). J'avais repéré sur une image grand champ qu'il y avait une zone d'IFN assez curieuse juste à coté de la galaxie et je voulais essayer de la révéler. J'y ai donc consacré 2 nuits (111x180s + 101x180s) mais, malgré ça, ça n'a pas été facile de mettre ces poussières en avant. Elles sont très diffuses. Et ensuite M49 et ses voisines (135x120s): Nico
    10 points
  7. Hello, C'est la saison des galaxies en ce moment. Il y a les super connues, les spirales, les elliptiques, annulaires et...les irrégulières. En voici une pour changer. NGC 4214 est une petite galaxie irrégulière magellanique rapprochée et située dans la constellation des Chiens de chasse à environ 13 millions d'années-lumière. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 550 ± 18 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 8,11 ± 0,63 Mpc (∼26,5 millions d'al), ce qui n'est certes pas la distance qui nous sépare de celle-ci, car elle est trop rapprochée du Groupe local. NGC 4214 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome britannique John Herschel le 27 avril 1827 et elle a été inscrite au catalogue NGC sous la désignation NGC 4228. Une énorme cavité en forme de cœur, peut-être la caractéristique la plus attrayante de la galaxie. À l'intérieur de cette cavité se trouve un gros amas ouvert de jeunes étoiles massives dont les températures de surface varient de 10 000 à 50 000 °C. Leurs vents stellaires intenses sont à l'origine de cette cavité. L'absence de gaz qui en résulte a stoppé la formation d'étoiles dans cette région. La proximité de NGC 4214 et la grande variété d'étapes évolutives de ses étoiles en fait un laboratoire idéal pour l'étude de la formation et de l'évolution. Comme il y a peu de poussière entre nous et NGC 4214, les mesures obtenues en sont plus précises. NGC 4124 renferme une grande quantité de gaz constituant des pouponnières d'étoiles rougeoyantes. Le plus jeune de ces amas est âgé d'environ deux millions d'années . Les observations de cette galaxie ont aussi révélé la présence d'amas ouverts constitués d'étoiles supergéantes rouges beaucoup plus vieilles. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 405 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:
    9 points
  8. Re les amis La récolte de la semaine a été plutôt bonne Une dernière image : La Galaxie de la Baleine - NGC4631 imagée le 02 Mai 2025 24 poses de 5 minutes, soit une intégration totale de 2h J'aurais aimé faire un peu plus de poses mais le ciel en a décidé autrement C8 à pleine focale sur EQ6 R Pro 533 MC pour l'imagerie 220 mini pour le guidage via OAG Celestron Filtre Optolong L Quad Asiair Plus Cooling caméra : -10 ° Gain : 101 Prétraitement : Sirilic & Siril Traitement : PixInsight
    9 points
  9. Poster solaire avec de nombreuses protubérances d'un soleil tres actif L'heliostar Skywatcher fonctionne a merveille et sa facilité d'emploi et d'installation i pour profiter des éclaircies est un avantage indéniable ! Au foyer de l'instrument , camera player one - 5 Mai 2025 version normale et version inversé offrant une impression de relief impressionnant , un panorama de fin du Monde
    9 points
  10. Salut à tous, Si vous lisez l'excellente revue qu'est Astrosurf Magazine, vous avez certainement remarqué la rubrique intitulée "Ciel extrême" tenue par Yann Pothier. Pour les astrams nouvellement arrivés dans l'astronomie d'observation, Yann Pothier fait partie de cette bande de "fous du ciel" (dans le sens noble de l'expression !), passionnés par le ciel profond, qui ont été parmi les premiers à utiliser des Newton azimutaux mobiles qu'on appelle communément ajd des Dobson, souvent aussi déjà des diamètres appréciables et qui en plus traduisent leurs observations par des dessins. Il a édité à partir de 1996 le trimestriel "Ciel Extrême". Ca, c'est pour la petite histoire, le reste ici : http://www.astrosurf.com/cielextreme/index.html M'intéressant également à ces "tâchouilles", principalement "exotiques", j'avais logiquement isolé dans l'observatoire l'AS Mag n° 133 (mars/avril 2025) car la 1re de couverture avait attiré mon attention avec pour précision : "Ciel extrême : 4C 61.20". Avec une magnitude visuelle donnée à 16 et qq, évidemment, là, on est loin des Messier et NGC qui nous occupent habituellement déjà pas mal... Pas question d'utiliser le C14 pour cette cible, le diamètre est trop restreint (!), il faut plus grand, bien entendu la météo adéquate, un très bon ciel bien transparent, pas de Lune et la cible placée au mieux dans le ciel. Finalement, des conditions qui sont... rares. La nuit de lundi 28 à mardi 29/4, ces conditions étaient réunies, avec pour mon site une très (très) rare moyenne SQM de 21,82 vers 0h15 légales. Le Dob 460 (F/D 3,7) se mettait au frais depuis le dîner et a permis de faire un petit tour du ciel sur les objets brillants "classiques" après avoir montré une Jupiter affreuse. Repérer (la zone de) 4C 61.20 est relativement aisé puisqu'il suffit de partir de Dubhe (Alpha UMa) et cheminer jusqu'à la galaxie NGC 3407 qui est de 13e magnitude. Encore une x, ce cheminement se fait très facilement. Bien entendu, si on possède des cercles digitaux ou bien un Go-To, l'opération est encore plus simple... En revanche, à ce niveau là, l'affaire se corse rapidement car on a beau changer d'oculaire et descendre en focale, même équipé, en "super ou ultra grand champ" et/ou en "haut de gamme", on ne distingue pas grand chose... Les 3 étoiles repères vers NGC 3407 sont facilement visibles, en revanche point de 4C 61.20. Il a fallu pousser jusqu'à presque 400x (zoom TVO 3-6 réglé à 5mm) pour distinguer faiblement la lueur de l'objet par "glimpses" comme décrit dans l'article. Observation de nouveau confirmée la nuit de mardi 29 à mercredi 30/4 avec une moyenne SQM moins bonne (21,62). J'attends de pouvoir faire la même cible avec le Dob 600 d'un pote venant de temps à autres à la maison. Essayez d'observer 4C 61.20 chez vous, aux RAP ou aux NAT, c'est une bonne occasion de tester votre vue et l'instrument (diamètre, optique). Plus d'informations en lisant le texte dans AS Mag... Merci à @yapo pour la présentation de cet objet "extrême". 🙂
    9 points
  11. Hello, Petit tour du côté des Chiens de Chasse en cette fin Avril 2025, toujours pas mal de nuits dégagées, ça fait du bien de pouvoir enchaîner les nuits claires. NGC 5033 est une vaste galaxie spirale relativement rapprochée et située dans la constellation des Chiens de chasse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 101 ± 16 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 16,2 ± 1,2 Mpc (∼52,8 millions d'al). NGC 5033 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 312 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:
    8 points
  12. Salut tout l'monde, Enfin de retour après des semaines et des semaines sans imager. Lors de mon déménagement j'ai pû troquer mon ancien ciel bortle 8 contre un bortle 6 désormais, c'est déjà mieux 😅. Pour ma première prise dans mon nouveau chez-moi, j'suis parti sur le couple M106/NGC4217 accompagné de plein d'autres NGC en tout genre, que je voulais faire depuis un bout de temps. J'ai fait une première nuit pour la couleur et les deux suivantes pour la luminance. Au final : -60*60s par couche RVB -600*60s pour la L Askar 103 / 533MMpro / Astronomik
    8 points
  13. La petite dernière de la saison NGC4725 ASI 2600MM pro Newton CFF 200 F5 10m GM2000 Lum 308 x 60 sec RGB 3 x 21 x 60 sec Software SGPro, PI & PS CS6. Lien Flickr
    7 points
  14. Re-bonsoir ! Bon, après du retard de traitement, voici ma version de NGC 3718, acquise avec douleur sur 3 nuits très morcelées du fait du temps, les 19-25-27 Mars dernier. Prise avec la TS CF-APO 130/910 et l'Altaïr 26M en LRVB. 5h de luminance environ et 30mn par R/G/B. Au final, une fwhm de 2.3" sur le stack. Pré-traitement Siril/Sirilic Traitement pix habituel GradientCorrection sur chaque ( L/R/G/B) StarAlign sur L DynamicCrop ChannelCombine RGB Solver + SPCC sur RGB BlurX sur L et RGB StarX sur chaque EZStretch Starless_L et Starless_RGB NoiseX Stretch Seti stars pour stars_RGB Export PS léger denoise Starless / assemblage / StarPike / Export Voili. Le plein champ en premier, une version crop à zoomer en deux. A vous ! (clic-droit pour zoom)
