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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/23/24 dans toutes les zones
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Bonjour à toutes et à tous, Cette année n'est décidément pas la meilleure pour nous autres astrams... Aujourd'hui le soleil était enfin de retour, j'ai donc profité de ma pause déjeuner pour imager rapidement le soleil. Voici un stack de 5 images faites avec un Sol'Ex Pro, une lunette TS-Optics de 80mm, diaphragmée à 55mm et une ASI178MM. Les traitements et stacking ont été réalisés à l'aide du mode batch de JSol'Ex. Voici l'image principale : Une version annotée avec la grille d'orientation : Le doppler, montrant en bleu les régions qui s'approchent et en rouge celles qui s'éloignent : Les protubérances, avec le doppler : Une version en négatif : Version colorisée pour les amateurs : Enfin, j'ai eu la chance d'être là au bon moment et de capturer une éjection de matière, mesurée à plus de 100km/s : Visible aussi en animation ici : Et voici le script que j'ai utilisé en mode batch pour obtenir les images : # # Performs stacking of several images processed in batch mode # [params] # banding correction width and iterations bandingWidth=25 bandingIterations=3 # autocrop factor cropFactor=1.1 # contrast adjustment gamma=1.5 gamma2 = 1.05 protus_stretch = 20 # doppler shift doppler_shift=3.5 cont_shift=37 [tmp] corrected = fix_banding(img(0);bandingWidth;bandingIterations) bluewing = fix_banding(img(doppler_shift);bandingWidth;bandingIterations) redwing = fix_banding(img(-doppler_shift);bandingWidth;bandingIterations) [outputs] decon=rl_decon(corrected) blue=rl_decon(bluewing) red=rl_decon(redwing) c=rl_decon(fix_banding(img(cont_shift);bandingWidth;bandingIterations)) [[batch]] stacked=stack(decon) stacked_cont=stack(c) stacked_blue=stack(blue) stacked_red=stack(red) doppler_base=linear_stretch(saturate(rgb(stacked_red;(stacked_red+stacked_blue)/2;stacked_blue);1.1)) # For negative image negative=invert(stacked) # A mask which has value 1 for pixels within the disk and 0 when outside mask=blur(disk_mask(stacked)) # The negative image, masked and contrasted masked_negative = auto_contrast(mask * negative;gamma) # Create a prominences image protus_neg=asinh_stretch(disk_fill(stacked);0;protus_stretch) [outputs] stretch=auto_contrast(stacked;gamma) details=draw_globe(draw_obs_details(draw_solar_params(stretch))) colorized=colorize(asinh_stretch(stretch;500;5);"H-alpha") doppler=draw_text(doppler_base;64;128;"Doppler " + doppler_shift + "px";32) protus=draw_text(asinh_stretch(disk_fill(stacked);0;10);64;128;"Protus";32) doppler_protus=draw_text(linear_stretch(disk_fill(doppler_base));64;128;"Doppler Eclipse " + doppler_shift + "px";32) conti=linear_stretch(stacked_cont) improved_negative=auto_contrast(protus_neg + masked_negative;gamma2) Bonne soirée !3 points
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Hello ! Je vous partage ma photo de NGC7635, il s'agit de ma toute première image avec une caméra monochrome que je viens d'acquérir la 533MM Pro. Je possédais déjà la version couleur dont j'étais très satisfait mais je voulais avoir l'occasion de faire plus J'ai essayé de me rapprocher d'un traitement qui reste en accord avec la photo prise par Hubble que je trouve sublime. Pour faire cette photo posé un total de 20h en LRGB SHO avec des filtres Antlia 3nm. Les détails d'acquisition sont disponibles sur astrobin Ca a été un plaisir de faire ce traitement, les couches en mono sont vraiment plus définies que ce soit en SNR mais aussi sur la séparation entre elles, on peut vraiment distinguer les zones de HA de SII et de OIII ce qui permet un traitement plus précis ! En détails : Newton 130 PDS à 618mm de focale Monture EQ6-R Pro Caméra ZWO ASI 533MM Pro Filtres Antlia SHO 3nm Filtres Antlia LRGB Serie-V (non pro) Prise depuis la banlieu Lyonnaise, le HA le soir de la pleine lune (off course...) et le reste proche de la nouvelle lune.2 points
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Merci @krotdebouk C'est une composition d'une image alignée sur la comète et d'une image alignée sur les étoiles. Comme il n'y a pas d'autres objets dans le champ, la manip est finalement assez simple.2 points
