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  1. Jorris

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/26/23 dans toutes les zones

  1. Bonjour à tous, Je vous présente ma version de la nébuleuse sombre Barnard 150, alias la nébuleuse de l’hippocampe dans la constellation de Céphée. Imagée sur 3 nuits sans lune en début de semaine. Acquisition avec un Newton ONTC 200 F5, et le correcteur Starizona Nexus 0,75, soit une focale de 750mm, équipée de la 2600 mono et de filtres Antlia Pro. Le tout sur monture AZEQ6 Concernant les exifs, 15h40 de poses réparties ainsi : RGB : 24x300s pour chacun des filtres Luminance : 116x300s Traitement avec pixinsight et finitions sous Lightroom. J’espère qu’elle vous plaira. Le lien vers la full : https://astrob.in/p036g2/0/
    4 points
  2. Bonjour les astrams 😀 Nous vous présentons cette célèbre nébuleuse, M16, imagée depuis notre setup au Chili (Deep Sky Chile). Un peu plus de 59 heures de pose., vous trouverez les détails d'acquisition dans le tableau ci-dessous. Evidemment nous vous conseillons d'aller voir la full (même si elle un peu lourde (35 Mo), les détails nous paraissent assez saisissants ! Full (cliquez sur résolution maximale) : https://www.astrobin.com/full/l6yis2/B/ En espérant qu'elle vous plaira ! Ciel clair à tous 😀 Marian, Jean-Mi, Gégé, Lolo et Dave
    4 points
  3. NGC6820 est la colonne (ou pilier) qui pointe vers l’amas ouvert NGC 6823 qui se trouve au centre de l’image. L’amas ouvert est âgé d’environ 2 millions d’années. Il est principalement constitué par beaucoup d’étoiles jeunes et lumineuses. Autour de l’amas, il y a beaucoup d’autres piliers. Cet ensemble, les piliers et l’amas, représente la nébuleuse NGC6820. Ces énormes piliers de gaz et de poussière se sont formés lorsque les gaz et poussières en expansion ont été érodés par le rayonnement des étoiles proches. : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm : 43x300" : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Dordogne : Bortle 2.5 : 15 Août 2023 La version full ici https://flic.kr/p/2oXTmox
    2 points
  4. il suffit d'aller sur le site que j'ai donné plus haut en direct le 250 f/D5 est à 700€, ça n'a rien à voir avec un GSO c'est du 25mm d'épaisseur, la forme est bonne et l'etat de surface est comparable aux artisans français. Yannick
    2 points
  5. Bonjour, Il y a toutefois une différence de taille et disons "dans la pratique ou sa propre pratique de l'astronomie" (certains diront que c'est peut-être "philosophique"), c'est que les images Google ne sont pas issues de l'instrument qui est sur le terrain devant la personne ou le groupe de personnes ou à une 20aine de mètres de celles-ci (si pas un eVscope mais un eQuinox ou un Stellina/Vespera sans oculaire électronique et où on récupère l'image sur un smartphone/une tablette) et ne sont pas des images en temps réel ou accumulées depuis qq minutes pour sortir un résultat final exploitable. Le prix ne va pas être un frein pour bien longtemps vu la concurrence asiatique qui arrive sur le marché européen au prix que tu dis. Il y a des centaines de clients qui attendent la livraison de leur matériel et eux, astrams de longue date ou plus grand public, ils en ont rien à faire de la sémantique autour de l'appellation de ces matériels, ce qu'ils veulent, c'est "voir une cible pointée dans le ciel de nuit", ce que certains ne sont jamais arrivés à voir même dans un autre instrument ou même un grand télescope (oeil non habitué à observer, pb oculaires, publics "empêchés" ou déficients visuels...) ou ne sont jamais arrivés à avoir une image finale potable vu les difficultés et le temps passé pour le traitement logiciel. Peu importe si c'est dans un oculaire électronique ou sur écran de smartphone/tablette, ils s'en fichent. L'image souvenir s'enregistre automatiquement et peut être transmise facilement sur un PC/Mac. Encore une x, on peut être "pour" ou "contre" ce genre de nouveaux matériels (instrument connectés), c'est une nouvelle pratique de l'astronomie de loisirs et ces instruments se développeront "avec" ou "sans" les astronomes amateurs, le public et la clientèle sont présents pour. Cela a déjà été le cas pour l'imagerie numérique et les matériels à assistance de pointage (Push-To et Go-To) avec les freins mis par les astrams "visuelleux" dont je fais partie et dans les clubs/assos. A l'heure actuelle, il faut simplement les acheter/utiliser ces nouveaux matériels en connaissance de cause, à savoir qu'ils sont prévus pour le ciel profond, ce qui est déjà bien vu que c'est ce qui est le plus compliqué à "voir".
    2 points
  6. Par où commencer, il y a tellement de choses qui ne vont pas . Déjà à la main, avec l'objectif d'origine et dés les premiers essais, j'ai compris que cet engin n'était pas adapté à l'astronomie. C'est un appareil de vue nocturne terrestre. Le champ est trop limité et l'image est très artificielle, la scintillation apparait trop rapidement et chaque étoile brillante est entourée d'un halo parfaitement circulaire, très gênant, même en réduisant le gain. Ensuite le montage sur le télescope ( SV, 400 mm, F/D4 ) est mécaniquement périlleux, on se retrouve avec un assemblage très long et très loin du PO, ce qui rend l'observation inconfortable. Un marche-pied devient nécessaire alors que ce n'était pas le cas auparavant. Le montage en afocal avec les adaptateurs, c'est encore pire. Le bricolage avec les joints souples est peu sécurisant, vous passez un temps fou avec tout ce bazar invraisemblable. Le seul montage à peu près fiable est sur le TV 55 mm ( passé à 67 mm ) là vous aurez une vue "grand champ" mais toujours à travers un trou de serrure et en mobilisant le télescope, les étoiles se transforment en longues trainées blanches du plus bel effet, prévoir un sac plastique pour vomir. Mais surtout, l'usage alterné entre cet engin et les autres oculaires est impossible . Le champ très limité rend obligatoire un suivi , passer d'un oculaire grand champ avec couleurs, piqué, contraste à ce truc là, c'est absolument dramatique ... Cet appareil nécessite un instrument dédié motorisé et un usage exclusif.