    7 points
  15. Cette phrase du célèbre petit ranger de l'espace de Pixar résume assez bien mon sentiment après cette superbe soirée d'observation d'hier soir. On le sait tous, l’observation astronomique est autant un plaisir esthétique que cérébral. Nous nous réjouissons des volutes des nébuleuses, des détails de l’atmosphère jovienne ou du relief martien. Nous restons cois devant la beauté brute de la Lune à l’oculaire, nous nous émerveillons de la richesse infinie des amas globulaires. Nous pouvons éventuellement, par très bon ciel, être subjugués par les bras spiraux de la Galaxie du Triangle… Mais prenons un moment pour penser à ce que l’on regarde, le plaisir prend immédiatement une autre dimension, sans mauvais jeu de mot. Assis sur mon confortable tabouret, seul dans l’obscurité à 1000m d’altitude, à travers quelques miroirs et lentilles – rien de bien compliqué – ce sont des milliards d’année-lumière qui m’observent, et que j’observe en retour. Contrairement à Blaise Pascal, le silence éternel de ces espaces infinis ne m’effraie pas, mais plutôt me ravit. Alors oui, le plaisir ici est avant tout cérébral. Point de volutes ou de bras spiraux (ou si peu) pour flatter la rétine, plutôt une multitude de formes – oblongues, rondes, obliques – tantôt diaphanes tantôt fantomatiques, qui viennent piquer l’esprit. Car chaque petite tachouille discrète est un univers-île à part entière, contenant son lot de soleils, de planètes, de nébuleuses et d’amas qui sont autant de ravissements complètement inaccessibles. Les distances en jeu sont folles, pensez-donc ! Des dizaines voire centaines de millions d’année-lumière. Pour nous, pauvres diables coincés sur Terre, ces dizaines de millions de milliards de kilomètres ou bien l’infini, c’est du pareil au même, si tant est que la comparaison ait encore un sens. Mon programme de ce soir est tout simple donc, et tient donc dans cette phrase : vers l’infini et au-delà. Direction les constellations de la Vierge, de la Chevelure de Bérénice et du Lion, dans le but de découvrir ce qu’il y a à découvrir, d’identifier ce qu’il m’est donné à voir, en toute humilité. Ça, c’est pour l’infini. Et au-delà ? Oui. Allons voir au-delà. Dans la constellation de la Vierge se cache une étoile insignifiante de prime abord, et même en y regardant à deux fois. Avec sa magnitude à 12.85, HIP 60936 n’attire pas l’attention. A l’oculaire, elle est assurément insignifiante. Mais il faut apprendre à la connaître, et son autre nom vous dira peut-être quelque chose : 3C 273. Un quasar. Un noyau actif de galaxie, dont le trou noir supermassif possède un disque d’accrétion d’une brillance ahurissante (magnitude absolue évaluée à… -26mag !) et qui nous nargue depuis sa place à… 2,44 milliards d’années-lumière. Des années-lumière par paquets de milliards, carrément. Pour ce programme, c’est évidemment le dobson 300 qui s’y colle et, le temps que la nuit se fasse, je ne boude pas mon plaisir d’aller saluer le relief lunaire, toujours impressionnant, notamment le cratère Petavius et sa rima parfaitement rectiligne. Bonsoir aussi à la belle Jupiter juste en-dessous, aux bandes bien nettes et colorées, quoi qu’un peu bouillonnante. 22h vient de passer, l’obscurité commence à être propice et je commence donc d’emblée par mon challenge du soir : détecter 3C 273 et l’identifier. Pour le repérer, je me suis imprimé une carte trouvée ici : https://www.deepskycorner.ch/obj/3c273.en.php que j’ai converti en « printer friendly » : La recherche s’est avérée assez difficile et j’ai eu beaucoup de mal à identifier les astérismes proposés pour me repérer. Mais finalement ça y est, je repère les trois étoiles alignées sous le quasar (en haut, dans l’oculaire) et… juste à côté les deux petits points peu lumineux, dont celui de droite est le fameux quasar. Je suis ravi, c’est un objectif que je me fixais depuis longtemps de pouvoir observer ce monstre pourtant si discret. « Ce petit point, c’est un quasar. Dingue. ». Passage ensuite dans la Vierge, avec un trajet que j’aime faire : partir de Vindemiatrix et remonter jusqu’à Denebola. Ce soir donc, j’essaie d’identifier les galaxies que je vois. Le premier duo identifié est NGC 4762 & NGC 4754, parfaitement nettes et assez brillantes. Un peu plus bas, NGC 4733 se fait discrète. Je continue ma route et tombe sur la grosse galaxie elliptique M60. Il me semble percevoir une dualité du noyau, trahissant la présence de NGC 4647. Tout à côté, NGC 4636 et NGC 4638 sont elles parfaitement visibles. M59 est là également, évidemment. NGC 4606 et NGC 4607 gardent le passage, quoique subtilement, vers M58, galaxie spirale qui ne montrera aucun détail. En-dessous se trouve la discrète NGC 4564 et les encore plus discrètes NGC 4567 et NGC 4568, duo de galaxies en interaction. Retour sur M58 et direction l’opposé, au-dessus donc, où NGC 4550 et NGC 4551 se font rapidement voler la vedette par M89, bien plus visible et évidente. Toujours plus haut, M90 est très belle, bien définie et lumineuse Je continue de monter et découvre M91, plus subtile avant de partir à droite et tomber sur M88. Ah ! Qu’elle est belle ! Petite et oblongue mais bien lumineuse (alors que les valeurs données par Stellarium semblent très faibles). Je reprends mon chemin initial et tombe sur la galaxie elliptique géante M87. Bien évidemment, ni son trou noir central – pris en photo par le consortium EHT – ni son jet relativiste ne me sont accessibles, mais je sais qu’ils sont là… Elle est accompagnée par un chapelet de petites galaxies : NGC 4486, NGC 4478 et NGC 4476. Poursuivant ma route, je tombe sur la chaîne de Markarian, et là c’est un peu le festival : M86, M84 et NGC 4388, toutes trois bien visibles et de formes très différentes, encadrent une discrète NGC 4387. Au-dessus, NGC 4402 est bien visible, juste à côté de Arp120, galaxie particulière très sympa et de forme allongée et NGC 4435. Je poursuis ma remontée de la chaîne et tombe sur NGC 4458 et NGC 4461, puis NGC 4473 et NGC 4477. Je continue et identifie trois autres galaxies : NGC 4459, NGC 4468 et NGC 4474. A côté, NGC 4446 et NGC 4447 sont ridiculement petites. L’heure tourne, la nuit est bien avancée et la fatigue de la journée se fait sentir. Je ne me sens pas continuer encore longtemps alors décide de chercher deux cibles envisagées : les amas Abell 1656 dans Bérénice et Abell 1367, dans le Lion. Ce dernier est très facile à pointer car situé tout à côté de l’étoile de magnitude 4.5 93Leo. En vision décalée, j’aperçois assez nettement les deux principales galaxies de l’amas, NGC 3842 et et NGC 3862. Peut-être aussi NGC 3816 et NGC 3821 mais sans certitude. D’autres galaxies apparaîtront et disparaîtront de manière fugace au grès de l’observation, me laissant un peu la même impression qu’un amas globulaire peu résolu… mais avec des galaxies ! Même exercice pour Abell 1656 donc, dans la Chevelure de Bérénice et également très facile à repérer car situer sur la ligne BetaCom – Al Dafirah. Le rendu est un peu le même qu’avec le précédent amas avec deux galaxies centrales discernables en vision directe cette fois : NGC 4874 et NGC 4889. La zone fourmille en limite de vision de petite taches très peu étendues, sorte d’étoiles un peu empâtées, témoignant de la richesse de l’amas. Le ciel bien noir d’une heure du matin est très coopératif, et avant de plier bagages et redescendre sur Terre, je retourne voir le quasar de tantôt. Il est toujours là, évidemment, et même plus facilement visible maintenant. Mais le bonhomme est épuisé. Ces 4h d’exploration galactique depuis ma petite montagne étaient un réel bonheur, partagé en plus avec deux amis fins observateurs, mais il est temps pour moi de tirer ma révérence, redescendre sur Terre en plaine, et rejoindre mon lit… avant de vous raconter tout ça en citant Buzz l’Éclair et Blaise Pascal. Merci de m’avoir lu.