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Histoire du type qui voulait décrocher une comète Pas si facile de décrocher une comète, par les temps qui courent. Un mois que cela dure. Des nuages, de la pluie, de la pluie, des nuages. Matin, soir, midi, après-midi, nuit. Rien à faire, ou quasi. Comme depuis des mois. Ou alors à la sauvette, à la va-comme-j'te-pousse, entre deux masses grises informes. Un jeté de jumelles dans les nuées, et la boule floue a déjà disparu, impossible de la retrouver. Ou à travers les stratus, même, quand il n'y a plus que ça à faire. A travers le gris épais. Carrément. Alors quand une pause dans la déveine survient, quand une vraie pause s'annonce, avec des heures et des heures de bleu éhonté, suivies d'une nuit claire en perspective, sous un ciel transparent comme ça, on fonce à 200 à l'heure. Pas si facile de décrocher une comète. L'humidité, les basses couches atmosphériques, avec la crasse, le crépuscule, la nécessité d'un horizon bien dégagé. La montagne s'impose, histoire de ne laisser aucune miette au hasard. Mais pas n'importe laquelle. Pas n'importe où. La montagne, c'est sauvage, et il y a de la nature partout, qu'il faut prendre en considération, avec des arbres à perte de vue. Même que tu ne t'installes pas là où tu veux pour observer. Il y a du relief, des ravins, des sommets qui obstruent la vue, qui t'empêchent de viser la nébulosité que tu convoites, et aucun parking là où tu le souhaiterais. Les fonds de vallée sont terribles pour ça. Reste un col, hypothétique. Mais pas n'importe quel col, encore. Parce qu'un col, par définition, c'est entouré de montagnes, entouré de plein de montagnes, dans toutes les directions, qui bouchent la vue, inévitablement. Sans parler du vent, qui s'y concentre. Or là, ce qu'il te faut, c'est un azimut sans concessions, totalement dégagé, disons entre 230 et 280 degrés, très exactement, sans sommité en face pour te dégrader le panorama. Un à-pic de plus ou moins mille mètres ; un méplat résolument dégagé, du sol au plafond, juste devant tes optiques. Autrement dit, rien entre toi et la comète. Ni terres, ni eaux, ni air. Ni hommes, ni dieux. On est loin du col estival de base, avec sa boutique à touristes et sa part de tarte à la myrtille décongelée à 6.30€, dégoulinante de jus mauve, dont tu aimes à te lécher les doigts, en short et en tongs, en plein mois d'août. Une gageure. Sans blague : essaye de trouver un col qui soit un véritable balcon, accueillant par surcroît, avec une vue pile dans la direction que tu espères et, accessoirement, une belle et grande montagne dans ton dos. Essaye seulement, et tu m'en diras des nouvelles. Alors le col du Gourdon, dans le Diois, un peu à l'est de Bourdeaux. Va pour celui-ci, après deux heures de recherches dans tes papiers de grimpeur, ton énorme tas de Top25, tu parviens à t'en convaincre. Ou alors, juste en-dessous, pour faire bonne mesure. Moins de vent, panorama exactement dans l'azimut, avec un énorme kilomètre de roches dans tes arrières, qui fera barrière à la lumière gênante de la Lune, quand elle se lèvera. 860 mètres d'altitude : cela devrait aller pour ce qui est de s'affranchir des basses couches de l'atmosphère. Température frisquette, doudoune obligatoire. Soleil couchant d'anthologie. Les pieds dans le thym et la garrigue pagnolesque, que ça te nous conserve encore comme des relents de vacances un peu tardives. L'air qui embaume. Les parfums qui montent d'une après-midi chaude de fin d'automne. En altitude, l'hiver arrive vite. Déjà la fin de la belle saison, avec ses dernières brebis bêlantes qui, en contre-bas, ne sont pas encore descendues, ou qui ont été oubliées. Un dernier rayon ardant, puis c'est un éventail immense dans l'atmosphère enfin détendue, comme un soupir avant la nuit. 19h40, la chevelue est là, déjà visible aux jumelles, sur un fond de ciel encore bien bleu. Une sorte de petit V blanc jaunâtre, un peu incurvé, magnitude 4, peut-être, bientôt visible à l'oeil nu. Tu avais douté de sa visibilité même, à l'oeil non aidé, parce que si la comète avec été vue une semaine auparavant vers la magnitude 2, étincellante et inoubliable, dans la lumière horizontale à peine assombrie par la chute du jour, comme une Ingrid Bergman dans la splendeur de ses vingt ans, le temps avait fait oeuvre depuis - déjà, et l'astre s'étant éloigné du Soleil, il avait rapidement diminué en brillance. Six fois moins éclatant, à l'estime. Mais non. Elle est bien là, cela ne fait aucun doute. 2 à 3 degrés de queue, immédiatement, puis 4. Une vérification aux jumelles : l'astre en montre un peu plus : 8 degrés, que tu t'empresses de détecter également sans aucune aide optique. Puis le ciel s'épaissit, et tu en vois davantage encore. 