    2 points
  7. Le saviez-vous ? Nul besoin de vaisseau spatial compliqué et cher pour se rendre sur Mars. Et pour cause, avec ma bonne vieille astrocamionette je m'y suis rendu pour un weekend loin du monde (non) et plus près des étoiles (ça oui). Mars donc, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, en plus d'être une superbe planète rouge et une barre chocolatée, Mars c'est une petite bourgade du plateau ardéchois sise à 1000m d'altitude, connue pour son pont du XVIIIe siècle, ses vaches à cornes, et son observatoire astronomique... l'observatoire "Hubert Reeves" organisait donc tout un weekend autour de l'astronomie sur ce site exceptionnel. Au programme, deux jours et deux nuits d'animations et d'observations, à destination du grand public (venu en très grand nombre) mais aussi de l'amateur plus exigent avec des intervenants et conférenciers de qualité. Jugez plutôt : - La recherche des exoplanètes, où en sommes-nous ? – Avec : Florian Rycke-Philipot (Doctorant, LESIA, Observatoire de Paris) – Systèmes compacts, planètes ultra-chaudes, super-Terres, depuis la détection de la première planète autour d’une autre étoile de type solaire en 1995, la recherche des planètes extra-solaires a explosé. À quoi ressemblent les plus de 5000 exoplanètes détectées ? Et surtout, que reste-t-il à découvrir ? - En route vers Mercure – Avec : Dominique Delcourt (Directeur de Recherches, CNRS) – Découvrez la mission BepiColombo pour l’exploration de la planète Mercure (la plus proche du soleil), menée conjointement et pour la première fois par les agences spatiales européenne et japonaise. - Le milieu interstellaire, les mystères de la poussière d’étoile – Avec : Axel Rymar (Doctorant en Astrophysique, Université Paris-Saclay) – Le milieu interstellaire, environnement complexe composé de gaz et de poussière, joue un rôle crucial dans l’évolution des galaxies. Mais, il cache aussi des réponses aux questions fondamentales de l’humanité, notamment celle de notre composition élémentaire. - La révolution du télescope spatial James Webb – Avec : Richard Johan (Astronome, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) – Découvrez le défi de la réalisation du télescope spatial James Webb, le plus grand télescope spatial actuellement en opération, ainsi que ses premiers résultats scientifiques, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers. Je ne m'étendrai pas sur les conférences en elles-mêmes : elles étaient excellentes et les quatre conférenciers (certains plus aguerris que d'autres à l'exercice) étaient particulièrement intéressants, compétents et accessibles. Quatre conférences, quatre fois la salle archi comble : le public ne s'y est pas trompé. 👍 Le première journée donc, j'arrive deux bonnes heures avant la première conférence pour deux choses, à commencer par la visite de l'observatoire. La visite est assurée par Camille, salarié de l'observatoire à la grosse barbe et la voix qui porte, qui nous présente le travail effectué sur place : photométrie, spectrométrie, stages découverte, mission pro-am... et nous présente aussi le bel instrument sous la coupole : un Ritchey-Chrétien de 600mm à f8 sur une monture Alcor-System NOVA 200 à entraînement direct de fabrication française (si vous voulez vous équiper comme eux : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/ritchey-chretien-officina-stellare-rc-600-4800-pro-rc-cga-ota/p,56211 sans oublier la monture : https://www.astroshop.de/fr/equatorial-avec-goto/monture-alcor-system-direct-drive-nova-200/p,61595 ). Du très beau matos, très performant mais à la maintenance visiblement assez compliquée. A la fin de la visite, je tombe sur un collègue du club ! Quelle surprise, je ne savais pas qu'il venait, et encore moins qu'il était également membre du Club Astronomique de Mars (CAM) et qu'il participait aux observations avec son 250 flextube Goto ! 😃 La deuxième activité que je voulais faire avant les conférences, c'était l'observation solaire. Trois instruments étaient installés à cet effet : un C8 avec un filtre de pleine ouverture pour la lumière blanche, un PST Coronado (que je connaissais déjà et dont l'observation m'avait enchanté) et une Lunt. De belles tâches solaires étaient visibles en lumière blanche mais c'est surtout l'observation en H alpha avec la Lunt qui m'a impressionné. Les éruptions solaires sont impressionnantes et la surface de notre étoile montre de superbes grumeaux et aspérités. L'effet de relief est saisissant, à mille lieues devant ce que montre un Coronado ! Quelle claque ! Pour ce samedi, la suite des observations devra attendre la nuit. Après donc les deux conférences et un rapide retour au camping pour avaler un repas express, je reprends donc vers 22h la route de l'observatoire avec mon vélo. Et déjà, en sortant du camping, la Voie Lactée me saute aux yeux comme rarement ! Quel ciel ils ont les marsois (oui on ne dit pas martiens visiblement...). J'arrive à l'observatoire et là, c'est le choc... Quelle foule😬 !! Le site, pourtant immense, est rempli de spectateurs. Il doit y avoir un bon millier de personnes sur ce haut plateau aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, tous venus pour découvrir les trésors du ciel. Dans l'absolu, c'est très bien que ce genre d'évènement attire autant de monde. Mais très égoïstement, je ne peux m'empêcher d'être déçu de voir les files d'attentes interminables pour observer dans n'importe quel instrument 😄. Je retrouve mon copain rencontré l'après-midi, il pointe Saturne avec son dob 250 depuis déjà 45min et la file d'attente ne désempli pas. Les spectateurs sont ravis du spectacle proposé visiblement, les "wouah" "ooooh" fusent d'un peu partout dans le champ. Ne me voyant pas faire la queue une heure pour voir M13 pendant 30 secondes, je m'allonge dans l'herbe près de l'observatoire où un animateur nous fait voyager dans le ciel avec son pointeur laser et son micro. Cette "lecture du ciel" est très intéressante, et il est abordé à la fois la technique de la recherche et les contes et légendes liées à certaines constellation. Le bonhomme maîtrise son sujet, nous transporte et nous faire rire. Un grand bravo à lui ! Du coup la soirée a bien avancé et le gros de la foule est parti. Je retourne du côté des télescopes et me glisse dans les (plus courtes) files d'attentes. Tout le monde pointe les classiques de l'été et l'allumage intempestif des phares sur le parking (une bonne partie des visiteurs ne se sont pas garés face à la forêts comme demandé, mais face aux télescopes...) ne permet pas d'observer de manière qualitative. j'en profite donc pour prendre en main tous les instruments et discuter avec leurs propriétaires. Première constatation : sur des objets comme Dumbell, l'amas d'Hercule ou la Lyre, un 300 en montre quand même un peu plus qu'un 250. Sur tous les objets, la différence - sans être énorme - est notable. Sur M57 par exemple, je vois plus de nuances