    7 points
  16. Salut, acquisition de la nuit dernière M99 et ses copines. 30 poses de 240Sec comme d'hab: la version annotée: un crop de M99: et de NGC4302: a noté que j'avis pris NGC4302 au C14 à 4M de FL l'année dernière: A vos commentaires a+ Serge
    7 points
  17. L'excellente stabilité de ce 2 Mai 2025 et une grande transparence de l'atmosphère ont permis d'utiliser le potentiel du télescope Mewlon 250 S avec son filtre Halpha de 230 mm pleine ouverture . Les conditions étaient ainsi réunies pour vous offrir le vertige d'un plongeon a l'intérieur de cette double tache solaire comme Castor et Pollux sur la barque de Ra ! De nombreux détails apparaissent avec une impression de relief étonnant sur une mer de plasma en fureur ! Telescope Mewlon 250 S - Etalon Fabry Perot PST Coronado optimisé prototype - Camera player one photo au foyer de l'instrument soit 3000 mm et ensuite avec barlow 1.3x soit focale résultante de 3900 mm
    7 points
  18. Salut, Alors après Julien et Serge, c'est mon tour de sortir NGC4490. Je ne connaissais pas et ce couple en intéraction est vraiment sympa. Merci @180Vision pour la découverte. Alors voilà ma version avec 6h30 de cumul en poses de 30s au C8 à F/6.3 et Altair 26c, sans filtre en ville. Peiu de traitement à part la saturation des couleurs pour monter ce bleu assez sympa. les nuages arrivent pour qq jours, retour semaine prochaine. Ce soir, si c'est pas trop voilé, je tente le retournement avec GSS Sam Crop
    7 points
  19. Coucou 🙂 Voici un système solaire maison dont les 8 planètes sont des fèves de galettes des rois, le Soleil est une orange et les ceintures d'astéroïdes (principale et de Kuiper) sont fait de graviers. Bien sûr, rien n'est à l'échelle, ni la taille des astres, ni les distances. Seule l'ordre est respectée. Le tout est posé sur un plaid constellations. 😁 Bonne soirée à vous toutes et tous 😉
    6 points
  20. Je déterre ce sujet car j'ai maintenant du recul sur ma Skywatcher esprit 120ED. Et surtout Skywatcher va sortir une nouvelle version de sa gamme Esprit qui j'espère gardera la même qualité optique. J'ai appris que le design optique original est fait par l'opticien belge Hugo Ruland de Lichtenknecker qui a revendu le brevet à Skywatcher. Retour sur presque 3 ans d'utilisation de mon Esprit 120ED: En premier elle est relativement lourde pour une 120. Le pare buée n'a pas un super maintient mais j'ai réglé cela avec une simple bande velcro autocollante à la base du pare buée. La valise est lourde et j'ai dû découper plusieurs parties intérieures pour pouvoir la ranger avec tous les accessoires, câbles, Asiair et autres en place. Le porte oculaire à un système rotatif peu exploitable que j'ai remplacé par un autre et qui un jour sera remplacé par un rotateur électronique. Voilà pour les points négatifs. L'optique est exceptionnelle, un piqué et un contraste vraiment excellent et cela se vois sur les photos et aucune aberration chromatique visible. Je l'utilise principalement en photo du ciel profond mais je fais aussi un peu de visuel planétaire et j'envisage de bientôt faire de la photo planétaire. Mon expérience sera donc principalement en photo du ciel profond. Je l'utilise avec le correcteur de champs 1:1 et avec le réducteur X0.77 qui fonctionnent tous les deux avec un capteur plein format 24x36. Autre avantage à la sortie du filtage M48 des deux réducteurs le tirage de 55mm est identique et donc je peux monter mon appareil photo avec les même bagues quel que soit le correcteur ou réducteur utilisé. Il y a du vignettage important avec le réducteur au format 24x36 mais corrigé avec les flats. J'ai donc une focale de 840mm F7 et 646mm F5,4. Je l'utilise avec une monture Wave 150i sur un pied colonne TSOptics,une lunette guide 80/400mm Acuter et un appareil photo Nikon Z7 défiltré/re-filtré EOS for Astro. Voici quelques photos de mon installation et quelques résultats avec des liens HD, les photos comparatives Esprit/taka, postées précédemment ne sont pas représentatives de la qualité de cette Esprit 120ED. M31 avec le réducteur x0.77: Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2024/10/26/20241026020837-3f01779b-xx.jpg IC434 à 840mm de focale Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2024/10/24/20241024102839-78b8bc43-xx.jpg M45 à 840mm de focale: Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2024/12/28/20241228105655-9bd6c6c8-xx.jpg IC443 à 840mm de focale: Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2025/02/01/20250201141532-fde1a74a-xx.jpg NGC4565 840mm de focale et avec un drizzle X3: Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2025/04/26/20250426103844-a67a7b1a-xl.jpg M51 à 840mm de focale et drizzle x2: Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2025/03/08/20250308102905-d73217a3-xl.jpg NGC2244 à 840mm: lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2024/12/01/20241201162343-b045396f-xx.jpg M101 à 840mm et drizzle x2: Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2025/04/30/20250430111502-057a4734-xl.jpg California avec réducteur et 546mm de focale: Lien HD: https://lucnix.be/_data/i/upload/2024/11/30/20241130122728-cf8a4873-xx.jpg M13 à 840mm de focale: Lien HD: https://lucnix.be/upload/2025/04/26/20250426130405-3bc65cb8.jpg WR134 à 840mm de focale: Lien HD: https://lucnix.be/picture.php?/283605/category/Astronomy NGC7000 à 840mm de focale: Lien HD: https://lucnix.be/i.php?/upload/2025/04/28/20250428115056-d5961017-xx.jpg
    6 points
  21. Salut, Voici une galaxie qui n'a pas besoin de présentation... Sur les trois dernières nuits, j'ai pu accumuler 600*60sec de luminance, et 100*60sec par couche couleur, depuis mon jardin de banlieue à très exactement 20km du périphérique parisien. Le seeing a été globalement correct, avec une FWHM médiane de 2.1" sur la (super)luminance, et une magnitude limite de 22,1 à 7sigmas d'après ASTAP. Pour l'équipement, comme d'habitude le T250 maison optiques Mirrosphère avec une caméra ASI183mm sur une AP900. Je vous invite à explorer la full à 0,45"/pixel (clic droit): J'aime bien en particulier toutes les petites galaxies visibles par transparence à travers les bras de M101. La luminance annotée avec les galaxies d'arrière-plan et les quasars : Bonne journée, Dan
    6 points
  22. Je continue mon projet de constellations avec 3 petites nouvelles et une nouvelle version de la petite Ourse. Les 3 nouvelles sont des constellations moins connues car très basses depuis la France. Elles sont du coup assez délicates à traiter avec des gradients considérables. A noter au passage qu'avec mes objectifs de 85 et 50 mm, j'ai abandonné l'idée de faire des flats avec un panneau: je n'y arrive pas! Les flats réalisés comme ça ne représente pas correctement l'illumination de ces objectifs à champ large. La seule chose qui fonctionne avec eux ce sont les flats sur le ciel au crépuscule (ce qui est quand même moins pratique...) Voici donc tout d'abord la constellation de la coupe. Canon 6D + Tamron 85mm (ouvert à f/3.5). 76x60s: Pas d'objets remarquables ici. Ensuite la constellation du corbeau, Canon 6D + Tamron 85mm (ouvert à f/3.5). 67x60s: On peut observer 2 objets de Messier ici: M104 (à droite) et le petit amas globulaire M68 (en haut à gauche) Et la troisième est la constellation de la balance. Tamron 85mm (ouvert à f/3.5). 95x60s: Seul objets intéressants: l'amas globulaire NGC5897 au milieu de l'astérisme ainsi qu'une zone d'IFN assez caractéristique en bas à droite Et puis je voulais revisiter mon image de la petite Ourse qui ne me convenait pas. La zone autour de Polaris est plein d'IFN et je n'avais pas réussi à les mettre en valeur convenablement. J'ai donc utilisé la combinaison Canon 6D + Tamron 85mm ouvert, cette fois, à f/2.2. 285 x 60s: Nico
    6 points
  23. Bonjour a tous, image en Ha du 30-04 en Ha avec un ts 130/910 en double stack. et une mosaïque de 18 tuiles
    6 points
  24. bonjour a tous petit boucle sur notre satellite, hier en début de soirée. j'ai ressorti le mak 127/1500 , la 224 mc et utilisé mon réducteur de focal 3 tuiles pour composer la photo bonne journée a tous !
    6 points
  25. Voici une zone tres bien connu, sur laquelle j'ai passer 2 nuits de la semaine derniere autour du 1er Mai. En grand champ, c'est mon APSC + samyang 135mm sur ma vielle star adventurer. Donc la zone de M81+82 , meme si ici pour une fois ce ne sont pas les stars du show. Environ 6h de pose de 1min, avec un paquet de rejet pour cause de bougé (pas de guidage), brume ... 135mm a F2 pendant donc 4-5h gardés. Il y a des poussieres partout, et les gradient quand on cherche a faire ressortir ces IFN sont tres fort, surtout les gradients de couleur. Le champ ici fait 10°x6° quand meme ! Mais c'est pas une zone colorée.... Pourtant la photo n'est pas en noir et blanc.
    5 points
  26. Salut à tous, Je n'avais plus grand chose de H-alpha avec mon vieux PST 1ère génération dont le filtre à l'ouverture a la réputation de s'oxyder avec le temps. Les images ressemblaient plus à du continuum qu'à du H-alpha Suite à une conversation avec Bernard Augier sur astrosurf j'ai décidé de me lancer dans sa réparation. Un grand MERCI à lui. http://www.astrosurf.com/topic/173431-changer-lobjectif-40mm-dun-pst-premi%C3%A8re-g%C3%A9n%C3%A9ration/ Décollement des lentilles du doublet à l'eau bouillante dans une passoire J'ai enlevé ensuite les revêtement et la colle avec du vinaigre ménager et de l'alcool à 90 Les lentilles bien nettoyées, je les recolle avec du baume du Canada. Je liquéfie le baume en le chauffant avec un sèche-cheveux. Je me suis fait des petites calles en impression 3D pour bien les positionner Et voilà un beau doublet tout beau tout propre Contrairement à Bernard Augier qui a choisi de changer son ITF, j'ai opté pour un filtre ERF 2" de chez PlayerOne positionné devant le doublet et serré gentiment avec la bague d'origine. Il a l'avantage d'être à la bonne taille. Un œil à l'oculaire et c'est le bonheur !!! J'ai récupéré tous les détails du H-alpha. Protus, filaments ... Le tout pour moins de 150 € (filtre + baume) La preuve en image avec le soleil du jour et l'ASI 678 Philippe
    5 points
  27. j'ajoute cette animation de la grosse protubérance visible ce matin ( durée: 1h13min , condition médiocre : vent + turbulence ).
    5 points
  28. Bénéficiant ce Matin d'un troué d'une heure avant le déluge ! Voici Le coté lumineux et le coté obscur de notre étoile , comme Janus Dieu a Double face ! La facilité de mise en place de L'Heliostar 76 mm Sky-watcher ma permis de réaliser ces cliches au foyer de l'instrument Sur la seconde photo en inversion , On peut se représenter aussi le Soleil en fin de vie dans 3 milliards d'année lorsque sa lumière commencera a décliner et qu'il se rapprochera de la Terre comme Janus dieux du commencement et Dieu de la fin !