12 degrés à l'oeil nu maintenant, en vision décalée, comme aux jumelles, avec lesquelles tu balayes lentement le ciel, de gauche à droite, pour en voir plus. Et peut-être même 15 degrés à l'oeil nu ; mais là, on entre dans le domaine de la subjectivité. Savoir si cette comète est plus spectaculaire que Neowise en 2020, ou pas … autre conjecture. Elle entre cependant aisément dans le groupe de tête, celui des comètes qui laissent une trace vibrante dans ton esprit, et que tu aimerais à pouvoir décrocher plus souvent. Halley, Hale-Bopp, Neowise, Et maintenant Tsushin. Hyakutake ? Non, pas Hyakutake. Trop terne dans ton souvenir. Le silence de la nuit n'est troublé que par le hululement du grand duc, là-bas, quelque part dans les buissons, et le pétillement discret des APN qui enregistrent la scène, à quelques mètres de là. Lunette, téléobjectifs, petites et grandes focales, microscope, radar, smartphone. Oeil et âme poétiques, profonds et mystérieux. La tête dans les lavandes et les herbes folles, le nez dans les étoiles, on croit pouvoir toucher une comète du bout du doigt. A peine si le froid de la nuit, le lever d'une Lune presque pleine, la rosée qui dégoutte et le brouillard ont prise sur tes rêves. C2 points
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Dans un ciel un peu moins nuageux, Tsuchi dans toute sa splendeur le soir du 18 octobre après le taf. EOS 90D + objo EF-S 18-135 mm ( à 18 mm + ouverture à 4.5 ). 81 poses de 10 sec à 800 ISO. No DOF(s). Empilement avec Sequator, traitement Darktable et GIMP, anim' via IrFanView et UnFreez. Ambiance ciel bleutée avec l'éclairage rasant de la Pleine Lune en lever sur l'horizon opposé.1 point
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On enchaîne avec le soleil! Ciel bien bleu ce matin!!!! la petite lunette crache enfin ses flammes, ça pète dans tous les sens, on peut grossir de façon éhontée (ethos 8 sur powermate 2,5x soir 130x) , un régal!!!! D'abord une vue d'ensemble à 9h30 : Bino sur powermate 2,5x (donc 2x avec le tirage de la bino) : 35x Puis on détaille la protu bien large du bas , délitement 11 sur la bino ( 75x) Et enfin la protubérance bien vive en haut , en poussant le grossissement à 130x en mono :1 point
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Ici c'est dédié à l'eVscope 😉 Je pourrai poster des résultats issus du Vespera Pro dans le groupe eVscope en face, cela ne posera pas de problème de type de télescope numérique, on est si peu nombreux.1 point
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Bonjour @StarLord22, Il manque davantage encore une idée précise de ce à quoi va principalement servir ce futur télescope. L'instrument polyvalent n'existant absolument pas, ignorer à quoi son utilisation est destinée ne permettra pas de former une réponse correcte. Si la réponse est "Je veux voir les planètes, mais aussi des galaxies, des nébuleuses et plus tard faire un peu d'astrophoto" je crois sincèrement que la réponse est quasi impossible à formuler. A chaque compartiment de notre discipline correspond un type d'instrument spécifique. Pour essayer de vous convaincre, je ne prendrai qu'un tout petit exemple en astrophoto. Si vous voulez astrophotographier des objets planétaires, il vous faut un rapport F/D le plus important possible dans certaines limites cependant, afin d'avoir une image de l'objet au foyer la plus grande possible. Cela est obtenu avec une focale longue. Comme ces objets sont lumineux, un F/D important ne gêne pas, le rapport signal/bruit sera toujours suffisant compte tenu de la sensibilité importante de nos capteurs en imagerie. A contrario, le jour (enfin plutôt la nuit) où vous voudrez faire de l'astrophoto du ciel profond il vous faudra un instrument presque à l'opposé. Comme les objets sont très très peu lumineux, il vous faudra un F/D le plus petit possible de manière à générer un rapport signal/bruit exploitable tout en maitrisant les temps de pose. Ceci implique alors une focale courte Bien sûr tout ceci est un raccourci quelque peu réducteur, mais c'est pour tenter de vous faire prendre conscience que sans savoir ce que l'on va faire, il n'est pas possible de faire un choix ou d'en préconiser. C'est pourquoi depuis que vous nous sollicitez, chacun tente de vous faire dire ce que vous souhaitez faire de votre premier instrument. Si vous cherchez un instrument qui fait un peu de tout, tout d'abord je ne sais