de densité dans l'anneau, dumbell est plus claire et plus contrastée, je vois plus d'étoiles dans M13. Par contre, deuxième constatation : un dobson 300 en tube plein c'est énorme 😮! Un 250 fait petit à côté et clairement pour mon utilisation éventuelle ça serait trop compliqué. J'ai pu passer un petit moment à prendre en main un KEPLER 300 deluxe, c'est très agréable à manier c'est sûr, par contre c'est vraiment trop gros pour moi. Mais, j'ai pu aussi utiliser assez longuement un ES 300 Ultra light, et là, c'est pas la même histoire 😍! Si à l'oculaire l'expérience a été identique, à l'utilisation c'est tout de même bien plus gérable. Rien que d'aspect il fait plus petit, le montage / démontage se fait très rapidement et une fois démonté il ne prend pas de place (moins que mon mak + sa monture). Je le mets clairement sur ma wishlist (chérie, papa, maman, si vous me lisez...), pour aller titiller de la nébuleuse sur mon site de crête habituel il m'a l'air tout indiqué . La deuxième nuit d'observation sera beaucoup plus intéressante Déjà, il y a peut-être cinq fois moins de monde et même au 915, l'attente n'est pas longue. Allez oui, je l'ai mis en titre pour venir chatouiller les astrams atteints de diamétrite (je sais qu'ils sont nombreux) et je n'en ai toujours pas parlé. Je vais donc commencer par raconter mes observations avec ce géant d'acier. Il s'agit donc d'un dobson goto de 915mm de diamètre à f3.5 fabriqué par Fullum Optics. Vous en apprendrez un peu plus en consultant cette vidéo : Ce géant d'acier était clairement le plus prisé des deux soirées, forcément. L'engin impressionne avec ses treillis métalliques et sa finition "full black". De plus, la motorisation est rapide et le monstre pivote avec dynamisme, évoquant plus un obusier ou un dispositif anti-aérien qu'un télescope😆. Mais à l'oculaire alors ? Et bien, je dois dire que j'ai été un peu frustré. Le seul oculaire disponible dessus était d'une très grande focale, et j'ai fait l'erreur de demander de pointer M101 assez tôt : le fond de ciel était très clair et la galaxie ne ressortait que très peu. Plus tard par contre, par nuit noire, j'ai pu voir M110, la galaxie satellite d'Andromède, comme sur une photo ! Vraiment, vous tapez "Messier 110" sur google images, vous mettez l'image en nuances de gris et vous avez le rendu à l'oculaire. Petit passage ensuite sur M57, très beau avec des nuances de couleur visibles assez nettement dans l'anneau. Une belle expérience mais qui mériterait d'être prolongée avec des oculaires de plus courte focale !! Idem pour Saturne et Jupiter à la suite, l'image est superbe mais le ciel aurait permit de grossir bien d'avantage. Si ce n'est pas l'instrument qui m'a le plus marqué ce soir, je me suis laissé dire que pour les nébuleuses étendues c'est un autre monde, notamment les dentelles du cygne... Avec un peu de chance et le concours des copains, j'aurai peut-être l'occasion de tester plus longuement tout ça J'ai passé pas mal de temps avec un astram rencontré la veille qui s'occupait d'un C8 sur monture à fourche. Lorsque je suis arrivé, il pointait le double amas de Persée tandis que tout le monde pointait soit Saturne, M13, M57, M27 ou Albiréo. Je me suis dis "Tiens, ça change, voilà un homme de goût assurément" 😄. Le double amas rentre au chausse-pied dans le champ du C8 équipé qu'il était de son oculaire 30mm / 80°. L'image était très belle quoi que peut-être moins piquée qu'avec mon maksutov, avec m'a-t-il semblé un peu de diffusion sur les étoiles les plus brillantes. Néanmoins, le spectacle de cet objet est toujours superbe. Après un rapide tour sur Dumbell M27, qui en montre un peu moins que les dobson 300, je lui propose de pointer M8, la nébuleuse du lagon, en plein dans le sagittaire. Visible à l'oeil nu sous ce superbe ciel, je lui montre au laser et il la pointe avec facilité. Les principales étoiles de cette pouponnière son bien visibles et le voile de la nébuleuse ressort assez bien autour de l'étoile 9 Sgr. L'occasion de montrer cet autre type d'objet au public, moins spectaculaire certes que les classiques mais qui nous a permis de faire le lien avec la première conférence de l'après-midi sur les nuages interstellaires. Une passerelle très intéressant entre la science "dure" (même vulgarisée) et la "poésie" de ce délicat voile bleuté à l'oculaire. Le collègue pointe ensuite son C8 sur un amas globulaire que je ne connaissais pas : M71, l'amas de la pointe de la flèche dans la constellation du même nom. Une chouette petite concentration d'étoiles en limite de visibilité à l'oeil nu (je ne l'ai pas vu personnellement). Je lui montre à mon tour un amas que j'aime beaucoup, M10 dans le serpentaire. Ce dernier amas est très agréable à observer car même s'il est bien moins spectaculaire que M13, il est assez dense pour bien ressortir sur le fond de ciel et le C8 arrive à résoudre déjà pas mal d'étoiles dans ce bel objet. Le public a pu se rendre compte également qu'un amas globulaire pouvait ressembler à autre chose que M13 pointé par tous les télescopes et certains se sont étonnés de la diversité de formes et de tailles apparentes pour des objets "similaires". Durant ces observations nous avons discuté avec un couple de jeunes gens qui nous ont dit avoir ramené leur paire de jumelles TS Optics 25x100 mais ne pas oser l'installer car ils ne savaient pas s'en servir. Ni une ni deux, nous leur proposons d'aller les chercher et de les aider dans l'installation et leur montrer des choses très intéressantes avec leur instrument, offre tout à fait désintéressée bien évidemment... 😇 Un petit quart d'heure plus tard les voilà de retour et c'est parti pour l'installation de la grosse paire de jumelles sur leur trépied vidéo. Je n'avais jamais testé un tel instrument : quel pied ! j'ai vu avec ces jumelles ma plus belle galaxie d'Andromède. Le bulbe galactique est bien lumineux et l’ovoïde laiteux se détache très nettement sur une portion appréciable du champ (environ 2,5° je pense). Superbe. Nous leur montrons (et profitons 😎) également le double amas de Persée. Lui qui rentrait tout juste dans le C8 explose littéralement la rétine dans les grosses jumelles. Quel pied ! D'ailleurs la qualité optique m’apparaît excellente avec des étoiles parfaitement ponctuelles. Voir ces jeunes gens s'émerveiller pour la première fois avec leur instrument était un réel plaisir. Ils "complexaient" un peu d'avoir "seulement" des jumelles, fussent-elles grosse, par rapport à tous les télescopes présents. Nous leur avons montré que certains objets sont bien plus intéressants avec un tel engin qu'avec nos télescope. En tout cas moi, je suis conquis ! D'ailleurs, je suis tellement conquis par les jumelles d'une manière générale qu'avec le recul je crois que mon meilleur moment de la soirée a été le début, quand j'attendais qu'il fasse "vraiment" noir. Je me suis installé tout seul tout au bout du champ avec mes jumelles 