    5 points
  29. Un trou dans la couverture nuageuse m'a permis de réaliser ce cliché avec une énorme protubérance s'élevant dans l'espace ! Cette éjection éruptive fut très rapide. Puis elle est devenue un immense braiser de plasma au-dessus de la chromosphère ! Une activité solaire intense avec de nombreux filaments la facilité de mise en place de l'Heliostar fut très pratique Pour saisir ce moment ! La chance d'avoir une éclaircie juste à ce moment crucial ! Heliostar Skywatcher 76 mm - Camera Player one au foyer de l'instrument
    4 points
  30. Hello, voilà des années que je n'avais pas posté dans cette rubrique ! Comme un petit air de nostalgie... Hier Mars passait très près de l'amas de la ruche M44 et je me suis dit qu'il serait sympa de garder un souvenir de cet événement, rare me semble-t-il. Alors pendant que je me régalais aux jumelles à profiter de ce joli rapprochement, la petite lunette (TS APO 60/360) était montée sur l'azgti (en mode AZ !) pour prendre quelques clichés. Voici le résultat : M44-Mars.tif Je suis un peu rouillé depuis le temps et les techniques et logiciels ont déjà pas mal évolué depuis que je suis passé au visuel, alors je partage également le fichier brut d'empilement pour celles et ceux qui voudraient s'amuser à honorer bien mieux que moi cette rencontre entre la planète rouge et l'un des plus beaux amas ouverts du ciel : r_M44_stacked.fit N'hésitez pas à partager votre résultat ! Quelques infos : 255 poses de 10s à 800 ISO au Sony NEX-6, pas de DOF, pas de correcteur (ça se voit !). Empilement et traitement intégral sous SIRIL 1.2. Photo recadrée. Alexis
    4 points
  31. MESSIER 83, MESSIER 104 et MESSIER 68 Bonjour à tous, Après un petit post solaire, voici le bilan de deux petites veillées qui sentent bon le printemps métropolitain ou bien l'hiver austral, comme on veut ! Au programme furent deux belles galaxies, Messier 83 et 104, puis, dans la même zone du ciel, un amas globulaire assez discret, surtout si proche au fond du géant du sud (Oméga du Centaure), j'ai nommé M68. Messier 83. C'est un peu notre galaxie des Chiens de Chasse en fait : Whirlpool comme on dit. Et c'est vrai que, de façon diffuse, ça tourbillonne pas mal ! Au début, on a l'impression de ne rien voir si ce n'est le noyau et une barre assez nette, mais au fur et à mesure, se distingue de réelles spirales qui tournoient et que confirme en parallèle la moindre photographie. Messier 104. Notre sombrero internationale aussi bien visible au nord qu'au sud n'est plus guère à présenter. Il n'étais pas prévu initialement à l'observation mais le Corbeau me faisait de l'oeil ! Messier 68. Pour finir, ce joli amas globulaire que j'avais observé en...2010 à la lunette. Autant dire qu'il a dû se sentir un peu oublié cet objet céleste ! Voici le dessin effectué à l'époque : Puis celui réalisé au C11 à 90X environ. Autant dire que l'on peut grossir bien davantage, mais j'apprécie en fait beaucoup plus ces petites résolutions, plus lumineuses et d'une certaine manière tout aussi esthétique qu'un fort grossissement. Je vous souhaite un bon ciel de printemps ! Gildas
    4 points
  32. Hello les amis Je vous présente M13 imagée le 1er Mai 2025 14 poses de 5 minutes, soit une intégration totale d'1h10' C8 à pleine focale sur EQ6 R Pro 533 MC pour l'imagerie 220 mini pour le guidage via OAG Celestron Filtre Optolong L Quad Asiair Plus Cooling caméra : -10 ° Gain : 101 Prétraitement : Sirilic & Siril, Merci à Seb @sebseacteam pour ses tuyaux. Traitement : PixInsight
    4 points
  33. Il y a un mois une bande de copains (dont moi) a repris un télescope fait par Roel Weijenberg autour d'un miroir Alluna 635 mm f/4.2. Fabuleuse trouvaille, malgré la taille il est facilement transportable comme brouette et se monte facilement par une personne. Une petite vidéo Toutube: Il y a une semaine, j’ai apporté quelques modifications : plateforme Gregg Blandin en dessous, nouveau porte-oculaire FeatherTouch avec plus de marge de mise au point, qui rend le télescope compatible avec les correcteurs de coma classiques mais aussi avec un SIPS Paracorr (pour le visuel pur), trois supports de chercheur (chercheur à image droite ou pointeur laser en bas, chercheur à point rouge juste au-dessus du porte-oculaire, et en haut un PiFinder)... La perceuse est encore visible en arrière-plan sur la photo (tout comme la bombe aérosol Noctutec SL-94 à gauche), mais il est prêt à l’emploi: ouverture dans la plaque de support du porte-oculaire élargie pour le tube du FT, supports de chercheur ajoutés, et un peu de bricolage pour le rendre compatible avec la table équatoriale (déjà installée ici, ce qui donne l’impression que le télescope flotte un peu). Tout est en place sur la photo, sauf le pare-lumière et le chercheur : ...et ensuite, il était temps pour une première session sérieuse (ce n’était pas la « première lumière » pour ce télescope à ce nouvel emplacement, mais c’était la première fois après toutes les modifications). Sud des Ardennes (belges), près de la Semois, nuit du 27 au 28 avril. SQM pendant la nuit astronomique autour de 21,3, transparence bonne sauf dans les 15° les plus bas, surtout au sud (où il fallait observer à travers un léger voile). Rien que des éloges au sujet de la structure : il se déplace en douceur (même sur la table EQ), l’équilibre est parfait, la stabilité de la collimation est stupéfiante (même après démontage et remontage)... le seul inconvénient, c’est qu’on a effectivement besoin d’une échelle en permanence, sauf pour les objets très bas, et chaque changement d’oculaire ou de filtre devient un petit voyage. Tout est intelligemment conçu (l’installation de la cage du miroir secondaire devient assez simple après quelques essais grâce à la petite cale de chez Ikea fournie, qui permet d'incliner la boîte à miroir pendant l'installation), et malgré le miroir Alluna assez épais, une seule personne peut sans trop d’effort installer la boîte à miroir dans le berceau sur la plateforme. Mais quelle récompense pour les voyages sur l'échelle ! Une grande ouverture, donc même à des grossissements assez élevés, une luminosité surfacique impressionnante. Voilà ce qu’on appelle un vrai râteau à galaxies Arp ! Toute la session a utilisée principalement les combinaisons suivantes : Galaxies : amplificateur de lumière résiduelle 3ème génération (rapport signal/bruit 37, pas trop mal), sur Paracorr (118x, f/4,83, champ de 0,34°) ou sur Barlow APM 2" 1,5x (145x, f/6,3), filtre Astronomik L1 (pour filtrer le rayonnement de fond de ciel OH en IR proche) ; oculaires en verre : Apollo 11 mm Apollo dans Paracorr (278x) et Delos 8 mm dans Paracorr (383x). Nébuleuses planétaires brillantes : amplificateur, Barlow 2,3x sur Paracorr (270x, f/11, champ de 0,15°), filtre Altair Astro quad-bande ; oculaire : 8 mm Delos dans Paracorr (383x). Nébuleuses diffuses en "fort" grossissement : amplificateur de lumière résiduelle sur Nexus (77x, f/3,15, champ de 0,52°). Nébuleuses diffuses à faible grossissement : amplificateur de lumière résiduelle avec objectif de 30 mm sur Televue Plössl 67 mm et Paracorr (46x, f/2,16, champ de 0,87°). Encore plus bas grossissement : même configuration mais avec Nexus au lieu du Paracorr (30x, f/1,4, champ de 1,3° ; étonnamment, le réducteur 0,75x provoque moins de vignettage que le TS Maxfield 0,95x). Comme on peut le voir, avec un amplificateur de lumière résiduelle, on travaille généralement à plus faible grossissement, car on observe en vision mésopique, ce qui permet de percevoir plus de détails sans devoir trop grossir. Il a fallu attendre un peu la nuit astronomique, mais tout était déjà installé bien avant, en un clin d’œil (le plus long, c’est les allers retours pour aller chercher les accessoires ; le montage en lui-même prend moins de 5 minutes). Et ensuite, au travail… j’avais eu le temps de préparer une petite liste. Attention : sauf pour les deux combinaisons afocales (et les oculaires en verre), l’image est en mode « jumelles » (les amplificateurs de lumière résiduelle avec un objectif ou un télescope donnent une image droite et non inversée), ce qui n’est pas courant pour un Dobson. Dans le texte Il faut donc inverser la droite et la gauche ainsi que le haut et le bas, par si on a un Dobson classique (j'ai essayé d'utiliser Est/Ouest et Nord/Sud dans le texte). NGC 2835 était déjà descendue bien bas, juste dans la purée au-dessus de l’horizon où la transparence était moyenne ; l’objet est indiqué comme « visible dans des télescopes de 4 pouces » dans l’atlas IDSA, mais je n’y crois pas du tout, du moins pas depuis le Benelux (je pensais que 635 mm suffiraient, mais je l’ai tout simplement ratée pendant des minutes car je m’attendais à quelque chose de beaucoup moins subtil). À 118x, entre deux petites étoiles presque alignées est-ouest (horizontalement), on distingue à peine un noyau, avec un centre presque stellaire et un léger petit cercle flou autour. Aucun bras spiral visible, sauf une petite tache en haut à gauche (nord-est), probablement une région HII (formant un triangle rectangle isocèle avec les deux étoiles de part et d’autre de la galaxie). Après beaucoup d’efforts, un minuscule debut de bras partant du noyau vers le sud est perceptible, mais c’est une observation incertaine. À plus faible grossissement (77x), on devine un très faible halo allongé nord-sud (rapport 2:1), atteignant la petite tache, mais sans aucun détail (même cette petite région devient difficile à voir). UGCA 150 se localise via PiFinder plus SkySafari, car elle n’est pas dans les catalogues standards du PiFinder. C’est une fine traînée verticale (NNE-SSO), juste à l’est d’une étoile assez brillante, avec un rapport h/l de 1:8 ou 1:10. Le noyau est relativement lumineux, également allongé, bien