pas si cela existe, mais ce qui sera sûr c'est qu'il ne fera rien de vraiment bien. Cela vous conduira à être plutôt déçu et de vite abandonner l'astronomie ce qui serait fort dommage. Aussi dans votre situation de très grand débutant, acceptez d'y aller étape par étape. je vous propose trois grandes étapes : Étape 1 : Commencez par du visuel pur avec un instrument facile d'emploi, vite mis en oeuvre et qui donnera dès le début de grandes satisfactions. Pour cela c'est le diamètre qui va compter 250 mm serait un choix judicieux dans votre budget sous forme d'un Dobson d'occasion. Cet instrument va vous permettre en un an ou deux selon l'intensité de votre pratique de découvrir le ciel, d'en apprendre les arcanes, les secrets, les merveilles aussi et surtout. Nul besoin à ce stade d'une monture équatoriale qui consomme beaucoup de budget et n'apporte que très peu. Étape 2 : Vous vendrez votre premier instrument pratiquement le même prix que vous l'avez acheté en occasion puis vous passerez au visuel assisté. Votre nouvel instrument sera toujours un Dobson mais cette fois un instrument informatisé avec un suivi motorisé. Vous acquerrez une caméra astro intermédiaire du type IMX 585 qui va vous montrer les planètes et le ciel profond sous un autre jour, si je puis dire. Les logiciels, le gain, les temps de poses, les empilements vont devenir votre quotidien ou presque :vous entrerez alors en douceur dans la troisième étape. Étape 3 : L'astrophotographie. Vous aurez déjà deux ou trois années de pratique et une bonne expérience à la fois du ciel, mais aussi des instruments, de l'électronique, de l'informatique, des traitements photo. A ce moment vous saurez exactement ce que vous voulez faire et vous serez devenu autonome pour faire le choix qui vous correspond, niveau de performance recherché, cibles privilégiées, et tant d'autres critères. Voilà une feuille de route que je vous propose. Vous pouvez bien sûr la modifier à l'infini, l'essentiel est qu'il en existe une pour savoir où l'on va. Sans cela il va nous être terriblement difficile de répondre. En effet vous parlez plusieurs fois d'un instrument 150/750 sur une monture EQ 3.2. Oui bien sûr mais pour quoi faire ???? En visuel vous serez limité par un petit diamètre et assez vite déçu. Vous aurez acheté une monture équatoriale qui présente d'emblée des difficultés aux débutants alors qu'elle n'apporte quasiment aucune valeur ajoutée à la pratique bien qu'elle aura consommé la plus grande partie du budget, ce qui est très dommage. En astrophoto, elle représente vraiment le minium minimorum et avec elle les résultats encourageants seront plus difficiles à atteindre. Comme je vous l'écrivais plus haut, ce setup n'a pas de point de performance spécifique et risque de vous décevoir parce que bon nulle part. Au risque de me répéter, choisissez aujourd'hui l'instrument qui correspond à votre niveau et à vos envies d'aujourd'hui. Demain sera un autre jour avec d'autres envies, d'autres besoins donc avec un autre instrument. D'autres avis viendront. Ney1 point
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Chez moi, l'astro, ce n'est pas en continu. C'est par période. L'hiver arrivant, je vais m'y remettre... 😉1 point
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Superbe capture @polorider ! Bravo !1 point
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Salut tous, Un petit coup de chance, ce soir, avec l'arrivée de ce que les Ricains appellent un "sucker hole". Quoi qu'il en soit, après un épisode cévenol dramatique, ce jour, la comète a bien voulu se montrer pour quelques minutes, avant le retour des nuages. Les éclairs ourlent l'horizon sud, au moment où je rédige ces lignes. On va ramasser comme il faut cette nuit. On est face à l'Ardèche, avec le haut Virarais et le plateau d'Annonay juste en face, sous les nuages, pour vous situer un peu. 100 à 200 mm d'eau dans la journée. C1 point