12x60 hors d'âge dans une main, le "Guide des étoiles et planètes" de Delachaux et Niestlé dans l'autre et suis parti en voyage, à l'aide des cartes superbement précises du livre éclairées de ma lampe rouge, à la découverte des objets les plus remarquables de la Voie Lactée. Je débute mon voyage tout près de l'horizon et découvre pour la première fois les amas ouverts M7 et M6. Je remonte le fil de notre galaxie et tombe sur une amie bien connue, M8 ou la nébuleuse du lagon, bien brillante avec sa petite voisine du dessus, la nébuleuse trifide M20, plus délicate à déceler. Je remonte encore et tombe nez à nez avec M24, cet immense amas ouvert grouillant d'étoiles et me laisse happer un moment par sa richesse. Il est peut-être un de mes objets préféré avec des jumelles, mais se perdre parmi ses milliers d'étoiles avec un télescope à plus fort grossissement est une expérience tout aussi grisante. Je repère sur les cartes qu'à sa gauche et avant de tomber sur le petit "V" écrasé d'Albaldah, se trouve M25, un petit amas ouvert que je ne connaissais pas. En symétrie presque parfaite mais à droite de M24, je découvre également M23, autre amas ouvert qui se montre presque comme un amas globulaire dans le grand champ de mes jumelles. Je fais un moment des allers/retours entre ces trois amas quand je repère dans le bord inférieur du champ un amas qui m'a l'air bien délimité. Rapide coup d'oeil aux cartes : il s'agit de M22, amas globulaire de belle magnitude. Je poursuis ma remontée de la Voie Lactée et tombe avec bonheur sur M17, la nébuleuse Omega et la célèbre M16, nébuleuse de l'Aigle, belles tâches blanchâtre avec des étoiles visibles aux jumelles pour cette dernière. Sur la route je passe rapidement et sans m'en rendre compte plusieurs fois sur M18 ou amas du Cygne Noir, qui se perd aisément au milieu de la densité d'étoiles de son environnement. Initialement, j'avais pris Oméga pour M18 et M16 pour Oméga, et avait donc toutes les difficultés à trouver cette nébuleuse de l'Aigle. En montant toujours un peu plus le long de la voie lactée, j'en étais venu à discerner (surtout en vision décalée) un amas assez faible, en me disant que c'était bien faible pour la "célèbre" nébuleuse de l'aigle. Après consultation des cartes, l'erreur est corrigée et cette petite nébulosité est en fait NGC 6539, petit amas globulaire très peu visible, et je remets ainsi les nébuleuses à leur place . Ce voyage à travers la Voie Lactée sur plus de 25° de hauteur m'a occupé une grosse heure et demie et je m'en souviendrai certainement un moment. Il fut donc une superbe entrée en matière pour cette belle soirée d'observations et de partage, soirée qui a clôturé deux jours d'un voyage à travers notre passion commune. Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusque là, j'espère que ce n'est pas trop indigeste j'ai écrit comme ça venait en me remémorant encore tout à fait ce superbe weekend Un grand merci aux équipes de Planètes Mars et au bénévoles du CAM pour leur gentillesse et leur disponibilité, et à l'année prochaine !!
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  8. Bonjour, je vous propose une image du Mur de NGC7000 en LRVBSHO, les détails de prise de vue : RVB : 1h par couches HSO : 250' 100' 100' TN200@ 5.2 Paracorr II , ZWO 533MM LRGBSHO Baader Piloté à distance sous NINA. Traitement Pix & PS interprétation toute personnelle des couleurs Tjrs en click click pour la full.
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  9. Bonjour, Alors durant la nuit du weekend passé, je me suis dirigé vers cette belle et faible galaxie que je n'avais jamais faite avec cette caméra. J'ai pu faire 75 x 180s avec le filtre Baader UV/IR/L sur la TSA 120 et la 2600MC. Franck
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  10. Nos motivations se rejoignent on dirait Alhajoth et Skywatcher707 et d'autres ? Est ce qu'il n'y aurait pas un schéma commun à tous ces réfractaires de la technologie dans leur hobbie ? Le constat semble le même on passe trop de temps devant des écrans au boulot, et le soir venu c'est la dernière chose qu'on a envie d'allumer hormis la petite flamme qui nous anime depuis l'enfance
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  11. C'est pareil pour moi... Passant une bonne partie aussi de ma journée devant 2 écrans de PC quand c'est pas 3, c'est pour cela que de mon côté, j'ai arrêté l'imagerie numérique du temps de la SBIG ST-7 (il y a 20 ans) pour ne la reprendre qu'avec le Vespera ou les eVscope des clubs quand j'y ai accès, et c'est bien suffisant... Je n'avais pas vu ton autre message car les interventions se sont empilées... Désolé... Il est préférable que tu rappelles l'interlocuteur que tu souhaites interpeller ou que tu cites un passage du texte car on reçoit de fait une alerte. Parfois, on s'y perd dans tous les posts, à qq heures ou jours d'intervalle, on perd totalement le fil ! Quels objets voudrais-tu que j'image afin de comparer à ton EV2 ? Faut une bonne météo, parce que ces temps-ci (lol !)... Tout à fait d'accord avec toi. D'après tes interventions sur WA et AS, tu fais comme plein d'autres astrams, partie des observateurs visuels confirmés. Je ne vois pas les smart telescope comme une "bénédiction", je précise bien que c'est une autre façon de faire de l'Astro (du moins du CP dans l'immédiat) et que ce sont de vrais instruments qu'on laisserait pas sur le banc de touche comme certains astrams voudraient encore le faire croire (c'est ce que j'ai encore entendu par un astram que je connais depuis 30 ans, avant les grandes vacances dans un rassemblement Astro organisé dans ma région, même si les mentalités ont bien changé, on ne verrait pas autant maintenant d'Unistellar dans les clubs et notamment pour les animations publiques). La (moyenne) montagne, je l'ai en permanence, le bon ciel aussi grâce mon site (Bortle 3, M31 en permanence à l'O.N., M13 quand tout va bien), le Dob 300 léger bois/carbone en plus du 460 aussi, la bonne vue j'espère encore qq années... Mais cela correspond à notre pratique de l'astronomie, pas à celle de tout le monde. Tu auras beau expliquer à certains comment on fait une collimation, même au laser, comment positionner son oeil, même avec des oculaires haut de gamme, comment pointer tel ou tel objet, qu'il faut prendre une chaise pour observer confortablement, certains n'y arriveront jamais. Et puis aussi expliquer qu'observer en juillet-août-septembre, c'est bien joli, mais sortir en hiver quand tu as des températures négatives avec des rafales de vent et que cela fait partie du charme de l'Astro, certains ne s'y font pas non plus, même dans certains clubs... Pour te donner mon niveau d'appréciation de la technologie, je voyage en voiture avec un Michelin et mon smartphone (qui n'est pas connecté à Internet sauf quand je peux récupérer du Wi-Fi) a été acheté uniquement pour faire fonctionner le Vespera... Une belle soirée à tous.