défini, et situé franchement du côté de l’étoile à l'ouest. Vers le nord, la galaxie s’étend deux fois plus loin que deux petites étoiles situées juste à l’est, avec une extrémité assez pointue. Vers le sud, l’extrémité est plus émoussée et s’étend un peu moins. Sur le côté est, une fine bande de poussière est visible, et juste à l’est de celle-ci, une ligne extrêmement ténue est encore perceptible. NGC 3115, une vieille connaissance, la galaxie du Fuseau (Spindle Galaxy), porte bien son nom. À 145x, un petit noyau lumineux légèrement ovale, allongé NO-SE avec un rapport de 1:1,5. Dans son prolongement, une ligne centrale très fine, de longueur égale de chaque côté, qui s’étend au sud jusqu’à environ une fois et demie la distance de noyau vers d’une petite étoile à l’est, et au nord jusqu’à une étoile encore plus faible. Cette ligne donne presque une forme de losange au noyau en le rallongeant dans l'axe majeur. Un faible halo au rapport 4:1 entoure cette ligne centrale (atteignant environ les 3/4 de la distance entre le noyau et l’étoile au sud-est), mais il est très très légèrement plus sombre de part et d’autre du centre, ce qui lui donne un peu une impression de forme de lemniscate. En vision décalée, les bords du halo deviennent plus nets (et il apparaît étonnamment uniforme, sauf de part et d'autre du noyau, bien que la différence de luminosité est moins nette en vision décalée) NGC 3242, le Fantôme de Jupiter, est magnifique, et pour cela j’utilise un grossissement plus élevé (270x) avec un filtre Antlia Quad-Band. Une étoile centrale, un anneau en forme de citron autour d’une cavité orientée SE-NO. À l’ouest, l’anneau est un peu pointu avec une tache plus lumineuse dans l’axe du citron ; à l’est, il est plus estompé avec une tache plus lumineuse perpendiculaire à cet axe. Autour, un halo ovale 1,4:1, bien défini. LE long de l’axe mineur, un fin liseré entoure la halo, qui disparaît presque dans l'axe majeur. Aux extrémités sud-ouest et nord-est, cette halo semble avoir une structure en « trident » à cause des zones plus lumineuses au bord et dans l'axe majeur. Un fin anneau sombre (visible uniquement au sud-ouest et au nord-est) entoure le bord lumineux, suivi d’une très faible halo secondaire au diamètre environ trois fois plus grand. NGC 4027 (Arp 22) : une barre centrale très courte, presque horizontale, inclinée de 30° par rapport à une ligne reliant deux étoiles à l’est et à l’ouest ; le noyau est situé à un tiers de cette ligne (plus proche de l’est), avec un halo 2:1 autour de la ligne. À l’extrémité sud de la barre, un bras très court part immédiatement et se recourbe presque directement vers l’autre côté de la barre (ce qui donne à la région sud une forme semi-circulaire). Au nord, un bras part perpendiculairement à la barre, s’étend en ligne droite, puis forme une longue courbe jusqu’à l’étoile à l’est. Contrairement au bras sud (qui semble collé au noyau), il y a une zone sombre entre le bras nord recourbé et le noyau. À faible grossissement (77x), un halo très diffus entoure toute la galaxie, sauf dans cette zone sombre. L’ensemble est remarquablement asymétrique (presque rond et uniforme au sud, allongé au nord, donnant une forme globale ovoïde). Le Pingouin et l’Œuf (NGC 2936 et NGC 2937, Arp 142) sont pour moi un classique un petit défi musclé. Malheureusement, la transparence dans cette partie du ciel n’est pas idéale ce soir, mais l’amplificateur de lumière résiduelle et l’ouverture compensent en partie. L’« Œuf », au sud, présente une forte luminosité surfacique. Noyau quasi stellaire avec un renforcement lumineux autour et un halo bien défini, allongé nord-sud avec un rapport 1:1,5. Après beaucoup d’attention, on perçoit un halo secondaire très diffus qui prolonge l’objet vers le nord et le sud (mais pas en largeur est-ouest). Le « Pingouin » apparaît d’abord comme une galaxie ovale, située à mi-chemin entre l’Œuf et deux petites étoiles au nord-ouest, avec un grand axe presque perpendiculaire à celui de l’Œuf. En y regardant de plus près, le noyau est plutôt triangulaire, avec une pointe allongée vers l’est. Il y a un renforcement lumineux dans le noyau, mais pas de type quasi-stellaire, et une fine bande sombre qui forme un petit arc au-dessus du noyau lumineux, se dirigeant vers la pointe de l’extension au nord-est. De l’autre côté (sud-ouest), la bande s’incurve vers le sud, et en vision décalée, on voit que de ce côté du noyau lumineux, toute la galaxie s’étale également (sur toute la longueur de ce côté, à peu près équivalente à celle du "bec" à l’est), avant de s’estomper. En vision décalée, on distingue aussi un petit trait au nord de l’étoile située à droite, au nord-ouest du Pingouin : PGC 1237172. Étonnamment, elle est bien plus subtile avec l’amplificateur de lumière qu’avec l’oculaire Delos 8 mm — elle doit donc être très bleue, et plus facile à voir en vision nocturne "classique" avec un oculaire classique. (ouf, l’investissement dans les oculaires classiques n'était pas en vain, et je suis content d'avoir gardé un œil adapté à l'obscurité!) IC 2431 est minuscule (trop petit pour être classé Arp malgré sa forme étrange ?), et se montre mieux avec le grossissement utilisé pour les nébuleuses planétaires (270x). La première impression est celle de « deux côtés d’un minuscule rectangle ». À l’ouest du groupe, la galaxie principale : une fine traînée nord-sud (parfaitement droite), dont le noyau le plus lumineux est en haut (nord), légèrement épaissie de ce côté. Vers le sud, elle devient un peu plus sombre, puis on voit un second renforcement lumineux. Juste à l’est de ce renforcement lumineux inférieur, un petit ovale séparé, puis une ligne extrêmement fine et diffuse qui remonte de façon parallèle à la galaxie principale (mais n'est visible que de manière intermittente). Cette fine ligne à l'est est légèrement bombée, donnant à l’ensemble une forme légèrement en C|. À droite, à l’ouest, au nord de la galaxie principale, un ovale diffus et uniforme, une troisième galaxie, avec une très faible traînée vers l’ouest qui ne se voit qu'à peine et seulement 20% du temps. NGC 5335 : noyau quasi stellaire avec un petit disque autour, dans une barre orientée sud-est/nord-ouest, qui s’assombrit légèrement de part et d’autre du noyau avant de s’éclaircir à ses extrémités. L’extrémité sud de la barre atteint environ les deux tiers de la distance jusqu’à une petite étoile qui est presque dans le prolongement de la barre. À ces extrémités, un fin anneau ovale est attaché, sur 360° — sauf au niveau de la barre —, très diffus, avec un rapport h/l 1:1,5 avec l'axe majeur perpendiculaire à la barre. Aucun halo visible à 145x, mais à plus faible grossissement (118x), l'extérieur de l’anneau est légèrement plus lumineux que l’intérieur (même si l’anneau lui-même devient à peine visible). M83 est vraiment dans la purée, car très bas sur l’horizon (alors que l'objet est pourtant presque au méridien). Je commence avec un oculaire en verre (pour calibrer), ce qui confirme mon impression : il est dans la choucroute (je l’ai déjà vu bien mieux avec la même configuration à Medendorf). On ne voit qu’un noyau ovale avec un centre quasi stellaire, puis une longue barre orientée nord-est/sud-ouest, et on devine un halo 2:1 autour de la barre, sans pouvoir discerner la structure des bras. Avec l’amplificateur de lumière (77x), c’est bien mieux : quelques bras apparaissent aux extrémités de la barre, presque en symétrie centrale (avec un bras un peu plus "ouvert" au sud). Les bras forment une sorte de Ƨ aplati. À l’ouest, il y a en fait deux bras : l’un revient en crochet (comme celui d’en face), l’autre part perpendiculairement à la barre puis part en éventail et disparaît. Au sud, une zone sombre se trouve sous le bras, suivie d’une large bande très diffuse et un peu plus claire qui longe un petit arc d’étoiles… probablement le prolongement d’un bras, mais sa source n’est pas identifiable (et cela ne semble pas provenir de l’extrémité de la barre). À plus faible grossissement (46x), les bras disparaissent, mais le halo devient curieusement plus circulaire que la forme aplatie en Ƨ visible à plus haut grossissement. NGC 5274 : Petit noyau rond avec un centre lumineux mais non stellaire. Un bras commence au nord du noyau rond, part vers l’est à gauche, puis forme une belle spirale logarithmique vers le sud, revient vers l’ouest et se termine brusquement en direction de l’ouest-nord-ouest — on dirait la couple d'un Nautile. Sur la dernière portion, deux nœuds lumineux sont visibles (amas ? régions HII ?), le dernier marquant clairement la fin du bras. L’autre bras part du sud du noyau vers l’ouest, puis remonte vers le nord (il devient un peu plus sombre, puis s’élargit et s’éclaircit à nouveau), continue assez longtemps vers le nord, puis s’incurve légèrement vers le nord-nord-ouest, s’épanouit et disparaît. Près de son extrémité, une petite tache isolée, plus proche du noyau, semble être soit un renforcement dans un bras invisible, soit une boucle du bras lui-même — il s’avère que c’est la première option. Au sud, à mi-chemin entre les deux bras, un troisième bras s'incurve et finit sur une petite étoile à l’ouest. Une magnifique galaxie à spirale ouverte, avec une subtile asymétrie qui la rend d’autant plus intéressante. NGC 4933A-C (Arp 176) : À 118x, petit ; à 145x, plus net. Deux galaxies, pas tout à fait alignées nord-est/sud-ouest. Le noyau principal est en haut, avec un petit centre lumineux, entouré d’un ovale 2:1 (NGC 4933A), et un halo en forme de motif cachemire/paisley menant à une seconde galaxie plus petite (NGC 4933B), qui apparaît comme une tache presque parfaitement ronde, uniforme mais avec une luminosité surfacique élevée, légèrement allongée dans l’axe