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Bonsoir, Ce soir après une journée plutôt agréable mais avec un ciel un peu encombré le couchant reste garni de cirrus et j'hésite à tenter ma chance d'observer cette comète pour la première fois. J'avais défini quelques sites comportant un horizon ouest bien dégagé pour cette occasion. Vue l'incertitude sur le ciel mais la quasi certitude que les soirs qui viennent seront bien pire je coupe la poire en deux: je me déplace mais sur le point le plus proche envisagé, c'est à dire le col du Mont Verdun dans les Monts d'Or. Il faut préciser que mon horizon Sud-Ouest vu depuis mon balcon est maintenant bouché à plus de 10° par un immeuble. Donc me voila parti avec du matériel léger: - jumelles 10X50 - Lunette 80/400 Achro + redresseur terrestre +15mm, le tout sur une monture légère fabrication maison. - Canon 350D avec 2.8/100mm Nikon E sur trépied photo. Arrivé au col du Verdun ce que je craignais un peu se produit: il y a beaucoup de monde, possiblement pour la comète vu le battage médiatique. En tout cas je préfèrerais un coin tranquille. Alors je redescend vers Limonest et rejoint une petite route en impasse que je connais un peu plus bas, avec vue dégagée vers le couchant. Il fait doux, pas de vent, conditions idéales sauf pour le ciel qui pourrait être plus pur. Mais il y a des trous entre les cirrus alors ça se tente. Montage du matériel, quelques mots échangés avec les quelques habitants du secteur qui me demandent si je suis là pour la comète. Ils l'auraient vue depuis leur terrasse: je me demande s'il n'y aurait pas une confusion avec Vénus qui est bien visible. Je passe un bon moment à explorer le ciel aux jumelles, j'alterne avec la L80, je fais quelques photos au hasard, rien n'est visible mais le ciel est encore clair. Et puis vers 19h45 première vision aux J 10X50. Ce n'est pas très brillant mais on voit déjà un petit éventail. J'arrive à la cadrer au jugé sur le capteur du 350D, le viseur reflex ne montre rien. Avec le chercheur 6X30 de la lunette j'ai la vision la plus contrastée, c'est parfait pour le repérage même si le grossissement ne révèle pas vraiment de détails. Par contre dans la L80 à X27 vision assez décevant, on voit bien le départ de queue mais dans une image très "terne". La meilleure vision de la queue est aux J 10X50: vision sûre sur environ 1,5° à 2°, soupçonnée sur 4°. En fait c'est à peu près ce que suggèrent les images qui suivent en ce qui concerne la longueur de la queue. A un moment je soupçonne la comète à l'œil nu, Ca s'améliore doucement minute par minute puis la vision devient certaine, mais ça ne sera jamais plus qu'une petite tachouille amorphe et blanchâtre entre les nuages. En tirant un peu sur les curseurs l'APN donne ça: 9h59 TC 20h16 TC 20h29 TC dernière image, la comète devait être entre 2 et 3° au-dessus de l'horizon. Cordialement, Claude0 point
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Et voilà ca c'est fait ! Enfin une trouée de ciel dans le beaujolais et disponibilité personnelle..... plusieurs clichés de 15 ou 20 secondes au Lumix g80 objectif 25 mm ouverture 1.7 samedi vers 20h A peine visible œil nu en vision périphérique Ce soir si les conditions s'y prêtent je tenterai au Seestar0 point
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Bonsoir à tous, Enfin une fenêtre entre les nuages s'est ouverte durablement en nord Essonne pour tenter d'observer et photographier cette fameuse comète (au nom impossible à mémoriser pour ma part donc je ne tente plus...) Ciel clair et assez stable hier soir 22 octobre (et ce soir cela devrait le faire encore), j'en ai donc profité pour sortir le trépied et le D300 avec un 50 mm f/1.8 puis un Tamron 90 mm f/2.8. J'ai tenté au 18 mm mais même à 2500 ISO elle sortait à peine du fond du ciel : il faut dire qu'elle n'était vraisemblablement plus visible à l'oeil nu depuis l'arpajonais (et j'avais mes lunettes sur le nez...) Cette première au 50 donc fermé à f/2.5, 2500 ISO, 40 brutes de 5 sec : j'ai toujours ces problèmes de bruit qui produit des stries inesthétiques, bon c'est pas top comparé à nombre de vos oeuvres mais c'est acceptable je pense. La seconde, 52 brutes avec le 90 mm, f/3.2, 5 sec à 2500 ISO par image : Cet objectif est moins bon, j'ai eu du mal visiblement à trouver une MAP pas trop mauvaise, et toujours ces stries mais on voit tout de même bien la comète avec un vague reliquat de queue de poussière, en se tirant bien les yeux... Traitement à l'arrache (je maitrise pas de toute façon) avec Siril 1.4.2 et GIMP 2.10 Je retente ce soir, on verra. Bonne soirée0 point
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Bonjour, Bon, je ne vous présente plus cette belle et superbe comète Tsuchinshan car on voit plein d'images sous tous les angles sur les différents forums pour notre plus grand plaisir. En tout cas, je suis content de mon résultat même s'il y a 100x mieux mais au moins, depuis que j'attendais de pouvoir la prendre, ça s'est fait dans la soirée de lundi vers 20h00. Etant déjà très proche des arbres, ça m'a laissé très peu de temps pour la shooter. Donc, le setup était la petite FS60CB avec la 2600MC et j'ai pu faire 6 x 60s : en négatif ;0 point