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  12. Bonjour à tous ! Je vous présente ma dernière prise, NGC6820 ou encore Sh2-86 (le pilier) et NGC 6823 (l'amas ouvert). Côté capture, 5h30 en 110 x 180" au RC8 à 1120 mm de focale avec le réducteur CCDT67 (F/5.6) + Player One Poseidon-c (IMX571-C) + Player One Duo NB anti halo + NINA. Le traitement a été fait en full Pix-Terminator avec les tutos de Bill Blanshan et de Lukomatico. L'image a été cropée en raison d'un collim perfectible sur un côté et ça manque de temps de poses.. Et bé tant pis
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  13. Si si le schéma indique les coils, ce sont tout simplement les 4 symboles en forme de bobine en bas du schéma. Tu respectes scrupuleusement le schéma, pas besoin d'alim spécifique.
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  14. La player one coûte moins chère, à une électronique de gestion du capteur un peu optimisée et le réchauffage du hublot, donc perso ce serait cette marque que je choisirais . (et c'est d'ailleurs mon futur projet d'achat, mon club m'a prêté une ASI183 MC, le retour à l'APN est douloureux 😁 )
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  15. Salut, À mon humble avis il suffit d'équiper ta configuration actuelle pour le visuel sans chercher midi à 14h. Tu as une lunette de 100mm de très bonne qualité, donc très capable en planétaire, de focale courte (grand champ possible également) sur une monture surdimensionnée donc très stable et avec un suivi. Pour moi c'est parfait pour le but recherché. Si l'image des principaux objets du ciel ne les accroche pas dans ces conditions je crains qu'un 250 ne changera rien (si ce n'est encore rajouter des contraintes : position du PO, collimation, sensibilité à la turbulence...). Bon ciel !
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  16. Je crois que certains n'ont pas encore vu l'erreur. Le télescope (de type Newton) est pas pointé dans le bon sens. Là elle regarde pas le cul du mec mais dans l'autre direction en fait. Donc le dessinateur n'a jamais regardé dans un Newton. Mais c'est tellement typique de notre société contemporaine, il suffit de voir le nombre de Newton en vente sur le BonCoin et montés à l'envers pour comprendre... Même certaines pub pourtant sérieuses ont fait l'erreur.
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  17. A la main le champ maximal peux atteindre 90° avec des objectifs inférieurs à 26mm, on ne peux pas qualifier cela de limité. L'OVNI-M n'est pas un appareil de vue terrestre (comme le PVS-14 cité précédemment) comme vous l'affirmez à tort mais un oculaire de vision nocturne spécifiquement conçu pour l'astronomie et ayant nécessité 2 ans de R&D. Il est utilisé par des astronomes amateurs pratiquant l'observation visuelle, l'astrophotographie, la recherche scientifique mais également par des observatoires professionnels ainsi que des agences spatiales. Et pour diverses applications liées exclusivement à l'astronomie ainsi qu'au domaine spatiale, je vous renvoie à notre page : www.ovni-nightvision.com/fr/content/33-pro-am Donc de là à dire qu'il n'est pas adapté à l'astronomie... N'est ce pas un peu exagéré ? L'OVNI-M fait 10cm de long et dépasse donc moins du PO que la plupart des oculaires traditionnels. Il se trouve que nous utilisons le même télescope que vous, à savoir un Skyvision 400mm F/4. Nous l'avons pour toutes les démos (la semaine dernière nous étions aux NCN et le mois prochain nous serons aux RAAGSO) et n'utilisons aucun marche pied. A moins de faire moins de 1,65m pour une observation proche du zénith. Mais dans ce cas là vous en aurez également besoin avec un oculaire traditionnel. Quelle taille faites-vous ? Voici une photo de l'OVNI-M dans le PO du même télescope que vous, (dont vous mentionnez que le montage est périlleux et que l'assemblage est très long et très loin du PO). A noter qu'il n'y a et ne peux y avoir aucune trainée blanche puisque c'est du temps réel. A moins peut être que votre télescope ne soit complètement décollimaté et présente des tâche floues à la place des étoiles. Voici le montage dont vous parlez afin que chacun puisse se faire sa propre idée sur le terme "bricolage" que vous prétendez. Ainsi que le temps fou passez à faire le changement (quelques dizaines de secondes seulement, difficile de faire plus simple) en mode afocal, voici l'un de nos nombreux tutoriels vidéos : Vraiment, une motorisation ? Comme mentionné précédemment nous avons réalisé de très nombreuses démos depuis 4 ans avec le même télescope que le votre, nous n'avons jamais eu besoin d'une motorisation ni d'un instrument à usage exclusif. Lors des star party, ou de nos déplacements dans des clubs nous consacrons du temps chaque soir à l'utilisation de nos oculaires sur les télescopes des autres participants (avec leur accord). Nous ne faisons aucune sélection et rares sont ceux qui ont des motorisations. Là encore en star party il y a toujours plusieurs utilisateurs qui sont présents avec leurs OVNI-M / OVNI-B et peu d'entre eux ont des motorisations goto. Et lorsqu'il est utilisé à main levée en mode jumelles les bras des utilisateurs ne disposent pas non plus d'une motorisation intégrée. Concernant l'usage exclusif, je vous invite à voir quelques photos présentant la diversité d'instruments dont disposent quelques utilisateurs OVNI-M / OVNI-B. Ce n'est qu'une infime partie des instruments qu'il est possible d'utiliser. Une fois de plus dire qu'il faut un instrument exclusif n'engage que vous car ce n'est absolument pas le cas. https://www.ovni-nightvision.com/fr/content/53-galerie-photos Nous vous remercions pour votre retour, et sachez que nous prenons toujours en compte les avis de tous les utilisateurs. Il est tout de même dommage que vous ne nous ayez jamais contacté pour nous faire part de vos difficultés (pas même pour confirmer la bonne réception) alors que nous avions beaucoup échangé avant la livraison. Visiblement vous n'avez pas du tout utilisé correctement votre OVNI-M et comme expliqué dans un autre message l'utilisateur qui vous l'a racheté (et qui utilise un télescope de 14") en est ravi. Nous comprenons que cet oculaire ne vous convienne pas (malgré une très mauvaise utilisation) mais îl n'est pas nécessaire d'insulter nos produits ainsi que les autres utilisateurs en utilisant des termes comme : "à vomir". Certains sont des utilisateurs experts en observation visuelle et très connus dans le milieu de l'astronomie. Tandis que d'autres sont des astronomes professionnels. Très bonne initiative et il va y avoir beaucoup d'utilisateurs OVNI-M / OVNI-B à réintégrer 😀 Le tout 1er que vous aviez banni était un utilisateur Allemand début 2020.