du motif en goutte. Le halo se prolonge en pointe juste au-delà de la seconde galaxie. En haut, un bord lumineux avec une petite bande de poussière en dessous (parallèle à l’axe du motif principal), et en haut à gauche, une tache légèrement plus brillante (séparée du reste du bord plus lumineux par la bande de poussière ?). À l’est de l’extrémité émoussée du motif cachemire, au nord, une autre petite galaxie ronde est visible, NGC 4933C, plus grande que NGC 4933B et ayant à peu près de la même taille que l’ovale plus lumineux dans NGC 4933A, mais très diffuse, moins lumineuse, et presque parfaitement uniforme. NGC 5077 et ses compagnons : Sous (au sud) d’un couple d’étoiles assez brillantes, NGC 5079 est une tache diffuse et assez uniforme avec un léger renforcement central; ovale 2:1 orienté nord-est/sud-ouest. Des détails sombres suggèrent deux bras : l’un partant du sud, courbant vers l’ouest puis revenant au nord, et à l'opposé un bras court qui ne se devine que par un côté un peu plus creux. NGC 5077, à l’ouest du couple d’étoiles, est légèrement plus grande et plus brillante, une galaxie elliptique ovale 1:1,5 avec un doux gradient de luminosité, axe nord-nord-est/sud-sud-ouest. Sous NGC 5079 (au sud et légèrement à l’ouest), NGC 5076 apparaît comme une petite tache en forme de cacahuète, avec son axe pointant vers NGC 5079. Plus au nord-ouest de NGC 5077, NGC 5072 est une petite galaxie juste au nord d’un petit arc d’étoiles, avec à l’ouest une étoile supplémentaire formant un crochet vers le nord. Encore plus au nord, juste à l’ouest d’une étoile, une galaxie quasiment vu de la tranche au rapport 4:1, à luminosité surfacique uniforme : NGC 5070. À l’est de cette galaxie, deux étoiles très brillantes, et juste au sud de celle de gauche, une minuscule tache mais assez lumineuse: PGC 46497. Encore plus à l’est, la plus grande galaxie du groupe : NGC 5088, orientée nord-sud, presque rectangulaire, avec un noyau allongé situé curieusement tout à l’ouest. Depuis ce noyau, un fin trait suit le bord nord (un bras ?), et à l’est, un soupçon d’un autre bras. Au sud, sur le bord ouest, un renforcement lumineux, et tout au bout au sud, une tache brillante (curieusement, la galaxie semble tronquée dans l’angle sud-ouest — le "coin inférieur droit" manque). En balayant un peu au hasard dans toutes les directions, on découvre constamment 3 à 4 minuscules galaxies supplémentaires ; elles sont presque impossibles à compter ou à cartographier (dans SkySafari, cette région fourmille de petites galaxies de magnitude 17 à 18). NGC 5044 et ses compagnons : encore une région très peuplée. Juste au sud d’une étoile brillante (après vérification, HD 115201, magnitude 8), se trouve une étoile plus faible (nom GAIA trop barbare pour copier, magnitude 12,53), autour de laquelle on voit immédiatement trois galaxies formant un triangle rectangle. Au sud-est, NGC 5049, une petite galaxie vue par la tranche avec un noyau central très lumineux ; au sud-ouest, NGC 5044, une galaxie elliptique beaucoup plus grande et presque ronde ; et au nord, une minuscule galaxie probablement elliptique également, avec une luminosité surfacique similaire : NGC 5046. Au sud-ouest, deux petites étoiles orientées nord-sud encadrent NGC 5035, un petit ovale 1:1,5 qui ne ressemble pas à une galaxie elliptique : noyau lumineux, zone plus sombre, puis un bord plus lumineux et très fin (surtout au sud-est et au nord-ouest). Difficile de dire s’il s’agit d’une lenticulaire ou d’une galaxie à barre de type « Tie fighter » — elle est trop petite pour en juger (et la turbulence ne permet pas de grossir davantage). Au sud-est de l’étoile la plus au sud de cette ligne, on trouve un ovale parfaitement uniforme au rapport 5:1 : NGC 5037, qui évoque une version minuscule de M31. En allant plus à l’est puis vers le nord, juste au sud de NGC 5049, on trouve une autre galaxie vue par la tranche avec un renflement central (rappelant une mini-mini Galaxie du Fuseau) : NGC 5047. Entre NGC 5035 et NGC 5047, une étoile semble floue — peut-être une minuscule galaxie non identifiée (non vérifié). Plus au sud-est, NGC 5054 est une galaxie à la forme étrange : un noyau lumineux entouré d’un halo en forme d’aubergine (la pointe vers le sud). Le halo est légèrement creux, avec des bords plus lumineux — très « Arpien », mais peut-être trop petit pour figurer dans le catalogue Arp (quoique… Arp 176 n’était pas beaucoup plus grand). Bien plus au nord de NGC 5054, on trouve une fine traînée lumineuse : PGC 46261 (magnitude 13,5 — ce qui est "facile" avec ce télescope et l’amplificateur de lumière). NGC 5597 et NGC 5595 : un joli duo de galaxies très proches. Elles sont de taille similaire. Au nord-ouest, NGC 5595 est remarquable : en forme de losange (axe long nord-est/sud-ouest), composée d’un noyau central lumineux et de deux bras recourbés (comme des parenthèses couchées). Le bras sud est décalé vers l’ouest, le bras nord vers l’est, chacun s’approchant du noyau sans le toucher, formant ainsi une silhouette losangique. Au sud-est, à 118x, NGC 5597 est une galaxie barrée asymétrique, presque annulaire, probablement vue de face. La barre, avec un noyau lumineux au centre, est parallèle à l’axe long de NGC 5595. À l’est, un bras épais part vers le sud, perpendiculaire à la barre, tourne immédiatement à 90° vers le sud-ouest, et s’arrête brusquement au niveau du noyau, laissant une cavité entre la barre et le noyau. L’autre bras est beaucoup plus large et forme presque un demi-cercle parfait : il commence large, s’amincit progressivement, et se termine en pointe juste de l’autre côté de la barre. NGC 5746, surnommée la Mini-Sombrero, porte bien son nom, bien qu’elle pointe de façon verticale (alors que M104 est horizontale). La bande de poussière est un peu plus droite que celle de M104, et le renflement central est plus prononcé. Un noyau lumineux se trouve à l’ouest de la bande sombre proéminente, et à l’est, on peut suivre le côté du renflement central de l'autre côté de la bande sur environ un tiers de la longueur. Juste à l’ouest de l’extrémité nord, une étoile assez brillante est à côté d’un petit groupe d’étoiles très fines qui forment une sorte de pointillé le long du bord de la galaxie au nord. Dans la partie sud, quelques étoiles faibles semblent posées directement sur la bande de poussière. M61, à 145x, est une magnifique galaxie spirale. Un noyau ovale lumineux au rapport 3:1, orienté nord-sud, clairement une galaxie à barre intermédiaire ovale également 3:1. Par moments (quand la turbulence se calme un peu), on distingue que le noyau lumineux n’est pas tout à fait aligné avec la barre (et légèrement ovoïde, avec la pointe vers le sud), et que deux fines bandes de poussière arquées traversent l’ovale de la barre. Au nord, deux bras : l’un part à 60° de la barre, s’élargit progressivement, puis s’arrête brusquement. L’autre commence par une section courte, floue et large, perpendiculaire à la barre, puis se divise : une branche courte continue tout droit, l’autre tourne à 60°, continue, puis tourne à nouveau à 60° au niveau du noyau, et passe juste à côté de l’autre bras (sans le rejoindre). Au sud, un bras part perpendiculairement à la barre, droit vers l’ouest (et commence par une petite ligne plus lumineuse et bien marquée), puis tourne à 60°, s’élargit et disparaît. Peut-être que le bras opposé est en fait le prolongement de celui-ci, formant une seule structure. NGC 4517 ressemble à une version aplatie de la Galaxie de la Baleine. Orientée exactement est-ouest. Une superbe bande sombre granuleuse avec des bords irréguliers, particulièrement marquée au niveau d’une étoile brillante en premier plan collée à son bord. NGC 4527 est assez allongée ; à l’ouest, juste au nord du noyau, une bande très sombre (rappelant un peu l’œil noir de M64). Dans le halo ovale, une fine zone plus brillante a une forme évoquant un symbole d’intégrale, avec des crochets aux extrémités (peut-être une illusion causée par un amas ou une région HII, mais cela ressemble à des bras spiraux). Au nord-est, à la limite du champ, une autre petite galaxie (probablement lenticulaire, avec une fine ligne centrale) perpendiculaire à NGC 4527 : NGC 4544. De retour vers NGC 4527, au sud, un peu plus loin, deux petites étoiles, puis NGC 4533, une galaxie vue par la tranche (rapport 4:1), avec un noyau lumineux et un halo très diffus qui l’allonge sans l’élargir — visible uniquement en vision décalée. Le bord ouest semble plus droit et mieux défini. Enfin, un joyau : NGC 4536. Noyau quasi stellaire entouré d’une structure étrange, ovale 1:2 orientée nord-est/sud-ouest, mais légèrement creux. Deux longs bras partent du nord-ouest et du sud-est, parallèles à l'axe majeur de l’ovale central, puis se font des crochets qui reviennent plus loin. Je suis comblé côté galaxies. Je lève les yeux, et à l’est, je vois la Voie lactée estivale former un bel arc horizontal, riche en taches sombres et plumes partant vers l'extérieur… les nébuleuses d’émission m’appellent — ce sera la deuxième partie du CROA (mais en version plus courte).
    4 points
  34. Salut ! Ça fait bien longtemps que la trousse à dessin était fermée. Le bleu du ciel et la lune gibbeuse m'ont décidée à essayer un truc nouveau : dessin lunaire de jour. Je pratique épisodiquement donc je n'ai pas de technique à proprement parler. J'ai appris un peu aux ateliers dessin des NATs grâce à Carine Souplet, Philippe Heuilly, Frédéric Burgeot... Pour ce dessin, j'ai recyclé une chemise de classeur suspendu (dont je ne connais pas le grammage), et utilisé une craie carrée conté, un crayon carbothello blanc, et un graphite Bic évolution hb, ainsi que des estompes. Toute critique constructive est attendue pour faire mieux par la suite...