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Rapide coucou à la comète ce soir avec simplement les jumelles 10x50. Il me semble que sa luminosité a encore baissé de manière assez rapide depuis quelques jours. La queue ne traverse pas tout à fait les 6,5° de champ sous mon ciel urbain. À l'oeil nu, la comète m'est restée invisible, tandis que lundi soir je la décelais encore.0 point
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Pardon, Cpeg de m'incruster dans ton sujet... Je viens ENFIN de la voir, magnifique, impressionnante, avec les Canon 15x50. La stabilisation est extra et permet de se balader sans tremblements pénalisants sur toute la longueur de ce bel astre qui forme avec M14 et M12, un beau triangle d'autant plus sympathique que ces amas font, à leur manière penser quand on les observe pour la première fois ( il y a plus de 50 pompons pour moi ! ) à des noyaux cométaires... À noter, au-dessus de ce très bel astre fugitif, la présence de Pallas. Mais je ne l'ai pas vu aux jumelles, sa mg. étant supérieure à 10, comme Cartesduciel me l'indique. J'y retourne ! Bon ciel à tous, surtout à ceux qui ont eu l'opportunité de la voir en dépit des aléas climatiques.0 point
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Ouhla ! Elle est vraiment superbe, cette image. Bravo. Elle en a sous le capot, cette petite askar.0 point
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Pour ton 200/1000 en astrophoto ? Si c'est ça moi j'irai sur une AZEQ6 ou EQ6R. C'est ça, défiltré pour aller chercher le Ha des nébuleuses. Mais pour ça il faut poser longtemps unitairement, genre 3 à 5 minutes et donc une monture qui tient l'échantillonnage de l'imageur (206 * taille pixel / focale) et avec un auto guidage.. là on n'est plus vraiment au début de l'histoire sur le budget souhaité. Oui bien sûr mais pour moi c'est bien plus compliqué (en fait je voulais dire bien plus chiant). La connexion de la monture au PC permet le pointage automatique et précis grâce à l'astrométrie (sans parler du cadrage préparé avant), celle de l'APN au PC permet de gérer les captures.. et de voir ce qu'on a capturé, mise au point comprise Un câble à 30€ + un câble USB que tu as probablement déjà, faut voir.0 point
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@Tyler, Je crois que notre ami veut débuter et se faire la main à prix contenu. Perso, je partirais sur un APN (Canon ou Nikon) + objectif photo, ou pourquoi pas un APN APS-C avec un astrographe abordable, sur sa monture pour se familiariser avec le CP et les logiciels, apprendre l'autoguidage, le retournement de méridien, etc... avant d'aller plus loin et d'investir. AMHA. Bien sûr que 400 mm de focale ce n'est pas tranché, mais c'est pour rester classique et raisonnable et ça laisse énormément de possibilités en CP.0 point
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Je pense que je vais préparer différentes cales. J'ai peur que le post-it reste trop rigide ou se barre. Je dois encore avoir de l'adhésif mousse 3M (mais c'est du double face... Donc il faudra couper) et de la mousse adhésive d'isolation fenêtre. Le dernier peut se comprimer à 1/10eme de son épaisseur d'origine. Avec la bonne épaisseur, çà devrait maintenir correctement et répartir la pression, tout en faisant qu'elle soit minime.0 point
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Hello @Lebowski ! la bonne occasion postée par les collègues dans ce fil 😄 J'étais plus ou moins partant pour prendre une TS 80ED (doublet FPL51) neuve, faute d'en trouer d'occasion. Pour le même prix, j'ai eu la Triplet APO d'occasion. je l'avais repérée aussi, ce type de matériel m'intéressais bien mais une achromatique à f/d=5... j'avais peur que le chromatisme ne me rebute de trop. Pour du grand champ, je resterais quand même a minima sur une ED. Le pied photo je ne conseille pas vraiment sauf si le nomadisme (ultra nomadisme même) est un aspect qui t'intéresse. Je pense que faire 500m à pieds avec une AZ5 sur l'épaule, la lunette dans une main et un petit sac à dos avec les accessoires est faisable.0 point