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  18. Deuxième essai avec le masque sur le primaire, moins serré cette fois pour éviter les étoiles en forme de triangle. Skywatcher 150/750 EQ6 Pro QHY294M gain 0 offset 15 Filtres Astronomik L + RGB Deep Sky L: 27x300s R: 10x300s G: 11x300s B: 11x300s Traitement avec Pixinsight
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  19. Abell 85 ne correspond pas à ctb1 dans stellarium chez moi. Pour les cibles non répertoriées, ou sans images dans stellarium (ça complique le cadrage) , je cherche sur astrobin une image avec les noms des étoiles ou les coordonnées, puis j'entre les coorodnnées de cette étoile dans NINA, puis j'affine le cadrage.
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  20. On peux relier NINA à stellarium et importer directement les coordonnées du logiciel de planétarium depuis l'assistant de cadrage. Super pratique !
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  21. Voici le résultat de ma petite production aux NCN. Petite production photographique mais ENAURME production de fous rires, de convivialité, de partage et de boissons plus ou moins fermentées Voulant profiter de la qualité du ciel du domaine de Pradines, j'ai privilégié des objets faibles, à savoir deux rémanents de supernova. SH 2-94 https://www.astrobin.com/3kcdz9/ CTB-1 (nébuleuse Medulla) https://www.astrobin.com/srblw5/
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  22. 'Bruno, assez d'accord avec toi sur l'essentiel. J'ajoute que le problème provient peut-être aussi du fait que, de nos jours, toute activité se doit d'être technologique sous peine de passer pour ringarde. Ainsi, moi qui pratique la photographie, je me heurte à la disparition des appareils reflex (la visée y étant réalisée au travers d'un prisme ou d'un miroir de la même manière qu'avec un télescope au travers d'un objectif ou d'un miroir) au profit des appareils dits "hybrides" (on se demande bien pourquoi cet adjectif...) dans lesquels la visée se fait... sur un écran miniature. C'est exactement le même phénomène, et je pense qu'il tient beaucoup à notre époque, ainsi bien entendu qu'à la volonté des fabricants qui y voient une source importante de ventes et d'économies. Mais il restera toujours des puristes pour préférer la réalité à son image ! 😉
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  23. Ajout d'une chaînette a écartement variable. Ici en position repos Sinon j'ai testé la monture sur Saturne en position azimutale. Pas de problème, la planète se suit bien. Au niveau du temps de latence au tremblement, ca donne un peu mieux qu'une az3 avec une lunette légère chinoise. C'est un peu mieux au bougé également. Donc tout a fait utilisable.
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  24. @cajuva Je calcule (avec un rapporteur et la règle, et donc la marge d'erreur qui va avec) une latitude de 44° Je suis a 45.5 chez moi. La voici en version "équatoriale" Pas de souci en utilisation, honnêtement c'est du solide. Mais je ne la laisserai pas comme ca en mode expo, même ci je trouve cette position plus esthétique.
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  25. @JonathanGrégoire il se pourrait que la monture ais été réalisé chez J.machieraldo (Jean ? ) A Lyon. J'ai retrouvé cette même molette de serrage sur un autre modèle signé de cet ingénieur/opticien, vers 1850/1880. N'étant pas loin de Lyon, ca se tiendrai. Pour la mise a l'échelle Le fiston
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  26. Voici la Lunette installée. Après réglage, pas de jeux et bien équilibré, chouette.
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  27. Merci 🙂 A priori non, pas de signature. Mais ca sort d'un atelier, ce n'est pas fait maison. Quelques images complémentaires de la monture.
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  28. c'est un point de vue comme un autre, mais ce n'est pas le mien, et si j'adopte ta façon de penser je rétorquerais que si j'ai besoin d'observer une belle image dans un oculaire il suffit de mettre mon ordi portable, sur lequel j'afficherai des photos de Hubble, dans une boite à chaussure, d'y faire un trou et d'y glisser l’œil, et j'aurais une plus belle image que ce qu'on pourrait avoir avec un evscope2 (pour beaucoup moins cher), et si le coté immersif n'est pas suffisant je peux le faire dans la cour de ma maison, de nuit. Les nouveaux lampadaires led dont la mairie m'a gratifié ne me gêneront même pas. Mon point de vue personnel est que l'image obtenue est le résultat d'un travail, pour lequel on éprouve en retour une satisfaction. Je dois avouer que j'ai du mal à comprendre le plaisir qu'on peut avoir à se contenter de poser un jouet couteux par terre, pour y poser son œil. Je sais qu'à notre époque dirigée par la bien bienpensance , où tout avis contraire est mal considéré, il est difficile d'accepter que certaines personnes ne puissent pas être du même avis, mais personnellement je ne suis pas encore prêt à sacrifier mon opinion pour m'abreuver de flagorneries. En conclusion je citerais un petit passage du monologue de Figaro : " Sans la liberté de blâmer il n’est point d'éloge flatteur"
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  29. Voici le lien pour le capteur et son réflecteur : https://www.e44.com/securite/detecteurs/detecteurs-pir/capteur-photoelectrique-avec-reflecteur-retro-reflexion-10m-PEM10D.html Sur un relais, il y a 2 pins pour brancher la bobine de l'électroaimant, qui sert à activer le relais. il n'y a pas de polarité à respecter, seule la tension doit être respectée. Et oublies cette histoire de diode qui n'a aucun intérêt dans ce montage. Ça sert uniquement lorsque la bobine du relais est branchée sur de l'électronique (un transistor, ...). Lors de la mise sous tension de la bobine, il se forme des courants qui peuvent avoir une polarité inverse de la tension d'alimentation. Et en général, l'électronique n'aime pas les tensions inverses. Comme le dit Morbli, tu peux "t'amuser" à découvrir comment agit un relais. Tu mets une tension aux bornes du "coïl" et tu vas entendre le petit claquement du relais qui active les contacts. Si tu as un multimètre, tu le règle en ohm-mètre, tu raccordes un des 2 fils sur la pin "COM" et le 2ème fil sur la pin "NO". L'ohm-mètre va indiquer une résistance infinie. Normal puisque le contact n'est pas établi. Tu raccordes ta tension sur le coïl et tu vois l'ohm-mètre qui indique une résistance de 0 ohm. Le contact est établi. Maintenant, tu branches le 2ème fil sur le contact NF (le fil sur le COM reste en place). l'ohm-mètre indique une résistance de 0 ohm car le contact est établi au repos du relais. Tu mets le coïl sous tension et la valeur va passer à infini. Et voilà, tu viens de te familiariser avec le fonctionnement d'un relais. Et c'est pareil pour tous les groupes de contacts COM, NO et NF du même relais. Il est important que tu te familiarises avec le fonctionnement du relais car je pressens (je ne sais pas pourquoi 😜), mais je pense qu'il faudra probablement faire du diagnostic si ça ne fonctionne pas. Pour les fins de course, j'ai opté pour des ILS (Interrupteur à Lame Souple). Ce sont des contacts étanches qui sont activés par des aimants .... étanches. Le seul problème que je vois aujourd'hui est que les vis fournies pour la sortie des contacts ne résistent pas à l'oxydation. L'autre avantage est que ces fins de course sont de petite taille et ne coutent pas chers. PS : tu pourras nous montrer le schéma final avec les ventouses magnétiques. JP