    4 points
  35. La dernière image du mois d'avril. ASI 2600MM pro Esprit 100 Avalon Linear & autoguiding Lum 855 x 60 sec RGB 3 x 90 x 60 sec Software SGPro, PI & PS CS6. Lien Flickr
    4 points
  36. Salut à tous, de retour de mes 10 jours astro dans la Creuse. La dernière version de l'ASiair fonctionne vraiment très bien, aucune déconnexion, aucun soucis à aucun moment, retournement au méridien parfait, bref c'est que du bonheur. Même le GPS fonctionne maintenant parfaitement, ça faisait plus de 2 ans que je remontais ce bug à ZWO A noter que j'utilise maintenant principalement mon nouveau Galaxy S24 ultra pour piloter l'ASiair, ça marche aussi bien qu'une tablette. Pour le Wi-Fi j'utilise toujours mes CPL (on voit le CPL sur la colonne noire), avec une vitesse à l'intérieur de mon camion à plus de 30Mo/s. En revanche, mon ami a utilisé le nouveau CAA (le rotateur de champ) et il a plein de soucis avec. Visiblement ça bloblotte et ça génère du tilt, des défauts de guidage etc... Soyez pas pressés de sauter dessus, attendez une version 2 Petite nimage de mon setup sur site avec la réhausse semi-colonne fabriquée par un pote pour éviter que la TOA150 touche le trépied : Et une brute sur NGC3718 lors d'une nuit exceptionnelle avec un SQM à 21.88 et une FWHM sur certaines brutes à 1.59" !!! C'est en cours de traitement, les images vont suivre dans la semaine...
    4 points
  37. Hello, En ce printemps 2025, pas mal de nuits dégagées finalement, début Avril notamment. Comme c'est la période privilégiée pour les galaxie, je suis retourné voir M64, avec la 80ED + caméra planétaire cette fois-ci. M64 (NGC 4826) est une galaxie spirale située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. M64 est aussi connue sous les noms de galaxie de l'Œil noir, de galaxie de l'Œil poché, de galaxie de l’œil démoniaque ou encore de Beauté endormie. Je vous laisse choisir le nom qui vous conviendrait le mieux. Pour une fois qu'on a le choix..... Moi j'ai choisi l'Oeil Noir. La galaxie M64 a été découverte par l'astronome britannique Edward Pigott le 23 mars 1779, puis indépendamment par Johann Elert Bode le 4 avril de la même année. Charles Messier l'a aussi redécouverte le 1er mars 1780 et l'a inscrite à son catalogue comme M64. La découverte de Pigott n'a cependant été communiquée à la Royal Society de Londres que le 11 janvier 1781, alors que celle de Bode le fut en 1779 et celle de Messier en 1780. La découverte de Pigott est restée ignorée des historiens jusqu'en 2002 lorsque ses travaux ont été redécouverts par Bryn Jones. Beaucoup de découvreurs, d'où les noms différents. M64 renferme deux disques contrarotatifs de masses approximativement égales. Le disque interne contient les voies de poussière proéminentes de la galaxie. Lunette Skywatcher 80ED (80/600) + réducteur 0.8x @ 479mm Caméra planétaire Player One Neptune-664c + filtre Player One IRcut Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 179 x 30s Gain 180 Traitement Siril, Pixinsight, Photolab 6. une brute de 30s:
    4 points
  38. Bonjour à tous, un beau ciel bleu avec bien moins de cirrus qu'hier ; juste des cumulus de passage .... enfin, jusqu'au moment où l'orage est arrivé! A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm sur GP vers 12h15 HL j'ai ensuite remplacé le glasspath x1.7 par l'ADC avec lentille de barlow x2 dedans pour grossir un peu sur cette belle tache. ça bouge un peu dans cette zone 134 films de 5s toutes les minutes entre 12h24 HL et 15h08 HL acquisition et autoguidage avec firecapture 2.6 traitements AS!4, photoshop, registax, iris et virtualdub Gif à 7 img/s réduit à 75% Xvid à 7 img/s http://www.astrosurf.com/ls35dx/new62/S20250503-10h24UT-13h08UT-sm40DS-fs60-bf10-adc-bx2-asi178mm.avi a+ stéphane
    4 points
  39. Bonjour à tous, A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm sur GP vers 12h15 HL ce 3 Mai j'ai ensuite remplacé le glasspath x1.7 par l'ADC avec lentille de barlow x2 dedans pour grossir un peu sur cette belle tache. ça bouge un peu dans cette zone 134 films de 5s toutes les minutes entre 12h24 HL et 15h08 HL Gif à 7 img/s réduit à 75% Xvid à 7 img/s http://www.astrosurf.com/ls35dx/new62/S20250503-10h24UT-13h08UT-sm40DS-fs60-bf10-adc-bx2-asi178mm.avi a+ stéphane c'est un premier test fort sympathique pour améliorer un peu ça, je pense qu'il serait judicieux de changer de caméra, une couleur c'est pas terrible et une T7 non plus une petite monochrome (même une vrai 120mm ) devrait bien améliorer la chose a+ stéphane
    4 points
  40. Toute fraiche de cette nuit, cette cible que je n'avais encore jamais faite mais qui rappelle M33 en modèle réduit. Seb @sebseacteam m'a passer sa liste au père noël que j'ai mis à jour avec ce que j'ai déjà fait: Objectif Seb bientôt atteint... voici l'image, issue de l'intégration de 30 poses de 240 Sec: a vos commentaires a+ Serge
    4 points
  41. Fantastique Heliostar, j'adore son contraste et sa qualité quelques photos du soleil pour une balade autour ce 1 Mai 2025 au foyer et avec Barlow 2.5x camera player one beaucoup de détails , notamment la double tache et les nombreux filaments qui promènent sur la surface comme de long serpent de feu !
    4 points
  42. Salut à tous, Pour faire avancer un peu le Schmilblick, j'ai pu avoir en prêt depuis qq jours un Pentax XW 23mm en 85°. Afin de pouvoir l'essayer face à mon TVO Nagler 22mm (Type 4). Essais faits mercredi et jeudi soirs avec un très bon ciel et une Lune croissante. 1re constatation, le XW23 est vraiment plus volumineux que le N22T4 lors de la prise en main. Le N22T4 semble aussi plus "dense" que le XW23 alors qu'en fait il a une masse de 680g d'après les sites revendeurs alors que le Pentax ferait 770g. Pour le positionnement de l'oeil, j'ai trouvé plus facile avec le N22T4 que le XW23 dès les première observations, mais sans grande difficulté, très rapidement, on s'habitue. D'une part, j'utilise le N22T4 depuis qq années et d'autre part, je possède d'autres XW 70°, et je suis habitué à leur bonnette "bizarre". Le Pentax est très fidèle à cette "neutralité" concernant les images rendues, pas de couleur "chaude", donc il est dans la suite des autres XW en 70°. En observant la Lune (C14 en visée directe et lunette Astro-Physics Traveler 105 avec RC 2" Everbrite TVO), on constate un très léger liseré bleu sur les "cornes" de notre satellite, quand on laisse filer "en bord de champ" sur le N22T4. Ce liseré est totalement absent sur le XW23. Dans les 2 cas, l'image est vraiment très belle, on a toutefois une toute petite impression de meilleure définition avec le Pentax dans la Traveler. En CP (Dob 18" @ F/D 3,7), utilisation obligatoire du Paracorr 2. Pointage de M3 en 1er, puis M13 ensuite. Dans les 2 cas, belle définition, difficile de les départager sur l'image des objets. NGC 6207 est parfaitement visible pas très loin de M13 avec le "Y" vu sans problème. Le N22T4 en revanche, pourtant bien réglé sur la bonne lettre (B) subit une déformation facilement sur le dernier tiers restant du champ et bien visible alors qu'on est sur les 8 ou 9/10 seulement avec le XW23. Sur M104, le triplet du Lion, ou encore M81/82, M51, M101 et en attaquant ensuite la chaîne de Markarian (et un ciel sombre), sans que le N22T4 soit laissé de côté, l'image semblait plus "transparente" à chq x dans le XW23 et les différences de contraste légèrement plus marquées (notamment sur M82, bras de M51). Ce brave Nagler 22 T4 a été acheté en 2nde main en 2021 pour venir compléter la série des 12 et 17mm. L'occasion était belle de le comparer avec le récent Pentax XW 23. Force est de constater qu'il s'agit toujours d'un bel oculaire mais le Pentax semble bien quand même un "chouilla" devant, ce qui n'a rien d'exceptionnel quand on connaît le reste de la famille XW et qu'il est d'une génération optique bien plus récente que les Nagler T4 (les 12 et 17mm étant déjà arrêtés depuis des années, le 22mm connaîtra certainement la même destinée, la production TVO écoulée). Reste sa meilleure compacité. En occasion également (encore faut-il en trouver un), ce peut être un oculaire intéressant car en neuf, le N22T4 est maintenant à près de 700e (prix constaté TTC) vs le XW 23 à près de 600e. Il reste aussi une alternative intéressante face à l'Ethos 21 qui coûtera bientôt hélas 1 mois de SMIC. Merci d'avoir lu tout ce baratin, Eric @maire qui a déjà parlé du XW23, entre autres 🙂
    4 points
  43. Avec un peu de retard sur le traitement, je présente quelques zooms sur l'activité solaire en Ha de hier avant midi :
    4 points
  44. brutes prises sur plusieurs nuits entre le 29/04 et le 04/05 217 x 180 s 50 x 60 s pour chaque couche couleur Newton 250 F4 caméra mono omégon vtec imx571
    3 points
  45. Bonjour J'avance un peu sur les parties en impression 3D, l'usinage un plus tard (pas le temps) Protège secondaire contre la poussière et tout le reste ... (ABS blanc et rouge) AK.