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Salutations à tous, je fais au plus vite : je dois d’abord changer la platine de fixation qui est enfin finie de ce matin : la pièce est facile à faire mais je vous conseille de prendre directement cette pièce chez le fournisseur ou chez AliExpress en parallèle de vos commandes. Note importante : la monture démarre le suivi à la mise sous tensions, c’est un paramètre important qui peut être corrigé par une mise à jour de OnStep (je vous fais un retour la dessus dès que possible).0 point
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Ah ok mince j aurrais bien voulus avoir ton avis expert, dommage, mais sa fait du bien de faire autre chose parfois aussi,0 point
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Lors de la soirée du vendredi 18 octobre, la comète C/2023 A3 Tsuchinshan-Atlas était encore bien visible à l’œil nu… et cela a ravi la dizaine de curieux venus observés au Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats (33). Comme d’habitude, quelques photos au smartphone en attendant celles prises à l’APN0 point
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Oui en attendant qu il rectifie un peu les couleurs trop saturé, le problème c est que les curseurs dans modifier c est compliqué, tu touche a un truc faut attendre 2 , 3 minutes avant d avoir le vrai changement , t as d abord l écran qui s assombrit mais faut attendre 2 minutes pour voir l effet de ta modification. Rien que le fait de décocher automatique te fais baisser la luminosité de l écran et obligé d attendre pour voir le vrai rendu, vraiment pas pratique j espère qu ils vont réparer ça. Et pour l occulaire tu peus pas trop baisser la luminosité autrement tu vois plus grand chose lol, donc deux réglages encore , un pour regarder la tablette et un pour l occulaire. La base est bonnes mais ils ont encore des ajustements a faire T as toujours pas pus essayer ?0 point
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Bonjour, Chez Canon la "montée en gamme" se fait avec la réduction du nombre de chiffres dans la référence On pourrait dire (vrai pour la gamme reflex, pas forcément pour les hybrides): xxxxD --> 4 chiffres, gamme débutant, exemple 1100D xxxD --> 3 chiffres, gamme amateur, exemple 700D xxD --> 2 chiffres, gamme expert, exemple 80D xD --> 1 chiffre, gamme pro, exemple 5D Ensuite, par exemple entre le 1000D, 1100D et 1200D, ce sont juste des générations de produits qui re remplacent d'années en années (1200D étant plus récent que 1100D lui même plus récent que 1000D) Cela est n'est cependant pas vrai que la gamme à un chiffre, le 7D, 5D et 1D ne sont pas des questions de "génération", mais des "sous-gammes" différentes, pour parler des générations on va plutôt leur mettre un numéro de "révision" du style 5D Mark3 (plus récent que le Mark2, plus récent lui même que le 5D tout court) Ceci étant, pour un usage astro la "montée en gamme" globalement on s'en fout ! Ce qui compte c'est la taille du capteur (choix APS-C ou 24x26)(la focale de ton telescope et la taille du capteur vont déterminer la taille du champs couvent par ta photo), et les capacité intrinsèques du capteur (nombre de pixel, donc tailles des pixels, capacité à monter en ISO sans trop dégrader l'image, etc...) Toute les fonctionnalité ci dessous on s'en fout (j'en oublie certainement) - capacité d'autofocus à "x" collimateurs --> plus il y a de collimateurs mieux c'est en photo sportive par exemple, mais pas en astro vu qu'on fait la mise au point en manuel - capacité de prendre des rafales à x images à la secondes pendant n secondes --> plus x et n sont grands mieux c'est en photo sportive, mas en astro on fait des poses de plusieurs dizaines de secondes, pas des rafales - capacité de faire des videos, en 4K, à 60 images secondes (éventuellement pour dépanner si on a pas de camera planétaire, mais le résultat est rarement bon en astro) sous entendu que les capacités sus-nommées font la montée en gamme mais surtout la montée du prix... Si tu veux acheter un APN pour faire de l'astro mais aussi de la photo non astro, alors tu devras prendre en compte des critères parfois opposés. Si tu veux un APN dédié pour l'astronomie, c'est plus simple, il faut prendre un APN récent (souvent les capteurs plus récents sont plus sensibles et moins bruités lors de la montée en ISO) Si tu veux te limiter à une taille de capteur APS-C, à mon avis la gamme à 4 chiffres sera du meilleur rapport qualité prix (voire éventuellement la gamme à 3 chiffres), même si certaines modèles sont a priori à éviter (effet d'artefact et de banding sur les poses longues en basse luminosité), je n'ai pas les références en mémoire mais si tu cherche "banding" et "Canon" sur le net cela devrait te renseigner. Si tu veux un capteur plus grand 24x36, ces APN sont souvent cher, et comme l'a proposé @Fred_76 plus haut, même ancien un 6D fera du bon boulot même si il manque de certains raffinement (comme l'écran orientable, mais on peu s'en passer) note: perso j'ai fait de l'astrophoto avec un Canon 80D, mais c'est un APN que j'avais choisi pour la photo diurne, pas pour l'astrophoto en particulier. Cordialement0 point