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  31. Le plus souvent, et c'est ce qui fera que le primo-observant ne donnera pas suite, c'est de devoir faire de la route, de voir des personnes s'échiner à installer du gros matériel, pour, au final, ne voir que des taches grises à l'oculaire. La capacité de faire sienne la magie du lieu, de ressentir une transcendance liée à l'observation du ciel, est fonction de la sensibilité de chacun. Mais dans une société où la matérialisme règne en maître, c'est l'utilitarisme qui dominera. Il faut du "résultat'' ! C'est un peu comme dans les sectes protestantes américaines où l'adoration, la transcendance n'existent pas. Ce qui compte c'est la satisfaction immédiate. C'est toute la différence qu'il y a entre dopamine et sérotonine, c'est-à-dire entre le plaisir immédiat fugace, et le bonheur au long court. L'Evscope 2, c'est la démocratisation de l'astronomie, quel que soit son profil psychologique.
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  32. Une trop grande pupille de sortie n'est effectivement pas recommandée, on le dit tout le temps au sujet des oculaires pour ne pas gaspiller la lumière si on dépasse les 7mm de notre pupille (une moyenne) mais aussi parce que notre cristallin n'est pas une lentille de verre polie aussi parfaitement jusqu'aux bords que la lentille convergente d'un doublet de Takahashi Même si du point de vue quantique (et donc pas ondulatoire), en considérant la fonction d'onde du photon qui interagit à tout instant avec l’ensemble des atomes du médium on sait qu'il est impossible de retracer le chemin exact parcouru par un photon et d'ailleurs cette question n'a pas beaucoup de sens, si on avait pas dit un jour que la lumière était aussi constituée de particules nos discussions sur ce sujet seraient drôlement plus simple et peut être qu'il n'y aurait pas autant de vif débat sur le VA bref ... Pour autant la vision même légèrement altérée derrière un télescope et un oculaire est ce qui se rapproche le plus de la vision humaine naturelle, l'instrument ne fait que qu'accroitre la vision sans la dénaturer complètement à la fois du point de vue spatial que temporel et notre cerveau ne s'y trompe pas il sait faire la différence entre la vue derrière un oculaire simple et un NVD comme le OVNI qui n'est pas naturelle du tout même si celle ci apporte un gain de lumière exponentiel.
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  33. Pour les miroirs dans le commerce (telescope-express, astroshop, pierro-astro, optique unterlinden) tu trouveras : 200mm de diamètre f/d 6 : 1200mm de focale 250mm f/d 5 : 1250mm de focale 300mm f/d 5 : 1500mm de focale 400mm f/d 4,5 : 1800mm de focale. Le plus simple sera de prendre un 250mm f/d 5 et de construire le modèle de pierre strock sur plan : c’est probablement la meilleure garantie d’y résultat satisfaisant tu trouveras plein de sujets sur ce topic de fabrications de télescopes suivant ce modèle https://magnitude78.astrosurf.com/strock-250-accueil/
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  34. Je ne le connaissais pas celui là, dans les 4nm! bientôt les angström!
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  35. Elle est très belle et très bien traitée je trouve. 👍
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  36. Cela dépend de l'utilisation par la famille. Si @laryngo avait pour intention de pointer lui-même les objets avant de passer l'oculaire à la famille, il vaut mieux une équatoriale. La "poursuite" de l'objet est alors plus simple pour les membres de la famille.
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  37. Bonjour, ...Oui certes et cependant : je préfère observer des photons vieux (pour ne plus dire : d'origine) plutôt que des photons émis par un écran (quel que soit son type : d'ordinateur, d'oculaire intensificateur, etc.). Les photons anciens, les plus proches possibles de la source, simplement reflétés ou réfractés. Par ailleurs, et en ce sens, l'observation est un plaisir intellectuel (on sait que ces photons-là sont les plus proches de l'origine ; on y pense...) .
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  38. Réduire une boule blanche à une tête d'épingle cela ne doit pas poser de difficulté avec un algorithme logiciel. De manière général je suis sûr qu'ils arriveront à pousser la simulation pour rendre encore plus difficile la distinction avec une image analogique uniquement formée par un bloc optique. Oui c'est ça, notre accommodation est totalement relâchée on regarde à l'infinie comme avec un viseur de reflex. Le viseur électronique est contrôlé par le logiciel de l'appareil, je peux immédiatement voir l'effet d'une augmentation ou réduction de l'exposition (via la mollette de contrôle d'expo), je peux voir aussi le monde "live" en simulation noir et blanc ou bien au travers d'une simulation de pellicule couleur d'un type donné (le choix est infini et paramétrable pour de nelles simulations), évidement j'ai toutes sortes d'infos dans l'écran que je n'avait pas dans le reflex c'est plus complet, je peux voir les zones colorées montrant les zones en surex ou floues devant / floues derrière, j'ai le choix entre obturateur mécanique ou électronique jusqu'à 1/180 000 sec le record mondial côté hybrides ! La vidéo 8K mais je m'y intéresse moins. Plus aucun effort à faire avec l'autofocus, il se verrouille tel un missile sol air sur les yeux de la personne ou d'un animal et ne le lâche plus jamais ... Pour dire que l'hybride est une révolution dans le monde de la photo qui ne convainc pas toujours les adeptes du reflex des anciens temps dont je fais peut être un peu parti ... Tu vois le bruit du fond du ciel ça peut totalement s’éliminer par logiciel, ce que je fais sur mes RAW en photo par ex, évidement sur une photo astro déjà très sombre on va perdre très légèrement en micros détails pour les puristes mais ce ne sont pas des puristes non plus qui observent derrière un eVscope donc en s'en fou un peu, le plus important c'est l'esthétique de l'image si j'ai bien compris jusque là Là je ne suis pas d'accord, beaucoup de nouveaux arrivants à la recherche de leur premier instrument nous demande presque systématiquement si on peut garder un souvenir de leur observation sans nécessairement mettre une fortune et surtout passer du temps à apprendre tout ce qu'il faut savoir en astrophoto et des nuits à capturer ses bruts et faire ses traitements, car on est pas tous de jeunes retraités qui ne comptent pas leur temps ici Donc en ce sens et sur le papier l'evScope répond aussi à ce besoin mais le prix est encore un frein, si il était encore vendu à 500€ ce serait clairement un concurrent sérieux aux instruments de débutant car bien plus polyvalent.