    3 points
  46. Une image du jour de la grosse tache AR4079 prise en Ha avec le Daystar Quark: 2 autres groupes de petites taches : AR4081 et AR4082
    3 points
  47. Salut les milliardaires, 😉 " Grands bois, vous m'effrayez comme des cathédrales" écrivait Charles Baudelaire en 1857 dans les Fleurs du mal. Je reprends cette phrase à mon compte en n'y changeant qu'un mot: " Grands cieux, vous m'effrayez comme des cathédrales"... Mon CROA s'intitule " Mercredi 30 avril 2025, la nuit des 6 quasars" Dans une grande partie du pays, nous venons de vivre un événement météo exceptionnel de temps chaud et sec qui nous a apporté 5 nuits de beau ciel autour de la Nouvelle Lune, du 27 avril au 1er mai, du vrai pain bénit pour nous autres astrams, si friands des constellations de printemps avec leurs cortèges de galaxies. J'ai vérifié dans mes archives: depuis 2005, nous n'avons jamais connu cela à la Nouvelle Lune d'avril et bien sûr j'en ai largement profité en alignant 3 nuits complètes d'affilée au pied d'une éolienne dans le Saulnois en Moselle-Est, où j'observe souvent en solo ou avec des membres de mon club POLARIS. C'est un très bon site à 360° avec tous les villages environnants qui éteignent leur éclairage à minuit. Dans la nuit de Pâques, j'y ai mesuré un SQM record à 21,49 ! J'observe toujours avec le même télescope: mon fidèle KHLT 500 ( = Klose Herrmann Lowrider Teleskop) F/4, que mon ami Timm Klose m'a construit sur mesure en 2008 avec une excellente optique signée Roland Herrmann, équipé d'un Telrad, d'un chercheur 9x50 coudé redressé éclairé et d'un PO Starlight à 1,75m quand le télescope est au zénith. Ma chaise astro en alu a une assise réglable de 40cm à 1,05m et est équipée d'un pupitre de travail pour le PSA et la tablette sur laquelle j'ai SkySafari Pro avec les extensions GAIA et PGC, donc jusqu'à la magnitude 18. Ainsi je peux faire la majorité de mes observations en position assise, ce qui procure un confort très appréciable. Alors, pour résumer, j'ai préparé mes plans dimanche 27 pour les nuits à venir: - lundi 28 > la voie Ouest de l'autoroute des galaxies en partant du Fantôme de Jupiter NGC3242 HYA, puis remontée vers le Fuseau 3115 SEX, le duo 3166-69, les galaxies du Lion, du Petit Lion et celles de la tête de l'Ourse jusqu'à M81-82. J'avais à peine commencé ce programme qu'un gros tracteur est venu faire de l'épandage dans le champ voisin à 23h et j'ai dû déménager à une autre éolienne pour être dans le noir. Point fort de la nuit de lundi > j'ai réussi la mythique Polarissima Borealis 3172 mag 15. SQM mesuré à 21,45 à 2h. - mardi 29 > la voie Est, la royale, avec départ aux Antennes 4038-39, le Sombrero 104, la Vierge, la Chevelure, pour finir avec M51 près de la queue de l'Ourse. Pendant que j'explorais la Chevelure, je me suis attardé sur Abell 1656 pendant 3/4h et j'y ai compté 21 galaxies de 4889 mag 11,4 à IC 4042 mag 14,1. A nouveau un SQM de 21,48 à 2h. Le ciel Sud était si bon que j'ai pu descendre sous M83 et faire NGC 5253 mag 10,6 dans le Centaure à seulement 6° de hauteur ! - mercredi 30 > au choix selon la qualité du ciel: suite du programme de mardi ou liste de 6 quasars. J'ai une liste de 140 quasars de l'hémisphère Nord sur mon SkySafari jusqu'à la magnitude 16,4. J'en ai choisi 6 entre mag 13 et 15 et situés assez haut dans le ciel. En arrivant sur le site, j'ai tout de suite compris que j'avais cette nuit une formidable occasion de partir à la chasse aux quasars. J'ai dormi à l'avance dans mon transat, le temps que le fin croissant de Lune disparaisse sous l'horizon et que je puisse entamer ma chasse. A 0h30, je commence avec 3C273 VIR que j’avais déjà fait la nuit précédente, puis je pars sur PG1351+640 DRA mag 14,3 qui est très haut dans le ciel à 70° à 1,2 milliards d’a.-l. Le SQM affiche 21,33, un bon chiffre qui me donne beaucoup d’espoir pour réussir ma chasse aux quasars. Le repérage est facilité par la proximité de Thuban et de la rouge 10 DRA. Je calibre la tablette avec le champ de l'Ethos 21 pour ne pas avoir trop d’étoiles à l’écran et pour bien repérer les astérismes autour du quasar. C’est un exercice qui exige beaucoup de concentration et de rigueur, mais ça marche. L’étoile double HD 121490 à 1h dans le champ de 1° de l’Ethos 21 me mène directement au quasar que je finis par trouver à 0h55. Mon affaire commence bien ! La suivante au programme est un morceau de choix que j’avais déjà réussi par le passé : la fameuse TON 599 mag 14,4 à 6,9 milliards nettement plus difficile à repérer à mi-chemin entre Gamma COM et Alula Australis UMA. J’ai quelques problèmes pour centrer correctement mon chercheur, faute d’étoiles lumineuses dans cette zone. 2 lignes de 4 et 3 étoiles au Sud de TON 599 me montrent le chemin à suivre. Je mets l’Ethos 10 et le quasar est là à 1h30. J’en suis fier, car ce quasar m’a toujours fasciné par l’énormité de sa distance bien avant la naissance de notre système solaire. Le 4e quasar se trouve très haut dans UMI à 73° de hauteur, à mi-chemin entre Pherkad UMI et Edasich DRA, c’est PGC5401 mag 13,9 à seulement 590 millions ! Le pointage dans le chercheur est nettement plus facile que les autres au centre d’un quadrilatère formé par les étoiles de magnitude 5 RR UMI, HR 5691 UMI, HR 5785 DRA et HR 5737 DRA. 3 trios de 3 étoiles en ligne entourent le quasar que je vois déjà dans l’Ethos 21. Et de quatre à 1h56 !! Le Bouvier monte au zénith. Mon 5e quasar se situe entre Nekkar BOO et Rhô BOO. Il s’agit de Mrk 478 mag 14,6 à 1 milliard. Il est plus faible que PGC5401 et je galère à trouver la zone à 73° de hauteur. Cette fois, ce sont des duos d’étoiles qui m’induisent en erreur : deux champs sont très ressemblants à 1° d’écart, mais orientés différemment. Quand j’ai la certitude d’y être, pile entre deux duos, ma première impression est que le quasar est invisible . Alors je sors l’E21 et je mets le E13 et là ça change tout : des étoiles de magnitude 14 à 15 deviennent apparentes et dans le lot, je vois ce tout faible point lumineux qui correspond exactement à la position du quasar. Ma collection s’enrichit, il est 2h31 et je mesure encore une fois un excellent SQM de 21,46 ! Je fais une petite pause thé-biscuits pour reposer mes yeux, je refais la collimation puis je repars à l’assaut. Le 6e est Mrk 1383 mag 14,9 dans la Vierge à 1,1 milliard. C’est un quasar que je n’avais encore jamais fait. Il est beaucoup plus bas, à 40°, à mi-chemin entre Unukalhai et Spica, donc je peux me remettre sur ma chaise. La zone est plus facilement identifiable grâce aux étoiles brillantes et aux astérismes qui l’entourent, mais cette fois encore je ne vois le quasar de façon sûre qu’après avoir sorti le E21 pour mettre l’E10. Il est 3h22 et je viens de pointer mon 6e quasar de la nuit à des distances faramineuses difficiles à réaliser. Je me sens comme un gamin qui découvre ses cadeaux au pied du sapin de Noël, quel sentiment de plénitude ! Je fais encore quelques galaxies puis retour dans le transat alors que l'horizon Est commence à s'éclaircir. Sur le coup, j'ai un peu de mal à réaliser ce voyage incroyable que je viens de m'offrir cette nuit. D'ordinaire, je suis plutôt un profondiste adepte du galaxy-hopping, alors oui, il faut bien avouer que la chasse aux quasars ultimes reste le vrai Graal de l'extrême pour un astronome amateur! Ma devise tirée du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry est plus vraie que jamais > " Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies." Bons cieux à vous, Patrice
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  48. Salut, j'allais me lancer sur NGC4490 et là, je me rends compte en fouinant sur mon disque que ma dernière version du Sombrero date de 2023 et avec la 294 ! Et la saison du Sombrero se termine. Déjà qu'il n'est pas haut mais en plus j'ai raté la montée au Zenith. Donc sur les 2 dernières nuits, je l'ai pointé dès le début de nuit et jusqu'à 2h30. Puis le reste sur NGC4490. Donc toujours au C8 avec Altair 26C et poses de 30s en ville pour un cumul de 4h15 environ soit près de 600 subs 😉 Siril et Pix à la manoeuvre. Je n'ai quasi rien fait à part BlurX et un peu de saturation. Pas touché aux curseurs, c'est sorti de EZ soft Strech. Donc vu les conditions au dessus des maisons d'à côté, je suis assez content 🙂 Ce soir j'hésite à continuer NGC4490 (j'ai déjà 3h mais ça monterais à 8h) ou à passer à un amas de galaxies. Les nuits suivantes sont annoncées voilées... Voilà le champ complet et un crop format téléphone Sam
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  49. bonjour, un petit croissant de lune faite vers 22h15 HL avec ma nouvelle lunette d'autoguidage (de luxe) Evoguide 50ED hier soir avec la zwo178mm un petit film pendant que je réglais MAP et alignement sur la lune avant la séance ciel profond qui suivait juste traitement astrosurface avec ondelettes a+ stéphane
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  50. bonjour a tous j'ai enfin pu tester cette cible lors d’une nuit clair et sans lune 😁 75x180sec ré empilé avec asideepstack et mouliné sur siril et gimp coté matériel : 82ED evolux avec 294mc pro (filtre L3) sur AVX (très très coopérative coté guidage 😅) et asiair + bonne journée a tous
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