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Encore et toujours la comète Tsuchinshan-ATLAS 😁 Elle a perdu en luminosité mais elle se couche maintenant nettement après le Soleil, donc visible quand le ciel est bien sombre . J'ai un peu foiré mon cadrage (trop bas) pour tenter une mosaïque... : Antlia UV/IR-Cut : 30x30" : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Photoshop : env Lyon : Bortle 5.9 : 20/10/2024 La version full https://flic.kr/p/2qp9nrg0 point
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Bonjour, Dimanche 19 j'ai pu faire une image plus correcte de la comète toujours avec le 2.8/100mm mais cette fois sur monture équatoriale et un peu à l'écart de la ville ce qui m'a permis d'additionner à peu près correctement 14 poses de 30s. Je l'avais posté dans astrophotographie, je la rappelle ici: Comme hier soir le temps initialement prévu brumeux avec cirrus semblait se maintenir j'ai décidé d'essayer d'imager A3 avec une longue focale, soit ma lunette achro 150/1200 Kepler sur ATLAS EQ G. Un nom de monture comme ça c'était adapté à cette comète... Installation du matériel en plein jour, donc sans mise en station précise sur la Polaire mais j'étais assez confiant, la monture est toujours calée au même endroit, je met le trépied bien à l'horizontale et comme les réglages de la monture ne bougent pas d'une observation à l'autre je devais être très près de la mise en station théorique. En principe... J'arrive à localiser la bête dès 19h30, à une hauteur confortable de près de 30°. Je lance des poses de 30s. A un moment j'examine de près l'image sur le minuscule écran du 350D. En zoomant à fond je m'aperçois que ce n'est pas vraiment net. J'essaye d'améliorer, c'est difficile de faire mieux, j'insiste. Je met en cause le PO qui se dérègle peut-être, c'est bizarre. Je finis par extraire la carte mémoire du boitier et l'insère dans le lecteur de l'ordi. Sur cet écran c'est plus clair, il y a une dérive généralisée visible sur toutes les étoiles, pas énorme, juste ce qu'il faut pour pourrir les images. Je me met derrière le viseur polaire: j'ai un décalage qui doit être entre 1° et 2°, et avec une focale de 1200 mm, même en 30s ça ne pardonne pas. Je règle au mieux et relance des poses mais la comète est déjà nettement plus basse et le résultat décevant, forcément. De toute manière ce n'était pas une manip à tenter, j'ai peur de ne pas avoir le matériel, le site et l'expertise nécessaire pour extraire des détails dans la tête de la comète... Mais comme je suis obstiné, si le ciel se maintient ce soir (pas évident), je retente avec la L150/750 achro, plus ouverte. Amateurs d'étoiles auréolées de bleu, préparez-vous! Cordialement, Claude0 point
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Waouh ... La webcam des glaciers de la Meije, un peu après le coucher du soleil. Elle est là ! Clairement elle sera bien visible à l'oeil nu. Ce n'est qu'une camera faite pour le paysage, pas un instrument d'astronomie. C'est la lune qui éclaire le glacier. Et Arcturus en haut à droite. Dommage qu'ici (Loir & Cher), les nuages soit aussi nombreux et sombre . Ce sera pour plus tard.0 point
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Bonjour a tous, je viens poster l'une de mes première tentative en Astrophoto, mise en station un peu délicate se contorsionner pour visé la polaire n'est pas des plus pratique 🤭, et je pense que je suis déjà a la limite de charge pour une simple star adventurer 2i , par la même occasion si jamais vous avez des alternative très interessante a blurxterminator sous Siril, car une fois la période d'essai je suis pas sur de pouvoir payé pix et les plugin RC Astro ^^. bien évidement tout commentaire, aide ou autres et la bienvenue ! la galaxie d’Andromede-𝙈31 sony A7 IV - 200-600mm Star adventurer 2i 70x25s de pose-10 darks Empilement et Traitement avec pixinsinght et Photoshop0 point
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