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  39. Il aurait été intéressant de mentionner que vous changez environ tous les 6 mois de matériel et avez revendu de nombreux PVS-14 (vous en êtes à votre 7ème ou 8ème me semble t-il) avant de revendre votre OVNI-M. Et qu'avant votre OVNI-M vous nous aviez déjà acheté un tube intensificateur (que vous aviez qualifié d'exceptionnel) pour remplacer celui de votre PVS-14. Voici d'ailleurs des sujets intéressants que vous aviez écrit concernant votre OVNI-M : https://www.cloudynights.com/topic/744849-ovni-m-and-16-inch-dob/ https://www.cloudynights.com/topic/740670-ovni-m-and-askar-fm180-combo/
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  40. Jolie oui. Il faut effectivement des galaxies a grandes brillance surfacique ou des nebuleuses planetaires. Pour m82 ou ngc 7331 tu peux poser moins de 5 sec (a voir en fonction des tubes , plus il est gros avec un rapport f/d bas, plus c est simple). Il faut également souvent monter le gain si il n y a que quelques secondes de pose Avec une cmos monochrome (un peu plus sensible) et des tubes a f/d 4 un petit peu plus gros (j'ai eu un 250 ), je peux shooter quasi toutes les galaxies plus faibles a 30 secondes de pose. Voici 1 exemple juste pour illustrer : 30 secondes de poses unitaires , sans autoguidage avec un newton 250 f/d 4. Avec une camera sensible et un tube rapide, c est du gateau.
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  41. Oui, je dois rédiger. C'est les vacances, non ? Blague à part, je considère cela plutôt comme un gadget. Les autres le font il faut le faire. La règle des 3 sigma pour déterminer un temps minimum, ça c'est du solide. Ensuite, pour le temps maximum, c'est affaire de bon sens. Pas trop long, plutôt multiplier le nombre d'images avec un temps unitaire plus court. L'expérience acquise avec son matériel est plus importante qu'un tableau de calcul. Si ça fonctionnait vraiment on pourrait te remplacer par un robot.
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  42. Oui se sont les électrons générés par la photo-cathode qui sont multipliés dans le MCP pour ensuite frapper un écran de phosphore qui restitue à nouveau des photons lisibles par nos yeux mais ceux ci ne sont plus les mêmes photons que ceux qui sont parvenus jusqu'à l'appareil. source : https://nods.fr/index.php?id_cms=11&controller=cms&id_lang=1 Effectivement du point de vue de la physique localiser précisément le trajet d'un photon est illusoire, on peut considérer qu'un photon traversant une lentille de verre est absorbé par les atomes rencontrés puis réémis tout au long de son trajet, ce qui le ralenti pas mal d'ailleurs. C'est évidement plus complexe que ce que viens d'expliquer je recommande cette vidéo pour aller plus loin : www.youtube.com/watch?v=HZD4MR0KgqA
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  43. Bonjour, Pour une fois quatre belles nuits d'affilées, comme je commence juste les traitements par la dernière de ces nuits, c'était également la plus chaude (26° au plus bas !). J'ai donc continué mes essais avec mon nouveau Set Up : ASI 6200 MC (à 0°) sur Lunette TS 100/580 APO Monture AZ EQ6 Pro guidée par ASI 120MM sur SW 50 ED Evoguide Filtre L Extreme ASIAIR PLUS 2 cibles programmées cette nuit-là : IC 1396 et NGC 1499 avec 2 fois 70 x 180 s Traitement très light : Siril et PhotoShop Bon ciel à tous Philippe
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  44. Bonjour, Ci joint photos du soleil faites ce matin. Bonne journée Lionel
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  45. Malheureusement lui non plus ne connaissait pas les Newton... Comme on le voit souvent sur le Boncoin Elle ne risque pas de voir grand chose
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  46. A fuir impérativement. Fuites de lumière garanties. Les darks et bias ça se fait une fois par an, alors autant les faire bien On prend une nuit pluvieuse, on met la caméra avec un gros bouchon EN METAL (ou carrément sur l'instrument avec son bouchon métal), on met le tout dans une pièce bien noire, de nuit et on lance les séries de poses.
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  47. Bien dit, l'eVscope est avant tout un instrument couplé à un capteur photo et un logiciel d'imagerie sans quoi il ne fonctionnerait pas. Bien sûr que l'on regarde des photos dans l'oculaire d'un evScope, il n'y a rien d'instantané de plus les photons provenant des galaxies lointaines n'atteignent jamais nos yeux, on regarde d'abord un écran similaire à un écran de PC. Je sais bien que cela ne veut rien dire pour les adeptes du concept et je respecte ça, mais pour les observateurs visuel classique ça a toute sont importance dans le processus. Comme savoir que notre rétine se fait bombarder par des photons provenant d'objet aussi lointain et agés maintenant, émis peut être lorsqu'il n'y avait que des cyanobactéries sur Terre, et ce même si l'image reconstruite par le cerveau n'est pas sensationnelle comparé à des photos issu d'un logiciel de traitement d'image Le dilemme se pose aussi avec les intensificateurs de lumière, où il n'est pas question d'acquisition d'image mais de démultiplication de photons, mais sur ce point je n'ai pas d'avis ...
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  48. ben de diou, que c'était bon !!!! un grand merci à tous et aux organisateurs. Dommage de n'avoir pu rencontrer tout le monde, faute de savoir qui était qui. Mais assurément, plein de nouveaux copains.
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